Mariage de Tixlu et Galswinthe

Zabouvski Le Jeune


Et vous là, vous faîtes quoi ?

C'est par ces mots violents, ce ton impératif et cette ordre virulent que l'archevêque de Bourges, impatient et frustré, interpella un bedeau innocent qui flânait...

[...]

Quelques heures plus tôt, aux premières lueurs du jour, alors que les premiers rayons de soleil se posaient sur les pierres noires et sombres de la majestueuse cathédrale clermontoise, le coche du prélat s'était arrêté devant les grands portails de l'édifice. Les chevaux hennissaient de soulagement alors que les roues à rayons de la voiture cessèrent de tourner sur les dalles polies par la rosée du parvis. Au même instant, alors qu'un mince linceul d'eau recouvrait toujours la cité, le conducteur descendit de sa position surélevée et alla aider son maître à descendre. Ce dernier, étant âgé et arthritique, craignait de glisser sur un pavé et de se rompre les os.

Le deux hommes, le vieil archevêque et le jeune employé, s'avancèrent lentement vers la cathédrale ; ce n'est qu'au bout de plusieurs minutes qu'ils purent poser pied sur un plancher sec. Le vieux théologien, ayant regagné confiance, se dissocia de son aide et se dirigea d'un pas rapide vers la sacristie, traversant la nef en un éclair et sans porter attention aux mendiants ainsi qu'aux gitans qui avaient dormi sur ses bancs pour la nuit. Éventuellement, comme à tous les matins, de zélés gardes épiscopaux allaient les chasser...

Ceci dit, ce que Monseigneur de Bouviers trouva dans la sacristie, ou plutôt ne trouva pas, le consterna. Rien, absolument rien... le chapitre n'avait rien fait, rien organisé, rien préparé. Lui, le vieux routier, avait interrompu un entretien, injurié un cardinal, fait arrêter une troupe de comédiens, écrit une missive suppliante au duc et traversé une frontière fermée pour constater que les clercs du chapitre, soumis au joug de la foi et qu'il avait pourtant noyés sous les missives les invitant à l'ouvrage, avaient paressé. Il tempesta et commanda alors qu'on aille les réveiller, les traitant au passage de « faînéants ». Quelques minutes plus tard, ils étaient tous réunis devant l'archevêque. Tout était à faire...

Au commencement, l'archevêque ordonna le nettoyage de la cathédrale. Le balais fut passé et le plancher fut astiqué. Le prélat vit que cela était bon.

Ce fut la seconde heure. Il restait encore beaucoup à faire : les draps des autels devaient être changés, les cierges remplacés et l'argent des troncs récolté. Cela fut fait, et Monseigneur de Bouviers vit que cela était bon.

Il y eut une pause, puis les clercs se remirent à l'ouvrage ; ce fut la troisième heure. Les lustres furent allumés et les meubles du choeur furent placés. Le vieux théologien vit que cela était bon.

Il y eut ensuite une seconde pause, puis ce fut la quatrième heure. Il fallait maintenant installer de grandes banderoles. Quand cela fut fait, l'écclésiastique expérimenté vit que cela était bon.

Vint la cinquième heure ; il restait à décorer toute la cathédrale avec des fleurs. Une fois cela terminé, l'arthritique berruyer vit que cela était bon.

Finalement, ce fut la sixième heure. Il ne restait qu'à nettoyer les vases sacrés et préparer les grands objets liturgiques pour la cérémonie. Cela fut accompli, et le célébrant vit que cela était bon.

Ainsi furent achevées les préparations. L'archevêque acheva à la septième heure sa tâche, qu’il avait accomplie : et il se reposa à la septième heure de toute sa tâche, qu’il avait accomplie.

C'est alors qu'un bedeau, repus après avoir savouré un succulent petit-déjeuner, eut la malchance de se pavaner, bedonnant, devant l'archevêque épuisé. Cette vision d'acédie courrouça le grand moralisateur qui cria alors, avec violence et véhémence, au bedeau...

[...]

Le bedeau s'était rendu dans le clocher pour s'acquitter de sa tâche. Lui aussi avait été mis à l'ouvrage...

Arrivé à la hauteur des cloches, il réfléchit quelques instants avant de sauter. Dans son mouvement, il s'agrippa à la corde d'une cloche et se laissa descendre jusqu'à ce que ses pieds atteignirent le noeud. Alors, la cloche se mit à se balancer. Le choc du marteau sur les parois de la cloche émit un son sourd qui, de par sa force, se fit entendre dans toute la capitale auvergnate.

Le son des cloches appelait les fidèles de Clermont à une cérémonie importante. La plupart d'entre eux prirent congé de leurs activités pour venir assister à la célébration qui s'annonçait. En fait, on allait célébrer le mariage de Tixlu et Galswinthe.

Au même instant, dans la nef, le prélat marchait d'un pas cadencé vers le narthex. Alors que les premiers fidèles, et éventuellement les futurs mariés et ensuite, sans aucun doute, les invités, allaient arriver, il était primordial qu'ils soient accueillis convenablement. Et seul un homme sage, charismatique, parfois sensuel et surtout cordial pouvait tenir pareille reponsabilité : l'archevêque. Toutefois, alors qu'il marchait, il réalisa qu'il peinait à avancer droit... un autre défaut de son corps âgé et meurtri à ajouter à une liste déjà bien assez longue.

Néanmoins, il parvint aux portes, et se planta alors pour souhaiter la bienvenue avec déférence aux fidèles...

Zeze


C'est le son de la cloche de la cathédrale qui fait sursauter Zézé, elle sort la tête par la fenêtre de sa carriole pour regarder le soleil, mais manque de chance les nuages étaient présents et impossible se savoir l'heure.

- Si la cloche sonne c'est qu'il est l'heure !! Dit Zézé
- Ce n'est pas parce qu'il y a de la lumière qu'il fait jour !! Répond Sandino avec un logique déconcertante.
- Bon d'accord, tu fais comme tu veux mais moi j'y vais, en plus si tu as raison, je serais la première et ça sera aux autres de me saluer et pas le contraire. Et ne soit pas en retard, je te garde une place à coté de moi.

Zézé vite habillée, de toute façon elle n'avait pas beaucoup le choix, arrive en courant, jupe relevée, pour courir plus vite et quand elle arrive devant la cathédrale est surprise de ne voir personne monter les marches.

- Houlà, un Archevêque !!

Se dit Zézé toute surprise d'avoir reconnu le grade du Curé qui attendait à la porte, mais il est vrai qu'il avait une certaine ressemblance avec celui de Savoie.
Elle arrive sur le parvis en riant doucement, le souvenir d'un autre mariage lui revenait en mémoire et c'est la main de l' Archevêque qui prestement l'arrête.

- Vous ne pouvez entrer ma fille, ce jour est un grand mariage et ce n'est pas la place d'une bohémienne, revenez un autre jour prier Aritoste !!
- Je suis invitée par la mariée Répond Zézé qui avait l'habitude de ce genre de réflexions.

Elle entre dans l'église et se rend compte que Sandino avait raison, il était bien trop tôt.
Elle prend place sur le dernier banc, comme à chaque fois et attend tout en regardant la décoration de la cathédrale.

Tixlu


Le duc de Lapalisse s'était réveillé de bonheur ce matin là, malgré la fatigue accumulée d'un voyage de plusieurs jours depuis le Louvre et son arrivée seulement la veille. S'il n'en exprimait rien, une légère angoisse mâtinée d'enthousiasme le prenait à la poitrine.

Alors que Maturin l'aidait à se vêtir, magnifiques vêtements commandés aux tisserands du Roy, il repensait à tout ce parcours, comment il en était venu à ce jour béni où il allait convoler avec l'élue de son coeur.

Il se remémora ses jeunes années en Aps, éducation rigoureuse sous le climat clément du Vivarais, les parties de chasses où il accompagnait son père en compagnie du Comte d'Aubenas, ses frères et sa soeur, plus jeunes... Puis le sang. Insurrection, assassinats... Une famille qu'il crut jusqu'à il y a peu décimée... Le domestique qui l'avait sauvé, emmené loin de son Languedoc natal... bien loin. Ses années de service auprès d'un riche noble... Puis la guerre.... Orléans... Puis l'Auvergne... L'engagement politique... L'ascension sociale fulgurante... Marguerite.

Marguerite qu'il avait longtemps fréquentée, trop âgée pour lui donner descendance. Pas celle qu'il aurait pu épouser. Pas de famille à fonder. Pour être peut-être décimée comme la sienne.

Puis le jeune Villemontée, passant outre son ire pour lui prouver que sa fratrie avait survécu... Famille retrouvée.. Bros, Ferdinant... Azdrine et Tchii... Scarlette et Jason... Famille qu'il avait cru perdue. Les blessures purent partiellement guérir, sa vie se reconstruire.

Et là, complicité de longue date envers une belle jeune femme... Adversité politique d'abord d'où naquit cette complicité, évolution des sentiments.... rapprochement... fiançailles puis épousailles.

C'est donc un homme neuf, complété, qui allait ce jour prendre femme. Réconcilié avec son passé, tourné vers l'avenir. L'âge mûr sonnait pour lui comme une renaissance. Toute une vie à engager, famille à fonder. Nouvelles responsabilités.

Voilà qu'il fallait partir, rejoindre Clermont et sa cathédrale. Le duc quitta Lapalisse en effervescence. Le Comité des fêtes était en plein travail pour les festivités après noce, et Maturin avait recruté nombre domestiques pour mettre la main à la patte. Quelques invités étaient déjà arrivés et avaient pris possession des appartements mis à disposition à l'hostellerie de Lapalisse.

Tixlu monta dans le coche bleu nuit, rutilant. douze gardes à cheval, en livrée de parade prirent place deux par deux devant et derrière le coche. Celui-ci s'ébranla.

Quelques courtes heures de trajet... Pensées tournées vers son aimée. Les âmes s'approchaient pour se réunir devant Aristote et Christos, sous l'égide de l'archevêque de Bourges. Une pensée pour le presque Saint Assunto, qui l'avait réconcilié avec Aristote, renouvelant son baptême des années après la perte tragique de ses parents.

Le coche s'arrêta devant le parvis de la cathédrale. Les gardes s'immobilisèrent, leurs chevaux piaffant. Bientôt, il faudrait descendre.

Nina84


Nina arriva de bonne heure à la cathédrale, elle voulait avoir une bonne place et voir arriver les futurs marier, Magakrav son compagnon n'avait pu l'accompagner à la cérémonie car il était souffrant et devais garder le lit, elle était triste de se retrouver seule, mais heureuse d'assister à ce mariage, elle s'était parer de ses plus beau vêtements, et de ses plus beau bijoux, elle se sentait belle, dalleur avant de partir Maga lui avait fait de bien jolie compliments sur sa tenue.

Elle se dirigea vers l'entrer de l'immense édifice, et remarqua quelqu'un sur le parvis c'était l'archevêque.

-Bonjour Monseigneur, je suis Nina de Thiers, je viens assister à l'union de mes amis

Ivrel


Ivrel et les membres du chapitre de la cathédrale allèrent s'installer à leur place dans les stalles autour du choeur et se préparèrent à assister à la cérémonie de mariage.
Lors de son passage dans la nef, l'évêque de Clermont salua de la tête ses amis et connaissances.

Caddarik


Caddarik arrive comme à son habitude à la cathédrale de Clermont en se dimanche matin, et s'aperçoit qu'une agitation inhabituelle parcourt le parvis de la cathédrale.

Ne souhaitant pas géner les préparatifs en cours, Caddarik se dirige vers une des entrées latérales de la nef, se signe et va s'assoir à sa place habituelle. Puis il prie en attendant le début de la cérémonie.

Monicaa


Monicaa après avoir ouvert les armoires de la sacristie, et laissé l'Archevêque Zabouvski choisir une vêture, parmi les chasubles à surplis et oripaux, sur les cintres des penderies, elle alla s'assoir sur le banc latéral de l'offertoire, prête à assister le prélat dans ses préparatifs, et pour la célébration.
En entrant dans le choeur, l'Abbesse fit une genuflexion et une révérence à Son Excellence Ivrel, ainsi qu'aux visages amis qu'elle reconnût céans...

Gypsie


Elles sonnaient plus joyeuses et allègres en ce matin du huitième jour de février, mélodie de bronze qui s'amplifia et se répandit bientôt dans toute l'Auvergne, relayée par les clochers des villages alentours. A leur appel, foule se dirigea vers la cathédrale, lieu du jour.

Date marquante dans l'histoire du duché, deux de ses enfants scelleraient leur avenir, noueraient leur destinée l'une à l'autre. Grandes figures du Bourbonnais Auvergne qui allaient sans aucun doute assurer la relève par leur moulte progéniture, dont le premier serait forcément de sexe masculin. Promis à grand avenir cet être pas encore né, certainement verserait-il dans la politique, marchant sur les trace de ses parents, ou peut être serait-il artiste ? Peintre ou sculpeur ? Ou bien musicien et le soir au domaine de Lapalisse, assis devant son piano, il entrainerait ses parents dans une valse langoureuse. Ou peut être serait-il simplement maçon, ou batisseur de cathédrale.

Mais... il fallait commencer par le commencement, et d'abord se dire " Oui ", et surtout que personne ne vienne prononcer les paroles fatidiques, " Moi ! je m'y oppose !! ". Jamais entendues ces paroles et certainement pas aujourd'hui, car qui pourrait bien s'opposer à ce mariage. Malin Tixlu qui avait su trouver le temps pour conter fleurette à Galswinthe, dans les couloirs du chateau, et ailleurs ? Discrets les deux montbrisonnais. Sauf à l'avant dernière cérémonie d'allégeance, quand premier baiser fut donné à la surprise générale.

Ourlet fin et doré imitant les vagues de l'océan entourant la pélerine bleu nuit, broderie idendique sur le bord de la capuche, robe dont on distinguait seulement le col haut cousu de dentelle blanche, poulaines assorties à faire pâlir d'envie Jazon, Gypsie arrivait devant l'immense édifice ou stationnait un coche aux couleurs de Lapalisse. Sourire en pensant au duc qui ne devait pas être aussi à l'aise que lors d'un conseil, fusse-t-il tenu par les plus grands de ce royaume.

Pour tenir son rôle et pouvoir témoigner du mieux possible et peut être un jour, narrer ce grand moment, la Vicomtesse de Ravel, s'inclinant respectueusement devant l'archevêque au passage, suivit la longue nef menant à l'autel, salua les personnes déjà en ce lieu, adressa un large sourire à Monseigneur Ivrel, puis s'installa sur un des premiers bancs.

On ne pouvait s'ennuyer à attendre, car même en venant tous les jours dans l'église, on découvrait encore et toujours les maginifiques vitraux, et chaque fois un autre détail se révélait. Endroit encourageant au recueillement auquel se laissa aller la rectrice, en récitant une prière intime.

Nina84


Nina était entrer et s'était assise à la place qui lui était designer, elle vit entrer son excellence Ivrel qui la salua de la tête, elle répondit aussitôt, puis elle vit entrer Monicca à elle aussi elle lui fit un signe de la tête.
Impatiente que la cérémonie commence elle admira la cathédrale, elle aimait cet endroits fort reposant.

Monicaa


Monicaa se leva et s'avança devant l'Autel, un sourire bienveillant d'accueil à l'assistance qui se pressait déjà et emplissait les colonnes sous la nef de la Cathédrale de Clermont.

-" Mes amis, mes enfants, je vous remercie de votre enthousiasme à venir ici en ce jour assister à la célébration du mariage du Duc Thibaud-Xavier de Lugdarès et de Dame Galswinthe. En ce jour où s'annonce les prémices de la Saint-Valentin, je vias vous proposer un texte à méditer, pour préparer vos coeurs à cette liesse que lie par les liens du mariage, deux coeurs amoureux." L’ Amour renaît !.....

Citation:

Le Vent fuit. Regardons entrer dans l’invisible Ce javelot lancé vers l’éternelle cible ; Sondons de toutes parts à la fois le mystère. Notre race, depuis qu’elle est sur cette terre, Travaille, et ne sait rien de ce que l’homme apprit Dans des dispersions superbes de l’Esprit.. Sombre unité ! la loi des choses est la nôtre. Une saison ne sert qu’à faire venir l’autre ; Hier en reculant fait avancer Demain ; Profonde identité, sort de l’esprit humain ! A l’Amour, à l’Esprit, donnons tous nos instants, De cette vie de pleurs et de joies et de carêmes. Fou qui poursuit la gloire ou qui creuse un problème ! Moi je ne veux qu’aimer, car j’ai si peu de temps ! Le jour qui va finir vaut le jour qui commence. L’Abbesse ne cessait de rêver sous cet azur si beau. L’océan de cette vie se prolongeait, immense Comme l’espoir du juste aux portes du tombeau. L’étoile sort des flots où le soleil se noie ; Le nid chante ; la vague à mes pieds retentit ; Dans toute sa splendeur le soleil se déploie. Allez les enfants il est temps de faire votre nid !

Puisse la Fraternelle sagesse infinie d’Aristote vous illuminer dans la gloire du Très-Haut ! En attendant Monseigneur de Zaguiers,...... et la mariée ! »

Sandino


…le son des cloches avaient fait se lever Zézé comme un diable sort d’une église, argant qu’il était temps d’y aller elle s’était précipitée hors de la carriole pour rejoindre la cathédrale où les noces allaient être sacré. Sandino décontenancé par autant de précipitation n’avait pas eut le temps d’en placer une que déjà sa compagne sautait du vago, tout juste put-il lui crier avant qu’elle ne soit trop loin.

- C’est ça !! vas-y profites en pour te confesser et dis lui bien que c’est à Montbrisson que tu as le plus pêché, des tanches SURTOUT DES TANCHES !!! C’est debout dans la carriole qu’il avait crié les derniers mots.

Les cloches continuaient de sonner. Sandino sur le chemin de là cathédrale bougonnait.

- Halala !! ces cloches c’est pas possible, z’ont fait venir toutes les cloches du Duché pour ces épousailles ou quoi !!

Avisant un homme qu’il savait comme étant un des invités, c’est pour lui même qu’il s’était exclamé « ha ! ben en parlant de cloche sont pas toutes arrivées…héhéhé.. »

Profitant de la venue d’un quidam qui entrait dans la cathédrale, c’est caché par celui-ci qu’il y fit ses premiers pas. Peu de gens sur les bancs, la cérémonie promettait d’être longue, toujours derrière le paroissien qui semblait vouloir rejoindre les premiers rangs Sandino avisa la Baronne Gypsie assise, laissant son guide filer devant, c’est debout au milieu de la nef qu’il fit signe à la Rectrice.

- Hé !! psssss hé !! Dame Gypsie !!

Cette dernière en pleine prière avait fini par tourner la tête, Sandino en profita pour la gratifier d’un clin d’œil et d’une moue équivoque qui le fit bien rire avant de filer rejoindre Zézé qui l’attendait dans un coin tranquille de la cathédrale...

Noeline


Le couple de la Fléchère arrivait tout droit de Bourbon où Noeline pour s'occuper de quelques affaires avait du séjourner plus longtemps que prévu. Mais, enfin son époux l'avait rejoint et ils s'étaient empressés de prendre la route du retour ensemble.

Après une nuit sur les routes, un bref passage à l'Auberge pour se reposer quelques heures, elle avait ouvert ses malles et comme toujours avait essayé maintes tenues.

Ils étaient conviés au mariage de deux grands du Duché, celui de son amie Gals avec le Duc Tixlu.
Finalement, une fois n'est pas coutume, elle choisit une robe bleue, ornée d'un col de fourrure gris pâle et garnies de petites perles gris foncé.

Quelques pas pour traverser la grande place devant la cathédrale et déjà, ils parvirent devant l'édifice toujours impressionnant.

Il y avait déjà du monde à l'interieur, le froid pressait les invités à entrer.
Noeline salua de la tête les personnes qui croisèrent son regard, s'approcha de Zézé installée un peu plus loin et se pencha pour lui faire une bise tout en chuchotant " je suis contente de te revoir ".
Elle fut surprise de trouver Sandino avec elle, l'évènement devait être grand.

A peine, dans la nef, elle avait déjà perdu Fabien, sans doute resté en arrière pour discuter, elle continua à avancer légèrement vers le choeur, il la rejoindrait plus tard. Pour une fois, elle voulait ne pas se retrouver trop au fond.

Galswinthe


Galswinthe s’était levée à l’aube afin d’être prête pour le jour tant attendu. Elle avait pour l’occasion regagné Herment la veille. Alors qu’on l’aidait à se préparer, mille souvenirs lui revenaient en mémoire : son enfance passée en Normandie, puis son arrivée en Bourbonnais-Auvergne et enfin sa rencontre avec celui que son cœur avait choisi. Leurs premiers échanges parfois difficiles, ne laissaient rien présager des sentiments qui plus tard, naîtraient et au fil du temps puis les avaient portés jusqu’à cette union.

Méfiante, elle l’avait toujours été, mais particulièrement envers les hommes. Souvent on lui avait demandé quand enfin elle songerait à se marier. L’age avançant peu à peu, bien qu’entourée d’amis sincères et souvent bien occupée à servir son duché, la baronne se sentait bien seule au château d’Herment, sans famille, sans descendance à qui confier un jour ses terres.

Mais voilà qu’une fois de plus, elle s’en était retournée au château de Clermont en salle du conseil ducal, sous le règne d’un Duc qu’elle connaissait de longue date. Une fois de plus leurs chemins se croisaient, leur complicité sans faille laissant place à d’autres sentiments et à présent, malgré le temps qu’occupait leurs responsabilités respectives, c’est ensemble qu’ils suivaient le même chemin.
Des liens solides s’étaient tissés au fil du temps et aujourd’hui leur union lui semblait une évidence.

Fin prête, elle monta dans le carrosse qui la mena jusqu’à la cathédrale, emmitouflée dans une longue cape doublée de fourrure, recouvrant une robe de velours rouge et noire brodée, les cheveux retenus par une résille richement perlée, recouverte d’un voile de soie. Le trajet lui sembla interminable, ses pensées tournées vers celui qu’elle allait épouser, quand enfin elle arriva sur le parvis de la cathédrale, où déjà l’on entrait.
Voyant le carrosse aux couleurs de Lapalisse, les battements de son cœur s’accélèrent et déjà arrive le coche pour ouvrir la porte pour l’aider à descendre.

RoséeDuMatin


C'était une rayonnante matinée pour un heureux événement. Un miracle que la Dame de Montmorillon ait pu se lever tôt ce matin, habituellement elle faisait la grâce matinée chaque Dimanche, elle n'était guère fervente croyante, et n'avait assisté aux messes que très peu de fois... Mais ce jour là était un jour spécial, le mariage de son Suzerain Tix avec sa collègue au Conseil Ducal Gals. Son Suzerain était assez âgé et c'était grand temps pour lui qu'il fonde une famille, que le Château de LaPalice soit enfin occupé par des héritiers qui égayeront la vie du couple ducal, aucune des femmes que le Duc de Lapalisse ait rencontré dans les prestigieuses soirées et banquets de la Haute Noblesse, et dans la magnifique Capitale du Royaume de France n'ait pu lui faire effet, sauf la charmante Auvergnate Baronne Galswinthe. C'était une heureuse surprise pour ceux qui les connaissaient. Rosée ne pouvait manquer pour rien au monde une telle occasion. Elle s'était habillée d'une robe raffinée de couleur claire qu'elle avait acheté de Paris lorsqu'elle eut une après-midi libre de ses charges à la prévôté de Paris, quelques bijoux, cheveux en un chignon correcte et là voilà prête pour la cérémonie.

Sortie du domaine de Montmorillon qui était sis en Lapalisse, elle jeta un coup d'œil vers la demeure de son Suzerain qui n'était pas loin de la sienne, sourire aux lèvres, pensant qu'il était en train de se préparer pour le grand jour. Devant la cathédrale, enfin, elle prit une longue inspiration en contemplant cette bâtisse imposante, majestueuse, impressionnante. Elle n'avait jamais mis les pieds dedans et ce dit que peut-être qu'il était grand temps de changer ses habitudes de fainéantise et de se laisser avoir une chance de mieux découvrir la Cathédrale Aristotélicienne. Un bon nombre d'invités étaient déjà là, heureusement qu'il y avait encore des places, sinon elle aurait été obligée d'assister à la cérémonie débout et ce n'était pas la meilleure position pour savourer cette cérémonie exceptionnelle. Son regard d'azur à gauche, puis à droite, cherchant une bonne place. Celle du deuxième rang fera l'affaire... Elle s'assit et leva ses yeux pour contempler l'architecture de la cathédrale et sa décoration, une merveille, Rosée étant une appréciatrice des arts en tout genre et aspirait à poursuivre une éducation culturelle chez les Dames Blanches. Quelques instant après, elle put enfin détacher ses yeux de ce qu'il l'entourait pour baisser la tête et plonger dans ses prières silencieuses, chose qu'elle n'avait fait depuis des lustres...

PrincesseLaure


Aujourd'hui était un jour spécial...très spécial... Le mariage de Galswinthe avec le Duc de Lapalisse... Certains disaient que c'était un coup du tout puissant... Gals avait enfin trouver chausse à son pied... Entre stupéfaction et banalité, un Duc épousant une Baronne... Mais c'était bel et bien différent, il s'agissait de la Baronne d'Herment... Gals ....

Kazanier, Clément et Laure d'Orsenac en voyage dans la capitale pour les prochaines élections n'avaient juste eu depuis leur auberge qu'à longer une ruelle, prendre la rue de gauche et les voilà tout trois arrivés sur la Grand Place de Clermont ou s'accumulaient carrioles, carrosses et chevaux...

Laure s'arrêta net puis se tournant vers Kazanier

Eh bien, en voilà du monde, et du beau monde, crois-tu que nous ne ferons pas tâche parmis les invités de marque ?

Kazanier, lasse des interrogations sans queue ni tête de son épouse la regarda tel un chien ayant fait chasse toute la journée.

Laure, ma chère et tendre épouse, t'imposes tu ou as tu eu invitation pour cet union ? Et puis il me semble que Gals est une amie non ?
Alors que tu sois Marquise, Comtesse ou que sais-je n'a pas la moindre importance, les mariés ont souhaités ta présence en tant qu'invités et voilà que nous répondons comme il se doit a leur requête n'est ce pas pour toi Laure le plus important ?

Laure détestait que son mari puisse lui donner des conseils et des sermons et encore plus lorsque celui-ci avait pleinement raison et elle se décida de le lui faire comprendre.

Pfffff tu ne comprends vraiment rien...

Voilà qui était de l'explication de la plus grande simplicité envers son époux mais il s'en contenta et en gage d'approbation se mit a sourire tel un enfant... Ca aussi ça avait le don de l'agacer mais elle l'aimait et se mit à sourire également, se rendant compte que ses questions ne valaient le coup d'être posées et qu'elles ne changeaient en rien l'amitié et le respect qu'elle pouvait porter aux futurs mariés...

C'est donc en souriant, Laure portant son fils contre sa poitrine, la robe effleurant la douce neige fraîchement tombée, le bruit des bottes de son tendre faisant craquer la glace que le couple s'approcha de l'imposante cathédrale...

Derniers regards échangés, derniers sourires, derniers ajustements de tenues, et voilà la famille d'Orsenac, pénétrer dans le lieu saint, les souvenirs refaisant surface, d'un petit mais au combien joyeux mariage en l'église de Polignac...

Beaucoup de têtes connues, on pouvait voir Dame Noéline... D'ailleurs mieux ne fallait il pas que Laure s'en approche pas de trop, elle en profita pour glisser à l'oreille de son époux qu'aujourd'hui elle ne boirait pas de vin... Pourquoi cela, d'ailleurs Kazanier ne comprit même pas les sens de la phrase, Laure entrant dans la cathédrale lui disant qu'elle ne boirait pas... pourquoi cette soudaine révélation... Beuh sans doute une décision attive sur laquelle elle reviendrait vite... Un peu plus loin, la rectrice de l'Université du Duché, Gypsie... Puis son sourire se fit plus grand à la vue d'un couple particulièrement cher au cœur de la jeune femme... Un couple extravagant... possible... des amis de longues dates en tout cas et ayant fait beaucoup pour elle... Elle tira le bras de son époux, il fallait s'assoire la bas... vers eux et nul part ailleurs... et il comprit vite ou son épouse l'emmenait... Vers Sandi et Zézé, ils avaient pris le chemin du retour pour assister aux noces du couple.

Laure se faufila devant les invités, en bousculant quelques uns, en écrasant le pied d'autres, elle s'en moquait, au diable les bonnes manières enfin en gardant un minimum de savoir vivre, elle voulait voir ses amis...
Enfin l'allée tant convoitée, pardon, excusez moi, attention dame, houlà messire...

Et les voilà tout trois saluant Zézé et Sandino...

Ma Zézé enfin je te retrouve... on peut facilement voir la joie de revoir des êtres chers sur ce visage.

Ah mon lapin, ça va pas trop angoissé de te retrouver ici ?

Laure leur adressa un franc sourire...

Je suis heureuse de vous voir ici, ça fait tellement longtemps, trop longtemps... et puis les missives ça va un temps quoi de mieux que de pouvoir vous avoir comme ça en face de moi...

Voila déjà quelques temps que Laure bavarde avec le couple, Kazanier toujours en retrait...

Ma chère épouse me laisserait elle saluer également des amis et montrer Clément ?

Laure entrouvre le passage mais pas trop, si elle s'éloigne elle ne pourra pas reprendre sa place, accolades et bise puis Laure reprend son dû...

Tixlu


Claquements de sabots sur les pavés de la rue, crescendo, un carrosse au petit trot approche du Parvis de la Cathédrale. Air entendu d'un à l'autre des valets perchés sur les marche pieds arrière, reconnaissant le carrosse de la baronne d'Herment, et ceux ci descendent du coche de Lapalisse. Il se placent, droit comme la justice, de part et d'autre de la portière.

Le Duc avait vu passer nombre de leurs amis et connaissances, s'engouffrant dans la sombre cathédrale. Celle-ci était fort imposante et semblait avaler les fidèles avec avidité. A la descente des valets, le carrosse monta légèrement sur ses suspensions. Cela signifiait l'arrivée de sa fiancée.
D'un geste lent mais sûr, il ceint son front de la couronne ducale, et ajusta son manteau de pair sur son épaule gauche.

Il ne portait pas d'épée pour entrer dans la maison d'Aristote. En revanche, sa tunique bleu sombre brodée d'or était parée de ses décorations militaires et de sa fourragère. L'un des valets ouvrit la portière, et le Duc s'extrait avec prestance de l'habitacle, encore leste, et, fier, s'avança en direction du parvis, où il accueillerait la baronne. Intérieurement, la tension était à son comble. Il sentait son coeur battre la chamade et sa gorge serrée dans son col droit. Le moment était proche. Lui qui était homme d'engagements allait en prendre un lourd de promesses. Il était heureux que ce fût avec Galswinthe.

Thibantik


En ce dimanche matin, Thib c'est levée a l'aube pour avoir le temps de faire le tour des bureaux au château, tout en ayant le temps de se changer pour le mariage du Duc Tixlu et de Galswinthe, la Baronne d'Herment.

Le temps est froid, mais par chance il ne neige plus et un timide rayon de soleil qui ne chauffe d'ailleurs rien est aussi de la fête.

Évidement, le temps de faire le tour du Château et de passer se changer, Thib est en retard.

Les carrosses des futurs époux sont la, Thib se faufile discrètement dans la Cathédrale. Elle aperçoit Gypsie au loin, et s'en approche doucement. Au passage elle salue l'une des Maréchale.

- Bonjour Nina. Je vois que vous êtes en pleine forme après votre garde . A plus tard, nous nous reverrons surement dans l'après midi .

En cours d'avancement, elle salue Fabien et sa jeune femme Noéline, qui vient de passer quelques jours a Bourbon.

- Bonjour Fabien, Dame Noéline . Je suis désolée de n'avoir pu vous voir a Bourbon, et j'espère que votre séjour chez nous vous a été agréable. Je me dépêche de rejoindre Gypsie avant que la cérémonie ne commence

Enfin arrivée aux cotés de Gypsie, elle la salue.

- Bonjour Gypsie . Puis je m'assoir a tes cotés ? Ton fils et ton mari ne sont pas là ? Félicitations avec beaucoup de retard excuse moi . Je passe tant de temps au Château, que j'en oublie de répondre a mes courriers privés

Gypsie


Hé !! psssss hé !! Dame Gypsie !!

Se retournant, Gypsie vit avec plaisir Sandino. Zeze ne devait pas être loin. Bien sur, ils venaient en ce dimanche, assister au mariage de leur ami autrefois polignacoise. Contente de les avoir en Auvergne, espérant qu'ils aient le temps de passer par Montbrison, avec leur cariole. Mais en attendant ce jour, elle ne manquerait pas de les saluer plus tard dans la journée.

Bien placée pour assister à la cérémonie, mal pour constater qui arrivait. A moins de se retourner sans cesse, manque de politesse... Puis enfin quelqu'un vient s'assoir à ses côtés, la blonde de Bourbon, actuel prévôt qui avait su s'éclipser, exceptionnement de son bureau, car c'était un évènement et une journée exceptionnels.

Gypsie répondit discrètement à son amie,

Bonjour Thib !

En tapotant sur le banc, elle invita la dame de Cérilly à s'assoir.

Enfin quelqu'un près de moi. J'espère bien qu'Alayn va venir, car lui aussi devra témoigner de cette union. Si j'avais pensé un jour être le témoin, avec Alayn, du mariage de Tixlu ! Cette demande m'a beaucoup touchée je dois dire.

Sourire encore, rosissement de fierté en pensant à son dernier né, Gandelin.

Tu es très en beauté ! Et permets moi de te féliciter à mon tour pour cette reconnaissance du duché que tu mérites largement !

Thibantik


Je ne savais pas que tu était leur témoin mais ils n'auraient mieux pu choisir .
Merci pour tes félicitations . Depuis que Zérou était parmi nous, elle m'avait dit de me lancer en politique, il était temps . Par contre quel boulot . Je vais prendre le temps de me remettre avant de replonger ^^.

Linoa


Les cloches sonnaient clairement et gaiment dans le ciel bleu d'hiver, Lin savait que le moment était venu, elle sourit, elle et sa famille avait fait la route depuis Polignac, pour une ancienne Polignacoise, pour sa suzeraine, pour une amie à qui elle devait beaucoup et pour un ami en qui elle avait confiance et respect.

Beaucoup de monde déjà présent, elle salua ceux qu'elle croisait, sa petite fille, la dernière, la petite Blanche, dans ses bras et les deux autres jeunes garçons aux côtés de leur père. Oui, ce jour promettait d'être joyeu.

Elle repéra sa marraine qui discutait avec...Ze?! Qu'elle bonne surprise mais pas si surprenante! C'était bien le mariage de Gals alors evidemment qu'ils seraient là!
Elle s'approcha d'eux en souriant, les bisa

Eh bien qu'elle bonne surprise! Cela fait bien plaisir de vous revoir!

Androlyne


Androlyne était prête pour aller à Clermont assister au mariage de son amie Galswinthe et du Duc Tixlu.

Ce dernier qu'elle connaissait moins mais lorsqu'elle l'avait croisé lors de son mandat, il l'avait fortement impressionné par son calme et son impartialité.

Elle comprenait ce qui les avait rapprochés.

Elle avait préféré faire atteler son carrosse pour ne pas froisser sa robe en chevauchant jusqu'à Clermont, elle allait monter dedans lorsque sa fille arriva échevelée.

Maman, emmènes moi avec toi au mariage s'il te plait maman, je te promets je serai sage, allez maman emmènes moi [b]

Ma puce, je suis déjà en retard, et tu ne peux pas venir dans cette tenue, regarde tes cheveux sont tout emmêlés.

Devant le regard implorant de sa fille, Androlyne ne résiste pas, elle l'aide à mettre sa toute nouvelle robe bleue qui met en valeur ses beaux yeux

Vite Kénane, monte dans le carrosse je te coifferai sur la route nous sommes déjà très en retard.

Le carrosse file à vive allure sur la place où de nombreux attelages sont déjà là.

Les yeux de la petite fille s'écarquillent en voyant les armoiries et les toilettes des invités qui entrent dans la cathédrale.

La mère et la fille se faufilent en silence et s'assoient sur le premier banc qu'elle trouve de disponible.

Maman, tu as vu il y a Tante Thib là-bas

Oui, je l'ai vu ma puce, tu la verras à la fin de la cérémonie

Tiamarys


Sur la demande de Paillard, Tiamarys l'avait accompagné au mariage de Galswinthe et du Duc Tixlu.
Elle avait mis pour l'occasion une jolie toilette ne voulant pas faire honte à son amour devant sa suzeraine.
Quand ils arrivèrent à Clermont, ils constatèrent qu'il y avait déjà beaucoup d'invités.
Tia sourit et alla embrasser Linoa et saluer Laure.

Belle journée pour un mariage!

Se tourne et sourit tendrement à paillard.

C'est un grand jour pour ta suzeraine mon coeur. Je suis heureuse de t'avoir accompagné.

Elle se serra contre lui pour se réchauffer, l'air était frais...En attendant l'arrivée des mariés.

Melwin


Melwin s'était préparé pour ce mariage et avait fait le déplacement vers Clermont. Il avait reçu l'invitation du Duc Tixlu. Ce n'était pas le genre d'évènement ou il aimait aller, mais ayant une grande estime pour le DUC et une non moins forte appréciation de Gals, comme il aimait à l'appeler.

Il aperçu des visages familiers pour lui, ce qui lui permettait de se sentir un plus à son aise.

Bonjour Thib, Gypsie, Rosée.

Galswinthe


Alors que le coche ouvrait la porte du carrosse elle vît Tixlu qui déjà s'avançait en direction du parvis, vêtu de son manteau de Pair et portant la couronne ducale, avançant d'un pas assuré. Il lui faudrait avoir la même prestance, surtout ne rien laisser paraître encore et toujours, elle qui se sentait tout à coup pourtant fébrile.
Que de monde entrait à présent dans la cathédrale de lave aux mille vitraux ! Dès que son pied foulerait le sol elle savait que les regards se poseraient sur elle et se sentit peu à son aise, mais en même temps impatiente de rejoindre son fiancé. Elle sortit avec aisance du carrosse du moins en apparence, prenant bien soin surtout de ne pas s'empêtrer dans les épaisses étoffes qu'elle portait. Avançant en direction du parvis, elle salua d'un sourire radieux, mais gardant tout de même une certaine retenue, quelques connaissances.
Enfin, elle arriva auprès de celui qui l'attendait, plongeant son regard dans le sien.

Persan



Persan s'arrêta un instant devant la cathédrale alors qu'un coche richement ouvragé stoppait et laissait en sortir ce qui devait être à l'évidence le futur marié. Persan attendit que l'homme fut entré dans les lieux. Il n'avait reçu aucune invitation pour se trouver là mais par un quiproqup amusant, son laissez passer en BA faisait mention de son intention de se rendre à ce mariage. Il avait donc décidé de se conformer à son laissez passer.

Persan se glissa entre les invités présents sur le parvis et pénétra dans la cathédrale. Du regard, il cherchait Gypsie. L'occasion était trop belle de la voir pour qu'il la rate. Cheminant le long de l'abside, il fouillait les lieux du regard. Enfin, il la vit, aussi belle et rayonnante que dans son souvenir. Avisant une place libre derrière son amie, il remonta la rangée, s'excusant de marcher sur les pieds des uns et des autres par un léger sourire. Il s'assit enfin et n'y tenant plus, se pencha en avant, effleurant des lèvres l'oreille de Gypsie.

Bonjour ma Dame...

Sa voix était chaude, emplie de la joie de la revoir, enfin.