Domaine de Cournon d'Auvergne
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 [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}

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Carmen_Esmée.
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MessageSujet: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:01

Carmen_esmee. a écrit:


Un cavalier arriva dans le village de Tarbes, voilà deux jours qu'il n'en avait pas croisé un. Sa peau et ses vêtements sombres étaient recouvert de poussière. Il interpella un brave homme dans la rue, afin qu'il le renseigne sur un éventuel point d'eau, pour lui même et son cheval, sa voix était fluette comme celle d'un jeune garçon ou bien plutôt celle d'une jeune fille, mais sa silhouette et ses vêtements ne dévoilaient rien de féminin bien au contraire.

Le brave lui indiqua la direction du Fleuve, un simple salut de la tête en guise de remerciement, le villageois le regardait déjà avec beaucoup de soupçon. C'est donc rapidement que le cavalier rejoignit le Fleuve.

Le lieu était tout simplement magnifique, il descendit de cheval et tenta de faire partir la couche de poussière sur ses vêtements en vain... Le courant ne lui permettrait pas de se baigner, mais il pourra profiter du décor et de l'ombrage des arbres pour faire sa halte à Tarbes avant de reprendre la route vers l'Espagne.

Il fixait le messager, dans sa cage, que sa cousine lui avait confié, un pigeon qui espérons retrouvera ses propriétaires. Il ouvrit sa besace, en sortit de quoi écrire et griffonna le parchemin, assis sur l'herbe.




Citation :
Chers Cousins,

Aucune inquiétude à avoir, je suis actuellement à Tarbes, je vais y rester cette nuit si les quelques écus qui me reste me le permette. Et je partirai à l'aube demain. Je ne rentrerai pas avant d'en savoir plus sur notre famille.

Je vous embrasse,
Affectueusement,
Carmen Esmée


Il roula et noua le message et le glissa dans une petite cartouche, qu'il attacha ensuite aux pattes de l'animal libéré de sa cage. Il l'aida à s'envoler.

Va ! Dit il de sa voix si douce, si féminine.

Le cavalier commence a se dévêtir, un brin de toilette ne lui fera pas de mal, sous sa large chemise noir se trouve un corset à la fine dentelle, qu'il dénoue avec agilité... Lorsque l'engin de torture libère enfin sa gorge, un sourire se dessine sur ses lèvres.

Ah ! Quelle bonheur ! Je ne sais lequel est le plus dur.. être un homme ou être une femme..

Elle retira ses bottes et ses braies, se retrouvant ainsi avec une simple tunique, Elle se dirigeait vers sa besace, pour en sortir de quoi se laver.. Quand soudain elle entendit un craquement, une brindille qui cède sous le poids de quelque chose ou quelqu'un. Apeurée elle appel sa monture, Zingara, une belle jument à la robe blanche. Elle se cacha derrière cette dernière.

Il y a quelqu'un ? Répondez ! Sa voix trahissait l'angoisse que l'on puisse la voir dans cette tenue... Elle ne vit personne mais resta néanmoins prudente.

Elle s'agenouilla au bord du fleuve, y trempant ses vêtements un par un, qu'elle fit ensuite sécher sur une branche. Au pied du même arbre, elle s'asseyait, tirant machinalement sur sa tunique pour cacher un peu plus ses jambes, Elle ne cessa de balayer du regard les environs tout en remplissant son unique récipient du contenu de sa gourde, Elle se lava, se débarrassant de la poussière des chemins qui recouvrait ses bras et son visage.

N'ayant d'autre choix que d'attendre que ses vêtements sèchent, elle admira le fleuve et le paysage qui s'offraient à ses yeux...


Dernière édition par Carmen_Esmée. le Mer 9 Juin - 10:01, édité 2 fois
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Carmen_Esmée.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:05

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e




Il faisait beau, il faisait bon, il faisait chaud. Une chaude matinée pour une journée toute aussi chaleureuse. Les Auditore se trouvaient en leur domaine, dans une salle fraiche et supportable où travailler sans la contrainte de la chaleur.

Quand au jeune Auditore, pas le plus jeune, ni le plus vieux, il trainait dehors, comme à son habitude, avec deux de ses amis fidèles. Ils étaient tous vêtu de braies noirs et de bottes de même couleur, une chemise blanche au manches larges surmontée d'un gilet noir aux motifs gris foncés. On aurait dit qu'ils étaient contraint à un code vestimentaire. Cette tradition était italienne une fois de plus, ces deux personnes suivait un exemple trouvé en le jeune homme.

En ville, une cavalier passait, vêtu d'une façon assez normale, mais quelque chose gênait William dans sa façon... d'être, de se tenir. Sa façon de demander son chemin. Ils devaient tous les trois se rendrent en la salle d'arme de la villa de sa famille. Il regarda discrêtement le cavalier, puis posa chacune de ses mains sur une épaule de chacun de ses camarades.


Mes amis, je vous laisses un instant, dites à mon père que je reviendrai un peu plus tard.

J'ai... quelque chose à faire...


Il leur sourit et se retourna pour suivre le cavalier qui était déjà repartit. C'est par une marche rapide qu'il tenta de le rattraper. Une fois changer de quartier, il accéléra le pas et le vit se diriger vers un coin tranquille au bord du fleuve.

Le jeune homme curieux tenta une approche en détournant son chemin afin de ne pas arriver de front ou dans le champ de vision de sa... cible ? Il se faufila dans une ruelle sombre, ou seul un mendiant qui dormait profitait de l'ombre. William prit son élan, pour s'élancer vers le mur de la chaumière pour grimper sur le toît de la maison et sauter dans un des arbes proches. Il y avait comme une longue lignée d'arbes qui longeait ce fleuve tranquille.

Le jeune Tarbais passait d'arbres en arbres en rejoignant les grosses branches sans sauter. Le cavalier ôtait ses vêtements doucement, et finalement, c'était des formes plutôt féminines qui se dévoilaient aux jeune homme... et au fleuve... Pour se rapprocher, il sauta d'un arbre à un autre, et manqua de tomber en faisant craquer une branche. Il serrait les dents pour se hisser à l'unique branche qu'il tenait. Le jeune homme ne bougeait plus, il n'avait aucune envie d'échouer sa filature improvisée.

Il chuchota :


Merd@, je dois être plus discrêt !

Il y a quelqu'un ? Répondez !

Le voilà maintenant à une dizaine de mètres, elle avait reprit, son occupation, méfiante, mais lui se dissimulait derrière la verdure des branchages.
Il l'observait, l'épiait, regarda autour de lui, s'il n'était pas lui même observer si jamais c'était un quelconque piège. Elle était... belle, charismatique...

Elle finit sa toilette, il était là, assis sur la grosse branche, balançant ses jambes dans le vides en souriant. Et sans s'en rendre compte, il ne put s'empêcher de siffler d'admiration, audible de tous...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:05

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen était envoutée par les tumultes du Fleuve, elle posa sa tête sur ses genoux, repliés contre son thorax, songeant... Allait elle retrouver sa mère, se souviendrait-elle d'elle ? Son voyage en Espagne allait il se passer aussi bien qu'il avait commencé... Son cousin allait il comprendre et respecter sa fuite ou bien la faire rechercher dans tout le royaume ?

Pfff... Elle soupira, la vie qu'elle menait n'était pas tout à fait celle qu'elle aurai voulu... Quoique ! Voyager, prendre des risques, désobéir à son cousin, se déguiser en homme... Tout cela l'amuser beaucoup.

Elle profita d'être seule pour détacher ses cheveux et les peigner avec délicatesse ? Ou presque... Carmen n'était pas vraiment une jeune fille délicate... Elle pensait même à les couper une bonne fois pour toute...
Ses gestes devenaient mécanique, le peigne d'argent montait et redescendait dans ses épaisses boucles noires, le regard fixait sur la beauté des lieux.

Soudain un sifflement ne pouvant être celui d'un oiseau se fit entendre, Carmen d'un bond se leva, elle balaya les lieux l'entourant rapidement du regard, apeurée elle tourna sur elle même à deux reprises jusqu'à apercevoir deux jambes pendantes, dans un arbre... Elle s'approcha son peigne encore à la main.
Quand elle put croiser le regard du jeune homme, elle n'attendit pas une seconde pour lui lancer le peigne au visage, elle attrapa ensuite dans une grande colère tout ce qui lui tombait sous la main sans prendre le temps de le viser à chaque fois.


¡ Esto no es Posible ! ¡ Vicioso !

¡ Aaaaaaaah !
cria t-elle, son regard foudroyant le jeune homme.


Elle continua d'assaillir l'inconnu d'objet, jusqu'à ce qu'elle n'est plus rien a lancer. Elle hurla une fois de plus, se dirigea à grands pas vers sa jument, sa tenue ne lui permettait pas de courir, et encore moins d'enjamber l'encolure de l'animal du moins sans dévoiler au jeune homme plus de sa personne.

Elle tira donc sur les rênes de Zingara qui refusait de se lever... elle frappa la croupe de sa jument en vain.


S'il te plait ! Allez je t'en prie ! Tu ne vas pas me laisser maintenant aller debout !

¡ Vayamos ! ¡ Borrica !


Elle trépignait sur place, désespérée ses joues s'empourpraient, elle prit son visage dans ses mains, ne sachant plus quoi faire pour prendre la fuite. Fuir ce Vicieux, ce voyeur !

Sa jument se décida enfin à se lever, Carmen ne se posa pas de question, Encore tremblante, elle enfourcha Zingara.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:08

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

C'est tout juste à ce moment là que la scène devenait drôle. La jeune fille arriva furieuse vers lui en râlant comme une grosse mégère et lui lançant son peigne à la figure. Il faillit tomber le pauvre innocent, les autres objets que la jeune fille lui lançait n'étaient pas lancés avec beaucoup de précision. Il se prit certes quelques cailloux et tentait de dévier les autres projectiles.

Hey ho ! Arrêtes tu vois pas que tu ne sait pas viser ?

Il disait ça uniquement par pure provocation vu qu'il s'était prit un peigne en plein visage. Puis elle s'arrêta de lancer tout et n'importe quoi quand il n'y avait plus rien à lancer. Le jeune homme se sentait déjà un peu plus soulagé, il n'était pa tombé... mais voilà qu'elle faisait vivement demi tour.

Lo sogno ! Je la complimente, elle m'agresse et elle pense s'en tirer comme ça ?!

Hahaha…


Elle était en train de prendre la fuite, lui était plus en train de rire que de se plaindre. Il trouvait tout ça plutôt comique dans le fond. Le jeune Auditore sauta de sa grosse branche assez haute et atterit en faisant une roulade vers l'avant puis se redressant pour courir vers sa cible qui cherchait à monter sa jument. William remarqua quelque chose et prit une autre direction.

Il s'approcha de ses vêtements qui étaient en train de sécher depuis un moment et la saisit doucement avant de se rapprocher de la monture qui avait eu peine à se relever. L'envie de rire un peu sûrement. Il marchait calmement, passant à côté du cheval, les vêtements humides pendant au bout de son index gauche.

Par provocation une fois de plus, il exprima sa demande de parole.


Hum hum… dis moi, toi… Où comptes tu aller vêtue de la sorte ?

Il passa sa main sur le museau de la jument pour ne pas l'affoler comme l'était sa maîtresse. William regardait la belle jeune demoiselle en lui souriant, l'empêchant de s'enfuir.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:09

Carmen_esmee. a écrit:
La jeune damoiselle, furieuse, à peine à califourchon sur sa jument se pencha en avant afin d'attraper les rênes qu'elle refit basculer par dessus la tête de Zingara.

Allons ma belle, partons !

Un léger coup de talons dans les flancs, ne fit néanmoins pas partir la jument, cette dernière frémissait. Carmen lui avait certainement transmise sa peur.

Les éclats de rire du jeune homme se rapprochaient, elle prit une grande inspiration dos à lui, espérant chasser le sang qui faisait rosir ses pommettes ainsi que ce mélange de peur et de colère qui l'habitait.

Il se présenta à ses côtés, lui tendant ses vêtements humides d'une main et calmant Zingara de l'autre, imposant avec douceur sa main sur son museau. Il osa du même temps se moquer d'elle ouvertement en lui demandant où elle comptait se rendre dans une tenue pareille. De plus il la tutoyait !

Elle saisissait violemment ses vêtements qu'elle jeta avec cette même violence sur le pommeau de la selle, et le toisa tout en lui adressa la parole, elle bascula son bassin en avant et redressa son dos afin de paraitre encore plus grande sur son cheval.


S'en est assez, je ne saurai recevoir une autre de vos remarques ! Je vous prie de me laisser tranquille ! Vile Vicieux ! Je ne vous permets pas de me tutoyer ! Est ce assez clair ?

Elle voulu continuer de l'injurier mais la façon qu'il avait de la regarder, la troubla quelque peu, il n'avait pas l'air de lui vouloir du mal, elle resta muette, le découvrant à son tour.

Un jeune homme assez séduisant dans son ensemble, grand, bonne posture, ses vêtements en disait long sur lui, un style vestimentaire particulier qu'elle n'avait pas encore croisé, un étranger sans doute, elle ne réussi pas à identifier les motifs gris sombre sur son gilet, mais un gueux ne pouvait se permettre pareille broderie.

Cela ne changea rien au fait qu'elle n'avait pas confiance mais son regard devenait de moins en moins sévère, les traits du visage de Carmen se détendaient peu à peu. Elle le fixait de ses yeux verts, prête à s'enfuir dès qu'il lâcherai sa jument... ce qu'il ne fit pas rapidement, elle commença à tirer sur les rênes de gauche puis de droite, la jument n'émettait que de petits déplacements latéraux.

Elle se concentra alors sur le visage de l'homme, il souriait calmement, Carmen inclina légèrement la tête, pourquoi souriait il ainsi, se moquait il d'elle une fois de plus ? Ou bien essayait il de paraitre à ses yeux un peu moins vile qu'il était ? Cette dernière hypothèse eut une durée de vie très limitée !


*L'insolent comment ose t-il me regarder ainsi ?! Que veut il à la fin, n'a t-il pas assez rit de moi ?! Il n'est pas désagréable à regarder tout de même... Non ! Nan... ? Non ! Oser observer une jeune fille ainsi n'est pas convenable, Je ne dois en aucune façon lui témoigner de la sympathie !* pensa t-elle.

Allez vous me laisser partir ? Que voulez vous à la fin, Vous ne vous êtes pas déjà assez rincé l'œil franchement !

Sur ces mots elle tira de nouveaux sur sa tunique, qui dans cette position perdait son rôle de sous vêtement à l'égard de ses mollets.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:10

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

La jument ne bougeai pas, où plutôt, elle n'avait pas envie de bouger. En effet, la belle demoiselle avait bien transmit sa peur à sa monture qui ne lui obéissait plus. Fort facheux quand on est en train de fuir.

Mais en y pensant, peut être que la jument avait envie de faire plaisir au jeune homme. C'est une possibilité...

Puis la jeune démone arracha ses vêtement qui lui tendait si gentiment, en voilà des manières, jamais il n'avait vu une fille aussi... directe et vivace que cela. Elle en avait du cran, le traiter de la sorte, l'injurer, alors qu'il n'avait que... alors qu'il avait simplement osé la regarder à moitié nue...

En murmurant, sans savoir si elle entendrait ou non.


Mais quelle tête de mûle celle là alors...

Tout juste après, elle se mit à lui exprimer sa colère, à montrer qu'elle n'était pas vraiment d'accord avec son attitude, qu'elle n'aimait pas comment il lui adressait la parole. La laisser tranquille ? Sûrement pas ! Quand on trouve une perle rare comme celle la, on la garde voyons ! Encore des insultes et des paroles désagréables. En fait elle lui donnait carrément des ordres. Et elle pensait sérieusement qu'il allait obéir ? C'est une sacrée blague ! Elle était agréable à regarder, c'est pour cette raison qu'il posait son regard sur elle, en aucun cas il ne lui voulait du mal. Mais si elle le prend comme ça... elle sera punie...

Une petite once d'espoir pour la calmer quelque peu, ou alors plutôt pour l'énervée, au choix.


Bene Princesse, je vous obéirai au doigt et à l'oeil...

Pour paraître plus méchant avec elle, il laissa trotter sa dernière phrase dans la tête de la jeune fille aussi excitée qu'une puce. L'effet de renversemant la mettrai sûrement dans un état...

Puis il se rendit compte qu'elle l'observait à son tour. Lui toujours avec son sourire de charmeur et sa posture droite. Elle l'épiait vraiment, comme si elle tentait de déceler quelque chose d'indécelable en lui. A mois qu'elle pensait tout en le regardant. Elle devait sûrement encore l'insulter mais dans sa tête. Elle semblait désormais un peu plus calme qu'au début. Le soleil continuait de frapper sur la scène, et rester sur son cheval, stressé et sans bouger devenait vite désagréable.
Lui ne lâchait toujours pas le museau de la monture. Il préférait faire durer le moment de répit qu'il avait annoncer de sa dernière phrase. La rendre plus clme, pour l'énerver et l'exciter de nouveau... Non ce n'est pas une technique spéciale ou autre chose, juste l'envie de s'amuser un peu, elle avait le profil mental pour de toute façon.

Il soupira comme de joie, en souriant de plus belle et plongeant son regard dans le sien, avant d'annoncer l'inévitable.


Vous savez, vous êtes vraiment divine quand vous vous énervée.

Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, prêt à la voir s'énerver encore.

Elle lui fit par de son envie de le quitter, de se séparer de lui pour toujours même, avec encore des balivernes et autres histoires complêtement inventées, c'est qu'elle avait de l'imagination.

Elle fit même, sûrement sans faire exprès, dévoiler ses mollets, qui en y pensant, avaient une forme particulièrement généreuse et probablement une jeune douceur rare. Il ne put bien entendu pas loupé cela, il pensait qu'elle avait fait exprès, sûrement pour le divertir afin qu'elle s'échappe sans qu'il puisse faire quoi que ce soit. Mais il n'était pas sot ! Ou alors ce n'était pas ça.

Il s'avança rapidement sur le côté du cheval, plus près du mollet droit de la jeune demoiselle, et chattouilla la monture, en frappant du plat de sa main ses côtes au cas où cela ne marcherai pas.

Une vraie scène de cirque, la monture se cabra en se dressant sur ses deux sabots arrières, c'est ainsi lorsque l'on embête un cheval, qui de plus est est déjà assez stressé. Les vêtements tombèrent et il attrapa la jeune Princesse pour la jeter dans l'eau du fleuve. Il se mit à rire comme un sadique, il plaça tous les vêtements par terre et se replaça près du cheval, excité prêt à dégager au galop. Il voulait le monter pour le diriger, mais le bougre s'enfuit trop vite. Il partit au galop le long du fleuve.


Arf... on va le rattraper.

Le jeune homme se dressa au bord du fleuve, voyant la Princesse dans l'eau qui allat sûrement hurler de rage.

Dolce vita ! Bonne baignade !

En riant, il partit dans les arbes, prenant un raccourcis pour retrouver la monture. Il n'était pas méchant voyons... La preuve, il aimait s'amuser mais ne pouvait pas se permettre de faire perdre quelque chose d'aussi imposant à une princesse comme celle-ci...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:11

Carmen_esmee. a écrit:
La jeune fille attendant une réponse, fixait le bel inconnu, les bras maintenant croisés sur son buste, manifestation de son agacement.

"Bene Princesse, je vous obéirai au doigt et à l'oeil... "

Elle souleva les sourcils avant de les froncer surprise de se revirement de situation mais aussi inquiète de ce que cela pouvait cacher. Elle se pencha légèrement sur le côté, elle vit que la main du jeune homme restait posée sur le museau de Zingara, il ne la libérait pas mais promettait de lui obéir, peut-être avait il l'intention de s'excuser avant de la laisser partir ? Elle ne comptait pas lui accorder son pardon, il n'en était pas digne, mais elle aurait appréciée secrètement le geste.

En se redressant elle put admirer un sourire tout à fait charmant, elle lui rendit un sourire à son tour, elle aurait pourtant préférer le conserver pour un autre mais elle ne put s'en empêcher... Un sourire furtif qui fut remplacé par une petit moue, elle baissa les yeux, lasse de la situation dans laquelle il la mettait... Elle voulait partir...

Quand elle releva les yeux, il n'avait pas bougé et n'avait pas prononcé d'exquises excuses ! Elle croisa son regard, étrangement chaleureux pour un homme aussi méprisable !


"Vous savez, vous êtes vraiment divine quand vous vous énervée. "

Il souriait, satisfait de lui même... Elle bouillonnait littéralement, l'infâme ! Elle ne sut quoi lui répondre, il l'avait trompé avec son sourire charmeur !

*Raaaaaaaaaaaaaaaaaah le Vile, l'infâme comploteur, quel être Abject !*

Il vint à présent plus près d'elle, qu'allait il encore lui dire, elle le toisait, que comptait il faire lui tourner autour ? Il avait tout d'un vautour !
Ses mains disparurent de la vue de Carmen, elle n'eut pas à attendre longtemps pour comprendre ce qu'il avait osé faire !

Zingara se cabra, surprise Carmen ne put se retenir au pommeau déjà encombré par les vêtements qui tombèrent sur le sol tandis que Carmen fut rattrapé par le jeune homme.
Elle avait envie de le gifler mais en même temps de le remercier de lui avoir éviter une chute... Elle n'eut le de faire ni l'un ni l'autre, il la jeta aussi sec à l'eau.

La jeune fille nagea jusqu'au bord, jurant une fois de plus dans sa langue maternelle... Incendiant l'inconnu qui lui riait aux éclats, Sa giffle il l'aurait ! Et voila que Zingara s'enfuit maintenant !


*Cet homme est un désastre ambulant ! Comment pourrais je continuer mon voyage sans cheval, sans vivres et écus*

Mais c'est pas vrai, Vous n'allez donc rien m'épargner !

"Dolce vita ! Bonne baignade !"


C'est sur ces mots qu'il prit la fuite, dans les arbres, il se déplaçait avec agilité mais elle préféra le comparer a un animal ! C'est ce qu'il était à cet heure. Elle le méprisait au plus au point.

Elle vérifia que personne ne la regardait avant de sortir de l'eau.. sa tunique blanche lui collé à la peau... Elle aurait été nue que cela n'aurai rien changé... de plus le tissu la freinait dans ses mouvements, elle dut si prendre a deux fois pour sortir de l'eau.

Près de l'arbre elle ramassa ses vêtements, elle sortit de sa besace une couverture dans laquelle elle s'enveloppa dans un premier temps, puis elle se debarassa de sa tunique, s'habillant de la couverture uniquement.

Elle attendit ainsi que ses vêtements sèchent, ce qui ne tarda pas grâce a la chaleur qu'il faisait mais aussi à la couleur de ceux là. Elle se rhabilla donc au plus vite, elle ramassa ses affaires éparpillées... se repeigna et rattacha ses cheveux aussi bien qu'elle put... assise sur l'herbe bordant le fleuve, elle essuyait les larmes qui glissaient doucement sur ses joues,

Perdue, elle était perdue, sans Zingara, sans carte, sans vivres...

Elle se laissa tomber sur le côté, finalement Thomas avait raison elle aurai du partir avec lui, elle ne se serai pas retrouvé dans cette situation, tout ça à cause de cet inconnu ! S'endormant d'épuisement sur sa couverture, elle eut une dernière pensée pour le responsable de son désaroi.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:12

Auditore a écrit:
[20 minutes plus tard]

[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

Le jeune homme, après avoir emprunté la verdure comme passage furtif pour rattraper le cheval effrayé, voyait ce dernier galoper sauvagement dans une plaine non loin. Il riait encore de ce qu'il venait de faire à la jeune fille, c'était tellement amusant de la voir à l'eau ainsi, contrainte de voir sa jument s'enfuir sans rien pouvoir faire.

Finalement, c'est qu'il s'en voulait un peu de l'avoir autant malmené, enfin... seulement d'un côté, il était vraiment réjoui sinon d'avoir pû rire ainsi. Il se demandai dans quel état elle devait être à cette heure là. En temps normal, il aurait rattrapé le cheval et se serait volatilisé avec, mais c'est une toute autre tournure qui va prendre place.

La monture était présente, William était en train de l'épier furtivement. Elle avait eu tort de laisser sa maîtresse seule et sans défense surtout. Quoi que son mental était d'une bonne carapace !

Il se débrouilla pour trouver un corde pas trop loin d'où il était, derrière une maison, elle était assez longue, et il accrocha deux pierres aux extrémités. Il serra le tout fortement et reprit sa route vers la jument fuyarde. Il la voyait, il attendit qu'elle soit dos à lui pour s'approcher avec une furtivité absolue, pas de bruit de pas, la respiration faible... Il commença à faire tourner la corde qu'il envoya en direction des pattes arrière de la bête. Les pierres firent des tours concentriques autour des pattes de l'animal, guidant la corde, et ligotant donc la jument. Elle n'avait pas bronchée, heureusement, il aurait râté son coups autrement. Il s'approcha de cette dernière pour la calmer, pour défaire la corde puis la monter.


Bene, bene...

Il prit le chemin inverse, retournant vers la jeune demoiselle qu'il avait rencontré auparavent et à qui il a causé quelques ennuis. Enfin des ennuis...

Il la voyait, le cheval marchait doucement, elle n'était plus très loin et ne semblait entendre le nouveau cavalier qui avait comme apprivoisé le cheval. Mais avant de revenir vers sa cible qu'il avait traqué et battu à plate couture, il avait fait un tour au marché, au galop, prenant un panier de fruit sur son passage.

Les voilà maintenant devant la belle demoiselle. Il adorait son visage, beau et tendre à la fois, et aimait aussi son mental qu'il pouvait soulever d'un seul doigt !


Hum hum...

Le jeune Auditore attendit qu'une réaction eut lieu avant de reprendre la parole.

Euh... Buongiorno.

Elle ne broncha pas, on aurait dit qu'elle le matait avec un mépris plutôt ... irrationnel, ou plutôt sensationnel. Qu'avait il fait de mal ? Il avait permis qu'elle se lave plutôt deux fois qu'une, il lui avait éviter une mauvaise chute, ainsi que la perte de son cheval. Il devrait être vu comme un véritable héro normalement. William ne comprenait pas, ou faisait-il semblant de ne pas comprendre.

Il posa le panier de fruits par terre, déjà tout prêt, et près d'elle aussi.


Un petit creux ?

Toujours sur le dos de la monture, il tendit sa main, en souriant agréablement et élégament, vers la jeune femme.

Bon Princesse... vous montez pour visiter un peu la ville ou vous comptez rester ici pour vous lamenter ?

Il semblait plutôt amical, il valait sûrement mieux qu'elle soit tombée sur lui que sur quelqu'un d'autre.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:13

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen Esmée dormait profondément, ses larmes avaient séché ainsi que sa tunique abandonnée près d'un arbre. Elle avait presque oublié les malheureux évènements.

L'espoir ne la quittait pas, elle irait jusque dans les montagnes d'Andalousie la retrouver, sa mère, même si pour cela elle devrait marcher ou voler un cheval...

Les rayons du soleil s'infiltraient entre les feuilles des arbres, de petites perles de lumière courrait ainsi sur la peau de la jeune fille, bercée par le bruit de l'eau qui s'écoule, elle relâcha son attention... Mais seule sa Zingara foulait le sol avec tant d'élégance, elle la reconnaitrait entre mille... Silencieusement, elle laissa sa main courir le long de sa cuisse, sous ses braies, se dessinait sous ses doigts une lame affutée, son unique arme pour braver les chemins et chasser, elle ne savait pas encore s'en servir comme d'une arme... Son cousin étant Diacre, ce n'est pas à ses cotés qu'elle apprendrait, c'est pourquoi elle déroba cette lame chez sa cousine, une simple précaution...

Elle se concentra sur les pas de sa jument, les seuls qu'elle entendait, elle avait peut-être était assez maligne pour revenir ici... ou bien elle avait été volé par un autre être méprisable du même type que celui rencontré plus tôt... Elle ne pouvait attraper la lame sans être vu, elle attendit...


"Hum hum... "

Elle ne bougea pas, attendant que sa lâcheté et son arrogance le fasse descendre de sa monture, sa lâcheté serait aussi évidente que son envie de lui donner un coup de pied, étant déjà à terre... Elle attendait le coup de grâce... quand soudain...

"Euh... Buongiorno. "

Elle se redressa reconnaissant la voix de l'inconnu,

*Encore vous ?!* retenu t-elle dans ses pensées, ne voulant pas lui adresser la parole...

Elle le regarda par dessus son épaule, il était fièrement installé sur sa jument. Sa jument !

Il posa un panier à terre, cela rappela à la jeune femme à quel point elle avait faim, mais elle n'y toucha pas, elle resta de marbre.


"Un petit creux ? "

Elle inclina la tête doucement, elle inspira calmement et expira longuement par le nez, ses dents et poings étaient serrées, ses yeux ne le quittaient pas.

Comment avait il réussi a chevaucher Zingara... Indomptable, elle avait échoué plus d'une fois en essayant de l'enfourcher, elle fut obligée de la monter dans une rivière... la jument freinait dans ses mouvement du se plier au caprice de la jeune enfant... Et lui n'a du avoir que la moitié d'une heure pour la faire céder...

L'orgueil de Carmen en pris un coup... elle ne lui pardonnerai certainement pas ça !


"Bon Princesse... vous montez pour visiter un peu la ville ou vous comptez rester ici pour vous lamenter ? "

Il lui tendait une main amicale, elle voulait récupérer sa jument... Elle lui mis l'anse du panier dans la main, Carmen saisit sa besace qu'elle mit en bandoulière, y enfermant sa couverture. Elle jeta, une seconde fois avec violence sa tunique sur le pommeau de la selle, fouettant légèrement les jambes du Cavalier.

Elle saisit le pommeau de la selle et s'agrippe à l'arrière de celle ci, elle se hisse seule sur sa monture, ses mains se posèrent sur le renforcement de l'arrière de la selle.


*Princesse ? Non mais pour qui se prend il !? Je suis capable de me hisser seule !*

Maintenant descendez, Ce cheval n'est point le votre, il est mien. Je visiterai seule ce village, de plus je ne compte pas rester en ces lieux,
votre façon de souhaiter la bienvenue à une étrangère est fort incongrue, je me passerai de votre aide. Merci.


Elle s'exprimait d'un ton calme et posé, mais son coeur lui s'emballait, elle fut surprise que sa voix n'en soit pas affectée.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:14

Auditore a écrit:


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Elle semblait ne plus réagir à sa provocation ou même à ce qu'il avait pû lui faire précédemment.

Elle monta sur le cheval nouvellement apprivoisé par le jeune cavalier. Elle se plaça derrière lui.

Non mais quel culot, maintenant elle lui demanda de descendre de la jument. C'était même un ordre qu'elle lui donnait ! Quelle honte, il lui ramène son cheval et elle lui demande de partir, sans même un petit merci ou un petit baiser en guise de récompense.


Soit...

Il donna un coup à la jument sans lui faire du mal afin qu'elle se cabre sur ses pattes arrières.

Pour ne pas tomber, il n'y avait pas trente-six mille solutions, la jeune demoiselle devait se cramponner à lui, ou se laisser tomber sur le dos. C'était fait exprès bien sûr, sauf qu'il saurai le nier.

La jument reprit une posture normale, il se courba sur sa gauche pour récupérer le panier de fruits en donnant une pomme à la charmante.

La monture, se mit à avancer de part les ordres du nouveau cavalier. Apparement, il n'était pas vraiment décidé de partir ou même de la laisser tranquille.


J'en oublie les bonnes manières !

Je suis William Auditore Da Montevinci de Tarbes.

Et vous princesse ?


Etrange, l'on passait ainsi d'un garnement réputé pour agacer les gens à un chevalier servant voué à combler sa dame.

Le trio avançait vers la ville, pour faire visiter à la jeune femme l'endroit où elle risquerai peut être de rester malgré elle.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:15

Carmen_esmee. a écrit:
Elle avait été ferme et n'était pas mécontente de sa prestation, elle souriait intérieurement mais n'affichait qu'un regard plein de mépris et une bouche légèrement pincée.

"Soit..."

* Héhé gagné ! Et bien voilà, ce jeune homme devait juste être remis à sa place ! Ce n'est pas un si mauvais bougre, j'aurai peut être du le remercier pour Zingara...*

Il semblait se redresser près à descendre, elle allait bientôt récupérer les rênes. Carmen jubilait quand soudain un sentiment étrange la traversa, de la culpabilité ? Non elle était incapable de ressentir un tel sentiment pour un homme qui lui fit dans un passé très proche tant de misère !?

A peine commençait elle a se laisser ronger par les remords que Zingara se cabra... encore. Carmen sortant de ses songes brusquement n'eut pas le temps de réfléchir et s'agrippa donc en passant ses bras autour du Cavalier sans nom...

Elle râla une fois de plus,

Soit vous ne savez pas monter a cheval et vous faites n'importe quoi avec Zingara ou bien vous voulez absolument qu'il y est un contact physique entre nous ! Dans les deux cas, je vous demanderai de descendre de ma jument !

Il ne répondit pas sur le champ, il attrapa une pomme dans le panier et la tendit à Carmen, affamée, pour cette fois elle se retenu de la lui écraser dans le dos ou pire dans les braies... En la nourrissant il réussi à la faire taire.

"J'en oublie les bonnes manières !

Je suis William Auditore Da Montevinci de Tarbes.

Et vous princesse ? "


Elle frottait la pomme sur la manche de sa chemise,

Oui en effet Messire Da Montevinci, vous n'avez pas de bonne manière surtout envers les femmes ! Un conseil de l'une d'elle, prenez des cours de politesse, de galanterie et sans tarder ! Oh et pour finir, Je ne suis pas une princesse ! Cessez de m'appeler ainsi !

Sur ce elle croqua dans sa pomme, elle la dégusta sans dire un mot, quand elle eut fini, elle replaça ses bras autour du torse de William. Il ne savait pas diriger un cheval ni le traiter correctement de toutes évidences, il était plus sécurisant pour elle de s'y accrocher même si elle le méprisait !
Sous les paumes de ses mains, elle senti un abdomen solide, peut-être était il forgeron ou soldat. Afin qu'il n'y est pas de confusion sur ses intentions, elle entrelaça ses doigts.

Elle plaça sa tête au dessus de son épaule, afin de voir où il la conduisait, d'ici elle pouvait humer son odeur, qui n'était pas repoussante loin de là, cette fois elle en était sur il était noble ou quelque chose qui s'en rapprochait mais alors pourquoi avait il un tel comportement ?
Elle sentait parfois que William la regarder en coin, elle faisait mine de ne rien voir et tournait un peu là tête.


Mon nom est... Esmée

Elle n'avait pas oublié de lui donner son nom complet... loin de là, elle ne voulait pas qu'il puisse se servir de son nom contre elle, il l'embêtait assez sans cela et puis son cousin avait été clair, prononcer « La Serna » le moins souvent possible. Et puis quel intérêt demain elle partait pour Lourdes.

Carmen se méfiait de lui, quoi de plus normal de la part d'une jeune fille qui fut élevé en partie par des religieuses. Elle le surveillait, mémoriser l'itinéraire qu'il prenait au cas où il s'agirait d'un piège peut-être en voulait il à sa vertu, Carmen n'était pas à l'aise. Prendre la parole, en savoir plus sur lui l'aiderai peut-être à se calmer.

Que faites vous à Tarbes à part espionner les jeunes femmes, les importuner, les charmer et voler leurs chevaux ?

Elle avait assez bien défini le personnage... Sauf qu'elle se rendit compte trop tard qu'elle avait dit « Charmer ». Espérant qu'il ne s'en rende pas compte, elle relança la conversation sur un tout autre sujet.

Vous... Vous savez si il y a des auberges ici ?! J'aimerai me reposer ce soir afin de reprendre la route demain à l'aube.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:16

Auditore a écrit:


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Il était détendu et relaxé, il avait fait volontairement cabrer la Jument sur ses sabots arrière en la chatouillant, pour donné son départ et en effet pour que la demoiselle derrière lui s'accroche. C'était radical et plutôt une réussite, le réflexe de la jeune femme fit qu'elle l'attrapa en l'enlaçant, non langoureusement bien sûr... qui sait ?

Et bien entendu, elle cherchait à comprendre ce qu'il faisait. Il savait très bien dresser et manier une monture telle que celle-ci, son père avait prit soin de lui apprendre beaucoup de chose dès l'âge de comprendre quelque chose, soit très jeune.


Je dirais que j'avais l'intention de sentir vos bras et vos mains.

Par contre je ne descendrai de votre jument uniquement quand j'en aurai l'envie, sans vouloir vous agacer bien entendu.


Il riait doucement quand elle complimenta sa façon d'agir envers les femmes et de leurs adresser la parole. Des cours de politesse ? Inutile... il savait se tenir juste quand il en avait envie. En fait, il faisait tout selon lui, il ne dépendait pas des autres. Sauf de son père la plupart du temps. Mais ce dernier n'était pas au courant de toutes ses aventures, et quelque fois, il le laissait tranquille en disant que William le rappelait lui plus jeune...
Un père fort sympathique et fort intelligent. C'était un grand banquier de la ville de Florence, il avait beaucoup de connaissances qu'il partageait avec sa famille.

Le jeune homme ainsi que sa "cavalière" continuèrent leur route en silence, puis cette dernière s'accrocha un peu plus à lui. Il se demandait ce qu'elle cherchait, il n'était pas armé en tout cas, mais savait se battre au corps à corps sans armes blanche ou de portée. On aurait dit qu'elle tentait de l'identifier par le touché.
Cela n'était pas désagréable au contraire. Se faire palper par une belle et jeune demoiselle, que demander de plus. Il souriait secrêtement à cette pensée, avançant toujours vers le village de Tarbes. Son menton se posa sur l'épaule de William, surprise supplémentaire non déplaisante. Il l'observait quelques fois furtivement et faisait mine de déplacer sa tête comme pour observer quelque chose dans le but de frotter sa tête contre la sienne.

Douce, agréable, enfin agréable quand elle n'a rien à lui envoyer à la figure... belle aussi, jeune... William n'était pas vraiment à la chasse, mais il avait quand même une bonne prise pensa t'il. Les lèvres délicates de la jeune demoiselle s'ouvrirent pour parler. Elle annonça son nom. Il y avait quelque chose chez elle, son nom était doux également... si ça se trouve, ce n'était même pas son nom.


Esmée... c'est un joli nom.

Il tourna un peu la tête pour qu'elle puisse voir son sourire, il était sincère, même s'il paraissait souvent ironique dans sa façon de parler.

Après avoir dit son nom, elle lui posa quelques questions. Elle résumait toutes ses péripéties en fait...


Alors tout d'abord... Je n'espionne pas les jeunes femmes, je trouvais seulement bizarre qu'un cavalier d'allure masculine se tienne sur son cheval et s'adresse au gens avec une voix féminine. Disons que je n'ai pû empêcher ma curiosité de vous suivre. Donc ma curiosité vous espionne, pas moi... hum...

Je n'ai pas le souvenir de vous avoir importuner, il me semble que c'est vous qui m'ayez attaqué quand j'étais sur mon arbre. Par contre, je reconnais que avoir tenter de vous charmer, ça marche toujours de totue façon... puis vous n'êtes pas si mal.


Il avait dit ses derniers mots pour ne pas lui faire croire que sa beautée pourrai le diriger et le contrôler.

Votre cheval ? Nous ommes dessus je ne suis pas un voleur...

En disant cela, il pensa au panier de fruit qu'il avait par contre dérober. Mais pour lui c'était un accident. Chevauchant le marcher, le panier se serait accrocher à lui sans faire exprès... Elle lui redonna un fruit, une pomme d'une couleur différente de la première.

Elle lui demanda s'il y avait lieu où elle pourrai prendre congé.


Une auberge, je réfléchi... chez moi, c'est une auberge si on veut. Ma famille est propriétaire d'une grande villa en centre ville. D'ailleurs je vous y conduits.

Elle n'avait pas le choix, elle n'allait tout de même pas crier au secours. Puis il ne valait mieux pas, les gardes du village n'était pas très fan de ce jeune homme perturbateur. Il évitait les quartiers et rues fréquentés par ceux ci. Son vêtement le trahissait sûrement un peu cependant...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:16

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen se rendit compte en écoutant ses réponses, que ce William Auditore Da Montevinci était sur de lui, satisfait de sa personne, Il avait réponse à tout !
Une explication logique pour chaque chose, sauf qu'elle observa aussi qu'il ne répondait pas vraiment à ses questions, il démantelait les mots qui la composait et se detournait de la réponse attendue.
La question était donc faisait il exprès ? En tout cas il ne la tromperait pas longtemps avec ses formules, elle voyait clair dans son jeu, du moins en surface.
Elle ne savait toujours pas si il avait une profession quelconque, peut-être en avait il honte ? Elle devait en savoir plus, pour pouvoir le cerner, comprendre ses agissements... Un jeune homme de bonne famille, semble t-il, ne devrait pas se comporter ainsi...

Cela dit Carmen ne pouvait se permettre de le juger... renvoyer de 11 couvents en 8 années... Les motifs étaient variés... refus d'obtempérer, refus de se lever aux aurores pour prier, refus de se rendre au confessionnal et le plus souvent elle récusait les soeurs qui ne supportaient plus son insolence...

L'autorité était un vrai problème, enfin s'il s'agissait d'en avoir non, mais que quelqu'un en fasse preuve sur elle, cela ne durait pas longtemps...

Les soeurs réussirent néanmoins à lui apprendre quelque chose, ne jamais inventer, dérober, tromper ou s'enivrer.
Mais, si tu dois inventer, réinvente l'amour dans les bras de ton promis. Si tu dois dérober, dérobe-toi à la vermine. Si tu dois tromper, trompe la fatalité. Si tu dois t'enivrer, enivres-toi de moments d'une intensité à couper le souffle !

Aujourd'hui, elle s'était donc enivrée pour la première fois depuis qu'elle avait quitté le couvent. On ne pouvait pas retirer cela à ce William, il semblait expert quand il s'agissait de ne pas vivre une journée ordinaire.

Elle le contemplait avec curiosité, quelle était donc son histoire ? Qu'avait il déjà accompli dans sa vie ? Avait il des parents qu'il rendaient fiers ? Des amis aussi euh... agaçant que lui ?

Elle se surprit à s'intéresser à sa personne alors qu'il y a un peu plus d'une heure elle l'assaillait d'objet dans le but de le faire tomber de son arbre... !
Et pourtant ses intentions d'en savoir plus étaient sincères, mais partagées pour le but de la découverte de ce qui fait de lui ce qu'il est, d'un côté le désir de le connaitre de l'autre la peur de ne pas en savoir assez pour se défendre, si ce jolie minois qui lui souriait n'était que dans le but de la piéger...

Quand il complimenta volontairement mais d'une manière maladroite sa beauté, ses joues s'empourprèrent mais elle fit tout pour qu'il ne le voit pas, sa joue vint se poser contre le haut de son dos, hors du champ de vision du jeune homme.

Le vent se levait de temps a autre et sa fraicheur était bien plus importante lorsqu'ils empruntaient des ruelles non ensoleillées à cause de leur étroitesse... Quand cela arrivait, la brise lui faisait courber l'échine, fatiguée de voyager depuis maintenant un peu plus d'une semaine elle était faible et plus sensible au froid. Elle se serrait alors contre lui, plusieurs bâillements lui échappèrent, remarquable a sa main qui glissait le long des côtes du cavalier pour rejoindre les lèvres de la jeune fille qui scellait ce signe de fatigue et de lassitude.

Elle avait hâte qu'un matelas épouse son corps pour une longue et douce nuit de sommeil, et pour cela n'importe quel lit de paille lui conviendrai.. tant que pour une fois elle aurait un toit au dessus de sa tête
.

"Une auberge, je réfléchi... chez moi, c'est une auberge si on veut. Ma famille est propriétaire d'une grande villa en centre ville. D'ailleurs je vous y conduits. "

Quoi ? Pardon ?!


Elle n'en demandait pas tant ! Chez lui ? Sa famille ? Avait il perdu la tête !?

Non, Non.. Je vous remercie de votre hospitalité à vous et à votre famille, mais il hors de question que je passe une nuit chez vous. Continuons la visite puis conduisez moi à une auberge, je vous prie.

*Il se moque de moi... ça commence à bien faire, sa compagnie devient agré.. moins désagréable plutôt ! Mais je n'irai pas chez cet inconnu !*

Oh j'ai compris... Vous avez peur de rentrer seul c'est bien cela ? Vous voulez que je vous escorte jusqu'à vos très chers parents, car vous êtes certainement poursuivi par une dizaine de femmes en rut qui ne demandent qu'à être en votre compagnie !?

Pas d'entourloupe, je tiens à dormir dans une Auberge, une véritable auberge, Aubergiste, tables, chaises, fourneaux et chambres pas une.. Euh villa ! Nous sommes d'accord ?!

La jeune femme se laissa conduire à travers les rues de Tarbes, découvrant quelques bâtiments importants et communs aux villages qu'elle avait visité jusqu'alors, Néanmoins Tarbes avait un charme particulier.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:17

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

Il riait intérieurement de ce qu'il avait dit concernant la villa de sa famille. Il se doutait que cela provoquerait une réaction plutôt de surprise chez sa "cavalière".

Il se dirigeaient actuellement vers le premier lieu connu du village. A savoir, l'église de Tarbes.


Voici icelieu l'église de Tarbes.

Juste à côté il y a une taverne, vous voyez ?


Ils passèrent devant les lieux présentés. William pliait son cou vers l'arrière, frottant ainsi sa tête contre celle de la jeune demoiselle aux origines hispaniques.
Il lui vint d'alleurs à l'esprit de l'interroger à son tour à ce propos. Les questions n'étaient pas prononcées que par les femmes.


Mhh, dites moi Princesse, vous avez parlé en Espagnol tout à l'heure il me semble. Vous venez de la bas ? Et puis, vous êtes jeune, vous voyagez toute seule ?

Les deux jeunes gens, sur la jument coriace, arrivèrent à la mairie. Le jeune Tarbais aux origines Italiennes présenta les lieux, indiquant une auberge non loin de la mairie. Il se sentait plutôt en bonne compagnie, hormis le fait qu'elle l'ait agressé, c'était elle la seule et l'unique coupable aujourd'hui.
Ils se dirigèrent ensuite vers le marché. Ils passèrent par la place du village, par quelques rues non éclairées par le soleil, leur faisant ainsi de l'ombre et de la fraicheur. il fermait les yeux en appréciant le contact avec "sa cavalière". Arrivés au marché, là ou il avait quelques temps auparavent dérobé un panier de mets fruités pour sa belle aux yeux verts.
C'est encore elle la coupable, c'est elle qui en avait mangé.

Au marché, il pu apercevoir trois jeunes gens vêtu de noir et de vert. Ils portaient tous les trois un béret sombre. Il s'agissait de Francesco et de sa bande. Francesco était un jeune noble d'une famille rivale à celle de William. Ces deux là passaient leur temps à se battre. Puis vu qu'ils avait chacun un groupe, avec des amis, ils se battaient tous des fois.

Il murmura :


Sottile, si ils me voient, il vont venir...

L'un des semblables de Francesco vit la jument et reconnu le vêtement de William.

-Il est là !

-Attrapez le !
Cria Francesco.

William se servit dans le panier, il prit une pomme qu'il projeta vers le jeune chef de bande. Francesco reçu la pomme en plein milieu de la figure, William ne manqua pas de lui casser le nez ainsi. Juste après avoir lancer le projectile, ils partirent au galop pour prendre la fuite. Il traversèrent le marché à cheval, les gens s'écartaient en voyant la bête arriver. Ils finirent par arriver dans un quartier fréquenté par ses amis.


Hum, je vous expliquerais tout ça en détail, vous voulez bien ?

La jument s'arrêta devant une auberge, non loin de sa demeure.

Bien, c'est la meilleure auberge des environs. On s'arrête ici ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:18

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen était attentive, elle appréciait cette visite guidée, elle aimait encore plus l'entendre parler, sa voix avait quelque chose d'apaisant dans son timbre de voix mais aussi parce qu'elle n'avait pas converser ainsi depuis son départ du château de Cournon.

"Voici icelieu l'église de Tarbes. "

Les deux jeunes gens arrivèrent face à l'église, Carmen admirait la bâtisse... Elle s'y rendrait avant son départ, elle avait beau avoir mené la vie dur aux aristotéliciens, elle n'en restait pas moins une fervente croyante
.

"Juste à côté il y a une taverne, vous voyez ? "

Oui, je la vois, votre église à l'air accueillante et chaleureuse.

Elle avait tourné la tête pour mieux voir, lui pencha doucement sa tête en arrière, collant ainsi sa tête à la sienne, lorsqu'il se mit à parler, elle remit son visage dans l'axe, effleurant sa joue avec la sienne, une douce caresse.

"Mhh, dites moi Princesse, vous avez parlé en Espagnol tout à l'heure il me semble. Vous venez de la bas ? Et puis, vous êtes jeune, vous voyagez toute seule ?"

Non, j'en suis d'origine grâce a mes grands parents, ma mère me parlait en espagnol quand je n'étais qu'une enfant, et je souhaite m'y rendre, d'où mon passage par votre village.

Et oui je Voyage seule, C'est interdit surement, pour limiter les risque d'attaque je porte ses vêtements d'homme.


*Oye, je lui en dis trop là ! Stop ! Tu ne le connais même pas !
Oui Mais il est craquant en même temps... Stop Carmen ! Ca veut rien dire ça ! Moi aussi je suis craquante d'abord et c'est pas pour autant qu'il répond à mes questions ! Et puis malgré mes airs je peux être une vraie peste.. Ne l'oublions pas !*


Il lui présenta la mairie et une auberge tout près de celle ci mais il ne s'y arrêtèrent pas, il continua la visite.

Il commençait à faire froid, elle se serrait contre lui, la tête toujours posée sur son épaule. Ils se dirigèrent ensuite vers le marché. Carmen se détacha doucement de lui, afin de contempler les étalages, ils n'avait pas ici les mêmes produits qu'elle avait par chez elle.

Elle s'apprêtait à lui soufflait quelques mots à l'oreille, quand elle vit le regard de William fixait un coin précis du marché, une femme et son enfant mais aussi trois jeunes hommes, donc un qui se démarquait des deux autres.


Qui est ce ? osa t-elle demander

Sottile, si ils me voient, il vont venir... murmura t-il

Quoi ? Mais Qui ?

Un homme au loin cria dans leur direction

Attrapez le !

Carmen écarquilla les yeux, c'était clair, elle avait passé la matinée avec un fugitif...

¡ Mi Dios ! ¡ Esto no ES posible ! ¿ Por qué yo ?

William se saisit d'une pomme et la lance, elle atterrit dans le nez de leur pour-chasseur, celui se met à saigner, à ne plus en finir.
Carmen regarde Will, assez impressionnée, elle repasse ses bras autour de son buste, et se cramponne, son instinct lui disait de faire confiance à son cavalier et non aux nuisibles de l'autre côté du marché. Ils partirent tout deux au galop semant espérant les adversaires de William

"Hum, je vous expliquerais tout ça en détail, vous voulez bien ? "

Vous m'expliquez et ce maintenant William ! Qu'est ce qu'ils vous ont fait ou plutôt vu leur colère, Qu'est ce que vous leur avez fait !? Êtes vous en danger ? Et suis je en danger du même coup ?

La jument s'arrêta devant une auberge, Will lui adressa enfin la parole,

"Bien, c'est la meilleure auberge des environs. On s'arrête ici ?"

Oui si vous promettez de tout me dire.


William Auditore descendit de cheval et aida Carmen à en faire de même, elle le regarda un instant tandis qu'il la fit retrouver la terre ferme.

Dites moi la vérité sur vous, vos origines, Italien je suppose, cet air suffisant aurait du me mettre la puce à l'oreille... Pourquoi êtes vous à Tarbes ? Qui sont ses hommes ? Pourquoi vous pourchassent ils ?

Carmen avait beau ne pas être née en Espagne, le caractère des de La Serna et leur sang chaud coulait dans ses veines, seulement étant une femme cela se transforma en crise d'hystérie...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:19

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

Lorsqu'ils furent pourchassés par ces idiots d'enfants gâtés, la jeune demoiselle eut une réaction tout à fait compréhensible. Elle devait sûrement penser qu'il était recherché ou qu'il avait mît une pagaille nécessaire pour qu'on le poursuive ainsi.

Devant une auberge, la meilleure disait-il, ce qui était probablement vrai ou probablement faux, il descendit doucement de la jument, puis il aida la jeune demoiselle à descendre à son tour. Son regard croisa le sien, il souriait mais elle semblait encore une fois énervée. Mais que faisait il de mal pour toujours la mettre en colère ainsi. Il ne s'en rendait pas forcément contre vu que c'était tous les jours comme ça ici pour lui et ses amis.

Sauf bien sûr le fait de trouver une perle rare au bord du fleuve juste par curiosité.

Il l'attira plus vers lui en la faisant descendre, elle se trouva donc dans ses bras un petit moment jusqu'à ce que son esprit s'emporte de nouveau. Ce n'est plus d'objets qu'elle l'assaillait mais de questions ! Finalement, il ne savait pas trop quoi penser. Il aurait sûrement cru qu'elle prendrai la fuite a bord de sa jument une fois qu'il serait descendu. Mais non, au lieu de ça, elle le suivait, et lui demanda tant de choses qu'il eut du mal à tout suivre des le début. Elle se répétait même, elle semblait perturber. Il aurai préféré lui faire un câlin pour oublier cette histoire mais les cartes étaient déjà posées sur la table.

Que répondre, dire la vérité sûrement, c'est ce qu'elles aiment entendre les femmes... Quoi que beaucoup de monde aussi.


Bene... On ne vous as jamais appris à poser une question à la fois ?

Je ne me souviens même plus de la première question...

Ah ça me revient. Je leur ai rien fait moi. Depuis que je suis néé icelieu, même tout gamin on se battait déjà ensemble. En grandissant c'est devenu pire, nous nous sommes chacuns fait des amis et donc des ennemis. Vous voyez tout ceux habillés presque comme moi ? C'est un modèle universitaire traditionnel Italien à la base. Bon il n'est pas exactement pareil, et bien ces gens sont de mon côtés, et du votre bien sûr.


Il annonçait cela comme si la princesse était déjà sienne. Il en était fier en plus !

Il l'observa pour voir si elle avait comprit. Puis il se mît à réfléchir à quelle était la deuxième question.

Ah ! Une question amusante enfin !


Moi en danger ? Mhh Princesse vous vous inquiétez pour moi, vous m'en voyez fort ravi... Moi je ne suis jamais en danger cela dit.

Mais la dernière question m'inquiéta un peu plus car il est vrai qu'elle avait été aperçut avec lui. Elle pourrait être donc considérée comme une ennemi chez les jeunes idiots du camp opposé.

Mais ayant réponse à tout...


Tant que je suis près de vous, vous ne craignez rien, juste de vous retrouver à l'eau une ou deux fois...

Il ne s'était pas rendu compte de ce qu'il avait dit, il recommença donc.

Je veux dire, tant que je suis là, ils ne peuvent rien vous faire... Princesse.

Elle lui posa encore et encore d'autres questions. Les femmes... ça parle vraiment beaucoup trop pensait il... Le jeune homme regarda les long cheveux de la belle, ainsi que son joli petit visage d'ange, pour enfin lui répondre.

Vous êtes très curieuse dites moi... Je vais finir par croire que vous vous intéressez à moi.

En même temps elle n'avait pas le choix vu qu'il faisait toujours tout pour que ce soit le cas.

Je suis Italien, mais je suis néé icelieu car ma mère pendant que la famille voyageait était enceinte et a accouchée icelieu. Mes parents on ensuite décidés de rester.

Quand aux hommes dont je vous ai parlé, ils sont originaires d'une famille rivale.

Vous voyez je n'y peut rien...


Il lui sourit gentiment, plongeant son regard dans le sien, ses beaux yeux verts...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:19

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen ne contrôlait plus son débit de parole, elle ne se souvenait plus de ses premières questions, ne laissait pas même au jeune William le temps de répondre.

Agitée et soucieuse elle ne resta pas longtemps dans ses bras, elle le questionnait tout en marchant autour de lui, levant parfois les bras, elle ne restait pas en place, le pauvre elle due lui donner le tournis.
Ce n'est que lorsqu'il prit la parole qu'elle s'arrêta face à lui, elle se rendit compte que la pression de ses doigts sur son corps n'avait pas été désagréable précédemment, lorsqu'il l'aida à descendre avec aisance de Zingara.

Le regard fixait tour à tour sur ses mains, sur ses lèvres qui se mouvaient pour laisser sortir des mots qu'elle n'entendait pas alors, trop concentrée sur ses pensées. Quand ses yeux par malheur croisaient les siens, elle se dérobait, baissant immédiatement la tête. Elle savait maintenant que cela faisait rosir ses joues... Qui à cette heure l'étaient déjà assez à cause de la mésaventure à laquelle ils venaient d'échapper.

Elle chassa de son mieux ses pensées qui auraient sans doute était considérées comme impures par la mère supérieure... Les hommes, Carmen n'en savait que ce qu'elle avait lu d'eux dans les livres et ce que les soeurs en disaient. Ce qui revenait à dire que les hommes corrompaient les femmes et qu'elle souffrirai si elle cédait à l'un d'eux, donc prend le voile ma fille et prie.. Autant leur céder si c'est plus drôle ?!

Elle l'écouta donc expliquer qu'il était innocent, qu'ils n'étaient pas en danger tous les deux, elle venait à peine de le rencontrer et il l'incluait déjà dans son "camp", elle décela dans sa voix une certaine fierté. Ils ne se connaissaient pas et pourtant semblaient se rallier l'un à l'autre, sauf que Carmen en tirait un plus grand bénéfice en effet il avait la carrure pour la protéger, elle, elle ne lui servirai pas a grand chose, elle ne savait pas même se servir de sa propre lame...

Au cours de cette conversation, elle en appris un peu plus sur ses origines, Italien, elle avait vu juste, il avait encore ses parents près de lui... l'heureux chanceux. Carmen ne put s'empêcher de penser aux siens...


"Tant que je suis près de vous, vous ne craignez rien, juste de vous retrouver à l'eau une ou deux fois..." Puis il se reprit, "Je veux dire, tant que je suis là, ils ne peuvent rien vous faire... Princesse.

Vous êtes très curieuse dites moi... Je vais finir par croire que vous vous intéressez à moi. "

Elle esquissa un sourire, amusée, elle s'était calmée.

Qui vous dis que je vais rester à vos côtés assez longtemps pour être en danger ? Et pour ce qui est des bains, je crains que vous vous fourvoyez si vous pensez que je me laisserai piéger de nouveau... Je connais vos ruses à présent.


Dit-elle en le regardant droit dans les yeux cette fois et sans rougir s'il vous plait, puis avant de répondre sur sa curiosité elle se dirigea vers sa jument, elle la caressa doucement, elle avait besoin d'être soigneusement brossée, elle déposa un baiser sur le chanfrein de celle ci, puis s'adressa au jeune homme, non loin d'elle.


Moi curieuse, certainement. Intéressée ? Par qui ? Par vous ?
dit elle en le regardant de haut en bas.

Je sais que je vous attire mais tout de même... ne rêvait pas trop... vous vous précipitez avec déjà tant de contact physique. Je ne suis pas le genre de fille que vous pensez messire !

Il restèrent un instant silencieux, face à face, se regardant...

Carmen rompit ce silence,
Bien encore une chose... Risque t-on quelque chose ici ou bien sommes nous en sécurité ?

Un vent d'air frais vint soulever les cheveux de la jolie brune, elle fut parcouru par quelques frissons, elle se frictionnait les bras avant d'aller attacher sa jument près d'un abreuvoir face à l'auberge.

Il restait immobile, elle le regarda surprise,
Eh bien venez, vous connaissez le coin je suppose, vous pourrez me conseiller un itinéraire sur, que je prendrai demain à l'aube.

Elle passa bien trop près de lui, le regardant droit dans les yeux, un sourire à la commissure de ses lèvres, les tissus de leur vêtements se frôlèrent tout cela par accident bien entendu... Elle pénétra dans l'auberge derrière lui espérant qu'il lui emboiterait le pas.

Elle s'installa à une table silencieusement, "la meilleure Auberge des environs" ? Il n'y avait pas grand monde pourtant... Elle sortit la carte des environs de sa besace et commença à étudier les chemins qui s'offraient à elle.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:20

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} 48927e

Tout était redevenu calme. Les tensions avaient baissées, les coeurs battaient à un rythme normal, ou presque, les pensées allaient par contre dans tous les sens et les corps se rafraichissait dans l'ombre provoquée par les bâtiments voisins. Plus rien de contraignant ou d'ennuyant, pas de rivaux, pas de gardes, que des amis seulement, et une charmante et douce Princesse aux épines aiguisée en compagnie.

Le jeune homme ainsi que la demoiselle étaient déscendus de la charmante monture, qui fut amener à un abreuvoir par sa maîtresse, qui était d'ailleurs toujours épiée discrêtement par le jeune admirateur de perles rares. Pendant qu'elle attachait la jument à l'abrevoir, William interpela un de ses amis se rendant vers le marché. Il lui attrapa le bras pour lui parler.


Hey, au marché il doit y avoir Francesco et sa bande. Si jamais tu vois mon Frère ou mes Parents, dit leur que... euh, que j'ai eu un contretemps et que j'ai pas pû passer à la salle d'armes m'entraîner.

Le jeune partit vers le marché, étant sur ses gardes au cas où il croiserait leur "énnemi". De toute façon, si cela venait à se produire, une petite émeute bruyante se formerait à coup sûr.

En se retournant, la jeune demoiselle arriva vers lui, et passa très près de son corps, laissant son aura naturelle s'emparer de lui. En se retournant elle lui demanda de venir, il n'avait pas bouger, disons qu'il passait du coq à l'âne entre Francesco puis la petite Princesse.

Un itinéraire ? Elle voulait vraiment partir ? Elle n'était donc pas encore convaincue qu'elle ne pourra pas partir d'ici. Le jeune Auditore souriait en pensant à cela. William se retourna doucement, entrant dans la taverne ou il faisait un peu plus frais. Fort bien, voilà de quoi calmer les esprits. Même si ce n'était pas la chaleur qui provoquait l'attitude détestable du garçon.

Il s'installa à la table où elle se situait.

Elle commençait déjà à chercher sa prochaine route. Comment la retenir...


[b]Euh en fait, vous ne pouvez pas vous rendre à Lourdes pour l'instant.

Parce que... euh... il y a eu pas mal de brigandage sur cette route et désormais, nous ne nsommes plus autorisé à prendre ce chemin jusqu'à nouvel ordre.

Vous comprenez ?

Et puis c'est pareil, aller en Espagne c'est pas trop possible non plus. Il y aurai un problème à la frontière je crois.[b]

Il souriait intérieurement pour ne pas montrer son mensonge.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:21

Carmen_esmee. a écrit:
Carmen le regarda dépitée suite à ce qu'il venait de dire, en résumé elle ne pourrait partir vers l'Espagne, même si elle revenait sur Auch pour emprunter un autre itinéraire, cela serait vain.

Carmen soupira... Elle prit son visage dans ses mains pour réfléchir, Soit elle rentrait frustrée et malheureuse à Montpensier où elle mènerai une vie de château ou presque ou elle attendait ici que la situation se débloque, au risque de rester coincée ici des mois sans un sous...

Elle se redressa, elle entrelaçait ses doigts qu'elle plaçait sous son menton, le regardant,
Bien savez vous quand les routes réouvriront elles ? Et d'ailleurs comment le savez vous ? Car je ne sais toujours pas ce que vous faites, qui êtes vous ici à Tarbes enfin sauf pour les hommes que nous avons croisé au marché plus tôt, cela je crois le deviner...

Elle rangea sa carte, inutile aujourd'hui... Sa mère lui avait tant parlé de l'Espagne quand elle était enfant, qu'elle pensait l'y retrouver... Ce projet l'obsédait complètement, Elle n'aurai de repos que lorsqu'elle pourra l'étreindre encore. L'anéantissement de son voyage, la peina énormément... Elle ne voulait pas retourner dans sa famille tout de suite, quand bien même ils étaient bien veillant et doux avec elle. Elle en avait assez d'être sous la responsabilité de quelqu'un... Cela impliquait irrévocablement une restriction de sa Liberté qu'elle découvrait et exploitait depuis une semaine.

Rester ici pour une durée indéterminée impliquait de nombreuses chose qu'elle n'avait pas prévu, comme trouver un travail, prendre une chambre confortable, un endroit pour son cheval également... elle doutait sérieusement que l'aubergiste accepte que la jument reste devant l'entrée de son établissement plusieurs jours et une grande partie de la journée pendant qu'elle chercherai un emploi.
Mais il n'y avait pas que cela, rester au même endroit impliquer faire preuve de discrétion... donc peut-être d'arrêter là de fréquenter le beau William...
Cette idée ne l'enchantait pas, il lui avait fait passé la pire journée de sa vie mais aussi la meilleure...

Pensez vous que je pourrais être à l'abri ici, dit elle en pointant verticalement son index vers la table, lui désignant donc l'auberge. Mais attention je ne veux pas dire seulement de vos amis de tout à l'heure mais en général, Les gens parlent ils beaucoup ici ?

Elle passa sa main dans sa nuque, la journée avait été rude, ses doigts glissèrent dans ses boucles.. En la compagnie de William, elle en oubliait d'être discrète et masculine donc. Elle tressa ses cheveux en une épaisse natte, pensant dur comme fer que cela changeait quelque chose sur son allure.

Je ne vais pas vous embêter plus longtemps, pourquoi disait elle cela, après tout jusque là il s'était invité ! Je vais prendre une chambre ici et si la nuit me porte conseil je trouverai une solution pour demain et les jours à venir.

Merci pour cette journée forte en... émotions... diverses ! Au plaisir William.

Elle se leva, inclinant la tête, elle aurai aimé lui tendre la main pour que leurs adieux soient plus amical mais elle sentait qu'elle n'aurai eu ni la force ni l'envie de récupérer sa main. C'était mieux ainsi. Un dernier sourire et elle se dirigea doucement vers le comptoir, s'empêchant de se retourner.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:21

Auditore a écrit:


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Le jeune homme faisait sa mine de chien battu devant la pauvre petite Princesse aux yeux verts. Que c'est triste, son voyage s'arrêtait là. C'est vraiment malheureux, vraiment ! Il aurait aimer la serrer dans ses bras pour la réconforter mais la table faisait obstacle à leur corps.

Elle semblait complêtement abbatu devant le sympathique William, le sauveur de l'humanité et de femmes en détresse, le tombeur, le grand, le beau l'intelligent, le fort, le puissant, le charismatique...

Puis elle lui demanda s'il était au courant de quand la situation pourrai s'améliorer. Et surtout, comment il était au courant de ces choses là. Et bien disons que... Il ne savait pas vraiment quoi répondre pour la deuxième partie de la question, c'est pour cela qu'il marqua un petit temps d'arret entre sa question et la réponse qu'il allait donner. Un petit instant de silence...
Que dire, il allait se servir de sa réputation familliale pour résoudre le petit problème. Cela passera comme dans du beurre par la suite.


Et bien, je ne sais pas vraiment quand les routes seront accessibles.

Et je suis au courant de ça car ma famille possède un village indépendant près de la frontière espagnole. Ce village se nomme Montevinci, et nos marchands ne peuvent donc plus passer pour approvisionner le village en denrées.

C'est un vrai problème mais on trouve quelques arrangements par chance.


Il pense qu'il avait été assez convainquant, il était fier de lui même et se sentait débarassé d'un petit poids supplémentaire.

Elle était vraiment effarée par cette nouvelle. Au fond de lui il en était un peu désolé, mais juste un peu, n'abusons point des bonnes choses... Il la regardait, elle bougeait beaucoup quand elle ne savait pas quoi faire ou quand un problème venait la rencontrer. Ah donc il n'était pas un problème. Ah si, elle lui avait balancé un peigne et des pierres. La belle était charmante mais elle avait un caractère qui plaisait pas mal au jeune homme. Si c'était une blague, il frapperait sur la table en disant qu'il l'avait bien eu, c'était une blague, mais il préférait qu'elle reste là. Pourvu qu'elle ne croise pas un conseiller municipal lui informant que tout va bien sur la route...

Il ne craignait pas ça, il pouvait toujours l'enfermer, la suivre, causer son arrêt de voyage ou autre...

Soudain, une question à laquelle il avait déjà répondu s'empressa de chatouiller ses tympans. Elle demandait si elle était comme protégée dans ce village, si les gens se tenaient bien ou autre.


Hum...

En tout cas, vous savez qu'en cas de problème je suis là ! Mais les gens, à part certaines personnes, ne sont pas désagréables. Par contre l'ambiance n'est pas toujours très festive ou animée plutôt.

Voyez par vous même, personne pour boire ici. D'autres tavernes sont fréquentées, certes.

Mais un conseil, évitez les hommes de tout à l'heure, ils aiment obtenir ce qu'ils veulent par la force. Et c'est une vision des choses que je ne partage pas... hum...


Oui à part une jolie demoiselle "en détresse" mais la force n'était pas utilisée voyons... Juste quelques blagues, sympathies et autres... C'était un jeune homme gentil, il ne ferai pas de mal à... à... euh... C'est quelqu'un de n'ature sympathique et qui aime rire, voilà tout !

La voilà maintenant qu'elle se dirigeait vers le comptoir de l'auberge pour réserver une chambre pour les quelques temps à venir. Le jeune homme s'empressa de se lever pour la retenir en attrapant son avant bras, sans serrer trop fort, n'étant pas une brute. Il approcha ses lèvres de son oreille gauche pour lui murmurer quelque chose.


Heu... je vous déconseille quand même les auberges... Les aubergistes sont de sacrés voyeurs, il ont un double des clés et observe les demoiselles comme vous quand elles se déshabillent ou font un brin de toilette.

Si si je vous assures... Je vous ai mené ici seulement parce que vous le vouliez et que je ne voulais paraître trop dur avec vous.

Venez à la Villa Auditore, vous aurez un grand lit, de bons plats ainsi qu'un endroit où l'on peut garder votre monture. Qui ne pourra être dérober evidemment...


Il leva les yeux sans qu'elle puisse le voir, dérober un cheval, mais quel acte barbare ! Surtout à une jeune demoiselle aux yeux verts !

Je vous conseilles vivement mon option, pas que cela me fasse plaisir, si un peu quand même, mais pour votre sécurité et votre confort...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:22

Carmen_esmee. a écrit:
William avait fort bien réussi à la convaincre de rester à Tarbes, en attendant que la situation évolue dans son sens, il l'avait rassuré quand aux comportements des villageois.
Elle se déplaçait lentement vers le comptoir où l'attendait un aubergiste édenté qui venait de cracher à terre tout en essuyant ses verres... Elle aurait peut-être du lui demander ce qu'il pensait des aubergistes ? Mais il était trop tard... Elle lui avait dit Au revoir ! Plutôt mourir que de montrer qu'elle avait peur !


*Oh pitié William retenez moi ! Plutôt passer mon séjour avec un tel arrogant, prétentieux et... plaisant personnage plutôt qu'une minute que dis-je une seconde avec cet homme ! Courage et Sacrifices... D'accord pour le Courage mais alors là le sacrifice est énorme... Baaaaaaah*

Elle décida de ralentir encore... et encore... et... Enfin une main enserra son avant bras, sans violence. Elle souriait intérieurement.

*Ouf ! C'est pas trop tôt ! J'ai vraiment cru qu'il allait me laisser adresser la parole à cet homme...*

Il lui souffla à l'oreille quelques mots concernant les aubergistes de Tarbes en général, ses mots lui glacèrent le sang. Une jeune fille de son âge et de sa condition ne pouvait en effet rester ici mais de là à la conduire chez lui, c'était un peu pousser... Mais avait-elle le choix ? Elle ne connaissait personne ici à part lui... Et il lui assurait confort et sécurité pour elle et son cheval.

Carmen Esmée devait accepter mais néanmoins la jeune fille ne voulait pas que la convaincre lui sembla facile, elle lui présenta une expression de surprise, elle chuchota tout en portant son regard sur l'aubergiste et pour finir sur William.


Oh, Vous êtes sur ? Il a l'air aimable ce jeun.. euh vieil homme plutôt... Mais il est vrai que son sourire à quelque chose de semblable au votre, Oui ! Vous savez juste avant que vous ne me fassiez une rosserie...

Elle lui offrit un doux sourire tandis que sa main libre se posa sur la sienne, ses doigts s'entrelacèrent aux siens un court instant, elle relâcha ainsi son avant bras grâce a une délicate caresse sur le dos de sa main.

J'accepte de vous suivre en d'autre lieu, sur ses mots elle attrapa sa besace avant de se diriger vers la porte, saluant l'aubergiste d'un hochement de tête.

Elle détacha rapidement la belle et calme Zingara et l'enfourcha, Carmen la caressa en attendant le second cavalier.


Oui ma belle, je reprends enfin les rênes,

Lorsqu'il apparut dans l'entrée de la porte, elle tapota sur le reste de place derrière elle, Allons y, Vous voulez bien.

Je sais que vous savez où nous allons et que moi non, Mais je n'accepterais de me rendre chez vous qu'à condition de tenir les rênes, Vous n'aurez qu'à m'indiquer la route.

Pas de mauvais tour !
Elle surveillait les mains de William.
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Auditore a écrit:


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Mes deux jeunes gens venaient de sortir de l'auberge, après avoir convaincue la belle petite Princesse de ne pas dormir en cette auberge. Il était plutôt fier de son coup. Il l'avait disuader de continer son voyage en inventant une histoire de routes fermées et en plus elle ne refusait pas de dormir en sa demeure.

Quel honneur ! De la part d'une Princesse capricieuse soit-elle...

Lorsqu'il sortit de l'auberge, Carmen était déjà en selle, et devant en plus. Il grommela quelque chose en silence quand il l'a vit tapoter sur le reste de la selle derrière elle.

Mais finalement la place n'était pas désagréable du tout pensait-il. C'était sûrement mieux que la place de devant, sauf le fait que l'on ne contrôle plus la bête. Mais allez savoir. Il s'approcha, elle semblait fière d'elle.
Il monta sur la jument, derrière la belle qui commença ensuite à faire avancer la monture. Comme toujours et discretement, William tenta de donner un coup discrêt dans les côtes de l'animal pour le faire galoper. La jument accélera juste deux secondes, ce qui laissa le temps à William de s'aggriper à la jeune demoiselle en l'enlaçant.


Oups ! J'ai perdu l'équilibre.

Il faisait mine de se sentir bête sur le coup sans pour autant détacher son étreinte de la cavalière. Elle avait des formes fines.

Tout en avançant, le jeune Auditore indiquait le chemin à prendre, à deux cent mètres, veuillez tournez à droite, pensa t'il.


Tournez à droite ici.

Il sentait l'odeur de sa cheveulure qui n'était pas désagréable, surtout après un grand bain matinal ! Il aurait voulu rire mais elle n'aurai pas comprit pourquoi.

Quand ils arrivèrent dans la rue de son habitation, on voyait quelques uns de ses amis, habillés presque de la même façon, d'autres passants etc...

La villa était grande, haute et longue. Il y avait deux étages et avait la forme d'un énorme carré où l'interieur de ce carré était une cour. Comme une arène de gladiateur mais carré.


Nous y voilà, il faut continuer juste la bas pour laisser votre cheval.

Ils arrivèrent à plusieurs abreuvoirs où d'autres montures résidaient. Un garde, pas chassant le Auditore, gardait les chevaux. William descendit de la jument et tendit une main à la Princesse.
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Carmen_esmee. a écrit:
Carmen avait eu ce qu'elle voulait, William se soumit à sa décision et se hissa sur la monture derrière elle, elle raccourcissait les rênes tout en donnant un léger coup de talon pour faire avancer la jument. Elle était surprise mais aussi ravie qu'il se plie ainsi à sa volonté, comment aurait il put en être autrement de toute façon ?

Carmen affichait un regard plein de fierté, elle dominait la jument mais aussi son futur hôte, de plus elle se rendit compte que ce jeune homme n'était pas seulement arrogant, il pouvait être galant.

La selle était assez confortable pour deux grâce au grand espace entre le pommeau et le troussequin, ce qui permit aux deux cavaliers de ne pas être comprimés l'un contre l'autre du moins un laps de temps... La jument partit momentanément au galop, William se retrouva accolé à elle. Carmen se raidit un instant en arrière, tirant sur les rênes pour la ralentir, elle se pencha doucement en avant afin de calmer l'animal.


Mais qu'est ce qui te prend ? dit-elle avant de se redresser,

William n'avait pas relâché son étreinte instinctive, elle ne s'en plaignit pas, ses bras enserraient délicatement sa taille, son torse contre son dos, l'empêchait d'avoir froid lorsqu'il empruntait des chemins ombragés en cette douce après midi.


Navrée Messire, je ne sais pas ce qu'elle a depuis ce matin... s'excusa t-elle après avoir sentit de la gène dans sa voix.


"Tournez à droite ici."

Sa voix ne trahissait rien, aucune émotion que Carmen puisse interpréter, Elle tourna à droite comme indiqué, elle en profita pour tourner la tête vers lui, elle lui adressa un rapide regard. Elle restait muette tandis qu'elle observait le paysage, ils croisèrent des jeunes gens habillés de la même façon que William... Ils se rapprochaient de sa demeure.

Ils passèrent devant un étrange bâtiment, et s'arrêtèrent un peu plus loin, William descendit de cheval, Carmen regardait ce qui l'entourait avec curiosité.
La demeure ne ressemblait absolument pas au maison de la région, Elle n'en avait jamais vu de telle. Elle était imposante, empli de mystère sur sa présence ici, quelqu'un y habitait il ? Si oui qui pouvait bien être ses propriétaires ? Si non à quoi servait elle ?


Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau, affirma t-elle en admirant l'étrange bâtiment, il lui tendit sa main qu'elle saisit en souriant. Elle descendit de cheval.

Elle fit dos à William un instant, elle attacha Zingara près de l'un des abreuvoirs.


Êtes vous sur qu'elle ne risque rien ici ? dit elle en retirant la selle qu'elle déposa sur un repose selle non loin.

Carmen tourna sur elle même, regardant ce qui l'entourait. Les mains sur les hanches et le menton haut. Elle vit des maisons ordinaires, l'écurie et cet étrange bâtiment qui ne pouvait être à ses yeux une demeure.


Bien où vivez vous ? Laquelle peut bien être la votre... Encore une fois elle ne lui laissa pas le temps de répondre.

La de La Serna se méfia soudain, peut-être lui avait elle accordait sa confiance un peu trop vite, son imagination prit le dessus sur sa raison, C'était clair, elle était tombé dans son piège... bravo... en effet elle était bien trop naïve pour ce laisser ainsi embarquer par un inconnu.
Elle s'écarta de lui lui faisant face cette fois, sa main s'engouffra dans sa besace, toujours sur elle. Elle en sortit... une brosse...
La jeune demoiselle rejoignit sa jument, elle se glissa sous la tête de celle ci, marchant à reculons ne le quittant pas des yeux, Carmen Esmée commença à la brosser doucement, elle effleura de sa main libre sa lame, toujours dissimulée sous ses braies.
Elle regardait autour d'elle, les passants se faisaient de plus en plus rare, elle aperçut un garde non loin roder... Comment savoir si il pourrait lui venir en aide où s'il était là pour prêter main forte et protéger le Auditore Da Montevinci...?

Il n'y avez pas trente six moyens de le vérifier, elle devait agir... Thomas lui avait expliqué que la meilleure défense parfois était l'attaque !

Elle se pencha doucement, attrapant d'une main une patte de Zingara, de l'autre elle pinça le fin lacet de cuir qui retenait la lame autour de sa cuisse, afin de la libérer, elle glissa doucement dans sa botte, seul le manche resta à découvert, en dehors de celle ci.


Elle boitait tout à l'heure non ? Peut-être est ce pour cela qu'elle à parfois un comportement bizarre. Venez m'aider je vous prie.

Quand William fut dans son dos, elle attendit qu'il soit assez près d'elle...qu'elle sente son souffle chaud glisser sur sa nuque. Elle prit une grande inspiration... Elle saisissait la dague puis tournait la tête vers lui, elle était fort courbée dans cette position... Il faudra agir vite ou il en sera fini de Carmen Esmée de La Serna.

Vous voyez ? Oui... là... ne lui indiquant rien de précis, ses deux mains étant prises...elle recula sa jambe afin de le laisser s'approcher encore plus... Elle lâcha soudain la patte de Zingara, se redressa fit sauter la lame dans sa main droite qu'elle glissa alors sous le gorge de William.

Chuuut... murmura t-elle plaçant son index sur les lèvres de William, N'appelez personne c'est clair ?! Sa voix n'était plus aussi douce qu'auparavant, elle trahissait sa peur et sa détermination.

Maintenant dites moi ce que l'on fait ici !? Qui êtes vous !? Et que me voulez vous !?

Les histoires sur sa famille lui étaient montées à la tête, elle se sentait constamment en danger.

Elle se rendit compte un peu tard certes, qu'elle avait beau avoir l'arme, c'est elle qui était coincée entre le cheval et lui.

Elle se mordit la lèvres inférieure, se rendant compte de son erreur, sans doute fatale... Elle relâcha son index et posa sa main à plat sur le haut du thorax de sa victime. Son souffle devait court, elle sentait sous ses doigts les battements du cœur de Will.
Elle attendit ses réponses fixant tour à tour les yeux de celui ci et la lame...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:29

Auditore a écrit:


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Ils étaient arrivés, déscendus de la jument, quand la belle lui fit part d'un problème qui n'avait pas eu lieu. Il se demanda de quoi elle pouvait bien parler, et surtout il commençait à se méfier. Mais que pouvait elle bien lui faire. Elle devait être complètement sous le charme la pauvre petite !

Il s'approcha vaguement de la patte quand soudain, elle lui posa une lame fine sous la girge en le faisant un peu reculer, elle posa son index sur ses lèvres en lui disant de se taire et de n'appeler personne sinon... sinon quoi ? Elle n'avait émise aucune condition. La jeune demoiselle était forcément prise de panique, il n'y avait absolument aucune raison qu'elle l'attaque. Le Auditore était en effet très surpris de cette réaction à laquelle il ne s'attendait pas. Pas d'elle plutôt. Avant qu'elle ne retire son idex, il fit un petit baiser sur le bout de son doigt et lui souriait, avant de reprendre une figure normale. Sa main sur son torse, sa lame à son cou...

Pour la provoquer une nouvelle fois, il se mit à répondre à ces questions. En répondant trop calmement...


Alors ici nous sommes à la villa des Auditore. C'est un beau quartier n'est ce pas ?

Je me nomme William Auditore mais cela, vous le savez, à moins d'avoir la mémoire d'un pigeon et je ne vous veux absoluement rien.

C'est vous, qui avez besoin de dormir quelque part. Et moi, aussi galant que je suis, je vous emmène là où vous pourrez dormir, manger et vous laver.


Après ces paroles, le jeune homme se mit à avancer vers elle, toujours le couteau sous la gorge. Le dos de la Princesse heurta avec douceur la jument, se retrouvant ainsi contre l'animal et bientôt contre William.
Il la regardait droit dans les yeux, elle le regardait avec sa dague contre sa trachée. En continuant de s'approcher, il lui annonça doucement.


Et vous... Que comptez vous faire avec cela ?..

Rangez ça... tuer n'est pas à la portée de tout le monde, même blesser. Vous allez vous faire mal... ne soyez pas idiote...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:29

Carmen_esmee. a écrit:
Dans un premier temps, le visage de William traduisait de la surprise, mais il n'avait pas plus peur que ça... Alors que Carmen, elle tremblait comme une feuille.
Elle fronça légèrement les sourcils lorsqu'il déposa un baiser sur son index, cette situation semblait l'amuser plus qu'autre chose, ce qui déstabilisa Carmen.

Il lui souriait comme s'il savait que sa vie n'était pas menacée... Il répondit d'un ton posé à ses questions, pas même un soupçon de peur fut perceptible... Elle se serait encore trompée ?

Il lui expliqua qu'ils étaient chez lui, la Villa à la forme étrange était la sienne ? Il était donc si riche que cela ? Qui pouvait s'offrir une telle demeure dans ce quartier ?
Sa cousine et son époux possédaient un château mais plus éloigné du village pour des raisons qu'elle ignorait d'ailleurs.

Le jeune homme osa même faire une remarque sur sa mémoire, ce qui la déstabilisa encore un peu plus, elle tentait tant bien que mal de maintenir la lame sous sa gorge.
Il renouvela son invitation, ses pommettes s'empourprèrent, elle était en effet incapable de menacer quelqu'un. Il alla jusqu'à se rapprocher d'elle... Apeurée Carmen recula, Elle rencontra rapidement le flanc de la jument, elle grimaça... tandis que William, lui, la regardait dans les yeux, avançant encore...

Carmen regardait désespérément autour d'elle. A son tour il lui posa une question qui la dérouta... C'était évident elle le menaçait ! Donc soit il n'avait pas peur de mourir, soit il savait qu'elle était incapable à ce jour de tuer quelqu'un...

Elle le repoussa doucement, en appuyant sur son torse, tendant son bras. Elle relâchait du même coup la lame sur sa gorge, elle baissait les yeux, la glissant dans sa botte.


Bien... Je n'aurai pas dû me... comporter ainsi ? Si vous me vouliez du mal, vous auriez eu l'occasion à cet instant même... Mais sachez que je ne vous fais toujours pas confiance...

Elle le toisa un long instant,

Je resterai le temps de trouver une solution pour mon voyage, ne vous faites pas d'illusion... De plus vous ne m'attirez pas du tout...Alors cessez de me regarder ainsi, ça ne vous conduira nul part...

*ouh la menteuse... pfff non mais oh d'où il se permet d'embrasser mon index alors que je le menace ! Il se fiche de moi ! ¡ Insolente !*
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