D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456)

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:33

Idriss

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du Lac]

Plus d'arrivant, la maisonnée semblait s'calmer. Idriss n'était pas faché, même s'il aimait les ch'vaux, là, faut dire qu'l'écurie était presque pleine. Paraissait qu'une autre personne, allait v'nir. L'Baronne, l'avait prév'nu.

L'était temps d'aller chercher les sacs de blé, dans l'grenier d'la famille. En temps normal, c'tait Childebert, l'Intendant qui s'en chargeait, mais l'était resté au domaine pour s'en occuper, avec la garde, l'cocher muet Gaspard et l'jardinier Euspicius Tournesol, l'avait encore un nom à coucher dehors lui. En plus l'était à moitié sourd et comprenait presque tout d'travers, fallait beugler dans son espèce de cone pour qu'il entende un truc et même pas sur qu'l'entende la bonne chose.

Il prit l'chemin du grenier sifflotant dans les rue du village, l'était un peu éloigné, l'avait prit la clé pour éviter les pillards. Ca s'rait dommage de tout perdre. Alors qu'la p'tite filière familiale fonctionnait plutôt bien. Il arriva en vue du grenier. Il s'approcha en courant l'Idriss, l'avait b'soin de s'défouler un peu, d'habitude, il courait parmi les ch'vaux pour leurs faire faire d'l'exercice dans les champs du domaine.

Il glissa la clé dans la serrure d'la porte et se glissa à l'interieur, beaucoup d'chose, beaucoup d'sac de farine, d'mais, ou encore d'blé. Il était tant d'le vider, mais de bonne réserve. D'autres types de cérales aussi, mais l'connaissait pas Idriss, après tout l'Cuistot et l'père Tournesol d'vait les connaître plus qu'lui. Il prit les six sacs d'blé, r'ferma la porte et r'tourna vers la maison des Barons.

L'était bien chargé l'jeune palefrenier, mais ça l'amusait de voyager ainsi, ça l'changeait un peu des ch'vaux. L'Baron était arrivé, l'frappa à la porte avant d'entrer, l'savait qu'il pouvait l'faire, la Baronne, l'avait autorisé, n'y avait pas d'raison. Il posa les sacs dans l'entrée et se plaça dans l'encadrement d'la porte qui m'nait au salon. Il s'inclina respecteusement et prit la parole.

Mes hommages M'ssire Baron. M'Dame la Baronne, les sacs de blé sont dans l'entrés, j'suis allé les chercher, pour votre frère. Il n'aura plus qu'à les prendre en quittant l'maison. Si vous avez b'soin d'autres choses ? Sinon, j'vais r'tourner m'occuper des ch'vaux. J'ai r'marqué un des ch'vaux avait l'sabot déferré, faut qu'j'm'occupe d'trouver un maréchal ferrand, rapid'ment, sinon la pauvre bête pourrait s'retrouver sans bouger pour cause d'sabot abimé.

Idriss n'avait pas précisé l'nom du ch'val, toute d'façon, si besoin, il y avait l'Baronne, lui demanderait l'nom. L'attendit sag'ment une réponse.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:34

Kory

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

Korydwen discutait avec Aiguemarine, pendant que tout le monde entrait au fur et à mesure, confidence pour confidence, la Baronne souriait, ne disait rien de plus, juste le regard suffisait entre les amies, parce qu'elles étaient "encore" amies. Bien plus que des amies maintenant, liées par un serment qui ne changeait rien au final, si ce n'est le regard des autres. Elle s'en fichait.

Je passerai sûrement au cimetière avant que l'on ne reparte pour Katalina et Ama...

Oui, va profite... Nous y passerons plus tard...

Elle sourit, ce jour était un jour de mémoire, elle pensait souvent à Ama, ce jour ne changeait rien aux autres jours, juste qu'aujourd'hui, ils avaient prévu de lui rendre hommage. Son époux entra dans la maison, un grand sourire, elle sourit en voyant Eléa se jeter dans ses jambes et ne put retenir un éclat de rire en l'entendant parler de Pénélope et de ses pièges. Il n'y avait pas qu'elle qui ne l'aimait pas. Eléa non plus, elle se demandait comment Althiof allait réagir.

Pour la nourriture, nous avons prévu tout ce qu'il faut.
Merci tout de même pour la proposition.

De rien, après tout nous devons maintenant subvenir à vos besoins. Elle sourit à son amie, même sans se serment, elle lui aurait proposé de quoi manger. Juste une envie de la taquiner.

Allez file, ils t'attendent !

Elle la regarda s'éloigner et Idriss s'avança à son tour avec les sacs de blé, entre temps son frère Rick était revenu. Mais visiblement, il y avait un problème.

Mes hommages M'ssire Baron. M'Dame la Baronne, les sacs de blé sont dans l'entrés, j'suis allé les chercher, pour votre frère. Il n'aura plus qu'à les prendre en quittant l'maison. Si vous avez b'soin d'autres choses ? Sinon, j'vais r'tourner m'occuper des ch'vaux. J'ai r'marqué un des ch'vaux avait l'sabot déferré, faut qu'j'm'occupe d'trouver un maréchal ferrand, rapid'ment, sinon la pauvre bête pourrait s'retrouver sans bouger pour cause d'sabot abimé.

Bien merci Idriss. Euh non pas pour le moment, il y aura bien la viande à aller chercher dans ma boucherie, pour Olicla, mais ce dernier n'est pas là. Donc retourne t'occuper du cheval et va trouver le maréchal ferrant, tu enverras le tout à Childebert qui s'occupera de payer.

Elle laissa Idriss se retirer avant de se tourner vers ses convives.

Installez vous sur les fauteuils n'hésitez pas, ils ne vous mangeront pas, tout ce que vous risquez tout au plus c'est de vous prendre un oreiller dans la tête.

Elle sourit, faisant un clin d'oeil à son époux. Elle finit par s'approcher de lui et l'embrassa tendrement, elle n'était pas occupée, mais un Toggenburg-Marigny manquait à l'appel, Matthis, où le petit garçon s'était il fichu.

Korydwen regarda Mathilde apporter la nourriture, tartes, gâteaux, sucré, salé, selon le désir de chacun, tisane, lait, bière... Après tout, il commençait à être l'heure du repas, tout serait mélangé, mais qu'importe un bon moment entre amis, c'était l'essentiel.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:36

Aiguemarine

[ Et pendant ce temps - Visite au cimetière ]

Elle avait quitté les demeures du bord du lac. Mais avant de partir, Aiguemarine tenait à faire une visite au cimetière.

Passant devant la cabane du gardien, elle remarqua un parchemin.
Tiens, Montbrison n'a plus de gardien ?!
Que s'était'il passé ?! démission, mort ?!
Pourtant, les allées semblaient entretenues.

Aiguemarine resserra sa cape. Un léger vent se levait.
Doucement et sans bruit, elle remonta les allées, arrivant devant le lot N°3. Là où reposait Katalina, sa petite soeur de coeur.

Elle n'avait point de fleurs à déposer.
A genou devant la tombe, Aiguemarine s'attarda quelques minutes, arrachant au passage quelques mauvaises herbes qui subsistaient.

Puis quelques mots... murmurés, à peine audible...
Certes, la peine s'est quelque peu estompée, de surcroît sachant que celui qui l'a "tuée" intérieurement en lui brisant le coeur, n'est, lui non plus, plus de ce monde.

"Tu me manques tite soeur...encore et toujours... même si je sais qu'un jour nous nous reverrons".

Aiguemarine caresse la pierre froide, se relève et poursuit son chemin à travers les allées sombres du cimetière.

Le lot N°5 se profile. Là y reposent 3 amis. Leko, Despé et Ama.
Aiguemarine soupire doucement en passant devant les 3 tombes.
Une pensée pour chacun.
Instinctivement, elle lève son regard vers le ciel.

"Reposez en paix...mes amis"..."Ce n'est qu'un aurevoir"....

Autour d'elle, quelques bourrasques de vent font tourbilloner les feuilles. Le froid se fait sentir de nouveau.
Il est temps pour elle de partir.

Aiguemarine redescend les allées sans y croiser âme qui vive.
Referme doucement la grille et prend le chemin de l'auberge afin d'y retrouver toute sa famille.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:37

Matthis

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

Le petit garçon, le premier fils né de la famille, il y tenait à cette appélation, le chef de sa futur armée d'écuyer qu'il montait petit à petit, Georges, Timothée, il avait oublié de demander à Thomas le frère d'Athalia, mais la prochaine fois, il le ferait. Et puis il y avait Audric de Vissac. C'était drôle, que des garçon en ce moment, que des naissances de garçon, les filles, elles devaient avoir trop froid, vraiment, les filles. La preuve Eléa était née en avril, sa maman qui lui avait dit et lui en octobre et son frère en novembre. Donc oui les filles ont peur du froid.

Il se glissa à l'intérieur, mais sa Maman ne le voyait pas, elle le cherchait visiblement. Eléa comme toujours s'était jetée dans les jambes de son père, mademoiselle première, qu'est-ce qu'elle pouvait l'énerver parfois. Tiens il avait envie de la pincer pour lui apprendre à se prendre pour la Reyne de la maison. En plus c'était la seule fille, quelle plaie... Au moins si elles avaient été deux, elle n'aurait peut-être pas été comme ça. Quoi que non, deux, ça voudrait dire, deux fois plus de fille pour l'embêter.

Il s'approcha de son père et griffa la jambe de sa soeur, avant de lui pincer très fort la jambe.

'ien fait pou' toi ! T'es pas belle ! En plus tu sens 'omme les 'ossons de Counon ! T'es bête ! Je t'aime pas !

Il lui tira la langue, il allait s'en prendre une, mais qu'importe au moins, il aurait soulagé ses envies de vengeance contre Eléa. Elle allait chouiner, à croire que c'était elle le bébé de la maison, il partit vite se cacher sous la table, espérant que personne ne l'avait vu. Il écoutait les paroles d'Idriss qui s'occupait des chevaux et lui apprenait à le faire, plus tard, ça lui servirait. En attendant, il fallait se faire tout petit... Si il pouvait échanger Idriss contre sa soeur, il le ferait.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:38

Idriss

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du Lac]

Du mouv'ment, du monde, la pièce ne désemplissait plus, Mathilde apportait d'la nourriture, un sourire en direction d'la dame de compagnie d'la Baronne, charmante damoiselle. M'enfin, l'était pas là pour ça l'Idriss. La réponse d'la Baronne n's'fit pas attendre.

Bien merci Idriss. Euh non pas pour le moment, il y aura bien la viande à aller chercher dans ma boucherie, pour Olicla, mais ce dernier n'est pas là. Donc retourne t'occuper du cheval et va trouver le maréchal ferrant, tu enverras le tout à Childebert qui s'occupera de payer

Bien M'dame, soyez assurée qu'j'irai chercher la viande dans votre bouch'rie. Bien j'enverrai tout à l'Intendant.

Ch'min du bord du Lac puis chez Elwë

Idriss s'inclina devant la Baronne et prit la direction, d'la forge la plus proche. Pas évident, connaissait pas l'village. L'Idriss décida d'remonter l'chemin du bord du lac. P'tre qu'il trouverait une forge.

Il r'gardait bien les affiches, les pancartes, histoire d'pas rater une éventuelle forge, trouver un forg'ron ou une forg'ronne, après tout, l'un comme l'autre, ça lui allait. N'jamais douter du pouvoir et d'la force d'une femme. L'avait eu quelques expériences l'Idriss, pas forcément, charmante, mais c'tait la vie. C'comme ça, parfois, on fait d'mauvaise rencontre.

Alors qu'il r'montait la rue, l'pieds traînant dans la poussière. Il epousta l'bas de ses bras, sa cape, et l'reste d'ses vêtements, paraitre présentable. R'présentait l'famille Toggenburg-Marigny, l'Barons de Cournon d'Auvergne, Seigneurs d'Neschers. Tiens une forge. Une ou un "Elwë", prénom étrange, j'mais entendu. N'sait pas si c'est une dame ou un homme.

L'bras qui s'lève, poing qui s'serre, bras qui s'tend vers la porte, poing qui cogne contre l'bois la porte, deux coups secs, point n'en faut plus. Point embêter l'personne. 2 ch'min du bord d'lac. Si j'mais doit r'venir, avec le ch'val. L'attend d'vant la porte.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:39

Aparajita

Tout le monde qui entre...Ganapati aussi. La femme lui emboîte le pas, la tête rentrée dans les épaules, s'attendant à être chassée dehors...Mais la chaleur qui sort de la demeure, la bonne odeur de nourriture et la présence apaisante de celui qui la protège achève de la rassurer. Et comme personne ne lève la main sur elle, la voilà qui s'asseoit, croise ses jambes et pose ses pieds sur ses cuisses, tout en se recouvrant de la peau qui lui sert à la fois de vêtement et de couverture . Depuis combien de temps n'a t-elle pas adopté cette position ? Cela remonte à...si loin maintenant. Loin dans le temps, loin dans l'espace.

Pendant ce temps, un homme et une femme se chargeaient de l'accueil de tout ce monde, la गृहिणी (1) et son पति (2), pensa t-elle.Peut-être devrait-elle aller les saluer. Après tout, Aparajita n'était pas sur son territoire.

Se dirigeant vers la dame, Aparajita prit le bas de sa robe et l'embrassa respectueusement. Puis, elle revient vers Ganapati que Bodhisattva couve du regard comme un nouveau-né. Mais elle ne doit pas...Comment le lui dire ? Personne ne la comprend...

Et voilà que les petits se disputent...Querelle de domination, sans doute. Instinctivement, elle laisse échapper un grondement sourd. Zut, Ganapati va la rappeler à l'ordre...Il va croire qu'elle conteste sa domination. Mais la mère en elle a pris le dessus. Elle se couche à ses pieds, enveloppée dans sa peau et regarde ailleurs. Peut-être qu'ainsi son attention sera détournée.

(1) maîtresse de maison
(2) époux

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:39

Rick

[Chez Kory et Al, 9 chemin du bord du lac]

Rick venait d'entrer et à la demande de sa soeur, il suivit le mouvement général et s'assit sur un des fauteuils. A peine installé et le palefrenier vint avec les sacs de blé promis par Kory. Il sourit donc au serviteur pour le remercier. Il les chargerait dans le chariot juste après. Cela faisait étrange de voir autant de personnes dans ce salon. Autant ce n'était pas bizarre à Cournon parce que le château était grand et le personnel discret, mais là, la maison était plus petite. Certes, ils venaient tous d'arriver et cela devait être ainsi au tout début et plus silencieux les jours suivants. Le jeune homme sourit en voyant les personnes s'affairer autour de sa soeur. Le palefrenier avertit sa maîtresse qu'il devait aller chez le forgeron pour un fer à cheval abîmé. Pendant un court instant, il se demanda si c'était leur cheval ou un autre de l'écurie.

Il allait poser la question, lorsqu'il fut détourné par l'attitude jalouse de son neveu. Le petit chevalier n'avait pas aimé que sa soeur s'accapare de son père, selon toute vraisemblance. Il fronca les sourcils en voyant son comportement qui n'avait rien de chevaleresque : d'abord l'attaque par surprise à une jeune fille sans défense, puis la couardise devant les foudres maternelles ou paternelles et enfin la lâcheté et la fuite. Et la protégée de Sindbad qui grognait légérement. Cela faisait froid dans le dos du jeune homme. Il se sentait mal à l'aise vis-à-vis de cette femme sauvage. C'était la première fois pour lui de se retrouver dans cette situation. Il regardait Sindbad pour voir comment il faisait avec elle.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:40

Kory

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

Effusion de joie et de jalousie dans la maison, ça ne ratait pas, en fait jamais entre Matthis et Eléa, le peu de temps qu'ils voyaient leur père, ils se jetaient sur lui, acceptant difficilement l'un comme l'autre que l'autre soit le premier. Cette fois ce fut Eléa la première et la surprise maternelle devant sa progéniture. Elle déposa doucement Timothée dans son couffin, au moins lui était calme, les deux autres un peu moins.

Eléa expliquait ouvertement à son père qu'elle avait piégé la maison, le tout était de trouvé les pièges afin d'éviter de se les prendre. Point évident, alors qu'elle songeait aller punir son fils, quelque chose ou plutôt quelqu'un tira sur un pan de sa robe, elle baissa son regard et tomba sur Aparajita qui embrassait sa robe, certainement sa façon de dire bonjour. Comment réagir ? Il ne fallait pas lui faire peur tout de même. Elle allait tapoter sur sa tête en signe de remerciement, mais peut-être qu'elle ne l'accepterait pas, après tout ce n'était pas un animal. Elle se contenta de lui sourire, sans montrer les dents, histoire de ne pas paraître agressive. Aparajita avait grogné en entendant Matthis faire son jaloux, elle était retournée se coucher. Korydwen attrapa un gros morceau de viande et le posa dans une assiette. Elle s'approcha d'Aparajita, espérant ne point la déranger.

Elle lui dit d'une voix calme et douce, pour ne pase l'effrayer.

Pour vous Aparajita, mangez bien.

Elle posa l'assiette tout près de la femme sauvage et s'éloigna doucement. Il fallait maintenant s'occuper de Matthis mais sans crier, que ferait la femme sauvage si la Baronne criait ?

Elle l'avait vu se faufiler sous la table. Elle se baissa et attrapa son bras et le tira vers elle pour le sortir de sa cachette. Et d'une voix sèche, mais néanmoins douce elle lui dit :

Matthis de Toggenburg-Marigny ! En voilà des manières. Légère tape sur les fesses. Vous vous croyez où ? Chez les sauva... Elle regarda Aparajita, non peut-être pas utiliser ce mot. Il faudra que vous appreniez le mot partage mon grand. Allez donc vous excuser auprès de votre soeur, ensuite vous irez vous asseoir dans le fauteuil là-bas. Jusqu'à ce que JE. Elle insista bien sur le "je". Décide de lever votre punition. Vous aimeriez que je vous griffe, que je vous pince ? Non et bien votre soeur c'est pareil.

La foudre maternelle était tombée le petit garçon d'habitude si bavard ne l'ouvrait pas, elle l'emmena vers sa soeur et son père et le laissa planter devant, regardant de loin. Elle se dirigea vers le buffet et se servit un grand verre d'hypocras après toutes ces émotions, il lui fallait bien ça.

Elle commença à manger, peut-être attendaient-ils que la maitresse de maison le fasse.

Alors dites moi, comment se déroule la vie à Montpensier ? D'autres festivités sont elles prévues ?

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Mer 3 Déc - 2:40

Rick

[Chez Kory et Al, 9 chemin du bord du lac]

Rick avait sourit en voyant comment sa soeur avait réagi face à son fils. Elle n'avait pas eu besoin d'oser le ton pour se faire entendre par le futur chevalier. Le garçonnet n'en menait pas large et d'un autre côté c'était une punition méritée. Le jeune homme vit aussi comment Kory avait réagi avec la femme sauvage. Elle avait pris en compte le fait qu'elle ne soit pas totalement civilisée mais sans la mettre au rang d'animal. C'était donc ainsi qu'il faudrait qu'il fasse si jamais il devait avoir une intervention de sa part vis-à-vis d'elle.

Kory s'était maintenant rassis et elle montrait l'exemple en commençant le repas. Ils allaient pouvoir enfin goûter au talent culinaire de Ratatouille. C'était le moment préféré de Rick. Pourtant, il n'était pas si gourmand que cela. Il était plus gourmet que gourmand. Tia était d'ailleurs une fine cuisinière et quand elle faisait des petits plats, il savourait ses préparations jusqu'à la moindre goutte.

Alors dites moi, comment se déroule la vie à Montpensier ? D'autres festivités sont elles prévues ?

Rick finit ce qu'il avait dans sa bouche avant de répondre.

Eh bien Kory, comme tu as pu le voir lorsque tu es venu, l'air est plus respirable à Montpensier. Il n'y a pas toutes ses langues de vipères qui se jetent sur nous à la moindre parole prononcée.

Rick sourit à cette phrase. Ce qu'il aimait par dessus tout, c'était de voir en combien de temps on lui tombait sur le dos. C'était d'ailleurs devenu un jeu quand il venait rendre visite à sa soeur.

Et pour les festivités, il n'y avait rien de prévu à notre départ et je ne sais pas si Sun en a prévu pour Noël. Personnellement, j'ai plein d'idées. Les Montpensierois sont enclins à participer à ce que nous leur proposons. Il faut juste savoir les attirer. Peut-être que nous ferons quelque chose pour l'épiphanie. Il faut que j'y réfléchisse plus amplement.

Souvent les festivités commençaient à l'Avent et se terminaient aux festivités du nouvel an. Mais très peu pensait à englober l'arrivée des Rois Mages jusqu'à Christos. Pourtant c'était un moment important pour les Aristoliciens.

Il y a tellement de choses à faire avec le nombre de fêtes qui rythme notre vie. Il me semble qu'il y a plus de cent jours de fêtes dans notre calendrier. Ce n'est pas les occasions qui manquent. Mais dis-moi, tu en as bien prévues avec Aigue. Vas-tu nous faire la surprise ou vas-tu au contraire nous donner l'eau à la bouche.

Rick se servit un verre d'Hypocras et servit Tia qui était assise à côté de lui.

Il faudra vraiment que tu félicites Ratatouille pour ce merveilleux repas, Kory !

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Sam 6 Déc - 6:35

Kory

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

Titiller là où elle savait que son frère démarrait au quart de tour et visiblement, des mauvaises rencontres il en avait déjà fait dans le village. Elles espérait que ses vassaux avaient pu partir tranquillement sans s'attirer les foudres et les missives de menaces, comme il fût un temps. Elle avait donné, aujourd'hui, la page était tournée...

Eh bien Kory, comme tu as pu le voir lorsque tu es venu, l'air est plus respirable à Montpensier. Il n'y a pas toutes ses langues de vipères qui se jettent sur nous à la moindre parole prononcée.

Tu les intéresses peut-être... Un passe temps, autre chose ? Des ragots peut-être ? Après tout, grand bien leur fasse... Si ça peut les soulager, pourquoi pas... Un duel serait plus spectaculaire et attirait plus de monde...

Elle sourit faiblement, ainsi va la vie, triste parfois, injuste...

Et pour les festivités, il n'y avait rien de prévu à notre départ et je ne sais pas si Sun en a prévu pour Noël. Personnellement, j'ai plein d'idées. Les Montpensierois sont enclins à participer à ce que nous leur proposons. Il faut juste savoir les attirer. Peut-être que nous ferons quelque chose pour l'épiphanie. Il faut que j'y réfléchisse plus amplement.

C'est une très bonne nouvelle, si les montpensierois sont enclins, après tout les dernières festes étaient plutôt amusante, même si nous avons du écourter les bal et le banquet. Chaleureux, des rires.

La vie simplement, haussement des épaules, lueur moins vive dans ses yeux, à Montbrisson, elle ne savait pas ce qu'il y aurait, nostalgie, elle repensa à ce qu'elle avait fait l'année dernière amusant.

Peut-être que je viendrais à nouveau vous voir à ce moment là.

Il y a tellement de choses à faire avec le nombre de fêtes qui rythme notre vie. Il me semble qu'il y a plus de cent jours de fêtes dans notre calendrier. Ce n'est pas les occasions qui manquent. Mais dis-moi, tu en as bien prévues avec Aigue. Vas-tu nous faire la surprise ou vas-tu au contraire nous donner l'eau à la bouche.

Tu as raison, beaucoup de fêtes. La lueur dans ses yeux se veut de plus en plus vive, contente qu'il pose cette question à vrai dire. Elle finit son verre d'une traite et le reposa sur un bord de la table.

Et bien oui, les invitations sont prêtes, elles attendent à Cournon que nous les envoyons... La liste des invités aussi est prête, tout attend que je m'y plonge en allant à Cournon un de ces jours. Elles auront lieu à Sarliève, je pense que tu comprends mieux le pourquoi des invitations...

Point n'en dire plus, la relation d'Aiguemarine avec certains étaient encore nulle, le temps pansait les blessures, mais jamais totalement, elles en avaient parlé toutes les deux des personnes à inviter et la Baronne n'avait pu dire "non" à sa vassale, elle la comprenait, elle comprenait qu'elle veuille passer les fêtes de fin d'année sans problème. Elle était entre les deux, mais tachait de faire du mieux qu'elle pouvait, pas évident... Les amis étaient "différents"...

Quand aux jeux prévus... Dans le même style que les idées dingues que j'ai déjà eu, en passant par le concours de cuisine, le lancé de poisson, la course de dinde... Le marché de Noël, le sapin et les présents... De quoi s'amuser.

Elle le regarda avec un sourire, attendant une réaction, les personnes ici présentes étaient toutes invitées, elle n'avait donc aucun mal à parler de leur petite fête, tandis qu'en public, elle gardait plutôt ça secret. Mais avec Anselme, elle ne devait pas avoir d'inquiétude...

Quand à féliciter Ratatouille, je le ferai...

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Sam 6 Déc - 6:35

Aparajita

La dravidienne vit qu'Elle avait mis de la viande dans un récipient, qu'elle posa devant elle en lui parlant d'une voix douce. Aparajita décida de ré-utiliser ce mot si court que Ganapati lui avait appris. Comment était-ce, déjà ? Ah, oui...

Mer...ci

Elle huma le morceau de viande. Il sentait terriblement bon, mais elle ne devait pas y toucher tant que Ganapati ne l'y aurait pas autorisé.

En attendant, Aparajita entendit qu'Elle grognait à mi-voix sur le petit caché sous la table. Certaines choses restaient les mêmes, quelle que soit le lieu et la culture.

Puis, son regard croisa celui de Ganapati. D'un geste, il lui fit comprendre qu'elle pouvait manger le contenu de son assiette. Ce qu'elle fit de bon coeur, tandis que tout le monde babillait autour de la table.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Sam 6 Déc - 6:36

Tiadriel

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du Lac]

Filer au chaud, oui, oui, Kory n'avait pas eu besoin de lui dire deux fois. Ça devait faire même pas deux minutes que Kory avait refermé la porte qu'elle s'ouvrit à nouveau, livrant passage au maître de maison, Al. Elle sourit en le voyant avant d'apercevoir une tête rousse lui foncer dessus, sacrée Eléa. Elle ne perdait pas de temps. Al put tout juste les saluer avant d'être assailli de bisous et de questions de la part de sa fille.

Aigue tira ensuite sa révérence. Elle avait à faire à Sarliève. Tia comprenait qu'elle ne souhaitait pas s'attarder à Montbrison.
Elle l'embrassa à son tour.

Bon séjour à vous 3.
Et si sur le chemin du retour, vous avez envie de vous arrêter à Sarlieve... N'hésitez pas.

Elle sourit en réponse à son clin d'oeil.

Merci beaucoup.
Si nous en avons l'occasion, nous ne manquerons pas de passer vous voir. Elle baissa un peu la voix, histoire que seule Aigue entende ce qu'elle ajouta.Et puis, j'aurai une ou deux petites questions à te poser.

Elle la regarda s'approcher ensuite d'Aparajita et de Sindbad, puis quand elle eut prit congé de toutes et tous, dernier signe de la main et la voilà, partie...

Puis un coup à la porte se fit ensuite entendre, coup bientôt suivi par son auteur, Idriss, chargé comme un mulet avec ses sacs de blé. Chouette, elle aurait de quoi travailler en rentrant à Montpensier. Pas qu'elle n'avait plus de matière première pour Lépi. Mais elle n'était pas contre quelques sacs de plus à prix d'ami. Par contre, il ajouta quelque chose qui l'intrigua à propos d'un cheval qui avait perdu un fer. Et il lui semblait avoir vu Kurokuro boiter... Elle espérait que ce n'était pas de lui qu'il s'agissait car il était alors hors de question que leurs hôtes prennent à leurs frais le remplacement de ce fer à cheval perdu. Il faudrait qu'elle s'en assure... un peu plus tard.

Installez vous sur les fauteuils n'hésitez pas, ils ne vous mangeront pas, tout ce que vous risquez tout au plus c'est de vous prendre un oreiller dans la tête.

Elle ne se fit pas prier et s'installa donc, pas trop près d'Al. Mesure, mince, de prévention, mais elle aurait plus de chance de voir arriver l'attaque, si attaque, il y avait.
Matthis se manifesta à son tour, d'une manière très particulière. Le petit garçon avait repris le pas sur le Chevalier sommeillant en lui. Et autant avait-il couru au secours de sa soeur quelques minutes auparavant que là... Il était plus que jaloux. Et la jalousie lui faisait dire de bien vilaines choses. Elle doutait qu'il le pense vraiment. Puis il était allé se cacher. Il pensait peut-être que personne ne l'avait vu ?
Tiadriel observait la scène sans rien dire, se demandant si Georges lui ferait, lui aussi, des coups pareils si jamais la famille venait à s'agrandir. Puis Aparajita salua la maîtresse des lieux, de manière fort curieuse, mais avec grand respect, détournant un instant Kory de son devoir maternel. Cependant Matthis ne perdit rien pour attendre et fut vite "découvert" sous la table. Elle ne comprit pas ce que Kory lui dit, elle parlait trop bas. Sûrement à cause d'Aparajita, pour ne pas provoquer une réaction de sa part.

Puis Kory attaqua les plats. Tiadriel n'attendait que ça pour se servir à son tour. Elle avait, maintenant, vraiment faim et toutes ses délicieuses odeurs qui étaient venues titiller ses narines... Elle prit un morceau de viande et des petits légumes. Elle goûta et trouva cela délicieux. C'était à la hauteur du fumet qui s'en dégageait.

Alors dites moi, comment se déroule la vie à Montpensier ? D'autres festivités sont elles prévues ?

Elle allait répondre quand Rick la devança. Elle l'écouta donc tout en mangeant. Finalement, ça l'arrangeait, elle complèterait au besoin, une fois la peau du ventre bien tendue.

Eh bien Kory, comme tu as pu le voir lorsque tu es venu, l'air est plus respirable à Montpensier. Il n'y a pas toutes ses langues de vipères qui se jetent sur nous à la moindre parole prononcée.

Arf, voilà qu'il en remettait une couche. Elle se demandait si un jour il arriverait à passer au dessus de tout ça. Mais il est vrai qu'ils avaient eu des moments difficiles, ici. Mais pour elle, c'était loin derrière tout ça. Elle ne faisait pas grand cas de ce que les gens pouvaient dire et penser. Chacun avait son opinion. A la fin, le seul juge serait Aristote. Elle était là, pour passer un peu de bon temps avec sa famille et pour Ama. Elle irait voir aussi Despé et Mérone, leurs présenter Georges. Oui, ça, elle y tenait.
Et voilà qu'elle était encore partie dans ses pensées, oubliant d'écouter ce que disait son époux. Pratique pour compléter ensuite... Bon, faire comme si de rien n'était. Reprendre le fil de la discussion, hocher un peu la tête, au bon moment... Elle lui tendit son verre au moment où il se resservait. Elle avait le gosier un peu sec. Elle le remercia d'un sourire et y trempa les lèvres.
Kory évoquait les festivités prévues pour la fin de l'année. Rien que de l'entendre, elle en "rêvait" déjà.

Quand aux jeux prévus... Dans le même style que les idées dingues que j'ai déjà eu, en passant par le concours de cuisine, le lancé de poisson, la course de dinde... Le marché de Noël, le sapin et les présents... De quoi s'amuser.

Une foule d'images lui vint alors en tête. Le dernier Noël passé à Montbrison. Son rapprochement avec Rick. Le marché, la bataille de boules de neige, la tempête et la nuit passée au creux de ses bras alors que les éléments se déchaînaient au dehors. Une foule de souvenir. Sans compter ceux qui viendraient... Le premier Noël de leur fils, son premier sapin, son premier bonhomme de neige...

J'ai hâte d'y être. Ça promet de grands moments de rire et de joie pour tous !

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Sam 6 Déc - 6:37

Matthis

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

Une main maternelle pressant le bras de la jeune progéniture Toggenburg-Marigny, Matthis savait qu'il était dans de beaux draps maintenant. Maman ne plaisantait jamais sur ce genre de chose. Sa mère le tira hors de sa cachette, il était toujours à genoux et ses genoux glissaient sur le plancher. Maman semblait en colère, le garçonnet dégluttit fortement.

Matthis de Toggenburg-Marigny !

Ouille, ça allait barder, surtout quand elle l'appelle comme ça. Enfin cette fois, il y avait le messire en moins par rapport à la dernière fois, mais elle avait collé le nom de famille et les Marigny était une grande famille. Le petit garçon tout penaud se gratta la tête.

En voilà des manières.

Son petit corps se plia légèrement en avant lorsqu'il reçu sa tape sur les fesses, point trop fort, sa mère n'était pas pour la violence, juste pour lui montrer que c'était mal. Il se frotta les fesses et s'efforça de garder ses yeux fixés sur le visage de sa mère.

Vous vous croyez où ? Chez les sauva... Il faudra que vous appreniez le mot partage mon grand. Allez donc vous excuser auprès de votre soeur, ensuite vous irez vous asseoir dans le fauteuil là-bas. Jusqu'à ce que JE. Décide de lever votre punition. Vous aimeriez que je vous griffe, que je vous pince ? Non et bien votre soeur c'est pareil.

Maintenant elle le vouvoyait, c'était encore pire, il savait bien que ce "vous" était associé à une punition. Il n'objecta rien, juste faire ce que sa maman lui avait demandé. Il s'approcha de sa soeur qui pleurait toujours dans les bras de son père, enfin de leur père.

Eléa, veux tu bien ou pas bien, asseter mes ecuses ? Euh nan pas ça. Eléa ze te pésente mes ecuses. Veux tu 'ien les asseter.

Le petit garçon ne se risqua pas à croiser le regard de son père, ni même affronter les foudres paternelles plus terribles encore que celles maternelles. Papa il ne criait guère beaucoup, mais quand il le faisait il ne valait mieux pas être dans les parages.

Matthis s'éloigna sans même attendre la réponse de sa soeur et se dirigea vers le fauteuil et s'installa dedans, croisant les bras et regardant ses petites jambes tendues en attendant que maman lève la punition dans longtemps, il soupira fortement.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Lun 8 Déc - 11:18

Olicla

[sur la place du village]

Voilà plusieurs jours qu’il était arrivé à Montbrisson en compagnie d’un groupe composé d’Aiguemarine, son époux Nictail, et leurs enfants.
Lui qui voyageait depuis longtemps, ne trouva pas le voyage très pénible. Il était arrivé à Montbrisson après deux jours de voyage. Il allait désormais passer la plupart de ses journées près du lac à pêcher.

Quelques fois, le soir, il passait en taverne. Aiguemarine lui avait dit que sa suzeraine Kory lui offrirait le gîte le temps de leur passage en ville. Olicla se sentait gêné, il ne la connaissait que très peu.

Après que Aiguemarine a insisté longuement pour qu’il se rendre chez Kory, ce matin il quitta l’auberge, dans laquelle il avait séjournée, pour se rendre chez Dame Kory.
Malheureusement, il ne se souvenait plus où elle habitait. Et dans sa malchance, les passants à qui il demandait étaient tous des voyageurs.

Un gamin de rue l’entendant questionné les gens, vint vers lui.

M’sieur, contre une tite pièce, j’peux vous aider à trouver la maison de la dame Kory

Olicla était tenté, ce n’était qu’un gamin et puis il semblait avoir faim. Il accepta la proposition mais dit au bambin , qu’il ne lui donnerait l’écu, une fois sur place.

[devant chez Kory, 9 chemin du bord du lac]

Nous v’la arriver m’sirre, c’est là que la dame Kory elle habite. Vous me donnez mon écu !!

Olicla lui tendus non pas un écu mais plusieurs. Lui qui avait souffert de la fin étant jeune, il savait ce que c’était. Il repartit tout content.

Désormais seul, Olicla s’avança vers la porte de la chaumière, il y vit une clochette. Il l’agita en espérant que quelqu’un vienne lui ouvrir.

En attendant, il admirait le paysage qu’il trouvait sublime…lui qui pêchait tous les jours trouvait ici plus joli que les profondeurs de la mine.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Dim 14 Déc - 4:49

Kory

[Chez Kory & Al, 9 chemin du bord du lac]

En pleine discussion avec son frère et sa belle-soeur, sur les festivités à venir à Sarliève, Korydwen n'entendit pas la clochette de l'entrée retentir, ce fut Mathilde qui se chargea d'ouvrir la porte. Pénélope devait certainement être encore occupée à rêvasser...

La porte s'ouvrit sur un homme, c'était Olicla, il était attendu, Mathilde le fit entrer dans la maison et le guida jusqu'au salon, quoi qu'ici, il était bien difficile de se perdre. Korydwen s'approcha pour accueillir le nouveau visiteur.

Messire Olicla ! Bienvenue chez nous ! J'espère que vous avez aussi fait bon voyage. Vous connaissez déjà tout le monde.

Puis lui montrant le buffet, elle lui dit.

Nous venons juste de commencer à attaquer, n'hésitez pas à vous servir.

Elle le regarda, et lui tendit un verre d'hypocras.

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Dim 14 Déc - 4:50

Idriss

[Rues du village... A la recherche du forgeron perdu...]

L'Idriss patientait d'puis plusieurs minutes d'rrière l'aporte d'la dame Elwe, qui ne semblait pas vouloir lui ouvrir. L'soupira fortement, pourtant l'baronne lui avait bien dit qu'c'était une très bonne forgeronne, et qu'elle s'rait d'accord d'l'aider. Fallait maint'nant qu'l'Idriss, trouve un autre forg'ron. Il r'monta la rue vers l'centre du village. Il tomba sur un forg'ron qui tapait son fer chaud, la f'nêtre ouverte. Idriss s'approcha.

Pardon d'vous déranger m'ssire. J'aurai b'soin de quelqu'chose, qu'seul un forgeron peut m'faire.

Ah je serai ravi de vous aider jeune homme !

Voilà j'ai un des ch'vaux dont j'm'occupe qui a perdu son fer. J'aurai b'soin d'un autre fer à ch'val, pour qu'il puisse avancer sans s'abimer l'sabot.

Bien ! Amenez moi votre cheval ! Je vous fais ça très rapidement.

Bien m'ssire ! J'vais l'chercher.

Idriss partit en courant en direction d'la maison d'bord du lac. Il s'dirigea vers les écuries, les p'tites écuries. Détacha l'cheval, r'garda si l'tas d'linge à sa patte tiendrait jusqu'au centre d'village. Il avança douc'ment, après une longue traversée d'village, l'arriva au niveau du forg'ron.

Me r'voilà m'ssire ! Avec l'animal !

Bien, faites le tour et entrez par derrière.

L'idriss fit l'tour d'la maison et trouva une espèce d'forge mais exterieur, c'qui fallait pour un maréchal ferrant. Il r'garda l'homme mesurer l'sabot d'l'animal et commença à battre l'fer chaud jusqu'à obtenir un beau sabot. Pour il retira le ling du sabot.

Vous l'avez bien protégé, le sabot n'est pas abîmé !

Idriss sourit, l'faisait bien son travail d'palefrenier. Il r'garda l'homme cloué l'fer dans la corne d'sabot d'l'animal. Idriss songea qu'il devrait p'tre suivre un maître forgeron à Cournon, pour apprendre à faire ça. Comme ça en cas d'besoin il s'aurait faire. Il sortit une bourse d'écus qu'l'Intendant du domaine Childebert lui avait donné, en cas dépense à faire pour l'compte des barons. Il nota sur un bout d'papier l'somme du chang'ment de fer. Faudrait l'dire à Childebert.

Merci m'ssire ! Bonne journée à vous !

Merci à vous aussi jeune homme !

L'Idriss prit la direction d'la maison du bord du lac, avec un ch'val au fer neuf. Il expliqua à l'baronne c'qui l'avait, l'était plutôt contente visiblement. Il alla ensuite vite chercher la viande pour l'un des derniers arrivé. Il la lui d'nna, avant d'retourner aux écuries, finir c'qu'il faisait...

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456) Dim 14 Déc - 4:51

Kory

[Chez Kory et Al, 9 chemin du bord du lac]

Le séjour de leurs amis s'étaient bien déroulés, Idriss avait résolu le problème du fer manquant, le blé et la viande avaient été donné à leurs nouveaux propriétaires. Il était maintenant temps de songer aux festivités de Cournon.

Korydwen regarda les invités s'éloigner, elle savait que certains se rendraient à Montpensier avant de revenir à Cournon, d'autres étaient déjà arrivés à Sarliève et eux cinq arriverait plus tard. Pour le moment son époux avait disparu pour la fin de semaine, et il fallait bien qu'elle s'occuper. Préparer les paquets pour Cournon. Elle avait été faire un tour sur la place du village et ensuite au dispensaire.

Elle attendait donc maintenant le retour de son cher et tendre...

Sujet: Re: D'un passage à Montbrison (28 Novembre 1456)

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