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| Un Soir, Une Nuit, Un Matin | |
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Nadkiroul Convive qui ose pousser les portes
Messages : 28 Date d'inscription : 29/11/2008
| Sujet: Un Soir, Une Nuit, Un Matin Dim 1 Fév - 0:10 | |
| Les filles étaient toutes là depuis maintenant quelques jours. Sequestrées au domaine de Cournon. Ce n'était pas une prison tout à fait ordinaire, elle dormait plutôt bien et n'avait souvent même pas besoin de lever un orteil pour aller boire un verre d'eau à la cuisine qu'un domestique arrivait déjà avec une carrafe pour la servir. Ce n'était pas une vie tout ceci, d'être constemmant suivit par un ou deux domestiques de la maison. Elle voulait bien croire la Nad, que ses amis Koy et Al voulaient prendre soin d'elle deux fois plus qu'à l'accoutumé, de une parce qu'elle était enceinte et de deux parce que son mari avait bien stipulé qu'elle ne devait quitter les lieux sous aucun pretexte. Mais tout ce trop justement... Nadège écrivait quelques mots, non aucunement des mots pour son travail, mais autre chose. Des petits mots qu'on laisse sur la table pour expliquer à sa nourrice ce qu'ils peuvent manger à midi. Des petits mots pour simplement dire à son mari qu'on l'aime. Des petits mots pour dire que l'on est au marché pour acheter deux ou trois trucs et que l'on revient dans une heure. Ce genre de petit mot, mais avec un sens bien différent. D'ailleurs, cette écriture ne manqua pas d'interpeller Jinette qui trouvait bien incongru le fait que sa maîtresse travaille même en temps de guerre dans son Duché. -Vous travaillez Madame ma maîtresse ? Prise d'une légère panique, Nad cacha de ses deux bras ce qu'elle était entrain d'écrire et regarda Jinette avec un immense sourire. -Oui ma Grande, je travaille. J'ai....... Deux ou trois affaires à régler pour le GAD qui sont assez urgentes tu vois ? Le beau mensonge que voilà. Heureusement pour Nad, Jinette n'y vit que du feu et retourna à la surveillance des deux petites chipies qui jouaient dans un coin. Le ciel commençait à s'assombrir fortement, et le souper avait déjà été pris.Ses petits mots terminés, elle se leva après les avoir tous pliés soigneusement et avoir refermer l'encrier. Tout était prêt maintenant..... -Allez les filles. Au lit maintenant, il se fait tard et demain... demain.... Il fallait absolument qu'elle trouve une excuse pour leur demander d'aller se coucher si tôt. Sinon elles se douteraient forcément de quelque chose de suspect chez elle. -Demain c'est promenade dans le parc. Grande promenade ! Alors il faut avoir la forme. Toi aussi Jinette c'est ballade, alors au lit avec les filles zou !Je vous suis tout de suite.. Mais montez les escaliers avant moi, je suis un peu lente à la montée moi tu sais hihi. Sans plus attendre, les deux fillettes et la nourrice partirent en direction des escaliers et Nad se mit en route lentement dans la même direction. Dans ses mains jointes devant elles au niveau du coeur se trouvaient deux mots, deux mots qu'elle ne devait en aucun cas perdre. Tranquillement, elle arriva dans la chambre des trois filles. Mellyssa et Anaïs étaient déjà couchées, alors elle s'approcha pour leur faire un gros câlin, comme tous les soirs et les deux fillettes s'endormir très rapidemment. C'est usant la vie de princesse n'est-ce pas ?Jinette n'était aps en reste, à peine Nad fut sortie de la chambre qu'elle dormait déjà.. Comment le savait elle alors que laporte était fermée ?La nourrice avait la fâcheuse tendance de parler pendant son sommeil. Nadège se rendit dans sa chambre et au lieu de retirer sa jolie robe pour la troquée contre une longue chemise pour dormir, elle la troqua contre une robe plus pratique à la marche. quelques heures plus tard Il faisait à présent nuit noire et tout le monde devait dormir au domaine. Quoi que les gardes ne devaient pas le faire, mais bourrés comme à l'eur habitude, ils ne remarqueraient rien. Armée de sa lampe à huile qui propageait une lumière douce elle descendit doucement les escaliers et repassa par le petit salon pour y laisser le premier mot à l'intention de ses filles et de la nourrice. Discrètement elle sortit du domaine. Il ne faisait pas trop froid cette nuit, ce qui était étrange pour un mois de février mais qu'importe. C'est à l'écurie qu'elle se rendit. Là, elle regarda les cheveux qui s'y trouvaient, ainsi que ses deux ânes. Ces sales bêtes n'avançaient pas et elle se ferait très certainement vitre ratrappée si elle partait avec ça. Elle prit le parti de piquer un dada à ses amis Al et Kory, bien sur, elle leur renderait quand elle reviendrait ! Ce n'était pas non plus une voleuse la Nad ! Un seul problème subsistait, comment emprunter un cheval sans que personne ne le remarque. Son mot était déjà prêt, il était poser sur l'établi de l'écurie. Il ne restait plus que le plus gros du travail : passer les grilles. Doucement, elle s'approcha d'une monture et lui caressa le dos avec douceur en marmonant à l'oreille de la bête qu'elle n'était pas dangeureuse. Oui, elle avait l'air très potiche à parler à l'oreille d'un cheval, mais l'homme qui murmurait à l'oreille des cheveux y arrivait bien lui ! Pourquoi pas elle hein ?Bizarrement, la grosse bêbête se laissa faire sans broncher. Nad eut un large sourire, tout se passer comme prévu. Plus que les grilles.... Quand elle arriva aux grilles du domaine, il y avait bien sur les trois gardes, pleins comme des vaches qui chantaient et hurlaient des trucs incompréhensibles. D'abord, elle tenta une approche lente et discrète, en espérant qu'elle fonctionnerait bien. Malheureusement, il y avait toujours un trouffion de Garde pour la voir et qui l'interpella. Nad resta stoïque face à cette interpellation et se retourna comme un robot qui bugue (pas très moyen âgeux comme comparaison, mais j'ai pas trouvé mieux). Elle fit un sourire en coin et s'éclaircit la voix. -Euh.... C'est Nadège vous vous souvenez ? Le Baron m'a permis d'aller faire une promennade à cheval cette nuit. Il m'a dit que le paysage était si beau la nuit que le spectacle était tout à fait différent par rapport à celui que l'on peut avoir en plein jour. Que j'ai voulu le voir... Son mensonge était encore une fois passé. Il faudrait qu'elle pense à aller se confesser une fois qu'elle sera rentrée pour tous ces mensonges en une seule journée. Elle grimpa sur le cheval, non scellé. Un cheval naturel.. Elle allait avoir mal au derrière la vieille !Qu'importe, maintenant, elle se dirigeait au galop vers la Bourgogne afin de retrouver son mari qui l'avait gentillement enfermée ici ! | |
| | | Mellyssa & Anaïs Voyageur(euse) qui pose ses bagages
Messages : 7 Date d'inscription : 17/12/2008
| Sujet: Re: Un Soir, Une Nuit, Un Matin Dim 1 Fév - 1:48 | |
| Mellyssa et Anaïs jouaient tranquillement dans un coin du petit salon, avec quelques poupées qu'elles avaient depuis assez longtemps maintenant. Elle s'amusaient à les faire parler comme des princesses, ce qui améliorait considérablement leur façon de parler ainsi que leur vocabulaire. Ces deux chipies avaient la fâcheuse manie d'aller écouter les conversations des gens du domaine pour réccupérer quelques mots qu'elles ne connaissaient pas encore. Depuis peu aussi, on leur apprenait à lire. Leur mère avait décider qu'il fallait en faire de grandes demoiselles, qu'elles ne deviendraient certainement pas comme leur pauvre mère, donc elle lisaient. Quand elles entendirent la voix de cette maman justement, qui disait qu'il était l'heure d'aller se coucher. Mais il était tôt pourtant se disaient-elles ! Pourquoi aller se coucher si tôt alors que le soleil vient à peine de se coucher ?! Ce n'est pas juste.Leur mère se justifiant ensuite par le fait qu'elles iraient faire toutes les quatre une promennade le lendemain les fit bondir de joie et courir jusqu'aux escaliers. Suivies de Jinette qui avait bien du mal à les suivre. Mellyssa faillit se casser la figure en glissant sur un tapis qui traînait par là. Ce n'était pas la fille de Nad pour rien celle là, aussi maladroite qu'elle.Anaïs quant à elle ne pouvait dormir sans son doudou.. qu'elle avait oublié dans le petit salon. Une petite tête de linote, comme ça mère aussi. Imaginez ce à quoi peut ressembler leur mère si ces deux là déjà... Enfin bref. Elles sautèrent dans leurs chemises de nuits et se cachèrent sous leurs draps afin d'attendre leur câlin du soir. Ce qu'elles eurent une fois que Nadège réussit à monter les marches sans encombre, enceinte avec en plus la phobie des escaliers.. c'était assez comique comme scène. Le Lendemain matin Anaïs ne dormait plus, elle somnolait. Elle fit un grand bond dans son lit quand elle entendit la voix de la nourrice. Elle grogna en se frottant les yeux. -Maieuh.. Parle encore dans son sommeil Jinette. L'est ennuyeuse ! Mellysa se réveilla quant à elle tranquillement. Elle venat d'entendre s soeur et de sa petite voix pas encore réveillée elle dit. -Il faut dire : Elle est ennuyeuse, pas L'est ennuyeuse. -Oh.. Je t'ai ré..ré...réveillée ? -Non, le soleil là. Elle montra du doigt un petit trou dans le volet qui laissait passer un rayon de soleil qui tombait pile sur le visage de Mellyssa.Les deux petites se levèrent sans faire de bruit pour ne pas réveiller Jinette, et elle allèrent voir si leur mère était levée elle par contre. Elle était toujours levée avant tout le monde leur maman, parce qu'elle avait toujours plein de travail à faire. Anaïs ouvra tout doucement la porte de la chambre de Nad et elle s'avancèrent vers le lit.Vide ! -Oh ! Elle doit déjà travailler en bas maman. On descend ? demanda Mellyssa qui s'était approchée la première du lit. -Regarde Lyly. Sa jolie robe elle est encore là... C'est pas normal ! -Ce N'est pas normal qu'il faut dire 'Naïs. La blondinette le savait ça aussi. Elle avait simplement oublié encore une fois.Les deux chipies descendirent les escaliers. Mellussa se tenait fermement à la rembarde pour éviter de tomber. Un vrai parcours du combattant les marches le matin.. Une fois descendues, elles se mirent à courir en direction du petit salon. Elles se stopèrent net en voyant que leur mère n'était pas là non plus ! -Maman ! Elle est où maman !! Elles avaient parler un peu fort. Jinette fit un enorme bond dans son lit et se mit au garde à vous. Elle se rendit compte de son ânerie et accourut vers le petit salon en manquant de peu de se gameller dans les escaliers. Maudit escalier ! -Que se passe-t-il Mesdemoiselles ? -On a perdu Maman ! dit Anaïs. -Nous avons perdu Maman ! dit Mellyssa. La nourrice resta perplexe. En effet, elle voyait sur la table où travaillait souvent sa maîtresse, un mot. Elle reconnaissait bien là l'écriture de Madame Nadège.Le problème, c'est qu'elle ne savait pas lire et donc elle ne savait pas ce qu'il y avait d'écrit sur ce mot. Melly, prise d'une petite colère, chipa le mot des mains de sa nourrice et commença à le déchiffrer. - Citation :
- Mes Chéries, Jinette,
Vous devez rester à Cournon toutes les trois. Moi je suis partie pour retrouver votre Papa parce que je m'inquiète beaucoup pour lui. Je suis sure que Al et Kory vont bien s'occuper de vous et que vous allez bien vous amuser avec Eléa. Je reviendrais vous chercher quand j'aurais retrouver Papa. Votre Maman qui vous aime. PS : Jinette ! Par pitié, arrête de parler pendant ton sommeil et surtout de me vouvoyer ! Les trois restèrent là bouche-bée sans savoir quoi faire devant cette situation. Apeller les Barons pour qu'ils poursuivent Nad ? La laisser retrouver Joey ? Anaïs dit alors en tirant sur la robe de Jinette. -J'ai faim.... | |
| | | Mathilde Nourrice
Messages : 24 Date d'inscription : 01/05/2008 Localisation : Domaine de Cournon d'Auvergne
| Sujet: Re: Un Soir, Une Nuit, Un Matin Dim 1 Fév - 5:08 | |
| Mathilde alertée par le bruit qu'il pouvait y avoir dans l'aile des invités, surtout du côté des enfants. Certainement la petite baronne et le petit baron qui s'étaient réveillés. Mathilde se dépêcha de se rendre dans les dites chambres. Elle ouvrit la porte de la chambre de la grande Eléa, elle était assise sur son lit en train d'essayer d'enfiler une robe.
Déjà debout ? Demanda Mathilde à Eléa.
-Ah voui ! Je voudrai aller voir Maman, alors je me dépêche pour partir toute seule à Clermont ! lui répondit Eléa pas encore réveillée.
Mathilde la regarda légèrement de travers.
Et bien damoiselle ! Vous comptiez partir toute seule ? Mais vous n'êtes pa sérieuse !!
Eléa ne répondit pas, Mathilde l'aida à terminer de s'habiller, il faudrait parler de ça au baron. Les enfants commençaient à souffrir de l'absence de leur mère et en ces temps troubles, la Baronne était fort occupée.
Mathilde traînant la petite Eléa par la main se dirigea vers la chambre du petit Baron lui dormait toujours et vu la façon dont il était allongé et dont ses couvertures étaient disposés, ses rêves devaient être agités. Timothée dormait toujours également, très discret Mathilde vérifiait régulièrement qu'il était bien en vie, le Baron ayant quelques craintes par moment.
Mathilde descendit dans le petit salon avec Eléa, elle avait entendu du bruit, les petites Ambroise et dame Jinette étaient là. Mathilde s'approcha d'elles.
Bonjour toutes les trois ! Que se passe-t-il ? Vous semblez... Étranges ?! | |
| | | Mellyssa & Anaïs Voyageur(euse) qui pose ses bagages
Messages : 7 Date d'inscription : 17/12/2008
| Sujet: Re: Un Soir, Une Nuit, Un Matin Jeu 19 Fév - 14:41 | |
| Les filles couraient dans tous les sens dans le petit salon pour voir si leur mère s'était cachée quelque part et qu'elle faisait juste une mauvaise blague. Vu que Nad avait l'habitude de faire le clown et l'animation, les deux petites étaient persuadée qu'elle était cachée derrière un meuble ou autre. Malheureusement, après avoir ratisser toute la pièce, elles n'avaient rien trouver, pas l'ombre d'une trace de leur mère, sauf ce petit mot qu'elle avait laissé sur la table. Toutes les deux s'assirent sur le fauteuil que Nad occupait tout le temps. Leurs petits pieds ne touchaient pas par terre, leurs jambes étaient à l'équerre avec le reste du corps tellement leurs jambes étaient courtes. Deux petites petites filles, ce n'étaient pas des Ambroise pour rien ces deux là. A ce moment là, Mathilde, la nourrice de Cournon arriva dans la salle, alarmée par le bruit qui y régnait. Elles s'entendait bien toutes les deux avec Jinette puisqu'elles occupaient les mêmes fonctions. Pas au même rang en effet, et pas forcément les mêmes choses non plus, mais tout de même. Elle voulait savoir ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'il y aie autant d'agitation à cette heure ci. Ce fut Jinette qui répondit, Anaïs et Mellyssa étaient entrain de se retenir pour ne pas pleurer toutes les larmes de leurs petits corps.
-C'est Madame ma Maîtresse qui a disparu Mathilde. A ce que j'ai pu comprendre, elle est parti rejoindre Monsieur à Sémur.
Mellyssa sauta du fauteuil, elle se retrouva le nez contre le sol sans comprendre pourquoi. Elle n'en avait rien à faire, elle se mit à courir dans les escaliers. A croire qu'elle était devenue folle la petite brunette. Peu de temps après, on la vit redescendre toute habillée pour marcher convenablement.
-Je veux mes chausses pour retrouver maman dehors Jinette s'il te plaît. Je m'arrêterais pas avant de l'avoir retrouvée ! Elle est enceinte maman, alors elle marche pas vite, le vais vite la rattraper si je cours comme un cheval !
Anaïs quant à elle était encore un peu dans le brouillard. Elle avait toujours un peu de mal à se réveiller le matin; il lui fallait beaucoup plus de temps que la normale. Même en voyant sa soeur s'agiter dans tous les sens, elle ne bougea pas d'un pouce. Au bout de deux minutes (voir trois), elle bailla ouvertement et se leva aussi à son tour. D'une petite voix ensommeillée elle dit.
-Je vais me recoucher moi... Melly court plus vite que moi et je suis fatiguée..
Ni une ni deux, la petite blonde se dirigea lentement vers les escaliers pour aller se recoucher alors que Mellyssa sautillait dans tous les sens pour que Jinette aille lui chercher ses chausses. La nourrice, pas si bête que cela prit la parole.
-Mademoiselle Mellyssa ne courra pas après sa mère car en son absence vous êtes entièrement sous ma responsabilité et je ne peux décider toute seule de votre autorisation ou non à sortir. Surtout si vous partez pour courir en dehors du Domaine ! Ce n'est pas raisonnable Mademoiselle.
Le petite brune n'était pas née de la dernière pluie, et elle savait bien que Jinette ne voudrait pas, alors elle avait penser à un stratagème pour avoir tout de même le droit de sortir !
-J'ai le droit d'aller jouer dehors tout simplement alors Jinette ? Les gardes surveillent la grille alors je ne pourrais pas sortir, ne t'inquiète pas.
-Hé bien Mademoiselle, si vous ne voulez qu'aller jouer dehors, je ne peux vous le refuser. Mais j'aimerais que vous mangiez quelque chose avant de sortir, ou vous allez avoir faim de bonne heure.
-Mais non je n'ai pas faim Jinette. C'est vrai. Je peux avoir mes chausses maintenant s'il te plaît ?
-Parfait. Vous pouvez allez les chercher, je vais vous les lacer.
La petite courut encore une fois dans l'escalier, débarqua en trombe dans la chambre où dormait sa soeur, récupéra rapidement ses chausses et redescendit.
Ses chausses lacées, son manteau, ses gants et son bonnet mis. Elle sortit... Tout ceci sous les yeux de Mathilde qui avait été laissée un peu de côté avec toutes ces histoires.
-Comment vas-tu Mathilde à part cela ? | |
| | | Mathilde Nourrice
Messages : 24 Date d'inscription : 01/05/2008 Localisation : Domaine de Cournon d'Auvergne
| Sujet: Re: Un Soir, Une Nuit, Un Matin Sam 7 Mar - 0:52 | |
| Mathilde tenait la main d'Eléa et dans le petit salon se demandait bien ce qu'il pouvait se passer, elle était un peu perdue, les fillettes semblaient s'affoler, ce qui était tout à fait normal leur mère avait disparu, Mathilde ne savait que faire, elle assistait bien impuissante à l'échange, sauf lorsqu'une des fillettes demanda à aller dehors, et visiblement seule, une phrase brula les lèvres de Mathilde, elle aurait bien pris la parole, mais en rien, elle n'était responsable des fillettes, Elle savait simplement qu'elle n'avait pas le droit de laisser les enfants seuls sans surveillance, en même temps, la Baronne lui en avait raconté des choses, entre une Eléa qui s'était enfuie, un Matthis qui était passé par la fenetre de la maison pour sortir et rejoindre son père...
Et bien, il faut lancer les gardes de Cournon à sa recherche ! Comment l'ont-ils laisser passer ?! Ils avaient des ordres du Baron et de la Baronne ! Cela risque de chauffer pour eux !!
Mathilde n'osait même pas imaginer la colère des Barons, elle savait bien qu'un des serviteurs avait été virer pour avoir perdu Eléa et là c'était un peu tout comme.
-Comment vas-tu Mathilde à part cela ?
Mathilde mit un peu de temps à répondre voyant la fillette partir, légèrement médusée.
Et bien je vais très bien et toi Jinette ?!
Les deux femmes passaient du temps ensemble à s'occuper des enfants, c'était normal qu'elles commencent à se tutoyer et à se connaître.
Je crois que l'on ferait mieux de surveiller la fillette qui vient de sortir m'est avis qu'elle va essayer de retrouver sa mère... | |
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| Sujet: Re: Un Soir, Une Nuit, Un Matin | |
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| | | | Un Soir, Une Nuit, Un Matin | |
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