4.2 [Octobre] Pôle judiciaire - Aile ouest du château de Clermont

Famille "de La Serna" Messages : 1112 Date d'inscription : 12/05/2010

Alexandre_serna

Octobre 1462

Deux jours qu'il avait été embauché, c'était calme la Prévôté.
Lui il imaginait une ruche pleine d'abeilles comme le disait Maman, avec des parchemins qui volaient en tout sens, un Prévôt qui criait pour se faire entendre ?
Mais rien de tout cela, il travaillait tous dans leur coin, triste.
Mais Alexandre n'avait guère envie de travailler tout seul dans son coin, d'autant plus qu'il lui fallait un Maestro dans la Prévôté, il comptait éventuellement organiser un « casting » dans le genre « Nouveau Maestro », les candidats devraient éviter les coups d'oreiller, d'orties, de rames et allez savoir quoi d'autres.
Mais pour l'heure il fallait lire le gros livre que Cerise lui avait donné.
Le précieux grimoire sous le bras, il se dirigea vers le bureau des Clermontois, il ouvrit la porte et se dirigea vers ce qui fut dans le temps le bureau de son père et de sa mère.
Cela serait sa propriété maintenant, son bureau.
Il ouvrit un tiroir et trouva l'oreiller de son père, il sortit et le serra contre son petit corps et respira un grand coup avant de le remettre dans le tiroir.
Il en ouvrit un deuxième et découvrit... Les parfums de sa mère, l'eau de rose. Il attrapa le flacon l'ouvrit et le sentit.
Ca sentait vraiment Maman, il se sentait si bien ici, si proche de ses parents.
Ca aussi il ne l'avait pas dit lors de l'entretien d'embauche de la missive.
Il ouvrit son sac, il avait prévu ce jour de prendre un vieux drap.
Il commença çà se bâtir un fort de fortune autour de ce bureau, il en délimita l'espace, son espace à lui.
Son temple d'Alexandrin.
Il se glissa en dessous, entre la chaise et l'espace réservé aux pieds normalement, allongé sur le ventre, le livre de la Prévôté ouvert, observant l'écriture de son père, laissant glisser son doigt sous la ligne qu'il lisait, il essayait de vraiment comprendre tout ce qu'il fallait faire pour être à la hauteur de la situation dans laquelle il était.
Battant l'air de ses jambes, Alexandre lisait sans voir passer le temps, il avait l'impression d'entendre la voix de son père, c'était un sentiment agréable, il leva le nez et se mit à imaginer son père face à lui, lui expliquant tout ce qui pouvait se trouver dans ce livre.
Voilà qui était réconfortant quelque part.
De toute façon il avait dit à Maestro Germain de venir le chercher avant que l’Église ne sonne sept fois.
Le Page Théodore n'était pas encore venu le chercher donc tout allait bien, il avait le temps de finir sa lecture.

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Chipmunks

4.2 [Octobre] Pôle judiciaire - Aile ouest du château de Clermont Coursi10

Un coursier embauché par le jeune douanier sur les deniers de la famille Toggenburg-Marigny, parce que la famille Serna était ruinée, l'onc' construisant son hostel très vite.
Le coursier était chargé comme chaque matin de passer chez In Gratibus pour récupérer le courrier de son Althiesse.
L'Atlhiesse en question ce jour-là reçu un courrier, le pli était fermé, seul le nom du destinataire et de l'expéditeur étaient présents.
Le coursier, répondant au doux prénom de Jacouille la Fripouille arriva à la Prévôté.
Les gardes le laissèrent passer, car ils savaient qu'il s'agissait du coursier d'Alexandre.
On lui indiqua rapidement l'endroit où se trouvait l'homme de la situation.
Il frappa à la porte.

Votre Althiesse !
J'ai un pli pour vous !

Et de mettre le pli en évidence en attendant que l'Althiesse ne sorte de sa tente de fortune.

Famille "de La Serna" Messages : 1112 Date d'inscription : 12/05/2010

Alexandre_serna

Alexandre avançait dans sa lecture, il posa à côté de lui le plan de la prévôté, il allait se relever pour attraper une plume et un encrier pour entourer les endroits où il devrait aller.
Alors qu'il émergeait de son fort de fortune, il entendit une voix dans son dos.
Seulement quelques personnes l'appelaient comme cela, et son coursier étant une fripouille, il se jouait de lui et le nommait ainsi.
Il sortit de son fort et s'approcha de Jacouille.

Merci Jacouille.
Tu fais du bon travail.

Alexandre attrapa le pli, cela venait d'Hérode, enfin de Sacha.
Il fit sauter le scel et le déplia, cependant ce qu'il lu le laissa pantois.
Il ne savait comment répondre à une telle missive, elle le mettait terriblement dans l'embarras.
Tout le monde ne recevait pas de lettre du procureur.
Il regarda Jacouille.

Hum... Nous allons, euh je vais répondre Jacouille, tu peux attendre quelques minutes que j'écrive ?

Alexandre retourna dans son fort et commença a écrire sa missive.
Courte et brève, il lui dit qu'il l'avait bien reçu et qu'il allait demander conseil avant de faire quoi que cela soit.
Il donna le pli à Jacouille.

Peux-tu porter cela chez In Gratibus, cela doit aller chez le procureur ensuite.
Dis lui que c'est assez pressant.

Alexandre était vraiment embêté, deux jours de travail et une demande comme celle-là, il ne s'y était pas attendu tout du tout.
La veille il avait discuté avec Jazon et Gypsie, il se devait de mander leurs conseils et surtout ensuite de demander à Cerise son avis aussi et à son futur Maestro.
Tout cela viendrait en temps voulu, il laissa les écus à Jacouille pour son travail journalier et le libéra.

Merci Jacouille !

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Chipmunks

4.2 [Octobre] Pôle judiciaire - Aile ouest du château de Clermont Coursi10

Le coursier attendit que l'Althiesse prenne le courrier.
Il était content, un compliment de la part de l'Althiesse, surtout que parfois, il faisait la Fripouille Jacouille et qu'il oubliait de donner le courrier à Alexandre ou alors il le lui donnait très tard.
Il était tête en l'air Jacouille, pour cela que dès sa plus tendre enfance, il écopa de son surnom de Fripouille, tout le monde pensait qu'il le faisait exprès, alors que non, il oubliait simplement.

Messire est trop bon.
Je vais attendre que Tu écrives.

Oui, des fois Jacouille oubliait aussi de dire "Vous", il disait "Tu", mais sans doute que l'Althiesse en avait l'habitude.
Il attendait en essayant de s'occuper en regardant la décoration, très nobliesque de la pièce.
Cela devait coûter une fortune au bon peuple que cela.

Oui d'accord Votre Althiesse !

Jacouille récupéra le pli et s'inclina très poliment avant de reprendre sa course et d'aller chez In Gratibus porter le dit pli.
Alors que Jacouille sortait... Maestro Germain frappait à la porte de la Prévôté.

4.2 [Octobre] Pôle judiciaire - Aile ouest du château de Clermont Maestr10

4.2 [Octobre] Pôle judiciaire - Aile ouest du château de Clermont Maestr10

Maestro comme l'appelait Alexandre était très pointilleux sur les heures et il devait ramener Alexandre pour le souper de sept heures, donc il ramènerait le gamin.
Il était aussi fort délicat dans sa façon de frapper contre une porte.

BANG ! BANG ! BANG !

Au moins il se faisait entendre comme cela.
Embaucher par Korydwen il y a longtemps, puis nommé responsable par la chef Serna du petit rejeton sernesque.
Germain se plaisait dans ce travail, mais l'enfant finirait par le rendre parfois un peu fou.
Un garde arriva ouvrit la porte, mais avant de le faire demander à la personne de décliner son identité.
Imaginez un peu le dialogue à travers la porte de chêne très épaisse.

Qui va là ?
Germain ! Le Maestro d'Alexandre !
Hein ? Le port d'Alexandrie ? Mais ici c'est Clermont ! Ici c'est Clermont !
Non mais je ne suis pas au stade de Soule ! Et puis d'abord je sais bien qu'il faut crier Ici c'est Clermont !
Tout ça ne me dit pas qui vous êtes...
JE SUIS GERMAIN LE MAESTRO D'ALEXANDRE !!!

Ah, mais il fallait le dire tout de suite. Dit le garde en ouvrant la porte et puis le garde, toujours lui, dans un ton tonitruant, digne de la meilleur corne de brume du moment.

ALEXANDRE MAESTRO EST LAAAAAAAAAAA !

Famille "de La Serna" Messages : 1112 Date d'inscription : 12/05/2010

Alexandre_serna

Loin des deux hurleurs, Alexandre s'occupait comme il le pouvait attendant un moment pour la formation, se demandant qui le formerait ?
Et puis convocation dans le bureau du Prévôt, discussion avec le Prévôt et le Superviseur des Douanes et ce serait Cerise qui le formerait.
Il faudrait donc convenir d'un moment, et le moment fut le soir.
Sauf qu'après les sept coups de l'Eglise, il fallait autorisation, laisser-passer pour sortir, non, en fait, il s'arrangeait avec Maestro, d'ailleurs quand on pensait au loup il se pointait.
Donc une fois que Maestro fut arrivé, il l'en informa et après le souper, il pourrait revenir.

Quelques heures plus tard, le souper avaler, Alexandre était de retour à la Prévôté de Maestro.
Il attendit un petit moment l'arrivée du Prévôt.
Petit long moment, puis le Prévôt arriva, lui expliqua, les couleurs des encres et la liste des méchants.
Il en gagna d'ailleurs un exemplaire, Alexandre regarda et eut du mal à s'en remettre.
Comment peut-on savoir que truc avait un truc à bidule les oies à l'autre bout du royaume ?

Hum...
Alexandre était pensif, il regarda si la liste ne possédait pas des gens qu'il appréciait.
Il ferait donc, mais il trouvait ça stupide les listes.
Autant pendre les brigands et puis voilà !
Sans compter ceux qui pouvaient changer de vie et revenir dans le droit chemin, comme si lui se traînait les casseroles de quand il avait 3 ans.
Mais bon, il n'allait pas se faire remarquer tout de suite.
Il avait en exercice des douanes à faire.

Le lendemain, il retourna donc à la prévôté avec sa palette d'encrier, de plumes, de parchemin et commença à écrire.
Colorant ceci ou cela, mettant les petites étoiles qu'il trouvait moche.
C'était un peu dur au début la douane, mais il allait s'améliorer.

Famille "de La Serna" Messages : 1112 Date d'inscription : 12/05/2010

Korydwen

Le retrait de toute vie publique, sécuritaire et autre avait du bon et permettait de faire le point d'une certaine façon. Elle n'avait que trop attendu et fait durer la chose, en ce jour de retour bref, elle avait prit sa décision et de gaîté de cœur. La prévôté n'avait plus rien de commun avec ce qu'elle avait connu, les temps changent, les gens changent, les choses évoluent et assisté à la chute de la prévôté fut pour elle, une des choses les plus difficiles à supporter pour son cœur. Elle avait toujours accordé une large importance à la sécurité du duché et du royaume, mais les méthodes étant ce qu'elles sont ne lui convenaient pas. Elle avait essayé, adjointe au Prévôté, la connerie monumentale de sa vie, elle aurait mieux fait de s'abstenir ce jour-là, elle avait osé faire honneur à Althiof et Beths, mais avec une marge de manœuvre inexistante qu'avait-elle pu faire et ce serment lorsqu'il était paru... Elle ne l'avait jamais signé et ne le signerait pas plus cette fois-là.

Sa démission elle présenterait.

Citation :: A la Prévôté du Bourbonnais-Auvergne,
De Korydwen de Toggenburg-Marigny, née de la Serna-Harispe, Comtesse de Montfort l'Amaury, Baronne de Cournon d'Auvergne, Dame de Mirefleurs et Neschers.

Salut et paix.

Trouvez ce jour et dans ce court billet, ma démission de la prévôté. Je rends mes armes de maréchale, mais également de douanière et de maître d'Armes. J'ai servi, donné mon cœur et mon âme en cette unité durant ma jeunesse et ma vie de femme. Ce jour, je ne me reconnais plus dans cette institution, j'aspire à d'autres activités beaucoup moins contraignantes pour ma retraite.

C'est donc le cœur apaisé et en paix avec moi-même que je vous dépose ce jour cette lettre. N'y voyez rien de personnel. Mais il faut savoir tourner les pages au bon moment et éviter de se forcer. Ces deux choses pouvant entraîner des histoires cocasses et des enquiquinements dont nous n'avons pas envie.

Veuillez ainsi trouvé mes insignes de maréchale et douanière.

Qu'Aristote vous ait en sa Sainte garde.

Et la lettre serait déposée sur le bureau du Prévôt et Korydwen tournerait les talons. Elle n'avait que peu de jours devant elle, et elle ne les passerait pas ici, dans cette Prévôté. Elle poussa une dernière fois les portes. Un pincement au cœur, elle repensa à son mandat de Capitaine avec Thibantik, à son mandat de Prévôt, à son entrée dans cette unité à son évolution, à ses crises de rire. A Althiof tout simplement. A Dieu pensa-t-elle et se permit elle de dire à haute voix. L'avenir lui dirait si elle avait eu raison. La lourde porte se referma sur elle et sur ses souvenirs. Aucune larme, c'était pour son bien qu'elle faisait cela. Et leva le bras en l'air, libéré elle se sentait apaisée. Sautant presque sur place, lançant un « yes » en ramenant son bras vers elle.

» 3.3 [17 Octobre] Les Grands Travaux de Clermont !
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