1.0 [Hivers 1456 - Printemps 1456] Une nouvelle inattendue...

Korydwen

[Chez Kory & Al]

Son époux s'avança à son tour dans le salon, une missive lui aussi à la main, mais vu la tête qu'il faisait, la nouvelle ne devait pas être bonne. Elle se leva et lui glissa la missive dans les mains avant de lui raconter sans s'arrêter. Elle était tellement heureuse.

C'est Loup ! Tu te rends compte !! C'est lui, il me l'a dit ! Mais comment il a fait pour nous, enfin me retrouver je sais pas. Il a pensé à Eléa tu te rends compte !!

Elle ne revenait pas, elle avait envie de l'hurler partout.

Des mois qu'on le cherchait avec Aigue ! Quand j'étais maire, j'avais envoyé une missive de sa part à elle et Nev et aucune réponse ! Et là ! Une missive !!

Elle sautillait dans la maison, la fatigue disparaissant ou les nerfs peut-être. Puis elle regarda son époux et se calma doucement...

Ca n'a pas l'air d'aller...

Elle se glissa doucement dans son dos, passa les mains autour de sa taille, posa sa tête sur son épaule et lui dit doucement.

Si tu veux en parler je suis là mon ange...Je t'aime très fort.

Elle l'embrassa dans le creux du cou et le bonheur de cette nouvelle, laissa finalement place à l'angoisse, elle n'aimait pas le voir grimacer...

Althiof

[Chez Kory & Al]

Althiof regarda sa femme qui semblait bien perplexe. Apparemment il ne lui avait jamais parlé des recherches de sa soeur sur leur famille. Depuis qu'elle avait retrouvé son père Gomoz elle s'était lancée dans de grandes recherches et l'élaboration d'un arbre généalogique.

Hum, il faudrait vraiment qu'un jour tu m'expliques qui se trouve dans ta famille, parce que je comprends rien...Et je ne comprends même pas pourquoi tu es triste...

Puis elle dit des mots qui lui firent de la peine.

Je suis une mauvaise épouse...Je ne sais pas qui compose ta famille...

Il réagit sans doute mal mais il sentit la rage monter en lui et il lui donna une giffle.

Ne dis plus jamais ça. Tu es tout ce que j'ai au monde... Puis il se rendit compte de son geste. Excuse moi mon ange je ne voulais pas. Je n'aurais pas du lever la main sur toi. Je suis désolé. Pardonne moi.

Il baissa la tête honteux. Puis se lança dans une explication aussi précise que possible.

Tu sais que Gomoz, ancien Grand Duc de Bretagne, est le père de Thémis ? Bein quand elle l'a su elle a fait des recherches généalogiques et retrouvé une partie de notre famille. Des cousins éparpillés un peu partout. De la génération précédente il ne reste plus grand monde, morts aux combats, de maladies ou de bien d'autres façons bien rarement naturelles.

J'ai donc quelques cousins. Tu dois en connaître quelques uns notamment CeNedra qui m'a ecrit cette lettre. Je te montrerai l'arbre de la famille tu comprendras mieux.

Puis il fit une grimace et lui tendit la lettre.

Citation :

Doux cousin,

C'est le coeur lourd que je tiens aujourd'hui la plume, car la tache qui m'incombe est ingrate s'il en fut. Sa Grasce, Themis, dicte la Douce, Duchesse d'Étampes et Baronne de Balsac, enfante à cette heure. L'heureuse prodigialité d'Aristote, notre seigneur, lui fait tenir pas moins de trois nouveaux-nés. Deux d'entre eux sont d'ors et déjà nés, que le Seigneur leur preste vie. Le dernier est, de par sa présence, en train de tuer sa mère.

Selaven de Balsac, icelieu chef de famille en l'absence de tout autre mâle du sang majeur, vient de décider de préserver en premier lieu la vie de l'enfant à venir. Lorentz de Dénéré, soeur par le père de Sa Grasce, procède à cette heure à l'accouchement.

Je vous implore, si vous avez quelque affection pour la dicte Douce, de vous transporter au plus tost à l'ancien campement des armées Penthiévrique, cis à Vendosme. Il est à craindre qu'elle ne passe pas la semaine.

Votre dévoué cousine,

CeNedra de Marigny,
Dame de Saint Romain la Motte.

C'est Thémis elle accouche. Je te l'avais dis qu'elle était enceinte au moins ? J'ai oublié tellement de choses. Son accouchement ne se passe pas très bien. Elle va peut-être mourir.

Une larme coula sur son visage.

J'ai déjà pratiquement perdu Mabel. Je ne supporterai pas de perdre une autre soeur. Mais que puis-je y faire d'ici ? Il me faudrait une semaine pour aller à Vendôme peut-être à peine moins en voyageant nuits et jours.

Je me sens tellement impuissant. C'est insupportable. J'aimerais tellement être auprès d'elle, la serrer dans mes bras, la soutenir.

Je veux pas qu'elle meure. Et dire que cette lettre a du arriver il y a quelques jours. Fichu voyage.

Il prit l'encrier sur la table et l'explosa contre le mur d'un geste empli d'un mélange de colère et d'angoisse.

Il faut que je réponde au plus vite.

Rien d'autres que les bras aimant de son épouse n'auraient pu arrêter sa colère et l'appaiser un peu mais avec ce qu'il venait de faire , était-il en droit de le mériter ?

Althiof

[Chez Kory & Al]

Althiof avait honte de son geste. Il n'avait jamais levé la main sur elle. Ils ne s'étaient même pratiquement jamais disputé. Une fois peut-être où il avait passé la nuit dehors pour une histoire de peinture rose ou de shampoing. Il ne se souvenait même plus de la raison qui avait conduit sa femme à le mettre à la porte mais ça devait bien futile. Une autre fois il lui avait hurlé dessus lors de l'attaque des In Tenbris mais c'était pour la protéger mais là il n'avait aucune excuse. Il s'en voulait. En Parlant il la regardait, elle pleurait et se tenait la joue. Elle ne réagit pas à se piêtres excuses et esquissa même un mouvement de recul. Avait-elle peur de lui ? Il avait honte, tellement honte, il l'aimait tellement.

Puis après qu'elle eut la lettre la crainte sur son visage se changea en douceur. Elle comprit son geste à défaut de lui pardonner encore et le serra fort dans ses bras. Il se sentit envahi soudain d'un sentiment de sécurité. Et puis elle parla et il en fut soulagé :

Chut, mon ange, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime et je te pardonne mille fois. Je ne t'en veux pas. J'aurai pu en faire autant dans une telle situation...Tu me connais impulsive et dès que quelque chose ne va pas, je suis capable de faire du mal à n'importe qui.

Et puis elle le blottit un peu plus contre elle lui caressant le dos pour l'appaiser. Pourquoi était-elle si douce ? Il ne l'avait pas mérité. En cet instant il ne méritait pas une épouse pareille mais pour rien au monde il n'aurait voulu être ailleurs que dans ses bras.

Je vais ecrire à CeNedra. En fonction de sa réponse je verrai si je me rends en Touraine. Tu voudrias bien m'y accompagner ? Je risque de perdre une autre soeur, je ne veux pas être séparé de toi. J'ai besoin de toi et de nos enfants.

Elle répondit d'un signe de tête.

Même après une gifle, je serai toujours là pour toi. Parce que je t'aime, je t'aime plus que tout au monde...

Je suis désolé mon ange. J'ai tellement honte. Il baissa à nouveau la tête. Je suis désolé. Je t'aime trop pour te faire du mal.

Tu sais occupe toi de Loup. Il faut le retrouver. C'est une bonne nouvelle, je ne veux pas gâcher ça. On a largement le temps de s'en occuper. Et puis je ne sais même pas si je partirai encore.

Althiof

[Chez Kory & Al]

Comment pouvait-elle être si douce et gentille, si attentionnée et dévouée alors que quelques instants plus tôt... Il était plongé dans ses pensées et puis sa main douce et légère se posa sur son menton et elle lui releva la tête. Leur visage à quelques centimètres l'un de l'autre, yeux dans les yeux, elle le regardait intensément et lui souriait. Alors il sourit à son tour, une larme coulant le long de sa joue. Elle l'essuya du bout des doigts et continua de lui sourire.

Puis elle l'embrassa tendrement et le regarda à nouveau. Un rire forcé mais un rire quand même. Il caressa sa joue du bout des doigts et lui fit un baiser. Puis elle le serra à nouveau et l'embrassa tendrement une fois de plus.

Oui vas y mon ange. Il faut les trouver au plus tôt. J'ai tellement hâte de les voir. Au moins nous aurons réussi à les trouver à défaut d'avoir pu aider leurs parents.

Puis il se laissa tomber dans la fauteuil.

Désolé je nettoierai promis

Puis elle se dirigea vers l'escalier et dit des mots qui lui firent chaud au coeur. Je t'aime. Elle ne lui en voulait plus mais lui s'en voulait. Il repensait sans cesse à son geste, plume à la main en essayant de trouver quoi ecrire à sa cousine. Elle montait déjà l'escalier.

Je t'aime Kory, je suis si désolé, dit-il tout bas mais l'avait-elle entendu ? Il avait désormais une lettre à ecrire. Et la tâche lui paraissait insurmontable.

Korydwen

[Chez Kory & Al]

Elle montait les escaliers et entendit la voix de son époux, elle fronça les sourcils et tendit l'oreille pour essayer d'entendre...

Je t'aime Kory, je suis si désolé,

Elle sourit, elle savait qu'il s'en voudrait encore longtemps, mais elle l'aimait, elle l'aimait terriblement fort. Ce n'était pas le comportement d'un soir qui y changerait quelque chose. Elle s'arrêta un moment dans les escaliers à rêvasser, il devait écrire sa lettre. Elle avait préféré le laisser seul...Elle monta et trouva une petite fille assise en haut des escaliers.

Korydwen s'installa à côté d'Eléa. Eléa était assise les bras posé sur les genoux, sa tête dans ses mains. Elle avait sûrement tout entendu...Kory la regarda tendrement et lui dit doucement.

Tu rêves petite puce ?

Eléa regarda sa maman.

Non non ! t'ai entendu ave' Papa...C'ié et puis plein de buit et ap'ès pleu'er et pis enco'e des choses...

Korydwen attrapa sa fille et la prit sur ses genoux la serrant contre elle.

Ce n'est rien ma puce...Ne t'occupe pas des affaires de papa et maman. Ca n'a pas d'importance, nous t'aimons tous les deux très forts.

Elle la couvrit de baisers et sourit, l'innocence de sa fille lui faisant le plus grand bien.

Maman t'aime aussi...Papa aussi je l'aime...

Korydwen la serra contre elle, et se releva doucement. Elle entra dans la chambre de ses enfants. Son fils gazouillait, il semblait attendre son repas, il suçait son pousse. Korydwen déposa sa fille dans son lit et lui donna de quoi s'occuper pour un petit moment. Elle prit délicatement son fils dans ses bras et le serra fort contre elle. Il grandissait si vite...Presque six mois...Elle déboutonna son chemisier et lui donna le sein. Certainement une des dernières fois...Elle savoura d'avantage un de ses derniers moments de complicité avec son fils. Elle passa sa main dans ses cheveux.

Son esprit commença à divaguer, les joutes commenceraient bientôt, Loup retrouvé...Plein de bonnes nouvelles a annoncer, mais malheureusement une mauvaise...Elle ne vit pas le temps passé. Son fils avait l'air d'avoir fini depuis un petit moment, il gazouillait dans les bras de sa mère. Elle referma son chemisier, et resta un moment dans le fauteuil à le bercer tout en chantonnant, Eléa vint chercher sa place et se blottit contre sa mère et s'endormit doucement...

Korydwen finit par coucher ses deux enfants bien endormis. Elle les regarda un moment, elle ne regrettait rien de ce côté là. Niveau privé et familiale, elle ne regrettait aucun de ses choix. On ne pouvait pas en dire autant niveau politique, mais ce qui est fait, est fait...

Elle sortit sur la pointe des pieds et ferma doucement la porte. Elle se dirigea dans sa chambre, envoyant balader vêtements et chausses. Elle se glissa sous les couvertures et regarda le plafond. Elle retrouvait son lit...Elle jetait de rapide coup d'oeil vers la porte, espérant le voir...

Althiof

[Chez Kory & Al]

Pour la première fois, Althiof releva la tête et la regarda dans les yeux. Elle était si belle, si souriante, comme s'il la revoyait comme au premier jour, au premier regard. Enfin pas tout à fait car la première fois c'était dans des gradins pour un match de soule mais il y avait le regard. Il était comme envouté. Elle lui murmura après lui avait fait un gros bisou sur la jour :

Bien sur que je t'accompagnerai mon ange. Quitte à faire exprès de perdre aux joutes pour partir au plus tôt...

Puis elle posa sa main devant sa bouche pour l'empêcher de répondre. Elle avait pris sa décision. Elle ne reviendrait pas dessus. Il la connaissait trop bien.

Je t'aime aussi de tout mon coeur.

Demain ils seraient à nouveau sur les routes pour un rapide passage par Ségur avant de remonter vers Vendôme. Il l'embrassa tendrement et se laissa glisser tout habillé sous les draps. Kory vint se blottir contre lui et ils s'endormirent doucement. Les prochains jours promettaient d'etre animés.

Korydwen

[Chez Kory & Al]

Elle s'était levée de bonne heure, le départ pour le château de Ségur approchait et elle avait encore quelques petites choses à régler avant. Notamment déposer une lettre chez sa soeur, une chez son frère. Quand à Nevitta, elle y songeait encore, se présenter chez lui en chaire et en os, ou laisser une missive à son attention. Elle réfléchissait, qu'elle était la meilleure façon de lui annoncer la nouvelle. Elle ne voulait pas le surprendre et une missive aurait pu être mal-élevé...

Elle y songeait tout en s'habillant et en préparant son sac. Elle y déposa le cadeau de Noël, d'Aigue et Nic, un bon moyen de l'utiliser. Son sac fut rapidement près, elle laissa son époux se préparer tranquillement. Elle s'occupa de ses enfants.

Elle redescendit dans le salon, attrapa parchemin et plume et commença à rédiger deux missives, une pour sa soeur et une pour son frère.

Elle laissa à son époux le soin, de finir les quelques sacs et de couvrir les enfants, elle sortit en courant dans les rues du village. Elle commença par la maison de sa soeur.

[Chez Milo & ses petits bouts.]

Elle n'avait pas le temps de frapper, elle poussa à l'aide de ses mains la neige qui recouvrait le sol et l'empêchait de passer sa lettre sous la porte. Après une séance nettoyage, elle finit par la glisser.

Citation :

Chère Milo,

Me voilà à peine revenue, que je repars. Je vais jouter au château de la Comtesse Nebisa, j'espère qu'il ne m'arrivera rien. Ensuite avec Althiof seulement nous prendrons la direction de la Tourraine, nous devons nous y rendre pour...pour retrouver Thémis la soeur d'Althiof. Ne t'inquiète pas pour les enfants, ils seront entre de bonnes mains. La nourrice de Cournon s'occupera d'eux, comme elle l'a déjà fait plusieurs. Prends soin de toi et des tiens Milo. Ne compte pas me revoir avant un petit moment, nous redescendrons ensuite chercher les enfants à Ségur et nous partiront pour la Guyenne...

Je t'embrasse et pense fort à toi,
Kory

Elle se dirigea ensuite vers la maison de son frère en courant. Elle grimpa quatre à quatre les marches et glissa une fois de plus la missive sous la porte.

[Chez Rick]

Citation :

Cher Rick,

Un peu de mes nouvelles, pas très bonne, je viens à peine de revenir au village, qu'il faut déjà que je reparte. Mais cette fois les raisons sont tout autre. Des joutes dans un premier temps que je vais me dépêcher de perdre et ensuite un voyage en Tourraine, nous allons voir Thémis...Les enfants ne seront pas avec nous pour ils resteront au chateau de Ségur avec leur nourrice. Tu n'as pas d'inquiétude à avoir. Nous repartirons ensuite pour la Guyenne. Je ne sais pas, quand est-ce que je reviendrai à Montbrison. Mais pas avant quelques mois, vu comme c'est parti...

Prends soin de toi et veille sur Milo, elle boit beaucoup à entendre les ragots...Embrasse Tia.

Je t'embrasse et pense à toi,
Kory

Elle retourna ensuite chez elle. Tout était fin près...L'heure du départ avait sonné...Elle pensait à Loup, Nevitta et Aiguemarine...cherchant le meilleur moyen de l'annoncer...

Althiof

[Chez Kory & Al]

Au petit matin, Althiof s'était levé de très bonne heure pour préparer les chevaux. Ils avaient décidé de voyager vite jusqu'en Limousin. Surtout ne pas prendre le carosse. Il leur faudrait être très rapides pour remonter jusqu'à Vendôme ensuite. Il avait fini de rédiger sa missive. Cela lui avait pris plusieurs heures. Il l'attacha à la patte d'Agathe, sa mouette. Au moins il serait sûr qu'elle arrive rapidement à destination.

Citation :

Estimée cousine,

C'est avec beaucoup de tristesse que je lis ce jour votre lettre. Rentrant à peine d'un voyage à travers les terres auvergnates, je ne reçois qu'à présent votre missive qui me fend le coeur. Je ne puis point savoir quand vous me l'avez fait porter mais j'espère de tout coeur qu'il n'est pas encore trop tard.

Sachez que ma plus profonde tendresse, mon affection et mon soutien, vont à ma soeur et aux personnes qui l'entourent en ce moment. Je prends dès à présent les dispositions pour arriver au plus vite à Vendôme afin de veiller sur elle. En faisant route jours et nuits, nous devrions mon épouse et moi-même parvenir auprès de vous avant la fin de la semaine.

Dites à ma soeur que je l'aime et que toutes mes pensées sont avec elle à partir de cet instant.

Puisse Aristote veiller sur elle !

En espérant recevoir d'heureuses nouvelles de votre part rapidement,

Votre cousin,

Althiof de Toggenburg de Marigny,
Baron de Cournon d'Auvergne,
Seigneur de Nesschers.

Il regarda Agathe s'envoler au dessus du lac encore un peu gelé. Puis il retourna à ses préparatifs et vit Kory sortir en courant de la maison des lettres dans la main. Surement un truc urgent avant de prendre la route. Vivement qu'elle revienne. Il préférait arriver avant la nuit à Ségur.

Korydwen

[Chez Kory & Al]

Elle venait de déposer ses deux missives, les autres, elle les enverrait plus tard, de là-bas...Il fallait qu'elle s'occupe de Loup, mais pour le moment son époux était prioritaire.

Elle poussa la porte et entra, Eléa enfilait son manteau pendant que son époux faisait les cent pas dans la maison. Elle s'approcha doucement de lui, glissa un tendre baiser sur sa joue.

Voilà nous pouvons partir mon ange. Tout est près !

Elle le regarda puis attrapa son fils qui dormait dans son couffin. Elle le serra contre elle, le voyage serait long, plus vite ils partiraient, mieux ça serait. Elle prit la main de son époux et l'entraîna à l'extérieur...