3.5 [Octobre] Campement des Toggenburg-Marigny

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Althiof

Tente des Toggenburg-Marigny

3.5 [Octobre] Campement des Toggenburg-Marigny Oriflamme

Depuis quand n'avait-il pas jouté ? Il n'aurait su le dire s'il n'était pas allé voir les registres de la Ligue. Il est vrai que depuis près d'un an les joutes se faisaient plus rares. Sainct-Antoine offrait pourtant une excellente lice accessible de tous les nobles du royaume mais il faut croire que certaines restrictions ont changé les projets et les habitudes de beaucoup. Il est vrai qu'entre 1455 et début 1456 il avait fait plus d'une dizaine de tournois. Deux victorieux mais un ou il s'était blessé sévèrement, un autre où il avait vu son épouse se blesser aussi. A cette époque il était au moins une fois par mois sur les lices et cela lui prenait énormément de temps, sans compter les tournois qu'il avait arbitré. Peu de gens connaissaient et était en mesure d'apprécier la quantité de travail que représente l'organisation d'une joute. Ici il y aurait plus d'une centaine de participants. Tout bonnement gigantesque et à coup sûr grandiose. Le vainqueur pourrait en être fier et s'en vanter sans fausse modestie. Il espérait lui faire un beau parcours. Il était en pleine forme et l'ont dit que l'art de jouter ne se perd jamais. Pourvu que son éxpérience lui soit profitable.

Depuis un an il y avait eu quelques joutes maritales auxquelles il n'était pas allé ne connaissant pas les époux, une à Clermont qui n'avait pas été comptés et qui avaient eu le don de le dégouter quelques temps de l'exercice et expliquer sa non participation en Anjou ou à Sainct Omer et puis il avait appris trop tard pour l'Orléans et encore des joutes nuptiales après. Il avait laissé sa place au GFC même s'il aurait été fier de représenter le Bourbonnais-Auvergne. Bref tout ça pour dire qu'entre joutes nuptiales et malaise passager pour cet art qu'il appréciait tant son dernier tournoi remontait à un jour pour jour ou presque au Lavardin. Si bien qu'il constata en installant sa tente que son étendart était désormais obsolète. Il tacherait de le refaire entre deux joutes pour s'occuper. Le tournoi allait durer plusieurs jours.

Et quelle meilleure façon de s'y remettre qu'un tounoi colossal. Oui colossal c'était exactement le mot. Il faudrait force et agilité mais surtout endurance et concentration. Et pour ce dernier point ce risquait d'être malheureusement très facile. Il n'avait aucune nouvelle de son épouse et s'inquiétait, se demandant si elle prenait soin d'elle et se nourissait comme il fallait. les soeurs peuvent être dures mis jouer avec sa santé n'était pas la solution. Il croiserait de toute façon surement d'autres connaissances comme Az et Sib, habitués des joutes, Marty et Beths qu'il avait inscrit, et surement d'autres Auvergnants comme le Baron de Glénat ou son cousin Fabien qui appréciait l'exerice, si son épouse ne pouvait se libérer mais sans elle cela n'aurait pas la même saveur. Il lui faudrait trouver un écuyer pour son cheval et aussi pour se préparer cette fois tache qui n'était dévolue qu'à sa belle d'ordinaire. Peut etre que Bettym pourrait il lui en avait juste parlé comme ça une fois et après avec beths cela avait commencé de la même façon. Peut etre n'était il pas trop tard.

Une fois installé il se dirigea vers son fidèle Pégase pour lui caresser le museau.

- Cela fait bien longtemps mon beau Pégase. Tu seras toujours là pour moi toi ! Tu es prêt à montrer à tous ces nobles le rouge sang de Cournon et faire trembler la lice.

Il se dirigea ensuite vers le panneau pour voir s'il devrait participer au tour préliminaire. Il croiserait surement Minerve, le maitre de la Ligue, Llyr, le maitre des lieux et d'autres grands jouteurs dont il n'avait rien à envier. Il apperçut les couleurs de sa vassale et de ses suzerains. Pour le moment il était un peu renfermé sur lui. Un peu de concentration mais aussi de déception et d'angoisse sans savoir si Kory serait là ou non. Après la première joute cela irait sans doute mieux. Il avait bien des chances de tomber sur un novice et d'avoir une joute facile mais il faut savoir rester prudent et ne jamais sous estimer l'adversaire. Il s'était déjà fait sortir d'entrée par plus faible que lui sur le papier. Sa force résidait dans sa tenue de selle acquise dans son enfance là bas si loin en Thessalie mais cela était loin de suffire pour remporter une passe.

Rester concentré quoi qu'il arrive ou en subir les conséquences.

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Korydwen

Tente des Toggenburg-Marigny

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Que d'aventure ! Elle avait eu quelques ennuis avec la porte du couvent qui ne s'était pas ouverte durant cette semaine, elle avait donc du trouver autre chose, une petite auberge, enfin un petit truc, sauf qu'elle était tombée malade et bien entendu, pas une toute petite maladie, non non, une bonne vieille grippe qui l'avait cloué au lit et qui l'avait fait dormir durant de longues journées, elle n'avait donc pas pu écrire à son époux qui devait se faire un sang d'encre, en plus le 29 c'était les joutes ! Elle était très en retard, elle avait demandé à son époux de l'inscrire, elle avait eu envie de jouter, mais surtout passer du temps avec son époux et elle savait qu'il aimait les joutes. Elle avait repris des forces, beaucoup de force, elle n'était pas trop maigre de façon à ne pas trop inquiéter son époux. Elle monta sur Thessalie, ses effets personnels étant déjà partis. Elle arriva non sans mal à Lavardin, elle avait bien entendu croisé quelques nobles, elle ne savait pas si elle trouverait déjà son époux sur place, ni même si il l'attendait quelque part. C'était assez angoissant. Elle arriva au campement des nobles, des tentes, des oriflammes et tout un tas de choses de noble était là. Ses enfants ne seraient sans doute pas là, elle descendit de Thessalie et marcha en lui tenant la bride à travers les dédales de tentes. Elle salua les personnes d'un signe de la tête, ses vassaux Beths et Marty étaient là, elle irait les saluer et discuter avec eux un peu plus tard.

Elle finit par trouver son oriflamme, un peu pas très à jour, mais bientôt il le serait... Enfin bientôt, un jour prochain quoi. Elle attacha Thessalie qui semblait heureuse de retrouver Pégase, misère, pourvu qu'il ne l'engrosse pas celui-là ! Sinon elle était mal la Kory, elle s'approcha de pégase et le caressa un peu, sauf qu'un coup de tête de Thessalie manqua de la faire tomber, gros yeux au cheval tout de même...

Elle allait s'approcher de la tente, mais un homme sans doute un serviteur, lui indiqua que son époux était allé voir le panneau d'affichage des joutes, bon en même temps le type sentait l'alcool à plein nez, il ne devait plus trop avoir la notion du temps. Pis les serviteurs ça mentait parfois. Elle souleva le pan de la tente et...

Al ?!?! C'est moi... Je suis là, j'ai eu quelques ennuis chez les soeurs...

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Althiof

Tente des Toggenburg-Marigny

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Il était allé rapidement vers le panneau d'affichage et aviat juste salué ses amis Auvergnats Thib Beths et Nalu qui discutaient du tirage au sort. Cruel tirage qui avait voulu que Nalu soit opposée Kory. Mais la joute aurait-elle seulement lieu. En ces instants il n'était pas de très bonne compagnie et même s'il y avait là dessous un peu de concetration et de tension d'avant tournoi c'était bien autre chose qui guidait son comportement : il n'avait pas eu d'aurtes nouvelles de son épouse que celles laissant entendre qu'elle n'était pas en très bonne santé. Qu'avait-il bien pu se passer au couvent ?

Et puis pour couronner le tout il avait un adversaire mystère pour cette joute éliminatoire. Non pas que mettre un nom sur son adversaire soit important mais cela aide parfois. Après tout il devrait considérer qu'il était au moins aussi habile que lui et que dès l'entame du tournoi il devrait donner le maximum. Il retourna à sa tente. Il irait discuter rire boire se moquer de ses amis et de leur prestation une fois son tournoi effectivement lancé.

Lorsqu'il rentra il vit un magnifique cheval noir et le reconnut tout de suite. Savait-elle suffisamment le monter et le maitriser pour une joute ? L'avenir nous le dirait vite. Mais surtout son visage s'illumina lorsqu'il entra dans la tente et la trouva occupée avec son armure.

- Bonjour mon amour ! Tu as trouvé facilement ? Je suis tellement content que tu sois là je me suis fais tant de souci ces derniers jours. J'ai entendu que tu n'étais pas en grande forme. C'est vrai ?

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Korydwen

Tente des Toggenburg-Marigny

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… Le pan de la tente fût soulevé et personne derrière, pas un chat rien, une armure déposée dans un coin, un peu en fouillis, grimace, elle relaissa tomber le pan de la tente et se tourna pour regarder autour d’elle.

- "Diantre, pourvu qu’il n’y ait personne, sinon l’on me prendrait pour une folle et je finirai au bûcher."

Au moment où, elle allait à nouveau soulever le pan pour entrer dans la tente et attendre le retour de son époux, cela ne servait à rien de partir à sa recherche, ils risquaient de se croiser et les évènements à la Rochelle lui avaient suffit. Un serviteur venait lui apporter son armure à elle et la posa bien entendu sur celle de son époux, si bien que toutes les pièces des armures furent mélanger, elle le payait pour quoi cet idiot ? Qu’il lui donne du travail en plus, elle soupira. En plus elle n’avait plus d’écuyère et oui Beths était maintenant duduche et elle avait mieux à faire que de retaper une armure, par exemple s’occuper de son époux. Elle se tourna et commença à réfléchir à qui elle pourrait bien demander d’être son écuyer, dans le BA, tout le monde il était presque noble, ça se distribuait comme des petits pains… Elle soupira fortement.

- "Madame !
- Quoiiiiiiiiiii ?! Encooooooore ?!"

Elle se tourna pour tomber nez à nez avec deux soubrettes, elle les détailla avant de comprendre que c’était son personnel à elle et son époux.

- "Madame, c’est que nous avons perdu vos fils…
- Comment ça perdu mes fils ?"

Ils s’étaient tous donnés le mot pour la rendre chèvre ? Elle les regarda avec une légère insistance.

- "Oui, nous n’savons pas où ils ont pu aller en descendant du coche ! Mais votre fille Eléa va bien, elle est dans la tente réservée à vos enfants !
- Bien ! Mais haaaan ! Vous essayez de m’embobiner pour ne plus que je pense à mes fils !! Alors vous allez me les retrouver et plus vite que ça, parce que je peux vous garantir que la colère de mon époux sera encore plus énorme que la mienne ! Et puis vous les connaissez les deux ! Vous savez de quoi ils sont capables !!"

Korydwen respira fortement et regarda les deux soubrettes, il faudrait parler à l’Intendant, parce que là, le personnel laissait plus qu’à désirer.

- "Nous avons lancé tous vos gens à leur recherche ! Tenez regardez ! Un garde revient !"

Korydwen venait de rapprocher ses bras de son ventre et se tapotait nerveusement le coude avec sa main. Elle regardait le serviteur approcher, il était à moitié essoufflé elle le laissa reprendre son souffle avec de l’écouter.

- "Dame, ils sont proches d’une tente ! Celle des Vissac !
- Pourquoi que vous ne les avez pas ramenés avec vous ?
- C’est qu’ils sont occupés !
- Pfffffffff ! Incapable ! Idiot ! Abruti ! Sans cervelle ! Spèce de… de limace !"

Korydwen était très énervée, se tournant vers les deux soubrettes !

- "Vous deux allez me les retrouver et ne les lâcher plus !! Quitte à les attacher avec un bout de ficelle à vos bras pour ne plus les perdre !"

Elle les envoya tous voir ailleurs si elle y était d’un mouvement brusque du bras, elle savait que ses fils devaient chercher Audric, le fils d’Azdrine et Sibella sans doute pour jouer avec lui, elle ne s’inquiétait pas outre mesure, il fallait juste que ses gens comprennent. Elle entra dans la tente et regarda le tas d’armure, à genoux par terre, elle commença à faire le tri, fort simple ses pièces étaient souvent plus petites et un peu plus bombées pour laisser de la place à quelques arguments fort bien placés. Elle n’entendit pas le pan de la tente se soulever, ni même son époux approché, il faut dire le métal ça fait du bruit. Juste une douce voix.

- Bonjour mon amour ! Tu as trouvé facilement ? Je suis tellement content que tu sois là je me suis fais tant de souci ces derniers jours. J'ai entendu que tu n'étais pas en grande forme. C'est vrai ?

Elle secoua la tête, elle avait du rêver, elle rêvait tant ces derniers temps, qu’elle avait du mal à se replonger dans la réalité parfois. Elle se leva machinalement et se releva, arrivant à proximité de son époux elle poussa un léger hurlement.

- "Hiiiin !"

Elle se ressaisit sentant le rouge monter sur ses joues.

- "Tu étais donc bien là mon chéri. J’ai cru que je rêvais une fois de plus. J'ai tellement rêvé nos retrouvailles..."

Elle glissa ses bras autour de son cou et l’embrassa langoureusement avant de le regarder en souriant, il lui avait demandé des choses, il fallait y répondre, même si elle ne se souvenait pas exactement de ce qu’il avait pu prononcer.

- "Oui, je ne me suis pas trop perdue… Ca a été, j’avais peur que tu m’attends à la maison pour partir. Du souci ? Des rumeurs ?"

Elle se recula légèrement et commença à baisser sa tête pour regarder ses pieds, laissant ses doigts se torturer tout seul. Elle était gênée de lui avoir causé tant de soucis, toujours elle lui causait du souci, quoi qu’elle fasse, malgré ses efforts, toujours.

- "Encore… Je te crée tellement de souci… Je suis tombée malade, les sœurs m’ont refusé l’accès au couvent… Sans doute à cause de la fois où je m’étais fait passer pour un homme pour pouvoir sortir, assister au mariage d’Amandine et Cruzzi et puis surtout te voir toi… J’ai trouvé porte close, j’ai donc tourné à la recherche de l’auberge la plus proche, il pleuvait ce jour-là, je suis arrivée détremper, Thessalie était très énervée elle aussi… Je suis tombée malade, j’ai attrapé la grippe, un médecin est venu me voir dans cette auberge… J’étais bien trop faible pour t’écrire, t’envoyer ne serait-ce qu’un mot… Ils ont cru qu’Aristote m’emporterait avec lui… C’est sans doute comme cela que tu as du le savoir… Tu sais toujours tout, quoi que je fasse. Tu es le plus merveilleux des époux, je t'aime tellement."

Elle avait peu à peu relevé la tête durant son récit, elle le regardait avec ses yeux pétillants et pourtant au bord des larmes, elle savait qu’elle avait du lui faire du mal, surtout qu’elle lui avait déjà dit qu’elle prendrait soin d’elle, la preuve qu’elle en était finalement bien incapable… Elle finit par se blottir dans ses bras, elle l’aimait tellement, il l’aimait tellement, la preuve, il savait toujours ce qu’elle faisait, il veillait sur elle comme le meilleur époux peut le faire.

- "Mais maintenant cela va mieux, j’ai repris des forces, je peux jouter sans problème, t’aider à te préparer, prendre soin de toi et puis t’offrir le meilleur des baisers si tu gagnes… Et si tu perds et bien…"

Sourire canaille, sourire coquin, d’une épouse à son époux, de deux êtres qui se retrouvent. Elle glisse sa main dans la sienne et la serre avec douceur, à ses côtés durant toutes les joutes.

- "Les enfants sont là. Eléa se fait sans doute belle pour encourager son papa et Matthis et Timothée sont allés rendre visite à nos suzerains. Tu sais contre qui tu joutes ? Et moi tu as vu ? Je n’ai pas osé quitter la tente avant de te croiser, j’espère ne pas avoir raté ma joute… Je ne sais pas ce que cela va donner avec Thessalie, elle n’a jamais jouté… "

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Althiof

Tente des Toggenburg-Marigny

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Que dire dans ces cas là ? Y a t-il seulement quelque chose de plus à dire ou les choses sont-elles censées toujours rester de même ? Qu'importe finalement l'important et qu'elle soit là. Mais pourquoi diable faisait-elle parfois si peu attention à elle. Leurs enfants étaient là et promettaient de mettre l'ambiance sans aucune doute. Elle se reculait, s'avançait, se blottissait, prenait sa main et alternait souvent divers sentiments. Il l'écoutait mais avait déjà oublié ce qui s'était passé. Qu'y pouvait-il de toute manière. S'il y avait une chose à faire c'était profiter de sa présence pour se surpasser et le reste attendrait bien.

- Les enfants sont là. Eléa se fait sans doute belle pour encourager son papa et Matthis et Timothée sont allés rendre visite à nos suzerains. Tu sais contre qui tu joutes ? Et moi tu as vu ? Je n’ai pas osé quitter la tente avant de te croiser, j’espère ne pas avoir raté ma joute… Je ne sais pas ce que cela va donner avec Thessalie, elle n’a jamais jouté…
- Oh tant mieux s'ils trouvent de quoi s'occuper on aura plus de temps pour se préparer et se concentrer ou autre.

Sourire complice.

- Je ne vais pas tarder à passer mais j'ai hérité de chevalier mystère... enfin le chevalier noir. Mais qu'importe après tout il ne faut jamais sous estimer son adversaire. Tu sauras très vite pour Thessalie et j'espère que ça se passera bien. J'ai vu que tu joutais contre Nalu.

Légère grimace. Plus de 100 jouteurs et elle était tombée sur une amie. Cruel tirage au sort.

- Tu m'aides à me préparer mon ange c'est bientôt mon tour ?

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Timothée

Non loin de la tente de ses parents, juste avant la joute de son père.

Timothée avait bien joué avec Audric, mais maintenant, il avait envie de retourner voir ses parents, surtout de les retrouver en fait, il s'excusa auprès d'Audric, il aurait l'occasion de le retrouver un peu plus tard dans la journée, pour l'heure, il voulait voir si ses parents avaient gagné ou non, il espérait secrètement ne pas avoir raté leurs passes. Comme un petit ange, il s'approcha de la tente, il entendait ses parents qui discutaient, il n'avait pas très envie de venir les déranger, il trouva une souche d'arbre juste à côté de la tente parentale, il grimpa dessus et agita son épée en bois dans les airs, ses parents le verraient bien quand ils sortiraient, il espérait bien qu'il l'autorise à rester regarder.

Une dame s'approcha de Timothée pour lui proposer quelque chose, c'était une soubrette de ses parents, Timothée accepta la tranche de pain et le saucisson, jouer cela donne faim. Il commençait à réfléchir à comment il pourrait encourage son père et sa mère, il semblerait qu'ici, il n'y ait pas de fanion, il en aurait bien prit un. Il quitta sa souche pour s'approcher de la tente des serviteurs.

Bonzou ! Ze voudai un bidule pour encouhagé papa et maman ! Avé du ouzzzeeee !

Bonjour Timothée ! Un foulard rouge ? Cela vous irait ?

Oh ouiiiii ! Foula ouzzeeeeee !

Timothée regarda la soubrette chercher le foulard et attendit qu'elle lui donne pour retourner s'asseoir sur sa souche, l'épée sur les genoux, voilà qu'il agitait son foulard dans les airs, bien sagement sans rien dire, attendant ses parents.

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Korydwen

Tente des Toggenburg-Marigny

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Remord, amertume et tant d'autres sentiments qu'elle essayait d'envoyer ailleurs, elle avait encore mal fait, elle faisait toujours mal de toute façon quoi qu'elle essaye de faire, mais là elle avait décidé de passer un bon moment avec son époux, ses enfants et ses amis, le reste et bien il allait voir ailleurs si elle y était, d'ailleurs elle envoyait beaucoup de chose voir ailleurs si elle y était, ne gardant son temps que pour son époux et pour écrire quelques missives à ses amis. Faisant fi de tous ces sentiments qui lui pourrissaient la vie au final et faisait qu'elle ne profitait de rien, elle se jeta dans ses bras et l'écouta parler, bien blottie contre lui, profitant de sa chaleur de sa douceur.

- Oh tant mieux s'ils trouvent de quoi s'occuper on aura plus de temps pour se préparer et se concentrer ou autre.

Un de ces sourires qui illumine votre visage lorsque vous l'afficher, Korydwen regardait son époux.

- "Un moment rien qu'à nous deux, si rare et si précieux en ce moment, que mon sale caractère ne doit pas faire partir en fumée."

Elle le regardait, tout en le câlinant, le sentir, le toucher, le voir, des choses toutes bêtes mais si importantes finalement, ne pas tomber dans la routine, non jamais d'ailleurs.

- Je ne vais pas tarder à passer mais j'ai hérité de chevalier mystère... enfin le chevalier noir. Mais qu'importe après tout il ne faut jamais sous estimer son adversaire. Tu sauras très vite pour Thessalie et j'espère que ça se passera bien. J'ai vu que tu joutais contre Nalu.

La moue qu'avait fait son époux n'avait rien pour la rassurer et ses paroles, elle aurait voulu ne pas les entendre, boucher ses oreilles par exemple.

- "Un chevalier noir ? C'est plutôt sombre comme nom... Tu as raison, mais je sais que tu es particulièrement doué pour cela. Nalu... Décidément... J'espère qu'elle acceptera de jouter quand même... Ca m'ennuie un peu, je vais essayer de ne pas être trop brute alors... On verra si je file tout droit ou si elle décide de virer sur la gauche, mais je tâcherai de bien la tenir pour ne pas me blesser et te faire mal... Une fois de plus... "

Sourire en berne, se mordant les lèvres, tentant de cacher ce moment d'égarement heureusement qu'il pose la bonne question.

- Tu m'aides à me préparer mon ange c'est bientôt mon tour ?
- "Avec plaisir, tu m'aideras après ?"

Tout en disant cela, elle partit chercher sa lourde amure pendant qu'elle le laissait enfiler des vêtements plus légers, ensuite, elle l'aiderait à enfiler toutes les pièces, elle lui tendit son heaume, sa lance était dehors.

- "Voilà c'est presque prêt attend, il manque un petit quelque chose..."

Elle fit mine de chercher autour d'elle quelque chose, avant de s'approcher de lui et de déposer un tendre baiser sur ses lèvres.

- "C'est bon, tu as tout maintenant !"

Elle attendait qu'il décide de rejoindre la lice... Sans se douter que son petit ange de Timothée attendait derrière la tente..

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Beths

[Entre le 1er et le 2nd tour, repos des jouteurs ... ou presque - Tente de Montfort-Balmyr]

Victorieuse, elle sortait victorieuse de son premier tour, après les qualifications, elle accumulait deux victoires et elle n'était pas peu fière. Certes elle avait déjà jouté, certes elle s'était entrainée par le passé, certes .... mais elle redoutait un peu que le manque de pratique la laissa rouillée. Apparemment, elle ne s'en sortait pas trop mal.
Mais pour l'heure elle était fourbue. Son bras lui faisait mal, son dos tirait, elle savait qu'elle était trempée de sueur, et elle sentait que des courbatures l'assailliraient sous peu, mais qu'importait, elle était en joie, son petit frère lui avait porté chance.

Alors qu'elle pénétrait dans la tente, les muscles contractés et soufflant tel un boeuf ...

Curtius, aide moi à retirer mon armure s'il te plait

Aussitôt le pan de tente rabattue, ce fut son époux et son frère qui l'aidèrent à retirer un à un les éléments de sa cuirasse. Parfois une grimace alors que l'un ou l'autre appuyait sur un endroit sensible.
Apparemment son époux avait accepté sa précédente défaite car il était devant elle tout sourire et lui demanda non sans humour, si elle avait encore une partie de son corps non endolorie. Un sourire charmeur, elle lui tendit alors ses lèvres qu'il embrassa goulument après avoir éclaté de rire.
Ce fut un frisson qui la ramena à la réalité. Son habit de protection était littéralement trempé et si elle ne voulait pas attraper la mort ...

Bon je vais me sécher et me changer ! J'avoue que je me délecterai bien d'un bain chaud, mais j'ai conscience de la difficulté de la chose, au beau milieu d'un campement, faire chauffer de l'eau, amener un conséquente bassine ... Humpf ... Et un soupir, un

Tant pis, à la maison. Et avant de se précipiter vers le paravent pour se changer, un regard vers le frérot

Va t'occuper de mon cheval qui doit lui être aussi fourbu, veux tu bien ? Une bonne étrille lui ferait du bien. Je te rejoins dès que je suis prête, j'aurais besoin de toi pour ... une surprise

Sourire énigmatique sur les lèvres, elle se dirigea vers l'endroit plus intime de la tente, pour commencer à se dévêtir. Un bruit caractéristique lui fit comprendre qu'une personne avait quitté la tente, Curtius sans aucun doute, ce dont elle eut confirmation lorsque son tendre époux vint la retrouver et l'entourer de ses bras, émoustillant sa Duchesse, avant de célébrer à sa manière sa victoire pour leur plus grande joie à tous deux.

[Un brin plus tard, une Duchesse changée, sur le campement]

D'humeur enjouée, et une fois ... changée et présentable, Beths, qui avait laissé choix à son époux, à qui elle avait révélé la surprise dont elle avait précédemment parlé, de la suivre ou de rester se prélasser dans la tente, sortit retrouver son frère. Curtius était encore en train de brosser Canasson.

Waou, il va être superbe mon cheval ainsi préparé et brossé! Il va pouvoir caracoler, je ne sais si je gagnerai la prochaine joute, mais au moins j'aurais le cheval le mieux brossé

Un tendre sourire adressé à ce frère qu'elle aimait temps, avant d''attraper doucement sa main

Je crois que tu as largement œuvré, tu n'aurais pas du en faire tant, tu vas avoir des ampoules.
Bien et maintenant ... passons à la fameuse surprise dont je parlais

Les yeux de Beths pétillaient de malice à l'idée.

Viens suis moi

Et Beths accompagnée de son frère quitta donc les écuries pour se diriger sur le campement, à droite, non, ... hum tout droit, oui, les tentes auvergnates était par là ... et enfin s'arrêter devant l'une d'entre elle. Une regard sur le frérôt ...

Prêt ?

Et Beths de prendre une grande inspiration avant de s'exprimer devant l'entrée de la tente

Aaaaaaaaaaaaaal ? Koooooooooorrrrrrrryyyy ?
C'est votre pire vassaaaaaaaaaaaaaaale!

Une Beths se retenant difficilement de rire, accompagnée d'un frérôt qui ne comprenait pas se qui se passait mais qui venait d'avoir mal aux oreilles, s'était arrêtée comme usuellement maintenant lors des joutes, devant la tente de ses suzerains, les Cournon d'Auvergne

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Curtius

[Dur dur pour les oreilles]

Curtius après avoir aidé sa soeur à détacher armure et après avoir la reniflé la douce odeur de transpiration qui émanait dans la tente, accepta volontier d'aller brosser le cheval à l'extérieur, pensant naïvement que le seul but était d'avoir un cheval bien propre pour le tour suivant...

Scruuutchhh

Scrutccchhhhhh ( bruit de la brosse sur le chewal )

Scrutttchhhh

Et bah mon beau tu vas être drolement propre

Scrutcccchhh

et au moment de porter un énième coup de brosse...

HAN !

:shock:

Yeux qui s'écarquillent, regard vers le cheval..

Non pas possible, c'est pas toi qui a parlé..c'était la voix de..

Sourcil levé et inquisiteur...

Mais alors.. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH BEURK !!

Scruuutchhh
Scrutccchhhhhh
Scrutttchhhh
lalalalalalalaaaaaaa chant du curtius histoire de couvrir tout bruit suspect
Scruuutchhh
Scrutccchhhhhh
Scrutttchhhh

Et après quelques minutes, paraissant interminables, et des centaines de coups de brosses sur le joli chewal, Beths fit son retour..

Waou, il va être superbe mon cheval ainsi préparé et brossé! Il va pouvoir caracoler, je ne sais si je gagnerai la prochaine joute, mais au moins j'aurais le cheval le mieux brossé
Je crois que tu as largement œuvré, tu n'aurais pas du en faire tant, tu vas avoir des ampoules.
Bien et maintenant ... passons à la fameuse surprise dont je parlais

Ah ça pour être brossé je l'ai brossé le chewal marmonna t il..

J'aurai pas d'ampoules soeurette ne t'en fais pas je suis sculpteur je te rappelle hein ! donc je sais manier mes mains, mais, d'ailleurs je vais songer à fabriquer une sorte d'objet permettant de retenir le bruit pour qu'il n'entre pas dans les oreilles hmhm.

Curtius suivit soeurette et

Prêt ?

Prêt à qu..

Aaaaaaaaaaaaaal ? Koooooooooorrrrrrrryyyy ?
C'est votre pire vassaaaaaaaaaaaaaaale!

AAAAAAAAAAAAAH ! cria t il dans ses pensées, sans dire mot, juste en fronçant les sourcils

Bigre il ne s'attendait pas à ça et ses oreilles venaient d'en prendre un sacré coup, un de plus ! Alors qu'il se frotta les cheveux comme pour revenir à la réalité, il regarda soeurette...

Dis y'a qui dans cette tente ? tu me fais peur là, je suis sale comme tout et pas présentable du tout !

Il resta à regarder soeurette et l'entrée de la tente, alternativement..

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Althiof

[Fin du premier tout... quelque part dans le campement... Tente des Cournon d'Auvergne]

Ppfff y'a desfois comme ç a où le destin n'est pas de votre côté mais quand même explosé un adversaire en qualification pour se voir presque ridiculeusement éliminé le tour d'après il y avait de quoi rager. Au moins pratiquement tous les Auvergnats étaient passés donc il saurait qui encourager pour le deuxième tour. Mais grrrr pour le moment il était surtout déçu. Un an pour ça, il aurait mieux fait de retourner s'entrainer.

Kory venait juste de rentrer après sa joute victorieuse mais il constata qu'elle était tout même légèrement fatiguée. Malgré l'expérience une joute reste une épreuve physique et après un an sans guerre et sans pratique cela se faisait ressentir. Certes ils défendaient souvent leur village mais cela n'avait rien à voir avec l'art de se battre sur un cheval.

Il l'aida à retirer son armure et elle se laissa tomber sur la couche. Se glissant non loin il crut qu'il pourrait profiter d'un petit somme avant...

Aaaaaaaaaaaaaal ? Koooooooooorrrrrrrryyyy ?
C'est votre pire vassaaaaaaaaaaaaaaale!

A moitié la tête dans le... Oups non ça se dit pas ça quand on est noble. Légèrement assoupi, les idées quelques peu confuses, Althiof se redressa attrapa son copain préféré à plume et le jeta dans la direction de ce cri inhumain. Mais un détail et non des moindres vint perturber son lancer. Genre une tente quoi. Bein vi jusqu'à preuve du contraire ça passe pas à travers. Cela eut juste le don d'étirer le tissu faisant une bosse avant que l'oreiller ne retomber.

Grumbl Grrrrrrrrr

Althiof se releva. Qu'est-ce que le truc dehors avait dit deja ? Pire vassale ? Aigue, Sun ou Beths ? Wow paye ta brochettede vassales une chnace sur trois... pas une pour rattraper l'autre. Mais en tant que maréchal qui se respecte il faut analyser les faits. Un cri comme ça. Grrrrrrrrrrrr. Althiof : l'homme qui résout les mystères plus vite que son ombre. Ouai bon d'accord c'était pas bien dur. Ramassant l'oreiller et tirant le pan de sa tente avant de lui jeter au visage.

Beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeths !

T'as envie de gouter à l'abreuvoir toi !!!

Il s'apprêtait à s'adonner à leur sport favoris : s'en mettre plein la tête quand il apperçut un homme à côté de Beths.

Bonjour Messire. Althiof, Auvergnat entre autres choses. Enchanté de vous connaitre. Ne faites pas attention à la fille à côté d'vous c'est une folle elle fait que crier. Mais on s'y fait et pis dans l'fond on l'aime quand même un peu. Faut juste pas avoir peur de creuser.

Héhé le truc qui marche à tous les coups ça commençait à bouiller dans la caboche à la duduche. Que fait dans ces cas là ? Bein continuer bien entendu voyons.

Elle fait des efforts pourtant pour s'adapter à son titre de duduche à son martychou chéri. Z'avez vu comment elle s'habille bien maintenant. Aussi belle qu'un carosse tout neuf. Avant c'était la croix et la bannière pour qu'elle se mette en robe. Pis jamais quand il fallait. Faudra que je vous raconte. La première fois c'était des à des joutes, je sais plus lesquelles d'ailleurs y'a au moins trois histoires sur les joutes on va pas s'ennuyer. Pis la deuxième quand elle est s'est transformée en Gondole.

Mouarf ça bouillait de plus en plus et un peu plus la fumée sortait des oreillers.

La connaissez vous suffisament bien pour qu'elle vous ai raconté son amour des abreuvoirs ? C'est une histoire passionnante.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Beths

[Devant une tente suzeraine ... ]

Impatience ... langueur de l'empressement, quelle serait la réaction de ses amis alors qu'elle venait encore une fois s'exprimer devant leur tente ? Regard de côté à son petit frère alors qu'elle se mordillait les lèvres attendant ...

Dis y'a qui dans cette tente ? tu me fais peur là, je suis sale comme tout et pas présentable du tout !

Beths adressa à Curtius un clin d'oeil qu'elle espérait rassurant

Huuuum, la présentabilité est un concept abstrait si nous tenons compte que nous sommes sur un campement, or tout concept est le résidu d'une métaphore originaire, c'est à dire eu égard à la métaphore originaire dont il provient, métaphore qui, du même mouvement, tombe dans l'oubli ... Et les yeux de Curtius lui firent comprendre qu'elle devait faire plus court ...

En traduit ... on s'en fou!!!! Il y a dans cette tente deux personnes que je souhaite te présenter depuis des lustres!

Et d'ailleurs en parlant de tente, de personne, Beths entendait comme un vague grognement à l'intérieur. S'adressant une nouvelle fois à son frère

aaaaaaaah ils sont là. Bon tient toi sur tes gardes ... cela peut être dangereux, surtout si les plumes te donnent de l'urticaire...

Evidemment son discours paraissait de prime abord totalement incompréhensible et inconcevable, mais qui trouva vite explication alors que le pan de l'entrée se relevait et qu'un oreiller fougueux et furieux en déboulait par lancer stratégique ...

Beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeths !

... avant qu'une nouvelle fois tout tympan se trouvant à proximité ait a souffrir de quelconque désagrément sonore.

En attendant l'oreiller lui avait attérit au visage, ce dont elle commençait à avoir une usuelle habitude, et elle le rattrapa avant qu'il ne chuta au sol.

Fort heureusement pour elle, son suzerain de Grand Prévôt avait un esprit d'observation et d'investigation particulièrement poussé : il avait noté qu'elle n'était point seule. Ce qui lui évita d'avoir à subit moult attaques ... enfin coups d'oreillers. Hum ... en fait la pratique de ce genre de bataille avait du bon puisque d'une certaine manière cela leur permettait de conserver une forme exemplaire !
Ainsi la présence de Curtius avait freiné Al dans le manié de plumes, mais point dans la parole ... un vrai moulin ...

Ne faites pas attention à la fille à côté d'vous c'est une folle elle fait que crier.

je ne crie pas je m'exprimeuh

Mais on s'y fait et pis dans l'fond on l'aime quand même un peu. Faut juste pas avoir peur de creuser.

grumpf ...

Et il poursuivait sur ses tenues, enfin le manquement aux robes

Avant c'était la croix et la bannière pour qu'elle se mette en robe. Pis jamais quand il fallait. Faudra que je vous raconte. La première fois c'était des à des joutes ...

parce que tu avais osé me faire une remarque comme quoi je n'étais pas une femme, et que me trouver un Duc, blablablabla. Beths se tourna vers Curtius qui assistait silencieusement à leurs échanges, enfin, il fallait bien avouer qu'entre Al et elle, le pauvre ne pouvait pas en caser bon nombre

Oui, parce que môsssire Althiof s'était mis en tête de me trouver un Duc! Heureusement que je n'ai compté que sur moi!

Et un nouveau jeu de regard à droite, regard à gauche de Curtius. Son pauvre frère allait attraper torticolis

La connaissez vous suffisament bien pour qu'elle vous ai raconté son amour des abreuvoirs ? C'est une histoire passionnante.

Et gnagnagna, uniquement parce que môooossire, aidé de mon parrain m'y a poussé!

Et ça continu encore et encore ? Que le début ... ?

La Duchesse se rappela alors qu'elle avait un oreiller dans la main, oreiller dont elle fit usage en donnant un coup sur le visage de son ami, l'empêchant ... euh ... l'empêchant momentanément de parler, ce dont Beths en profita pour préciser à Al, tout en tendant le bras libre de tout truc en plume vers le jeune homme qui était avec elle

Quand tu auras fini de faire le zouave ... je voulais te présenter mon frère.

Immense sourire attendant réaction de l'un ou l'autre ...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Althiof

[Devant la tente]

Beths avait récupéré l'oreiller très attentive à ne pas laisser l'arme retourner entre les mains de son propriétaire. Mais grrr ça n'allait pas se passer comme ça c'était son n'oreiller à lui d'abord. Aussi commença t-il à essayer de lui reprendre pendant que le pauvre homme assistait à la scène.

parce que tu avais osé me faire une remarque comme quoi je n'étais pas une femme, et que me trouver un Duc, blablablabla.

Moi j'aurais osé un truc pareil ? C'est tout bonnement impossible. Je suis outré par de tels propos.

Oui, parce que môsssire Althiof s'était mis en tête de me trouver un Duc! Heureusement que je n'ai compté que sur moi!

Ppffff parce maaadame a dit qu'elle n'épouserait pas moin qu'un duc. Je ne faisais que l'aider dans sa tâche. Pis d'abord y'en a aucun qui lui convenait. Plus compliquée tu meurs.

Et Althiof de recommencer à se chamailler avec Beths poussant l'oreiller contre son visage et essayant de le récupérer. Nan mais c'est vrai quoi c'est pas pratique un oreiller pour deux.

Et gnagnagna, uniquement parce que môooossire, aidé de mon parrain m'y a poussé!

Comment ? :shock: Ne l'écoutez pas elle ne s'en souvient pas. Elle était pas très fraiche la duduche. Elle est tombée dedans et son parrain et moi même sommes allés l'aider à ressortir. Elle mélange tout c'est confus dans sa tête mais cela s'est passé exactement comme ça.

Il parlait tellement que le pauvre homme n'avait pas l'occasion d'en placer uen. Cela dit s'il accompagnait Beths il ne devait pas parler ben souvent. Y'a quand même des martyres j'vous jure.

Mais pour le coup Beths avait pris pleine possession de l'objet à plume et savait s'en sevrir. Après quelques coups qu'il n'avait nullement mérité puisqu'il avait été si mignon jusqu'à présent, Beths se décida enfin à lui présenter le jeune homme. Beths la vilaine avait enfin cessé de l'embêter aussi pouvait il discutait tranquillement et un sourire se dessina sur son visage. Ainsi c'était donc lui. A la bonne heure il avait plein de trucs à lui raocnter. Etre un petit frère martyrisé par sa grande soeur c'est tout un art. Lui en avait deux carrément et il avait hate de partager les petits trucs qui permettent de se défendre face à la tyranie de leurs ainées.

Quand tu auras fini de faire le zouave ... je voulais te présenter mon frère.

Ton frère ? Se tournant vers l'intéressé. Je compatis à votre douleur. Doublement enchanté en tout cas ! Ravi de rencontrer le frère dont Beths m'a tant parlé.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Curtius

[Devant la tente]

Curtius n'eut pas le temps d'en placer une, pas même la moitié d'une d'ailleurs, deux moulins à paroles s'échangeaient bâche après bâche, agrémentés de quelques coups d'oreillers, laissant le jeune frère intimidé sans voix..

Le calme un peu revenu et les deux têtes rivées vers lui, Curtius ouvrit la bouche pour émettre ........ des paroles ! oui il allait réussir à parler, non sans mal !

Enchanté également suze.. euh.. messire Alpof ! Je suis comme qui dirais bourré de lacune pour comprendre tout ce qui est vassale et suzerain, je demanderai à ma soeur de prendre le temps de tout m'expliquer et m'écrire sur un petit parchemin, que je ne sois pas toujours perdu dans de pareilles circonstances.

Petit regard vers soeurette...

Je suis effectivement Curtius le petit frère de Bethsounette ! Et je dois dire que je ne connaissais pas son penchant pour les abreuvoirs, c'est toujours bon à savoir ! je ne manquerai pas de lui faire plaisir par une petite poussée-surprise lorsqu'elle s'y attendra le moins gniark gniark ! !

Petit rire diabolique couramment utilisé lorsque l'on s'apprête à dire "et je dominerai le monde!"..

Beths m'a longuement parlé de vous et je suis ravi de pouvoir vous rencontrer, dites moi, euh hum. Moi aussi je peux ?

Curtius saisit l'oreiller et donne un petit coup gentillet sur la tête de Beths, désordonnant encore un peu plus sa coiffure...

Oh soeurette avec les cheveux en bataille, tu me rappelles hum... euuuh...... hum......... une vieille sorcière !

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Campement Toggenburg-Marigny... ou quand une Baronne victorieuse ne tient plus debout.

Victoire sur victoire, mais ne pas être trop confiante, il fallait se rendre à l'évidence, Thessalie, était bien plus douée qu'elle n'aurait pu le penser, elle avait vu son époux perdre, elle savait qu'il serait déçu, depuis le temps qu'il les attendait ses joutes, elle retourna dans leur tente avec lui; il l'aida à retirer son armure, elle se laissa tomber sur la paillasse et le vit faire de même, elle allait opérer un rapprochement stratégique pour commencer à le réconforter, sans trop rien dire, juste un câlin, mais là... Un hurlement et bien entendu les deux pieds dans le plat on aurait pu dire, une Beths qui tombait encore au mauvais moment ? Mais non, Kory devait l'avouer, Beths tombait plus que bien, elle réussirait à faire oublier à Althiof sa défaite l'espace d'un court instant, elle avait voulu se relever pour aller les voir, mais le seul problème, c'est que ses vêtements de dessous d'armure était... Peu adaptés, enfilant, chemisier et braies, bottes également, elle passa la tête par le pan de la tente et observa un court instant avant de réellement sortir et d'aller faire une grosse bise à sa vassale et amie.... Elle se planta vers le messire, bien entendu, elle n'avait aucunement entendu la conversation, bien trop occupée à fouiller dans sa tente une tenue portable en société.

Euh c'est qui ? T'as déjà pris un amant ? Marty l'est trop occupé pour satisfaire tes envies ? Enchantée messire de vous rencontrer !

Rouge légèrement rouge de la Baronne, elle attendait une réponse de Beths, mais son regard fut attirer par une petite rouquine qui avançait vers elle, les bras tendus le long de son corps, les poings fermés, la mine renfrognée, cela ne disait rien de bon et bien entendu, cela ne tarda pas à exploser. Eléa était de forte mauvaise humeur.

Mamaaaaaaaaan ! Papaaaaaaaaaaa ! J'ai un graaaaaaaaaaaaaaaave problème !

Korydwen se frotta les oreilles, Eléa avait elle trop cotoyé Beths ?

Voui ? Mais tu n'es pas obligée de crier tu sais, on entend encore très bien !

C'est la faute à Matthis ! C'est un crétin ! Une buse ! Un idiot ! Un... Un...

C'est ton frère !

Oui maiiiiiis euuuuuuuh ! Il a dit à Audric qu'il pouvait être mon cavalier ! Sauf que !!! J'ai déjà un cavalier ! Et c'est Louiiiiiiiiiiiiiiiis ! Et maintenant comment je fais parce que j'en ai deuuuuuuuuuuux ! Et que il faut que je choisisse, mais que à cause de Matthis y en a un qui va être triste !! En plus c'est le fils à mon parrain... Pffffffffffff !

La fillette trépignait et pour le coup tenait plus de sa mère que de son père. Korydwen regarda son époux puis Beths et l'homme, réfléchissant, la bouche s'ouvrit, mais rien n'en sortit... Que dire ? Elle posa simplement sa main sur son épaule.

Nous réglerons ce problème tout à l'heure... Pour le moment, ton père et moi discutions avec notre vassale Beths et la personne qu'elle souhaitait nous présenter visiblement. Donc tu es priée de nous laisser finir tranquillement et sans hurler.

La mine boudeuse, Eléa croisa les bras et resta entre ses deux parents, bien décidée à attendre la fin de la conversation des grands pour avoir leurs attentions à tous les deux concernant son "grave" problème.

Et sans bouder aussi ! On dirait ta mère !

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