Gypsie
Antoine très au courant des us et coutumes de la maison, eu tôt fait de trouver les dames, de leur expliquer
pourquoi elles devaient le suivre, que c'était une belle surprise, que c'était beau, que c'était exceptionnel...
Plus il parlait, plus elle s'apprêtaient à sortir, le suivre en toute confiance, pour se retrouver devant la tente.
LA tente.
Par Aristote ! En premier, Gypsie vit le drapeau aux armes des Marigny flotter.
Très émue elle fut, car l'oeuvre du temps avait considérablement réduit cette grande famille,
dont elle était très fière de faire partie, grâce à Jazon.
Une pensée à Elra, Themis, tous les autres disparus, et les autres au monastère depuis des lustres.
Envie de crier, comme Kory, " et d'assaut ton monastère je prendrai ! ".
Envie d'aller ouvrir les portes de ces endroits devenus prisons.
Le regard continue, jolie tente, aux couleurs de Cisternes, comme les plumes sur le heaume,
sous l'oriflamme. Magnifique travail de l'apprenti héraut.
Et Gypsie pensa aux premières joutes, quand Jazon lui avait demandé son foulard, l'avait
attaché à sa lance... tout amoureux qu'il était et fier de jouter aux couleurs de sa dame.
Regarde comme elle est belle cette tente Isabella ! Le drapeau des Marigny !
L'écusson, le heaume, la tente, le tout aux couleurs de Cisternes !
Du beau travail ! Vraiment !
Toute admirative, sans doute le travail d'Alexandre qu'elle cherchait du regard.
Il faut voir l'intérieur aussi ; s'il y a tout le nécessaire, à savoir un lit confortable,
très important le lit, une malle, une table, deux trois chaises, un baquet...
Enfin, à voir avec le futur jouteur, de ce qu'il veut sous sa tente.
Tout ça dans cette petite tente maman ?
Oui Isabella, elle a l'air petite, mais il y aura tout ce qu'il faut.
Ah, et j'ai oublié la nourriture et le vin.
Gypsie suivit du regard la curieuse Isabella qui entrait dans la tente.