Lieu où l'on est censé travailler...

Les deux enfants venaient de quitter le pigeonnier, ils couraient en direction du bureau de leurs parents. Mathilde leurs avait dit qu'ils allaient répondre à leur oncle et leur tante partis en voyage de noce.

Les enfants franchissaient porte après porte, ils se sentaient vraiment chez eux, cela réjouissait Mathilde, l'absence de leurs parents sembleraient moins longue comme ça. Les gardes et autres serviteurs les regardaient débouler dans ce château qui quelques mois auparavant était presque sans vie.

Arrivés dans le bureau, Mathilde regarda les deux enfants s'agiter sur les fauteuils, attendant Mathilde.

Eléa regarda sa nounou en souriant.

Tu l'êtes top pas apide Mathilde ! Avivés les pemiers nous ! Allez on l'ecit à Tatie et Tonton.

Mathilde éclata de rire et s'approcha du bureau sortant, parchemin, plume et encrier. Cela lui faisait bizarre de s'installer sur le bureau du Baron et de la Baronne. Mais la Baronne lui avait bien dit qu'elle pouvait s'en servir pour écrire avec les enfants.

La lettre commença à être dictée par les enfants, Eléa et Matthis racontaient toute sorte de chose. La missive terminée, le petit groupe retourna au pigeonnier où se trouvait la petite chouette, elle repartit rapidement avec son message vers d'autres horizons.

Famille "de La Serna" Messages : 10 Date d'inscription : 18/06/2008

Ermeline avait vraiment du mal à suivre ses deux petits neveux, c'était des enfants plein de vie... Justement des enfants, elle, elle était une vieille dame et ne pouvait se déplacer rapidement, ils étaient terribles.

Ils commençaient à bien le connaître ce château, depuis le temps que leur mère les y avait envoyé, jugeant les rumeurs à Montbrisson à son égard peu agréable à entendre pour des jeunes enfants. Ils étaient bien ici, il y avait plein de monde pour les surveiller, plein de choses pour les occuper.

Eléa comme toujours était partie devant et se précipita dans le bureau, ouvrit un coffre qu'elle avait trouvé lors de sa dernière visite, elle en sortit une bouteille de calva et commença à chercher à l'ouvrir.

Ermeline finit par franchir la porte du bureau et trouva le jeune Matthis assit sur la chaise de son père, regardant tous les parchemins. Son regard se posa sur Eléa, elle s'approcha aussi rapidement qu'elle le put et attrapa la bouteille de ses mains.

Je ne pense pas que votre père soit heureux d'apprendre que sa grande Eléa fouille dans ses coffres et lui pique ses bouteilles. Combien de fois devrais-je te le dire ? Tu n'as pas le droit de toucher aux bouteilles de tes parents, tu en as déjà cassé assez comme ça...

Ermeline prit la petite Eléa par la main et l'entraina vers le bureau.

Bon nous allons écrire tous les trois.

Ermeline fit descendre Matthis du fauteuil pour s'y installer et prendre chacun de ses petits neveux sur les genoux. La missive fut rapidement rédigée, il fallait l'envoyer, un pigeon s'en chargerait. Ce fut Matthis qui le laissa s'envoler par la fenêtre du bureau. Ermeline passa encore une douce journée avec ses petits neveux...

Mathilde accompagnée du petit Thomas qui trônait toujours tel un petit prince dans les bras de la nourrice, s'amusant à glisser ses petites mains dans la chevelure blonde de la nounou.

Mathilde le déposa doucement dans un petit berceau. Aucun des enfants Cournon ne l'utilisait, mais à l'époque ou Matthis était tout jeune, ils avaient demandé à en installer un qui depuis trone toujours dans le bureau.

Le petit Ange déposé dans son lit, elle commença à écrire d'abord à Dame Aiguemarine puis à Messire Nictail.

Son devoir terminé, elle passa le reste de la journée à veiller sur le petit Thomas,...

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