Fête Premier Anniversaire de mariage

Sibille.

Après avoir trinqué en l’honneur du jeune couple, elle les vit en souriant partir danser, tout le monde avait l’air bien occupé, Sibille s’était donc rapproché du couffin où Winbill dormait paisiblement.

Elle lui caressa doucement la joue et se dit qu’il était temps de repartir la journée s’étirait déjà. Elle prenait délicatement le panier lorsqu’un cri se fit entendre et des jappements.

Toujours curieuse, elle se dirigea vers les cris, en prenant soin de ne rien risquer avec son fils dans le couffin.

Il vous faut de l’aide ici ? Personne n’est blessé… je l’espère ? Elle regarda du plus près qu’elle pouvait et attendit que quelqu’un sorte de la deuxième tente pour dire si oui ou non, elle pouvait faire quelque chose, se tenant pour l’instant à l’écart.

Modsognir.

Modsognir arriva avec la petite Elea vers le buffet main dans la main. Il était surpris de voir que Kory et Al n'etaient plus là...il les chercha du regard et les vit à l'écart......un moment de vie privée de couple. Il se retourna de suite vers Elea voulant l'occuper au maximum et ne pas déranger ses parents

Je vais prendre un jus de fruits avec toi....ca me fera pas de mal.

Il lui versa un verre et un pour lui aussi. Il lui tendit

Apres avoir bu on pourra y aller si tu veux au bord de la rivière. Mathilde tu dis? Il me semble pas la connaitre.....qui est-ce?

Modsognir regarda la jeune fille les yeux pétillants de l'envie d'aller voir la Garonne

Althiof.

Il se doutait que ce ne serait pas gagné. Il la voyait si désemparée. L'envie de rester toujours avec lui n'était guère compatible avec celle de mettre calmement et dans le plus grand confort leur enfant en ces temps de guerre.

Mon ange... Je... Je ne peux pas rentrer sans toi... Je ne veux pas... Je... Il faut que je reparte avec toi... Je sais que ça ne te plaira pas... Mais...

Il balbutia quelques mots. Tu as promis mon ange... promis que tu rentrerais si tu tombais enceinte...

Pardonne moi mon ange, mais je n'y arrive pas... Je... J'ai peur... J'ai peur de te perdre...

Moi aussi j'ai peur... tellement peur qu'il t'arrive malheur... à toi et l'enfant... Je serais tellement rassuré de vous savoir en sécurité au village. Les bords calmes du lac, c'est bien mieux que les champs de cadavres bretons, tu crois pas...

Parce que ce serait de ma faute... Mais je ne peux pas les laisser, j'ai des engagements... Je peux pas quitter l'armée comme ça...

Ne dis pas ca ! Il s'énerva et serra son poing. S'il t'arrive malheur vous pourriez... l'enfant et toi... Je ne le supporterais pas. Je sais mais si moi j'y suis nos engagement sont tenus. Et l'armée ? Tu comptes quand même pas te battre j'espère.

Elle était si désemparée. Il se montrait ferme. Il fallait qu'elle prenne conscience du danger, non pas seulement pour l'enfant mais pour elle aussi. Accepterait-elle de rentrer au village ? Probablement pas mais elle n'irait certainement pas sur un champ de bataille.

'inal.

Noirouf !! Mon beau, viens ici !

Kindjal regarda éberluée le monstre se jeter sur Nictail... et lui léchouiller amoureusement le visage.

'inal, je te présente Noirouf, chien adorable de son état !
Tu ne crains rien ... Il est dressé !

Un peu rassurée, Kindjal consentit à sortir de sa cachette - un piquet de tente, non sans une certaine prudence. Une voix lui parvint de l'extérieur :

Il vous faut de l’aide ici ? Personne n’est blessé… je l’espère ?

Elle comprit alors qu'elle avait sans doute rameuté la moitié de la fête et devint rouge comme une pivoine. Elle n'avait qu'une seule envie, c'était que le sol s'ouvre sous ses pieds pour la cacher aux yeux de tous les invités.

Korydwen.

Elle l'écoutait et plus elle l'écoutait et plus elle trouvait qu'il avait raison et elle tort, c'était assez dur pour elle de le reconnaître, mais il fallait cesser d'être égoïste, il fallait qu'elle pense au petit être qui allait grandir en son sein, penser à son époux qui se ferait du soucis à longueur de journée pour elle...

Il s'énerva, elle recula légèrement, il lui faisait peur, elle le regarda... Légèrement en arrière, elle le regardait. Il fallait l'admettre, elle avait fait une promesse...

Je... Tu as raison...

Elle s'approcha doucement cherchant du réconfort dans ses bras.

Je rentrerai à la maison, mais laisse moi repartir à Orléans, je resterai à l'arrière, je rentrerai ensuite... J'irai à Cournon... Pas au village ou alors j'irai chez mon frère...

Elle le regarda laissant couler une larme le long de sa joue.

Tu viendras me voir ? Tu me manqueras...

Elle regarda en direction de la tente en souriant.

Tu crois qu'il faut qu'on leur dise aux enfants ? Qu'on leur dise que je vais retourner les voir ? Qu'ils vont avoir un petit frère ou une petite soeur ?

Aiguemarine.

Une danse interrompue...
Aiguemarine suit Nic jusqu'aux cris, dans la tente d'à côté...
Que se passait'il encore ?!

Et là, la surprise.
Non, ce n'était pas possible !
Leur chien...était là ! il les avaient retrouvés.
Ils l'avaient égaré lors d'une escapade jusqu'à La Teste.

Aiguemarine se retient de rire lorsque Nic dit qu'il est dressé.
Oui, bien sûr... et elle, c'est la "Reyne" des Angloys.
Elle est heureuse. Pour elle, mais surtout pour Nic. Le cadeau de mariage d'Oya les a retrouvés.
Maintenant, il faut juste finir, enfin plutôt commencer l'apprentissage de l'animal.
Ca ne semble pas gagné.
De toute façon, elle laisse cela à son époux, vu que Noirouf ne l'a jamais écoutée...

Doucement, elle s'accroupit et caresse son chien et se met à lui parler...

Alors, mon chien, tu étais passé où ?!

Euh, oui, c'est un animal. Et jusqu'à preuve du contraire, il ne parle pas.
Noirouf se contente juste de lui lécher la main et de remuer la queue.

Elle se relève et va voir Kindjal...

Euh, un coup de schnapps pour te remettre de tes émotions ?!

Puis, elle entend une voix...C'était Sibille.

Tout va bien Sibille !
On arrive...

Aiguemarine se retient de rire...regarde tour à tour Kindjal, Fantik et Nic...
Il est temps de regagner l'autre tente.
Elle y a laissée Thomas seul, et puis, Athalia est là-bas aussi...

Althiof.

Il avait voulu lui faire peur pour lui faire comprendre. Mais pas qu'elle aie peut de lui. Mais il devait être ferme. Elle était si têtue. En plus elle savait parfaitement qu'il avait raison.

Je... Tu as raison...

La guerre n'est pas fai... C'est vrai ? Ah bein vi j'ai raison !

Il la serra fort contre lui. La connaissant ça n'avait pas dû être facile à avouer. C'était mieux pour elle et le bébé, mieux pour lui qui se serait fait du soucis. Même si l'attente et l'absence seraient dures c'était la meilleure chose à faire. La guerre était dangereuse mais il n'aurait que sa propre vie à surveiller.

Je rentrerai à la maison, mais laisse moi repartir à Orléans, je resterai à l'arrière, je rentrerai ensuite... J'irai à Cournon... Pas au village ou alors j'irai chez mon frère...

Comme tu veux mon ange. Tant que tu t'y sens bien. Je veux te savoir loin des champs de bataille. Après tu vas où tu as envie et où tu sens le mieux. Et il y aura enfin un hôte à Cournon.

Et pour Orléans oui d'accord. En plus il faut prévenir le chef d'armée pour le changement de chef de lance.

Tu crois qu'il faut qu'on leur dise aux enfants ? Qu'on leur dise que je vais retourner les voir ? Qu'ils vont avoir un petit frère ou une petite soeur ?

Je suis sûr qu'ils sauteront de joie. Et ils prendront soin de toi. Ils voudront rester tout le temps avec toi.

Je passerai vous voir dès que je pourrai et qui sait... Je n'aurai peut-être pas à aller en Bretagne à nouveau...

Il n'en savait rien mais c'était mieux que de penser qu'il reparait pour 3 autres mois.

Athalia.

Ils étaien enfin revenus de leur promenade.
Mais à peine avaient'ils franchis le seuil de la tente que ses parents se sauvaient.

Athalia qui avait quelque chose à leur demander, c'était encore raté. Il faudrait qu'elle attende leur retour.

Toujours accompagné de Matthis et de son Tonton, Athalia se dirigea vers son frère Thomas.
En passant près du buffet, elle attrapa un gâteau.

Thomas était dans son couffin, réveillé.
Il faisait une drôle de tête.
Elle s'asseya à côté du couffin et commença à le secouer, histoire de le calmer.

Puis, elle se mit à parler à son frère.

suttttttt 'omas !
Maman reviende 'iento ! suttttttt
Toi 'ouloi' tato ?

Et là, ce fût le drame...
Le petit garçon se mit à hurler.
Athalia le regardait sans bouger, ne sachant que faire pour l'apaiser.

Korydwen.

Toujours blottit dans les bras de son époux, elle l'écoutait, elle était bien, elle voulait profiter de ce moment juste avec lui. Elle se souvenait aussi des joutes, elle s'y était inscrite avant de savoir pour sa grossesse, gloups, elle ne dit rien à son époux, elle verrait le moment venu.

Elle l'écouta retrouvant peu à peu son sourire, mais elle s'en voulait terriblement de l'avoir fait souffrir...

Comme tu veux mon ange. Tant que tu t'y sens bien. Je veux te savoir loin des champs de bataille. Après tu vas où tu as envie et où tu sens le mieux. Et il y aura enfin un hôte à Cournon.

Et pour Orléans oui d'accord. En plus il faut prévenir le chef d'armée pour le changement de chef de lance.

Chef de lance, elle avait aimé ce petit travail, faire le messager entre le chef de l'armée et ses compagnons d'arme. Elle allait les laisser se battre sans elle, cela lui faisait bizarre, la guerre s'arrêtait là pour elle... Mais pas pour les autres.

Je ne peux pas partir comme ça... Je m'en veux de t'avoir fait peur... Je ne voulais pas...

Elle le regarda et déposa un gros baiser sur sa joue, lui murmura quelques mots doux à l'oreille.

Je t'aime...

Elle le regarda en souriant.

Je suis sûr qu'ils sauteront de joie. Et ils prendront soin de toi. Ils voudront rester tout le temps avec toi.

Je passerai vous voir dès que je pourrai et qui sait... Je n'aurai peut-être pas à aller en Bretagne à nouveau...

Si seulement tu disais vrai... Si seulement cette guerre finissait... Si seulement ils comprenaient que la diplomatie est la meilleure solution... Trop de pauvres gens ont rejoint Aristote...

Elle le regardait, si seulement arriver à la libération d'Orléans on leurs disait qu'ils pouvaient rentrer chez eux.

Elle lui prit doucement la main et l'emmena sous la tente.

Allons leurs annoncer la bonne nouvelle mon ange... Tu viendras nous voir souvent promis ? Je t'écrirai souvent... Je resterai à Cournon, je n'aurai rien d'autre à faire que de m'occuper de moi et des enfants... Les serviteurs feront le reste, je pourrai me reposer.

'inal.

Kindjal était encore là, à se demander où disparaitre, quand Aigue s'adressa à elle.

Euh, un coup de schnapps pour te remettre de tes émotions ?!

Kindjal se souvint que l'alcool était mauvais pour elle, et qu'elle n'avait pas la place de mettre une goutte de plus dans sa robe de toute façon. Par contre, entre ses doigts un peu crispés, il y avait toujours les chaussons qu'elle voulait offrir à Aigue pour Thomas. Et Aigue juste en face d'elle, c'était l'occasion qu'elle attendait depuis le début.

Ah, Aigue... justement je...

Mais c'était sans compter sur Thomas ! Un grand cri déchira le silence à peine retrouvé.

Matthis.

Matthis était avec Athalia, il la suivit jusqu'à la tente, mais ses parents en sortaient, il se gratta la tête.

Il chercha son Papa et sa Maman, ils avaient disparu eux aussi, décidément c'était une maladie. Athalia l'entraîna voir son petit frère. Il attrapa un morceau de saucisson et rejoint rapidement Athalia qui secouait le berceau de son frère.

Matthis la regardait faire se demandant si c'était bien comme ça qu'il fallait réellement faire.

Euh Thalia suhe fait 'omme ça ?

Le petit garçon tourna la tête un instant pour chercher une grande personne, un hurlement du petit Thomas le fit fixer à nouveau le berceau. Athalia ne bougeait pas et le petit Thomas hurlait.

Euh Thalia 'ouquoi Thomas pleuhe ?

Matthis se baissa pour regarder le petit garçon de plus près et faisait bouger doucement le couffin.

Chuuut ! Dodo dodo tetit thomaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas !
Ta Maman va envieeeeeeeeeeeeeende !
Chuuuuuuuut ! Dodoooooooo ! Dodooooooo !
Maman va 'evieeeeeeeeeeeende !
Ave' le laiiiiiiiiiit de elleeeeeeeeeee !

Matthis chantait une chanson pour calmer Thomas, mais elle eut légèrement l'effet inverse.

Guitail.

Guitail avait suivi Athalia dans le tente et regardait son neveu. Soudain, il entendit Thomas pleurer. Il s'approcha ramassa son petit ours qui était par terre et lui rendit la poupée. Enuite il secoua doucement le couffin pour essayer de le calmer mais il n'y arrivait pas vraiment.

Athalia, va chercher ta maman pour calmer ton petit frère.

Guitail continuait de bercer Thomas qui se calmait un peu mais continuait de pleurer.

Thomas.

Je suis éveillé, mais tout seul.
Tiens, où sont donc mes parents ?
Oh, oh... voilà ma soeur.
Et voilà qu'elle me secoue et me parle.
Mais moi j'm'en fiche !
Ah, ben tiens...voilà du renfort.
Matthis et Tonton...
Oula, qu'est ce qu'il chante là, le petit garçon ?
Mais c'est pas eux que j'espérais voir !
Moi je veux juste ma Maman... J'ai faim et envie d'un câlin aussi...

OUINNNN OUINNNNN

Nictail.

Ils venaient de sauver la pauvre 'inal.
Mais un autre petit être en danger se mit à crier ...
Tiens, ça ressemblait plus à un bébé qui a faim ça ...
Et si c'était Thomas ?! Allez, en route, avec Noirouf qui suit sagement !

Ils revinrent tous ensemble dans la tente principale ...
Athalia venait à leur rencontre pour leur demander de l'aide. Effectivement, Thomas pleurait, et malgré leurs effforts, ils n'arrivaient pas à le calmer ... Pourtant ils étaient 3 !
C'était déjà très bien d'avoir essayer ... Maintenant que les parents étaient revenus, ça irait mieux !

Aigue le prit avec elle ... Le petit avait encore faim !!
Aigue s'éclipsa donc pour le moment ...
Athalia, quant à elle, était assez intriguée par la grosse peluche noire !

Quoi que sé ?! G'osse pluche !!

Nic sourit à sa fille ... Elle ne se souvenait plus de Noirouf, et les chiens ne couraient guère les rues ... Il s'accroupit à côté du chien et sa fille vint près de lui ...
Matthis s'approcha, mais, il semblait connaitre très bien les chiens !

Ma puce, c'est un chien, notre chien ! Il s'appelle Noirouf !
Il est très gentil et très doux ! Tiens, caresse-le !

La petite fille s'exécuta mais fut surprise quand le chien tourna sa tête vers elle.
Il lui lécha doucement la main ce qui fit sourire Athalia.

Zenti Noi'ouf ! Bon sien !

Ils jouèrent un peu avec le chien, et Nic proposa à son frère d'aller se restaurer un peu, ce n'était guère de tout repos de s'occuper et de veiller sur deux enfants, ils prendrait le relai pour l'instant. Noirouf était très calme avec les enfants, c'était super !
En attendant le retour de tout le monde, Nic veilla sur le couple miniature !

Sibille.

Tout va bien Sibille !
On arrive...

Sibille reprenant son couffin en main rentra un moment afin de voir Aigue et de la remercier pour son invitation et lui dire au revoir...

Les cris de nourrisson se firent entendre tout naturellement, elle se dirigea vers Thomas.... Regardant les enfants et le tonton un peu perdu à côté, elle posa son fils toujours calme non loin et s'approcha de Thomas, qu'elle prit dans ses bras.... Un petit massage sur le ventre doucement et quelques paroles le feraient patienter...

Tu as faim petit Thomas n'est-ce-pas ? et dans ton petit poing, il n'y a rien à boire... ne t'inquiètes pas, maman n'est pas loin elle arrive...

Eléa.

Eléa attrapa son verre de jus de fruit et l'avala d'une traite. Elle avait vraiment très soif, alors qu'elle écoutait Modsognir ses parents commençaient à revenir sous la tente.

La petite fille très curieuse de nature les regarda s'approcher, elle irait les questionner avant de plonger dans la Garonne. Elle regarda avec envie la Garonne. Un instant d'hésitation, demander à son Papa et sa Maman pourquoi ils étaient partis ou alors plonger dans la Garonne.

Apres avoir bu on pourra y aller si tu veux au bord de la rivière. Mathilde tu dis? Il me semble pas la connaitre.....qui est-ce?

Elle regarda Modsognir en souriant.

Mathilde, c'est la dame qui s'occupe de moi et Matthis à Cournon. On attend d'abord mon Papa et ma Maman, veux poser une question à eux !

Eléa se tourna vers son frère et le couffin en entendant Thomas pleurer, qu'est-ce que les deux "nains" avaient encore fait... Elle haussa ses épaules et regarda tour à tour la garonne et ses parents.

Aiguemarine.

"L'épisode Kindjal a peur des canidés" terminé, ils pouvaient revenir dans la tente principale.
Elle commençait à s'y diriger lorsque...

Ah, Aigue... justement je...

Aiguemarine se retourne vers Kindjal.
Son amie lui tend les chaussons pour Thomas.

Merci Kindjal !
Ils sont magnifiques...

Subitement, elle se rend compte que son amie sait tricoter.
Aiguemarine n'a jamais appris.
Pas le temps dans son emploi du temps.
Peut-être dans quelques années...

Elle embrasse son amie...

Allez, je crois qu'on nous attend ! euh, enfin...surtout moi, que quelqu'un m'attend lui dit'elle avec un grand sourire...

Retour sous la tente principale.

Athalia est auprès de son Père et fait connaissance avec Noirouf.
Guitail est parti se restaurer.
Sibille essaie de calmer Thomas qui pleure à chaudes larmes.

Elle s'avance vers cette dernière et l'embrasse...

Merci Sibille d'être venue.
Surtout, sois prudente sur le chemin du retour, d'accord ?!
Et si tu as besoin, n'hésites pas !

Aiguemarine récupère son fils et part s'isoler un moment.
Non, elle n'a pas envie de partager ce moment d'intimité. Par pudeur ?! par égoïsme ?! Seul aristote le sait...et encore !

Althiof.

Allons leurs annoncer la bonne nouvelle mon ange... Tu viendras nous voir souvent promis ? Je t'écrirai souvent...

Oui allons y... Je viendrais si... dès que je pourrai ma chérie et je répondrai à tous tes courriers... J'attendrai tes missives avec impatince.

Althiof embrassa tendrement son épouse. Puis il revinrend et se dirigèrent vers Eléa qui était toujours non loin de Modso. Elle l'avait pas lâche sa nounou. Il sourit et s'approcha tenant son épouse par la main.

La petite fille but son verre d'un coup.

Hé bé tu avais soif ! T'aurais pu m'en garder un peu.

Elle se retourna et rit en cachant son verre pour pas qu'il l'attrape. Mais de toute façon il était vide maintenant.

Tu t'es bien amusée avec Modso ma chérie ?

Et toi mon ami comment ça va ? On a à peine eu le temps de discuter avec tout ça. Il s'en passe des choses à cette fête !

Matthis.

Matthis s'approcha doucement du chien délaissant Thomas et sa petite chanson. Il en avait l'habitude depuis plusieurs mois il vivait avec Soopy le chien d'Eléa, même si il était interdit de château...

'Oi 'ai shien à la maison !
Shien de Eléa !
'Pelle Soopy !

Le petit garçon voyant son père et sa mère partit dans leur direction, oubliant qu'Athalia voulait demander quelque chose à ses parents, il fit demi-tour cependant retournant auprès d'Athalia. Il avait cependant vu sa Maman lui faire un signe de la main.

Thalia, c'ois ma maman veut dihe qu'chose à 'oi...
Euh je 'eviens pou apès d'mander qu'chose à ton papa et maman.

Le petit garçon fit un bisou à Athalia avant de se diriger vers sa Maman et son Papa.

'Ouquoi l'êtes pati ?
Veux dihe 'uoi a 'oi ?

Korydwen.

Elle tenait la main de son époux, rassurée, il viendrait les voir souvent et attendrait toutes ses missives. Elle lui en enverrait beaucoup. Il allait tellement lui manquer. Il faudrait qu'elle demande à Childebert de bloquer l'accès à la cave et de cacher toutes les bouteilles du domaines, lors de leur dernière longue séparation, elle avait fait quelques bêtises avec l'alcool.

Un dernier tendre baiser et les voilà de retour, Eléa était en train de descendre un verre. Sa mère ne put que sourire en la voyant faire, de qui pouvait elle tenir ça.

Tu as du beaucoup danser pour avoir aussi soif !

Korydwen laissa son époux discuter avec Modsognir et fit un léger signe à son fils pour qu'il vienne, il était temps de leur annoncer la bonne nouvelle.

Matthis hésita à venir, repartant une première fois vers Athalia, puis rapidement il se trouvait dans ses jambes. Korydwen passa sa main dans ses cheveux et les ebouriffa légèrement.

'Ouquoi l'êtes pati ?
Veux dihe 'uoi a 'oi ?

On avait besoin d'être juste tous les deux mon petit bonhomme. Mais ton Papa et moi avons quelque chose à vous annoncer.

Elle regarda son époux et lui glissa au creux de l'oreille.

Je te laisse leurs annoncer mon chéri...

Athalia.

Elle faisait connaissance avec Noirouf.
Son Papa était assis à côté d'elle.
C'était le bon moment pour lui demander pour Matthis.

Athalia délaissa le chien quelques instants, et s'approcha de son Papa. Elle s'asseya sur ses genoux, face à lui et l'entoura de ses petits bras.

'om Papa ke zeme...
Euhhh...Atthis peut viende 'vec nous a page ?
Lui pas 'onaite sabe et ociyages !
steuplééé Papa ... Atthis peut viende ?

Comment faisait sa Maman ? Ah oui... Athalia se souvient.
Elle lui fit un bisou puis le regarda droit dans les yeux...

Steupléééé Papa !

Sibille.

« Merci Sibille d'être venue.
Surtout, sois prudente sur le chemin du retour, d'accord ?!
Et si tu as besoin, n'hésites pas ! »

Thomas ne s’était que très légèrement calmé mais les pleurs, elle y était habituée. Elle avait attendu Aigue et lui avait rendu son fils en souriant.

Merci à toi Aigue de m’avoir invité, j’ai été heureuse de vous revoir en si bonne forme et puis j’ai eu l’occasion de voir tes enfants. Ne t’inquiètes pas, je suis toujours prudente sur les chemins… Ah bientôt peut-être, si tu reviens en BA, n’hésites pas non plus, ma maison t’es ouverte tu le sais…

Sibille fit la bise à Aigue avant de la laisser partir nourrir son fils, salua tous les invités, leur souhaitant à eux bon retour respectif dans leur village, puis reprenant son panier, elle sortit tranquillement de la salle de réception et croisa Nic avec le chien tout noir et les enfants…

Au revoir Nic et en encore félicitations pour ta petite famille… Soyez heureux et puis si j’ai bien compris bientôt il faudra que je vous fasse la révérence si je vous croise… une seigneurie…

Elle se mit à rire et dit au revoir à toute la petite troupe avant de repartir tranquillement vers son auberge puis vers Sarlat où l’attendait ses compagnons de voyage.

Nictail.

Athalia avait décidé de poser sa question à son Papa ... Matthis étant reparti !
Nic l'écouta et sourit. Ils étaient devenus bons amis maintenant avec Matthis.
Avant qu'il n'ait pu répondre, elle essayait de l'amadouer comme sa mère !
Roh, elle savait déjà y faire cette petite fille ... Il sourit, elle était si mignonne.

Sibille vint les saluer. Nic sourit lrosqu'elle parla de révérence ... manquerait plus que ça !
Ils l'embrassèrent et la regardèrent partir en lui faisant signe de la main ...

Puis Nic se tourna vers sa fille ...
Tu voudrais donc inviter Matthis à venir à la plage ?!
Mais, si jamais ses parents n'étaient pas d'accord, comment tu fais ?!

Nic lui sourit doucement avant de poursuivre.
Je vais te proposer quelque chose ...
Il n'y aura plus qu'à aller demander aux parents de Matthis, mais je pense qu'ils seront d'accord.
Alors, après la fête, on propose à Matthis et Eléa de rester ici quelques jours, et on fait une sortie à la plage ... Comme ça, tu pourras leur faire découvrir. Et ensuite, ils rentreraient chez eux ...

Tu en penses quoi ...?

La petite fille semblait ravie, même plus que ça !

Va demandé eux tout suit' ! Alé papa !
Attends un peu, pour l'instant, ils discutent avec leurs enfants, et ça a l'air important ...
En attendant jouons avec Noirouf si tu veux ...

La petite fille accepta et ils jouèrent encore un peu avec leur chien.
Nic continuait aussi de veiller à ce que la fête se termine bien ...
Tout le monde semblait encore très heureux d'être là !!

'inal.

Kindjal s'approcha avec prudence de Nictail - à cause du chien, j'entends ! - et lui dit d'une voix pas trop forte :

Je crois que je me suis un peu oubliée, là... Cela fait des heures que je t'ai dit que je partais, je vais me faire taper sur les doigts par le Capitaine !

Elle sourit intérieurement. Le Capitaine l'avait toujours bien traitée, mais cette phrase avait le don d'éveiller de la compassion chez tous, militaires ou civils.

Je vais rentrer, donc. Embrasse encore Aigue de ma part, je lui ramènerai sa robe à l'Université dès que je l'y croiserai. La fête était vraiment très réussie, merci encore de m'avoir invitée !

Une petite bise à chacun - sauf à Noirouf bien sûr - et elle était déjà partie.

Althiof.

Althiof regardait ses enfants qui le dévoraient des yeux comme s'il avait été un gros gâteau. En tout cas ils étaient attentifs ou plutôt ils mourraient d'envie de savoir pouquoi ils étaient partis tous les deux sans eux.

Mon grand ! Ma grande ! Je ne sais pas si vous avez trouvé la Dame Nature en tout cas nous elle nous atrouvés, votre maman et moi.

Et bientôt vous aurez un petit frère ou une petite soeur.

Matthis semblait plus que ravi. Eléa un poil moins. Sans doute se disait-elle que le bébé allait accaparer toute l'attention. Il se baissa à leur hateur pour leur chuchoter.

Maman et moi on doit repartir pour regler quelques affaires, mais après elle rentre à Cournon pour se reposer.

Cette fois ils étaient aux anges. Leur maman rentrait avec eux.

Je compte sur vous pour prendre soin d'elle, qu'elle se repose et qu'elle se détende. Vous direz à Childebert de tout préparer et à Cuistot de faire à manger pour dix. Il faudra bien ça. Je peux compter sur vous deux ?

Il rit. Eléa et Matthis ne comprenaient pas trop pourquoi d'ailleurs. Ni pourquoi il ne rentrait pas avec maman.

Je viendrais vour voir très vite et je répondrai à toutes les lettres que vous ecrirer avec votre maman.

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