Envie de confier vos chevaux aux bons soins des Palefreniers ?

Childebert avait terminé avec l'aide du palfrenier d'installer les quelques locataires à l'année de l'écurie. Pour la plupart des cadeaux de mariage du couple...

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Dame Messages : 61 Date d'inscription : 07/07/2008

Elle avait suivi silencieusement depuis l'étang l'Intendant du domaine. Elle méditait. Elle méditait ce que l'homme lui avait dit.
Des vacances, se faire servir, ... depuis qu'elle n'était plus prévôt on lui avait dit et redit ces choses. Sauf, qu'elle paniquait, qu'elle s'ennuyait, et que depuis leurs étonnantes nouvelles fonctions, Beths se sentait totalement perdue.
Elle aurait bien voulu en parler à Al, mais il n'aurait pas compris. Enfin, elle le supposait. Pour lui tout était facile et simple. Pour elle tout était compliqué, elle essayait de tout noter, mais elle avait l'impression d'échouer.

Elle secoua la tête et tenta de penser à autre chose. Son cheval. Elle ne lui avait jamais donné de nom. Elle ne s'était jamais occupée de lui. C'était un moyen de locomotion, rien de plus. Il était vivant pourtant, mais, elle ne s'y était pas attachée. Pourquoi ?
Elle le regardait marcher tranquillement et stoïquement à ses côtés. Bon il avait vraiment l'air d'une vache avec son regard dénué d'expression. Elle devait régulièrement tirer sur les rennes pour l'empêcher de brouter de ci- de là.
Pffffffffff.

Toutefois, il lui valait mieux un cheval placide, au moins elle pouvait le monter.

Elle en avait profité aussi pour observer ce qui l'entourait, les arbres, le chemin. Au détour d'un tournant, elle avait put entr'apercevoir le château et elle avait admiré. La bâtisse était splendide. Elle tenta de se rappeler les dires de l'intendant

des énormes travaux réalisés

Elle se demandait à quoi ressemblait le château avant. Peut être moins de fenêtres ? La guerre faisait rage au nord, mais dans le BA tout était calme. Oh nul n'était a l'abri des brigands, mais qu'importe. Les demeures avaient vues les multiplications des fenêtres. Ce qui était agréables pour l'observateur.

Ils étaient arrivés au niveau de l'écurie.

Euh ... et maintenant ?

Il y a combien de chevaux au total et a quoi servent ils ?

elle avait repris la parole et s'était de nouveau adressé au seul être vivant sur 2 pattes, l'intendant.

Childebert avait conduit la Dame jusqu'aux écuries, cette dernière semblait légèrement pardue dans ses pensées, Childebert ne voulant pas la déranger, enfin ce n'était pas dans ses droits, il était au service lui.

Il la laissa regarder les chevaux et se tourna vers le jeune Palefrenier Idriss.

Idriss, voudrais-tu trouver rapidement le coursier de Cournon. Il faudrait que tu lui fasses porter un message en Guyenne, c'est urgent.

Bien messire l'Intendant. Répondit le jeune Idriss.

Childebert, griffonna rapidement sur un bout de parchemin un message à l'intention du Baron et de la Baronne, heureusement de l'encre, des plumes et des parchemins trainaient dans les écuries... Les commandes en foin et autres avaient du bon visiblement.

L'Intendant regarda le jeune Idriss partir en direction du château. Childebert pu se reconcentrer sur la Dame et la visite qu'il lui faisait du domaine, se demandant si elle l'avait vu faire partir le coursier.

Euh ... et maintenant ?

Il y a combien de chevaux au total et a quoi servent ils ?

Maintenant, vous pouvez laisser votre cheval ici. En ce moment nous avons trois chevaux et un poney. Ils servent au promenade ou autre. Des cadeaux de mariage, alors qu'ils avaient déjà leur chevaux... Je pense qu'ils seront montés plus tard par les jeunes Barons. Le poney est monté par la petite Baronne Eléa, lorsque cette dernière prend ses cours auprès de son précepteur.

Ils possèdent aussi un âne, Cadichon, un cadeau de mariage encore. Ils l'ont offert à leurs enfants pour les promenades en charrettes dans le domaine. Mais il est actuellement en voyage avec le frère de la Baronne.

Des fois nous avons plus de bêtes, tout dépend du nombre de visiteurs au domaine.

L'Intendant s'arrêta un instant laissant la Dame assimilée tout ce qu'il venait de lui dire.

Peut-être souhaiteriez-vous voir le château ou les jardins ? Si vous préférez les animaux, la petite ferme du domaine peut-être vue.

L'Intendant se tenait à la disposition de la Dame, espérant que le coursier ferait bien son travail. Il fallait la retenir au domaine coûte que coûte, elle n'avait pas précisé le but de sa visite, mais vue son état l'Intendant se doutait qu'il devait y avoir quelque chose...

Dame Messages : 61 Date d'inscription : 07/07/2008

Au fur et à mesure qu'il parlait, il lui faisait visiter les stalles lui présentant les chevaux et un poney.
Lorsqu'il parla de l'âne, elle ne put s'empêcher de sourire. Un cadeau de mariage ? Mais qui avait eu cette idée ? Et surtout pourquoi ? Etait ce une image pour montrer que ses nouveaux maîtres étaient dans le genre têtues ? Il faudrait qu'elle pose la question.

Voyant une stalle libre où le foin était déjà prêt, elle laissa son cheval y entrer. Ce gourmand se précipita sur la nourriture.
Pffffffffff, le pauvre, il ne se rendait même pas compte que même à côté du poney il semblait bien petit.

Elle aurait du le brosser pour bien faire, mais elle n'en avait aucune envie.
Boaf, elle le ferait plus tard.

Peut-être souhaiteriez-vous voir le château ou les
jardins ? Si vous préférez les animaux, la petite ferme du domaine peut-être
vue.

Je vous suis, enfin ... si vous avez du temps bien sur.

Montrez-moi, ben, je ne sais pas. Ce que vous avez envie. Un lieu insolite ?

Elle n'avait aucune idée en fait. Elle ne côtoyait que peu les domaines. Elle était plutôt habituée a la prévôté ... qu'elle délaissait ces derniers temps

L'Intendant lui présentait les écuries, lui expliquant de nombreuses choses, puis il la laissa installer son cheval dans un box, non moins content qu'elle le laisse ici. Peut-être qu'il réussirait à la faire rester jusqu'à l'arrivée des Barons.

Je vous suis, enfin ... si vous avez du temps bien sur.

Montrez-moi, ben, je ne sais pas. Ce que vous avez envie. Un lieu insolite ?

J'ai du temps... Beaucoup de temps, je suis au service des visiteurs du domaine. Un lieu insolite dîtes vous ?

L'Intendant réfléchit un instant, décidément la dame le mit plusieurs fois dans une situation où il ne savait plus trop quoi dire. Il finit par trouver, la ferme serait une bonne idée.

Bien laissez-moi vous conduire à la ferme, je récupérai de quoi faire faire le repas de ce soir. Vous verrez c'est un endroit charmant. La ferme est digne d'un petit village.

Childebert sourit, au moins elle resterait un peu au domaine et si il réussissait à la faire manger au domaine, elle finirait bien par accepter de passer la nuit au domaine... Le temps que le coursier revienne avec la réponse du Baron.

Je vous ferai ensuite déguster les produits locaux dans la cuisine du château, j'espère que vous apprécierez.

Childebert prit la direction de la ferme avec Beths

Dame Messages : 61 Date d'inscription : 07/07/2008

Tout en caressant son cheval, elle l'écoutait parler. Beths sourit à l'évocation de la ferme. Cela lui rappelerait sans doute la ferme de ses parents. Quoi que non surement pas en fait.

La ferme des Cournon n'avait surement rien a voir avec ce qu'elle aviat pu connaitre.

je récupérai de quoi faire faire le repas de ce soir.

HEIN ?
Parce que vous faites la cuisine en plus ?????

Beths le regardait avec des yeux étonnés. Mais comment cela était-il possible ?
Kory et Al l'avaient ils battu pour obtenir un Intendant hors pair ?

Beths haussa les épaules et sortit de la stalle.

Eh bien si cet endroit est charmant, allons y, je vous suis. Par contre pour ce qui est de dîner, c'est inutile. Je ne souhaite pas déranger. J'arrive de façon impromptue, il n'y a personne. Bref, j'aurais du me faire annoncer comme le veux la bienséance.

Son estomac eut alors l'excellente idée de se manifester à cet instant précis. Une légère rougeur habitat ses joues.

Bon peut être gouterais je deux, trois spécialités, mais à la ferme directement.

Elle se rendit compte soudain qu'elle avait repris son ton de prévot qu'elle n'était plus à donner ainsi des ordres.
Elle rougit de nouveau

Veuillez m'excuser, une très mauvaise habitude.

Bon je tiens à ne pas déranger en fait ...

Elle regarda son cheval et se demanda si rentrer n'était vraiment pas la meilleure idée de la journée.

L'Intendant suivit de la Dame se dirigèrent vers la ferme

Dame Messages : 61 Date d'inscription : 07/07/2008

Revenant de la ferme, après avoir pris congé de l'Intendant, Beths passa par l'écurie pour prendre son cheval et quitter le domaine.

Son animal ne semblait pas heureux de quitter cet endroit paisible, confortable avec un foin de cette qualité

Allez mon gros, on rentre chez nous

"Chez nous" ...

Quittant l'écurie, Beths regarda en souriant les arbres qui l'amenaient jusqu'à la grille.
Sortant elle prit le temps de saluer le garde d'un hochement de tête.

De ce qu'elle avait vu du domaine de Kory et Al, elle pouvait dire que c'était agréable.

La folle ne s'était pas arrivée, oui il fallait être fou pour partir alors que le chateau offrait le gite, le couvert et une visite de la cave au frais du Baron. C'est un Intendant tout essouflé qui arriva aux écuries.

Maiiiiiiiiiiiiis ! Mais Mais c'est pas possiiiiiibleeeeeeeeeee ça ! Mais c'est une folle furieuuuuuuuuuuuse ! Mais arrêtez vous allez tuer quelqu'un !

Mais !

Pfffffffff !

L'intendant poussa un gros soupire, a ça il avait échoué, il n'avait pas rempli sa mission correctement.. Si le Baron et la Baronne arrivaient et ne trouvait pas la dame il allait passer un sale quart d'heure.

Pfffffff les femmes j'vous jure ! Impossible de les comprendre !

Puis regardant les chevaux !

Aaaaaaah je sais pas comment sont les juments, mais alors les femmes humaines !

Il n'avait pas l'habitude de crier alors sa voix était légèrement cassée... Il rentra au chateau en rouspetant.

Famille "de La Serna" Messages : 353 Date d'inscription : 04/05/2008 Age : 46

C'est au trot que la petite troupe arriva aux écuries du domaine. Elle se composait d'un cavalier sur un bel étalon. Un homme coiffé d'une toque pour éviter de montrer son crâne luisant qui montait un cheval alezan. Il y avait aussi une petite charette en bois, sur laquelle avait pris place deux femmes d'âge distinct. L'une d'entre elle était l'épouse du cavalier et avait sa main sur un couffin, placé à l'arrière de la cariole. Un couffin très confortable où se reposait le fils du couple. Il avait tout juste dix jours et était emmitoufflé pour qu'il ne prenne pas froid lors de sa rencontre avec son futur parrain. La seconde femme était la tante maternel du cavalier. Cette dernière avait aidé les nouveaux parents dans leur rôle en leur donnant de multiples conseils, ce qui avait énormément rassuré le nouveau père. Derrière la cariole, arrivait une mule sur lequel se balançait, au gré des pas de l'équidé, un homme d'Eglise, vu sa tenue. Cet homme, c'était le Père Foulke, le parrain du cavalier. Depuis peu, il était très malade et il venait se reposer à Cournon et tenter de guérir de l'étrange maladie qu'il avait contracté. Il avait trouvé son filleul devant les grilles et l'avait suivi jusqu'aux écuries pour ne pas se perdre dans le domaine.

Arrivés devant les écuries, des palefreniers vinrent vers eux pour s'occuper des bêtes. Pendant que l'un prenait soin du cheval de Rick, un autre aida le padre à descendre de sa mule et la conduisit dans le pré pour la faire brouter. Rick avait donc mis pied à terre et il s'approcha de la cariole pour aider son épouse et sa tante à descendre du moyen de transport. Il tendit les bras en direction de sa tante et l'aida à mettre pied à terre. Il voulut faire pareil avec son épouse, mais celle-ci l'avait déjà devancé et avait sauté à terre. Le jeune homme sourit et se dit qu'elle l'étonnerait toujours. D'ailleurs, elle s'occupait déjà de récupérer Georges.

Il ne restait plus qu'à Rick à récupérer les différentes affaires qu'il y avait dans la cariole. Il prit donc le sac d'Ermeline, puis leur paquetage, contenant leurs affaires pour plusieurs jours et surtout celle de Georges. Il prit aussi le sac du padre sous son bras. Ainsi chargé, il ressemblait plus à un porteur qu'à un invité. Cependant malgré le nombre de sacs qu'il portait, il ne sentait pas leurs poids car ils étaient tous légers (sauf peut-être celui de Georges ), tellement plus légers que les enclumes et le marteau qu'il avait utilisé au début de sa vie d'artisan.

Padre, je vous montre le chemin pour aller voir Kory ?

Des quatre personnes, il était le seul à n'avoir jamais mis les pieds à Cournon. C'est ainsi chargé ou déchargé, selon le cas que la petite troupe s'aventura jusqu'au grand salon , comme le leur avait indiqué l'intendant.

Le père vit que Rick était un peu perdu quand à la conduite à tenir avec lui.
Il faut dire que Foulke était méconnaissable, gonflé comme il était de part sa maladie allergique.
Foulke suivit la petite procession en direction des écuries, en observant les lieux.
Quel domaine ! Il fallait avouer que le baron Althiof et sa femme
Kory avait mérité tout cela, au vu des services rendus à droite et à
gauche.

Au moins, se dit-il on s'occuperait bien de sa mule, ici.

Foulke fut rappelé à la réalité par Rick :

Citation :: Padre, je vous montre le chemin pour aller voir Kory ?

Il le vit prendre ses affaires. Fatigué comme il était, il ne protesta pas.
Ca faisait du bien de se sentir servi Smile

Je vous suis mon fils, je vous suis !
Figurez-vous que j'ai déjà été invité ici, mais je n'y avais encore jamais mis les pieds !

Famille "de La Serna" Messages : 51 Date d'inscription : 16/05/2008

La jeune femme avait regardé s'avancer le Padre, méconnaissable. Elle avait préféré ne rien dire, le saluant silencieusement, laissant à son filleul le soin de lui faire la conversation.
Puis laissant les deux dames devant les grilles, ils pénétrèrent dans l'enceinte du château et se dirigèrent vers... les écuries.

Tiadriel se dit qu'il aurait peut-être été plus judicieux de passer d'abord par l'entrée pour y laisser les bagages. Mais d'un autre côté, elle aurait manqué l'image d'un Rick croulant sous les paquetages. Et ça valait vraiment le coup d'oeil.
Donc après s'être arrêté devant les écuries et avoir sauté au bas de la charrette, elle l'avait regardé faire tout en récupérant Georges dans son couffin. Il dormait toujours à poings fermés. Elle vérifia une énième fois qu'il n'avait pas froid, puis souriante, elle emboîta le pas aux deux hommes, accompagnée de tante Ermeline.

Elle avait l'impression de venir passer des vacances à Cournon et trouvait que c'était plutôt une bonne chose. La naissance de Georges l'avait un peu fatiguée, mais pas tant que le rythme imposé par les nombreuses tétées de son fils. Elle avait eu peur de ne pas avoir assez de lait, mais Georges grossissait bien et réclamait environ toutes les trois heures.
Le plus dur était la tétée en milieu de nuit. La jeune maman avait bien du mal avec celle-là, mais que n'aurait-elle pas fait pour son fils.

Aujourd'hui était un grand jour pour lui, il allait faire la connaissance de son futur parrain. Cet homme qui était déjà le parrain de sa mère et qui avait accepté avec joie de devenir celui de Georges. Tiadriel espérait qu'il serait là, la petite troupe n'avait pas vraiment annoncé sa venue...

Mais tout d'abord, allez trouver la Châtelaine et la saluer. Elle avait hâte de lui présenter son fils. D'ailleurs, Kory ne devrait plus tarder, elle non plus, à accoucher de son troisième enfant. C'est avec tout cela en tête qu'elle avança vers le Château, écoutant d'une oreille un peu distraite les propos de sa tante.

Matthis s'occupait des cheveux enfin des poneys, comme Idriss le lui demandait, d'abord frotter avec de la paille pour enlever le gros de la terre, mais ne jamais passer derrière afin d'éviter les coups de sabots. Matthis comprenait vite et prenait grand plaisir à faire tout ça. Il aimait ses leçons avec Idriss, le palefrenier de Cournon. Il savait tout, tout. absolument tout.

Idriss lui tendit une brosse en poils de cochons, Matthis frotta le poney pour qu'il soit soyeux et beau. Présentable pour les fêtes de fin d'années que sa mère préparait avec leur vassale Aiguemarine. Une fois le poney "coiffé". Idriss lui tendit un drôle d'objet, c'était pour curer les sabots du poney.

Idriss lui montra les gestes, tapoter doucement sur le "genoux" du cheval, accompagné d'un petit "oh". Puis il enleva la terre. Matthis le regardait avec ses grands yeux ronds fixés, n'en lâchant pas une seule miette.

Il fit de même avec un autre sabot, tapotant sur le "genoux".

Oh !

Le poney plia et leva sa patte, Matthis pu accéder avec son sabot, d'une main il le tenait et de l'autre il frottait la terre avec quelques difficultés, Idriss s'approcha pour l'aider. C'était dur pour un garçon de son âge. Matthis termina de s'occuper du poney de sa soeur, il n'en avait pas encore lui de poney, il aimerait bien en avoir un...

L'Idriss s'occupait du jeune Baron. L'aimait bien l'Matthis, un bon p'tit gars, l'apprenait vite, voulait d'venir chevalier, alors sa mère, la Baronne, avait décidé d'le confier en "apprentissage" avec Idriss l'palefrenier, qu'l'apprenne, d'jà deux trois p'tites choses. Aujourd'hui, leçon d'brossage de poney, monture à la taille du p'tit gars.

Il semblait absorber l'Matthis, il gobait les paroles de l'Idriss. Idriss lui montra et l'regarda faire ensuite, s'y prenait bien l'garçon. Idriss l'félicita avant d'prendre un cure pied à son tour et d'l'aider, un peu dur encore pour un p'tit gars d'son âge, mais l'irait l'dire au baron qu'son fils faisait des progrès.

Soudain un des gardes arriva, Idriss le jaugea du r'gard, piouf, sentait la vinasse, l'avait encore bu comme un trou. L'garde lui expliqua qu'il y avait deux ânes à récupérer dans l'prairie avant qu'le jardinier fasse une crise.

J'arrive ! T'viens Matthis ? Du travail pour nous !

Le p'tit garçon semblait ravie. R'tournèrent mettre l'poney dans son box, un peu d'paille et d'eau et les voilà qui prennent le ch'min d'la grille.

Matthis termina son travail de soin sur le poney, lorsqu'un garde arriva et expliqua quelque chose à Idriss. Matthis releva les yeux du sabot de son cheval et marqua une pause, regardant Idriss et le garde, ils parlaient d'ânes, visiblement. Matthis était content des animaux, d'autres animaux. Le petit gars termina vite et bien son travail. Remettant tous les outils dans la boite en bois.

Idriss "rangea" le poney et lui donna de quoi boire et manger. Matthis suivit Idriss, attrapant sa cape qu'il mit sur ses épaules, il faisait chaud dans les écuries, pas comme dehors. Il suivit Idriss aux grilles du domaine.

Convive un peu moins timide Messages : 12 Date d'inscription : 28/02/2009

Depuis les écuries attenantes à la cour d'honneur, un palfrenier regardait arriver les invités.
Fantik lui fit un signe discret et il s'approcha.

Bonjour sieur,

voulez-vous prendre soin de ma monture, je vous prie ?
Nous avons voyagé prestement et un bon bouchonnage lui ferait du bien.
Elle est généralement docile, mais parfois prompte à demander des caresses...Faites attention à vos côtes !

Le jeune homme s'empara des rènes, salua de main portée à son front et s'éloigna avec Ebène.

Réunion au sommet ce matin avec l'Intendant qui avait certainement été briffé par la Baronne la veille. Idriss se trouvait aux écuries, il était prêt à accueillir les montures des invités, cela lui faisait une petite répétition les invités des vassaux des Barons, lorsque cela sera le tour de ses maîtres, cela promettait d'être riche en travail.

Une dame arriva et ne lui laissa pas le temps d'en placer une, il se retrouva avec les rênes de la monture entre les mains, la dame était déjà partie.

Il emmena la monture dont il ne connaissait pas le nom dans un des box libre. De la paille était déjà au sol, du foin et autres céréales dans un mangeoire, un peu d'eau dans un seau. Il lui retira rênes, selle et tout le reste pour le débarrasser, brossé, sabot curés, la monture était prête à prendre du repos !!

Idriss retourna à l'entrée des écuries peut-être que d'autres montures allaient arriver.

En arrivant près des écuries , elle fût surprise de reconnaitre Idriss .
S'était-il reconverti ou bien les suzerains étaient dans le rouge niveau finance ?
Misère , elle n'avait pas fini de payer les travaux en cours à Pérignat et voulait en profiter pour en soutirer à Al ce jour ...

Bonjour Idriss , comment allez-vous ?
Je suis ...étonnée de vous voir là , êtes-vous palefrenier désormais ?
Puis-je vous confier Orage ?

Idriss travaillait et rentrait du foin, tâchant de mettre dehors le foin mouillé du à une fuite. Le foin mouillé qui séchait à l'interieur pouvait mettre le feu aux écuries. Une dame arriva et pas n'importe qui ! La dame de Pérignat-sur-allier !

Bonjour dame de Pérignat ! Oui je suis palefrenie avant d'être garde du corps de la Baronne ! Bien entendu, je prendrai grand soin de votre Orage !

Idriss sourit en attendant la suite...

Ah je ne savais pas ... Je croyais que les Barons manquaient de ... réfléchissant rapidement , elle allait pas lui parler d'argent , sourire en coin , reprit de personnel .
Je vous remercie Idriss du soin que vous lui donnerez .
C'est un animal obéissant et très doux et surtout avec un meilleur sens de l'orientation que moi même .
Bien , je vous laisse , je ne peux pas m'attarder plus longtemps .

Un sourire puis elle s'esquiva vers la chapelle .

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