1.7 [4 Février] Cérémonie de l'ODM - Quand deux dames sont à l'honneur

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Pierrotlefou

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Fallait t'il encore qu'il tombe sur une effarouchée sous prétexte d'une quelconque union devant Aristote et ses seins, s'en foutent les bêtes dans la pâturage de celui a qui on les prédestinent, parfois un petit coup vite fait , c'est du ni vu, ni connu, c'est pas qu'il la demandait en mariage non plus, rien qu'un baiser de bouche, c'est sur que le grand costaud a coté aurait fait moins de manières, d'ailleurs.....Bien qu'en le regardant sur le biais, après tout pourquoi pas, bien bâti l'homme, encore dans la force de l'âge, surement des reins en parfaits états et des mains a.......

Un tonneau de vin vous plairait-il ?

Je prend, je prend la bise le vin et l'homme.

Pas besoin d'y réfléchir a deux fois, l'homme fera l'affaire, il se rapprocha d'un pas a ses cotés épaules contre épaules, glissant son bras sous le sien, en roulant des yeux, fourrant son nez sur son bras , son front appuyant contre le tissu, d'un mouvement oscillant il remonta sur sa pointe des pieds, venant murmurer au creux de l'oreille du grand costaud.

Toi, moi la lune, la paille tu vois la scène?

Sa main, descendit le long de son corps, pour venir saisir la cuisse de l'homme, il exerça une légère pression en exagérant sa respiration rauque, dans les préliminaires d'étables bien souvent la femelle, appelle a l'accouplement par des petits cris distinct, se soumettant ainsi a la copulation par instinct naturel.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Le.gueux

Il allait y arriver, il en était certain. Il y avait enfin une justice dans ce monde. La châtelaine commençait à manquer d’air, elle devenait livide. Plus que quelques secondes et elle serait inerte dans ses bras. Il aurait gagné. Mais alors qu’il se concentrait sur sa lourde tâche, il sentit deux mains lui serrer à son tour le cou. Il tenta de désarçonner son adversaire en tortillant des fesses et en ruant comme un animal en colère. Mais rien n’y faisait, on ne voulait pas le lâcher. Ses forces commençaient à l’abandonner. Il était alors partagé entre lâcher sa proie et se défendre bec et ongles contre cet agresseur invisible, au risque de ne plus réussir son projet. Ou alors risquer la vie mais ne pas lâcher prise si près du but. Il tenta de réfléchir alors que sa volonté commençait à flancher, lorsqu’une personne vint lui retirer sa proie. Et une voix qu’il connaissait bien s’éleva dans l’air.

Ché mon Népoux ! Qu'je te vois plus lui tourner 'tour ! Ché clair ?!

Elle était là, elle sa gueuse... Celle qu’il avait épousée un soir de beuverie et qui lui avait donné plein de lardons. Mais malgré leurs disputes fréquentes, il l’aimait. Que faisait-elle là ? Il aurait voulu lui dire de fuir, que c’était un piège mais alors qu’instinctivement il avait mis ses mains à son cou pour desserrer l’emprise, il tomba à genoux. L’haleine de celui qui le tenait ainsi était aussi putride que la sienne. L’homme ne comprenait pas pourquoi il n’était pas de son côté. N’avait-il pas compris qu’ils allaient tous y passer s’ils ne se serraient pas les coudes ? Et lui plutôt que de cela, il préférait lui serrer le cou. Et d’un coup, il reçu un coup de poing le pliant en deux. Maintenant ils se mettaient à deux pour se débarrasser de lui. Il faisait donc peur le gueux pour qu’il y ait autant de personnes contre lui. Un grand coup se fit entendre et il perçut le cri de son épouse dans le brouillard qu‘était le sien. Il toussait, à quatre pattes, cherchant à se relever. Il fallait qu’elle s’enfuit et vite fait de ce trou à rats où leurs gamins seraient tous des orphelins.

Mais plus rien ne dépendait de sa volonté. On l’aida à se relever sans aucun ménagement. Et deux gardes le ligotèrent pendant que deux autres s’occupèrent de son épouse. Un simple regard suffit à lui dire qu’il s’excusait d’avoir échoué si près du but. Il savait depuis le début que la châtelaine ne le laisserait pas en vie et de fortes chances, qu’elle aussi le suivrait sur la branche de l’arbre. Il essaya de bouger pour voir où elle était, celle qui dirigeait soit disant bien son domaine. Elle était assise et reprenait ses esprits en tentant d’amadouer ce fils de chacal qui l’avait aidé. Elle lui proposait du vin et celui-ci non content d’avoir réussi à se montrer bien devant elle, demandait encore plus. Il était écœurant à souhait et lorsqu’il passa à nouveau devant lui pour tenter de draguer le second agresseur, le gueux lui cracha au visage

Sale traître ! T’as de la chance que j’sois ligoté comme un veau, s’non j’te f’rais la peau ! Espèce de couard, t’attaques par traîtrise, tu brises les codes de la morale ! Tu me fais vomir ignoble porc !

Il continua pendant un long moment à l’insulter et à se tortiller pour tenter de lui casser la figure !

Lâchez moi p’r que j’lui fasse la peau, que j’lui fasse cracher ses derniers chicots ! Lâche-moi satané garde de mes deux...[/quote]

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Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Respirant... Un bon coup, bloquant sa respiration, elle osa une bise timide sur la joue du puant, elle détourna ensuite la tête, respirant un bon coup, pas certaine de recommencer à diriger une cérémonie, elle aurait besoin de se remettre de cette attaque et surtout de se charger de ce bougre de gueux ! D'ailleurs, il avait dit l'homme ? Quel homme il prenait ? Elle fit signe à un page d'apporter un tonneau à l'homme en guise de remerciement. Puis, elle le regarda partir en direction de... De Guy ! Ses yeux s'écarquillèrent en entendant le gueux puant, heureusement que Legowen n'était pas là !

Et voilà que l'autre gueux se réveille, misère... Jamais il ne se taira ! Qu'on lui coupe la langue !! Voilà l'ordre que Korydwen aurait pu lancer ! D'ailleurs sa bonne femme ne s'était pas réveillée, l'était p'tre morte. Korydwen regarda par terre, les gardes la ligotèrent également, histoire d'éviter une crise... Et voilà qu'il crachait ce sale gueux ! Genre c'était lui qui nettoyait après ! Elle s'approcha de lui, la main tendue...

La ferme ! Sale gueux ! Où je te coupe la langue tout de suite !

La main de la dame s'abattit sur la joue du gueux dans un grand claquement, voilà qui lui remettrait les idées en place !! Elle tourna la tête vers les convives et avec un certain sourire.

J'espère que cette petite mise en scène vous aura bien diverti... Permettez que je glisse autour du cou de ma cousine son collier...

Korydwen remonta sur l'estrade, d'une façon très digne même si sa tenue et sa coiffure lui faisaient complètement défaut. Elle attrapa le collier, les clés et se dirigea vers sa cousine.

Chère cousine, je m'excuse pour l'attente ! Voici ton nouveau collier, je ne doute pas que tu le porteras avec dignité et fierté ! Et les clés, je ne sais plus si je te les avais donné...

Elle se tourna ensuite vers le public.

Voilà, cérémonie complètement terminée, applaudissons une dernière fois s'il vous plait Dames Anyenka et Noéline.

Des claquements de main se firent entendre.

Messire les gardes. Pourriez-vous accompagner ces gueux à Mirefleurs ? Je vous joints une note pour mon Intendant Grind de façon à ce qu'il puisse comprendre la situation.

Elle prit de nouveau la direction de l'estrade et commença à griffonner une note à l'attention de Grind.

Citation :: A Grind,
Intendant de Mirefleurs.

Bonjour !

Les gardes du château de Clermont ont eu pour mission de vous apporter deux odieux personnes.
L'homme a essayé de m'étrangler et de me tuer... Ce que nous attendions depuis des mois vient de se produire ?
Essayez, si vous le voulez bien de trouver de quel hameau vient cet odieux couple, puisque la dame n'est autre que l'épouse de ce abominable gueux.
Je finis quelques affaires à Clermont, prévient mon époux et j'arrive à Mirefleurs afin de juger ce gueux...
Voilà bien longtemps que la justice seigneuriale n'a pas servi.
Merci de les jeter aux cachots en attendant mon arrivée, pain sec et eau devrait les faire réfléchir.
Quand à l'homme si il beugle trop, coupez lui la langue !

Bien à vous.
K de T-M.

Elle plia le pli, apposa son scel dessus et retourna auprès de la garde.

Voici ce que vous donnerez à Grind, il vous donnera quelques écus en échange.

Korydwen les regarda avant de se laisser tomber sur une des chaises... Il n'y avait pas à dire, c'était sportif !!

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Guy_kdr

Le gars semblait pas méchant, bien qu'un peu rustre. Un gars au naturel ^^. Il lui tapa gentiment le ventre d'un air amical genre "t'inquiète, pas de soucis, on est potes maintenant" avant de repartir à la chasse au cuissots Korydiens.

Guy se retint de rire en voyant la réaction de l'Intendante crottée, esquivant le bisou pour une bise ou un tonneau. Ah mais ça voulait sûrement dire qu'il allait également récolter une bise et un tonneau ! Hehe.

Je prend, je prend la bise le vin et l'homme.

Gni ? La bise, ok, il avait suivit. Le vin, ok, dans le tonneau. Mais l'homme ? Qui ?! L'autre gueux, sûrement, qui se débattait dans les mains des gardes.

Mais non, c'est vers lui que le fétide nuage enrobant le pervers se déplaça à nouveau. Devant un Guy interdit, le gueux passa son bras sous le sien et commença à se frotter la tête sur son bras. Le colosse hallucinait tellement qu'il restait immobile face au numéro amoureux.

Toi, moi la lune, la paille tu vois la scène?

Le militaire hésitait encore entre

A- s'écrouler de rire
B- repousser gentiment les faveurs du "bellâtre"
C- repousser violemment le nauséabond, la lame posée sur la gorge
D- la réponse D

Mais une main rugueuse serpentant jusqu'à sa cuisse décida pour lui. Sauf qu'il n'eut pas le temps de réagir qu'à la même seconde, l'autre gueux, l'agresseur, passait à proximité d'eux, fers au poignets, et lacha un bon gros glaviot sur le Pierrot tout en vociférant avec énergie, le traitant de traître à la gueusaille et autres noms d'oiseau. Kory réagit en gueulant à son tour qu'on lui coupa la langue s'il ne la fermait pas.

Décidément, cette cérémonie était des plus animées !

Guy laissa passer le petit ouragan sans broncher puis se rappela qu'il avait choisi D, la réponse D. Doucement, une sourde menace couvant dans ses gestes, le Mestre de Camp attrapa le fanfaron par le colbac et le souleva à une dizaine de centimètres, bloquant simultanément sa respiration pour ne pas subir trop fortement les assauts odorifères de son non-partenaire sexuel. La voix restait posée mais ses yeux étaient d'un bleu arctique.

Toi, la lune, un arbre, une corde, tu vois la scène ?

Avise toi de me peloter encore, ou de t'approcher trop près, et ce sera ta meilleure option.

Sur quoi il reposa le gus tranquillement, le message était été clairement exprimé ^^. Toutefois, le Pierrot n'était pas sans évoquer une certaine sympathie et s'il se tenait désormais à distance, Guy n'aurait rien contre lui.

Tu m'excuses, je vais chercher ma bise et mon tonneau.

Il s'avança alors vers Kory.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Alors que le gueux puant et Guy semblaient discuter d'une façon fortement intéressante, Korydwen regardait ce sale gueux, mémorisant sa trogne, elle lui ferait regretter bien entendu, l'on ne s'attaquait pas à elle sans retour, le second effet Korydwen, le premier était sans doute les hurlements qu'elle pouvait vociférer, une voix portante et un sang bouillonnant, ce sang espagnol, ce sang hériter de celui qui fut son "père", de celui engendra beaucoup de colère, d'incompréhension, de doute et de souffrance...

Alors qu'elle pensait pouvoir se retirer et profiter de la fin de journée, retrouver Althiof pour le mettre au courant de l'histoire, se massant le coup avec une extrême douceur, sa main tremblait, elle avait bien du mal à se concentrer de nouveau. Et Guy qui approche, lui aussi voulait une bise et un tonneau ? Sans aucun doute, second signe aux serviteurs qu'ils apportent un autre tonneau pour Guy et hop, pendant ce temps, elle glisse une bise sur la joue de son autre sauveur.

Merci à toi Guy... Je ne pensais pas que mes "soucis" de Mirefleurs me suivraient jusqu'ici.

Faible sourire, soucis, le mot était bien faible... Enfin, pas de réels besoins d'étaler cela ici. Il serait grand temps de mettre fin à tout ce bazar et ce quelque soit la manière, forte ou douce... Même si pour le coup elle savait d'avance que du sang coulerait, cette révolte... Ce château presque pris la dernière fois... Il n'y en aurait pas d'autres... Tyran Korydwen... Tendant dangereusement vers son "père"...

» La grande vadrouille des Dames (23 Janvier 1458)