1.7 [Mai 1457] De l'Allégeance des Nobles de Merite du BA / Anoblissement Korydwen

Lanfeust86

Le Duc écouta Modsognir...Etrange requête que de vouloir lire la patente, Lanfeust se tourna vers le héraut et le poursuivant d'armes afin qu'on lui passe la patente.

Chose faite il la tendi à Modsognir se demandat bien ce qu'il voulait savoir...

Citation :

Province : Bourbonnais-Auvergne

Demande d'octroi : Seigneurie de Mérite

Fief : Menat

Description héraldique : De sinople à la champagne ondée d'argent de laquelle rayonnent vers le chef six éclairs du même, au pont en dos d'âne d'or, maçonné de sable, posé sur la champagne, brochant sur les éclairs et sommé d'une crosse aussi d'or.

Blason :


***

Candidat :Modsognir

Nom d'usage et/ou de famille : -

Ville de résidence : Polignac

Fief(s) possédé(s) : -

***

Charges actuelles:

* Chambellan du Bourbonnais-Auvergne

Charges passées :

* Maire de Polignac (2 mandats)
* Conseiller municipal durant 9 mois
* Diplomate depuis août 1455 (d'attaché diplomatique à Chambellan)
* Assesseur à la Chambre Législative
* Membre des « 45 », Garde personnelle de la Princesse Armoria

Faits d’armes :

* Participation à la guerre de Bretagne 1456 pendant plus de 5 mois


Qualités : Modération, discrétion, sérieux
Défauts :

Lettre d'Accompagnement

Citation :

Par la présente, nous, Francis Albéric du Val Billaude, 24ème Duc régnant du Bourbonnais et de l'Auvergne, Seigneur de Saint Pry, avons l'honneur de déposer patente d'ennoblissement en remerciement des mérites accomplis pour le Bourbon Auvergne par Modsognir.

D'origine modeste et de naissance inconnu, Modsognir s'est établi en la ville de Polignac en 1455. Très tôt il s'engage dans la vie publique au sein du conseil municipal de sa ville dès le mois d'avril 1455. Il en devient le maire à deux reprises.

Puis, quelques mois plus tard il intègre la diplomatie du Duché. Il en gravit tous les échelons. Son ouvrage y est remarqué et aujourd'hui il est l'un des pilier de notre chancellerie dont il est maintenant le Chambellan, oeuvrant sans relâche pour que notre Duché entretienne de bonne relations avec ses voisins, proches ou éloignés.

En 1456 il rejoint le groupe des "45" et met sa lame au service de son altesse la princesse Armoria. À cette occasion il se trouve engagé dans la guerre de Champagne puis en Bretagne pendant plus de 5 mois.

Continuant de s'intéresser aux affaires du Duché il devient assesseur de notre Chambre Législative où j'ai eu le plaisir de le rencontrer pour la première. J'y ai apprécié sa modération et sa discrétion ainsi que son sérieux.

Le dévouement de Modsognir pour la cause de son Duché et au bénéfice désintéressé de la cause publique n'a jamais failli même dans les heures sombres. C'est une personne discrète qui par deux fois a refusé un fief issu de mérite. C'est a ma demande insistante qu'il a accepté que je vous adresse cette demande, c'est dire qu'il ne brigue point les honneurs pour ce qu'ils ne sont pas. Il n'est que justice que lui soit reconnu le mérite qui lui revient.

Ainsi, Modsognir se distingue par un investissement sans faille et participe au rayonnement du Bourbonnais Auvergne, ce pour quoi je souhaite lui octroyer seigneurie de mérite en Bourbonnais Auvergne.

Fait en ce 14ème jour de février de l'an 1457,
FaVdB, 24ème Duc du Bourbonnais-Auvergne

LLyr di Maggio

Citation :

Maréchal Llyr, je me permets de répondre à la question de Sa Grâce Lanfeust, en ma qualité de Poursuivant.

Hochement de la tête. C'est sur le tas qu'on apprend le mieux.
Je me suis permis de relancer le roy d'armes à toutes fins utiles sur les dossiers en suspens.

Paillard

Toujours silencieux, il haussa un sourcil en entendant le refus de Modsognir. Pas que son refus le choque, après tout, il avait, comme chacun, le droit de décider de son destin. Non, ce qui le génait, dans les explications de son ami, son frère d'armes, c'était le sous-entendu désagréable sur l'intérêt et le devouement.
Il coula un regard en biais à sa suzeraine, pensant que le dévouement de celle ci à son duché ne lui avait pas semblé induire un quelconque interet nobiliaire.

Il faillit intervenir, mais se ravisa. Des nobles auvergnats, ils en avaient vu, en Bretagne. Et Modso tout autant que lui. Pas tous, certes, peu des plus grands, c'est vrai, mais il trouvait un peu facile de tous les mettre dans le même sac.

Enfin, ça ne changeait rien à l'estime qu'il portait au chambellan, mais il considérait que pour le coup, son sens de la diplomatie avait pris du fer dans l'aile.

LLyr di Maggio

Citation :

Cher chambellan, à ma grande déception je prend bonne note de votre refus pour la seigneurie de Menat, que le Héraut le mentionne.

Je prends note et en avise le nobiliaire.
Messire modsognir pourriez vous me notifier par écrit ce refus je vous prie afin d'avoir une trace klegale de la chose

LLyr tend un velin et un encrier

Quant à Messire Nakuneui d'Azayes je vais de ce pas refaire une injonction.
Le héraut fit signe aux coursiers de reserve de s'approcher

Ninjaturtel

Allégeance, et maintenant annoblissement.

Encore présent, il écouta les différents échange entre le régnant et le possible futur anoblit.
Encore un refus, plus très étonnant... Ce qui l'était plus c'était la façon.

Ninja écouta l'homme qui parlait... sans trop vraiment savoir finalement.
Il en profita pour regarder les différentes réactions et bien des regards se noircirent aux paroles de cet homme. Voir même un excès de colère chez la pauvre Naluria.

Parler ? Pas parler ?
Pas que ça le déranger mais bon, en avait il envie.
D'ailleurs, est ce que ça dérangerait qu'il intervienne ? Hum, après tout la noblesse ne pouvait se taire dans un tel moment, Ninja s'avança donc pour à son tour faire dévié la cérémonie.

Messire, bien que beaucoup de personne aient une grande estime envers votre travail, il me semble étonnant de vouloir anoblir une personne avec une telle mentalité.

Alors, peut être est ce l'ignorance qui vous égard mais comment osez vous dire que les nobles font perdre un temps précieux au duc régnant ?

Vous venez en ces lieux, avec vos idées et vos principes et pensez qu'il n'en existe pas d'autre adéquate.
Cette cérémonie qui dure une journée n'aurait pas de sens selon vous, à part un défilement des nobles. Je vous invite à partir voir notre héraut pour qu'il corrige votre ignorance.

Quant à la défense que les nobles doivent fournir, ils sont exempt du ban s'ils ont des responsabilités.
Si un noble veut se retirer de ses responsabilités pour aller guerroyé c'est son droit, si d'autre veulent continuer de servir leur duché ils en ont la possibilité.

Donc je ne vois pas ce que vous vouliez dire, ou faire passer comme message mais le fait que vous refusiez ces terres n'est en soi pas une mauvaise chose.
Vous ne semblez pas savoir ce que signifie ces remerciements, et ce qu'elle représente surement pour certain des remerciés.

Enfin bon, je ne vais pas m'attarder sur tout cela et m'excuse votre grâce de cette interruption mais je me devais de réagir.

Le duc appela alors les nobles pour qu'ils viennent prêter allégeance, Ninja reprit sa place attendant que la cérémonie se termine.

Modsognir

Modsognir écouta avec grand respect le duc prenant acte de son refus. Un bruit dans la salle se fit entendre. La curiosité le fit se retourner et vit l'absence de la femme qu'il voulait voir à la fin de la cérémonie. Le chambellan laissa échapper un soupir non dissimulé puis se retourna vers le duc. L'Heraut prit la parole lui demanda d'écrire une lettre officielle prenant acte de son acte. Il acquiesca à sa demande

Très bien, je le ferais dès que possible. Merci à vous

Les murmures montaient dans la salle suite à son monologue, certains semblaient outrés, d'autres compréhensifs et les derniers indifférents. Une seule personne pouvait réellement lui faire du mal pour son refus......et elle était partie.

Une personne se leva voulant prendre la parole. Il reconnut aisément le Baron de Glénat, qui comme à son habitude, prit la parole pour porter haut les couleurs de la noblesse bourbonnaise-auvergnat. Il écouta avec attention puis répondit

Baron...je ne dis nullement que tous les nobles ne sont pas méritants, bien au contraire. Je refuse le titre que l'on m'offre justement pour eux. Je ne peux parler de tous les nobles et des institutions mais je vais vous parler de la chancellerie, lieu que je connais le mieux comme vous vous doutez.
Je peux vous dire, et avec grande sincérité, que je serais fier de moi même quand j'aurais apporté à la chancellerie ne serait ce la moitié du dévouement, du long travail de nos premiers chambellans ou vice chambellans comme Melkio, Themis ou bien encore Pharacäe.
J'ai un profond respect pour ces personnes qui se sont dévoués sans limite à notre duché et le font encore aujourd'hui. Certains noms resteront pour moi des icônes, une image que je ne pourrais atteindre.....et à ce titre, je ne peux me voir être à l'égal d'eux et accepter cette terre

Quand à l'allegeance, cela est une chose protocolaire et obligatoire, je ne peux aller contre même si je pense que tous les nobles se dévoueraient de la même manière à notre bon duché même sans ce jurement de fidélité. Le BA, comme tout duché, repose plus sur son peuple fidèle, de par son nombre, que par ses nobles......vous en conviendrez je pense

Si vous me pensez indigne de rejoindre la noblesse de notre duché, cela est de votre droit et je ne chercherais pas à vous contredire.

Il prit une voix plus forte pour se faire mieux entendre des présents

La diplomatie est un art de conciliation, de dévouement, de compromis, d'écoutes mais aussi de conviction, de réflexion. J'ai pu par mes mots sembler manquer de finesse à la sensibilité de votre âme, cela n'était point mon but. Je vous promets de porter au plus haut notre diplomatie, même au delà des frontières du Royaume de France, et ce en quelques circonstances.

Il se tourna vers le dirigeant du duché, inclina de la tête en signe de respect, de même pour l'Heraut puis se retira laissant la suite de l'allégeance se poursuivre. Il rejoignit avec hâte la porte de la salle voulant rejoindre son amie.
Elle se trouva là....au dehors l'attendant patiemment.

Ce regard, il le connaissait bien. Tant de fois, il avait blessé Naluria, tant de fois il l'avait fait souffrir par sa maladresse. Il la regarda s'avançant lentement vers elle, le visage se voulant rassurant. Il savait que sa réponse lui faisait mal, elle l'avait tant voulu pour lui. Sa réflexion pour le choix fut long et interminable tellement il savait cette terre chère à son amie pour lui.

Nalu....

Il regarda le ciel un instant puis s'asseya près d'elle contre un arbre

Je sais que la terre que le duché m'a proposé vient de toi. Je sais pourquoi tu as voulu que ce soit cette terre. Je pourrais te redire les raison de mon refus mais tu la connais. Je ne me sens pas prêt à être noble, remplir un rôle qui ne peut être le mien. Mes seuls désirs sont d'être à la chancellerie et proche de ma famille/amis.

Il porta son regard sur ce visage qui lui avait plu dès la première fois. Cette amie dont il a passé tant de temps ensemble, tant de souvenirs à se ballader, à se chamailler, à bavarder, à visiter des lieux d'exception.

Je veux être proche de vous tous, toi en particulier Nalu. Je n'ai pas besoin d'une terre pour être plus heureux, je le suis déjà.

Il perdit son regard dans sa chevelure qu'il aimait tant

Tu te souviens quand tu venais chez moi où nous passions la soirée près de la cheminée, boire une tisane avant que tu montes te coucher et moi à rester sur le canapé. Ces soirées qui semblaient si courtes, où les discussions semblaient interminables......cette douceur et envie imperceptible que je retrouve qu'en toi.

Il lui sourit laissant s'installer un silence