Cérémonie d'octroi de la Rosa d'Alienor (Décembre 1456)

Romuald De Vaisneau


L'ofici de la Rosà d'Aliénor, une petite salle habillée humblement aux couleurs gueules et or et qui sert habituellement aux réunions des Cambra, allait vivre quelques heures de cérémonie.
Depuis la révision du système d'octroi du mérite guyennois, de nombreux dossiers avaient été étudiés. Mais seuls quelques personnes avaient reçu l'approbation de la Cambra des Sabia. Et ces méritants en avaient été informé il y a peu.

Romuald se tenait dans la salle, vérifiant les derniers détails de la cérémonie, attendant les autres membres de la Cambra de Sabia ou tout autre curieux souhaitant assister à la cérémonie. Il arborait pour quelques jours encore, ce collier qui le désignait comme le Grand Maistre de la Rosà. Et l'ajustant d'un geste nerveux, Romuald se dirigea vers le petit buffet qui avait été préparé pour l'occasion saisissant une petite coupe d'un vin rouge et liquoreux issus de cépage environnant le palais.

Sindbad


Sindbad arriva à hauteur du Château de l'Ombrière. Mille souvenirs se précipitaient actuellement en sa mémoire, alors qu'il se faisait annoncer, puis accompagner par la garde locale : son premier mandat au Conseil, alors que Cahors était assiégé par Nilas et sa clique. Puis le mandat suivant, au cours duquel il avait fallu défendre Agen. Enfin, le troisième...

Et tous ces gens qu'il avait côtoyé : Sa Grâce Lilynight, Sa Grâce Cassandres, une duchesse d'exception, Sa Grâce Ombres...sans compter ceux qui l'avaient assisté et soutenu au cours de ces huit mois en tant que Vice-Chambellan, puis Chambellan de Guyenne : Son Excellence Fluorine, ambassadrice en Ecosse. Mais surtout Son Excellence Aiguemarine et Son Excellence Mischmetal2, la meilleure équipe diplomatique qu'il ait eu à ses côtés...Il espérait bien les voir ce jour. Mais chaque chose en son temps...

Le garde le conduisit jusqu'à la salle où devaient se dérouler la cérémonie de remise de la distinction de Compagnon de la Rose d'Aliénor. Sindbad resta sur le seuil de la salle vide, ne sachant s'il pouvait entrer ou s'il devait attendre que tout soit prêt.

Alexandre*


Alexandre, Membre de la Cambra des Sabia, arriva pour la cérémonie d' octroi de la Rosa d' Allienor. Cela allait être une journée trés occupée, car celle ci était aussi le jour de son mariage. Il s' avanca pour saluer les personnes qui éatient déjà présentes, le Duc et Messire Sindbad.

Vostre Grâce, bien le bonjour. Alexandre s' inclina

Messire Sindbad, enchanté de vous revoir en Guyenne. j' espere que vous vous portez bien.

Songe


songe arriva a la cerémonie Membre de la Cambra des Sabia aussi , elle salua le duc ainsi que alexandre et sindbad
cela etait une premiere pour elle elle trouva la piece bien decoré et regarda aussi le buffet de son oeil gourmand .

elle i fit signe a messire Sindbad d'entrer c'etait lui qui serait a l'honneur

Airwolf165


J'arriva a la céremonie rapidement apres que le coursier du duc me fit parvenir missive , la salle etait grande et luxueuse je salua le duc comme il se deva

Duc je vous salut et vos offre mon respect , puis je salua les autres menbres tout en me retourna vars le capitaine et lui dit mmmm le grand jours et arriver mon ami me semble il

Mischmetal2


Misch arriva dans la salle ou se déroulerait la cérémonie d'octroi. Il saluait avec chaleur, malgré ses traits tirés par la fatigue, les visages qu'il connaissait. Il avait l'eu le plaisir de travailler avec tous. Il avait gardé, par nostalgie, ses galons de caporal-chef, discrètement agrafés sur les épaules de la chemise cyan qu'il avait l'habitude de porter.
S'approchant des militaires, il rendit discrètement le salut (militaire un jour militaire toujours!) et sourit jusqu'aux oreilles au capitaine Alexandre*

-Mes félicitations capitaine! Tout mes voeux de bonheur!

Se retournant, il salua d'un signe de tête Songe et le Duc puis alla vers son vieil ami Sindbad

Bonjour cher ami. Cela me fait plaisir de vous revoir.

Leanna


Leanna arriva comme à son habitude dans les derniers, elle salua comme il se devait le Duc ainsi que toutes les autres personnes présentes, puis elle alla se poster prés du Capitaine.

Elle lui adressa un sourire puis lui mumura : bientôt le grand moment, pas trop anxieux?

Puis elle reporta son attention, sur Sindbad, il était à l'honneur aujourd'hui, elle avait eu l'occasion de le croiser à quelques reprises, elle connaissait aussi le travail qu'il avait accomplit pour la Guyenne surtout au niveau de la Diplomatie.

Alexandre*


Alexandre vit arriver Dame Songe et lui fit un baise main.

Comment allez vous ? la vaisselle est finie ? Alexandre rigola

Puis le Commandant arriva a son tour qu' il salua comme il se devait.

arfff , je crois bien que cette fois c' est le bon jour...Alexandre sourit au Commandant J' espere vous y voir avec votre épouse.

Puis le Chambellan arriva, et lui fit un salut militaire presque parfait

Merci Excellence, et bien le bonjour...Vous serez des nostres , cela va de soit...

Puis sa marraine fit son apparition, avec un paquet de parchemin des étudiants surement. Alexandre la regarda et lui fit un grand sourire et lui repondit discretement

Tu ne peux imaginer dans quel état je suis....

Alexandre espérait que Messire Sindbad ne s' offusquerai pas qu' on lui accorde autant d' attention alors qu' il était celui qui faisait l' objet de cette cérémonie

Leepo


leepo arriva dans la salle , en retard comme son habitude, il se faufila doucement , saluant au passage Alexandre, puis dame Songe.

Apercevant Airwolf il lui fit un signe de la téte. Il vit Mischmetal en discution avec Sindbad.


Il s"approcha:

bonjour Sindbad , cela fait plaisir de te revoir

Sindbad


Au signe que Songe lui fit, Sindbad comprit que l'accès à la salle lui était autorisé. Il effaça galamment afin de laisser passer le maire de Cahors. Ou l'ex-maire ? Il ne savait plus, en fait...

Il alla d'abord saluer Sa Grâce Romuald. A tout seigneur tout honneur.

Mes respects, votre Grâce. Je vous salue et vous adresse les salutations d' Aiguemarine, désormais Dame de Sarliève.

Alexandre arriva sur ces entrefaits. Après avoir salué le Duc, il se tourna vers le constantinopolitain :

Citation:

Messire Sindbad, enchanté de vous revoir en Guyenne. j' espere que vous vous portez bien.

Sindbad lui rendit son salut :

Je dois dire que mon état de santé ne me donne aucun signe d'inquiétude. La seule chose qui me chagrine est l'inaction qui me ronge chaque jour un peu plus. Croyez moi, Messire Alexandre*, la Guyenne est un Duché vivant, quoi que l'on puisse en dire. Sinon, je vais me permettre de vous transmettre une commission : quand vous la verrez, saluez votre mère pour moi. Elle fait partie des conseillers de Guyenne dont je garde un bon souvenir...

Il rendit ensuite son salut à Airwolf65, qui semblait s'intéresser davantage au sort d'Alexandre*. A la teneur de son propos, Sindbad crut comprendre que le jeune Capitaine devait ce jour convoler en juste noce. Depuis le temps qu'il attendait cela...Le constantinopolitain esquissa un léger sourire, puis rajouta :

Et acceptez toutes mes félicitations pour la cérémonie qui vous attend.

C'est alors que Son Excellence Mischmetal2 fit son entrée. Tous les souvenirs de Sindbad revinrent en surface : d'émotion, il prit le Chambellan dans ses bras et le gratifia d'une accolade :

Vous ici ? Il ne manque plus que Son Excellence Aiguemarine, et notre trio diplomatique sera reconstitué. Quand je pense à tout ce que nous avons vécu ensemble...

Un signe de la main à Leanna8, sa colistière du GAG qui venait à son tour d'entrer, et ce fut au tour de Leepo de venir le saluer :

Ah, Messire Leepo, bien le bonjour, comment vous portez vous ? Je suppose que vous gérez avec le soin qui vous caractérise la mairie de Bazas ?

Alleaume


Il était la assis dans la foule à écouter ce qu'il se passait, Sindbad, oui il le connaissait cet homme la... Il avait été sur la même liste ducale à l'époque qui lui avait permit de devenir CAC, puis Procureur, Sindbad était arrivé au Conseil juste lorsqu'Alleaume l'avait quitté, il savait que cet homme serait un Conseiller exceptionnel, il se souvenait encore de l'époque où il travaillait au côté de Phénix50, étrange qu'il ne le cite pas, à moins qu'il se soit passé quelque chose qu'il ignorait...
Sa ne le regardait pas après tout.
Il observa toutes les têtes qu'il y avait ici, plus de la moitié lui était familière, il fit une révérence en direction du Duc par politesse et resta droit et impassible, n'osant pas s'approcher et le féliciter en personne, non il n'allait pas le déranger...

Kindjal


Kindjal avait pris une petite p.a.u.s.e. dans son travail acharné à la bibliothèque et avait décidé de s'aérer un peu. Quoi de plus distrayant que de s'aventurer dans les autres ailes du palais, l'oreille tendue pour saisir le moindre commérage ? Armée de son habituel petit calepin, elle avait cette fois-ci pris la direction du Donjon quand elle remarqua une effervescence pour le moins inhabituelle dans cette partie du palais. Elle suivit donc tout naturellement l'afflux de laquais et autres servantes jusqu'au couloir devant la salle incriminée.
Elle se gratta la joue. Une cérémonie ? Intéressant... Elle arrêta une jeune fille à l'air pas trop maligne, juste ce qu'il lui fallait... et commença son petit interrogatoire :
Excusez-moi, il se passe quelque chose ici ?

La jeune demoiselle répondit sereinement :
Une cérémonie de remise de médaille, Dame.

Kindjal hocha la tête, de plus en plus intriguée. Il allait falloir ruser.
Humm je cherche un ami, je ne suis pas sure qu'il soit là, pouvez-vous me dire s'il est là, un homme... hmm brun ?

Ouais, vous voulez savoir qui y'a plutôt ! Bon ben y'a le Duc, le Capitaine, la Rectrice, des Maires, le Chambellan... puis l'ancien Chambellan, là ! Je crois que c'est lui qui va recevoir une décoration.

Kindjal essaya de ne pas rougir trop. Cette servante était bien plus fine qu'il n'y paraissait... soit, cela lui servirait de leçon. Alors qu'elle cherchait comment retomber sur ses pattes et garder un minimum de dignité, la servante ajouta :
Bon ben si ça vous dérange pas, j'ai pas que ça à faire moi ! Si vous voulez voir les gens faut entrer dans la salle hein !

Et elle planta Kindjal sur place pour retourner à son ouvrage. Celle-ci essaya de ne pas perdre toute contenance et se remit donc en route dans le couloir, passant devant la porte ouverte, ce qui lui permit de vérifier les dires de la brave fille.

La Rose d'Aliénor pour Sindbad, hein ?
Elle esquissa un sourire. Voilà qui était mérité...
Rentrer et le féliciter ? Oh ça n'aurait sans doute pas été du meilleur gout... et ses ouvrages médicaux ne risquaient-ils pas de s'impatienter ? Ainsi soit-il...

Alexandre*


Alexandre écouta les propos de l' Ex-Chambellan et lui sourit

Certes la Guyenne est bien vivante, du moins c' est villageois...

Celui ci lui fit part d' une commission a transmettre a sa mère Lilynight

Mais je le ferai sans nul doute, je suis certain qu' elle en sera ravie

Messire Sindbad compris qu' Alexandre allait se marrier

Je vous remercie pour vos bons voeux, et vous etes bien sur le bienvenue si le temps vous le permet.

Aiguemarine


En retard...comme souvent. Seulement, cette fois ci Aiguemarine avait des circonstances atténuantes. Quoi, qui a dit "non" !!
Si, si... Prévenue à la dernière minute par Sindbad. Le temps de laisser quelques consignes à l'Intendant de Sarlieve, de faire seller sa monture... aussi...et direction la Guyenne, plus précisément le Palais de l'Ombrière.

Elle confie Altaïr aux gardes, demande son chemin à quelques planctons puis pénètre dans la grande salle.

Aiguemarine balaie du regard l'immense salle. Beaucoup de personnes sont présentes. Elle s'avance doucement, reconnaît quelques personnes. Sindbad, Mischmetal, Alexandre, Leanna, Songe ainsi que le Duc Romuald de Vaisneau. Surprise lorsqu'elle aperçoit Alleaume. Serait'il de retour en Guyenne ?!
Elle les salue tous poliment, puis se cherche une place afin d'assister à la cérémonie qui doit honorer un formidable Ex-Chambellan. Récompense oh combien méritée.

Alleaume


Alleaume se retourne et voit une jeune femme entrer, oh oui une dame qu'il connaissait même fort bien, puisqu'il les avaient accueillis il y a maintenant quelques mois dans la ville d'Agen alors qu'il y était encore Maire, elle et son mari, deux personnes gentilles et formidables en qu'il avait eu une grande confiance, mais le temps avait effilé leur amitié... Il en était ainsi, mais il n'oublierait jamais les bons souvenirs, oh non jamais.
Il lui rendit sa salutation en décrochant un sourire sympathique.

Romuald De Vaisneau


Romuald regardait les gens arriver peu à peu, saluant d’un léger signe de tête les nouveaux arrivants.
C’est que c’était là sa dernière cérémonie comme régnant de Guyenne et il souhaitait en profiter un peu.

Lorsque l’ambiance se détendit un peu, Romuald s’avança et prit parole.

Mes chers amis, le bonjour à vous. Je vous remercie de votre venue en cette cérémonie de remise du mérite guyennois : la Rosà d’Aliénor.

Comme chacun le sait, je ne porte pas en mon cœur les cérémonies fastes et longues agrémentées de longs discours sans contenus. Aussi, je ne rappellerai que quelques points avant de commencer l’octroi.

Romuald toussota légèrement pour s’éclaircir la voix.

Nous sommes donc réunis ci lieux afin de récompenser les mérites désintéressés et les hauts faicts portant la Guyenne vers une grande destinée. Et en récompense de ces faicts est octroyé le rang de Compagnon de la Rosà d’Aliénor.
Ce rang peut être accordé par l’intermédiaire de la Cambra de Sabia, dont certains membres sont présents, après examen d’un dossier reprenant les hauts faicts.

Durant ces dernières semaines, quelques noms ont été proposés. Mais peu ont reçu soutien aussi manifeste que notre invité d’honneur ce jour. D’ailleurs, en ces derniers jours de mon mandat et donc en ces jours de clôture des dossiers d’octroi, notre invité est le seul à avoir été désigné pour recevoir la Rosà.

Aussi, je demanderai à Mèsser Sindbad de s’avancer au devant de la salle.

Sindbad


Sindbad prit une grande inspiration. Ca y était, le moment était venu...

Un coup d'oeil circulaire pour voir tout le monde réuni. Y compris une brune aux yeux bleus qui était arrivée en retard.

Il était ravi de la savoir à ses côtés, compte tenu de tous les souvenirs qu'ils avaient ensemble. Le trio diplomatique se trouvait enfin réuni. Au regard de cela, qu'étaient quelques minutes de retard ?

Il s'avança donc lentement en direction du Duc de Guyenne. Il terminait donc son mandat...Le premier mandat ducal auquel le constantinopolitain n'assistait pas. Mais s'il se trouvait éloigné de la Guyenne par la distance, son coeur tressaillait toujours lorsqu'il en entendait parler ou que des souvenirs s'y rapportant lui revenait.

Il se trouvait désormais face à face avec le Duc de Guyenne. Par respect pour sa position, Sindbad baissa la tête, sans pour autant le quitter des yeux.

Romuald De Vaisneau


Romuald accueilli Sindbad d'un geste amical, lui posa une main sur l'épaule et l'invitant à redresser la tête.

Ainsi donc vous voici, mèsser Sindbad, de retour en ce château dont vous avez arpenté maintes fois les innombrables couloirs.
Et je puis constater à la vue des personnes présentes ainsi qu'au sourire que vous affichez, que ce retour vous réchauffe le coeur.

L'aissance que vous montrez en ces lieux et la joie apparente dont vous faites profiter tout les convives présent en cette salle, ne fait que confirmer l'impression que nous, membres de la Cambra de sabia, avions que vous. A savoir un homme investi pour la Guyenne, mais qui a malheureusement dut quitter les terres bien que le duché reste en son coeur.

Ainsi vous voici, Messièr Sindbad, revenu en ces lieux afin d'y recevoir l'insigne du mérite guyennois : la Rosà d'Alienor. Vous élevant de ce fait au rang de Compahièr de la Rosà.

Romuald se retourna légèrement, afin d'appeler le jeune suivant qui tenait un cousin de velour rouge, brodé d'or, et sur lequel était posé le collier de Compagnon.
Romuald le saissit de ses deux mains, chacune tenant le ruban de gueule afin d'y former une ouverture assez large que pour y faire passer la tête de Sindbad.
Et tout en passant le collier à Sindbad, Romuald lui rappela les devoirs d'un Compagnon.

Messièr Sindbad, puissiez-vous toujours oeuvrer à l'élévation de la Guyenne. Puissiez-vous par vos faicts et actes quotidiens, entretenir et développer les valeurs qui sont chères aux coeurs de tout les guyennois. Puissiez-vous ne jamais oeuvrer à l'encontre du bien-être de cette province que vous tenez en votre coeur. Et puissiez-vous continuer à être de bon conseil, comme vous en avez fait preuve jusqu'à présent, même si vous n'habitez plus en nos frontières.



Le collier déposé autours du cou de Sindbad, Romuald maintenu ces mains sur les épaules de celui-ci. Fixant l'instant solenel par un regard accompagné d'un sourir.

Benvenguda Compahièr Sindbad

Sindbad


Le Duc venait de lui passer autour du cou la décoration qui récompensait son action en Guyenne. Et maintenant, il le regardait en souriant, les deux mains posées sur ses épaules.

Une immense émotion saisit le constantinopolitain. Pendant plusieurs minutes, il ne sut que faire, que dire...

Puis, posant un genou à terre, il prononça d'une voix forte :

La Guyenne me rend là un immense honneur par l'octroi de cette récompense. En retour, j'accepte avec grande joie de continuer à la servir et à prodiguer mes conseil où que je sois. Je l'ai déjà dit à certains en privé, cette cérémonie est pour moi l'occasion de le proclamer publiquement.

Ce ne sera que peu de chose au regard de ce que la Guyenne m'a apporté, sans oublier ces guyennois qui m'ont spontanément accordé leur confiance alors même qu'ils ne me connaissaient pas. Je pense notamment à celui qui fut mon parrain en diplomatie, Son Excellence Phénix d'Aragon, Comte de Cognac. J'ai également ce jour une pensée pour celle qui fut ma marraine en beaucoup de choses, feue Mythe11.

Pour autant, cette récompense qui m'est accordée ce jour n'est pas le résultat d'un effort solitaire. Je fus au quotidien entouré de collaborateurs dévoués qui ont, eux aussi, participé à soutenir et défendre la Guyenne alors qu'elle traversait ses heures les plus sombres. Certains ont même, pour cela, consenti des sacrifices et payé le prix du sang sans rien réclamer en retour. Si donc, aujourd'hui, je me tiens présent icelieu, la gratitude que j'éprouve à leur endroit m'empêche de taire le nom de certains d'eux plus longtemps.

Je souhaite donc remercier publiquement Son Excellence Mischmetal2, qui fut et est encore, je n'en doute point, une force d'impulsion pour la diplomatie guyennoise, par le dynamisme dont il a fait preuve jour après jour à mes côtés.

Mais mes remerciements vont également à celle dont la discrétion et la modestie n'ont eu d'égal que le courage et l'implication avec laquelle elle a exercé sa charge, parfois dans des conditions difficiles, j'ai nommé Aiguemarine, Dame de Sarliève.

Et je suis fier de dire que ces personnes, qui furent des collaborateurs dévoués, resteront pour moi à jamais des amis. Quant à ceux que je n'ai point nommé, ce n'est pas tant l'ingratitude ou l'oubli qui me fait taire leur nom, que le souci de ne point vous ennuyer par l'énoncé d'une longue litanie de noms.

Le constantinopolitain se releva alors, pour se tourner vers l'assistance présente. Etaient-ils tous encore réveillés ?