1.6 [Fin Janvier] Une lice, des épées, la prévôté et la COBA.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Koslov

Vladimir venait de terminer son duel contre Sakurahime...

Une sorte de tristesse naissant sur son visage car il venait d'etre défait par La chapelaine..Une dame qui prechait la bonne parole , et qui savait aussi tres bien manier l'epee..

Le colosse saignait moyennement à son épaule.. suite à la derniere touche du duel ...
Il n'avait pas encore félicité Dame Sakurahime , qui se mit à hurler...

Que l'on apporte un fer rouge , sur le champ....

Une amie , Belle , vena voir le geant :

Koslov ça vas?

La main sur son épaule pour bloqué le saignement en attendant le fer rouge :

Ne vous inquietez point, ma chere, je survivrais ... ce n'est point cette blessure qui aura raison de moi... Il en faut plus pour que je sois à l'article de la mort... La grande faucheuse devra attendre

Sur ces mots, il eclata de rire...

Entretemps, un valet porta le fer rouge à Vladimir . Ce dernier le prit , et l'apposa sur la blessure toujours saignante.. une odeur de cochon grillé se fit sentir ...la chair meurtrie tira une grimace et un son de son hôte...
Une fois terminée, le colosse prit une rasade de vodka...tout en regardant Belle, il souria ...

Je merite bien cette rasade, non ?!?

Se dirigeant vers le vainqueur du duel , il felicita Dame Sakurahime :

Grand Bravo à vous , ma chere, vous m'avez terrassé ..de grande vaillance, vous etes...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Althiof

[De la lice au cimetière... ah nan au champ juste à côté]

Althiof sentait peu à peu ses forces l'abandonner et il luttait en conséquence de plus en plus pour rester éveillé. Les voix qui l'entouraient et les contacts si doux lui donnait la volonté de lutter que son corps lui prenait à chaque minute qui défilait. Combien s'était-il passé de temps depuis que l'épée l'avait transpercé et qu'il s'était écroulé ? Pas si longtemps que cela surement mais cela lui semblait une éternité. Il avait du perdre pas mal de sens et il sentait le froid l'énvahir par ses extrémités.

Malgré sa faiblesse il sentait cependant qu'il pouvait tenir encore, les petites mains de sa fille appuyées sur sa hanche. Elle parlait beaucoup, et partait dans tous les sens mais c'était justement ce dont il avait besoin.

Je... lui apprendrai à parler, je lui apprendrai à parler, je lui apprendrai ce que tu m'as appris, ce que Tata Ama m'a appris... Je jouerai avec elle aussi, parce que les garçons c'est bien, mais ça comprend pas quand je parle de rubans et de robes. Oui, mais j'ai pas trouvé encore... Pourquoi tu ne veux pas que maman soit enceinte papa ?

Il sourit en entendant sa fille. Tout paraissait si simple dans la bouche d'une enfant. Ce choix il l'avait fait tous les deux mais dieu sait ce que la vie nous réserve. Il murmura quelques mots, son souffle se faisait lourd.

Dame Nature est plus forte que papa tu sais ma belle Eléa. Dieu sait ce qu'elle peut nous réserver. Tu la chercherais pour maman et moi ?

Il ferma les yeux un instant. Eléa s'était tue, concentrée sur la mission que son père lui avait confié, et dont malgré son jeune âge elle comprenait parfaitement l'enjeu. Ce fut une autre voix si agréable à entendre qui vint le ramener à la réalité, à l'extirper des bras de Morphée, qui s'il s'y abandonnait le garderait surement plus d'une nuit ou le conduirait à traverser le Styx pour rejoindre le royaume d'Háidês, le royaume souterrain du maître des enfers.

Al je t'interdis de perdre conscience ou quoi que cela soit d'autre!

Beths ! Il prit la main de son amie et la serra très fébrilement, tournant son visage vers elle. Malgré la douleur, un sourire se dessina sur son visage, il était heureux de la voir à ses côtés.

Tu aurais pas un oreiller, j'ai mal à la tête ? Etait-il donc impossible qu'il ne dise pas une bêtise, même en un tel moment ? Tu en a toujours d'habitude pour m'embêter, me dis pas que pour une fois tu es sage !

Il vit un léger sourire sur les lèvres de son amie et ses paupières ser fermèrent à nouveau. Les gens s'agittaient autour de lui, mais les voix semblaient de plus en plus lointaines. La voix d'Eléa était mêlée de sanglots, mais une autre plus douce semblait si appaisante, si rassurante. Il tourna sa tête vers la voix de son épouse, incapable désormais d'ouvrir les yeux plus de quelques secondes. Elle paraissait si sûre d'elle, si calme, et pourtant rien ne devait être simple pour elle en cet instant.

La pression sur sa blessure se relacha quelques instants et il ne put retenir quelques cris alors que son épouse la nettoyait. L'entaille était profonde à défaut d'être très large. Il sentit ensuite des petites mains et un tissu sur son front, et de nouveau cette pression sur sa hanche. Il avait de moins en moisn de sensations, et puis plsu rien pendant queqlues minutes. Il se lassait allait, ouvrant de temps à autres les yeux, il tomba sur le visage de sa fille qui le regardait droit dans les yeux. Il tenta de lever son bras pour caresser son doux visage sur lequel coulait de grosses larmes et lui sourit mais n'y parvint pas.

Ne pleure pas, Eléa, ça va aller ! Ta maman est la meilleure tu sais.

Il sentit alors qu'on lui tenait les bras et glissait quelque chose dans sa bouche. Les derniers mots qu'il entendit furent...

Al... Je t'aime... Pardonnes-moi...

La lame brûlante entra quelques instants en contact avec sa peau. Un cri de douleur inhumain le traversa. Il mordit dans le tissu à s'en couper la lèvre. La douleur était atroce et alors que des larmes se dessinaient au coin de ses yeux il perdit connaissance...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

[Au fond du champ... Silence de mort...]

A mille lieux de la suite du duel, Korydwen avait laissé Grind géré la fin du tournoi, elle n'en était plus capable, c'est comme si sa volonté, sa bonne humeur venaient de se faire la malle, une partie d'elle mourait à petit feu, elle attendait un souffle, un hurlement, mais rien, pas un bruit, un silence de mort... Un silence insoutenable... Elle s'approcha de son époux à quatre pattes, son visage au dessus du sien, il semblait si paisible, si... Si ailleurs, un filet de sang coulant de la commissure de ses lèvres. Elle lui retira doucement le linge de sa bouche, Eléa était là, elle regardait le visage de son père, ses larmes tombaient sur les joues de son père telle la pluie fine.

Korydwen attrapa la main tremblante et rouge de sa fille et l'attira à elle, Eléa se laissa trainer bon gré mal gré dans le champ, Korydwen la serra dans ses bras, sa main gauche caressant la chevelure dorée de sa fille tandis que la droite lui câlinait le dos, aucun enfant ne devrait voir et vivre pareille situation. Tout était hors de contrôle, elle avait ce qu'elle avait pu, Eléa sanglotait...

Chut... Chut... Ma puce... Je suis là...

Elle était là, oui mais Al ? Où était-il ? Korydwen n'en savait rien, elle se contentait de bercer sa fille, Eléa était épuisée, épuisée par ce qu'elle avait vu, épuisé parce qu'elle venait de faire et de vivre, aussi finit-elle après bon nombre de sanglot à s'endormir dans les bras de sa mère. Très délicatement, Korydwen déposa sa fille dans l'herbe, elle était si belle... Si tout, si... Comme son père, elle retira sa cape et la déposa sur sa fille, un baiser sur son front.

Dors... Dors petit ange... Je m'occupe de papa...

Korydwen regarda Beths, les larmes au bord des yeux, aucun mot ne sortait, un simple regard, un merci du regard... Elle était là, un soutien, elle ne pouvait faire grand chose, mais sa présence réchauffait le coeur de cette épouse...

Le seau d'eau fraiche était toujours à côté, elle y plongea le morceau de tissu, elle l'essora doucement et commença à tapoter doucement la lèvre blessée de son époux...

Althiof... Al... Mon tendre... Mon Apollon... Mon beau ténébreux...

Le morceau de tissu se déplaçait au gré des envies de Korydwen sur le visage de son époux, des mots doux...

Tu es où ? Sur le Styx ? Je t'assure... Ce fleuve est bien moins beau que notre lac... Et Háidês... Rudement moins sexy que moi...

Elle posa finalement le tissu pour laisser sa main caresser son visage, ses doigts glissant sensuellement sur ses lèvres.

Les nuits ne seront pas aussi douces...

Elle se pencha finalement pour déposer un doux baiser sur les lèvres de son époux... Et lui murmurer au creux des lèvres.

Comment vais-je faire sans toi ? Et notre petite Angélique ?... Tu te souviens... Te souviens-tu ? De notre discussion pour choisir le prénom d'Eléa ? Eléa et Angélique... Deux prénoms que tu adorais... Et moi... J'aimerai tant te faire sourire, voir une nouvelle fois ce sourire sur ton visage... Lire, voir... Tes yeux pétillants, cette joie dans ton regard, dans ta voix...

Pourquoi lui parlait-elle de cela ? Alors qu'ils avaient décidé... Et ce juste après la naissance de Timothée qu'ils en avaient assez... Que trois c'était déjà difficilement gérable et puis maintenant, ils avaient Alexandre et pourtant cette envie... Cette envie en ce jour prenait tout son sens, comme si... Comme si en désirant aussi fortement cet enfant, cela lui permettait de garder Althiof... Ce prolongement de son époux. Elle ferma les yeux, laissant de nombreuses larmes coulées, que faire de plus, que dire de plus ? Une souffrance.... Elle finit par s'allonger à côté de lui, sa tête reposant sur son épaule, sa main tenant la sienne, elle ne bougeait plus. Elle attendait, que quelque chose se passe, qu’il ouvre les yeux, qu’il lui revienne, qu’il quitte cette barque…

Tu sais… Tu as été la personne la plus merveilleuse qu’il m’a été donné de rencontrer… Celle qui a réussi à me faire perdre mon caractère de cochon… Celle qui m’a suffisamment donné confiance en moi… Tu te souviens ? A Ventadour, durant le match des dauphins de Montbrison contre les diables d’Alais… La première fois que l’on sait vu. Ce supporter alésien qui essayait de me faire la cour… Et quand plusieurs jours après en taverne, tu m’as avoué que tu avais été jaloux qu’il me regarde autant… Et ce gâteau au bord du lac, tu t’en souviens ? Tu te souviens, Gilou s’occupait de la boulangerie, la boulangerie de Scarlette… Tu avais commandé un gâteau et moi j’étais entrée, tu m’avais offert une part de tarte et puis Bed et la catastrophe… Ce gâteau qui se retrouva sur son visage et toi… Tu étais parti au bord du lac, une corde à la main, prêt à faire la plus grosse bêtise de ta vie… Et puis le 14 juillet… Et ensuite, ce cadeau, le collier d’Hélène… Offert pour une fête à la mie dorée…
Et après le temps de tes retraites… Et un beau jour d’octobre, un soir en taverne, tu m’as demandé de t’épouser… Et puis notre mariage le 28 octobre… En janvier tu découvrais que j’étais enceinte… et puis… La naissance d’Eléa, ton anoblissement, Azdrine, le baptême d’Eléa… Ton anoblissement, ta Baronnie… La naissance de Matthis… La naissance de Timothée… Ma seigneurie… La prévôté… Il ne te manque rien ici… Regarde… Regarde tout ce que tu perdrais… Et maintenant ? Si tu revenais ?