2.6 [Mi-Août] Du rififi à Mirefleurs

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Sur le lit devenu trampoline... On s'amuse à Mirefleurs !

Korydwen avait tendu une tartine à Timothée, il allait s'en mettre partout, mais ce n'était pas très grave. Korydwen se retrouva bien vite avec une petite Albine dans les bras. Elle la serra contre elle, elle savait que rien ne remplacerait Noéline sa maman, mais un petit calin pourrait toujours la faire sourire l'espace d'un instant, elle écouta l'histoire de Moumou le mouton.

Moumou ecoute pas mais l'aime moumou !

Ah oui moumou n'écoute pas mais tu l'aimes ! C'est comme Matthis ! Ton cousin ne m'écoute pas et pourtant je l'aime !

Kory éclata de rire en voyant Albine faire un gros calin à Moumou et lui glissa quelques chatouilles. Et voilà que la fillette distribuait des bisous à qui en voulait, avant d'annoncer qu'elle aimait le pain ! Korydwen attrapa un bout de pain avec un peu de confiture et le lui tendit. Pendant ce temps là Matthis discutait avec son père, à entendre le ton de la voix de son époux, Matthis n'aurait pas le choix, il devrait accepter ce que son père lui disait. Elle s'en voulait d'avoir été si faible face à son fils... Mais cette situation était bien délicate.

Matthis finit par arriver et se glissa dans ses bras pour lui faire un gros câlin et un gros bisou. Korydwen le lui rendit et lui donna une tartine en échange, passant sa main dans ses cheveux. Il était bien triste le petit Matthis.

Allez mon grand ! Ton père t'apprendra à faire du cheval plus tard. Vas donc lui faire un câlin, je sais qu'il t'a terriblement manqué.

Korydwen le laissa partir en direction de son père avec sa tartine. Korydwen savait qu'il saurait faire sourire son père et qu'il se montrerait à la hauteur, entre temps une petite bouille de rouquine pointa le bout de son nez. Korydwen lui sourit, Eléa bien qu'encore la tête dans les nuages les avait rejoint.

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Elea

2.6 [Mi-Août] Du rififi à Mirefleurs - Page 3 Elaa10

La rouquine passait ses journées à cueillir des fleurs et à chasses des papillons avec Albine, cette petite cousine, l'aidait beaucoup à devenir plus sage et à écouter sa mère et son père. Enfin son père n'était pas vraiment là pour le moment. Elle appréciait Albine et cela lui donnait de plus en plus envie d'avoir une petite soeur, mais malheureusement, c'était Stote qui décidait et il ne semblait pas très décider. Eléa profitait donc d'Albine.

Elle dormait avec elle dans sa chambre et à deux on est toujours plus fort contre les garçons. Mais ce matin là n'était pas comme les autres, son père était de retour depuis quelques jours à Mirefleurs et Eléa comptait en profiter. Sauf qu'elle avait encore beaucoup dormi cette nuit, c'était une vraie petite marmotte cette Eléa. Elle arriva donc en dernière dans la chambre des ses parents, ils mangeaient et buvaient tous plus ou moins. Son père semblait contrarié, certainement l'histoire du mariage de Matthis, il était un peu pénible. Eléa alla faire un gros câlin à sa mère avant d'aller voir son père. Elle s'accrocha à ses jambes.

Bonjour mon papa à moi ! Tu m'as beaucoup manqué tu sais ! Mais j'ai été très sage, je me suis occupée d'Albine, comme si c'était ma petite soeur !

Eléa était fière d'elle, elle espérait que son papa le serait aussi, car après tout, il lui avait expliqué avec sa maman de nombreuses fois et Eléa n'avait pas toujours été très facile.
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4 ans et demi !
Unique fille de ses parents !
Mélange explosif à tout instant !

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Albine.

dans la chambre

Albine surveille du coin de l'oeil Matthis qui se fait disputer sans vraiment comprendre pourquoi, mais il vaut mieux ne pas s'en mêler ! Elle profite de Kory et gazouille en prenant le pain, croquant dedans avec beaucoup de gourmandise en postillonnant un

issi !

Elle pousse un cri de joie en voyant arriver Eléa les bras en l'air, mais l'heure est aux retrouvailles, tandis que Matthis fait un calin à sa mère, Eléa se pend après son père. Serrant Moumou contre elle, elle descend du lit, et le menton en l'air comme maman, elle se faufile hors de la chambre les yeux rouges en marmonnant

pillon

Elle file dans la chambre de fille tenter de s'habiller...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Rick

[Lorsqu’un retour en arrière s’impose…]

Allons ailleurs. Je sais, il faut que je me repose, tous ses évènements n'ont fait que m'affaiblir, qu'il est difficile d'oublier une attaque mon cher frère.

Après avoir confié la petite tribu à une servante qui traînait par là, Kory ouvrit le chemin pour qu’ils aillent dans la chambre. Là, la Dame de Mirefleurs s’installa sur son lit pour que Rick puisse l’ausculter. Le jeune médecin commença par regarder les blessures laissées par les deux italiens. La cicatrisation faisait son travail. Cela prendrait du temps, mais cela se refermerait petit à petit. De tous les examens corporels visuels qu’il fit, le jeune homme remarqua surtout une grande fatigue. Le fait que sa sœur ne s’était pas nourrie pendant plusieurs jours, plus l’attaque dont elle avait été la victime, sans parler des conséquences médicales, avaient affaiblie Kory. Surtout que cette dernière avait déjà été rendue faible par la disparition de Tia, jouant sur les deux tableaux. Le voyage de noces et la joie de se retrouver ENFIN seule à seul avec l’homme de sa vie auraient dû la reposer mais il en avait été rien. Rick se sentit soudain coupable en partie de l’état de santé de sa sœur. Il la connaissait bien maintenant pour avoir pu la voir réagir depuis plusieurs semaines et mois.

S’il remontait le temps, il aurait pu dire que tout avait commencé avec la mort d’Apolonie. Son ennemie d’un jour devenue amie pour toujours avait disparue en donnant naissance à son fils. A partir de ce jour-là, Kory avait commencé à sombrer dans l’Acédie. Le jeune diacre reconnaissait les symptômes de la présence de Lucifer qui petit à petit prenait emprise sur sa sœur. Combien de fois avait-il lu le Livre des Vertus avec le passage sur l’Acédie ? Combien de fois avait-il senti le comportement de certains vagabonds changer quand Lucifer leur avait rendu visite ? Trop de fois assurément. Cette fois-ci, le Prince des Ténèbres avait voulu une proie moins facile à accrocher à son tableau de chasse. Il était fatigué de s’attaquer à des faibles êtres qu’il convainquait trop facilement à son goût. Cette fois-ci, l’un des suppôts de la Bête Sans Nom avait voulu un gros gibier. Et qui mieux qu’une personne aussi impliquée dans le duché, dans sa famille et dans son village pour se sentir encore plus puissant ? Mais il était hors de question pour le jeune homme de laisser faire cela. Kory n’était pas un trophée et jamais il ne laisserait sa sœur se laisser rajouter à un quelconque parchemin de victoires, si ce n’est les siennes propres à elle.

Ses connaissances médicales pouvaient soigner son corps affaibli par le manque de nourriture et par les blessures. Mais il fallait aussi soigner l’intérieur du corps. Et pour cela, il fallait implorer l’aide d’Aristote. Seul, il n’y arriverait pas. Kory, sa petite sœur Kory, semblait ne plus porter la religion en odeur de sainteté. Il fallait absolument faire quelque chose. Bien qu’étant diacre, Rick comprenait aisément sa sœur. Ses deux témoins n’étaient plus et avaient rejoint tant de personnes dans la fleur de l’âge. Tant d’amis qui n’avaient pas pu accomplir tout ce qu’ils auraient pu faire.

L’examen médical était terminé et Rick ne savait pas trop comment annoncer la terrible nouvelle. Le jeune homme fit se rasseoir sa sœur et se tourna lorsqu’elle se réajusta. Après avoir été une patiente comme une autre, elle redevenait sa sœur et là un peu de pudeur était nécessaire.

Kory, je sais que ce que je vais t’annoncer ne va pas te plaire. Mais tant pis, cette fois-ci, je prends sur moi. Pour ton état de fatigue avancé je vais pouvoir te prescrire quelques décoctions de plantes qu’il te faudra prendre plusieurs fois par jour.

Rick prit un parchemin et nota tout ce qu’elle devait faire, de manière ordonnée pour qu’elle sache exactement quoi faire et surtout à quel moment de la journée. La plume avait longtemps glissé sur le parchemin pour le remplir. Puis, le jeune médicastre en devenir prit la main de sa sœur et la regarda un instant en souriant.

Par contre, ce n’est pas ta fatigue corporelle qui m’inquiète le plus, mais c’Est-ce qu’il y a dedans… fit-il en pointant le doigt sur le corps de Kory.

Kory, tu es en train de te faire envoûter par Lucifer, Prince de l’Acédie. Petit à petit, il te montre le mauvais côté de la vie et pointe en évidence tout ce qui ne va pas dans ta vie. Il oublie d’éclairer tous les bons côtés. Petit à petit, si on ne fait rien, tu vas oublier les petits bonheurs que tu partages avec Al ou avec tes enfants. Petit à petit, tu ne riras plus à mes blagues…. Petit à petit, tu n’auras plus envie de vivre…

Rick faisait des petites pauses entre chaque chose qui risquait d’arriver pour continuer.

Kory, si on ne fait rien, ton nom viendra s’ajouter à la liste trop longue de nos amis trop vite partis. Je ne peux pas et ne veux pas te voir dans cette liste, pas encore, pas comme ça… pas maintenant… pas toi…

Le jeune homme étouffa un petit cri qui faisait trembler sa voix, dans ce long moment d’émotion.

Kory, je vais être obligé de prendre une décision en tant que médicastre et en tant que diacre qui ne va pas te plaire. Mais malheureusement tu n’auras pas le choix. Je préfère que tu acceptes cela sans que je sois contraint de demander à Al d’intervenir.

Rick regarda sa sœur, les larmes aux yeux.

Je vais t’envoyer dans un couvent pour que tu réapprennes le sens du mot AIMER, la chance que tu as de vivre, la chance que tu as d’avoir Al, Eléa, Matthis et Timothée. Mais avant que tu ne cries au scandale je vais t’expliquer comment ça va se passer. Tu partiras le lundi matin où tu vivras de manière religieuse parmi les sœurs bénédictines. Tu assisteras à leur cérémonie et à leur vie de couvent. Tu y resteras jusqu’au samedi matin, où je demanderais à ton époux de faire quérir un valet pour te ramener chez toi. Ainsi le week-end tu profiteras de tes enfants et de ton mari, afin que chaque petit bonheur que tu passeras en famille, t’aide à lutter contre Lucifer.

Le jeune diacre regarda sa sœur pour la mettre en garde.

Sois prudente Kory car ce Prince des Ténèbres est l’un des plus puissants suppôts de la bête sans nom qui règne d’une main de maître sur la Lune. Il est vil et traitre. C’est pour cela que tu dois partager ton temps entre le couvent pour apprendre à le chasser et avec ta famille pour que l’on te donne des armes pour le faire fuir de manière définitive.

Rick était triste de voir les yeux de sa sœur qui petit à petit se remplissaient de larmes. Cela lui fendait le cœur mais il savait que c’était un mal pour un bien. Et il espérait que la jeune femme le comprendrait. Afin d’appuyer son diagnostic, il rajouta

Nous panserons une à une tes blessures mais c’est Aristote qui te guérira de manière définitive, s’il le veut. Il va sans dire, mais je le dis quand même, que bien entendu toutes les charges que tu as, tu devras pour le moment y mettre un terme temporaire. C'est juste une question de quelques semaines, quatre ou cinq mois, tout au plus. Les seuls moments où tu seras hors du couvent devront être faits uniquement pour te donner des armes pour battre Lucifer et non pas le contraire. Mais, je serais à tes côtés pour t'aider à surmonter cette tâche, tout comme ton époux, tes enfants, Tia, Kenrui, Cham et tous tes tes amis.

Rick n'avait pas pu sauver son amie Epson, qu'il soupçonnait d'avoir atteint le cran au-dessus de Kory et il ne pouvait pas faire pareil avec sa soeur.

Rappelles-toi Kory, la dernière missive d'... Epson....

Kory n'avait pas été si difficile que ça à convaincre. Elle devait ressentir au fond d'elle-même la présence étrangère de ce démon qui la bouffait de l'intérieur. Après tout, le fait qu'il l'autorise à revenir tous les week-ends pour prendre une bouffée d'oxygène familiale avait dû être ce qui avait fait basculer la balance dans le bon sens. Le frère et la soeur avaient discuté des dernières modalités pour son séjour religieux. Rick avait écrit un parchemin à la mère supérieur du couvent lui expliquant comment devait se dérouler le séjour de Kory. Puis, il la laissa seule pour qu'elle réfléchisse à tout cela.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Au petit matin avant les vendanges, les dernières missives de démission.

La petite famille s'était retrouvée, seule Albine semblait bien triste, réaction des plus normales, elle avait essayé de faire de son mieux, mais elle ne semblait pas avoir réussi, les vendanges changeraient les idées de la petite fille, elle n'en doutait pas et surtout peut-être que ses parents seraient sortis de chez les moines, cela serait une très grande nouvelle pour la petite fille. Matthis bien que très contrarié semblait plus aimable, il avait eu le câlin de son père et il était parti s'habiller, suivi par Timothée qui prenait modèle sur son grand frère, enfin tant que ce n'était pas sur le caractère Korydwen s'en fichait un peu. Eléa était partie se vêtir également après son petit déjeuner. Korydwen déposa un tendre baiser sur les lèvres de son époux et le laissa se reposer un peu avant leur départ.

Elle débarrassa le lit des bols et autres gros objets encombrant et les posa sur le bord de la table de nuit. Elle se leva pour se mettre à son bureau, il lui restait quelques missives à écrire, elle se souvenait de ce que son frère avait dit, il lui avait fait peur ?! L'avait-il fait exprès ?! Elle l'avait trouvé fort peu reconnaissant de tout ce qu'elle avait fait pour lui. Douter un instant de son amour pour Althiof et ses enfants, il y était allé assez fort. Elle les avait toujours fait passer avant ses occupations. En train de se faire envoûter, mais il délirait sérieusement sur ce coup-là. Elle avait froncé les sourcils mais n'avait rien dit, de toute façon cela n'aurait rien changé à la donne. Cependant, elle n'était pas sure qu'il s'agisse de cela. C'est juste qu'elle avait trop donné aux autres en oubliant sa propre personne, c'était un coup de fatigue, pas de quoi en faire un drame... Si il avait réellement voulu qu'elle se tue, autant lui demander de sauter par la fenêtre. Si elle en était réellement arrivée à ne plus avoir le goût de vivre, se serait-elle battue ? Aurait-elle lutté contre la lumière et Aristote qui l'attiraient dangereusement vers eux. Elle en avait secoué la tête, partie légèrement vexée, elle se souvenait de ce jour.

Il en avait de belles, quelques semaines et il avait parlé en mois, quand on soigne de quelqu'un on ne lui annonce pas sa mort prochaine. Elle était atterrée tout de même, elle aurait peut-être du aller voir Aigue pour le coup, au moins il n'y avait pas le côté diacre qui faisait plus peur qu'autre chose. Jusqu'au samedi matin, il en avait de bonne, elle rentrerait le vendredi soir et aucune envie qu'un valet vienne la chercher. Elle était peut-être faible mais pas manchot, elle ne voulait pas non plus tomber dans l'assistanat complet de sa petite personne, certes elle était Baronne, un certain niveau de vie, mais tout de même. C'était assez, il fallait penser à autre chose. Ses démissions, s'était il rendu compte au moins tout ce que lui coûtait ses démissions ? C'était lui qui ne lui donnait plus envie de vivre... Comme si il doutait du fait qu'elle ne passerait pas de temps avec sa famille ?

Las elle prit un parchemin et écrivit...

Citation :: Aux diplomates du Bourbonnais-Auvergne,

après avoir été dans le bureau du chambellan pour y déposer ma démission, je vous annonce à tous que je me retire de la chancellerie quelques mois. Je reviendrai sans doute plus tard.
Pour ce qui est des raisons, ma santé déclinant et me demandant beaucoup de soin la plupart du temps au couvent, il me sera donc impossible d'accomplir de la meilleure des façons qui soit. Et je refuse de faire une diplomate transparente juste pour avoir un joli titre à exposer partout...
Je préfère que vous puissiez profiter d'une autre personne active quand vous la trouverez.
J'ai beaucoup aimé travaillé avec vous, m'amuser dans les couloirs de la chancellerie, proposer des choses un peu farfelues parfois. Mais il faut croire que c'est tout moi.
Continuer votre travail difficile, on ne pense pas assez à vous alors que vous accomplissez des merveilles.
Je ne vous dis pas adieu, mais juste au revoir.
Le temps devrait s'éclaircir au mois de janvier, je verrai à ce moment-là ce que je choisirai de faire.
Pour le moment, le peu de temps sera pour mon époux et mes enfants.

Bien à vous,
Korydwen de Toggenburg-Marigny

Citation :: A mes amis du BAR,

voilà comme je vous l'avais dit pour les dernières élections je ne serai que très peu disponible les prochains mois, je vais avoir besoin de repos et le peu de temps que j'aurai sera pour Althiof essentiellement. Je passerai tout de même de temps en temps, je ne peux me résoudre à quitter notre cher BAR lieu de moult rigolades et moult compagnes ducales ensemble.

Je reviendrai, ne vous inquiétez pas et peut-être que je deviendrai duchesse. Oui bon, je finissais sur une petite note d'humour pour alléger le tout. Je ne tiens pas spécialement à le devenir, la course au titre et au pouvoir m'intéresse que bien peu. Je me contente de ce que j'ai c'est déjà pas mal.

Bien à vous et à très bientôt,
Korydwen

Les missives s'enchainaient identiques non pas réellement, elle en avait un peu marre à la longue, une dernière, celle pour l'université. Il fallait également prévenir, elle avait déjà prévenu pour le voyage en Lyonnais-Dauphiné.

Citation :: A la rectrice Gypsie et à son vice recteur Petitrusse,

Peut-être avez-vous eu vent un peu de ce qui se passait à droite et à gauche. Sinon, je vais devoir m'absenter du lundi au vendredi et ce jusqu'en janvier approximativement, certainement quelques exceptions dont je vous préviendrai bien entendu. Je ne serai disponible que le samedi et le dimanche pour donner des cours. Je sais c'est assez restrictif, mais je n'ai guère le choix, je dois me rendre très souvent chez les soeurs.

Bien à vous,
Korydwen

Voilà, elle avait fini ses missives, il ne resterait plus qu'à les envoyer plus tard. Elle se prépara pour les vendanges...

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» 3.6 [16 septembre] Mirefleurs ou la vie d'une Seigneurie