Domaine de Cournon d'Auvergne
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 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.

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Korydwen
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MessageSujet: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:28

Alcalnn

HRP: Ce Rp s'adresse a tout ceux qui ont participé a la bataille cette nuit qui a eu lieu non loin d'Anger le long de la Loire.../HRP

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Sanstitre2ln3

Cela faisait maintant plus d'une journée qu'ils avaient quitté Rieux. Les armées du Perigord et de la Normandie remontaient tranquillement le long de la rive gauche du fleuve vers Anger...

Le Vicomte de Montgommery chevauchait en tête de ses hommes, des éclaireurs l'avaient informé que deux armées ennemis étaient stationnées a Angers et que peut être l'une d'elle marcherait contre eux, ils avaient donc décider de prendre les devants et de les attendre bien patiement non loin d'un guet de la Loire, Varades.

Soudain, un cavalier surgit a l'horizon, il chevauchait bride abattue vers l'armée et vint se planter juste devant Blackney.

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Namurmedievalcitadellecmj5
-Monseigneur! Une armée ennemi est en vue!

-Bien courrez retrouvez l'armée de Kaiser et prévenez le. dit il a l'estafette qui partit alors au galop après avoir changer de monture. Se tournant vers Rolan, Patsy et Camellote il distribua les ordres: Formons la ligne de bataille et rentrons leur dans le lard...

Peu a peu, les Léopards Normands s'ébranlèrent. Profitant du fleuve pour protéger leur flan droit, ils formèrent une double ligne de 200m de long. Archers devant, Fantassin derrière et sur l'aile gauche la cavalerie qui aurait ainsi le champ libre....
1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Aknightqv3
HRP/ Si les chefs d'armées pouvaient enchainer en indiquant leur disposition nous discuterons de la bataille après ;)
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:29

Burin_khazad

Enfin !
Après plusieurs jours à constater que la larcineuse la plus en vue de Touraine campait sur les villes angevines, un semblant de mouvement de sa part s'était fait sentir.

On avait rapporté au Baron de Vallères que DarkOfDragon, noble ne méritant plus désormais ses titres de noblesse, avait constitué une troupe en armes aux abords de la capitale angevine. Pire encore, le coquin aurait prôné agir sous tutelle du Duc de Touraine.

Bien que la peine fut grande, le Baron de Vallères s'était fait à l'idée que nulle confiance ne pouvait plus être accordée aux "lucioles"; et que nul pardon ne serait accordé à celle qui avait eu la confiance de tous, et qui en avait profité pour voler une part des biens de la Touraine.

Rédigeant proprement un parchemin qui serait envoyé aux armées alliées en passe de rencontrer la troupe d'écorcheurs menée par celui qu'on nommait le lézard, Burin essayait de se faire à l'idée que les lucioles ne cherchaient désormais plus que leur propre intérêt.


Citation :
À Alcann et à Le Kaiser,

J'ai eu vent que vos gens étaient désormais en passe de rencontrer une armée franche menée par un "noble tourangeau". Mes amis, ne vous fiez pas aux apparences. Tel le démon prenant l'apparence d'un ange de lumière, cet homme porte en son sein une tumeur maligne.

La dénommée Thétys* se trouve dans cette troupe et a, comme vous le savez, dérobé à la Touraine bien des marchandises qui manquent désormais à notre logistique. Quel malheur de se voir trahir par ses amis !

On dit que la vengeance n'apporte nullement la paix; Mais elle nous apportera la satisfaction de redonner au peuple tourangeau son dû.

Je vous souhaites bon courage dans votre juste combat,

Burin Khazad de Fouchault


1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 6xaa5o1
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:30

Alcalnn

[2nd Corps de Léopards]

Alcalnn avait distribué ses ordres. Il prendrait le commandement de la cavalerie composée de la noblesse et de sa garde pendant que Irdomir s'occuperait des archers et que Camellote menerait l'infanterie.

Les troupes une fois en ordre de bataille le général recu un rapport d'éclaireur alors qu'au loin, le nuage de poussière se rapprochait. Mettant pied à terre l'estafette informa le Capitaine Normand de leur identité:


-Monseigneur, ils ne sont pas identifiés comme des bretons. Nulles hermines, nuls triskels rien... Juste un dragon rouge.... dit il donnant ainsi a Montgommery dequoi méditer... La veille au soir, par Mésanges interposées, Burin Khazad de Fouchault avait infromé l'Etat Major qu'une armée menée par Darkofdragon était dans les parages d'Angers et qu'elle représentait une menace pour le front Sud. Visiblement cela devait être icelle et il fallait donc procéder a son dispercement.

La déscision fut prise d'attaquer. Ainsi avant chaque bataille le Vicomte de Montgommery se placa en vue de ses hommes et les haranga...


-Léopards! Un long moment et une grande distance nous sépare de nostre chère Normandie que nous avons quitté. Mais nous l'avons fait respectant ainsi nostre parole pour plaire à nos ancêtres!
Aujourd'hui une armée hétéroclite d'alliés des Bretons se presse devant nous comme les fidèles chiens de ces porcs!
Allons nous les laisser gentiments profiter des cadavres de nos alliés tombé a Rieux? Allons nous laisser cela impuni?


NON NON NON!! reprirent en coeur les fauves accompagnés du martellement de leurs armes contre armures et boucliers. Le tumulte se calma comme la vague se retirant et le Vicomte de Montgommery enchaina:

-Par la grâce de Saint Vinkolat, nous allons leur infliger une rossée qu'ils ne seront pas près d'oublier. Bandez vos arcs! Assurez vos boucliers! Dégainez vos armes! donnons du sang à nos ancêtres! DU SANG ET DES AMES POUR LE DUC!!

DU SANG ET DES AMES!
1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Grunwald205ff2
Laissant là ses hommes aux bons soins de ses officiers, Blackney talona sa monture jusqu'a sa cavalerie bigarée, de toutes les couleurs de la noblesse....

Là il s'assura que tous étaient prêt. Sa pupille, sa tendre et douce Nennya, aux quintepétales d'argent, Patsy avec son C&C fierement affiché, sa garde, aux couleurs de Montgommery azur marine et gueule sang....

Puis vint le temps de lancer la charge. Au loin l'ennemi avait formé une ligne de bataille. Quelques centaines de mètres séparés les deux armées. A un jet de flèche en somme. Jet de flèche qui partit sous les ordres d'Irdomir afin de clairsemer les rangs ennemi...
1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 8036at5
Le son des cors de guerre Normands fit résonner la plaine, formant des ondes sur les rives de la Loire a mesure que le galop s'élancait.

400 mètres, 300 mètres, 200 mètres, 100 mètres, 50 mètres, 10 mètres,... choc. Un vacarme entre hénissement des chevaux, crys des hommes, acier contre acier!

Puis le pas lourd cadencé des Léopards en formation avancant vers l'ennemi. L'infanterie Normande devait prendre le relais de la charge...



1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Bitvamixai1

-Par le Juste et l'Injuste! tonna Blackney au milieu de la mêlée.


HRP: je laisse la le récit pour que chacun puisse répondre... les images demain!==> Chacun joue comme il veut./HRP
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:31

Nennya

[2ème corps de Léopards]

Le frisson avait pris Nennya depuis quelques jours, elle rêvait de sang, de mort et de gloire. Une attaque était imminente, elle se prépara soigneusement à combattre, son armure de fleurs semblait juste à sa taille. Sa main ne fléchit pas lorsqu'elle prit son épée. Sa hache était maintenue à la selle par une sangle. Elle estoit prête pour la bataille.

La pupille grimpa sur son destrier, de la colère se dessinait sur son visage, les traits tirés par la fatigue, elle avanca, se mettant en place dans la cavalerie.

Le Vicomte prononca une harangue qui fit battre de plus en plus fort le coeur de la jeune femme, elle hurla:


-NON, NON!DU SANG ET DES AMES!

Et se répéta plusieurs fois:Jusqu'à la mort!!La poussière avancait dans un rythme effréné, Nennya déglutit, serrant la poignée de son arme, elle talonna le cheval, la bataille était engagée, plus rien ne pouvait l'arrêter dans son élan.
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Marlowe's

Armée Rare. Balade interrompue


Le froissement des ailes, envol d'un héron cendré, dans la brume effilochée couvrant les berges du fleuve, éclabousse doucement le silence de l'aube. Les roues des lourds charrois laissent ornières de verdures aux herbes folles et ajoncs égarés, le mugissement mélancolique d'un bœuf attelé, parfois, donne frisson à la crinière de Sans Nom, son cavalier goûtant le temps particulier du voyage, lors l'étape du jour a seule importance. La troupe avance en rythme, accordée, paisible, entourant cargaison utile, rien ne presse, les plans du marlou ressemblent à une mélodie, un thème fondateur où se brode, à l'infini improvisation, multiples lignes instrumentales, cadences à foison, et roule la ritournelle.

Échos de cliquetis métalliques rompent la suavité de l'hymne matinal, à l'unisson de sa cavale, il dresse l'oreille, et, d'une talonnade se porte à l'avant du convoi, prenant du champ, un brin de hauteur, haussé sur les étriers, grimace mauvaise, ça renaude l'obstacle épineux, ils escomptaient pourtant éviter les lignes de front bretonne en prenant le large au sud ouest. Peine perdue. Baste, les risques du métier.

À l'éclaircit d'une bourrasque, déchirant les voiles cotonneux, son rictus prend une sévère accentuation. Rien de moins qu'un corps d'armes en ordre de bataille, étendards claquant à la brise filant sur la Loire. Du massif, chevaliers caparaçonnés de métal sur solides destriers, piquiers alignés comme à la parade, et un bataillon d'archers, tel il n'en a pas vu depuis la fin de la Vieille Guerre. De son coté, simple compagnie de cavalerie légère, vétérans rompus aux tactiques de harcèlement, apprises en Berry, Bretagne, Maine, et Vendôme, quelques novices, dont la madre, et une femme enceinte. Au bord de l'eau, un grèbe castagneux fait entendre son gloussement moqueur.

Marlowe's éclate de rire en réponse, se tournant vers ses compagnons les plus proches, la bonne trogne de Bireli et la mine fataliste du Lézard, une tension sournoise s'infiltre déjà aux piaffements nerveux des montures.


Joli comité d'accueil en guise de p'tit déj'... M'ont l'air armée du domaine royal. Normands peut-être, vu la tronche des oriflammes... Des potes à toi l'bige ? L'envie d'causer semble pas leur chatouiller les miches.

Un instant suspendu, les lignes ennemies se mettent en place, discipline rigoureuse, les yeux plissés, moue en coin, il repère silhouette harangueuse, soupir fataliste.

Place à la simplicité. On traverse. Moitié des nôtres en caracole, l'autre profitant de la perce des charrois. Grand galop. Et si il ne faut en frapper qu'un, chopez leur commandant. J'dis ça... Toute façon...

Il se cale un bâtonnet de réglisse au coin des lèvres, adresse un sourire se voulant rassurant à sa mère, rude épreuve pour un premier sang. Il ne se leurre pas, aucune chance et s'en fout la mort. Et Solange, prévôt consciencieuse de Touraine, pendant tant de mandats, décidée à refaire sa vie ailleurs, et les autres, réunis de confiance, pas un ne flanchera, rien que cela affermit son âme.

Rencards au sud, à Angers ou aux enfers compadres. Carogne, ils ont même monté des gradins, à croire que nous jouons à guichets fermés !

Nouveau rire, alors que les premiers traits volent, tandis que la charge s'ébranle en face, il dégaine sa rapière, embrasse la jointure de son poing refermé sur la garde, les prémisses de la danse des combats s'éveillant à ses tripes.

Suerte.

Couché à l'encolure de Sans Nom, il s'élance, sans un cri, sans même un murmure, laissant les imprécations à ceux, si peu persuadé de leur cause, qu'ils doivent la gueuler pour se raffermir l'illusion. Marlowe's est un drôle de mercenaire, ses véritables employeurs ne savent jamais qu'ils l'ont embauché. Jusqu'à ce que l'exact prix soit payé.
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Diabolikbarbiturik

Armée Rare. Balade interrompue

Le chant des oiseaux annonçait le lever du jour,
mais celui ci fut intérrompu par des hénnissements de chevaux et des bruits de sabots,le groupe surpris mais prudent continu attentifs aux sons leur parvenant, quand, au loin ils apperçoivent deux oriflames qui se dirigent vers eux...


Place à la simplicité. On traverse. Moitié des nôtres en caracole, l'autre profitant de la perce des charrois. Grand galop. Et si il ne faut en frapper qu'un, chopez leur commandant. J'dis ça... Toute façon...

Sans hésiter elle s'élance à baton rompu, des guerres elle en à vécu et se ne sera surment pas la derniere, aucune pitié pour les assaillants...
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Darkofdragon

Armée Rare : raréfaction.

Du temps des princes il y avait joyaux sur couronnes, l'on savait maintenant que ceux du ciel ne seraient jamais à portée de langue ou de nez.
Ils ne purent en ceuillir tandis que le vent annonçait une salve prochaine que des cordes bandées cracheraient sans tarder.
Le Marlou bougeait les lèvres sans trop forcer sur l'odorat, sentant l'avenir, le culotté.
Rire perçant renaissant dans sa voix, l'apostrophe du chaos, pourquoi pas ?
Le Lézard avait presque renoncé à la souffrance pour s'aimer, mais l'Eternel ne savait se taire.


Alors c'est le prix d'entrée...
Ils payeront celui de sortie.


Une bourrasque vola les syllabes suivantes, il n'eut pas les dernières que Lézard machouilla.

Rencards au sud, à Angers ou aux enfers compadres. Carogne, ils ont même monté des gradins, à croire que nous jouons à guichets fermés !

Le bois tentait une perçée, la pluie chanceuse et mortelle se frayait un chemin difficile, l'arnachement de la horde avait de bon son épaisseur et sa qualité.
Le fou le plus en avant hurla et plongea, un fauve sans sa jungle mais qui connaissait la faune d'en face.
Car tous ces animaux se ressemblaient, déterminés mais aveugles, tenus à la castration encéphalique et l'amour d'une terre en fleur de sel.
Rare amènerait son gros sel.

Lézard reprit le dernier cri puis prononça le sien intérieurement.
Il n'oubliait pas qu'il avait beaucoup autour, trop pour ne pas chercher à comprendre et tenir les clés très rapidement.
Il jaugea dans les secondes que les Normands laissèrent, les mètres avalés enfantèrent le fracas.
Dans le sourd il prêcha le silence, l'épée sonnait creux, elle refusait de se battre, le bouclier se taisait.

L'étrange lueur qu'il apercevait au loin lui indiquait une porte de sortie qu'il n'avait pas envisagé.
Sans s'engouffrer il truqua la serrure, sans frapper il délogea et sans se blesser il esquiva.
Un coup d'oeil pour le Bireli et l'Apoline, lame féminine bien maniée.
Un autre coup d'oeil, son fils était loin derrière, mais trop près. La mère était là, avec un ventre qui l'avait fait pâlir quelques années plus tôt.


Qu'arrive la glace et la tourmente pour les troublions du repos !

Accrochant un pan de glace pour sa tête il conserva sa placidité.
Jurant sur le fond de couleur primaire il cracha pour s'y fondre.
La tête du Commandant qu'il avait dit le fou.
La tête du Commandant, folie de luxure.

Une attitude un brin caustique, mais il était ange dans ce remue ménage.
Un ange aux enfers.
Alleluia !
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Lycia

Ca sentait bon les vacances pourtant.
Le soleil chauffait les âmes et les corps qui, agités de rires réguliers, avançaient tranquil'ment.
Entre boustiffailles et soiffades, l'air embaumait d'viandes cuites et d'bière coulant à flôts.
Les vieilles rengaines sont rangées, oublies même qu'on chevauche à côtés d'quelqu'un qu'on n'peut pas sentir.
Faut juste laisser le vent jouer avec la robe, s'infiltrant sous le tissu pour révéler à la vue de tous des cuisses minces et cicatrisées d'partout. Qu'importe. Des vraies cuisses d'femme!
Route vers le Sud, profiter de la mer, des oiseaux qui dansent dans un ciel azur, le sable chaud qu'elle rêvait de sentir à nouveau couler entre ses orteils, les rochers sur lesquels elle voulait s'étendre nue.
Détente et bière.
Le programme était alléchant. Il lui suffisait, nul besoin de supplément bastonnade, si de coups elle rêvait, elle irait chercher du coin des Senti, y'avait d'quoi faire.
Mais...
Ca sentait bon les vacances pourtant.

Ca ne sent pas bon partout pourtant.
Qui dit vacances pour les uns, dit taf supplémentaire pour les autres. Et voilà que ça travaille dur en face.
Apparaît au loin, chemin faisant, parmi le chant des oiseaux, le rire d'une mioche, le crâne rasé d'un vioc observé en silence, les pas légers d'un scat, et toute la joyeuse bande, la compagnie des pas-beaux-vilains.
Nombreux.
Armés.
Pas beaux certes.
Vilains je vous l'accorde.
Mais... Nombreux et armés.
Ca s'annonce les vacances compromises, les embouteillages, les accidents à répétitions, les engueulades et autres inconvénients fâcheux sur les routes. Surtout que ça grimace dur en face. Les muscles se tendent, les naseaux fument, les épées sont soulevées. Ca jalouse.
Ca pue la jalousie.
Eux au turbin, et sans bière visiblement -pense-t-elle, les yeux plissés pour chercher au loin la présence de quelques fûts-, et nous à nous la couler douce.
Elle jette un oeil auprès d'ses voyageurs. Amis ou non. S'demande si va falloir payer l'péage. C'est qu'la brune est sans l'sou. Coûte chère la boisson, et pis les vacances c'fait pour s'faire plaisir.
Le visage se sombrifie chez les uns, la rumeur court à travers les rangs. Va falloir s'battre les amis.
Inquiète?
Meuuuuuuuuuunonnnnnnnnnnn, c'po une bande d'blondinets qui f'raient flipper!
Quoi que.
C'est qu'ils sont nombreux. Très. Dégainages d'épées, ça f'ra pour la ferraille à donner.
Inspirations, expirations.
La main plonge dans son sac. La bouteille de blanc y est toujours. Entamée, mais toujours pas finie. Elle voulait s'la finir en bonne occasion. C'tait l'moment.
Savourer les dernières, toutes dernières gouttes.
Savoir.
Oui savoir. Que ça puait la fin.
Elle jette l'un des derniers regards sur l'vioc. Rengaine son épée. Elle n'a jamais spécialement appréciée ces armes, c'est beau, ça fait mal ouep, mais elle est plus férue des combats au corps. Si elle devait crever, autant l'faire en tant qu'veuve noire.
Lame qui sort d'sous sa robe noire, attraper en main. Ouvrir son sac, récupérer une pierre, la serrer fort entre ses doigts blanchis pour le coup, déposer le porteur de lettre, de bouteille, et autre sur le sol, et s'avancer.
L'marlou s'élance, elle sourit.
Le funambule entame la voltige.
Les jambes s'mettent à fonctionner.
Libertad?
Yep.


Libertad!!!!!!!!!!!!

[Edit HRP] Sans photos, ça ira [HRP
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Seleina

Dans le bleu du matin, tout semble s'être arrêté.
Libertad!!!!!!!!!!!!
Un mot, un seul...

La valse des sabots a commencé. De toute part s'élancent ses compagnons de route, fiers gens de cuir.. Défendre chèrement leur peau. Les intentions sont claires.

D'un voyage serein, l'on passe à corps à corps dans une morne plaine... Indécise, novice, terreur vissée au corps, elle se fait courage. Sous ses cuisses, renâcle, sa monture nerveuse. Les rênes sont tenus d'une main tremblante tandis que l'autre agrippe fiévreusement la garde de sa rapière.

La bête sent le trouble, se cabre soudain... Frôlée de près par une autre qui s'élance... Elle suit le mouvement, pique des deux, folle, dans la mêlée qui déjà se forme.

Arrêtée dans sa course, butée contre un rempart... Destrier fait barrage, poussant de son poitrail l'autre dans ses retranchements... La chute ... Inévitable, fatidique.

Au sol... La boue macule ses mains... Défaite elle se relève. Tout tourne autour d'elle, premiers cris des combats...
L'épée... La sortir, vite...

Une douleur fulgurante. La chair tendre de son bras accuse le choc d'une lame...


Citation :
Snsisp vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

Le souffle lui manque, les larmes jaillissent. Elle se redresse, court... trébuche.
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Bireli

[RARE... pour la prom'nade apéritive, on r'pass'ra...]

Avoir une légère envie d’gerber… c’juste la poiscaille qui passe pas, c’pas la manière d’le cuisiner, posé sur une grille au d’ssus des braises, y’a rien d’plus saint pour faire r’ssortir le goût… parait même qu’ça cultive l’intelligence dans les branchies et qu’ça mâchonne d’la lentille, ces tubes sur nageoires… l’arrête a tanné l’palais, la chair était vaseuse… rien à dire, faut d’la barbac et du sanglant… du sanguinolent qui t’file l’appétit du Gargantua…

La troupe s’est formée… du rassemblement foutraque tirant les pétales d’une marguerite quant au doute claqué dans un av’nir incertain… des sourires et des poilades… savoir à côté d’qui tu traines, savoir qu’tu donnes ta vie pour l’un comme tu la donn’rais pour un autre… c’pas un coup qui va t’faire défriser l’crâne, y’a des certitudes qu’une lame est incapable d’émousser… un amas d’algues collé en rang, touchant du palpitant les calanques d’l’indépendance… s’harnacher à soi même et aller faire un tour en sous bois titiller l’escargot… escargot qui apparait armuré, outillé comme il faut… impressionner l’adversaire… alors qu’on est un semblant d’civilisation à nous seuls qui veut juste passer d’l’autre côté pour s’taper d’l’air marin dans l’pif…

Des sabots qui tapotent le sol… s’poser et fixer au lointain l’déploiement… du Normand, c’pas mal… ils ont pas réussi à l’foutre à g’nou, à voir si c’te fois si, ils iront plus loin qu’des mots… qu’ils s’battent et crèvent pour qui ils veulent, on est pas là pour s’appliquer à r’priser d’la dentelle de Calais… n’en déplaise à la madre du maquillé…
Les mirettes qui volètent sur l’Marlou, un rire qui… l’une des neufs enflures qui ont poussé un cri dans la nuit… cri resté à l’identique, porté par d’autres… noués d’ambitions différentes, agrippé à une vision d’la vie pur’ment symbolique, gavée d’idéalisme… tu sais qui t’es, tu sais pourquoi tu vas donner des coups d’talons dans l’canasson dans les cinq minutes à v’nir…


Ouais, z’ont jamais eu la langue d’humeur à lécher la bavette d’manière aimable… des bourrins en règle…
Suffit d’voir leur air mesquin d’creuseur de fossé pieuté pour t’rendre compte que ça s’marre d’foutre de la raclée à du passant…


L’résultat est certain… c’pas pour ça qu’tu t’élances pas… une question d’beauté du geste qu’tu portes en toi… l’temps d’respirer, d’porter un r’gard vers ceux qui l’entourent… Lycia qui tise, Libertad, tranquille dans son coin… l’Dark qui balance de l’attention mine de rien à sa famille… la peste en cloque qui va lancer son galop contre des bouchers… un sourire à la Sentinelle et un positionn’ment en pupilles enlacées qui suffit à ôter l’envie d’balancer une phrase à deux balles…
Le groupe l’enchante et apaise la conséquence inéluctable écrasée sous un panard… quand certains parlent d’amis, ils savent pas d’quoi ils causent, c’t’un fait… T’as d’jà r’gardé la mort en souriant bien accompagné ? c’est l’genre de situation qui t’fait avancer, qui t’fait t’baffrer d’sentiments vitaux… un jet d'fleches... les yeux suivent les trajectoires... un hoch'ment d'caboche sous une pluie des plus fades... immobile, ça respire et ça évite d'se faire embrocher... plantée dans l'bouclier, elle fait moins la maline...

Ils chargent… la bannière des Royalos qui volent au vent… les Normands et leur foutue soumission, quand ils auront appris à pisser sans qu’on la leur tienne, ils auront enfin l’air d’hommes… la Bleue est sortie… une pensée pour Sélène… elle a intérêt à t’nir les chocs… ça fouette la bête… cavale et vis… qu’ça passe ou qu’ça casse… l’crane rasé est léger… il sait pertinemment qu’le pas effectué ce jour est l’début d’un ch’min qu’ils paieront chers… du plus haut gradé, aux derniers trouffions… on en était à la rigolade… on va s’marrer franch’ment…


Evitez d’leur rouler des galoches, ils sont d’jà fous d’nous, faudrait pas leur donner d’raisons supplémentaires…

L’feu s’étale pas en une nuit pour ravager l’pouvoir dominant… s’faire impliquer dans un conflit qui les r’garde en rien est pas bien malin… ça hérisse les poils des guiboles, une épaule s’déchausse… l'oeil s'plisse et la patte d'oie s'creuse...

Libertad !! En enfer !

D'la distance à bouffer... l’avaler et la digérer entre deux pruneaux… le choc sous un sourire... on s’tape une danse cher normand, évites de m’décoiffer…
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:52

Apolonie

[Armée Rare... c'est pas l'jour]


Allongée à se faire dorer la couenne au soleil. Il fait chaud, on est en été, bruits en sourdine autour d'elle, si calme qu'elle entend son souffle se disperser dans l'air lourd. Les yeux clos, elle profite de la douce caresse des rayons qui effleurent sa peau. A côté d'elle, quelques parchemins éparpillés, comme autant de papillons joyeux à laisser s'envoler. Quelques conseils pour vagabonds de sa période tribun attentive... Quelques traités et propositions d'échanges marqués du sceau de sa chancellerie... Sur ses lèvres pleines s'étire paresseusement un sourire satisfait. Une vie simple et qui se la coule douce.

Son cœur est empli de sentiments paisibles. Amour, paix, volupté, plaisir, contentement, fierté, amitié, bonté. Qu’il est agréable d’être ainsi, aimée, entourée, appréciée et reconnue. Qu’il est bon de savoir qu’on est utile, que les gens comptent sur vous… Douce langueur qui l’entoure, douce chaleur, doux rayons… Baignée de lumière, elle somnole dans un champ auvergnat, heureuse. Un sentiment de plénitude.
Et l’ombre. L’ombre ? Où est donc passé le soleil ? Un effort presque surhumain pour ouvrir les yeux, voir ce qui vient troubler si tranquille après midi. Dans le ciel jusque là azur s’amoncellent des nuées de volatiles. L’obscurité remplace la lumière. La nuit se fait. Picotements internes, mal être soudain, tripes retournées en plissements angoissés. Des pigeons. Des milliers de pigeons. Indénombrables. Ils recouvrent son horizon, ils étouffent son bonheur. Et fondent sur elle. Dans une cacophonie sans nom elle ne peut que hurler.
Des faireparts de décès, des lettres d’adieu laissées par suicidés, des morts et des cadavres… Autour d’elle ce n’est plus que désolation. Les parchemins éparpillés sont recouverts de mots annonceurs de disparitions, d’enterrements… La sueur coule désormais le long de son échine. Les pupilles dilatées, le visage hagard. Ce qu’il fait froid soudain. Son souffle se fait buée. Et un cri taille sa route en elle. Né au fond du ventre, il fait le plein dans les poumons, agresse le larynx jusqu’à arracher la gorge et s’enfuir. Un hurlement d’angoisse pure, de douleur immense. Qui la réveille.

D’un bond elle se redresse. Ecarquillement des yeux, mèches collées par la transpiration dans le cou et le dos, le cri termine sa course et meurt dans la paille qui l’entoure. Quelques secondes de flottement. Tandis que le cœur et le corps tentent de se souvenir de ce mécanisme si naturel qu’est la respiration, ses idées se bousculent. Dernières images du cauchemar devant le bleu, furtives. Comme un soulagement. Ce n’est pas réel. Elle dormait. D’un coup les battements reprennent. Rien n’était réel. Un regard qui s’apaise en zieutant à coté d’elle le libertadien. Mais cette boule dans sa gorge… elle devrait disparaitre. Et reste. Clignement de paupières désabusé. Tout n’était pas faux. Les missives sont dans son sac. Elle vient d’enterrer son frère. Phaleg et Clélie ont disparu. Et près d’elle la robe de l’ambassadrice a fait place à la tenue de combat des sentinelles. Un mouvement lent, se lever et se poster à la porte de la grange angevine. Aujourd’hui on prend la route.

Remettre les pensées dans l’ordre. Se rappeler de ce qu’elle fait là. Et préparer les montures. Un barbecue gascon en dessert, s’avaler des lieues en campagne en plat de résistance. Se promener, voir un océan elle qui a vu la mer récemment. S’en réjouir. La poussière des routes lui colle à la peau et lui va bien au teint. Voyager pour oublier. Ne plus penser. Son clan qui désapprouve ce qu’elle fait, ses amis qui lui manquent. Alors pourquoi s’priver ? D’toute façon, font rien qu’à l’abandonner. Tous. En route.

Rassemblement bigarré de personnalités radicalement différentes et pourtant réunies. Même rires, mêmes pleurs, même envie de se bouger. Une troupe hétéroclite des plus folles… Et joliment armée. Un groupe de minettes qui se partagent les pots de miel avant d’grimper à cheval, dernières cartes roulées et rangées

Avancer sans s’douter. Jusqu’au bruit. Jusqu’au sombre, là-bas en bout de plaine. Un r’gard vers ses compagnons d’route. Vérifier la présence de l’épée. Puis tirer la gueule. C’est pas l’jour. Elle est pas d’humeur. Ou plutôt trop d’humeur. Devant ça picole puis un cri s’élève. Lycia. L’Marl est encore plus avant, elle le voit s’pencher et foncer. Le Lézard, sa femme à la protubérance ventrale et le verbe si prompt, sa belle tavernière… Déloger l’épée et ne pas s’poser de question. Sentinelle…. Va pas falloir leur faire honte. Juste le temps d’poser le bleu dans les yeux de Bireli. Pas b’soin d’causer non, ils savent bien c’qu’ils en pensent. On choisit pas cette vie au hasard. Le cœur se gonfle.

‘Tain pas aujourd’hui elle avait dit. Regard en éclaireur, main sure et talons dans les flancs. Pas l’temps d’se demander qui est en face. Elle a vagu’ment entendu un « normands » Sans crier, elle y va à leurs cotés. Parce c’qu’il y a plus d’étiquette, parce c’qu’ils sont unité, réunis en une armée. Tu la blesses, c’moi qu’tu blesses. En l’occurrence, c’est lui qu’elle blesse. L’premier à s’présenter. Pas d’regret, fallait pas la chercher.


Citation :
22-05-2008 04:21 : Vous avez frappé Shadaw. Vous l'avez légèrement blessé.
22-05-2008 04:21 : Vous avez été attaqué par l'armée "2eme Corps de la Bande de Normandie" dirigée par Patsy.
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMar 8 Juil - 23:55

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[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' commandée par Lekaiser, lance des nobles du BA]

Que de choses étaient passées depuis qu'elle était partie d'Auvergne, les chemins, elle commençait à les connaître, marcher sans savoir le but final, toujours au courant au dernier moment de la façon d'attaquer, éviter les fuites qu'ils disaient... Ça elle le comprenait, quelle douce idée que cette levée de Ban par le Duc du BA, promenade de santé, Rieux, Vannes, Vannes tombée... Puis repartie Rieux, Rieux quittée juste avant l'hécatombe... L'armée restée s'était prise une rouste...

Plus rien, à part des champs, un désert de champs et de verdure... Plus de villages depuis qu'ils avaient quitté Rieux, quel était l'objectif... Toujours aucune idée, elle suivait gentiment tel un mouton...

Gardes sur les noeuds, quelques étrangers croisés jusque là... Des suicidaires, ou des touristes prêts à prendre d'énormes risques... C'était à se demander, elle ne cherchait pas, elle ne cherchait plus. Elle sautait sur tout ce qui bougeait et se trouvait en face d'elle. Elle ne se posait plus de questions, plus envie de se faire attaquer par surprise, toujours prête à répliquer, une dague, une épée, un arc, une lance n'importe quoi...

Lance les joutes... Bon entraînement en soit, apprendre l'agilité, la vitesse, la concentration, rester en selle juste avec ses jambes... Grands atouts, aucune bataille à cheval pour le moment... Son cheval Utopic, toujours là... Ne pas le perdre... Il l'avait fait gagné aux joutes... Il la ferait gagner...

Ses pensées tournées vers lui... Lui qui était si discret depuis quelques jours, lui qui lui manquait énormément, lui qui était tout pour elle... Lui... Lui qu'elle ne devait pas perdre... Énièmes gardes, pensées en direction de Montbrisson plus de nouvelles, son frère comment va-t-il... Encorné par un taureau pour sauver le fruit de son amour... Sa fille...

Nouveaux ordres... Revenir sur leurs pas, pourquoi ? Pas de réponses... Un combat, jouer aux renforts, changement de stratégie, ça elle le découvrirait plus tard.

Elle monte sur son cheval, portant à nouveau fièrement les couleurs de Cournon... Rouge sang... Elle suit le mouvement direction... Direction quelque part, comme d'habitude, elle ne sait rien et fait le mouton. Certainement pour ça qu'elle n'aimait pas l'armée, les ordres aussi, elle aimait pas... Haussement d'épaules et cheval qui suit le mouvement la Baronne sur son dos... Attendant la suite des évènements plus sûre que jamais...
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:00

Janine

[La foule de deux en délire]

C'est des femmes de tribunes, où qu'elles poussent, elles y posent leurs culs. Sont pas sectaires, elles les font toutes, que ce soit d'la soule ou du lancer de petits pois et tant pis si c'est pas la saison, c'est pas celle de la courgette non plus après tout. En v'la une qu'on leur a bien gentiment dressée sur la campagne verdoyante au petit matin, sous les cui cui des oiseaux si meugnons, dans le froufrou soyeux du vent d'ouest.

Elles ont une sorte d'instinct. Les tribunes, elles les sentent venir. Les couinements de la terre sous les coups de marteau dynamiques des monteurs certainement.

Mais là, elles sont en r'tard, la Janine a raté la présentation des équipes. Ca l'agace, c'est le moment qu'elle préfère. Quand chacun s'entre regarde au fond des mirettes, que la tension monte, l'instant de déballer les casse-croute. Elles sont arrivées pile pour pouvoir applaudir la pluie sèche de flèches que la Janine accompagne d'un clap clap clap appréciateur alors qu'elles s'installent à leur place réservée. Pour dire, même la tribune s'est faite à l'idée qu'on ne peut y échapper, sur le bois de son banc est gravé : Ci-repose les fessiers de Janine et Odette, viendez pas leur piquer la place mortecouille ! C'est pas écrit trop gros, forcément, sinon ça rentrait pas.


Non c'est pas d'la soule Odette, arrête donc de chercher l'porc, aujourd'hui y'en a pas.

Le temps qu'elle avait du passer à lui expliquer à l'Odette les rudiments de ce sport, ça avait pas été facile de lui faire intégrer mais alors depuis, partout où qu'elle s'asseyait l'Odette cherchait fébrilement la vessie. A s'étonner, la semaine dernière, au concours d'engloutissement de gâteaux que personne aille plaquer la cerise derrière la ligne. N'importe quoi, pauvre Odette, pauvre Odette.

S'la guerre Odette, comme ça qu'ils vont courir les uns vers les autres pour s'tuer. Pis c'est celui qui en a le plus debout de son côté qui a gagné. C'est comme qui dirait une balle au camp où qu'on pourrait pas dire pouce.

Ca part, les p'tits tourrangeaux s'élancent, ha ! les aime bien ceux-là la Janine, ils se font jamais prier pour mourir. Tu penses, les trois quart de la troupe s'est pris un anathème dans le coin de la foi à la dernière rencontre contre l'EA.

Eur'gad', v'la l'Marlowe's et sa bourrique de ch'val. Gad' voir comme y file, on croirait qu'il a vu une pomme d'l'aut' côté dis donc. Ho pis l'Bire ... çui là j'me d'mande si qu'son nom il l'doit aux poils qui lui pendent de la tête ... un air ours qu'on pourrait croire ...

Y'a l'Odette qui tente de suivre, comme elle est pas bégueule, elle applaudit, les deux camps, elle aime bien les normands la mémé, ils brillent de loin, on croirait des culottes de bordel, c'est beau.

Vé ! L'Lézard et sa grosse, pis derrière le marmot, l'est plus vert que d'habitude non ? Ca c'est la p'louse qui lui va bien au teint.

C'est du professionnalisme ça. Harmoniser les joueurs avec le terrain. La Janine apprécie en experte.

L'tour des filles, en paquet, faut toujours que ça fasse des paquets les filles. T'la r'connais celle-ci ... comment qu'c'est son nom déjà ... Liquette ... Lada ... Micra ....Lycia ! où qui vont chercher des noms pareils, d'mon temps ...

S'en suit le développement d'argumentaire sur la façon dont on aurait réglé tout problème de prénom de son temps, que l'Odette elle est d'accord, vu que l'époque de Janine et la sienne, faut bien le reconnaitre, c'est la même.

tention, l'Apolonie l'a planté son cure dent. S'bien p'tite, t'laisses point faire, tourne bien dans les chairs maint'nant ! Puis y'a Sé ...Sé ... Sé ... Seleina.

Ho mon Odette dis moi qu'je rêve ! C'est y point vrai ... C'est elle ...

FANCHENN J'AI ENCORE TON COUSSIN !!


L'Odette, elle a bien essayé de lui dire qu'elle rêvait, mais la Janine, ben elle l'a pas écoutée. Le remue ménage s'organise, Odette commence a piger de quoi il est question, toute concentrée qu'elle est sur les trous normands dans leurs armures et voilà t'y pas qu'un p'tit gars monté sur un drôle d'engin s'ramène et vient s'poser sous leur nez, qu'il leur bouche la vue l'imbécile.

La quat' fromages s'pour qui ?

Les mémés se consultent en silence, elles avaient bien entendu dire que l'normand fier de sa production laitière aime à s'en repaitre mais vu qu'ils étaient occupés et qu'elles avaient les mains libres ...

S'pour nous. C'est l'Sieur Alcalnn, Aristote le bénisse, qui nous l'offre. T'arrives pile, fous le sur sa note.

Les fromages fondus changent de mains, les mémés remercient le normand d'une pensée mordante à peu de dents et le spectacle continue.
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:01

Alcalnn

[2nd Corps des Léopards Normands]


Mêlée, crys, heurts, fracas des armes. Tumulte habituel d'une bataille qui devait s'entendre a des lieux à la ronde!

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 00t23svc8

Juché sur sa monture, Etrecelet au poing, la lance brisée depuis longtemps, on tue, taille, perce, assome. Une mêlée en somme. Les étendars Normands aux deux Léopards d'or progresseaient sur le Dragon rouge...

*Mais où sont les Périgourdins? Où est Kaiser?* fit in peto le Vicomte voyant que les Normands étaient seuls contre la horde bigarée. Pourtant ils allaient vaincre, la gloire serait pour eux.

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 3215bannockburncloseupko9

Ils étaient bien loin les petits chatons qui avaient quittés, tout excités et la peur au ventre, Avranches de nuit en ce début de Mai. Ils étaient tous aguerris maintenant, tous avaient eu leur premier mort au combat, tous étaient dignes de leurs prestigieux ancêtres.

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 27nq5

Aujourd'hui ils étaient sa fiertée et il leur rendait bien. Le coeur des hommes est le meilleur des remparts avait un jour dit un grand stratège antique. Bisarement cette reflexion le ramena à Nennya, sa douce et tendre pupille et la phrase qu'elle se répétait avant chaque combat "mon courage est ma forteresse"...

Il n'aurait pas dû penser a ca tendre...

Un instant d'inattention.

Là, une jeune femme, une ville brigantine, usitée... Par contre une belle vougue, bien acérée. Trop tard.

1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. 05tr8xj8

Douleur aïgue dans le flanc. La lame a pénétrée profondément, la chair est fouillée, retournée, déchiquetée. Pire! Avec l'élan de la monture Alcalnn se sent décoller décrire un arc de cercle dans l'air et chuter lourdement au sol. Le poids de l'armure lui coupe le souffle et la lame s'enfonce encore plus dans son flanc.

Le Chat n'est pas retombé sur ses pattes.

Le Chat est a terre.

Le Chat git.

Et une vie de plus pour le minou, ca ne fera que la troisième....


Lourdement sa vue s'enfonce dans les ténèbres. Il n'a plus que le visage de la jeune fille a moitiée morte de peur dans son champ de vision qui va se rétrécicant...


Blackney... Licorne... Nennya.... souffla t il avant que le noir ne l'engloutisse....
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Lancelöt

La rumeur avait couru au campement, une armée, un dragon rouge. Bah, pour une fois qu’on n’allait pas s’attaquer à des bretons solitaires juste parce qu’on avait décidé que c’était des bretons alors même qu’il n’y avait aucun signe distinctif… à moins que l’œil normand soit habitué à reconnaitre le breton du premier coup et que moi non, bien sur. Comme j’étais trop loin de la tente d’Alcalnn, faute d’être allé me promener, voir su Facteur me tombait sur la tête. Facteur étant un pigeon que j’avais adopté de voyageur, paré de partout de lambeaux d’une chemise noire d’un feu Gris tachée de mon propre sang. Mais le facteur ne passa pas. Et quand l’armée s’ébranla, je me rapprochais du campement.

J’étais un page, et pour cela même j’avais décidé que je n’avais rien à faire pendant les batailles. J’aurais du armer Alcalnn, mais il l’était sans doute déjà car déjà sa voix retentissait pour faire gueuler les autres soldats.

Donc j’étais monté sur un arbre. Je l’avais fait pour observer. Et je n’avais vu que les deux armées s’entrer dedans. J’avais vu… une ombre, celle d’un cheval… ça ne pouvait l’être.

Puis un cri.
Qui ? Je ne le su pas. Je ne voyais qu’une mêlée difforme et uniforme.
J’avais bien vu Sans-Nom chevauché par un Livide.
J’avais bien entendu crier Libertad.

Je sautais sur mes pieds soudain les larmes de rage aux yeux, je sortis mon cure-dent de son fourreau. Et oui, je rentrais dans la bataille. Non pas comme page d’Alcalnn, mais comme ecuyer de Marlowe’s. Même pas d’ailleurs, juste comme moi.


MARLOWE’S !!!!!!!!!!!!!! LIBERTAD !!!!!!!!!!!!!!????????

Un cru empli de peur et d’espoir mêlés. Allais-je le revoir, retourner à ses côtés ? Allait-il mourir des mains mêmes de mon actuel maître ? Je vis Alcalnn tomber. BASTE !!! BASTE !!!

Je changeais de direction, ressortit de la bataille, couru, ne sachant ou, ne sachant pourquoi.


ARRETEZ!!!! ARRETEZ TOUS!!!!!! BASTE !!!!! STOP !!!!

Puis L’idée qui devait me venir m’est venue. Il fallait juste arrêter le combat. JUSTE L’ARRETER COMPLETEMENT. Je courus vers une des tentes vides, tous étant à la bataille. Une tente importante, puisque celle d’Alcalnn. Je saisi ce qui devait être saisi, je remontais sur un arbre, à quelques mètres seulement de la mêlée.

Le Cor Normand sonna, résonna, mes poumons se vidèrent au point que je faillis tomber de l’arbre, mes joues perdirent les couleurs, et le cor sonna.
Et ma voix criait à tous de s’arrêter. Juste s’arrêter. Pour première fois, j’avais peur.
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Nennya

[2ème corps de Normandie]

Nennya ne s'arrêtait dans la mêlée, elle ne pouvait pas le faire, sa hache avait loupé quelques têtes, mais sa lame fut ardente. Son cheval hénissait, son heaume l'étouffait tout comme son armure. Cette impression, elle l'avait eu à Vannes, mais elle ne se laiserrait pas prendre au piège:"mon courage est ma forteresse, mon courage est ma forteresse". Elle n'avait plus peur de tuer, plus peur de mourir. Elle taillada une femme, une ennemie, sans état d'âme, son coeur ne vacillait plus, les nausées n'étaient plus.

Elle avancait, si vite, elle ne distinguait que ce qui fallait éliminer. Un corps gisait au milieu, du sang, les couleurs normandes...un grand coup dans le coeur, une douleur fulgurante dans le ventre, il était là, couché au sol. Elle donna un coup d'épée pour se dégager de ce fouillis, et pris le risque de descendre de son cheval, il avait les yeux fermés, rien ne prouvait qu'il estoit mort, rien...elle ne pouvait pas le croire. Un bruit sourd résonna dans le vent, mais la pupille avait mal, et ne se souciait de rien. Elle lui caressa le front, il était chaud, elle lui murmura instinctivement:


-Je t'aime, ne m'abandonne pas mon chevalier.Tu auras affaire à moi si tu trépasses.

Nennya eut quelques gestes, elle fit pression sur la plaie. Elle voulut le soulever et appela à l'aide:

-Lancelot!Lancelot

Mais ou était il ce garçon?Elle essaya à nouveau, rien n'y faisait, elle ne pouvait porter son tendre, toute seule...
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Fanchenn

[RARE et factions]

De beau matin, déjà le train-train.
Bercée au pas monotone de sa rossinante, elle somnole et dodeline, entrouvrant parfois un oeil pour vérifier que la croupe qui la précède n'a point changé de couleur.
Non, point.
Toujours cette mouche qui survole la queue soigneusement tressée en lourde baderne blonde, mollement balancée par le palomino de Séleina. Incroyable, sa jument est assortie aux pots de miel dont la demoiselle garnit ses fontes. Pots de terre brune, et crème de miel cristallisé, blonde, presque blanche, et parfumée. Un arôme sucré, propre à attirer les guêpes, tiens... d'ailleurs ça bourdonne déjà alentour.

Bon.
Nous avons donc : les fesses de Séleina, posées sur sa haquenée de miel, avec un gros toron blond au milieu de l'arrière-train d'icelle. (La cavale, hein, pas la bringue qui est dessus).
En levant un peu le nez, en ouvrant mieux les yeux, on aperçoit l'avant-garde, flamboyante. Son marlou de fils, toujours à caracoler en tête, chemise ouverte, y va bien finir par se choper un coup de froid, à n'point se vêtir convenablement. Garnement ! Non loin, Barbi, pleine d'entrain, et le Lézard, qui de loin couve sa petite famille du regard.
Puis viennent Lycia, Bireli et Apolonie, trio de boulevard au noeud d'un coeur diplomatique, à moins que ce soit l'inverse. Gordien : à côté, le pompon de la cavale à Seleina c'est de la gnognotte à démêler avec les dents. Sauf que le crin, entre les dents ça se coince et ça grince, sans compter que ça sent inévitablement le crottin.

Et.... le vent porte à ses oreilles le doux écho de la voix de la Janine. De surprise Fanch s'en mord la langue.

Hein !??? Je rêve, là !
La langue malmenée lui confirme que non.
Pourtant...
Incrédule, Fanch se tourne dans la direction d'où provient l'appel. Se frotte les yeux, rabotant au passage son arcade à l'angle mal dégrossi des rênes neuves qu'elle serre fermement. Sa hantise est toujours que la bestiole s'emballe, aussi elle se cramponne à la bride au moindre écart. Or en voilà un de taille : une paire de mémés juchées sur une.... tribune, en rase campagne angevine et au petit jour ?
Elle lève déjà une main pour saluer ses deux vieilles copines, mais se fige :

FANCHENN J'AI ENCORE TON COUSSIN !!
Non, pas l'coussin, PAS L'COUSSIN !
La dernière fois que les deux folles ont voulu le lui rendre, Fanch s'en souvient comme d'hier, elle avait fini aplatie comme une crêpe de la mère Katell, le nez écrasé dans l'herbe rase d'un terrain de soule, les dents plantées dans les graviers, piétinée par la charge d'une bande de gros pleins d'soupe qui en voulaient à la vessie dont elle venait d'hériter. Des mois à s'en remettre, qu'elle en a encore mal aux reins quand elle se baisse.
Décidément, ce fichu coussin ne présage rien de bon...

Et c'est naturellement à cet instant précis que la colonne s'arrête, rossinante vient donner du front dans le cul de la paloma et Fanch agrippe à pleines mains la crinière de son canasson pour ne pas bouler.
Rapide conciliabule en tête, puis consignes énoncées par la voix claire du Marlou :

On traverse. Moitié des nôtres en caracole, l'autre profitant de la perce des charrois. Grand galop. Et si il ne faut en frapper qu'un, chopez leur commandant. J'dis ça... Toute façon...
Rencards au sud, à Angers ou aux enfers compadres.


Les charrois... Bon, elle ira aux charrois. Ventre à terre, c'est bon pour les gamins : plus de son âge, à la Fanchenn.
Et tandis qu'elle affermit le bouclier à son bras et tire l'épée du fourreau, en repli pour protéger le convoi, un dernier mot de son Fils finit de semer la confusion dans son esprit.

Carogne, ils ont même monté des gradins, à croire que nous jouons à guichets fermés !
Bon sang, n'y a donc pas qu'elle à voir des choses bizarres... A croire que ces visions sont de famille !
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:07

Seleina

[rare'ment vu ça ... Dans la mêlée.... Bien engagée]


Le Cor Normand sonne, résonne...
Son corps se tourne, ses yeux fixent le son qui emplit ses poumons... Elle tente de s'en imprégner pour enlever cette terreur qui la paralyse, d'en suivre le fil dans la clarté blafarde, brumeuse qui l'aveugle.

Si peur...
Une ombre soudain dans le magma des corps.
Il se dresse devant elle. Regard haineux... L'écrase de sa stature imposante, armuré, casqué, sans pitié. Les guerres ne font pas de détail, ne s'embarrassent pas des petits...

Voix qui sussure à son oreille....

Sonne l'heure... Viens goûter mon baiser....

Il l'empoigne par la nuque, pantin de soie. La regarde
L'épée pénètre la chair tendre, s'enfonçant légère...
Ses yeux s'aggrandissent... Incrédules.

Il accentue la pression, d'un mouvement vif et précis. De part en part la transperce...
Elle a mal...Si mal.

L'épée quitte son corps d'un mouvement brusque, accentuant la douleur.
La main lâche son étreinte. Le sol la cueille... Sa joue sent la rosée du petit matin...


Citation :
Rasty_racket vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Son sang coule sur l'herbe, contraste saisissant rouge sur vert... Elle le sent, chaud sous sa main... Fixe le ciel.

Souvenirs affluent... Un visage tangue... Herscheur...qu'elle aura par trop aimé... Un autre visage l'efface, prend sa place, qu'elle n'aura pu aimer... Ken Cohiba...

Moments de vie heureux entraînent un doux sourire sur ses lèvres exangues.
... Camélia... Lyne... Cyrielle... Le rire d'Apolonie, les mots du lézard... Fanch... Marl... Ses compagnons d'infortune.

Sur elle l'empreinte de la mort... La camarde vient chercher son dû, la frôle de sa main glacée, remonte pour venir prendre ses lèvres...
Baiser glacé... Elle a froid, si froid.



Citation :
**Le vent souffle sur la plaine
il a emporté les armes
l'souffre a laissé place au pollen
mais rôdent les cris du vacarme

Y aurait pu y avoir du soleil
c'était le printemps selon Nivelle
c'était l'été selon la haine
les calendes c'est pas leur domaine

Alors là-d'ssus j'rejoint Prévert
l'temps des cerises ce que ça vaut
quand la chair est tombée par terre
dédéfection-toi avec les noyaux

Sous mes pieds le sol se dérobe
j'le sens couler sous mes sandales
c'est le sang chaud comme une étole
que porte l'herbe après après la bataille

C'était pour pas que je m'endorme
sous la chaleur de quelques larmes
mais pour que jamais ne s'envole
ma colère, mon général

Alors là-d'ssus j'rejoint Prévert
l'temps des cerises ce que ça vaut
quand la chair est tombée par terre
dédéfection-toi avec les noyaux

Vous pouvez bien rire de mes vers
nargant l'enfant qui s'éveille
mais c'était les fruits de la Terre
et je conchie votre sommeil

Craignez les oiseaux en colère
qui viendront hanter vos tombeaux
pour protester contre les guerres
qu'ont dépouillé les branches trop tôt

Alors là-d'ssus j'rejoint Prévert
l'temps des cerises ce que ça vaut
quand la chair est tombée par terre
dédéfection-toi avec les moineaux

Ces dames ont un chemin qui mène
à la mort pour les clafoutis
imagine le tronche des gamelles
gare aux quenottes, plantez les p'tits

Aujourd'hui c'est plus votre problème
aujourd'hui c'est plus votre pays
et c'est plus ce con de Nivelle
mais d'autres noms sonnent l'hallali

Alors là-d'ssus j'rejoint Prévert
l'temps des cerises ce que ça vaut
quand la chair est tombée par terre
dédéfection-toi avec les noyaux

Le vent a soufflé sur la haine
il a emporté les larmes
et la souffrance sur d'autres plaines
malgré les cris, ils ne désarment








**Marie Cherrier "Le temps des Noyaux" https://www.youtube.com/watch?v=y3l7Cgtkp0c
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:10

Thétys

[Rare n'est que subjectif...]

Se balader façon armée en pleine campagne comportait des atouts majeurs mais aussi de sacrés inconvénients. Là, c'était l'exemple même de l'inconvénient type: Rencontrer une armée qui ne vous voit pas arriver d'un bon oeil. Et avoir comme une envie de crier "Ehhh! On fait que s'balader! On va voir la Mer bande de fichus gens!"...

La Vicomtesse ralentit et se mit un peu en retrait. Elle n'aurait imaginé s'opposer de tout son poids face à un soldat à l'épée affûtée, afficher un tel handicap dans une mêlée n'était pas des plus intelligents... Le fautif allait assumer ses actes, pour preuve il était déjà bien engagé dans la mêlée. Un écailleux fertile en fin de compte... La demoiselle de Louvelle n'était pas seul sur sa monture, devant elle siégeait un enfant. Pas plus âgé de 5ans et gigotant comme pas possible. Voir tout cela l'excitait plus qu'autre chose. Depuis le temps qu'on lui parle de guerre, d'armes et autre...

Le coeur qui bat à cent à l'heure et le canasson qui s'excite devant ce spectacle, elle ne savait où se mettre et quoi faire. Foncer dans le tas et mettre en danger non pas que sa vie mais bien celle de deux autres personnes n'ayant jusque là rien demandé? Et repenser à la lettre reçue plus tôt, se dire que de toute façon c'est probablement de sa faute si l'armée d'en face charge, probablement de sa faute si ses amis doivent se battre, peut être tomber et ne jamais se relever...
Juste se sentir coupable, alors qu'elle plaide l'innocence.
Coeur qui s'emballe une fois de plus en les regardant filer un à un. D'abord l'écailleux, son 'lou, le vioc puis les filles...
Se demander quoi faire, rester en place n'était vraisemblablement pas non plus la bonne solution. Cible trop facile à atteindre...
Attendre un signe?

Le temps de tourner la tête et voila qu'elle se rend compte qu'ils ne sont plus attaqués par un seul front, mais bien par deux... Se rendre compte que le nouvel étendard n'est plus Normand mais Perigourdin, armée sous les commandements de son frère, entre incompréhension et déception elle n'a désormais plus le choix, il faut qu'elle bouge.
Le voila son signe... Juste lui dire qu'elle doit agir.


- Versa accroche toi et baisse toi!

Un enfant à protéger, deux en réalité.
Vicomtesse qui s'infiltre dans les coins les moins dangereux, évitant les épées en étant prête à les parer...
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:11

Andreia

[Armée Rare..et fier]

Andreia, Angevine, fière de l'être, au milieu d'une armée inconnue : RARE.
Les voyageurs ces derniers temps se sont raréfiés et pour cause, des batailles de-ci de-là, à n'en plus finir.
Danger sur les routes, mort au tournant. Elle entre dans leurs rangs avec la protection illusoire d'une armée clinquante.
Parée d'un simple bâton de fortune, maigre protection face aux lames lourdes qui, à la première occasion en feront du petit bois, un bouclier acheté au rabais, tout juste bon à ramasser les flèches se jonchant dedans, cible improvisée de jeu de fléchettes, fléchettes toutefois bien aiguisées. Mais nous n'en sommes pas encore là.


[Quelques heures avant la première confrontation]

Les oiseaux chantent encore, le temps est clair, le vent balançant doucement les branches, propice pour un voyage.

Elle doit faire un choix. Elle veut partir, rejoindre son fiancé parti si loin sans elle, mais seule, sur les routes, elle a peur. Elle entend parler d'une armée en vadrouille, un lézard aux commandes. Peu importe, ils vont dans la même direction. Elle ne veut rien savoir sur eux..et ils n'en demandent pas plus sur elle.

Elle profite de l'escorte. Aubaine inespérée pour cas désespéré.

Elle aperçoit au passage celui qui, quelques mois plus tôt l'avait détroussée au détour d'un chemin du côté de Blois. L'Marlow's..drôles de retrouvailles. Elle lui fait un signe de tête, se souvient-il seulement d'elle..Elle se demande alors où elle va, et avec qui ? Trop tard pour y penser, elle s'est engagée. Une seule pensée en tête l'amour de sa vie au bout du chemin...Boniface..

Elle annonce au groupe qu'elle est infirmière, ça peut toujours servir. Elle ne précise pas qu'elle l'est également au sein de la caserne angevine, ça peut desservir.

Elle grimpe sur sa monture, et suit le groupe :


- Vaille que vaille, j'irai où le vent me portera..dans les bras de mon amant par le souffle glacé de l'espérance, ou..

Elle n'ose le dire, mais elle y songe : ou vers la mort, aux dents longues et aiguisées..comme les lames d'épées.

Les cavaliers filent au vent, elle suit le meneur de sa troupe. Quoiqu'un peu en retrait..on n'est jamais trop prudent, avec les cavaliers de grands chemins. Elle surveille ses arrières. Faire confiance oui, mais la confiance, ça se gagne.


[Bataille..et fontaine]

Une ligne. Non,deux, peut être trois. Elle est trop loin , ne distingue pas. Une armée. Non, sûrement plusieurs au vu des oriflammes flottant dans l'air, claquant au vent comme la langue claque d'impatience sur le palais. Des ennemis? elle ne saurai le dire, mais aux bruits des sabots, du cliquetis des armes qui s'entrechoquent a peine quelques mètres plus avant, elle sait que l'heure de la bataille a sonnée, elle entend des ordres, des cris, des pleurs aussi.

Que fait-elle ici ? ce n'est pas sa bataille, et pourtant elle y est.
Pas équipée. Soldat..de plomb dans la tête.
Armée en provenance de Normandie. Le Duché qui l'a vu renaître et grandir. C'était il y a si longtemps..


Citation :
22-05-2008 04:21 : Vous avez été attaqué par l'armée "2eme Corps de la Bande de Normandie" dirigée par Patsy.

Elle se remémore Bayeux, sa première terre d'asile. Elle n'y connait plus personne, ne peut aider aux négociations, il faudra parlementer avec les armes.

Elle ne peut s'y résoudre, alors elle reste à l'arrière, tranquillement. Le premier assaut de l'ennemi démarre à peine qu'une autre ligne se forme déjà au loin. Autre étendard , autre assaillant, donc, autre bataille, on y viendra plus tard. Chaque chose en son temps, chaque temps à sa chose.

Autres sangs versés. Une fontaine ensanglantée se forme. Des corps s'écroulent sans vie au devant. Elle ne connait ni les uns, ni les autres, mais elle ne reste pas de glace, quoique petrifiée par ces atrocités qu'engendre la guerre, enfantant tourments , avec pertes et fracas. Elle ne s'y habituera jamais.

Elle saute à bas de sa monture. Prend place sur le devant de la scène. Chacun son tour. Et tombe les cavaliers, reste le fou..

Andreia n'est pas parée pour l'affrontement direct. Elle prend son bouclier, le serre fort contre elle, étreinte réservée d’habitude à l'amant, une infidélité qu'il saura pardonner, ce n'est pas qu'un bouclier , c'est sa vie qu'elle tient entre ses mains.

Une salve de flèches, elle pose un genou à terre et se couvre. Ah ils veulent jouer ? Cible mouvante l'Andreia, et emouvante parfois..

Elle repense aux conseils de Cheeky. Ah s'il était là, serait-il fier de la boulette qu'il a formé ? L'heure n'est pas aux pensées.

La secousse est forte, les sabots cognent près d'elle, un canasson la frôle de près, le sien ? possible. Elle vacille. Une femme gît à terre, elle l'aide tant bien que mal. Elle en réchappera pour cette fois.

La mort attendra.

Une respiration haletante. Un souffle chaud dans son cou, mais qui à coup sûr n'est pas celui de l'être aimé. Elle se retourne, un homme est là, épée sortie du fourreau. Pas de répit sur le champ de bataille. Il est venu cueillir une autre vie..la sienne ? l'avenir le dira.

Le son d'un Cor retentit, et souffle et souffle et monte le son. Le vent le porte, mais qui l'écoute alors ?
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:12

Ermesinde

[Armée RARE ]

Avaler la poussière soulever par les pieds des chevaux qui caracolent en-tête … maugréer parce qu’on sera nettement moins séduisante sous dix kilos d’ocre jaune qui vous recouvre et que cela sera beaucoup plus difficile d’user de son charme pour distraire l’ennemi dans de telles conditions …forcément ...

Padmée est d’humeur belliqueuse en ce jour : la petite jument isabelle ne cesse de donner des ruades et le dos de la cavalière ne parvient pas toujours à amortir les chocs . Les vertèbres lombaires supportent la danse du bronco récalcitrant mais la jeune femme s’agace . De la sueur perle à son front , signe d’une nervosité dont elle n’est pas coutumière . Ses mains sont moites et les rênes glissent insidieusement sous la pression de la bouche de la jument qui s’appuie sur le mors .

Elle pique des talons , poussant sa monture au galop pour tenter de la défouler . A ses côtés, un vol de bourdons tente de suivre la cadence imposée … une main qui s’agite pour tenter de dissiper le prélude qu’on n’apprécie guère … se dire qu’avec la chance qu’on a , on va bien voir arriver un taon …

Un hennissement strident !


Qu’est-ce-qu’on disait …. Y’a des jours comme çà où l’on manque vraiment de chance … un dard qui se plante insidieusement dans la croupe de la petite rétive et une galopade qui commence à ressembler à la dernière charge de Crazy-Horse .

Positiver ….en se disant qu’on a au moins rattrapé le gros de la troupe , étant donné qu’on était à la traîne , pour changer … doubler sur sa lancée une madre qu’on aperçoit pour la première fois …passer les rênes dans une main et soulever sa salade au passage … faut toujours être polie avec les anciens …



L’bonjour d’Ermyyyy m’dammmm …

Le reste de la voix se perd dans le fracas du galop des chevaux qu’on a rejoint et la coiffe de protection s’échappe soudain de la main qui la maintenait , une fois de plus …maudit coup de vent …

SCHBINNNGGG !

Regarder Lycia qui vient de se prendre la salade sur le crâne au passage et penser en souriant que la bosse ne sera pas grosse car la tête est dure . Un moyen aussi d’éveiller l’œil furibond de l’amie avec cette première estoc qui lui donnera la rage pour le combat à venir …

Tirer les rênes à gauche et parvenir tant bien que mal à courber l’encolure de Padmée …on a évité de justesse la croupe d’une haquenée … manquerait plus qu’on se tamponne entre alliés …se cramponner au pommeau de la selle pour éviter d’être désarçonnée et aviser soudain la bannière des Royalistes , en face , à quelques foulées … des normands … décidément …

Tirer l’épée de son fourreau … la main est toujours moite … regarder sur le côté et graver dans sa mémoire les visages des compagnons de route qu’on aperçoit encore : Bireli, Marlow’s , et puis d’autres , connus ou inconnus mais animés de la même envie … des cœurs dont les battements s’accélèrent , d’autres qui ralentissent pour se mettre au diapason et au final , une seule palpitation qui fait écho à une cacophonie de hurlements dans les rangs adverses .

Les foulées de la jument avalent la distance . Le front de la jeune femme se barre d’un pli , flamme jaune qui s’allume au fond de son regard et visage qui se durcit.

Un murmure :


A la vie, à la mort …

Un cri :

LIBERTAAAD !

Sentir le vent venir gifler sa joue …ouvrir la bouche pour le boire …les yeux se ferment un instant puis se rouvrent et la lame de l’épée brandie en main renvoie à l’ennemi la lumière d’un soleil à son zénith , là-bas , sur la colline où flotte aux quatre vents l’étendard des royalistes …
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:13

Apolonie

Armée Rare.. You can't win Rare...

Et de un qui f'ra plus chier pour le reste... L'épée a récupéré sa première fonction, elle serre le pommeau mais pas trop... Elle ne les voit pas, ne les entend pas, mais dans sa tête ça fourmille des conseils militaires... Willen et les heures passées à la salle d'entrain'ment de la COBA... Son frère, ancienne sentinelle, et les jeux dangereux sur les remparts de Bourbon...
Son cauchemar reste ancré quelque part en elle, et son regard se vide. Sal'tés d'normands, on voulait juste se balader ! Autour d'elle les coups pleuvent, elle r'marque à peine les tribunes, le temps d'une pensée fugace "mais qu'est ce que ça fout là ?" et d'une esquisse furtive de sourire... Avant d'se recentrer.

Un cavalier à terre là bas, une gamine à coté, un cor qui sonne... Et une vendomoise qui tombe dans une flaque rouge. Ça s'disperse... Lueur d'étonn'ment... Elle a à peine vu c'qu'il s'est passé... Pas mal sont à terre d'son coté. Et les normands s'cassent. La sentinelle n'a pas encore remarqué l'rassemblement d'l'autre coté. Elle n'a pas vu la deuxième troupe qui s'avance déjà. En fait, débarrassée des normands frileux, elle aperçoit juste Seleina et dirige la pouliche vers ce coin-là. C'est la plus proche.

Un r'gard en cercle, vérifier qu'y'a personne, l'pourfendeur de fournisseuse de miel s'est barré avec les autres... Et elle ramasse la jeune femme. Pas elle. Pas encore. Hors de question. S'en fout du reste, mais elle veut plus d'mort. Les parchemins pèsent trois tonnes dans la fonte accrochée au coté... Pas un autre. Attraper les bras, la caler sur l'épaule, la tirer sur l'coté. Accrocher au milieu des grains d'poussière qui volettent une paire d'yeux affolés. Qu'est c'qu'il fout là lui ? C'qui ? S'souvient d'une brève rencontre en taverne angevine. Grimace.
Mais il semble vouloir l'aider. Il semble connaitre Seleina. Tant mieux. C'est qu'ça appelle sur l'champ d'bataille. Semblerait qu'les normands reviennent. Eux ou d'autres... peut pas être tranquille cinq minutes dans c'royaume. Adieu la promenade bucolique en bord de mer... Apo laisse la brunette aux mains du bonhomme. Un conseil qui sonne comme une menace.


Elle crève, tu vivras pas. Compris ?

Le bleu lance des éclairs histoire d'appuyer l'propos. L'homme de noir vêtu semble fourbu et paniqué. Il a intérêt à avoir peur. La sentinelle est loin d'plaisanter. R'garde donc le sang sur sa lame, et t'verras qu'elle rigole pas. C'pas l'jour.

En parlant d'lame, elle récupère la pouliche un instant délaissée, et grimpe. Un coup d'rêne comme un coup d'rein, c'est r'parti. Les mollets bien serrés sur les flancs, elle galope vers les autres. Quelques corps, quelques visages à peine connus au sol... Cligner des yeux, pas voir, veut pas savoir. 'Tain... Les crétins. Trouvent pas qu'elle en a eu assez ces derniers temps ? Fallait qu'ils viennent en rajouter ? Un attroup'ment par là bas. Pas les mêmes oriflammes. S'diriger vers eux...
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Lycia

    [Juste pour la forme, balisage d'une grande rareté, celle qui sert à rien]


Ca entre en pleine mêlée, ça coule tout seul autour d'elle, les couleurs se fondent les unes les autres, les odeurs ne font plus qu'une, ferraille et sang dans un joyeux mélange.
Le coeur bat à tout rompre tandis qu'elle serre son arme entre ses doigts, bien décidée à calmer ses nerfs sur l'un ou l'autre, rêvant d'jà au barbecue et à la bière qui viendrait ensuite. C'est qu'les émotions ça creuse, j'vous dis qu'ça.
A ses côtés, ça grogne d'partout, le sport c'est bon pour c'qu'ils ont. C'po qu'elle voudrait dire quoi qu'ce soit, mais ça s'laissait aller du côté mâle...
La bière, la barbaque, et un sacré bide d'vacanciers.
M'enfin, ça l'empêchait po d'les aimer quand même.
Enfin... D'les apprécier, c'est d'jà pas mal. Passons.

Première armée, d'quoi déjà s'faire la dent, mais ça glisse d'partout, ça s'esquive, ça prend peur, elle aurait plus de chance à attraper à la main une anguille. A croire qu'la robe noire impressionne. Pour l'coup y'a l'ego qui gonfle plus que d'raisons, z'ont peurs d'elle, elle l'sait, l'voit bien. Mais ça r'tombe sacrément vite, c'est qu'à ses côtés, ses compagnons d'fortune s'font toucher!
Pas le temps d'voir qui, elle espère juste qu'certains plus qu'd'autres s'ront intacts.
Mais ça hurle au blandinet, et ça tombe au loin, Seleina touchée. Coulée?
Elle va pour s'avancer et vérifier, voir si ça ira, qu'un homme, plus grand et plus fort qu'les autres (forcément, qui d'autre pourrait pousser la brune d'la sorte), éjecte d'un coup d'épaule la brune qui vole d'quelques mètres et r'tombe lourdement sur l'dos.
L'sang monte en bouche, ça s'décolle la d'dans, impression d'plus avoir d'collone vertébrale. Enfin d'machin bidule truc dans l'corps quoi.
Un mort va pour tomber sur elle, mais roulée boulée, elle l'évite d'justesse, crachant liquide rougeâtre au sol.

Et là, alors qu'ça continue à s'battre, deuxième fournée d'bonshommes qu'z'ont rien d'autre à foutre qu'v'nir marcher sur les plates d'bandes des vacanciers.
Pourtant, croyaient quoi?
Qu'ils comptaient squatter l'terrain municipal?
S'relever difficilement, tâtonner pour chercher sa dague perdue dans la foulée, sans qui elle n'est plus entière.
Sourire tandis qu'elle la sent à nouveau, et c'est r'parti pour un tour!

Mais...


Histoire éternelle...
Qu'on ne croit jamais...
De deux inconnus, qu'un geste imprévu, rapproche en secret...


Tandis qu'elle courait, prête à planter son arme dans la nuque d'un blondinet, la voilà stoppée en plein vol.
Le mouvement était pourtant gracieux, telle la biche qui s'élance, les bras en mouvements, synchronisation parfaite avec les jambes, la tête allant de droite à gauche, telle une blonde bien coiffée courrant vers son Johnny, elle pratiquait le sport avec tout la beauté possible d'une chieuse en robe noire.
Hoquètement.


Rien ne se ressemble, rien n'est plus pareille...
Mais comment savoir, la peur envolée, que l'on s'est trompée...


Le sang jaillit d'sa bouche ouverte en un rond de stupeur, lame qui vacille de sa main et choit sur le sol, tandis que ses yeux incrédules observe le blond partir frapper l'un de ses compagnons, n'ayant rien remarqué du drame.

Citation :
23-05-2008 04:25 : Lekaiser vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mortE au combat.

L'épée est arrachée du corps d'Lycia, jeiser de sang qui gicle aussi bien devant qu'derrière. A genoux, elle porte les yeux sur sa blessure "superficielle". L'temps de penser: mais... le barbecue m'attendait... Bière....Soif....mon vi...
Le buste part sur le côté, les yeux restent ouverts tandis qu'elle sent la vie la quitter... Observant les actions sous ses yeux qui se font vitreux...
Youpi...
Maly....


Chanson éternelle.
Au refrain fané.
C'est vrai c'est étrange, de voir comme on change, sans même y penser...
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1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Empty
MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:14

Ken Cohiba

Deux jours déjà qu'il chevauchait à brides abattues. Depuis Tours où il avait appris le péril qui menaçait l'élue de son cœur.
L'ignorance n'excuse en rien la bêtise, mais il n'avais vu, ou n'avait voulu voir qu'elle avait pris fait et cause pour une cause qui pouvait s'avérer mortelle.
L'arrivée à Angers s'étaient passé dans la précipitation. Il s'attendait à retrouver la Dame dans quelqu'auberge. Il y était depuis peu quand une buse lui apporta un message d'un ami breton lui parlant de la route du sud...


"...Pour résumer, votre voyage, même si je vous aide, sera juste une mission suicidaire... Toutes les personnes essayant de passer meurent, avec ou sans laisser passer, surtout dans la zone ou vous voulez partir."

Il craignait bien d'arriver en retard, mais cette missive l'alarma d'autant plus... De taverne en taverne, peu fréquentées au vu de l'heure avancée, il ne glanait que peu de renseignements sur sa belle. C'est à ce moment qu'un ivrogne avachi sur le comptoir de "La Gloire d'Angers", ayant entendu son questionnement à la tenancière intervint dans la discussion

L'armée d'Dark of machin là ? *hips* Ben elle est partie c'te nuit *hips* au sud qu'elle allait *hips*
J'l'ai vue d'près *hips* Y z'ont failli m'passer d'sus


Route du sud... route du sud... la missive et ses paroles alarmiste lui revint en tête.
Il se précipita hors la taverne et retourna à son cheval, l'enfourcha et lui murmura à l'oreille


Sueño mon ami, je t'en ai demandé bien beaucoup ces derniers jours, mais j'ai encore besoin de ta vitesse. Je remets la survie de mon Amour entre tes mains...

Le cheval piaffa, il l'éperonna, et se lança sur la route de Nantes.

Le matin allait bientôt se lever lorsqu'il eu en vue le guet de Varades, ainsi que les échos d'une bataille...


Qu'Aristote la protège, faites qu'elle ne soit point en péril.

Il éperonne à nouveau son cheval qui bave à n'en plus pouvoir, jusqu'aux premiers bosquets bordant le bois de Bray.

Vision de cauchemar, la guerre qu'il redoute tant. face à lui tant de guerriers assoiffés de sang, et du sang, il y en a sur la plaine... Au loin, il croit entr'apercevoir deux petites vieilles en train d'applaudir, mais dans quel monde vivons nous ?

Soudain, il reconnaît l'une des protagonistes, il l'avait rencontrée furtivement quelque part... récemment, il ne savait plus... Elle était agenouillée à côté d'un corps. Elle la ramasse et...

Non, pas possible, pas elle, pas Seleina ! Etait il donc arrivé trop tard ?

Affolé, paniqué, il s'approche en courant et tente de l'aider à emmener Seleina hors du champs de bataille. Celle qui semble l'aider fait une grimace à son approche. Il prends la jeune femme sur l'épaule pour l'emmener loin, le plus loin possible, et déjà l'autre l'invective


Elle crève, tu vivras pas. Compris ?

Il ne comprends pas, il est dans son pire cauchemard, il lève à nouveau le nez pour voir celle qui le menacait, mais déjà elle est repartie à la bataille.

Vaille que vaille, il entraîne le corps de Seleina vers le bosquet où il s'était réfugié pour jauger la bataille.

Du sang, partout du sang... tant de sang. Il l'appelle, tente de comprimer ses blessures... Il a peur, mais il est résolu à ne pas la laisser mourir. Pas maintenant, c'est trop tôt, c'est trop tôt...
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:15

Korydwen

[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' commandée par Lekaiser]

Avancer... Encore et toujours avancer, pour quelles raisons ? Toujours obscur, rien... Toujours rien, avancer vers l'inconnu, pas le choix de toute façon, se préparer, seule chose à faire prévoir...

Réflexions... Songes... Retourner sur ses pas n'est pas anodin, besoin d'eux ? Mais où ? Contre qui ? Des bretons ? Des groupes de maréchaux Bretons qui oublient qu'ils sont de garde... Non pas cette fois, cette fois autre chose...

Une armée, des bruits, des rumeurs, des murmures, des on dit... On dit qu'une armée ne serait pas loin... On dit que les Normands les ont déjà tapé, on dit... On dit plein de choses, de bouche à oreille, de déformation en déformation... Le mot arrive aux oreilles de la Baronne, une armée... Rien sur l'armée Normande dont ils avaient été séparé deux ou trois jours avant...

Douce avance, le calme avant la tempête ? Elle pense à lui, il n'est pas loin, elle le sait... Regard en arrière tente de l'apercevoir, elle le voit, grand sourire, ça y est elle a sa dose de motivation pour taper, juste le voir lui... Première bataille contre une armée... Première fois... Il faut bien un début... Première guerre et déjà tant de choses... Tant de vies prises depuis le début... Pas que des Bretons malheureusement...

Doux rapprochement, yeux qui se fixent sur l'horizon, ne pas se faire avoir par surprise... Une main qui lâche la bride d'Utopic, qui descend doucement et se pose sur le pommeau de son épée... Vérifier qu'elle se trouve bien là... Main qui remonte et qui s'accroche à la bride, concentrer toujours... Bouclier toujours dans le dos, ralentit le pas, tente de le détacher du mieux qu'elle peut, reste en selle sans les mains... La magie des joutes...

Bouclier détacher, main gauche le tenant, épée dans la droite... Réflexion intense rester à cheval ou partir à pied en courant... Distance de plus en plus courte... Premier problème... Utopic se cabre, pas habitué a tous ces cris, ces armes et autres... La Baronne se retrouve à terre, son cheval détale dans l'autre sens... Bref haussement des épaules... Plus de choix cornélien à rester ou non sur son cheval...

Regard en arrière... Althiof... Envie de crier d'hurler de le retrouver... Mais rien... Althiof... derrière quelque part... Mais où ? Angoisse qui monte... Angoisse synonyme de "je tape tout ce qui bouge" chez elle... Althiof... Son tendre... Une promesse... La promesse de ne plus le perdre sur un champ de bataille... Mais là pas le choix... Ne pas faire demi tour... Un murmure...


Al... Pardonne-moi...

Pour lui, elle s'élance, épée dans une main, bouclier dans l'autre... Qui croisera son chemin ? Qui goûtera la froideur de sa lame ? ...
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