Mariage de Ranya & Benoît (26 Décembre 1458)

Benoit560


la Chapelaine Sakurahime, Marraine de Benoit, commenca la ceremonie, elle les invita a confesser leur pechés, Benoit souria en regardant sa tendre, lui qui n avait jamais volé personne, ni tué, ni abusé de la faiblesse d un autre, il recita tout doucement

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes frères, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
C'est pourquoi je supplie tous les Saints, et vous, mes amis, de prier pour moi le Créateur notre Dieu. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

puis il recita le Credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

AMEN

voila la ceremonie etait commencé, ce moment tant attendu depuis des semaines, le Capitaine du BA etait serein, calme et heureux de partager ce moment de joie devant tous ses amis presents

Sakurahime


Soit tous les convives, en fervents croyants, respectaient scrupuleusement les consignes de la femme d'église et s'exécutaient sans coup férir quel que soit la prière, soit ils avaient tous des choses à se faire pardonner - après tout qui n'en avait pas - soit, et c'était la solution qu'elle privilégiait, tous étaient de bons Aristotéliciens, venus supporter une cérémonie religieuse qui pour les invités était parfois longue - du moins la partie ou le curé causait - sans se plaindre, par égard pour les mariés qu'ils aimaient.
Quoiqu'il en soit, c'est impressionnée qu'elle constata l'application que chacun mit à se confesser et à réciter le credo, et ça faisait plaisir à voir!!

A elle maintenant d'être aussi appliquée, elle devrait déjà commencer par arrêter de dire des âneries aussi grosses qu'elle - ce qui soit dit en passant, en faisait de toutes petites âneries - afin d'offrir à ses amis le merveilleux mariage dont ils rêvaient.

Une fois les prières rituelles récitées, elle ouvrit le Livre des Vertus à la page qu'elle avait choisi, non pas qu'elle en avait spécialement besoin, mais bon elle ne le connaissait pas par coeur non plus, et pour les trous de mémoire, bien pratique d'avoir la page ouverte, on évite le ridicule...

"Voici les enseignements de Christos:"

Citation :

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnu celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule. Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :

" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

(Vita de Christos, Partie XIII)

Elle releva la tête du Saint Livre et regarda l'assemblée, pour finir par les mariés.

"Mes Frères et mes sœurs, et spécialement vous, mes chers amis, Benoit, Ranya, vous aussi, tels Natchiatia et Yhonny, vous devrez vous aimer d’un amour si pur et vertueux que vous en glorifierez Dieu.
L'amour est ce cadeau si précieux que le Très-Haut nous a fait et nous rend, nous autres, Hommes, si particuliers; cette capacité à chérir et à partager qui nous donne notre humanité doit être préservée et entretenue au fil du temps afin qu'il dure toujours et brille éternellement."

Puis s'adressant plus généralement à tous...

"Car n’oubliez pas que le Seigneur notre Dieu préconise la vie en couples.
La vie en couple n’est pas chose facile, mais je suis sûr que vous y arriverez avec l’aide du Seigneur, que vous bâtirez un foyer, toute une vie autour de votre amour qui est des plus sincères. Aimez-vous jusqu’au bout et sans conditions. Que chacun de vous fasse des efforts quand votre couple vivra ses moments difficiles. Car il y en a.. toujours hélas.
Gardez toutefois à l'esprit que vous n'êtes plus une entité unique, mais un tout, un couple, au sein duquel les soucis se partagent, mais surtout les sentiments, les joies, le bonheur."

Elle sourit aux futurs époux... tout cela, ils le partageaient déjà, leur bonheur était visible, et leur joie de vivre enfin ce jour peinte sur leurs visages radieux.

Benoit... son filleul... et Ranya, la douce Ranya que son coeur avait élu.
Elle cilla... si elle n'y prenait pas garde, elle sombrerait dans le sentimentalisme, et les mariages où tout le monde pleure de joie et d'émotion, c'est bien, mais quand ce sont les autres qui officient, car sinon, ca dure trop, et le banquet, faut pas le faire attendre!
Et voila... elle recommençait...
Elle se racla la gorge et repris contenance, il était temps de continuer.

"Benoit, Ranya, vous allez bientôt échanger vos voeux, mais également le symbole de vos engagements respectifs que l'heure est venue de bénir.
Pouvez-vous me présenter les alliances je vous prie?"
N’oubliez pas d’inculquer l’Aristotélisme à vos enfants et de vivre selon les enseignements d’Aristote et de Christos. Et d'aller à la messe le dimanche aussi.

Traps



Traps savait qu'il était en retard aux vues de l'avancée du jour, alors son cheval noir galopait à toute vitesse sur le chemin de l'église. Son loup blanc courait devant, lui ouvrant le passage, comme s'il connaissait déjà la route. Des paysans s'écartèrent sur son passage, peut-être effrayé par le loup, ou alors impressionné par la stature de ce cavalier. C'est vrai qu'il en jetait le Traps sur son cheval, avec sa plus belle tenue, il ressemblait presque à un nobliaud !

Arrivée sur le parvis de l'église, il descendit de cheval, et l'attacha. Son loup vint se frotter dans ses jambes en grognant légèrement, la présence d'autant de personnes devait le rendre nerveux. Traps se pencha donc, colla son nez contre le museau de la bête, et grogna aussi en lui montrant les dents. Après s'être fait gratté derrière les oreilles, la bête fila en direction de la forêt, et Traps se dirigea vers la porte de l'église.

Nom d'une choppinne ! Ca a déjà commencé ! Ca tombait bien, il avait évité le moment où on parlait de péché, valait mieux pas qu'il en parle lui, avec toutes les bêtises qu'il pouvait faire chaque jour.

S'étant faufilé discrètement derrière tous les invités, il regarda chacune des personnes ici présentes afin de voir s'il y avait du monde qu'il connaissait, hormis les personnes de Moulins. Mais à sa surprise, il ne reconnut pas grand monde de Moulins, finalement il n'était peut-être pas si en retard que ça. Il vit Sonia, "sa fillette" un peu plus loin dans l'assemblée, et se demanda un instant s'il n'allait pas s'asseoir à côté d'elle, mais il savait déjà ce qu'elle allait dire, ou comment elle allait l'appeler : "papy, le vieillard sénile"; un peu plus loin, se trouvait Laure, une très ancienne amie avec qui il avait partagé l'ambition de la grandeur pendant un court instant, il savait déjà comment elle allait l'appeler aussi "Le roturier".

Et non loin de là, il reconnut un visage familier, qu'il n'avait pas vu depuis belles lurettes, Eleice. Tiens donc, il se demanda bien comment elle allait l'appeler, peut-être comme on l'appelait avant : "Trapsounet".
Il la rejoignit à pas de loup, sans se faire remarquer, et se posa à côté d'elle. Regardant un instant la bientôt-mariée Ranya qui semblait extrêmement tendu, et le bientôt-marié Benoit qui semblait déjà plané, il murmura à l'attention d'Eleice, un sourire aux lèvres: "Bien le bonjour charmante demoiselle".

Il n'avait pas fait gaffe, mais en fait, Eleice était juste à côté de Sonia, quel étourdi ! Ca y ait, il allait se faire chambrer par sa fillette.

Benoit560


Benoit écoutait en toute sagesse les paroles de sa marraine Sakurahime, lorsqu’ elle demanda de présenter les alliances, Benoit regarda alors son témoin et ami Koslov qui semblait les chercher, hmm le Capitaine commençait a lui faire des gros yeux espérant qu il ne les avait pas perdu le connaissant un tête en l air comme lui, puis le moment de soulagement arriva, le géant russe de Varsovie les retrouva et les présenta en lui faisant un clin d œil. Benoit lui souriait a son tour apaisé, la cérémonie se déroulait sans encombre et il se retourna entendant la porte de la Chapelle se refermait et vit arriver son ami moulinois Traps. Traps un moulinois qu il avait connu lors de la prise de Clermont et qu il avait accompagnait sans hésiter afin de se battre a Clermont pour reprendre sa place au Conseil

Legowen



En retard , ils l' étaient , en plus pour le mariage de leurs amis , Benoit qu'elle connaissait depuis pas mal de temps maintenant , avec lequel elle avait travaillé comme maréchale avant d'entrer à la Coba. Et , c'était maintenant avec Ranya qu'elle s'occupait de la garnison de Moulins . Oui ils allaient être en retard , et par sa faute d’ailleurs ou plutôt par son état , elle s’était.......... endormie .

Une convalescence sans doute trop abrégée , pressée qu’elle était de revenir à Moulins, de rentrer à Chaptuzat . Un retour à la garnison où elle avait repris ces fonctions sans attendre , ajoutez par-dessus une grossesse avancée et vous aurez le mélange idéal pour s’assoupir d’un coup dans un profond sommeil alors qu’on a décidé de juste s’allonger un peu
Guy en mari prévenant et amoureux l’avait laissé dormir un peu, trop à son goût à elle mais elle devait reconnaitre que ça lui avait fait du bien . Se préparer , prendre la route pour arriver au Domaine de Souvigny , trouver la chapelle , finalement il avait fait relativement vite , pas assez cependant , la cérémonie avait commencé
Pour ne pas la perturber , ils étaient restés au fond pendant que Sakurahime lisait un passage du livre des vertus puis le commentait
Les paroles émurent la jeune femme , elles étaient si proches de l’amour qu’elle vivait avec Guy , elle glissa sa main dans celle de son époux tandis que son regard allait vers le futur couple proche de l’autel . Elle imaginait sans peine leur émotion

Petit moment de flottement au moment des alliances , heureusement bref, ce qui lui rappela son propre mariage et amena un sourire sur son visage , décidément ^^

Cristras


Cris avait été impressionée par la magnifique robe de la mariée. Elle avait bien gardé son secret vu la réaction du Capitaine qui ne la quittait pas des yeux. La brunette ne perdait détail de la cérémonie oubliant même de prier quand il fallait le faire.

Le moment des alliances arriva. La jeune femme leva un sourcil en observant le Géant se mettre à la rechercher de celles-ci. "Mais qu'est-ce qu'il fabrique" murmura-t-elle tout bas."Il les a quand même pas perdues????"

La jeune femme ne quittait pas des yeux Koslov qui continuait son petit manège, et sans même se rendre compte qu'elle s'était un peu penchée en avant pour mieux regarder et en même temps retenait son souffle.

Un sourire apparu sur ses lèvres en voyant les anneaux. Puis se rendant compte soudain qu'elle s'appuyait presque sur la tête de celui qui se trouvait juste devant elle, la brunette se rassit en rougissant.

Hygie


Hygie avait l’habitude d’être en retard, d’accord… mais là, c’était l’apothéose. Ce jour là, en plus ! Celui qu’il ne fallait pas. Elle avait fait tout le chemin à pieds depuis Murat, sans s’arrêter, en marchant de plus en plus vite, parfois totalement essoufflée jusqu’à en perdre, non pas l’haleine, mais Karl ! Ils avaient réussi à se perdre tous les deux, il fallait bien que ça arrive, mais pas à ce moment là. Hygie grognait et marchait rapidement vers la chapelle tout en enfilant une houppelande qu’elle avait achetée sur un marché. Pas vraiment le temps de s’apprêter, elle n’ôta pas ses braies qu’elle garda sous sa robe, rassembla ses cheveux comme elle pouvait en une sorte de chignon, pas besoin de se pincer les joues pour les rosir, elles étaient écarlates.
Arrivée devant, Hygie vit qu’elle était loin d’être la seule en retard, quelque part ça la soulageait un peu… juste un tout ti peu. Elle se demandait si Karl était là. Hygie se faufila discrètement dans la chapelle, jeta un œil à droite, à gauche, devant, derr… non pas derrière. Non il n’était pas là. « Mais où est-ce qu’il est ? J’espère qu’il n’a pas été brigandé ou encore blessé ! » Elle regarda devant l’hôtel et les deux amoureux étaient là, Hygie resta un instant en admiration, un sourire niais aux lèvres, heureuse de voir son amie sauter le pas. Elle reprit ses esprits et aperçut Cris un peu plus loin. Ni une ni deux, en silence, Hygie alla s’assoir à côté de Cris.

Coucou ma poulette, t’as de la chance, t’auras pas ta tape au cul cette fois. Hygie pouffa de rire et lui colla une bise. Ce qu’ils sont beaux… Rany est magnifique et j’espère bien que de faire attention à sa robe va l’empêcher de me tuer vu mon retard. Dis-moi t’as pas vu Karl ?