Banquet organisé en l'honneur des épousailles de Beths et Marty - 11 mai 1457

[Salle du banquet, en début de journée]


Vite, il fallait faire vite, les invités allaient arriver sous peu.

Eudes, intendant de son état n'était pas peu fier : sous peu, la Dame qu'il servait, la Dame qui lui avait été confié par les barons puisqu'il était intendant de Gondole depuis ... pfiou des lustres, et son père avant lui, et son grand-père, et son fils aîné prendrait le relais, bref, cette Dame, sa Dame, allait devenir Duchesse ce jour.
Et lui serait donc intendant d'une Duchesse. Le meilleur intendant bien évidemment.

Et pour le prouver, l'organisation serait parfaite.

Le futur époux de sa Dame, le futur Seigneur de Gondole, le Duc, avait confié à sa vassale, la Dame de Laveissière et de Bost, présidente du Comité des fêtes du BA, d'organiser le banquet des épousailles.

Eudes avait eu plaisir à répondre à toutes les demandes de cette grande Dame, grâce à laquelle la fête serait une parfaite réussite.
Il avait scrupuleusement suivi les consignes en termes de mets à acheter, cueillir, faisander, dénicher ...
Il en avait fait de même pour la décoration demandé, aidé en cela par Margilie, servante personnelle de Dame Beths qui, parce qu'elle était femme, connaissait mieux que lui ce genre de détails.

Et l'intendant de suivre l'exemple de sa maîtresse, en hurlant dès l'aurore dans les cuisines pour que la cuisinière s'activa afin que tout soit prêt à temps



Et s'occupant pour sa part d'allumer le feu dans la grande cheminée de la cuisine.



Il fallait au moins cela pour tout ce qui était prévu. Ah cette Dame Clothilde avait prévu un menu à faire saliver Sa Majesté le Roy lui même même, il en était sur !


Et puis en début de journée, Dame Clothilde elle même vint vérifier que tout était en horde. Eudes la reçu avec hâte et infime respect et s'empressa de lui montrer l'avancement des plats en cuisines, les centres de tables qui venaient d'être achevés et qui décoreraient somptueusement les tables





Les tables également avaient été dressée, les chandeliers étaient prêts à être allumés.
Il ne manquait que les parchemins présentant le menu, chose que Dame Clothilde se fit un plaisir à faire sous le regard ému de l'intendant. C'était parfait, sa Dame serait la plus heureuse des femmes ... bon bien évidemment c'était le fait qu'elle se maria qui devait la rendre heureuse, mais tout de même, l'Intendant pourrait annoncer avec superbe qu'il aurait participé à cette joie.

Et Dame Clothilde, apparemment satisfaite, sur un sourire quitta la salle du banquet et le chateau. Elle se rendait en la cathédrale assister à la célébration.


[Quelques heures plus tard ... ]



Tout était prêt, les bougies avaient été allumées, et le vin avait été placé dans les pichets. Les assiettes étaient encore vide, et le silence regnait.
Les invités ne devraient plus tarder ...


[HRP : la cérémonie de mariage dans la cathédrale de Clermont n'est pas achevée, mais cela n'empêche pas de commencer vos RP ici
d'autant plus que la cérémonie risque d'être longue
En partant du principe que Beths et Marty sont mariés / HRP]

La comtesse de Salbart avait apprecié, apres son long voyage, la sérénité et la beauté des jardins. Elle avait laissé son fils Gauvhin et Nahysse, continuer la promenade en attendant les mariés.
Icie languissait de connaître l'épouse de son frère, même si elle en avait beaucoup entendu parler. Inquiète pour lui, elle espérait que sa jeune épouse lui apporterai bonheur et paix.

Elle avait fait le tour de la salle à manger. C'était l'avantage d'être les premiers arrivés, L'on pouvait admirer les tentures, picorer dans une coupe de fruits, se désalterer d'une coupe tendu par un valet attentif, sans être interrompu dans ses rêvasseries.

Elle lissa un pli de sa robe, pour la circonstance d'un bleu ciel réhaussé de broderies d'argent, et sourit en écoutant les troubadours.

Enfin ! Les voilà

[Salle du banquet,où quand les mariés se sont fait attendre alors que le jour est exceptionnel ! ]


Les époux
arrivèrent enfin dans la salle des banquets qui aujourd'hui portait particulièrement
bien son nom. Tout était parfait, et Beths était subjuguée par le soin mis à la décoration des tables, mais aussi des murs, tout était superbe et les lueurs des chandelles faisaient miroiter de mille feu la magnificence des objets particulièrement choisis, mais également des mets qui tronaient sur les différents buffets. Devant un tel sepctacle, la jeune mariée sentit son estomac se manifester : l'émotion aiguisait la faim.

Devant le parvis de la cathédrale de Clermont, sa marraine avait troqué son faux bouquet de mariée d'orties, enfin réel bouquet pour elle, bouquet qu'elle aimait particulièrement car confectionné avec soin par Leg, et composition si personnelle reflet de tant de chose. Mais la bienséance étant, et souhaitant satisfaire également l'être aimé, Beths avait donc accepté d'être fleurit de manière plus conventionnelle. Et alors qu'elle admirait la salle, la toute jeune duchesse, admira la composition qu'elle avait en main et qui était un magnifique reflet de la beauté des lieux.




Et puis la jeune femme remarqua qu'en plus des troubadours qui les avait précédés, quelques personnes étaient déjà présentes dans la salle ... dont une Dame qu'elle ne connaissait point, mais que Marty semblait connaitre vu le sourire qu'il offrait.
Ils se rapprochèrent alors d'elle, et Beths esquissa un doux sourire tout en inclinant délicatement la tête en guise de salut

Le bonjour Dame ... je n'ai point le plaisir de vous connaitre il me semble. Je suis ... eh bien ... Oeillade amoureuse sur son époux Beths, épouse de Marty.

Arrivé au bras de sa Duchesse, Marty passa la porte de la salle où ils allaient se restaurer. C'est ce que ça creuse un mariage. Peut-être qu'ils étaient déjà nombreux à les attendre à l'intérieur ?

Quelques personnes étaient effectivement présentes. Dont une qui fit sourire le duc tout particulièrement. Sa soeur avait fait le voyage depuis le Poitou. Il se dirigea vers elle pour la serrer chaleureusement contre lui, tandis que son épouse se demanda qui elle pouvait être.

Icie, je suis très heureux de te voir. Tu m'as l'air en forme, malgré tout ce que tu as traversé. Merci d'être là. J'espère que ces victuailles te feront plaisir.

Se tournant vers sa femme.

Beths, je te présente ma soeur, la Comtesse de Salbart, dame Icie de Plantagenêt.

Et d'ajouter.

Icie, voici mon épouse, la Duchesse de Billy, dame Beths.

Pas peu fier le Marty de faire ces présentations. Il souhaitait justement que les deux femmes se rencontrent.

Gauvhin et Nahysse ne sont pas avec toi ? Sont-ils restés à Salbart avec leur père ?

Il voulait voir sa petite Nahysse qui devait encore avoir bien grandi... Tout comme cette petite qui venait d'entrer.

Elea ! Diantre que tu es belle ! Les couturières de Cournon ont fait des merveilles. C'est la même robe que ta maman non ?

Marty se baissa à la hauteur de la petite pour lui pincer les joues gentiment. Pour sur qu'elle ne devait pas trop apprécier, ce qui le fit rire doucement.

Allez, viens donc t'asseoir à la table des suzerains. Je suis sûr que le banquet va te plaire. Il faut bien manger si tu veux devenir une Princesse.

Un couple se tenait prêt de la table des boissons. Ce devait être un couple d'amis de Beths car il ne se souvenait pas les avoir déjà rencontré. Et ils devaient venir de loin, car ils semblaient avoir soif.

Bonjour dame. Soyez la bienvenue en le château de Gondole. Messire, ravi de vous rencontrer. Je suis Martymcfly, l'heureux époux de Sa Grâce Beths, duchesse de Billy.

Remarquanta la pression qu'il excercait sur la main de Rose...il commença à desserrer sa main , doucement , essyant d'estre plus doux avec celle ci .

Humm désolé Rose...c'est...

Il n'avait pas encore fini sa phrase que le Duc , le marié , vint les saluer .

Enchanté vostre Grace , Philippe D'appérault .

Regardant , la mariée ,

Vous estes ravissante Beths !
Toutes mes félicitations , et voeux de bonheur !

"-Icie!!!!!!! Je suis moi-mesme si heureuse de vous revoir ma chère....." Petit rire amusée "Tante ou cousine! J'avoue me perdre dans nostre si longue famille! Mais comme vous le dites si bien, il y a toujours un Plantagenêt dans une cérémonie!"

Nouveau rire léger avant de continuer:

"-Je vais bien je vous remercie, et vous mesme?" Se tournant vers Philippe. "-Je vous présente Philippe II d'Appérault, le petit fils de Sa Grâce Dotch d'Appérault. Philippe, je vous présente Sa Grâce Icie de Plantagenêt, ma...cousine...ou tante...enfin qu'importe!"

Alors qu'ils se tenaient devant la Dame qui lui était inconnue, une émotion certaine se fit sentir, ressentir, jaillir, bref, il y avait des sentiments. C'est bien évidement son instinct de maréchale avant tout qui la mit sur la piste, il allait sans dire, et non point le Martyyyyyyyyyyy, que lança la Dame ... ou alors les présentations qui suivirent par Marty ?

Et la surprise de Beths fut de taille. Ainsi cette Dame qui semblait la détailler d'un oeil scrutateur, cherchant à jauger et découvrir, était la soeur de Marty, La Comtesse Icie de Plantagenêt, la même Comtesse contre laquelle le Prévost Royal qu'elle était avait été amené à enquêter ? Gloups ... quel serait son accueil au sein de sa famille. Car si elle avait compris les rares explications de son aimé, elle était chef de leur famille. Il y avait sans doute meilleure souvenir que de faire connaissance via une enquête.
Et Beths laissa échapper une mince grimace. Booooon il ne restait qu'à espérer que Dame Icie, sa ... sa belle soeur ... ne se souviendrait pas de la Dame de Gondole.
La nouvelle Duchesse afficha donc un sourire un brin forcé.

Enchantée de connaître celle qui a ravit le coeur de mon frère, Beths. Vous permettez que je vous appelle Beths, n'est ce pas?Euh ... eh bien oui, bien s..

L'étonnement devait ralentir quelque peu son débit parole car elle n'eut point le loisir d'achever sa phrase.

Vous êtes radieuses, ma chere.

Légère rougeurs qui se mit à paraitre sur les joues de la jeune épousée alors qu'elle se sentait réellement examinée d'un oeil perçant. Elle était amoureuse, et cette preuve était visible sur ses traits, ce dont elle ne doutait point d'ailleurs.

Merci ma Dame. C'est un compliment qui me va droit au coeur. Et je dirais que c'est Marty qu'il faut remercier car il est responsable de ce fait

C'est alors que la Comtesse se mit à badiner et ... et plaisanter ? Doucement, progressivement, le sourire qu'elle avait un peu forcé au départ se fit bien plus naturel et s'étira de chaque côté de ses joues, laissant apparaitre des fossettes, charmantes au demeurant. Ainsi sa belle soeur ne manquait point d'humour ? Quel plaisant constat

C'est une question inutile, je le sais bien Beths, mais il me plait de le taquiner. On se voit si peu...........

Et à son tour de se pencher en direction de Dame Icie

Je n'ai plus la chance d'avoir de parents vivants, mais je comprends votre aspiration de taquiner votre frère!

Ce que la nouvelle mariée n'osait avouer était qu'il était bien dommage que le frère et la soeur n'avaient pas plus d'occasion de se voir. Etait-ce voulu ? Ou bien les aléas de la vie et la difficulté des voyages ? Elle avait encore tant à apprendre sur l'homme qu'elle aimait et qu'elle venait d'épouser. Réflexions qui furent accentuées lorsque la poitevine annonça qu'il était impossible de ne point croiser un Azayes ou un Plantagenêt lors d'une cérémonie. Diantre ... elle appartenait désormais à l'une de ses grandes familles ? Sans compter que si le témoin de Marty avait suivit ...

Ce fut à cet instant qu'un couple s'approcha d'eux. Beths tourna naturellement la tête vers eux, et reconnaissant l'homme à défaut de la femme, ses yeux s'écarquillèrent de surprise et de plaisir

MESSIRE PHILIPPE!

Vous estes ravissante Beths !
Toutes mes félicitations , et voeux de bonheur !

La jeune femme se mit à sourire avec candeur

Merci Philippe. Sincèrement. Et votre présence me ravie au plus au point. Je ne pensais pas, vu le trajet, apercevoir mes confrères et collègues de la Grande Prévôté. Et sincèrement votre présence m'enchante.

Beths se tourna alors vers son époux

Marty ? Laisse moi te présenter Philippe, responsable des douanes du Domaine Royal à la Grande Prévôté.

Et alors que la jeune femme se tournait vers la Dame qui lui était encore inconnue, elle eut tôt fait de comprendre qu'elle appartenait à la famille ... Plantagenêt. Un sourire mutin put se voir alors sur le visage de la jeune mariée, et elle dut même se pincer les lèvres pour ne pas rire. Regardant de nouveau son collègue de la grande prévôté

Et donc cette charmante jeune femme avec vous ... est ... ?

Chassez le naturel ... demander à une maréchale de ne point se renseigner ... autant lui demander d'arrêter de respirer. C'était tout simplement impossible.

Un mouvement attira soudain l'attention de Beths. Eléa, une Eléa magnifique, une petite princesse, se tenait à proximité d'elle, ccompagnée par son petit chevalier portant épée en bois à sa ceinture. Diantre, où son porte anneau avait il trouvé son épée ? Et dire que pour sa personne, on lui avait interdit de porter sa propre épée, prétextant qu'une mariée en épée ... et que les lieux saints .... humpf!

Les troubadours achevèrent leur morceaux et en entamèrent un second, alors que les laquais faisaient différents va et vient pour apporter les plats.
S'adressant à tous en fait, regardant avec des yeux brillant l'être aimé

Ce banquet m'a l'air ... délicieux. Est-il possible de commencer ?

Icie partageait le plaisir de retrouver sa cousine et fut émue de son accueil chaleureux

Citation :

"-Je vous présente Philippe II d'Appérault, le petit fils de Sa Grâce Dotch d'Appérault.

Elle inclina légerement la tête

Messire enchantée de vous connaître. Vous portez un nom bien illustre à mon coeur. Seriez vous parent à Notre tres chere Feu Reyne de France ?
La marraine de mon fils d'ailleurs...........Comme elle me manque....,

un voile de tristesse passa devant ses yeux. Elle s'empressa de chasser de sombres pensées. C'était le mariage de son frère, pas question de le ternir par des souvenirs douloureux.

Elle nous manque, devrais je dire. Le Royaume de France a perdu une partie de son âme ........ Mais c'est ainsi. Aristote protège le Roy, il ne reste plus que lui.

Mais dites moi, messire, pour que notre humeur soit celle de ce merveilleux jour, accepteriez vous d'offrir votre bras à un dame plus toute jeune pour la conduire à sa table?

La comtesse sourit à Rose

Il reste un bras ma chère, n'ayez crainte. Vous ne m'en voulez pas, n'est ce pas ? Et nous avons grand faim et soif.

Le jeune ne quittait pas Rose , du moins il n'y arrivait pas , il ne voulait pas...
La voilà qui se retourne pour parler avec une dame qui semblait bien connaitre le marié...au mesme moment Baths , le salua.

Allons Baths enfin que dis-je ! Vostre Grasce ! Cela est tout à fait normal , c'est un grand jour pour vous et nous devons estre présent ! D'ailleurs les autres officiers ne devraient pas tarder.

Et donc cette charmante jeune femme avec vous ... est ... ?

Et bien je vous présente Rose Deldor de Plantagenêt , elle a accepté de m'accompagné , ce qui me rend encore plus heureux...sourit pendant que Rose faisait aussi la présentation avec Icie...d'ailleurs un nom qui ne lui ai pas inconnu...
Il sourit à la Comtesse et la salua d'une révérence.

Enchanté Vostre Grandeur.
Et bien feu Reyne de France était la cousine de ma chère grande mère.

Enfin il n'allait pas entrer dans les différentes explications concerant son appartenance à la grande famille d'Appérault...cela risquait d'estre bien long.

Mais dites moi, messire, pour que notre humeur soit celle de ce merveilleux jour, accepteriez vous d'offrir votre bras à un dame plus toute jeune pour la conduire à sa table?

Un grand sourire illumina son visage

Et bien ça sera avec plaisir , si Rose n'y voit aucun inconvénient biensur.

Gauvhin arriva un peu en retard d'avoir profité des jardins et taquiner sa petite soeur.

Vue sur les gens , une bonne humeur de mise, son cadeau pour tonton était arrivé enfin , la fête continue, il a grand hâte de voir maman, tonton et sa future tata.

La cérémonie religieuse terminée, tous les convives se rendirent à Gondole, domaine de l'épousée et que Bettym connaissait un peu du fait d'y être aller souvent depuis l'annonce de ce mariage fort attendu. Elle angoissait de se retrouver avec beaucoup de monde comme à chaque fois qu'elle était invitée et surtout avec un attroupement de nobles qu'elle n'apprécaient pas trop ou qui lui étaient totalement inconnus. Fort heureusement, elle savait aussi que les mariés comptaient leurs amis dans la populace.

En arrivant à Gondole, elle était d'abord passée déposer ses présents comme la coutume l'y engageait puis elle avait pris la direction de la salle du banquet. A l'encadrement de la grande porte, elle marqua un temps d'arrêt appréciant la décoration et constatant surtout que ses craintes étaient fondées vu le nombre de tables et couverts disposés dans la pièce. Les maîtres des lieux avaient prévus beaucoup d'invités. Si cela n'avait pas été pour Beths et Marty, elle aurait pris la poudre d'escampette depuis bien longtemps mais là... difficile de leur faire faux bond. Elle prit donc une grande bouffée d'air comme pour se donner du courage et alla à la rencontre de son filleul et sa meilleure amie qui étaient en grande conversation avec quelques personnes qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir vu à l'Eglise.

Mes D.... Elle s'arrêta net quand elle reconnut la soeur de Marty. Icie, bonjour et ravie de vous revoir. confuse elle se tourna vers le couple inconnu... Ma Dame, Mon Sieur, bien le bonjour. Laissez moi me présenter, Bettym... sourire et courbettes la marraine de l'épousé et l'amie de la mariée fit-elle en désignant chacun d'eux.