Domaine de Cournon d'Auvergne
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 [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}

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Carmen_Esmée.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Juil - 11:52

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 48927e

Le temps passait lentement à une vitesse tellement lassante que le jeune homme s'était pratiquement endormit sur le toit ou il avait élu domicile clandestinement pour l'après midi. Il rêvait du sauvetage de Carmen qui le couvrait de baisers en guise de remerciement pour l'avoir sortit du couvent en risquant lui même d'avoir des ennuis ou encore même de se blesser ou se tuer. C'est une Carmen complètement sous le charme qu'il voyait dans son rêve, et cela ne le dérangeait nullement, il était même fier. Le beau chevalier délivrant sa princesse éplorée dans sa triste et terrible geôle de fortune. Les monstres et les opposants étaient le camp des vieux religieux, il voyait même le pape courir derrière eux avec son sceptre d'or et sa carure plutôt euh... "musclée". Il aimait bien voir cette image où il triomphait comme le héros de ce conte avec une princesse aimante. Mais bon bien sûr c'était un rêve et il le savait bien lui même car le pape venir icelieu pour courir après deux mômes c'était quasiment impossible. Même le pape courir tout court était impossible. De par la carure qu'il l'imaginait. Il de demandait d'ailleurs pourquoi tous les religieux étaient gros et la plupart alcoolique. Dans sa tête il se disait qu'il n'entrerait donc jamais dans la religion en temps que serviteur de Dieu et d'Aristote si c'est pour finir dans le même état que Camilloto ou la grosse mégère de mère supérieur. Elle son ventre pourrait servir de couveuse et Camilloto son halaine pourrait agir telle un désinfectant ou encore même de la mort aux rats. Le jeune William avait vraiment une image négative de tous les hommes et de toutes les femmes servants la religion. 

Puis dans son rêve, il vit un objet au loin, il avait une forme bizarre et approchait de lui à grande vitesse. On aurait dit un manche avec quelque chose au bout. Mais, c'était un balai ? Il arriva et le percuta. Ce coup dans son esprit le fit sortir brutalement de son rêve et en fait, il s'agissait de la vieille bique de la maison sur laquelle il dormait qui venait le réveiller en lui adressant des coups de balai au visage. Elle gueulait telle une histerique à qui on était en train de dérober ses bijoux de vieilles grand mère après qu'on l'ai attaché à une des chaises sur le point de craquer de par son poids. Elle était aussi laide que la mère supérieure du couvent de Tarbes qui était venu avec son compagnon chez les Auditore pour retrouver la petite fugueuse qu'était la bella signora vêtu telle un homme. William se réveilla donc d'un seul coup en bondissant et sursautant suite aux attaques lancées par la grand mère.
Elle aussi était sur le toit, c'est à peine si elle tenait debout, elle devait elle aussi avoir un bon coup dans le nez à cette heure de la journée. Les tuiles des toits c'était dangereux, il ne faut pas s'y promener quand on a pas l'habitude de toit. Sinon la tuile peut se barrer et la grosse qui a posé son pied dessus peut trébucher et se fracturer tous les os du dos ou encore même tomber tout court du toit et mourir en atterissant sur la tête. Histoire de faire un joli cratère en plein milieu de la rue, utile pour creuser des trous finalement et réduire le taux de populasse encombrante.


"Je vais vous apprendre moi à squatter mon toit petit chenapan !"

Ohh, mais arrêter sinon vous le regreterez !


Il avait employé le ton de la rigolade et cela s'entendait très bien. Il paraissait ainsi très amicale et pas méchant comme pourrait le prétendre le sens de la phrase en la prononçant d'une voix grave et cruelle. Il sauta de son toit qui n'était pas trop haut et amortit sa chute en fléchissant ses jambes et posant ses mains au sol en atterissant. Grace à cette technique d'attérissage, il pouvait arriver au sol sans se faire mal ni même se blesser ou se casser quelque chose. Pour les plus hautes corniches l'accroupisdement et la roulade vers l'avant pouvait permettre également de sortir indemne d'une chute comme celle ci. Arrivé en bas de la maison, dans la rue il se mît à regarder vers le toit et à crier à la vieille folle qui l'avait forcé à quitter son domicile passager.

Espèce de vieille folle !

Peu après qu'il se soit fait virer de son toît, il entendit son nom. Et quand il regarda autour de lui, il ne vit personne, et encore moins la personne qu'il aimerait voir bien sûr. Il avait pourtant entendu son nom par une voix femininement reconnaissable puisqu'il se serait jurer avoir entendu la voix de la douce princesse félone Carmen. Quoi que ça lui arrivait souvent d'entendre son nom venant de la bouche d'une femme. Mais qu'il ne voyait pas ensuite cela ne lui arrivait pas souvent, voir pas du tout. En tout cas on entend souvent son nom alors que personne ne le prononce.

Le jeune homme regardait en direction du couvent, il commençait à faire nuit à ce moment la, le soleil finissait de se coucher laissait les ombres et l'obscurité prendre place dans le ciel qui était souvent bleue à cette période chaude. Les étoiles voulaient commencer à prendre place dans la voute céleste mais lui avait déjà choisi son étoile qui était venu elle même vers le jeune adonis. Cependant cette étoile était retenue prisonnière dans un couvent pour le moins horriblement entouré et fréquenté par des alcooliques. Autrement dit on pourrait qualifier l'endroit tel un asile ou les patients sont entre autre les religieux comme Camilloto. La pauvre Carmen, SA pauvre Carmen, elle se trouvait entre les mains de viles créatures. Mais de toute façon, il comptait bien la sortir de là en la faisant s'évader de sa cellule, ou plutôt de sa geôle. Le couvent était cependant assez en hauteur, et il ne pouvait pa se permettre de rentrer par la grande porte de devant. Il se ferait vite jeté par les nones et les fou de l'asile. Il fallait donc escalader la façade pour pouvoir infiltrer ce lieux tenu secret par les robes volumineuses et l'halaine venant de mille lieux. Le jeune Auditore se plaça face au mur où il ne se trouvait que quelques fenêtres à barreaux. Il fallait être fou pour donner de telles épreuves au jeune homme qui ferait tout pour récupérer son bien, sauf que ça dépend du point de vue. En tout cas, tout cela ne dérangeait nullement William, car les moines ne faisaient que le rapprocher de la belle et charmante Carmen. Et en plus c'était le genre d'épreuves qu'il préférait.


Allons y...

Il fit quelques pas sur le murs très serrés pour prendre un peu de hauteur et attraper le bord d'une première fenêtre à barreau qui était plus haute qu'il ne pensait. Puis il faufila sa main dans une dorsale entre deux gravats de façade pour s'élever un peu plus et trouver appui avec ses pieds sur le bord de la fenêtre sur laquelle il était déjà monté. A son grand damne, la façade de ce couvent ne comportait pas beaucoup de solutions miraculeuse pour l'escalader. Au bout d'un moment, il entendit un grand bruit qui venait de l'intérieur du couvent, comme si une lourde table venait de se renverser ou alors une porte qui se fracassait. Quoi que cela pouvait bien évidemment être une chaise brisée par le poid de la grosse religieuse se disant être la mère supérieur. C'était une possibilité. Toujours est il, on entendait maintenant des cris et des ordres venant du couvent. Comme si quelqu'un était entré tel un voleur, en effraction ou alors comme si un fou s'échappait du couvent. Il préférait la deuxième possibilité car si on l'avait déjà repéré alors qu'il ne se trouve que sur le façade de ce même couvent, cela n'était pas bon pour lui, ni pour sa belle princesse. Il attendit un instant tout en réfléchissait à comment s'agripper à quelque chose sur le relief un peu plus haut. William se mît en arrière et tira sur ses bras pour s'élancer vers le haut. Il ne fit pas un bond de géant mais d'une main il attrapa un relief dur. Il nattendit pas de savoir si cela tiendrait, il continua à monter jusqu'à ce qu'il atteigne les tuiles. Ses doigts touchèrent la surface des tuiles et un soulagement vint à son esprit. En tirant sur ses bras et s'aidant de ses pieds, il se hissa sur le toît du couvent qui avait une forme particulière. Il y avait une cour et donc un grand vide au milieu du toît. Le jeune William prit la direction du clocher en marchant rapidement sur les tuiles en faisant attention à où il mettait les pieds.

C'était étrange, il y avait du mouvement dans la cour et dans les couloirs du couvent. Il entendait du monde parler à voix haute mais il ne comprenait pas ce qu'ils disaient ni même quelle était la cause de tout ce chahut. Il s'en fichait à priori, il ne pensait pas Carmen capable en tant que princesse prisonnière de s'échapper ou de causer même des ennuis aux religieux. Il continuait son chemin sur le toît du couvent se croyant à l'abri des regards malveillants. Cependant, il vit des projectiles arriver en sa direction, des fleches ? Mais ils sont fous ces moines ! William s'arrangea pour que toutes les flèches ne l'atteigne pas en évitant d'être dans des lieux trop ouverts. Il reprit son chemin quand ce fut des pierres qui vinrent frapper les tuiles. Décidemment, ils étaient vraiment décider à le faire descendre du couvent, ou alors ils voulaient le tuer ! Il arriva près du clocher qui était sa principale destination quand une pierre vint s'écraser sur le côté gauche de son crâne qui se mît à saigner quelque peu. Sur le coup, il se déséquilibra et chuta du toît en posant sa main là où il avait été touché par le projectile rocheux. Il tombait dans le vide puis il s'agrippa à un rebord de fenêtre qui donnait sur l'interieur de la cour au premier étage. Mais l'élan de sa chute continua de le tirer vers le bas ce qui fit qu'il lâcha le rebord et tomba sur le sol de la cour, en plein milieu. Les moines n'était pas proches de lui à ce moment là.
          
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Carmen_Esmée.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Juil - 12:52

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen arpentait prudemment le couloir qu'elle avait trouvé sous le clocher, sa jambe droite se trainait légèrement à cause de sa chute, son regard se posait furtivement et souvent derrière elle s'assurant qu'on ne la suivait pas.
Elle aperçut des torches non loin qui semblaient danser dans la pénombre. Tel un papillon elle fut attirée par cette rassurante lumière la menant à la fin de ce couloir interminable, mais quand elle fut assez proche pour discerner les porteurs de ses torches elle se ravisa et fit demi tour, elle ne pourrait emprunter cette issue dans l'immédiat, il faudra attendre que ses gardes achèvent leur ronde ou qu'ils s'éloignent...

C'est donc le dos plaqué contre l'un des murs du couloir, à l'abri des regards dans ce qui était le palier des escaliers en colimaçon menant au beffroi, qu'elle attendit silencieuse. Elle jouait avec sa chevalière toujours à son index, quand elle entendit et vit des pierres tomber du toit, elle fit quelques pas vers la source du bruit et manqua de prendre une pierre qui semblait venir d'une tour sentinelle, elle ne discernait pas grand chose par cette nuit noire. Surprise et apeurée c'est donc en courant du mieux qu'elle put qu'elle retourna se cacher. L'avait on remarqué ? Est elle déjà démasquée dans cet habit qui lui ressemblait si peu... enfin pas tant que ça, au couvent elle avait déjà été contrainte de porter ce genre de vêtements, trop longtemps pour pouvoir détester étouffer à juste terme dans ses corsets trop serrés et sous ses couches de tissus totalement superflu !

Elle eut une pensée pour William, elle repensait à son rêve un bref instant, au bonheur qu'elle avait ressenti lorsque son visage lui était apparu... Mais ce soir il n'était pas là... il n'avait peut-être pas vu sa lettre ou bien si au contraire et il s'en fichait... « Bon débarra » a t-il du se dire, elle lui avait apporté bien des soucis... Mais elle était sur d'avoir vu dans son regard et son sourire, quelque chose de similaire a ce qu'exprimait les yeux et les lèvres de Carmen.
Mais la visite des deux religieux lui avait sans doute apprit des choses sur elle.. Mais il ne l'avait pas dénoncé, Pourquoi ?

Un bruit bien différent des autres se fit entendre, elle faisait à cet instant presque dos à la cour intérieure, elle ne voulait se retourner, c'était bien trop dangereux et pourtant elle ne put s'en empêcher, sa curiosité fut trop forte... là elle vit sur le sol une silhouette familière ! Elle rehaussa sa houppelande afin de pouvoir courir, laissant apparaitre ses braies. Son cœur s'emballait, elle espérait qu'il ne s'agisse pas de lui mais d'un rôdeur qui lui ressemblait, mais même de loin elle reconnaitrait entre mille cette silhouette et les broderies si peu communes de ce gilet qu'il ne quittait jamais semble t-il.

S'approchant elle le reconnu, son cœur cessa de battre un court instant, mais assez longtemps pour lui couper le souffle, elle niait de la tête. Ses yeux étaient clos qu'est ce que cela voulait dire ? Respirait il ? Carmen s'agenouilla près de son visage. Tout se déroula très vite...
Elle se pencha au dessus de son visage, elle put sentir son souffle sur son visage, elle fut rassurée, elle déposa sa tête sur ses genou caressa sa joue, laissant à deux reprises sa mains glisser dans ses cheveux, elle y descella un liquide, du sang certainement, elle porta à ses yeux ses doigts ensanglantés. Sa tête toujours encapuchonnée, restait au dessus de celle de William, à l'affut d'un moindre signe de vie.


S'il vous plait, revenez moi, je vous en prie, il faut partir au plus vite ! M'entendez vous !
le supplia t-elle chuchotant, la voix troublée.

De son autre main, elle tenait la sienne fermement espérant qu'il la serre. Ses yeux ne quittait plus son visage, elle espérait tant qu'il les ouvre, qu'elle puisse voir ses ravissants yeux bleus, comparable à deux saphirs.
Le jeune homme reprit ses esprits rapidement, il avait certainement fermé les yeux suite à sa lourde chute, d'ailleurs de quelle hauteur était il tombé ? Ou bien avait il peut-être fait exprès de laisser Carmen s'inquiéter pour lui, Qui sait ?
Carmen l'aida à se lever et plaça le bras de ce dernier autour de son cou elle le soutenait à la taille,


Allons nous cacher avant que la sentinelle ne parviennent à nous rejoindre et à donner l'alarme.


Une chance le beffroi et le pigeonnier ne communiquait par aucun couloir, le vil garde qui avait osé s'en prendre à son sauveur, devrait descendre dans la cour puis rejoindre le clocher pour donner l'alerte
.

Carmen le conduisit dans une pièce voisine à la sacristie, visitée un peu plus tôt par la jeune fille, elle l'aida à s'asseoir sur une chaise puis elle alla fermer la porte à double tour.


On ne peut pas rester ici, il faut que l'on parvienne à s'enfuir ! C'est le buché qui nous attend ! Les gardes sont devant l'entrée, ils font leur rondes, Comment êtes vous entré vous ? Comment va votre tête ?


Elle s'approcha de lui, passant de nouveau sa main dans ses cheveux pour évaluer la gravité de sa blessure, geste idiot bien entendu, elle allait certainement lui faire mal.

C'est la sentinelle qui vous a fait cela ou est lors de votre chute ?

Je suis désolée...
ajouta t-elle, encore une fois elle le mettait dans de beaux draps.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeSam 24 Juil - 2:24

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 48927e

Il était tombé au sol sur le dos, le crane ayant subit une collision avec une pierre qu'il le fit chuter en plus d'ouvrir une brèche dans sa peau au dessus de sa tête, laissant couler un petit filet de sang sur les pavés du sol frais de la cour. Ses yeux s'étaient fermés, non pas parce qu'il avait mal, ni même pour attirer et inquiéter la pauvre Carmen, il ne savait même pas qu'elle se trouvait dans la cour. Il demeurait dans l'inconscience en fait, il avait un aperçu de la mort, il n'y avait rien autour de lui, tout était noir. Il n'y avait aucun son, aucune odeur, ni même rien à sentir. Même pas de douleur sur son crâne.

Bien sûr, pour la personne qui est victime de tout ceci, le temps ne compte pas, et c'est directement au réveil qu'il se retrouva. Il ouvrit légèrement les yeux et sa vue était sombre et brouillée, il voyait certaine chose mais pas correctement. Puis il se rendit compte qu'il y avait quelqu'un qui portait un capuchon au dessus de sa tête, il ne comprenait rien à ce que cette personne disait. Il entendait sa voix au ralentit, et ne comprenait du coup absolument rien. Sa vue revenait peu à peu, passant des couleurs sombres à des couleurs normales en un temps plutôt long. Long pour lui en fait.

Le jeune homme était sonné, et cette même personne l'aida à se relever, il ne savait pas encore de qui il s'agissait, il ne penserai même pas que ce soit Carmen, que ferait elle ici ? Son bras passa au dessus du cou de la demoiselle, car il avait reconnu quelques formes fines de son visage et il se demandait de plus en plus si ce n'était pas elle, au point qu'il serait capable de retirer sa capuche en pleine milieu de la cour. Mais il était encore un peu à l'ouest, suite au choc de la pierre et à sa dure chute. Malheur, les religieux avait prit une bonne revanche, mais s'il parvenait à faire sortir celle qu'il... celle qui venait d'être enfermée, il aurait remporté une bien meilleure victoire. Quoiqu'il serait forcé à se cacher à partir de maintenant, il espérait qu'il n'attirerait pas trop de problème à sa famille.

les deux fuyards arrivèrent dans une salle, à moins que c'était une salle de torture et que la personne était une religieuse. Pas la grosse mégère de la matinée en tout cas. Il fut assis sur une chaise et observa la femme qui l'avait secouru. Elle ferma la porte pour se séquestrer, elle n'était donc pas l'une des leurs. Elle devait donc être de son côté. Puis quand elle se mit à parler, il reconnu sa voix. Carmen ?! Non mais...!


-On ne peut pas rester ici, il faut que l'on parvienne à s'enfuir ! C'est le buché qui nous attend ! Les gardes sont devant l'entrée, ils font leur rondes, Comment êtes vous entré vous ? Comment va votre tête ?

C'est la sentinelle qui vous a fait cela ou est lors de votre chute ?

Je suis désolée...


Cela commençait à l'énerver, c'était quoi cette manie à chaque fois de poser une dizaine de questions en quelques secondes sans laisser le temps au questionné de répondre ou même d'analyser la première question. Il avait déjà oublié la question de départ, sa tête lui faisait mal, et il fallait qu'elle y mettent ses doigts pour constater l'étendue des dégâts, il serra les dents car il y avait une belle brêche dans sa peau. Cela lui aurait peut être remis les idées en place au jeune homme, si ça se trouve il va se rendre ou alors il va apporter l'accusée à la vielle religieuse.

Attendez mais vous faites quoi icelieu ?!

Moi je suis entré par le toît, arghh ma tête...

Un malade m'a tiré des flèches dessus, et après il m'a lancé des pierres et je m'en suis pris une sur la tête je crois, et je suis tombé. J'était presque arrivé au clocher...


Il tenait sa tête dans ses mains puis il se mit à la regarder.

Merci de... ne pas m'avoir laisser là... Maintenant il faut qu'on sorte... Mais même aux fenêtres il y a des barreaux.

On doit sortir par l'entrée principale... ou alors par le toît.

Non c'est trop dangereux...


Il plongea son regard dans le sien, comme s'il trouvait refuge et comme s'il allait trouver une réponse à ses questions ainsi que le moyen de s'en sortir. Il lui fit signe de s'approcher, puis il prit sa main, regardant cette dernière en réfléchissant.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeSam 24 Juil - 11:52

Carmen_esmee. a écrit:
Alors que ses doigts plongeaient dans les cheveux de William, la mâchoire de ce dernier semblait se contracter lors de son discours. Elle retira sa main encore une fois avec sa petite moue penaude... Baissant la tête, la capuche cachait son visage jusqu'à ses lèvres carminées. Elle s'en voulait atrocement, elle était la cause de cette plaie béante à la tête de son nouvel ami... du moins c'est ainsi qu'elle le considérait à cet instant, il était venu la chercher, la sauver, l'enlever à ses ravisseurs prenant le risque de rentrer en passant par le toit du couvent !

C'est sérieux... Vous continuez de saigner... Tout cela est de ma faute !

Il tenait sa tête un instant tandis qu'elle cherchait de quoi le soulager quelque peu, elle ne trouva qu'une aiguière et sa vasque, elle déchira un pan de sa robe, qu'elle imbiba d'eau...

Je ne sais pas comment je suis arrivée là, mais j'ai une sainte horreur des couvents et je hais que l'on m'enferme, je me suis donc libérée de ma cellule un peu avant que je ne vous trouve dans la cour tout à l'heure...
Si nous croisons l'homme qui vous a fait cela, vous serez aimable de me le présenter...
Sur ses mots elle nettoya le sang qui s'était rependu dans son cou... n'osant venir appuyer sur sa plaie...

Elle fronça les sourcils, elle ne savait pourquoi elle ressentait ce sentiment mal sain celui de la rancune et de la vengeance qui sommeil...


Merci de... ne pas m'avoir laisser là... Maintenant il faut qu'on sorte... Mais même aux fenêtres il y a des barreaux.
On doit sortir par l'entrée principale... ou alors par le toît.
Non c'est trop dangereux...


Je ne pouvais pas vous laissez entre leurs mains voyons, quand nous aurons un moment plus approprié à la conversation, je serai curieuse de savoir pourquoi vous avez pris le risque de venir me chercher après ce que vous avez appris sur moi, je veux dire ma fugue... Vous ignorez tout de moi et pourtant vous risquez votre réputation et votre vie pour la mienne ?

Il la regardait avec intensité, elle s'approchait de lui quand il lui prit la main doucement, la jeune fille détourna le regard, le baissant sur leurs mains qui se touchaient, enfermées l'une dans l'autre. Puis finalement ses yeux remontèrent doucement jusqu'à croiser ceux de William, elle détailla sur le chemin de ceux ci, le buste puissant et frémissant, les larges épaules, son cou délicat, ses lèvres pleines, et ses yeux dans lesquels elle plongea, un océan bleuté dans lequel elle pouvait se mirer.

Elle s'aperçut une fois de plus, que lorsque leurs regards se croisaient, une étrange douleur venait la tourmenter à l'intérieur de son ventre, provoquant la propagation d'une agréable chaleur dans ce corps qui trembla un court instant. Ce dernier ébranlement, la ramena à la réalité l'obligea à quitter cet agréable état... où elle pouvait enfin s'abandonner, plus rien autour ne semblait compter, mais il n'était pas l'heure de se laisser porter par les rêves, ils étaient en dangers, l'un pour être entré sans y être invité et l'autre pour en sortir sans y être autorisé !

Elle serra un peu plus sa main, l'aida à se lever, et entama une nouvelle visite des lieux, après avoir traversés la sacristie, elle saisit une robe et un mantel pour Will, elle l'aida à enfiler les deux par dessus ses vêtements, inconsciemment elle posait ses mains sur lui et à plusieurs reprise.. Elle se surpris à être aussi proche d'un homme qui malgré leur aventures récentes et communes restait un inconnu.
Elle fuyait aussi souvent qu'elle le pouvait son regard, elle ne devait pas s'attacher, elle ne devait pas oublier qu'elle n'était qu'à deux jours de marche de son but... L'Espagne !

Quand il fut habillé, elle le sentit toujours aussi fébrile, il fallait qu'il s'allonge au plus vite mais plus les minutes s'écoulaient plus le risque de se faire prendre grandissait. Carmen lui prit la main de nouveau, elle entrouvrit la porte après avoir écouté à celle ci, lança son regard dans la nouvelle pièce, ne voyant personne, elle entraina William, qui docilement lui emboitait le pas.
Une chapelle, ils étaient dans la chapelle du couvent, lieu réservé aux sacrements, prières et confessions.. Des confessions elle en avait à faire, ses agissements et ses pensées méritaient ils le pardon divin ?

Ils arpentaient la nef, rejoignant les grandes portes, qui ils l'espéraient, mènerait à l'extérieur. Ils marchaient d'un pas pressé quand soudain des voix parvinrent jusqu'à leurs oreilles, affolée Carmen lâcha la main de Will , ne voulant le brusquez dans son état, cherchant au plus vite une cachette !
Elle ouvrit l'une des deux grandes portes de la chapelle, mais trop tard quelqu'un venait de la sacristie, ils n'auraient pas le temps de sortir tous les deux ! Tant pis Carmen revint sur ses pas, attrapa le bras de Will et le tira jusqu'au confessionnal, où elle le poussa sans le ménager cette fois ! elle s'y engouffra à son tour et referma la porte juste à temps.
Une religieuse sortit comme eux précédemment de la sacristie, elle s'agenouilla sur l'un des bancs de prière et récita le credo avant de murmurer des paroles inaudibles de part la distance des deux jeunes gens.
Carmen profita de cet instant et du lieu pour se confesser... elle récita dans un chuchotis des plus discret la prière du Pardon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ses mains étaient jointes est accolées à ses lèvres, ses yeux clos... Elle continua sa prière en silence demandant pardon d'avoir déshonorer sa famille par sa fuite, d'avoir prit le bien d'autrui sans en demander la permission, d'avoir péché en rêve et en pensée... promettant une fois de plus de veiller à rester pur entièrement en pensées et désirs ! Quand elle ouvrit les yeux, elle croisa le regard perplexe de William.. et voilà elle avait encore péché ! Quelle idée aussi de se confesser avec l'objet de ses péchés dans un lieu aussi étroit, où leurs corps ne pouvaient que se toucher ! Elle se résigna à continuer, elle entendit une porte claquer, la Sœur était partie.

Carmen Esmée ouvrit la porte, prenant Will par la main une fois de plus, elle aimait se contact avec l'adonis, un contact qui restait pur aux yeux du Très Haut espérons ! Ils sortirent de la chapelle, Enfin dehors ! La brise vint caresser leurs visages, cet air frais de la nuit, avait un goût de liberté enfin retrouvée. Un sourire vint illuminer le visage de la jeune fille lorsqu'elle découvrit une petite grange, ravie, elle s'empressa d'y pénétrer avec son sauveur mais cette fois si, elle ne fit pas preuve de prudence, un garde semblait occupé à fouiller les lieux à l'autre bout de la grange, elle tira William contre elle avant de le pousser dans le foin qui s'entassait dans ce coin ci, elle ne tarda pas à s'allonger près de lui, mais dans sa manœuvre, un pan de la houppelande se coinça dans on ne sait quoi, freinée brutalement, elle s'affala dans le foin provoquant l'écroulement d'une partie du tas d'herbe laissé là pour sécher sur leur deux corps maintenant avachi leur à côté de l'autre.

Le garde fut alerté par le bruit, il se saisit d'une fourche et la planta avec des coups brutaux et désordonnés dans le tas. la fourche manqua de peu les deux corps à deux reprises... Elle ne pouvait voir William mais elle sentait qu'il n'était pas loin, sa jambe était posée sur quelque chose de relativement dur mais souple, répondant aux pressions de la jambe de Carmen, les coups de fourche cessèrent et les sabots d'un cheval résonnèrent, le cavalier semblait être partit, mais ne voulant prendre de risque elle attendit encore quelques minutes dans cette position inconfortable, sur le ventre vautrée dans le foin... Puis elle se redressa doucement, à genoux elle remua un peu la paille afin de retrouver William, Sain et Sauf ! Elle lui souriait, une fois de plus ils s'en étaient sortis et il s'en était fallu de peu ! Penchée au dessus de ce visage, son rêve lui revint brutalement en mémoire... lorsque leurs lèvres se touchaient...


*Ah non ! Stop ! Je ne serai jamais lavée de mes péchés si je continue ainsi !*

Elle se leva, l'aida à se redresser lui ordonnant de ne pas bouger et de l'attendre sagement, Carmen détachait un cheval à la robe sombre, espérant que ce choix leur permettra de s'enfuir avec plus de discrétion. La jeune fille sella rapidement la monture et rejoignit ensuite William.

Allons y, ne tardons plus.

Carmen aida son Sauveur a monter en selle, puis elle se hissa à son tour, devant lui, elle prit les avant bras de William et les croisa autour de sa taille,
Accrochez vous... si vous n'étiez pas plus grand que moi je vous aurez soutenue en m'asseyant derrière vous mais... Point de bavardage supplémentaire elle frappa le cheval avec ses talons dans les flancs. Ils partirent ainsi au galop vers la forêt de Tarbes, leur sortie fut remarquée, ils ne tarderaient pas à être suivi.
A travers la Forêt, elle fut contrainte de ralentir l'allure mais sitôt sortit de celle ci, elle fit reprendre au cheval un galop plus soutenue, Ils arrivèrent à la demeure des Auditore, Carmen descendit de cheval et fit appeler le garde des écuries,


Vite, venez m'aider je vous en prie, William est blessé !

Le garde vint en courant, il aida l'adonis à descendre de cheval,
Carmen n'attendit pas plus longtemps pour frapper la croupe du destrier avec violence afin que celui ci s'enfui au plus vite, il les conduirait à eux s'ils le gardaient ici.


Nous sommes suivit ! Il faut nous cacher !

William était affaiblis suite à sa blessure à la tête et ainsi que par leur fuite des plus sportive. Le garde le soutenait par la taille,

Aller chercher votre cheval immédiatement, et amenez le ici, il désigna du menton une carriole, il y allongea William.
Carmen comprenant le plan du garde, attela sa jument à la carriole et se hissa à l'avant de celle ci.


Vous devez vous rendre à Montevinci, je préviendrai sa famille de votre situation, prenez garde à vous, je veillerai à ce que l'on ne vous suive pas, il lui expliqua l'itinéraire à suivre, et lui donna sa gourde.

La jeune fille prit le départ la peur au ventre, William s'était endormi et elle se retrouvait seule toute la nuit. Carmen ne fit pas de mauvaises rencontres, mais elle tombait de fatigue... le jour se levait et ils n'étaient toujours pas arrivés.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 8:58

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 48927e

William était transporté, il aimait ce contact des doigts et de la paume féminine dans ses cheveux et dans ses mains. Sa vue se troublait à quelques reprises accompagnée d'une douleur soudaine atroce pendant de brefs instants. Il ne savait pas quelle était l'étendue des dégâts mais il était sûr que cela n'avait rien de bon, à en voir l'expression du visage de Carmen légèrement caché sous sa capuche, la douleur qui venait le torturer et le comportement de la belle petite Princesse. Lui il s'en fichait un peu, il avait vécu pire que ça, enfin il ne savait toujours pas la gravité de sa blessure, il aurait pû mourir à mintes reprises déjà jeune. Tandis qu'elle était en train de se lamenter sur son sort et sur celui du jeune homme, celui ci soupira. Pourquoi les femmes reporte toujours tout à leur faute, c'est sûrement plus fort qu'elles, il avait remarqué ça chez elles, elles ne font rien de grave, et une conséquence à une autre action de près ou de loin à leur situation intervient et elle pleurniche en se disant que c'était de leur faute. Il n'aimait pas quand les gens autour de lui font ceci alors qu'ils n'ont pas apporté de problème. Enfin, il est vrai que si elle ne s'était pas fais choppée par les religieux, il n'en serait pas là, mais c'est lui qui a fait ce choix d'infiltrer le couvent pour la retrouver, il pouvait aussi l'y laisser croupir et pourir dans sa cellule, étant donné qu'il n'avait rien qui le poussait à l'aider. Quoique justement... Ce n'est pas pour rien qu'il avait tenté de la sauver. Et maintenant, elle le sauvait également en prime. Sauvé par une demoiselle en détresse, mais quel comble !

Arrêtez de dire ça... ce n'est en rien de votre faute, c'est de ma faute, je n'avais qu'à pas monter sur le toît pour rejoindre le clocher, et le garde n'avait qu'à pas me lancer une pluie de pierres...

Il la regardait faire, elle déchira une petite partie de sa robe, à cet instant là, il aurait bien demandé ce qu'elle était en train de faire mais les questions idiotes n'apportent jamais de réponses plus intelligentes, il était évident qu'elle comptait s'en servir en rapport avec sa blessure. Ses yeux se fermaient et sa mâchoire se serrait avec les sourcils froncés à quelques moments.

Je ne sais pas comment je suis arrivée là, mais j'ai une sainte horreur des couvents et je hais que l'on m'enferme, je me suis donc libérée de ma cellule un peu avant que je ne vous trouve dans la cour tout à l'heure...
Si nous croisons l'homme qui vous a fait cela, vous serez aimable de me le présenter...


Le jeune Auditore lui sourit, il aimait bien sa voix surtout quand le sens des phrases qu'elle annonçait avait un sens malicieux ou comme si elle était dérangée par quelque chose. Son esprit était cependant un peu plus rebelle qu'il ne le pensait, cela lui faisait plaisir à savoir. En tout cas, de toutes les filles, celle ci lui avait fait parcourir le début d'une grande aventure à peine deux jours !
Il sourit d'autant plus quand elle parla sur un ton de vengeance concernant l'homme qui lui avait infligé cette torture physique au niveau de son crâne. Elle, lui infligeait une douce torture qui le menait à se sentir bien, elle se mit à nettoyer le sens qui avait couler le long de sa peau, sur son visage ou son cou. William ne s'attendait vraiment pas à se retrouver dans pareille situation, le garde était près à le tuer en le criblant de flèches aiguisées simplement pour le faire descendre de son satané toît ?! En plus il s'était tellement acharné qu'il avait utilisé toutes ses flèches et se servait même de pierres par la suite, comme si le jeune homme était un criminel ou un ennemi de la communautée. De la communautée religieuse... pourquoi pas... après tout c'était le genre de personnes que William détestait, les religieux, il ne servaient à rien, enfin si quelques uns, les autres profitaient de leur position dans la société.

Enfin, il sortirent de cette pièce et William fut revêtu par des vêtements supplémentaires en plus des siens.Il était las et était faible, Carmen le tenait par la mains et le guidait comme s'il était une poupée de chiffons sans âmes. Il avait du mal à suivre le rythme et sa vue se troublait un peu plus souvent à chaque fois.

Il ne se rendit pas compte du temps qui n'avait plus de valeur pour lui, ils s'étaient échappés du couvent à cheval et les voilà arrivé à sa demeure. Les gardes du village et les religieux arriveraient sûrement bien vite après cela. Le garde des écuries l'installa dans une carriole, il prenait la place d'un cadavre dont on essayait de se débarasser dans cette situation... Se promener à cheval n'est jamais bon avec une blessure, le corps est constamment en mouvement.

Le jeune homme ne s'endormit pas, il s'évanouit...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Sep - 10:17

Carmen_esmee. a écrit:
Après quelques heures, Les deux jeunes gens arrivèrent enfin à la demeure de William, Carmen, après avoir arrêté la carriole, vint se pencher au dessus du corps inanimé de son ami. Malgré quelques secousses énergiques par les épaules et de petites claques sur ses joues, elle ne réussi pas à le sortir de son profond sommeil...
Elle courra donc jusqu'aux portes de la demeure quérir de l'aide. Un homme suivit plus tard d'un autre lui demandèrent son nom et ce qu'elle venaient faire ici, la jeune fille leur expliqua qu'elle ramené le fils Auditore Da Montevinci blessé.. et qu'il devait à tout prix trouver sécurité en ce lieu...

Les gardes n'empêchèrent pas Carmen de rester près de William... Elle le veillait jour et nuit... attendant qu'il s'éveille enfin.. Elle savait déjà ce qu'elle lui dirait et ce qu'elle ferait si c'était le cas...

Ce séjour à Montevinci lui permis de mieux connaitre Claudia, la jeune soeur de William, âgée de 15ans tout comme elle. Elle se trouvèrent quelques points communs, les journées paraissaient moins longue avec Claudia, elle trouvait le réconfort dont elle avait besoin à ses côtés.
Carmen se rendit compte que William lui manquait terriblement, elle songeait même à ce qu'elle puisse ressentir quelques sentiments pour lui... plus que de l'amitié, plus que de la tendresse... de l'amour bien évidement, mais ce sentiment était encore très inconnu pour la jeune fille, elle ne savait pas ce qu'elle ressentait exactement pour lui.. dans le flou elle décida que cela devait surement être un sentiment plus profond mais restant pure aux yeux du Très Haut, soit l'amour sincère qui unit deux être... encore faut il que cela soit réciproque... Comment le savoir, William était inconscient depuis déjà 2 semaines.

Elle passait ses journées à discuter avec Claudia, elle voulait toujours en savoir plus sur William et sur sa famille. Et de temps a autre elle écrivait quelques lettres a son cousin, son seul lien avec sa famille resté à Montpensier.
Rien ne l'obligeait a rentrer chez elle... jusqu'à ce fameux jour ou un pli lui parvint avec quelques jours de retard semble t-il.. Sa tante Tia venait de décéder...
Carmen était effondrée, elle voulait rester près de William, mais sa place était près des siens ! Et elle se devait de rentrer chez elle ! Même si Rick n'était qu'un affreux Oncle à ses yeux, elle voulait être à ses côtés, l'aider à traverser cette épreuve...

Carmen alla prévenir Claudia qui dans un élan de générosité, lui proposa de l'accompagner jusqu'à Montpensier.
La jeune fille griffonna quelques mots sur un vélin à l'intention de William.


Citation :
William,

C'est avec regret qu'une fois de plus je suis contrainte de te quitter, Je ne puis rester, l'une de mes tantes vient de mourir, je me dois d'être auprès des miens en cet instant tragique, j'espère de tout coeur qu'à ton réveil, tu comprendras les motifs de mon départ.
Je me suis éprise de toi... pourtant je me l'étais défendu, si tes sentiments sont semblables aux miens, je t'en pris rejoins moi au château de Cournon en Bourbonnais Auvergne, je t'y attendrai...

Tendrement,
Carmen Esmée

Elle plia et posa la lettre près de sa table de chevet, Carmen se pencha doucement et déposa un baiser à la commissure de ses lèvres, puis c'est aussitôt qu'elle prit la route pour Montpensier en la compagnie de Claudia Caelina.
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