4ème printemps du BA -Messe d'ouverture (9 Mai 1457)

Malvinas


Malvi avait écouté les enfants et trouvait que ce chant était magnifique. Puis Fab reprit la parole. Malvi écouta attentivement puis médita quelques instants sur le texte qu'il venait de lire.

Ses pensées partir naturellement vers son rumph, leur réunion à tous les deux étaient toujours un moment de pur bonheur. Son cerveau partit un peu dans tout les sens. Elle méditait à plusieurs choses en même temps.

Noeline


Après le chant des enfants, Fabien reprit la parole et énonça un passage du Livre des Vertus qui parlait de " La Réunion", ce moment ou Dieu voulu rassembler les créatures pour les interroger sur le sens de la vie.

Noeline méditait sur ses paroles, en effet, combien de fois les hommes se rendaient ils comptent dans leur courte vie terrestre qu'il fallait mieux être unis et avancer ensemble.

Ensemble, ce mot valait pour tous les domaines, tant affectifs, professionnels que politiques.
Les hommes étaient toujours plus forts à deux, c'était le cas des couples, ensemble pour affronter les vicissitudes de la vie, les aléas du quotidien.
C'était le cas des hommes et des femmes qui devaient travailler dur pour gagner leur vie, leur travail était plus profitable s'ils s'associaient pour le faire.
C'était le cas en politique, quel meilleur exemple que les associations pour faire passer un message, une idée.

Elle méditait sur son propre exemple, elle n'avait jamais autant avancé que depuis son mariage.

Lanfeust86


Le Duc contempla son fils, Arthur, chanter avec tous les autres enfants, fils et filles du Bourbonnais Auvergne, la future génération. Ils se débrouillaient très bien, il pensait à aller féliciter Dame Clothilde après pour son travail. D'ailleurs tout le comité des fêtes devra être remercié.

Fabien continua la messe par un texte qu'il avait déjà lu en parcourant le Livre des Vertus. Ce fameux jour qui a fait rassembler tous les êtres vivants afin que Dieu leur pose une question. Et seul Oane avait trouvé la bonne réponse et avait donné la superioté à l'homme.

Le thème de la réunion n'était pas mal choisit, surtout en ce moment avec la sécurité du duché qui était organisée suite aux alertes récentes. Tous les bourbonnais auvergnats devaient rester vigilents et être prêts à être volontaire au cas où.

Crapaudine


Crapaudine arriva à la cathédrale très en retard... crénom ! elle avait pourtant pousser cette vieille carne à filer plus vite en vain...

De l'extérieur on entendait déjà les voix des enfants du duché. Mince vite!
Lanfeust l'avait informer son fils chantait dans le chorale ! il fallait qu'elle entende cela !

Sautant au bas de son coursier de malheur, elle se hâta vers la lourde porte, fort heureusement ouverte, ils avaient le soucis des gens en retard...
Confuse elle entra le plus silencieusement possible et se glissa sur un banc tout proche.

les enfants terminaient leur chant, les voix d'enfants étaient si belles amplifiées par l'écho fourni par les voutes de l'église.

Puis la cérémonie débuta , le credo récité avec lenteur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Baissant la tête pour mieux se recueillir elle écouta le sermon.

Fabien74


La lecture du texte faisait son petit effet, et l'idée de la réunion trottait dans toutes les têtes. C'est ce moment précis que Fabien choisit pour reprendre la parole:

Bien, j'espère que ces quelques instants de méditation vous ont été profitables.

Que nous apprend ce passage?

Il évoque tout d'abord la notion de réunion. En effet, la réunion est primordiale, a fortiori en temps de crise. Pouvons-nous transposer ce thème de la réunion à notre vie de tous les jours? Certainement. Le BA s'est-il construit grâce à une seule personne, non mes amis, mais grâce aux efforts de pionniers, de pionniers ayant conjugué leurs efforts pour arriver à un tout, construit à partir de rien. Ainsi mes amis, dans la discorde, dans l'adversité, n'oubliez jamais l'anecdote de la réunion et la leçon d'Oane et des créatures du monde, réunissez-vous. La petite pierre ne peut rien contre une coulée de lave, tandis qu'une montagne, elle, peut beaucoup.

Fabien attendit quelques instants avant de poursuivre, laissant les auvergnats méditer ses paroles, puis reprit:

Bien, nous allons maintenant avoir le plaisir, à nouveau et s'ils le veulent bien, d'écouter nos chers bambins nous chanter un des chants qu'ils nous ont préparé!

Un geste en direction de la chorale:

C'est à vous!

Il sourit, se préparant à entendre les petites voix.

Clothilde


Fabien avait bien choisi le texte de cette messe. La réunion, quel beau thème.
Un thème proche de la devise du duché d'ailleurs : "Unis dans la diversité".
Le passage du livre des vertus et le commentaire qu'en fit ensuite Fabien étaient si justes !

(...) Ainsi mes amis, dans la discorde, dans l'adversité, n'oubliez jamais l'anecdote de la réunion et la leçon d'Oane et des créatures du monde, réunissez-vous. La petite pierre ne peut rien contre une coulée de lave, tandis qu'une montagne, elle, peut beaucoup.

Comme cela était vrai... dans l'adversité, dans la peine, rien ne valait le soutien de l'entourage...

A cette idée, Clo chercha le regard de ses amies Cah et Alpha, et leur sourit...

Mais déjà, dans un sourire et un geste de la main chaleureux, Fabien appelait la chorale à chanter de nouveau.

C'est à vous!

Clothilde se leva de son siège, et se tourna vers les enfants, leur faisant signe en souriant de prendre place à nouveau.

Alphaide


alpha trouva le regard de son amie clo... juste avant qu'elle ne se leve pour diriger avec une main de fer dans un gant de velour cette magnifique corale ils avaient une vrai voix d'ange a eux tous... cela donnait la chair de poule a alpha a chaque fois qu'ils cahntaient les emotions montaient en elle ....

Chorale des enfants du BA


A l'invitation de Fabien, Clothilde se leva, et fit signe aux petits choristes de reprendre leur place dans le choeur.

Petit moment de panique chez les plus jeunes, qui se seraient bien contenté d'une seule prestation !
Certains se faisaient tout petits, espérant qu'on ne les voie pas, et que Clothilde les oublierait, on ne sait jamais...

Peine perdue ! La jeune femme dans un doux sourire, les plaça en demi-cercle, sur deux rangs, comme lors de leur première intervention, puis leur souffla le titre du nouveau chant à interpréter.

Alors les voix des enfants s'élevèrent dans la cathédrale, pour chanter cette fois-ci un cantique en latin :

"Pueri Concinite"

ArthurDeTroy


Arthur écoutait la suite de la cérémonie et regardait les personnes présentes, son père qui était assis sur son trône, sa marraine qui venait d'arriver...Il se sentit rougir, elle allait l'entendre et le voir chanter...Il fit une petite grimace.

Et voilà que le diacre demanda un nouveau chant, c'était facile pour lui il avait qu'à ordonner, certains enfants commençaient à se cacher mais la dame Clothilde les aligna en ordre et tous devraient donc chanter.

Il entonna le chant et les voix des enfants résonnèrent à travers la cathédrale.

Fabien74


Les petites voix résonnaient encore dans la Cathédrale, où elles montaient jusqu'aux majestueux arcs brisés. Cet ensemble pur ravissait les oreilles des Auvergnats présents dans l'église, et leur faisait se rappeller combien il fallait chaque jour louer le Très-Haut pour tout ce qu'il avait accordé aux Hommes. Il se tourna vers la Chorale des enfants, dès qu'ils eurent terminé de chanter, et vers Clo:

Merci à vous, c'est un ravissement que d'entendre vos voix, et je suis certain que le Très-Haut, de là-haut, tout là-haut, est lui-même sur un petit nuage... C'est le cas de le dire, hum.

Reprenant son sérieux il se tourna alors vers l'assemblée des fidèles et prononça ces mots:

Bien, mes amis, je vous ai réservé une petite surprise. Quelqu'un ici, va venir vous parler des débuts du BA. Car quoi de mieux, pour illustrer mon sermon sur la réunion, que de vous raconter comment s'est construit le BA, comment les premiers colons envoyés ici ont su s'entraider pour construire le Duché pour lequel nous nous battons chaque jour. Je tiens d'ailleurs à remercier, de tout mon coeur, cette personne, qui a accédé à ma demande, en acceptant de venir témoigner, ici et devant vous, de son expérience. Cette personne n'est autre que Gypsie Duchesne de Marigny, notre bien-aimée rectrice.

Esquissant un large sourire, il élevé le bras en direction de sa cousine et l'invita à le rejoindre derrière la chaire.

C'est à vous, Gypsie...

Puis il s'assit sur le trône de l'Evêque, puisqu'elle n'était aps là (hé hé...).

Gypsie


Quoi de plus émouvant que des enfants mêlant leur voix sur si belle mélodie et Gypsie comme plusieurs de ses voisines essuya une larme, gorge nouée. Si belle idée du comité des fêtes cette chorale, pourvu qu'on les entende tout au long de l'année, au fil des évènements ou divertissements du duché.

Elle en aurait bien écouté une autre, elle eu même envie de bisser, mais Fabien n'en laissa pas le temps et enchaina avec sa surprise. Surprise... peut être pas pour tous, mais Gypsie se leva de bon coeur. Toujours prête à raconter un peu de ce temps lointain. Et si les enfants avaient fait l'effort de chanter, elle pourrait aussi en faire un pour l'assemblée.

En passant, elle remercia Fabien et prit place derrière la chaire. Impressionant vu d'ici, une grande première pour Gypsie qui imagina ce que devait ressentir un officiant, dans ce lieu saint, avec tous les regards convergés sur lui clamant la parole du Très Haut.

Celle de Gypsie viendrait d'un peu plus bas, et souriant à l'assemblée, elle commença à raconter.

Vous parler des touts débuts, je ne le puis, je ne suis pas pionnière dans ce duché. Il aurait fallu inviter le baron de Glénat, le duc de Vichy Trollfarceur récemment revenu sur ses terres, ou encore la duchesse Alivianne puisqu'elle dirigeait notre duché à cette époque.

Epoque où nous achetions le pain à 8 écus, la viande et le poisson à 25, où trouver du travail était difficile ; temps des balbutiements des conseils municipaux, quand les maires se sentaient parfois bien seuls avec lourdes responsabilités sur leurs épaules, craignant jour et nuit de se faire piller leur caisse.

Période bénie pour les marchands ambulants, les plus doués firent fortune en arpentant le duché et les autres voisins. Marchander voulait encore dire quelque chose, et il y avait de quoi commercer.

A cette époque, je sortais peu de Montluçon, village qui nous avait accueillis, moi et mes amis partis de Clermont en Champagne. Ma première sortie à la capitale fut à l'occasion de mon mariage avec Surgeon.
Honorés nous fûmes car il fut célébré par Marlaeauvergne. Homme merveilleux, extraordinaire, qui a laissé un grand vide lors de sa disparition.

Sans le savoir, je croisais ceux qui allaient devenir plus tard des grands hommes, car le Bourbonnais Auvergne fut le berceau de nombre de pairs de France, dont Nakuneuil, Jehan ou encore Heraklius. Ces hommes ont bati les fondations de notre duché, en ont donné le ton et l'élan.

C'était aussi le temps des bals dans la cour du chateau, des duels, des exécutions sur la place publique par talentueux bourrels, un autre temps où les gens vivaient ensemble, se rendaient compte qu'ils formaient une communauté et que chacun avait un role important à y jouer, du simple paysan au duc, en passant par le recteur.

C'était aussi le temps du début de la création de l'université par le premier recteur Chrismc, le temps où les premiers professeurs ont fait fortune car ils n'étaient pas nombreux.

Avant que l'assemblée s'endorme et voyant les enfants étouffer quelques baîllements, Gypsie, qui aurait pu parler des heures encore, balaya l'église du regard, souriante et rajouta.

Le Bourbonnais Auvergne est un grand et beau duché, je ne vous apprend rien. Il a connu des hauts et des bas, des bons et des moins bons moments, il s'est toujours tiré de ses mauvais pas, il en sera toujours ainsi, tant qu'il sera peuplé de gens comme vous tous, uniques, unis dans la diversité.

Bon, j'arrête là sinon nous allons y passer la nuit ! Je vous rend la parole Messire Fabien.

Un dernier sourire à Fabien, et Gypsie rejoignit le rang et Jazon qui l'écoutait avec beaucoup d'attention.

Lap


Lap avait écouté la lecture sur la création. C'était intéressant, il l'avait vraiment bien choisit. Puis elle regarda les enfants reprendre leurs place pour chanter. Elle vit Arthur et lui fit un sourire et un petit signe de la main pour l'encourager.

Elle aimait entendre les enfants chanter, c'était si magnifique. Puis il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas vu Arthur et son papa. Elle espérait pourvoir profiter un peu d'eux... mais comme d'habitude il avait chacun leur tâche à accomplir. Peut-être un jour ils seront un peu plus libre pour prendre un repas ensemble.

Elle sourit à l'idée qu'il faudrait qu'elle glisse à la fin de la messe quelque chose dans la poche d'Arthur en cachette de son papa et que celui râlerait après elle... mais elle serait bien loin... hihihi

Fabien74


Fabien écoutait Gypsie, son esprit était déjà ailleurs, dans ce BA d'il y a quelques années, où tout était encore possible, où tout n'était encore pas codifié, normalisé, aseptisé. Lorsque la rectrice s'en retourna à son siège, il eut plus de mal à se lever du confortable siège et à revenir au pupitre. Cependant il fallait conclure cette messe, qui n'avait escompté que trop peu de succès. Belle occasion, mais peu suivie, dommage. Heureusement, les différents concours qui se tenaient sur la place attirait la foule, bien plus que l'atmosphère de la Cathédrâle, dommage.

Merci beaucoup Gypsie, vous nous avez offert une partie de votre histoire, une partie de l'histoire du BA, ce BA que nous chérissons tant aujourd'hui, et qui souffle ses quatre bougies ce jour. Merci beaucoup.

Il lui adressa un large sourire.

Mes amis, ne vous lassez jamais de servir ce Duché qui nous a déjà tant donné, qui nous accorde beaucoup aujourd'hui, et qui sera aussi généreux à l'avenir.

Il se tourna vers l'autel, se saisit des morceaux de brioche, soigneusement découpée par Francine, du calice de vin, puis se retourna vers l'assemblée.

Voici maintenant l'heure de la communion. Avancez, je vous prie.



Il sourit et attendit patiemment que les fidèles viennent partager le corps et le sang de Christos.

Kory


Korydwen avait suivi la messe avec vive émotion, voir ses trois enfants chanter était chose merveilleuse, serrant fortement la main de son époux, elle les fixait. La messe était merveilleuse, la première fois qu'elle voyait cela, les enfants apportaient une touche nouvelle, et allait tellement bien avec le thème de la renaissance. On ne pouvait trouver mieux.

Fabien leur avait réservé une surprise, ce fut Gypsie la surprise et le récit sur le duché, elle écouta avec attention, elle était arrivée, il y a bien longtemps, une autre époque, le duché avait tellement changé. Elle souriait heureuse, regrettant parfois le temps passé, il ne fallait pas perdre de vue le fait de travailler ensemble ce que beaucoup avait tendance à oublier, bien malheureusement, les intérêts personnels passant avant l'intérêt du Duché. Jamais elle n'arrêterait de le servir ce duché, c'était sa raison...

L'heure de la communion, ne voyant personne se lever encore, elle se lança, après tout, il fallait bien un premier, mais alors qu'elle s'était à peine levé, elle sentit une toute petite main se glisser dans la sienne. C'était Timothée, il avait faussé compagnie à Eléa, qui regardait sa mère en haussant les épaules. Korydwen lui sourit. C'est donc avec son fils qu'elle s'approcha de Fabien, afin de recevoir le corps et le sang de Christos.

Clothilde


Clothilde était tout sourire.
Ses petits choristes avaient su une nouvelle fois émouvoir les adultes présents par leur chant pur et sincère.

Vint alors le moment dont Fabien lui avait parlé : Gypsie évoquant les débuts du duché. Une très intéressante page d'histoire bourbonnaise-auvergnate !

Mais déjà arrivait la communion.
Clothilde prit place derrière son amie Kory, pour recevoir de Fabien le corps et le sang de Christos.
Elle ne put s'empêcher d'adresser un doux sourire au petit Timothée niché dans les bras de sa Maman.

Valexan


Le 4ème printemps du BA... cela aurait été mentir qu'affirmer qu'il avait envie d'assister aux festivités, tant il n'a plus gout à rien depuis le décès de sa fiancée. Tout son être s'est refermés sur lui même ce fameux 25 avril où le drame a eut lieu, et son visage,son regard et ses paroles laisse transparaitre depuis un état d'esprit terriblement sombre.

Néanmoins, le comité des fête a eut l'extrême gentillesse de vouloir profiter de cet événement pour rendre hommage à Mimi, et Valexan n'a pu ne pas promettre à sa marraine, Clothilde, de venir y faire un tour, ne serrait-ce que pour remercier les organisateurs de cet événement pour leur gentille attention.

Aussi, à peine de retour au BA après un long voyage de trois semaines qui l'a conduit jusque dans le Perigord, prend-t-il la route de la cathédrale, où doit avoir lieu la messe d'ouverture des festivités. La cérémonie est déjà bien avancée lorsqu'il arrive enfin à destination, et c'est sans bruit qu'il se glisse dans la grande bâtisse et gagne les derniers rangs.

Fabien est en train d'avancer vers les fidèles pour l'acte de la communion. Après avoir hésité un instant, il se glisse à son tour dans la file de gens qui s'approchent de l'autel afin de recevoir le corps et le sang de Christos...

Lanfeust86


Le Duc se leva pour partager le pain et le vin, il s'approche de son fils, Arthur et lui prend la main. Il avait beaucoup apprécié de voir son fils chanter avec les autres enfants, tous fils et filles de nobles semblaient-il. La génération de demain. Il s'approche de Fabien et reçoit le pain et le vin, Arthur fit de même.

Lanfeust laissa Arthur rejoindre ensuite dame Clothilde et lui même reprit sa place sur le trône tout en regardant l'assemblée présente. Il vit sa marraine, Crapaudine qui revenait au BA, enfin il l'espérait et la marraine de son fils, Lap qui semblait plutôt recouverte de poussière.

Toutes les personnes présentes défilaient devant le diacre, Fabien et recevaient pain et vin pour la communion.

Clothilde


Après avoir communié, Clothilde se hâta de rejoindre les enfants de la chorale qui étaient sous sa bienveillante surveillance.

Ce fut à cet instant, qu'elle aperçut Valexan. Doux sourire se dessinant sur le visage de sa Marraine... à peine de retour en BA, il était venu assister à cet office.
Les traits tirés par la fatigue du voyage, la mine assombrie par le chagrin...
Ce chagrin que Clothilde savait, ce chagrin qu'elle même avait connu quelques années auparavant. Oh combien elle le comprenait, son filleul...

Mais malgré tout, il avait tenu à être présent.
Clothilde l'en remercia par la pensée, espérant pouvoir le faire de vive voix à l'issue de la cérémonie.
Puis elle profita du moment de recueillement qui suivait la communion, pour adresser au Très-Haut ses prières. Prières silencieuses, mais au combien sincères... que seul le Très-Haut entendait.

Fabien74


Voyant l'attention des fidèles se disperser, il reprit la parole avant de ne plus pouvoir le faire, en effet des festivités attendaient au-dehors et chacun, lui y compris, devait vouloir s'y rendre, ainsi, il dit:

Bien, cette messe est maintenant terminée, et je tiens à vous remercier pour votre présence, un beau témoignage de la force et de la richesse du BA... Mes amis, continuez à étendre la parole du Très-Haut autour de vous, en bons aristotéliciens. Mais remercions également les enfants de la Chorale du BA, qui nous ont fait un bel honneur ce jour, et qui ont ravit nos oreillers, de leurs douces voix.

Hé hé, pas si vite!

Clothilde et les enfants aimeraient vous chanter, ainsi qu'aux nombreux badauds, l'hymne du BA! Mais pour ne point troubler la solennité du lieu, je vous propose de nous rendre sur le parvis de la Cathédrâle.

Il accompagna les fidèles, laissant en un sourire la parole à Clothilde.

Jazon


La chorale d'enfants avait donné une toute autre dimension à cette messe en l'honneur du BA en fête, lui apportant déjà cette note de joie et de gaieté.

Le temps de communier arriva et Jazon resta avec Gandelin à leur place alors que Gypsie allait partager le pain et le vin.
Ce moment de la cérémonie, il l'évitait. Il savait bien que ce n'était qu'une image mais aller partager le corps et le sang d'un prophète, il n'arrivait pas à s'y faire.

Puis Fabien clotura la messe en remerciant les fidèles présents et les enfants.
Puis il proposa à tous de se rendre sur le parvis de la cathédrale où les choristes entonneraient l'hymne du BA.

Jazon prit la main de Gypsie et, côte à côte, parmi leurs amis, connaissances et inconnus auvergnats, ils sortirent sur le parvis pour écouter la chorale.

Clothilde


La messe terminée, Fabien invita les fidèles à se regrouper sur le parvis de la cathédrale, pour y écouter l'hymne du Bourbonnais-Auvergne, interprêté par la jeune Chorale des Enfants du BA.

Cet hymne, écrit quelques années auparavant par son époux, Clothilde le connaissait au mot près, à la note près. Elle eut malgré elle un petit pincement au coeur en songeant que, du fin fond de son monastère, il n'entendrait pas cette fois-ci les enfants le chanter...

Soupir discret à cette idée, que personne ne remarqua fort heureusement.

Dans un geste bienveillant, elle fit signe aux enfants de la suivre jusque sur le parvis.
Petit passage par le bénitier, pour chacun se signe avant de sortir de l'édifice religieux.

Puis Clothilde positionna la chorale face à l'assemblée des fidèles, à laquelle elle fit distribuer quelques parchemins portant les paroles de cet hymne, pour les personnes désireuses de le chanter en même temps que les petits choristes.