Allégeance au Duc Lexhor (15 Janvier 1459)

Sindbad


Alors qu'il se promenait çà et là, s'imprégnant de l'ambiance du lieu tandis que le Duc et le Chambellan se livraient aux derniers préparatifs, une voix féminine l'interpela :

Citation :

Messire Sindbad ? Je suis heureuse d'avoir l'occasion de vous revoir. J'espère que vous allez bien ?

Se retournant, il reconnu l'ancien maire de Blois, Dame Ninouchka. Un sourire illumina son visage, tandis qu'il déposait délicatement ses lèvres sur sa main.

Dame Ninouchka, mes salutations. Je me porte on ne peut mieux, et suis d'autant plus aise de vous revoir que je vous avais promis de revenir en Orléans. Chose faite, puisque je réside désormais à Gien.

Je me proposais, une fois bien installé, de repasser vous faire une visite à Blois, mais voilà que c'est vous qui venez vers moi. J'espère que vous avez eu le loisir d'effectuer le voyage que vous souhaitiez entreprendre à l'issu de votre mandat municipal. Mais je manque à tous mes devoirs...Mes félicitations pour votre poste au Conseil ducal.

Suivez moi, que je vous présente des amis.

Du coin de l'oeil, Sindbad venait de voir arriver le Seigneur et la Dame de Sarliève. Il alla à leur rencontre :

Salutations à tous les deux. Permettez que je vous présente Dame Ninouchka, croisé à Blois au cours de mon périple à travers le Royaume de France. Ninouchka, je vous présente Son Excellence Aiguemarine, diplomate orléanaise auprès du Duché de Bourgogne et son époux Nictail, Seigneur de Sarliève et capitaine d'un fier vaisseau, le "Mirabella", mouillé au port de Gien, je crois ?

Du regard, Sindbad interrogea Nictail et Aiguemarine.

Melisende560


En fin d'après midi

et bien voilà, le fameux jour est arrivé.... samedi 15 Janvier 1459.
Le serment d'allégeance au Duc...

Moment de panique....

Et croyez moi ce ne sera pas le dernier ...

Cherche sa robe.. celle que son Excellence Keridil lui a offerte lors de son mariage avec Atolchamb. La trouve enfin.
Se vêtit, trouve quelque crème à se mettre sur le visage
Non, non j'vous rassure pas encore de rides, mais on y prend goût à ces petites crèmes ....

Jette un dernier coup d'oeil dans le miroir, avant de partir rapidement.


Arrivée à la salle du Trône

Cette fois, les dés sont jetés. Elle ne peut plus reculer.

Quand faut y aller, faut y aller ....



Le Duc, le Chambellan et nombre de ses homologues sont déjà arrivés.
Elle fait un rapide tour, saluant chacun respectueusement, disant quelques mots de ci, de là, essayant d'échapper à ce stress qui la gagne.

Serrant dans sa main le mouchoir brodé de Ninouchka, elle cherche du regard son amie. Elle l'aperçoit enfin, discutant. N'ose aller la déranger,elle décide de se mettre un peu à l'écart.
Ses pieds se mettent alors à danser comme si elle était à un bal mais l'émotion qui l'étreint, n'est en rien semblable à ce qu'elle éprouverait si elle dansait vraiment...

Ninouchka


C'est bien lui et en plus il la reconnaît !

Ninouchka sourit au baise-main, écoute ce que dit Sindbad, se laisse entraîner vers un groupe de personnes auquel il souhaite la présenter.

Il m'avait bien semblé vous apercevoir à Orléans il y a quelques temps de cela.

C'est gentil d'avoir envisagé de me rendre visite. Vous venez à Blois quand vous voulez. Vous y serez toujours le bienvenu.

Elle écoute les présentations et s'incline légèrement devant la dame, salue son époux

Bonjour Votre Excellence, bonjour Messire.

Elle sourit à dame Aiguemarine et à Messire Nictail

C'est un plaisir partagé .

Puis elle voit Meli entrer dans la salle. C'est pour elle qu'elle est là, elle ne peut la laisser seule.

Puis-je vous demander de m'excuser tous trois ... Je viens d'apercevoir une amie à qui j'ai promis d'être là aujourd'hui. Je vais aller la rejoindre si vous le permettez.

Un petit salut pour l'ambassadrice et pour son époux, un sourire à Sindbad

A plus tard peut-être ...

Elle rejoint Meli, l'embrasse avec chaleur, la regarde des pieds à la tête

Qu'est-ce que tu es belle ! Tu vas bien ? Pas trop anxieuse ?

Melisende560


Triturant dans ses mains le mouchoir, elle voit venir à elle son amie Ninou.
Elle l'embrasse, un grand sourire éclaire son visage.

Merci Ninou, il s'agit du cadeau de notre Chambellan pour mon mariage. N'est ce pas qu'elle est magnifique ...
Anxieuse, moi ? Penses tu ....je ne suis pas anxieuse, je suis paniquée tu veux dire. Mais je suis tellement heureuse que tu sois là. Déjà je me sens un peu mieux. Ne me manque plus que mon mari ....

Un léger soupir
pourvu qu'il arrive vite ....

Maintenant il ne reste plus quà attendre le début de la cérémonie et espérer que je saurai prêter allégeance à notre Duc correctement.

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Laceter


Laceter qui avait reprit son sérieux, salua de la tête les collégues et vit Jmorelle. Elle était venue pour apporter son soutien. Il sourit à nouveau quand elle s'adressa à lui. Il lui réservait bien une petite taquinerie. Il l'écouta attentivement:

Citation :

Bien le bonjour Excellence... Alors, quel coup tordu nous préparez-vous en cette si belle journée? Attention, il y a tout le gratin aujourd'hui... Je me demande à quelle sauce vous allez être mangé... Gratin... mangé... Peut-être que je serai la cuisinière du jour... N'est-il pas? On ne sait jamais, une situation peut se retourner bien vite, on l'a vu à l'élection de la rosière à Blois, non?

*Rit, amusé

Oui vous avez raison. Mais je suis touché par votre présence en ce jour, vous avez tenu promesse de venir apporter votre soutien aux futurs ambassadeurs. Oui en effet, une situation peut trés vite évoluée et changée.

Il jeta un oeil autour de lui, sur tout le grattin:

Apparemment tous et toutes à la même sauce, par le feu des sarments. Vous êtes donc bonne cuisiniére ? Vous nous avez préparé des petits fours et des verres de liqueur , j'en veux bien, , vous pouvez m'en servir, je vous remercie.

Il reprit son sérieux et attendit sa réaction.

Aparajita




Le visage caché par sa capuche, Aparajita gardait un oeil sur Ganapati.

Pourquoi avait-il fallu qu'il accepte cette cérémonie publique ? Ganapati avait eu beau lui expliquer que cette cérémonie était imposée par le chef du Tahsil pour s'assurer de sa fidélité au Tahsil, elle restait persuadée qu'une simple lettre aurait tout aussi bien fait l'affaire.

Au lieu de cela, voilà qu'il s'exposait à être vu et reconnu par ceux qui croyaient en avoir fini avec lui, notamment Visadhara. Au seul souvenir de son visage, sa main alla serrer le poignard qui ne la quittait jamais, au manche en ivoire à l'effligie de Yama.

Mais Aparajita se ressaisit rapidement. Elle ne devait pas céder à la colère, mais rester vigilante, comme il le lui avait enseigné. Déjà, une femme d'une grande beauté qu'elle ne connaissait pas vint vers lui. Puis, ce fut au tour de Bodhissatva et Adhīśa d'arriver. Aparajita aurait voulu leur parler, leur demander de surveiller discrètement Ganapati...Mais pourrait-elle franchir toute cette foule sans attirer l'attention ?

Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
Entraînée au combat par l'Ordre de la Pierre-Dieu

Dessan


Dessan rentra, comme a l'accoutumé... en retard, dans la salle du Trône. Il avait revêtu ses vêtements d'apparat d'Officier de l'armée car il n'avait pas mieux a mettre. Il Commença par saluer le Duc et le chambellan. Puis il fis le tour des Dames et des autres convives. Pendant son tour il remarqua, grâce a son entrainement a la protection, une femme qui restait dans son coin, la main crisper sur quelque chose... méfiance, il regrettait de ne pas être armée . Enfin il s'arrêta près de sa Cousine, plus resplendissante que jamais.

Tu es magnifique Yiana, comment va tu?