Trophée Minerve : Les joutes (10 Avril 1459)

Lexhor

Citation :

Quatrième Duel des Quarts de Finale du Tournois Orléanais du Trophée Minerve

Que s'avancent sur la lice Lexhor d'Amahir, Duc d'Alluyes, Baron d'Auneau, Seigneur de Pléaux, Seigneur de St Denis les Ponts & de Villeneuve l'Abbé, ainsi qu'Ursus de Valbois, Duc de Châteaurenard, & Seigneur de Quiers sur Bezonde.




Première lance.
Le Duc d'Alluyes & Le Duc de Châteaurenard sont prêts à s'engager dans le combat quand l'arbitre leur fait signe.
Une chevauchée folle s'ensuit, le public est en haleine, mais sous la poussière aucun autre bruit que celui des sabots équestres.
Les deux jouteurs ratent leurs cibles.

Deuxième lance.
Les deux Ducs n'entendent pas rester sur un échec, et se lancent cette fois-ci avec plus de vigueur, et lances plus tendues encore.
Lexhor touche, en un fracas, l'écu de son adversaire, et brise !
Le Duc de Châteaurenard ne se laisse pas désarçonné et reste en selle, vaillamment.

Troisième lance.
Ursus ne tient pas à perdre, et s'élance face au Duc d'Alluyes avec véhémence. Déterminé à toucher sa cible, il y parvient, mais ne brise pas. Lexhor lui ne frôle pas même l'écu de son adversaire, mais avisé, il reste solidement planté sur son cheval.

Lexhor d'Amahir est déclaré vainqueur par un bris à zéro !

C'était son tour cette fois. Il avait tout juste eut le temps de se préparer que déjà Keridil sonnait l'oliphant. Il entra donc en lice et salua Ursus, son adversaire. Un signe à l'arbitre.

Au signal, Lexhor éperonna Arod, son légendaire destrier blanc comme l'ébène. Si si.
Comme bien souvent pour Lexhor, la première lance permet de jauger de la forme et de la technique de son adversaire. Les deux jouteurs se croisent sans heurt et font demi-tour en bout de lice.

Le duel était maintenant lancé et le spectacle devait être au rendez-vous. Au signal, Lexhor lança Arod au galop. Le jeune frison fougueux fit parler sa puissance. A la croisée des deux hommes, Lexhor ajusta son coup et la vitesse de sa monture lui permit de fracasser l'extrémité de sa lance contre l'écu de son adversaire qui ne parvint à placer son coup.
Malgré la violence du coup, Ursus tint bon en selle.

Et voilà les deux hommes en bout de lice pour la troisième lance. L'avantage est du côté de Lexhor. Mais ien est fait. De nouveau le signal et les jouteurs s'élancent et à l'impact, Ursus surprit Lexhor par son attaque précoce. Son coup précis lui permit de faire mouche mais le coup de fut pas suffisamment puissant pour briser ni faire choir Lexhor qui l'emporta donc.
L'essentiel était certes fait mais la manière n'y était pas et l'audace non plus. Frileux, il s'est contenté de défendre son faible avantage.
Il fit demi-tour et alla saluer son adversaire après avoir retirer son heaume.

Merci pour ce beau duel Ursus. Ton audace aurait pu être bien mieux récompensée qu'elle ne le fut. Ta dernière attaque était courageuse et osée.
A une prochaine fois sur la lice.

Légère inclinaison du buste avant de prendre congé. Il devait encore se changer et préparer les demi-finales...

Lexhor


Les quarts de finale s'étant déroulés et le héraut s'étant changé , il rédigea puis afficha l'annonce concernant les demi-finales du tournois.

Citation :

Demi-finale du tournois orléanais du trophée Minerve!

Premier duel :

S'affronteront sur la lice, Bel.garath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau et Arfast de Riveroy, Seigneur du Rouvray.



Deuxième duel :(Arbitré par ?)

S'affronteront sur la lice, Keridil d'Amahir-Euphor, seigneur de Bréméan et de Railly et Lexhor d'Amahir, dict Orléans, Duc d'Alluyes, Baron d'Auneau, seigneur de Pléaux et seigneur de saint-Denis-Les-Ponts et de Villeneuve l'Abbé, Héraut d'Armes d'Orléans.

Xalta

Citation :

[Duel opposant Keridil d'Amahir-Euphor à Exaltation Lablanche d'Abancourt, & arbitrage s'en suivant.]

Première lance.
Et le troisième duel s’enchaîna rapidement après le second. Keridil et xalta prirent place en bout de lice et s'élancèrent au signal.
Un bruit sourd raisonna sur la lice lorsqu'ils se croisèrent. Tous deux touchèrent mais sans briser. Match nul.

Seconde lance.
Demi-tour avant se repartir de plus belle au signal. Cette fois la dame de Tronchay s'applique et ajuste l'écu de son adversaire en plein centre. Mais sa puissance est trop faible pour briser ou même faire choir le seigneur de Bréméan qui en est quitte pour une frayeur.

Troisième lance.
Le poursuivant d'armes d'Orléans semble avoir prit au sérieux l'avertissement et se concentre pleinement sur sa cible. Le fracas d'une lance brisée se faire entendre à la croisée. Les deux touchent mais le Keridil ressort de l'affrontement lance [bb]risée[/b] en l'air, arrachant in extremis la victoire de ce duel très disputé.

Keridil d'Amahir est déclaré vainqueur par un bris à zéro! Il rejoint Bel.garath et Arfast dans le dernier carré

Bon voilà elle allait affronter pour cette première rencontre Kéridil, on ne peut pas dire que cela l'enchantait, certes, elle avait jouté plus souvent que lui et possédait une certaine expérience, mais il avait pour lui la jeunesse et donc la vigueur. Oui comme à chaque joute, elle avait tendance à imaginer le pire et puis il faut aussi avouer que depuis quelques temps, les nuages noirs s'amoncelaient au-dessus de sa tête.

D'ailleurs là, elle aurait deux personnes sous la main qu'elle en ferait facilement de la charpie. Il faut dire que cela lui était resté au travers de la gorge et depuis elle ruminait cela. Et puis sa Molly était partie de Gien et ne donnait aucune nouvelle et ça , cela l'inquiétait plus que tout, savoir la jeune fille de 15 ans livrée à elle-même. Donc elle n'avait plus d'écuyère pour l'aider à enfiler entre autre c'est 120 livres d'armures, mais sa gouvernante Euphémie s'était proposée de le faire.

Armure enfilée à grande peine, elle avance d'un pas lent vers sa monture, c'est que c'est lourd pour une demoiselle qui pèse au réveil 95 livres (environ 47 kg) et qui mesure tout juste 3 pieds et 22 pouces (1m55) environ et hop on la sangle et on la grimpe sur son cheval grâce a un palan, elle s'empare de son bouclier , elle ne prendra la lance que sur le terrain de la lice.

Et voilà, son nom est appelé comme celui de son adversaire, elle enfile son heaume, prend la lance qu'on lui tend , salue , la foule, l'arbitre et son adversaire; talonne son cob, se met en bout de corde , fixe l'arbitre et le drapeau, et à l'abaissement de celui-ci, elle frappe vigoureusement gamma qui s'élance et part dans un galop rapide, elle fixe son adversaire , ajuste sa lance, le frappe dans un bruit mat sur son bouclier et lui fait de même, elle serre les dents, le choc se répercute dans tout son corps, arrivée en bout de course, elle fait faire demi-tour à son destrier, un peu déçue.

De nouveau elle file vers l'armure qui vient à as rencontre, de nouveau elle ajuste sa lance, le touche, mais ne brise pas sa lance qui glisse sur le bouclier sans le faire choir au sol non plus. elle peste intérieurement contre elle-même , elle cherche à se re-concentrer, il faut absolument qu'elle corrige et qu'elle dirige mieux ses efforts.

De nouveau elle s'élance , ajuste sa lance, serre les dents, plisse les yeux , elle touche à nouveau sans briser contrairement à Keridil qui fait mouche et éclate sa lance contre son bouclier, elle reste à cheval tout de même, ce qui est un brin mieux que d'autres rencontres où elle était désarçonnée. Elle arrête son étalon frémissant, lève son heaume salue, le vainqueur, l'arbitre et la foule puis file dans sa tente pour se changer et revêtir une tenue bien plus confortable et surtout boire une gienlain pour le réconfort.

Leanore


La chaleur commençait vraiment à se faire sentir et Léanore serait bien allée se rafraichir sur les bords de la Loire. Mais déjà Lexhor annonçait la suite des joutes qui ne tarderaient pas à commencer. Elle se demandait bien comment les jouteurs pouvaient survivre dans leur armure avec pour seule aération la visière du heaume. Elle se réjouissait d’avoir trouvé ce banc de bois bien ombragé et surtout spacieux car on ne pouvait pas dire que ça se bousculait au niveau des spectateurs. Léanore le regrettait car ils manquaient sans aucun doute un beau spectacle : la musique, les couleurs…… Plus loin installées dans les tribunes bien abritées de la brise et du soleil, les nobles dames et sires étaient aussi au spectacle. Parmi eux elle reconnut Joshin venue encourager son époux mais aussi Mélisende et ATol, Jumorelle accompagnée de Tsampa qui devaient trembler pour leur frère et époux McLegrand. Elle admirait de loin les jolies toilettes, les dames s’éventaient comme elles pouvaient. Au fur et à mesure des éliminations, les jouteurs les rejoignaient. Parmi eux de temps à autre un valet passait pour leur offrir rafraichissement et gourmandises.
Les seigneurs Bel.garath et McLegrand s’avancèrent pour jouter l’un contre l’autre. Cette fois-ci ce fut un peu moins violent car il n’y eut qu’une lance brisée et aucun cavalier désarçonné. Bel.garath fut déclaré vainqueur et Léanore fut triste pour son ami McLegrand qui n’avait pas démérité. Puis ce fut le tour de Arfast et du duc régnant. Une fois encore la joute fut moins impressionnante. Les jouteurs devaient sans doute se ménager pour la suite. La peine de voir Mc quitter le duel fut compensée par la victoire de Arfast. Le troisième duel s’enchaina assez rapidement pour voir la victoire de Keridil. A présent toutes les dames étaient éliminées. Mais il restait encore une joute éliminatoire. Deux ducs allaient s’affronter et Léanore retint son souffle car elle pensait toujours à la petite mise qu’elle avait faite sur Ursus. Le bruit des sabots, les vivats des spectateurs ne la perturbèrent pas dans son observation. Malheureusement son favori perdit cette manche, elle en était quitte de cinq écus. Elle sourit cependant car finalement tout cela n’était qu’un jeu et les seigneurs et dames en ressortaient sains et saufs fort heureusement. Pendant les joutes, Léanore avait observé d’un œil un peu plus entrainé les boucliers qui étaient ornés du blason de leur propriétaire. Ces blasons racontaient toute une histoire, l’histoire d’une famille et elle essayait de déchiffrer ceux qui étaient sous ses yeux. Mais au vue de la complexité de certains elle renonça, se contenta d’admirer la richesse des émaux et l’agencement des couleurs et des dessins.
On arrivait au milieu de l’après midi et il fallait attendre à présent l’annonce des demi-finales. Elle attendrait pour aller féliciter quand même Ursus pour sa bravoure.

Lexhor

Citation :

Demi-finale du tournois orléanais du trophée Minerve!

Premier duel!

Que s'avancent sur la lice, Bel.garath d'Oulvenne, Seigneur d'Aunay-sous-Auneau et Arfast de Riveroy, Seigneur du Rouvray.

[/i]

Première lance :

Au signal, les jouteurs s'élancent l'un vers l'autre à toute allure. Mais c'est une lance d'observation où chacun jauge son adversaire. Ils secroisent sans se toucher.

Deuxième lance :

Les jouteurs font demi-tour en bout de lice et très vite l'arbitre donne le signal. Une nouvelle fois les deux seigneurs s'élancent mais hélas, peut-être un peu paralysés par l'enjeu, il se croisent sans se toucher. Cette demi-finale manque cruellement de spectacle.

Troisième lance :

Les jouteurs éperonnent leurs montures et arrivent rapidement à hauteur l'un de l'autre. Alors que le seigneur de Riveroy ne semble pas en mesure s'attaquer, le seigneur d'Aunay-sous-Auneau sembla, lui, avoir reprit ses idées et passe à l'attaque avec une grande maîtrise. Il touche et brise a lance. Même si le coup n'est pas assez puissant pour faire chuter son adversaire, la victoire est acquis.

Bel.garath d'Oulvenne est déclaré vainqueur par un bris à zéro! Il est le premier finaliste du tournois!

Rhân


Demi-finale du tournois orléanais du trophée Minerve!

Second duel !

Vont à présent s'affronter dans un combat palpitant un fils contre son père, à sa voir le duc d'Alluyes Lexhor d'Amahir et Keridil d'Amahir, seigneur de Bréméan





Première lance:
Les cavaliers s'avancent, et c'est le fils avec la fougue de sa jeunesse et au cri ridicule de "Kiri kiri !" qui donne le premier coup alors que la foule peut se demander si la vue du duc d'Alluyes ne baisse pas. Heureusement pour celui-ci, il ne chute pas et reste sur son destrier. Le seigneur de Bréméan a-t-il voulu épargner son vieux père? Nous le saurons bientôt dans le prochain épisode de ce passionnant combat amahirien !


Seconde lance:
Décidément le duc d'Alluyes aura bientôt du mal à lire ses parchemins s'il n'arrive pas à ajuster un cavalier harnaché ! Et ce n'est pas ainsi qu'il ira plus loin dans la compétition. Heureusement son fils, peut-être pris d'un sentiment de pitié envers son père ou ne voulant pas trop le brusquer se rate à son tour. Ou peut-être est-ce contagieux? À ce train là, si les deux adversaires cherchent à éviter, qui son père, qui son fils, le public peut déjà commencer à s'endormir dans les gradins !

3ème Lance:
Troisième tentative : sera-t-elle plus fructueuse ou allons nous voir à nouveau une passe blanche? Le duc d'Alluyes a certainement dû ajuster discrètement des lunettes sous son heaume entre les deux lances puisque le voilà qui touche son fils, et cette fois sans aucune pitié, avec violence. Le gamin, bien puni par cette gifle paternelle, d'avoir osé défier l'autorité de son père, roule à terre, apparemment sans dommage. Enfin un peu de morale dans ce tournoi !

Lexhor est déclaré vainqueur et rejoins Belgarath en finale !

Arfast


Quant vint le temps de la demie-finale, Arfast monta en selle, et salua son adversaire de l'autre côté de la lice puis abaissé son heaume, quant le héraut sonna le début de la joute, il s'élanca dans cette joute de demie-finale contre Belgarath. Il s'en tint à sa stratégie favorite, utiliser la première lance pour observer son adversaire.

À la seconde toutefois, il fut légèrement indisposé et ne réagit pas assez vivement pour toucher l'adversaire, un peu déçu de sa propre mollesse, il attendit impatiemment la troisième lance. Il ne fit guère mieux, même s'il manqua de peu Belgarath. La lance de se dernier le toucha toutefois en plein écu, et il ressentit le choc dans tout le bras, mais ne fut pas ébranlé, il avait connu combattant plus redoutable. Il ne doutait pas que le seigneur d'Aunay-sous-Auneau pouvait faire mieux. Celui-ci fut toutefois déclaré vainqueur par bris. Arfast, un peu de dépit, jeta sa lance au sol, ayant perdu une chance de prendre sa revanche contre le Duc d'Alluyes, qui l'avait éliminé à peu de chose de la finale au tournoi orléano-bourguignon.

Il n'était pas mauvais joueur cependant et savait reconnaître un vainqueur, de par ses expériences militaires. Il était moins déçu de sa défaite que de son manque de vigueur. Son adversaire fit demi-tour pour le saluer.

Félicitations Arfast. Tous deux n'étions pas réellement en forme, mais je ne peux qu'être content d'accéder en finale. A bientôt peut-être sur une lice

Oui certes messire Belgarath, et j'espère que nous pourrons croiser nos lances de nouveau. Bonne chance contre votre suzerain ...

L'époux de Joshin rentra au trot, laissa son cheval au page du tournoi, et alla retirer son équipement, dans lequel il commençait à avoir bien chaud, puis alla embrasser son épouse, qui l'avait encouragé tout le tournoi, malgré ses victoires peu éclatantes.

- Je ne t'ai pas rapporté le titre mon amour, mais au moins je suis entier comme tu le souhaitais, dit-il en riant.

Rhân


Finale du tournois orléanais du trophée Minerve!


S'affrontent dans cet ultime combat pour la victoire finale Belgarath d'Oulvenne, seigneur d'Aunay-sous-Auneau et Lexhor d'Amahir, duc d'Alluyes.



Première lance
Les trompettes retentirent et les chevaux partirent à pleine vitesse, l'un contre l'autre. Les deux cavaliers tentent de redresser leur lance, d'ajuster leur bouclier pour parer le choc.... et c'est apparemment une réussite puisque chacun touche son adversaire tout en faisant glisser la lance adversaire contre son écu. Enfin réussite... pas vraiment puisque personne ne prend l'avantage !


2ème Lance:
Deuxième passe. Les cavaliers se retournent en fin de lice et reprennent rapidement de la vitesse, fonçant l'un contre l'autre. Quel merveilleux spectacle que ces deux masses métalliques se précipitant l'une contre l'autre à cette vitesse. Le choc inévitable est brutal. On voit les lances se briser, des copeaux voler en tout sens , alors que les deux combattant se trouvent désarçonnés par la violence du choc.

Aucun de ses deux preux cavaliers n'a pris encore l'avantage l'un sur l'autre. L'arbitre s"avança sur la lice, vérifier que les deux combattant se relèvent bien, la chute de cheval pouvant parfois être assez grave et leur donna le signe de combattre à l'épée pour emporter la victoire.

Les deux orléanais avaient dégainés leur épée et se toisaient. Et ce fut le duc d'Alluyes qui le premier brandit son épée et se précipita sur son adversaire au son de son cri de guerre. Belgarath, para sans dommage le coup de son épée et en profita pour frapper à son tour avant que Lexhor n'arme à nouveau sa frappe, mais là encore le duc d'Alluyes se dégage sans mal.
Et les deux combattant se retrouvent face à face, à deux petits mètres de distance et c'est le duc d'Alluyes qui recommence son attaque, évite la parade de son adversaire et arrive à le toucher à la jointure de l'épaule de son armure, le blessant légèrement. Le combat semble enfin pencher d'un côté !
En effet le suspens touche rapidement à sa fin quand le duc d'Alluyes frappe à nouveau le seigneur d'Aunay, le métal de son épée résonnant contre la pièce d'armure qui absorbe heureusement le choc. Le vassal ne semble plus en mesure de porter des coups à son suzerain ni de se défendre. Lexhor réitère en effet par deux fois son attaque et touche à chaque fois son adversaire sans grand dommage.

Le vicomte de Crocy finit donc par faire sonner à nouveau les trompes pour arrêter le combat puisque le tournoi avait son vainqueur. Le duc d'Alluyes avait donc pris sa revanche sur les joutes qu'il avait organisé quelques temps auparavant.

Oyez, oyez, Lexhor d'Amahir, duc d'Alluyes est déclaré champion d'Orléans du Trophée Minerve ! Gloire à lui !

Nictail


Pari tenu mon ange ! allez, je mise fictivement puisque les jeux sont clos sur Babybel...ahem...Bel.Garath.
D'ailleurs, c'est à lui que je compte demander de l'aide, s'il ne finit pas sur une civière !

Parfait, Nic espérait bien gagner cette fois.
Ben vi, sinon, ce serait une journée "catastrophique" pour l'égo de Nic.
Bon, oui, j'en rajoute un peu, j'avoue !!
Main dans la main, ils assistèrent donc aux quarts de finale de leurs champions.
Et force était de constater qu'ils ne s'étaient guère tromper en pariant.

Bon, nous sommes toujours en course.
T'imagine s'ils arrivent tous les deux en finale.
La tension serait à son comble... Nos deux champions s'affrontant pour savoir qui de nous deux gagnera ce pari...
Nic rit joyeusement de ses bêtises. Vi, il en rajoutait, pour s'amuser.
N'empêche, Keri Keri pourra pas gagner... Il ne peut pas commettre un parricide.
En tout cas, ça va être du spectacle ces demies !

Tout sourire, captivés par les joutes, nos deux amoureux assistaient à la suite...
Les demi-finales furent très disputées, âpres, longues et passionnantes.
Et qui en était sorti vainqueur ?: Bel.Garath et Lexhor, comme de par hasard.

Ah ben, on sera meilleur aux paris qu'aux joutes mon ange.
T'es toujours sûre de vouloir y participer ?! Ou comment en remettre une couche...
T'es sûre de toujours miser sur Bel... ?! ben vi, c'est évident que tu vas perdre...
En tout cas, il fera un bon professeur faut croire.
Un doux baiser à son épouse avant qu'elle ne ronchonne.

Les joutes reprenaient et il était l'heure de la grande finale.
Ce combat fut à nouveau âpre, et il se termina au sol. Un duel à l'épée pour conclure. Quelle intensité !
Ils iraient jusqu'au bout de l'effort pour que soit désigné le grand gagnant.
Et il en résulta que... Nic était le grand vainqueur. Vi, pas des joutes, du pari. Après avoir perdu les "joutes verbales", fallait bien qu'il se rattrape.

Héhé, j'avais raison. C'est bien Lexhor qui a remporté les joutes.
Alors, on dit quoi ?! Vi vi, tu as perdu... Perdu !
Je sais que tu n'aimes pas ça... J'vais pas trop en profiter, promis.
Mais, là, laisse-moi un peu jubiler... Steuplé !

Un large sourire taquin sur les lèvres de Nic.
Et il offre un doux baiser à sa bien-aimée, comme pour se faire pardonner de l'avoir narguée.
Dieu qu'il l'aime, si elle savait !

Tu as quand même trouvé le finaliste mon coeur, c'est déjà bien.

Dernière taquinerie ou félicitations sincères ?!
Grande et bonne question... Seul Nic le sait !

Keridil


[Joute de demi finale, Trophée Minerve, Keri Keri VS Lexhounet]

Foutu tirage.
Keridil peste. Keridil vient de s'apercevoir que son adversaire, pour la demi-finale tant convoitée, n'est autre que son père.
La première pensée du brun fut : Je vais me faire défaire.
La seconde fut : De toute façon, je ne peux guère comettre un parricide. Et puis mettre son père au carreau, aussi Oedipien cela puisse être, c'est assez mal vu en société.
Le laisser volontairement gagner ? Ce serait faire affront au noble et talentueux jouteur qu'était Lexhor.
Bref, beau dilemme, et beau combat en perspective.
L'Amahir juniot aviserait, sur le terrain, il verrait comment part son père. A toute conduite agressive, il répondrait, et puis comme à son habitude, il foncerait dans le tas, un peu à l'aveuglette.

Monté sur Qantor, qui lui aussi fréquente Arod, le brun est prêt, en bout de lice. Un salut à l'arbitre, ancien Orléans, un autre à son père, et le jeune Seigneur de Bréméan abaisse sa visière, et y va de son cri.

Se lançant, le brun se dit qu'il faut jouer, et fonçant, il part avec l'intention de toucher, mais sans faire mal à papounet. C'est pas le but.
Mission accomplie !
Un coup est donné, et le Duc d'Alluyes est en selle, ou comment montrer à son paternel qu'on en a dans les braies, quand même.
Credo Keridilien : il faut qu'on soit fier de lui.

Seconde lance.
En avant, le brun se lance à nouveau, et une idée lui vient à l'esprit. S'il gagne les joutes...ça fait de lui le champion d'Orléans, et il n'a franchement pas de quoi le devenir. Toh ! Et alors qu'il réfléchit à l'idée, il croise son père, et bien sur, ne s'étant pas concentré, le rate.

Troisième lance. C'est le moment. C'est toujours à la troisième que tout se joue. Croyez-en l'expérience d'un écuyer. Eperonnant Qantor, Keri Keri plisse les yeux, et file à toute vitesse. Lance tendue, il finit dans un chaotique roulé boulé. Le choc n'est pas des moindres, et la poussière n'aidant pas, il ne sent que son armure s'écraser sur le sol, lui avec.
Sonné un instant, il se relève néanmoins, et pouce levé, signifie qu'il n'a rien.
Au loin, derrière son heaume, il entend Rhân annoncer Lex vainqueur, et se relevant, le brun cherche son père des yeux. Icelui ne tarde pas, et le félicite.

Large sourire de l'Amahir. Serait-ce de la fierté paternelle ?

Merci papa, et gagne !

L'avenir nous dira que sous les hurlements d'une foule en délire, le Duc d'Alluyes représenterait Orléans pour le Trophée Minerve.