Domaine de Cournon d'Auvergne
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 [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}

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Carmen_Esmée.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:31

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

Elle s'était enfin calmée. Replaçant sa dague dans sa botte, il savait désormais où se trouvait son unique arme. Il sera un peu plus prudent la prochaine fois, mais il savait qu'elle n'était pas mauvaise et qu'elle n'en ferait rien. Peut-être était-ce parce qu'elle avait été élevée et avait grandit au couvent qu'elle n'était pas en mesure de tuer quelqu'un. Mais de toute façon, pourquoi l'aurait elle fait... tuer est un acte qui demande une grande responsabilité et reflexion. Se mettre à la place de la victime, ou alors de ses proches, puis à sa propre place aussi.

Après tout cela, le jeune homme se mit à côté de la demoiselle en se plaçant à sa gauche. Pourquoi à gauche ? C'est ainsi que cela se fait d'après les règles de la galanterie, et puis qu'elle en était l'importance, cela ne le faisait pas soufrir de se mettre à sa gauche. Il lui tendit son bras, se demandant si elle oserait le prendre pour marcher jusqu'à la demeure.

En s'avançant vers l'entrer, il arrivèrent dans la cour carré, il y avait de nombreuses plantes, grimpantes sur les murs, aux fenêtres... La demoiselle regardait autour d'elle, il y avait une femme assise sur un banc, de façon élégante, d'environ une quarantaine d'années. Cette dernière leva la tête. Elle était vêtu d'une robe de velours rouge et blanche, les cheveux d'eben et long, le visage soigné. Cette dernière se leva puis s'approcha des deux jeunes gens.


William, je croyais que tu devais t'entraîner à la salle d'arme aujourd'hui.

La Dame regarda Carmen, se demandant ce qu'elle faisait ici.

Et... vous êtes ?

William prit la parole alors pour lui expliquer.

Mère, j'ai eu un contre-temps ce matin, puis j'ai rencontré cette demoiselle, qui ne peut continuer son voyage. Je l'ai amené ici pour... lui montrer la villa, dans laquelle elle pourra passer les prochaines nuits, avec votre accord bien entendu.

La mère du jeune homme resta silencieuse un moment, comme si elle réfléchissait.

Vous pourrez dormir ici Donzella...

Tu peux lui faire visiter, profites en pour voir ton petit frère dans sa chambre, il te cherche il a besoin de toi je crois.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:31

Carmen_esmee. a écrit:
William lui tendit son bras, après s'être placé à sa gauche... Il connaissait donc les "règles" de la galanterie... La jeune fille ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, elle prit son bras après une légère hésitation tout de même...

Ils se rendirent ensemble vers la demeure, Carmen ne put s'interdire de regarder derrière elle, sa jument serait surement bien traitée mais elle ne pouvait s'empêcher d'être inquiète.

Dans la cour, Carmen contemplait ce qui l'entourait, Tout simplement irréel pour elle, elle n'avait jamais vu pareil maison, si imposante mais aussi tout à fait charmante... Oui c'est bien ça Carmen était sous le charme.. de la demeure !

Ils s'arrêtèrent devant une femme, la maitresse des lieux sans doute, sa robe était aussi raffinée que le décor dans lequel elle s'intégrait parfaitement. Elle se leva et s'approcha d'eux, Carmen put voir le regard maternel qu'elle posa sur William. Elle était tout à fait ravissante, son visage inspirait la confiance tout comme celui de William.. Mais lui c'était une toute autre histoire !

L'élégante Dame s'adressa à William, Carmen baissa la tête, elle aurait aimé retirer son bras pour s'éloigner de lui, mais cela aurait été très impoli, elle resta sage et silencieuse donc... Jusqu'à ce que la dame s'intéresse à son identité, impressionnée aucun mot ne sortit de sa bouche, William expliqua les motifs de sa présence et demanda à sa mère, si la jeune demoiselle pouvait séjourner en ces lieux, ce qui permit à Carmen de reprendre ses esprits et son souffle.

La dame Auditore accepta l'appelant Donzella, Carmen ignorait ce que cela signifiait, elle le demanderai à William ultérieurement.


Gracias Señora, c'est très aimable, mon nom est Carmen, dit elle doucement.

Les deux jeunes gens s'éloignèrent,

Votre mère est charmante William, j'espère ne causer aucun désagrément de part ma présence, êtes vous sur que je peux rester le temps de trouver une solution ?


La jeune fille était fortement surprise qu'après ce qu'elle avait fait aux écuries, il la présentait à sa mère et la laissait dormir sous son toit comme si de rien n'était... Était ce si anodin ici de menacer les gens... Ou avaient ils une divine indulgence ?

Pourquoi êtes vous si ...

*Gentil ? Faut pas exagerer..*

Si... Bienveillant avec moi ? Vous recevez souvent des invités ici ?

Oh et votre mère m'a appelé Donessel euh non Donzella c'est bien cela ? Qu'est ce que cela signifie, s'il vous plait ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:32

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

Il s'éloignèrent pour se diriger vers la porte d'entrée de la villa. La mère retourna à son banc vaquer à ses occupations. La belle et jolie Princesse demanda à William pourquoi il était si sympathique avec elle, ainsi qu'une description d'un mot en Italien. Il trouvait ça bizarre qu'elle pose cette question.

Je suis bienveillant avec vous tout simplement parce que si je suis désagréable vous me fuirez.

Evidemment, il n'était jamais désagréable.

Mais vous ? Pourquoi continuez vous de me suivre si vous ne me faites point confiance ?

Après sa réponse, il lui donna la traduction du mot que sa mère avait prononcé en Italien.

Une Donzella, c'est une Demoiselle, rien de plus.

William poussa la porte d'entrée afin de pénétrer en la demeure des Auditore avec sa charmante accompagnatrice. On pû apercevoir le salon, richement décoré, les autres pièces, ornées de tableaux de famille, de grand meuble. A ses côtés toujours il se dirigea vers l'escalier. Une femme descendait des escaliers, habillée telle une servante, droite et élégante. William, sur son passage interpela cette dernière qui se rendait on ne sait où.

-Anneta, pourriez vous préparez une chambre per la bella signora ?

-Oui Messer William.


Ils montèrent tous et Anneta ouvrit une chambre qui n'attendait qu'à être occupée. Cependant, il fallait y faire quelques ménages, Anneta allait s'en occuper pendant ce temps. William et Carmen montèrent un étage plus haut pour voir son petit frère qui avait besoin d'un service. En arrivant ils le virent près de la fenêtre ouverte. Vêtu d'un gilet jaune, le jeune garçon devait avoir environ neuf an. William lacha doucement le bras de Carmen à l'entrée pour se diriger vers Petruccio, son frère.

Alors Petruccio, Mère m'a dis que tu avais besoin de moi.

Le petit homme montra du doigt le toît de la maison d'en face. Une poutre rattachée à la maison sur laquelle se trouvait un bébé faucon. Il avait réussi à voler jusqu'au bout de cette poutre, et c'était la première fois qu'il volait.

-Peux tu me le ramener s'il te plait ?

William se mit à évaluer la distance du toît de l'autre batisse. C'était un peu loin. Trop loin même pour y arriver directement. On était au deuxième étage.

J'y vais.

William n'avait pas peur de se fracasser quelque chose, cela n'arrivait pratiquement jamais. Voir simplement jamais. Il poussa un peu et en douceur son petit frère et monta sur le rebord de la fenêtre pour s'aggriper en sautant verticalement au propre toît de la villa. Il tira sur ses bras et poussa sur ses jambes pour monter, se servant de l'encadrement de la fenêtre pour appui. William se redressa, heureusement que les toîts n'était pas raides dans les environs, les tuiles de la villa tenaient bien aussi.
Avec prudence tout de même, il recula de quelques pas, pour prendre de l'élan et sauter vers la batisse d'à côté. Ses mains attrapèrent le bord du toît, juste avant les tuiles, et ses pieds se posèrent contre le murs pour ne pas que ses genoux frappe contre la pierre. Il monta ensuite aussi rapidement qu'il était monté sur le toît de la villa, pour se diriger vers la poutre concernée par sa quête.

Le jeune Auditore fléchissait les jambes, pour positionner correctement ses appuis sur les tuiles et pour s'approcher sans bruits de la poutre. Un pied sur la poutre de bois, puis le second. La, il était pratiquement accroupi, un pied devant l'autre, les mains proches du bois. Il s'avança encore un peu, et attrapa lentement le petit volatile qui était le responsable de tout ça. Sans lui faire de mal, il le glissa dans la poche intérieure de son gilet. Il fit ensuite machine arrière. La villa et la batisse n'était séparées que de trois ou quatres mètres.

Arrivée au dessus de la fenêtre de la chambre, il redescendit prudemment en se hissant au toi et se lachant sur le bord de la fenêtre en se rattachant par sécurité. Il rentra dans la chambrée, et enferma le petit oiseau dans sa cage.


Voilà mon grand, ce sera tout ?

-Oui ! Merci !


Il retourna auprès de Carmen pour redescendre vers sa chambrée qui devait bientôt être prête.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juin - 9:33

Carmen_esmee. a écrit:
Les deux adolescents discutaient tout en marchant dans la cour, le jeune homme répondit aux questions de Carmen et en profita pour lui en poser quelques unes. Les réponses de William l'obligèrent à se remettre en question.
C'était plus fort qu'elle, elle se méfiait de ce qu'elle ne connaissait pas, soit les hommes. Elle avait grandi entouré de religieuse, sans père et bien trop loin de son parrain... Sa mère avait disparu, elle était sans doute morte et Carmen ne la reverrai jamais... Qui pourra lui parler des hommes, lui enlever de la tête qu'ils n'ont pas que de mauvaises intentions... Le seul en qui elle avait confiance ce jour était son cousin.

Après tout ce qu'avait fait William pour elle, il méritait largement sa sympathie, il lui ramena son cheval, lui fit visiter la ville, l'a mit en garde contre le danger des routes, l'empêcha de justesse de dormir dans l'établissement d'un aubergiste peu recommandable, il lui avait pardonné d'avoir essayé d'attenter à sa vie et pour finir il lui offrait le gîte et le couvert. Tout cela lui fit oublier qu'il l'avait observer a demi nue près du fleuve et qu'il l'avait mise en danger au marché.

Néanmoins la confiance de la jeune femme ne viendrai qu'avec le temps et les actes car elle ne la donnait pas qu'à moitié, il devra se montrer patient et à l'écoute pour la gagner.

Je vous suis parce que vous semblez être un honnête homme, parce que je ne connais que vous ici et peut être aussi... parce que je nourris l'espoir de pouvoir vous faire confiance un jour, lui dit elle droit dans les yeux comme pour lui prouver qu'elle était sincère.

William lui ouvrit les portes de sa demeure, elle fut éblouie par la beauté des pièces qui menaient aux escaliers, elle contempla particulièrement les tableaux représentant la dynastie de la famille.
Ils croisèrent une femme dans les escaliers, William lui demanda d'aller préparer une chambre, pour elle sans doute mais encore une fois elle ne saisissait pas tout.

Carmen regardait William avec curiosité, où l'emmenait il ? Cependant elle restait silencieuse et le suivait jusqu'à l'entrée d'une pièce, où il se détacha d'elle, restant dans l'encadrement de la porte elle l'observait.

Un jeune garçon lui demandait d'aller chercher quelque chose dehors, quelle drôle d'idée, pensa t-elle immédiatement, que pouvait il y avoir de désirable à cette hauteur.

"J'y vais."

Quoi ? Mais où ?!
chuchota t-elle.

William se glissa par la fenêtre et disparu soudain, elle se précipita vers la fenêtre, regardant vers le haut, rien, elle entendu des pas sur le toit puis le silence revint. Aussitôt elle se pencha pour voir s'il n'était pas tombé. Elle s'adressa ensuite au jeune garçon.

Mais que lui as tu demandé ? dans la panique elle en oubliait de vouvoyer l'enfant. Sans doute apeuré par le ton qu'employa la jeune femme, il ne fit que lui montrer un jeune faucon sur la poutre de la maison d'en face !

Et il est parti le chercher ?! Mais il est fou ! Il va se ...

Elle retint ses mots devant l'enfant, elle mit une main sur ses lèvres, pensant au pire... elle fit quelques pas vers la porte, ses mains accueillir son visage... Elle s'adossa contre la porte, ouverte, les yeux encore clos...

Un bruit étrange l'interpella, elle le vit, là, vivant ! Elle n'en croyait pas ses yeux, elle revint près de la fenêtre pour évaluer la distance entre les deux maisons, par où était il passé ?
Il mit l'oiseau dans sa cage, ce faucon était donc à eux... elle fut touchée par ce qu'il avait fait pour ce petit garçon qui était surement son frère mais elle eut un petit pincement au coeur pour l'oiseau, non pas qu'elle doutait que l'enfant ne savait s'en occuper... Elle avait une réelle aversion pour les cages et à tout ce qui y ressemblait de près ou de loin...

Après avoir quitté l'oiseau des yeux, elle revint à William, l'inspectant des yeux d'abord, il n'avait rien ! Elle s'approcha de lui, posa inconsciemment sa main sur sa joue, plongeant son regard dans le sien.

Vous n'avez rien ?

Sa main glissa le long de son cou pour se poser sur son épaule, elle prit ensuite ses mains dans les siennes, inspectant ses paumes... Pas même une égratignure... Était-ce possible ? Elle lui lâcha doucement les mains et s'écarta pour rejoindre le seuil de la pièce.

Comment avez vous fait ? Vous m'expliquerez ? Sa voix et son regard trahissait l'inquiétude qui s'était emparée d'elle.

Il l'accompagna jusqu'aux escaliers, qu'ils descendirent ensemble pour rejoindre une chambre.


William que veut dire "perd labelasignorra s'il vous plait ?

Elle se surprit à prononcer son nom...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 0:01

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e1

Il avait rejoint la jeune demoiselle, qui en fait, l'avait rejoint avant. Elle avait une expression sur son visage, elle semblait étonnée, surprise, mais aussi, une façon d'être comme lorsque l'on quitte l'angoisse, la peur, et l'inquiétude. Elle semblait donc rassurée, ou elle l'était plutôt. Qu'avait il fait pour qu'elle soit si inquiète ? Il avait juste été suspendu et avait sauté au dessus d'un vide de plusieurs étages pour rejoindre un autre toît.
Le jeune homme volait comme un faucon, avec son agilité, mais surtout comme un aigle, avec sa robustesse et son intelligence. Elle le regardait aussi dns les yeux, droit dedans, puis sa main, ornée d'une peau douce et froide, vint se poser délicatement sur sa joue.

C'est étrange, il aurait pensé que le seul moyen que sa main soit en contact avec son visage serait une claque, une giffle de répugnance ou de rejet. Il l'avait malmené au début de leur rencontre, puis s'était peu à peu retiré en étant toujours là. Il maniait différentes humeurs et et différents comportements. Et c'est ainsi que l'on ne savait pas où se mettre à côté de lui...

Cette main, parcoura sa joue de haut en bas, telle une caresse, qui se prolongea le long de son cou, jusqu'à son épaule où elle se figea. Là, il était perdu, il y a très éxactementdix minutes, elle tenait une lame sous sa gorge en le menaçant, et maintenant, elle caressait son visage. Peut-être copiait elle ce qu'elle avait vécu avec une tolérance différentes. Ce matin, il l'avait malmené pour ensuite la prendre sous son aile pratiquement. Il analysait ce qui se passait pour en faire bon usage par la suite...
Et bien sûr, tout cela accompagner d'une parole, dont les mots prononcés brisèrent le mystère. Elle s'était donc bien inquiétée... En réponse, face à une sorte d'incompréhension, il lui sourit, scrutant dans son regard.


Bien sûr que je n'ai rien. Quand on sait voler, on ne tombe pas, ni s'égare. Ce faucon a donc apprit quelque chose aujourd'hui. Dans quelques mois, il pourra sortir de sa cage.

Ses mains furent soulevées par celles de la belle. Une fois de plus, William se sentait transporté dans une vague de folie, se demandant s'il rêvait, ou... s'il rêvait. Cela ne pouvait être qu'une rêve, forcément, l'on ne passe pas de la tentative de meurtre à la sensualité. Mais il avait déjà répondu à cette incompréhension. C'était forcément une revanche de la belle aux cheveux dansant.
Elle regardait ses mains, on pouvait y voir beaucoup de micros rayures causées par leur nombre de bâtiments escaladés et d'écorchure causées par les différentes matières nous entourant. Finalement, ce qui couronnait le tout dans l'esprit de Carmen, c'était la stupéfaction, elle ne comprenait pas comment il avait pû récupérer le volatile en si peu de temps et sans se blesser.
Sa voix montrait bien ses sensations et ses sentiments. Enfin, plutôt ses ressentis...


J'aurais très probablement l'occasion de vous expliquer, ou même de vous le montrer.

Ses mains furent lachées ensuite, retombant dans le vide et balayant l'air, comme si ses membres étaient morts. Le jeune AUditore se retourna lentement vers la sortie de la chambre, faisant un signe de la main à son petit frère à qui il était venu en aide avec grand plaisir. Accompagné de la douce et piquante Carmen, il commença à descendre les escaliers, en silence.
Puis, encore une fois, elle lui posa une question. C'est fou comment les femmes peuvent poser beaucoup de questions. Lui se contentait d'y répondre, il en posait quelques fois aussi. Mais bref, il était content de savoir qu'elle pouvait lui parler, qu'elle ne le détestait pas après la matinée passée au bord du fleuve de l'Adour.


-William que veut dire "perd labelasignorra s'il vous plait ?

Au début, il eut une impression qu'elle parlait à quelqu'un d'autres, ou qu'elle parlait toute seule. D'habitude, elle le nommait Messire, mais là, ce fut différent. Elle l'avait appelé par son prénom, pour la première fois. A croire qu'il suffit d'une crainte pour se rapprocher de quelqu'un, comme si la peur pour quelqu'un raccourcissait la corde qui les sépare. Ce qui fait leur rapprochement.
Mais lui justement, il ne savait pas comment l'appeler. Esmée ? Carmen ?


Per la bella signora.

C'est ainsi que je vous nommes à présent, puisque je ne sais pas comment vous appeler en fait.


Il avait annoncé sa phrase sur un ton comme si c'était un reproche, comme si elle lui avait menti, ce qui était sûrement le cas en fait. Pourquoi aurait elle menti sur son appelation ?

Ah oui c'est vrai... elle ne lui fait pas confiance...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Juin - 10:39

Carmen_esmee. a écrit:
Il sembla aussi surpris qu'elle quand elle prononça son nom à voix haute. Elle haussa légèrement les épaules en réponse à son regard traduisant son étonnement.

« Per la bella signora. 

C'est ainsi que je vous nommes à présent, puisque je ne sais pas comment vous appeler en fait. »
 

Carmen ne comprit pas immédiatement pourquoi il employait ce ton si sévère avec elle, ce n'était qu'une question... Après réflexion il est vrai qu'elle s'était présentée à lui sous le prénom d'Esmée pour des raisons de sécurité et s'était présenté à sa mère sous son premier prénom Carmen pour des raisons cette fois de politesse sans doute ou par simple inattention, elle n'avait pas pris garde.

Si elle voulait lui faire confiance un jour, elle devait peut-être commencer par jouer franc jeu de son côté... Elle s'arrêta en bas des escaliers et lui fit face.

Bien d'abord sachez que je ne vous ai pas menti, ni à vous ni à votre mère, Vous avez tout simplement chacun une partie de mon prénom qui est Carmen Esmée...

Elle aurait voulu révéler son nom de Famille dans la foulée... Mais les de La Serna portaient de lourds secrets, il ne serai pas prudent de le prononcer si près de la frontière Espagnole, là où tout avait commencé... Elle risquerait de mettre en danger le reste de sa famille en ne se montrant pas assez discrète.

De plus savoir qu'elle faisait elle aussi partie d'une grande et noble famille, changerait il quelque chose ? Il l'accueillait sous son toit alors qu'elle était habillée très simplement et tel un homme...

Elle se pencha un instant sur sa tenue, il est vrai que pour sa part elle ne collait pas vraiment au décor raffiné des Auditore. Elle passa sa main sur sa besace qui ne contenait pas de toilette élégante. Elle ne s'en souciait pas vraiment, Carmen comptait partir au plus tôt, ainsi elle ne causerait que de faible désagrément à ses hôtes.

Elle se dirigea vers la chambre d'où sortait la servante, elles se souriaient. Elle adressa un regard à William.


C'est pour moi ?
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Auditore a écrit:


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Les deux jeunes gens arrivèrent devant la chambrée qui avait été préparée par Anneta.
Avant d'entrée, elle émit une question à laquelle il ne s'attendait pas. Etait-ce seulement de la surprise ou de l'idiotie ?


Bien sûr que c'est pour vous. C'est la chambrée dans laquelle vous allez coucher les prochains jours.

Il la laissa entrer en première afin qu'elle visite l'endroit où elle allait passer ses nuits.

En attendant, il apprit de la part d'Anneta que son père et son grand frère étaient tout deux partis pour Montevinci quelques temps. Il ne restait plus que sa mère, son petit frère, sa petite soeur ainsi que lui. Une personne de plus pour deux personnes de moins, elle pourrait donc même manger avec la famille de William. Pourvu qu'elle n'apprenne pas d'une autre bouche qu'il n'y a aucun problème sur les routes...


Hum, je vous laisses installer vos quelques affaires puis je vous montrerai la salle des bains, puis la salle à manger.
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Carmen_esmee. a écrit:
La jeune femme entra dans la chambre, ses doigts effleuraient les meubles, un à un, plus beau les un que les autres... des matières de qualités.
Elle déposa sa besace près d'un fauteuil et s'approcha de la fenêtre.
Elle admira un instant la vue que lui proposait la faible ouverture des épais rideaux.
Le cadre lui rappelait sa suite chez sa cousine, un lieu coquet et douillet à la fois, elle avait hâte de s'étendre dans ce lit, voilà une semaine qu'elle dormait sur le bord des routes ou dans des auberges sommaires.

Ici elle se sentirait en sécurité... Mais elle ne voulait pas profiter de cette famille.

Elle souriait à William
, Merci beaucoup, c'est parfait.

Ils sortirent de la chambre, William voulait lui montrer où elle pourrait se laver avec certainement plus d'intimité que sur les bords du Fleuve.

Comment pourrais je vous remercier de votre hospitalité ? Peut-être avez vous besoin d'une aide en cuisine ou aux écuries ?

La jeune femme avait appris à tenir une maison au couvent... Les religieuses firent d'elle la parfaite ménagère, si ce n'est qu'elle devint également une sorte de mégère.. insolente, arrogante, impatiente, inconsciente, butée, néanmoins charmante, généreuse, serviable, ordonnée, déterminée... d'une incroyable beauté ?! Ah non ça c'est de famille !

Carmen suivit William jusqu'à la salle des Bains. Elle profita du lieu pour se laver les mains a l'aide d'une aiguière et de sa vasque et de se rattacher les cheveux en un simple chignon, Cela afin de paraitre plus soignée en présence de cette noble famille qu'elle allait sans doute pouvoir rencontrer au cours de la soirée.
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Auditore a écrit:


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Les deux jeunes gens empruntèrent tour à tour différents couloir afin que William puisse présenter chaque pièce à la jeune Princesse Carmen. Ils étaient sortis de la salle de bain où cette dernière avait prit l'occasion de se laver les mains. Les murs des couloirs étaient ornés de motifs en bois sculté et polis, le plafond présentait des formes dans du marbre et de la pierre. La maison était propre, il y avait intérêt.
William se souvenait qu'une fois, il était sortit, puis revenu avec ses chausses pleine de boue et de terres. La gouvernante s'était aperçu que des traces venait gâcher tout le travail qu'elle venait de faire. Pas très malin, William en avait laisser plein derrière lui, mais à six ou sept ans, il ne se rendait pas compte. La gouvernante avait suivis les traces et s'était retrouvé nez à nez avec le morveux. Scène assez sympathique bien que punitive également.

Le petit groupe arriva dans le grand salon, il y avait une partie consacrée à la détente, de grands canapés avec une table basse et une énorme cheminée. Il y avait de nombreux tableaux et les fenêtres donnaient sur la cour intérieur de la villa ainsi que sur la rue du village de Tarbes. La deuxième partie du salon était réservée aux déjeuners et dîners. Une grande table de bois pour la grande famille de chair, d'os et de sang.

William prit son temps pour présenter chaque pièce et pour y raconter les expériences qu'il eut en ces lieux également. Une vrai catastrophe en y repensant. Il n'avait pas le temps de s'ennuyer avec son grand frère. Mais en grandissant, maintenant, ils étaient un peu plus séparés, chacun de son côté pour ainsi dire. Mais ils parlaient beaucoup et s'amusaient encore. Ils avaient l'occasion de se croiser dans les rues, dans toutes les circonstances possible, une scène de ménage, une bagarre, un échapatoire quand les gardes étaient à leurs trousses... Ils avaient la belle vie, entre autre grâce à leur parents fortunés.


[Couché du soleil]

Au fur et à mesure des visites, la jeune Princesse avait eu l'occasion de recroiser la mère, le petit frère puis la petite soeur de William. Celle ci avait éxactement le même âge que Carmen. Le grand frère et le père n'étaient pas là, ils s'étaient rendus à Montevinci pour régler quelques affaires.

La table avait été dressée, puis les plats préparés. La gouvernante et les servantes firent l'appel pour passer à table. Le salon prenait d'autres couleurs au couché du soleil. La lumière entrait directement dans la salle.

Une place avait été préparée pour la nouvelle invitée.

Ils prirent tous leurs couverts pour ensuite manger les délicieux mets préparés en cuisines.

Le dîner se passait très bien. Puis la table fut débarassée quand tout le monde eut fini de manger son repas. Claudia et Petruccio retournèrent en leur chambre pour vaquer à leurs occupations, il ne restait plus que Carmen, Carolina qui est la mère de William, ainsi que ce dernier.

Tout ce petit monde prit place près du feu de cheminée. La mère, une tasse de thé à la main, lança la conversation.


Alors... Carmen, où comptiez vous vous rendre par ce voyage ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Juin - 11:54

Carmen_esmee. a écrit:
Au bras de William, Carmen découvrait les pièces de la maison, elle essayait de se familiariser avec les nombreux couloirs qu'ils empruntaient en relevant à chaque fois de petits détails, la couleur des tapis, les portraits accrochés, les consoles, les tapisseries... afin qu'elle puis être libre le lendemain de se déplacer en ces lieux.
William accompagnait la visite de quelques anecdotes sur lui et sa famille dans les différentes pièces, Carmen pouvait ressentir l'émotion du jeune homme lorsqu'il évoquait un souvenir.
Durant la visite, Elle put croiser d'autres représentants de la famille Auditore Da Montevinci, qu'elle salua silencieusement.

Le soleil se couchait peu à peu, l'Adonis et la ravissante demoiselle se rendirent à la salle à manger, où ils dégustèrent un agréable repas dans le plus grand silence.
Carmen attendit la fin de celui ci pour remercier la maitresse des lieux, de l'avoir convié à un aussi bon souper.

Les deux plus jeunes enfants se retirèrent, Carmen se leva à son tour et suivit la mère de ces derniers, s'installant dans un fauteuil en face de celle ci.

Carmen se concentra un instant sur les flammes qui dansaient dans l'immense cheminée...
Comme hypnotisée, elle repensait à ce qui la fit arrivé jusqu'ici, elle avait eu beaucoup de chance pour une novice des voyages. Point de mauvaises rencontres si ce n'est celle d'un homme aux habits sombres, intimidée par la présence de ce dernier, elle se risqua à prendre un autre chemin qui la mena avec un jour d'avance à Tarbes. Cette fameuse avance fut perdu dès que William lui apprit qu'elle ne pourrait poursuivre son voyage...

Elle eut une pensée pour sa famille... avait elle fait le bon choix, en quittant le château de Cournon, sans même leur laisser un mot...? Ils seront surement mort d'inquiétude quand ils recevront sa lettre dans les prochains jours si Hildegarde, son pigeon ne s'égarait pas... Elle qui devait soit disant travailler toute la semaine dans son atelier... Elle imaginait déjà ce que son cousin lui réserverait comme punition si il la retrouvait... Retour au couvent pendant minimum 20 printemps... Subir ses sermons... Et bien sur plus d'escapade son chaperon... Il osera surement lui confisquer sa jument...

C'était décidé, elle ne rentrerait pas à Cournon ! Elle restera cachée à Tarbes si ses hôtes le permettent, du moins le temps qu'elle trouve une solution. Le courrier que recevront les de La Serna, leur indiquerait qu'elle était à Tarbes et qu'elle reprenait la route sans attendre, espérons que si sa famille la recherche, qu'ils ne s'attardent pas à Tarbes...

La maitresse des lieux sortit Carmen Esmée de ses songes, elle en sursauta légèrement, se détournant des flammes pour répondre à son interlocutrice.


Je dois me rendre jusqu'en Andalousie, Señora, mais les conditions actuelles ne me permettent pas de poursuivre mon voyage.
Après un court silence, Carmen se leva,
Je vous prie de m'excuser, la journée a été épuisante, dit elle en regardant William, qui en était en partie responsable... Je ne veux pas être impolie mais j'aimerai si vous le permettez, me retirer pour aller me reposer.

La femme acquiesça, Je vous souhaite une douce nuit et vous remercie encore de votre aimable invitation, c'est donc sur ces mots que la jeune fille se leva du siège, inclina la tête poliment avant de se retirer silencieusement.

[Au lever du jour]

Les rideaux n'étaient pas fermé, c'est donc dès les premiers rayons du soleil que la belle s'éveilla. Elle était habillée d'une chainse finement brodée qui tombait jusqu'aux pieds. Elle se rendit discrètement avec sa besace sous le bras jusqu'à la salle des bains. Quand elle en ressortit habillée, toujours comme un homme, elle chercha immédiatement William.

Il aurait peut-être de bonnes nouvelles à lui apprendre sur l'état des routes qui sait. Elle l'espérait du moins, elle était partagée entre la peur d'être retrouvée par sa famille et donc désirait partir au plus vite de Tarbes et d'un autre côté elle commençait a se faire à la compagnie de cet adonis arrogant...

Elle arpentait les couloirs en vain, elle finit ses recherches dans le patio, où elle vit Claudia, sagement assise sur un des bancs, brodant.

Pardonnez moi, Avez vous vu votre Frère... William ?

La jeune soeur de ce dernier, lui expliqua qu'il était certainement au marché sans plus de détail sur ses raisons. Carmen se retira, s'excusant de l'avoir déranger.

Elle se rendit aux écuries, sella sa jument et prit la direction du marché.
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Rick
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMar 15 Juin - 9:05

Citation :
Carmen, si tu veux poster ça là bas pour que ton ami puisse lire lol
Montpensier - Duché du Bourbonnais-Auvergne
Rick avait été très pris ces dernières semaines. En effet, en tant qu’entraîneur de l’équipe ducale de soule et délégué de ce sport pour ce duché, le jeune homme avait délaissé ses amis. Seule sa femme et leurs quatre enfants n’avaient pas trop eu à souffrir de cette absence puisqu’ils l’avaient suivi dans son voyage d’initiation à la soule. Ce qui dérangeait le plus, le jeune Montpensiérois, c’est que parmi les délaissés, il y avait sa jeune cousine, Carmen_Esmée. Pourtant, c’était lui, qui l’avait incitée à venir s’installer dans son village. Un moyen, non-avouable, pour le jeune homme de garder un oeil sur elle.
Ce soir-là, en revenant de l’entraînement de soule, Rick avait donc décidé de faire un détour par chez elle. Après tout l’échoppe de charpentier était sur son chemin. A cette heure-ci, elle devait forcément être au travail. Arrivé devant la porte, il commença à tambouriner dessus, puis, il essaya de l’ouvrir, vu qu’il n’y avait pas de réponse. Et forcément, à force de tapage, il vit arriver le voisin qui avait l’intention de prévenir la maréchaussée. Mais il se ravisa en reconnaissant l’ancien bourgmestre et maréchal. Il lui appris même que la « petite » comme il la nommait n’était pas venue dans son échoppe depuis plusieurs jours.
En tant que médicastre, le jeune homme commença à prendre peur. En amenant Tia avec lui en voyage, il avait laissé le village sans aucun soigneur possible. Il espérait que sa cousine n’avait pas attrapé un mauvais rhume. Il se rendit donc dans la petite habitation que Carmen occupait et là encore personne. Il commença à rager contre lui-même, persuadé qu’elle était alitée avec beaucoup de fièvre. N’y tenant plus, la patience n’étant vraiment pas sa qualité majeure, le jeune homme enfonça la porte fermée, comme si c’était un vulgaire adversaire à poutrer.
Carmen ? Carmen ? Tu es là ?
La maison semblait totalement abandonnée. Il savait que sa sœur était en voyage et que de ce fait, Carmen n’était ni à Cournon ni à Mirefleurs. Cette absence ne semblait vraiment pas de bonne augure. Il allait lui montrer de quel bois, il se chauffer le bûcheron. Elle n’avait vraiment pas pour deux sous de jugeotes de partir ainsi sans prévenir. Depuis combien de temps, son voisin artisan ne l’avait pas vu ? Depuis trop longtemps pour que ce ne soit pas louche. C’est donc passablement énervé qu’il retourna dans sa cabane. Par chance, les enfants étaient avec leur mère en promenade et ainsi ne subiraient pas sa colère. Sur le bord de la fenêtre, un volatile qu’il connaissait bien l’attendait. Kory avait un message à lui faire passer ? Il s’empressa de l’ouvrir, espérant une réponse à ses angoisses. Peut-être qu’inconsciemment, elle avait ressenti les peurs fraternelles et venaient le rassurer. C’est beau de rêver non ?
Etrangement le sceau n’était pas présent et en ouvrant, l’écriture n’était pas celle de sa sœur. Aussi, le jeune homme commença par la signature et là, le choc ou plutôt un signe du Très Haut. Aristote avait entendu la colère de son fidèle serviteur et venait lui apporter une réponse à cela. En effet, la missive était écrite de la main de la jeune insoumise qui bientôt retrouverait les barreaux de sa cellule de couvent, si elle ne voulait pas comprendre.
 

Citation :

Chers Cousins,

Aucune inquiétude à avoir, je suis actuellement à Tarbes, je vais y rester cette nuit si les quelques écus qui me reste me le permette. Et je partirai à l'aube demain. Je ne rentrerai pas avant d'en savoir plus sur notre famille.

Je vous embrasse,

Affectueusement,
Carmen Esmée

Rick faillit s’étouffer en lisant la lettre. Comment ça elle était à Tarbes ? Et comment ça elle voulait en savoir plus sur leur famille ? Elle voulait donc sa mort ? Heureusement qu’il n’y avait pas de vaisselle sur la table et que Tia avait tout bien rangé car la colère du jeune homme qui était de plus en plus visible aurait éclaté sur le mobilier. Il se mit alors à jurer comme un charretier, s’imaginant prendre le bras de sa jeune cousine et la conduire de force jusqu’au couvent le plus sévère du duché. Que lui était-il donc passé par la tête ? Avec son innocence dû à sa jeunesse, elle risquait de tomber sur un ennemi de La Serna et qui sait ce qu’elle risquait. N’était-elle donc pas consciente du danger qu’elle risquait ? Il fallait qu’il se renseigne très rapidement. Et il savait à qui il pourrait écrire à Tarbes. Il se précipita donc à l’Eglise pour consulter les registres des curés. Pendant de longues minutes, il tourna les pages pour tomber sur le nom qu’il recherchait. Il s’agissait d’un moine cisternien du nom de Bushiro.
Citation :
Bonsoir mon Frère,
Je me nomme Rick et je suis chapelain de Cournon, dans le duché du Bourbonnais Auvergne. Si je vous écris c'est que je suis inquiet. J'ai appris que ma jeune cousine, Carmen Esmée, une jeune femme d'une quinzaine d'année, brune, était dans votre ville. Elle m'écrit depuis Tarbes.
Partie sans escorte et surtout sans chaperon, je crains pour son honneur. Elle pourrait tomber sur n'importe quel homme de bonne famille prêt à lui faire tourner la tête. En tant que chef de famille, je me dois d'assurer que ma cousine ne sera pas déshonorée avant le mariage.
J'aimerais donc que vous me confirmiez sa présence dans votre village et surtout que vous l'empêchiez de partir hors de votre ville. Sa sécurité dépend de ce qu'elle pourrait apprendre en dehors de votre ville.
J'ose espérer recevoir une réponse rapide de votre part. Si vous arrivez à lui mettre la main dessus, j'espère que vous lui ferez un sermon sur le fait de partir sans piper mot à sa famille.
Qu'Aristote vous protège !
Frère Rick


Le jeune homme envoya le pigeon, rageant à nouveau contre sa cousine et rentra chez lui.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Juin - 11:42

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

Ce matin là, William s'était réveillé de bon heure, comme à son habitude d'ailleurs. Il se levait tôt et se couchait tard, il avait trouvé ce rythme de sommeil qui lui convenait très bien ainsi qu'à son corps.
En quittant sa chambrée pour aller se faire un brin de toilette, il se demandait si la jeune demoiselle de la journée passée s'était elle aussi réveillée. Dès qu'il poussa la porte de sa propre chambrée pour sortir, il se dirigea vers celle de la jeune demoiselle. A pas de loups, sur les longs tapis, il s'approchait de la porte de Carmen. Le jeune Auditore balaya du regard le couloir dans le but de voir que personne ne l'observait. Il s'était fait prendre la main dans le sac tellement de fois qu'il se méfiait maintenant.
On pouvait le voir descendre sur ses jambes, il s'était accroupit de façon à se retrouver à hauteur de la serrure. Il y avait une clef mais un peu tournée. Une chance pour lui, il pouvait voir à travers. Un sourire se dessina sur son visage quand il vit que le petite Princesse était allongée sur sa couche majestueuse.

Il se releva et prit direction de la salles des bains pour se laver pour la journée. La journée qui semblait s'annoncer plutôt bonne. Après avoir prit soin de son corps et de son âme, le jeune homme arriva dans le grand salon afin de prendre un peu de force dans quelques mets pour la matinée.
Il vit son petit frère qui lui annonça d'un ton neutre que Claudia était triste et qu'elle aurait pleurer un peu. Malheureusement il ne pût avoir plus de précisions.

C'est ainsi qu'il sortit de la villa par la porte d'entrée. Le voilà maintenant dans la cour intérieure carrée. Sa petite sœur sanglotante était assise sur un banc près de la sortie. Le jeune William s'approcha d'elle pour lui demander quels étaient les raisons et les problèmes qui la mettaient dans cet état.
Claudia lui expliqua tout en détail ne pouvant rien cacher à son frère. Il était au courant qu'elle fréquentait un jeune homme dans une relation amoureuse, qu'il connaissait d'ailleurs très bien. La jeune fille triste lui expliqua la situation en lui annonçant qu'elle avait apprit qu'il voyait une autre personne. Cela n'était pas ses affaires mais cela mettait mal à l'aise sa petite sœurette, donc il était finalement personnellement impliqué dans cette affaire de cœur.

Sûr de oui, il se leva en lui disant de ne pas s'inquiéter et qu'il allait lui parler. Il lui demanda aussi de ne plus le voir. Mais bon... Quand il disait qu'il allait lui parler, ce n'était pas de façon très amicale... Il avait bien l'intention de le remettre à sa place et de l'humilier devant tout le monde.

Avant de partir, il annonça à sa sœur qu'il irait voir du côté du marché.


[Marché de Tarbes]

En arrivant au marché, il se rendit compte qu'il aurait du mal à trouver sa cible à cet endroit car il y avait pas mal de monde.

Le jeune William parcourait partie par parti. Le marché où nombreuses étaient les
denrées vendues. Pas trop loin du mur d'une bâtisse, il aperçut la personne qui avait causé la tristesse de sa sœur et surtout son dérangement pour s'être déplacer dans le but de s'occuper de son dossier.
Il était avec une demoiselle qui n'avait rien d'une beautée. Elle était même repoussante et laide par dessus le marché. Il se demandait bien où était l'esprit de certaines personnes en ce moment... Cela tombait bien, il y avait très justement quelques uns de ses amis et amies. Il comprit pourquoi il était avec cette laideur dans le dos de sa petite sœur. Elle était horrible mais fortunée. L'argent rendrait il aveugle aussi ?

Doucement, il s'approcha du couple mesquin qui se faisait quelques compliments largement exagérés.


J'ai entendu..., annonça William.

L'autre jeune homme s'approcha rapidement de William en écartant les bras pour le saluer chaleureusement.


William ! Mon ami !

Tout en se dirigeant vers lui, et ayant horreur par dessus tout qu'on se foute de lui, il lui envoya son poing dans la figure avant même qu'il ne puisse se rapprocher. Son nez se mît à saigner quelques peu.
Tout le monde et tous les passants rivèrent leurs yeux sur les deux jeunes homme qui entraient dans une situation plutôt délicate. Le pauvre infidèle lui adressa la parole en
premier.


-Mais qu'est ce quite prend ?! Tu es devenus fou ?!

-Comment oses tu te moquer de Claudia et lui faire du mal en te présentant avec... cette puttana !


La jeune femme prit peur et recula de quelques pas tendit que son faible de compagnon tentait de s'en sortir dignement.

-Mon père ma dit que je ne devais pas me contenter d'une Auditore !

-Ton père est un lâche, tout comme toi ! Ne crois pas que tu vas t'en sortir si facilement.


La jeune Carmen observait la scène depuis le début, William ne l'avait pas encore vu.

Son opposant s'arma de ses poing qu'il leva. William fit de même mais l'autre commença à lui donner un coup de front avec son poing droit. Le jeune Auditore se déplaça avec vivacité et équilibre sur la droite. Le poing passa tout juste près de son oreille gauche.
William, observant la défense brisée en lambeaux, profita de cette occasion pour adresser un coup de poing droit dans la joue gauche du scélérat. Complètement dans son élan, il posa sa main gauche sur l'épaule droite de son ennemi pour le maintenir et le tirer en même temps qu'il enfonça trois fois son poing droit dans le ventre de l'infidèle.
Il était maintenant courbé en avant, regardant le sol, William plaça son poing vers le bas pour le remonter en plein dans le visage de son opposant qui tomba au sol.

Impressionnant il se releva. William ne lui laissa pas le temps de reprendre sa garde, il s'approcha vivement de lui et lui assaina un coups de poing droit et gauche dans chacune de ses joues et en même temps dans le but de le désorienté.
Sesdeux mains se placèrent sur la nuque du coureur de jupon de fortune, pour le tirer en même tels qu'il envoya son pieds dans des tibia afin de le balayer.

Il le regardait en étant au sol. William n'avait pas été touché, il le pointa sévèrement du doigt en criant.


Ne t'approches plus jamais de ma sœur !!!
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Juin - 11:43

Carmen_esmee. a écrit:
[Au marché]

La jeune demoiselle à l'allure masculine croisa de nombreuses femmes aux toilettes les plus belles les unes que les autres. Elle ne les enviait pas, quel intérêt de porter tant de couches de tissus, si la dernière les recouvre... Elle se sentait à l'aise dans ses braies et dans sa chemise bien trop ample. Ce déguisement cachait à la perfection ses courbes naissantes.

Les femmes la toisaient avec curiosité, son corps était fin, elle pouvait facilement passer pour un garnement sous alimenté de dos ainsi vêtue sur son cheval. Mais les traits de son visage était bien ceux d'une jeune femme. Ses cheveux était habillement dissimulés dans son chapeau.
Elle entendit quelques femmes rire d'elle, les mots qu'elles utilisèrent la blessèrent... Mais préférant ne pas y prêter plus longtemps attention, elle s'éloigna d'elles avec Zingara... Elle descendit de cheval et alla l'attacher près de l'abreuvoir d'une taverne.

Elle prit sa besace et se dirigea vers les étalages, la tête basse et bien enfoncée dans son chapeau, elle se racla la gorge avant de s'adresser au marchand.


Une pomme s'il vous plait Señ... Messire ! L'homme inclina la tête avec curiosité, elle baissa d'autant plus la sienne, en profitant pour compter les écus, elle lui tendit l'argent et prit la pomme rapidement, s'éloignant au plus vite.

Un peu plus tard elle recroisait l'une des femmes qui avait rit d'elle, celle ci essayait de monter en amazone sur le cheval de son présumé fiancé... en vain, Carmen ne put s'empêcher de sourire,


*Ah bah t'as l'air maligne tiens... marche donc... le ridicule en sera moindre*

Elle se concentra à présent sur les villageois essayant de reconnaitre la silhouette de son hôte. Elle vit un peu plus loin un jeune homme portant le même gilet noir au motifs gris que William, elle se dirigea vers lui s'apercevant à mesure qu'elle s'approchait qu'il ne s'agissait pas de lui. Elle interpella le jeune homme tout de même,

  « Pardonnez moi, Bonjour, connaissez vous William Auditore ?

- Bien sur ! Qui ne le connait pas ici ?! L'homme souriait amusé de la question de Carmen, sans aucun doute.

- Bien, pourriez vous me dire si vous l'avez vu aujourd'hui ? »


Elle en avait oublié de forcer sur sa voix pour qu'elle soit plus rauque... L'homme lui indiqua la direction, pointant du doigts quelques bâtisses tout près.
Carmen le remercia d'une simple inclinaison de la tête et prit la direction indiquée, là elle vit un couple badiner, puis se comporter comme des bêtes à ses yeux... n'avaient ils donc aucune dignité pour se comporter ainsi en public... Carmen se retourna pensant s'être trompée, elle contournait une charrette quand elle entendit :
"William ! Mon ami !"

Elle s'arrêta brusquement et revint sur ses pas longeant la charrette pleine de paille, elle se courba légèrement afin de ne pas être vu. Elle observa la scène.
Un homme qui semblait tout à fait charmant s'approcha de William, il le reçu avec un coup de poing au visage.
Carmen se redressa plaquant son dos contre les bottes de paille, abasourdie.
Elle était si concentrée sur ses pensées qu'elle ne prêtait plus attention au discours des deux hommes pendant un court instant. William était il dangereux, pourquoi avait il frappé cet homme qui semblait ne lui vouloir que du bien ! Cette femme était elle la fiancée de ce dernier ou bien celle de William, Tout un tas de scénario différents traversaient l'esprit de Carmen.

Elle aurait dû s'enfuir sur le champ avec Zingara... Mais elle ne le fit pas... Elle voulait connaître les raisons de cette attaque de la part de l'adonis.
Elle se pencha de nouveau, William ruait de coup sa victime, la femme tant qu'à elle ne bougeait pas... Elle était donc soit sotte soit elle n'était pas le motif de la dispute ?
Visiblement Carmen n'avait aucune raison de s'en faire pour son hôte, il ne reçut pas même un coup lorsqu'elle l'observait. L'adversaire était à présent à terre, Will le menaça, son index pointait vers lui, il lança quelques mots qui suffirent pour répondre aux questions que se posait Carmen.
Il défendait l'honneur de sa jeune sœur... Si plutôt elle n'avait pas été plus bavarde avec Carmen c'est parce qu'elle avait certainement le cœur brisé... Carmen n'avait jamais ressenti cela, elle l'avait juste lu et espérait ne pas le vivre.

Elle attendit que Will s'éloigne pour sortir de sa "cachette", Carmen était troublée, elle pouvait certainement lui faire confiance à présent, du moins il valait mieux être dans son camp que dans l'adverse.
La jeune femme l'espionnait discrètement, il était plein d'assurance, sa colère ne semblait pas totalement évacuée, ses poings se serraient de temps à autre tandis qu'il marchait. Il pouvait punir l'odieux personnage responsable du chagrin de sa sœur, mais ne pourrait réparer ce que ce dernier avait causé.

Elle ne pouvait pas aller vers lui dans l'instant... Elle préféra lui laisser un peu de temps pour se calmer avant de lui demander si il avait de nouvelles information sur l'état des routes.
La jeune cavalière rejoignit sa monture et l'enfourcha avec élégance, un sourire aux lèvres repensant à la piètre amazone rencontrée plus tôt... Elle partit au galop vers l'église de Tarbes.


[Église de Tarbes]

Elle attacha la jument à un jeune arbre, et gravit les quelques marches de l'édifice. Face aux grandes portes elle prit une grande inspiration et poussa l'une d'entre elles, pénétrant dans le lieu sacré.
Elle se signa, un genou à terre et remonta la nef avant de se rendre dans l'aile droite de l'église, elle glissa quelques écus dans le tronc puis se saisit d'un cierge qui brilla à son tour grâce à la flamme d'un autre.

Siempre contigo... Valor y sacrificios para que el secreto permanece... Je te le promets où que tu sois... chuchota t-elle.

Elle alla s'assoir sur l'un des bancs, récitant le credo puis adressa une prière à Aristote afin qu'il protège ceux qu'elle aime.

[Quelques minutes plus tard]

La jeune fille ressortit de l'église, des larmes aux bords des yeux... Plus le temps passait plus l'espoir de revoir un jour sa mère s'effondrait... et plus son chagrin grandissait...
Elle détacha sa jument avec lassitude, ne se hissant pas sur elle, elle prit les rênes en mains et la fit marcher près d'elle, sans direction précise.
Carmen Esmée posa son chapeau sur le pommeau, laissant retomber ainsi ses cheveux sur ses épaules...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Juin - 5:10

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

[Marché de Tarbes]

William en avait terminé avec cette histoire de cœur. L'infidèle avait été punit et l'honneur de sa sœur avait été sauvé en quelque sorte. Peut être pas de la bonne manière mais la situation était plutôt explicite. Il était en colère en quittant le marché.

Ses poings restaient serrés, il ne savait pas si un des amis de l'infidèle allait lui tomber dessus pour le venger d'une manière ou d'une autre. Avec plaisir mais cela suffisait comme ça, commencer une journée en tabassant quelqu'un, c'était mal.
Qu'importe, cela n'était pas la première fois. Puis c'est plus de la défense que de l'attaque...
Il marchait calmement on aurait dit, sauf avec ses poings encore serrés.

Le jeune Auditore était toujours vêtu de la même façon, il avait plusieurs exemplaire de ces vêtements. Braies et bottes noires, chemise blanche surmontée d'un gilet noire ornés de motifs gris argentées. On pouvait voir le haut de son torse grâce à l'ouverture de sa chemise.
Quant à sa moralité, il se classait plus du côtés des justes que des mauvais. Il était certes un peu perturbateur des fois, voir vil à certains moments, mais au fond il n'était pas méchant.
C'est juste qu'il aimait la provocation et la taquinerie gratuite.

Il de dirigeait vers la villa de sa famille dans le but de voir Carmen.

La princesse était elle encore en train de dormir ou alors s'était elle réveillée ? De bonne humeur tant qu'à faire, histoire de la tourmenter encore un peu.


[Villa Auditore]

Le voilà enfin de retour dans son petit palais famillier.

Claudia se trouvait encore sur le banc de pierre dans la cour intérieure. Il s'approcha de cette dernière, s'assit à ses côtés puis lui prit ses mains comme pour la rassurer.


Claudia, c'est bon je lui ai expliquer qu'il ne fallait pas se moquer d'une Auditore. Il ne te posera plus de problème, ni les autres filles d'ailleurs.

Elle le remercia gentiment, contente que cette affaire soit réglée.

William se releva pour se diriger vers la porte d'entrée. Il l'ouvrit puis entra dans la villa. Le jeune homme parcourait toutes les salles de la demeure, mais il ne trouva pas ce qu'il cherchait. Il ne croisa que gouvernantes, servantes et famille. En demandant à son petit frère si il ne l'avait pas vu. Réponse négative.

Il arriva donc à la porte de sa chambrée. En toquant... Aucune réponse ni aucun bruit. Il recommença doucement, puis il regarda à travers la serrure afin de voir si elle dormait encore. Elle ne semblait plus être dans sa chambre.

William ouvrit, mais il ne la trouvait toujours pas. En regardant par la fenêtre qui donnait sur l'espace des montures, il pût observer que la jument n'était plus la.
Il fit une grimace, se demandant si elle l'avait fuit.

En ressortant, au milieu de la cour intérieure, il leva la tête vers le ciel en soupirant. Puis la voix d'un ange le réveilla en quelque sorte. C'était Claudia.


-Si tu cherches ton invitée de la veille, elle est partit tout à l'heure vers le marché pour te chercher.

-Quoi ?

-Dis moi... Ce n'est qu'une simple invitée que tu veut aider parce qu'elle ne peut continuer son voyage, hein ?

-Oui bien sûr, que veux tu que ce soit d'autres...


Il s'approcha d'un des murs de la cour extérieure pour l'escalader. Il attrapa un rebord de fenêtre et se hissait plus haut en attrapant des parties du murs en reliefs pour arriver sur le toît.
Une fois en haut, il se mit à regarder tout autour de la villa, afin de l'apercevoir pour ensuite la rejoindre. Rien à faire elle devait déjà être au marché. Il se mit à reculer de quelques pas, pour prendre son élan et sauter vers un autre toît. Chose de faite, il marchait sur les tuiles des toît les plus modernes en faisant attention qu'elles ne soient pas glissantes ou alors mouvantes.

Arrivé près du marché, toujours aussi haut, il ne vit aucune jument, ni aucune princesse. Il était un peu inquiet, n'importe qui pouvait lui tomber dessus, un voyou, un voyeur...

Il n'y avait rien à faire il ne la trouvait pas.

Il s'assit sur une poutre, les jambes dans le vide. Puis il se dit qu'il pourrait au moins se confesser pour avoir frappé l'autre type au marché. Il n'était pas baptisé mais il était croyant.
Le baptême avait été longuement repoussé, trop longtemps d'ailleurs.

En se rendant à l'église, il vit de loin la jument tant recherchée, surtout celle qui l'a montait habituellement.

Toujours sur son toît, il prit un petit cailloux coincé entre deux tuiles et le lança sur la bête tout en se cachant.[i]
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Juin - 5:11

Carmen_esmee. a écrit:


Carmen songeait tout en marchant, Zingara docile suivait sa cavalière...
Avait-elle quitté Montpensier pour les bonnes raisons ? Elle voulait retrouver sa mère mais pourquoi maintenant et pourquoi ne l'avait elle pas envisagé avant ?
Cela faisait 12 ans maintenant que personne n'avait d'informations sur Eldarwenn... Pourquoi ne renonçait elle pas à la fin...? A quoi bon se mettre en danger en allant seule dans des contrées inconnues ? Mourir... c'était le risque qu'elle prenait en se rendant en Espagne, sa famille lui avait suffisamment expliqué qu'ils étaient temporairement en sécurité dans ce royaume et que secret et discrétion étaient les maitres-mots...

Des secrets, la jeune fille en avait... elle savait les garder mais la discrétion n'était visiblement pas son fort. Si bien que le chef de famille, en la personne de Rick de La Serna décida de donner Carmen en épousailles... Donner était un faible mot... Carmen avait le sentiment que l'on se débarrassait d'elle.
Mariée, elle serait contrainte de rester près de son époux, sous la protection de celui ci ainsi que sous ses ordres sans doute... Plus d'escapade, désinvolture et arrogance ! Autrement dit il anéantissait tout simplement ce qu'elle était, une jeune fille que la vie n'a pas épargnée qu'on privait de sa liberté.

Carmen mettait en danger sa famille en fuyant ainsi ses responsabilités envers elle, sa fuite ferait parler de la famille. Que faire rentrer sagement et se plier à la volonté de son cousin ou bien risquer de perdre la vie en terre hispanique... Cela ne revenait il pas au même ? Elle ne rentrerait pas à Montpensier c'était évident, plutôt mourir...
Sa haine pour Rick grandissait de jour en jour...
Si sa mère avait été là, il n'aurai pas même eut son mot à dire. Mais le contexte était ainsi fait, il était responsable d'elle et faisait tout pour lui rendre la vie impossible !

A cet instant elle espérait que sa lettre était arrivée et qu'il soit mort d'inquiétude... ça lui fera les pieds ! Elle continuait de rêver à tout ce qu'elle pourrait faire pour le rendre fou de rage...
Quand soudain sa jument se cabra sans raison apparente, son bras tenant les rênes fut hissé par l'animal debout. Ses sabots avant brassaient l'air, Carmen surprise lâcha les rênes aussi vite qu'elle put et se posta devant l'animal levant haut les bras, paumes découvertes, espérant calmer la jument au plus vite. La jeune fille se tenait bien trop prêt de l'animal, quand elle retrouva une posture normal, le sabot de la jument percuta l'épaule de sa cavalière. Le coup fut violent, Carmen s'écroula un court instant tandis que la jument avait déjà pris la poudre d'escampette.

Elle se releva sans difficulté si ce n'est qu'elle posa sa main sur son épaule gauche amochée comme pour soulager la douleur, elle couru aussi vite qu'elle put dans le sens inverse de sa jument, elle se hissa sur un cheval abandonné près d'une taverne, elle émit un léger gémissement lorsqu'elle s'aida de son bras Gauche. Carmen partit à la poursuite de sa jument.

Cette dernière avait tout simplement rejoint le fleuve, Elle fut soulagée de la retrouver, elle représentait tout ce qu'elle avait à ce jour.
Elle ne s'approcha guerre néanmoins, elle descendit du cheval à la robe baie ne prenant pas le temps de l'attacher, après tout son propriétaire ne s'en était pas non plus donné la peine.

Elle se déplaçait lentement ne voulant effrayer de nouveau la pauvre bête, ses doigts glissèrent doucement sur les rênes qu'elle saisit avec vivacité sans pour autant affoler la jument
. Tarbes ne te réussi pas ma belle... Tout comme à moi... Regarde donc ce que tu as fait de ma chemise ! Tu ne me facilites pas la tâche... Et si au contraire de moi tu te montrais docile jusqu'au mariage hein ?

Carmen se hissa sur sa jument après l'avoir caressée un long moment, la douleur dans son épaule s'atténuait quelque peu, elle se montra prudente en se déplaçant au pas, elle fit un arrêt dans le bourg du village afin d'y laisser le cheval bai non loin de la taverne puis elle revint à la villa des Auditore.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Juin - 10:01

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

Le jeune homme observait la scène de son toît tout en étant discret. Là où il se trouvait, elle ne pouvait pas le voir. Il se stabilisait sur les tuiles en espérant ne pas tomber sur une glissante ou mal accrochée. C'était déjà arrivé et il eu la chance de tomber dans l'eau... Depuis ce jour, il faisait très attention où il mettait les pieds, on ne sait jamais d'où le danger peut arriver... même d'une tuile...
Le cheval s'était cabré lorsqu'il reçu le caillou contre sa croupe. Par malheur, la jeune Princesse s'était placée devant sa jument pour la calmer, mais avec ces gestes là, cela ne pouvait la calmer, et en retombant sur ses sabots avants, elle frappa dans l'épaule gauche de la pauvre Carmen. Cette pauvre innoncente était vraiment maudite ces derniers jours. Même s'il en était un peu pour quelque chose, elle n'avait pas de chance. Mais dans le fond, il était plutôt content de la situation.

Mais cette fois ci, quand la jument partit au galop, il fut impressionné par la belle Princesse. Elle se releva en tenant son épaule gauche pour se précipiter vers une autre monture qui n'attendait que ça, que l'on l'enlève. Ni attachée, ni rien, elle fut montée par Carmen qui partit au galop à la poursuite de sa jument.
Elle était partit, à l'autre bout de la rue, à ce moment là, William se leva sur le toît et se mit à applaudir, bien sûr elle ne pouvait pas l'entendre.


Mais ? C'est qu'elle en a du courage finalement ! Impressionnant !

Il manqua de glisser de sa tuile en applaudissant. Punission que lui faisait le ciel pour avoir le loisir de tourmenter son prochain. Il en était désolé... Seul Dieu était au courant qu'il ne pouvait s'empêcher d'embêter les autres. Enfin, il ne malmenait pas tout le monde evidemment, juste ceux qui méritent d'être malmenés !
Il partit au galop à son tour, mais c'était trop tard, elle était un peu trop loin et sa filature ne pouvait continuer. Il l'avait perdu de vue et en plus elle était à cheval. Lui sur les toît, certes avec plus de visibilités mais les maisons cachaient les rues en étant loin. Il cherchait néanmoins à se rattraper en se dirigeant vers la direction empruntée par la jeune demoiselle mais il n'en bénéficia rien...

Finalement, il était peut-être préférable de rentrer à la villa, pourquoi perdre son temps à la chercher alors qu'elle reviendra là où elle cohabite. De retour à la demeure de sa famille, elle n'était pas encore arrivée. Il n'y avait plus sa petite soeur dans la cour sur le banc, bonne nouvelle donc, elle s'en était sûrement remise de son histoire de coeur de la matinée. Puis elle n'avait pas le choix non plus. En regardant vers les écuries, ni la jument, ni le cheval emprunté n'était là.
Il se mit à attendre dans l'espoir de la revoir très vite. C'est qu'il commençait à l'apprécier en fait. Pour ainsi dire...


Bene, cela commençe à devenir long là.

Qu'est ce qu'elle fabrique ?


Au moment où il s'interrogea sur s'il devait aller la chercher lui même ou encore attendre, il l'a vit sur sa jument juste au moment où il se préparait à partir. Elle arriva non loin de lui.

Buongiorno Princesse !

Il l'aida à descendre de sa monture et posa sa main sur son épaule gauche, sachant qu'elle avait été touchée par le dur sabot de sa jument. Il voulait savoir si elle avait mal.

Comment fut votre matinée ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Juin - 10:02

Carmen_esmee. a écrit:
[Villa des Auditore]

Carmen accolait volontairement son coude le long de ses côtes, afin de maintenir son épaule aussi immobile que possible, son bassin ondulait au rythme des pas de la jument, tirant machinalement sur son membre blessé. Elle grimaçait légèrement se mordant la lèvre inférieur et fermait les yeux par instant.
A peine était elle arrivée qu'elle croisa William Auditore dehors, elle s'arrêta à sa hauteur, il l'aida à descendre de cheval tout en la saluant.


Bonjour à vous, William.

Elle se retenait de lui envoyer une pique, elle avait besoin de lui et de son hospitalité elle se montrerai donc obligeante dans la mesure du possible. Mais la tâche serait ardue. Sa blessure la rendait plus amène... Jusqu'à ce qu'il pose sa main sur la dite blessure tout en lui demandant innocemment si elle avait passé une bonne matinée.
Elle tressaillie, basculant son épaule en arrière pour se dégager de son emprise douloureuse. Ses yeux étaient fermés, ses dents et ses poings serrés, elle aurait voulu hurler... ou bien décharger ses maux sur lui, le rouant de coups.


Ne me touchez pas... Je vous prie, ajouta t-elle lui adressant un regard des plus froid. Elle ne voulait pas qu'il sache pour son épaule, elle ne pouvait dans sa situation se permettre une quelconque faiblesse, elle fit donc passer son geste pour de la pudibonderie... Elle savait pourtant que cela soulèverait des questions chez l'adonis, puisque la veille elle l'avait laissé étendre ses bras autour d'elle... Un beau jeune homme comme lui et de plus de bonne famille avait du en enlacer plus d'une. Il avait surement déjà oublié les évènements de la veille.
Elle, elle n'oublierai jamais la sensation étrange qui l'habita lorsque ses bras l'étreignirent.

Elle fit quelques pas vers la porte, il fallait qu'elle se soigne à l'abri de son regard, mais avant ça elle lui adressa un sourire et ses yeux furent plus doux qu'auparavant,

Seriez vous assez aimable pour conduire Zingara aux écuries, je ne sais pas quelle mouche la pique mais elle n'est pas dans son état normal... Elle a besoin de prendre du repos avant notre départ. Pardonnez moi, je vais me retirer...

Elle l'abandonna là avec sa jument, rejoignant la salle des bains au plus vite.
Carmen s'installa près d'un grand miroir d'argent poli, de profil elle essayait de constater d'elle même l'étendue de sa blessure...Son vêtement était tâché et légèrement humide, elle effleura son épaule à travers le tissu, ses doigts lui donnèrent la preuve qu'il y avait belle et bien une plaie... Elle retira sa chemise poussant de léger cris et blasphéma en espagnol...

La plaie était superficielle à ses yeux, si elle ne sollicitait son épaule, elle cicatriserait rapidement... Pour le départ, et bien elle tiendra les rênes a une main, rien de plus simple.
Elle utilisait sa chemise vraisemblablement fichue pour débarrasser sa peau de la terre et du sang, elle laissa la chemise sur le rebord d'un baquet.
Elle devait se changer, elle trouverai son bonheur dans sa chambre mais elle ne pouvait décemment traverser la villa dans cette tenue. Elle fit le tour de la salle des bains afin de trouver autre chose que les usuels pour se sécher, elle trouva rapidement son bonheur une chemise blanche, elle aurait préférait une couleur sombre pour dissimuler avec plus de facilité son corset mais après tout, dans ce contexte, elle ne pouvait faire la fine bouche.

Carmen retira ses bottes puis se dissimula derrière la porte, elle l'ouvrit peu, passant la tête elle observa le couloir, personne.
Elle se mit sur la pointe des pieds, serrant les bottes contre elle afin de cacher un peu plus sa gorge. Cette chemise était bien trop grande pour elle, ce n'était pas gênant sauf au col... Le tissu glissait sur son épaule saine. Elle ouvra en grand la porte et se rendit à pas de loup jusqu'à sa chambre.
Son coeur s'emballait alors qu'elle arpentait les couloirs silencieusement. Mais il s'arrêta net lorsqu'elle heurta la servante qui sortait justement de sa chambre.

Elle étouffa de nouveau un cri glissant un index entre ses lèvres pour le mordre, son épaule la tiraillait... Elle se ressaisit rapidement, affichant un léger sourire.
Mille pardon, je... je ne vous avez vu... Effectivement, son regard se portait essentiellement sur les côtés...
La servante refusa ses excuses, prétextant qu'elles n'avaient pas lieu d'être, étant donné qu'aucun mal n'avait été fait...


*Si... si moi j'ai mal...* pensa t-elle très fort... son sourire s'effaça, elle s'excusa de nouveau avant d'entrer dans la chambre, poussant la porte derrière elle. Elle chercha en vain sa besace... jusqu'à ce qu'elle se souvienne qu'elle l'avait prise avec elle plus tôt. Elle se dirigea avec hâte à la fenêtre, sa jument s'abreuvait tranquillement... elle n'avait déjà plus sa selle, comment savoir si son unique bagage était a présent aux écuries où si elle l'avait égaré...

Blessée, et maintenant inquiète, elle s'assit sur le lit, soupirant...
Ma vie est un enfer... Courage et sacrifices... Ma bague ! Non ?

Elle fit glisser ses doigts rapidement le long de son cou et sur sa gorge, Non ! Nan ! Naaaan !

L'unique bijou qu'elle avait de sa mère... une bague avec une rose... peu féminine néanmoins. Elle appartenait à son grand père, elle devait lui servir à authentifier qu'elle était bien une descendante des de La Serna. Elle espérait qu'elle se trouvait dans la besace avec ses autres effets... Sa mère lui avait donné pour son premier anniversaire.
Elle se leva et sortit de la chambre pieds nus, Carmen fit dos au couloir afin de refermer la porte de sa chambre avec douceur, espérant ainsi qu'on la croirait à l'intérieur.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juin - 6:25

Auditore a écrit:


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Elle avait retiré son épaule à une vitesse folle et en le repoussant comme s'il était un être abjecte. Elle devait avoir mal en effet, très mal même. Mais il ne savait pas, fallait pas l'envoyer balader... Elle s'était éloigné rapidement en lui demandant s'il voulait bien s'occuper de sa jument à l'attachant près des abreuvoirs.

Elle ajouta un petit commentaire sur le comportement de sa fidèle monture qui n'était pas si fidèle que ça. C'est qu'elle passait son temps à fuir à chaque occasion. A croire que sa maîtresse la piquait ou alors qu'elle voulait devenir sauvage. Qui sait... Si ça se trouve il s'agissait de gamins qui venait l'embêter, entre les coups et les lancés de cailloux. Ce qui embêtait William, c'était qu'en faisant son geste idiot, il a réussi à blesser la douce Carmen qui sortait maintenant tous ses piquants. Mais bon cela ne devrait durer, il fallait essayer de lui faire plaisir un peu et puis cela passera bien vite pensait il intérieurement. Ahlala les femmes c'est toujours la même choses. Elle font la moue pour un rien et veulent juste être un peu chouchoutées pour que ça passe. Le même scénario encore, encore et encore. Non mais... il lui en donnerait des occasions de faire la tête lui... c'était déjà le cas.


Bene Donzella.

Elle partit rapidement, il la regardait se diriger vers l'intérieure de la villa. Elle avait vraiment un problème. L'avait il blesser à ce point ? Ou c'était encore du cinéma de petite fille gâtée ? Ah oui en effet elle était vraiment gâtée cette petite fille. Surtout depuis son arrivée à Tarbes.
Il attrapa la bride de la jument et tira dessus un peu fortement, tout en la tenant fermement. Il la tirait rapidement, comme quand on tirait un môme par l'oreille en vue d'une punition affligeante et cruelle. Mais la jument ne disait rien, elle ne pleurait pas, elle devait juste ne pas comprendre. Arrivés à l'abreuvoir, le jeune homme attacha la bête à la solide armature, au dessus d'un point dos. Il retira la selle et tout ce qu'il lui était désormais inutile.
Il y avait encore la besace de la demoiselle. C'est qu'elle n'avait pas la tête sur les épaules. Sans son épaule gauche en tout cas ça devait être dur. Il rangea tout le matériel et prit la besace dans le but de la rendre à sa propriétaire.

Le jeune homme entra dans la villa pour monter vers la chambre de Carmen. Au bout du couloir, il tourna à droite et...

Il tomba à la renverse en arrière, Carmen avait dû lui sauter dessus ou alors lui rentrer dedans à toute vitesse car il n'avait rien vu venir ni rien entendu. Son dos heurta lourdement le sol et par dessus tout la demoiselle s'écrasa sur son torse, serrant les dents pour son mal d'épaule. William prit un coup sur la tête à l'arrière de son crâne. Il fit semblant pendant quelque secondes qu'il était mort ou inconscient, le temps de se remettre un peu les idées en place, puis il ouvrit les yeux doucement. Il tenait sa besace dans sa main droite.
Le visage de la jeune Princesse juste au dessus du sien, elle avait l'air... désolée probablement mais, souffrante. Le jeune homme fronça les sourcils en fermant les yeux comme pour montrer qu'il avait eut mal. Heureusement qu'il n'étaient pas sur les pavés de la rue.

Ses yeux se mirent à la regarder, comme s'il ne voyait qu'elle. En fait il ne pouvait voir qu'elle dans la position où il se trouvait.


Heu... enchanté.

Il sourit bêtement en se grattant le dessus du crâne de la main gauche

Je crois que vous avez oublié votre besace avec votre jument.

Mais pourriez vous s'il vous plait... me laisser me relever ? Hein ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juin - 6:26

Carmen_esmee. a écrit:
La jeune fille arpentait le couloir, longeant les murs. Elle se préparait à tourner à gauche, elle jeta un dernier coup d'oeil derrière puis tourna rapidement, ne regardant absolument pas devant elle comme toujours.
Elle heurta violemment quelque chose, auquel elle ne put se rattraper, elle laissa échapper un léger cri.
Elle sentit le sol se dérober sous ses pieds, emportée en avant, son épaule ne fut pas ménagée dans sa chute, la douleur fut poignante elle se crispa, serrant mâchoire et poings. Quand ses mains se détendirent elle caressèrent un tissu qui ne pouvait être un tapis... elle effeuilla se tissu entre les doigts de sa mains droite.

Carmen ouvrit doucement les yeux, sa tête était posée sur l'épaule de son hôte, elle redressa sa tête et put s'apercevoir qu'il s'agissait de William. Ses joues s'empourprèrent, il avait la tête basculée en arrière, ses sourcils légèrement froncés, elle lui avait sans doute fais mal en s'affalant sur lui.

Elle contemplait son visage, il était tout à fait charmant, elle aurait pu succomber à ce charme s'il n'était pas si arrogant, et si bien sur elle en avait le droit... Soudain il ouvrit les yeux, la regardant à son tour, elle détourna les yeux un instant pour mieux revenir plonger son regard dans le sien, en oubliant la situation gênante...
Il prit la parole rompant ainsi le silence qui ne faisait qu'accroitre la gêne de la jeune fille, mais ses mots furent pires que le silence !
Elle fit donc de son mieux pour se redresser rapidement, elle étira son bras droit sur le sol, elle prit appui et roula sur le côté, soupirant de nouveau de douleur. Allongée à sa gauche sur le sol elle le libérait.

Carmen tourna la tête vers lui
, Merci pour ma besace, j'allais justement la chercher... Où était elle ?

Tout en l'interrogeant elle se redressa quelque peu s'aidant de son membre sain, elle avait plié son bras gauche, posant la paume de sa main sur son épaule, appuyant sur celle ci, essayant de soulager la douleur qui devenait lancinante à présent. Assise, elle tendit l'autre bras pour saisir sa besace, elle l'ouvrit et en sortit quelques affaire afin de retrouver la chevalière des de La Serna ce qu'elle fit. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres.

Oh Merci ! Dit elle soulagée.

Elle se pencha rapidement sur William déposant un baiser sur sa joue, dans la précipitation, elle ne se rendit pas tout de suite compte que cet élan de joie pouvait être désapprouvé !
La rosée de ses pommettes commençait seulement à s'estomper quand soudain la gêne les enflamma de nouveau, elle se leva avec difficulté, lui faisant dos.


*Non mais qu'est ce qui t'as pris ! Ça va pas ! Je n'oserai plus jamais le regarder dans les yeux... que va t-il penser de moi ?*

Eh bien euh... Merci ! dit elle passant la chevalière a son index, Nous nous reverrons je suppose pour le déjeuner.. Elle bafouillait presque... Elle lui adressa tout de même un regard pour observer sa réaction.

Sa plaie ensanglantait le tissus de la chemise récemment empruntée... Elle ne s'en rendit pas compte continuant de converser pour qu'il oublie l'incident.


Avez vous eut des nouvelles concernant les routes quand vous étiez au marché, Will... euh pardonnez moi, Messire Auditore ?
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeSam 26 Juin - 6:27

Auditore a écrit:


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La scène était presque comique en effet. Même pire, c'était carrément une parodie. C'est drôle comme la vie pouvait être excitante après avoir lachement jeté une femme à la mer, enfin, dans un fleuve. Depuis cette matinée, il s'était fait une bonne amie, voir une très charmante compagnie... La pauvre, elle allait passer les pires moments de sa vie avec ce sal garnement, mais peut être bien les meilleurs aussi, qui sait...

Le pauvre garçon avait absolument été éjecté vers l'arrière suite à une poussée violante venant de devant. Un danger invisible, une menace fantôme...

Le dos au sol, et un poid sur sa poitrine, ils avaient tous deux échangés leurs regards, sans vouloir se le rendre, jusqu'au moment ou il brisa le silence. Elle se déplaça sur le côté, le faisant libre de son emprisonnement heureux, puis elle se releva pour prendre ensuite sa besace. Elle trouva quelque chose dedans qui la ravi, il en était content mais c'était son dos qu'il fallait remercier surtout, et le derrière de sa tête.

Et en plus, même pas un petit "désolée", ou "pardon"... Ou alors c'était plus "je suis folle de vous et je vous ai sauté dessus"... Naaan, rien, juste un minuscule merci pour lui avoir rendu sa besace.

Puis finalement c'était un grand merci accompagné d'un charmant et doux baiser sur sa joue. Une auréole se dessinait alors au dessus de sa tête et une dose négociable de bonne humeur s'engouffra dans son esprit. Ben oui il était content, il a eu une partie de ce qu'il voulait depuis le début par un simple accident qui ne lui coutait que quelques côtes ! Namého, c'est deux bisous par côte le prix d'usine !

Une question inutile une fois de plus, comme à l'habitude des femmes. Ce genres de créatures ont vraiment des problèmes, elles affirment savoir faire plusieurs choses en même temps alors qu'elle n'écoutent même pas quand on leur parle. Après elles disent que ce n'est pas interessant etc... et bla bla bla... "Ou était elle ?" Avec votre jument j'ai dis !!!

Cependant cette pauvre créature à la délicatesse divine... comme renverser et écraser les passants des couloirs... semblait souffrir, elle réagissait bien comme si elle avait mal à l'épaule gauche, puis en observant cet endroit, il vit la chemise, qui était très probablement la sienne !!! Ou pas... maculée d'une petite tache rouge de sang. Il se mit à réfléchir et finalement, ce ne pouvait être que la blessure infligée par la jument qui était donc tout aussi délicate que sa maîtresse.

Enfin, en se relevant, elle lui tournait le dos.

Il n'était pas déçu... Elle commençait à parler... enfin si on pouvait dire que c'était des paroles.

Et à la fin, elle faillit l'appeler par son prénom, et elle s'excusa de ce fait pour ensuite le nommé par son nom ! C'est du grand n'importe quoi, elle s'est excusée pour l'avoir presque appelé par son prénom plutôt que pour l'avoir renversé, écraser et meurtri avec son corps. Et avec ses yeux...
Le jeune homme se releva sans dire mot, en bredouillant quelque chose d'incompréhensible. Il ne se souvenait plus de sa dernière question... Ah si, les routes.


Euh... au marché ? Ah oui, euh non, en fait j'étais occupé avec un Messire qui ne partageait pas les mêmes convictions d'un membre de ma famille.

Il ne savait pas qu'elle avait assisté à toute la scène mais pourtant il ne lui avait pas menti... Occupé ça peut signifier beaucoup de choses, comme se battre, ou alors converser un peu bruyament. Bref, il n'en fit rien de plus.

Mais je ne crois pas que les routes sont encore abrodables, cela fait un moment qu'elles ne sont point très sûr.

Il l'observait avant de recouper le silence.

Et je vous en pris, appelez moi William.

Le jeune fils d'Italiens Florentins posa son regard sur son épaule.

Euh... Ne me dites pas que ce n'est rien, d'accord ?

Qu'est-ce qui vous est arrivé à votre épaule ?


Là par contre... il mentait...
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Carmen_esmee. a écrit:
William se releva à son tour, expliquant à Carmen d'une manière très implicite les raisons de sa venue au marché, elle ne put s'empêcher de sourire et lui fit comprendre qu'elle savait de quoi il retournait.

C'est humble d'utiliser telle formule, pour occulter que l'on a défendu l'honneur de sa soeur avec tant de bravoure Messire. Je ne vous aurez pas cru capable d'une telle humilité, vous vous êtes montré si arrogant tantôt.
J'espère que damoiselle Claudia sait que son honneur est sauf grâce à vous.

Puis elle glissa sur l'autre sujet de leur conversation, ravie d'avoir pu le complimenter tout en lui envoyant une petite pique.
Carmen désapprouvait la violence, ses nombreuses lectures lui avait enseigné que la violence ne menait à rien de bon, la violence engendre la violence. Elle ne savait de la vie, en dehors de celle du couvent, que ce qu'elle en avait lu, un regard donc bien naïf sur le monde qui l'entoure.

Les routes ne sont jamais sures, Je n'ai point peur des brigands et autres vermines, je crains juste que l'on m'empêche de me rendre où je le désire en fermant les frontières par exemple, Je ne veux pas fatiguer ma capricieuse monture en vain, vous comprenez ?

Il la fixa un instant, le silence s'installa jusqu'à ce qu'il la prit de bien vouloir l'appeler par son prénom, l'estomac de la pauvre Carmen se nouait, qu'avait il donc à la regarder ainsi ? C'était il aperçu qu'elle avait dérobé une chemise qui lui appartenait ? Où bien cherchait il en vain pourquoi elle l'avait remercié d'un baiser alors qu'ils ne sont l'un pour l'autre que deux inconnus ? Elle espérait ne jamais avoir à répondre à cette dernière interrogation.

Très bien, je vais m'y efforcer William, dit elle en souriant, ne lui adressant néanmoins pas un regard, encore trop honteuse de l'incident. Carmen pouvait sentir son regard sur elle, elle n'était point à l'aise dans cette chemise, trop ample, trop blanche... Elle posa son regard sur ses habits un instant, ses yeux s'arrêtèrent sur son épaule, qui saignait... Elle échangea un regard avec William, elle allait se justifier en expliquant bien entendu qu'il n'y avait pas de quoi s'en faire, mais il ne lui en laissa pas le temps.

Je fus comme vous ce matin fort occupée... ma jument s'est affolée alors qu'aucun danger à ma connaissance de nous guettait, je n'ai pu la calmer ni l'arrêter, son sabot à heurter mon épaule et voila... Ce n'est rien, je vous assure.

Puis en pinçant le col de la chemise, Je suis confuse, je me suis permise de prendre ce vêtement dans la salle des bains, je vous le restituerai propre une fois que je me serai changée.

Il était bien trop près d'elle a ses yeux, elle recula d'un pas, ne voulant qu'il juge de lui même l'étendue de la blessure.

Pourriez vous me tenir au courant de l'état des routes chaque jour, je l'aurai fait moi même je vous assure mais je ne sais à qui m'adresser, ou bien indiquer moi la personne à qui il faut s'en remettre et j'irai aux nouvelles moi même.

Je ne veux pas vous causer de désagrément, j'aimerai donc partir au plus tôt.

Ses craintes étaient fondées le courrier destiné à ses cousins était très certainement arrivé, et connaissant maintenant un peu mieux son cousin, elle pouvait s'attendre à ce qu'il la fasse rechercher en secret bien entendu. Il ne prendrai jamais le risque de dévoiler leur nom en dehors du Bourbonnais Auvergne.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeLun 28 Juin - 20:29

Auditore a écrit:


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Ainsi elle était au courant qu'il avait aggressé quelqu'un au marché pour le remercier de sa bétise ainsi que pour sauver l'honneur de sa soeur ? Mais alors cela voulait dire... que la jeune demoiselle était en train de l'espionner ? Ou alors que c'était une simple coïncidence et qu'il s'imaginait bien des choses. Il était en effet un peu plus pour la deuxième hypothèse.

Heu...

Elle l'avait complimenté ?

Il se répétait la phrase, qu'elle venait de prononcer, dans sa tête afin de bien analyser s'il s'agissait en effet d'un compliment ou encore de plaisanteries à son égard. Finalement, elle avait la tête de quelqu'un qui faisait un compliment alors il se tût et la laissa parler.
Enfin ce n'est pas qu'il voulait la laisser parler mais les femmes sont très pipelette, elle ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle entama une conversation sur un autre sujet qu'il préférait éviter.
Les routes n'étaient pas fermées mais belles et bien libre que l'on voyage dessus.

Seulement, il ne voulait pas vraiment qu'elle parte.


Les route euh...

Ah les routes ! Non, elles ne sont pas prête de ré-ouvrir je vous ai dis hier.

Mon Père est actuellement à son domaine, c'est en partie lui qui me donne toutes ces informations.


Elle répondit à sa question, faisant mine de s'inquiéter durement. Elle répondit avec une simplicité, comme si ce n'était rien de grave en effet. Mais il n'était quand même pas idiot le jeune Auditore. Il voyait au fil du temps comment elle se comportait suite à cette blessure. Quand elle était monter sur un cheval pour rattraper sa jument elle se tenait l'épaule, quand William posa la main sur son épaule elle manqua de hurler de douleur, puis cette chute... Il ne pouvait quand même pas ne pas la voir elle était juste devant son nez à ce moment. Puis en se basculant sur le côté de son bras sain et sauf, c'était aussi parce qu'elle avait mal.

Vous dites que ce n'est rien ? Mais regardez un peu comment votre épaule saigne !

Je refuses de vous laisser dans cet état là.


Directement après son dernier mot, il enchaina en criant comme sévère.

Anneta !

La servante arriva très rapidement en se mettant au grade à vous devant le jeune Auditore.

Pourriez vous conduire la bella signora en salle de soin je vous pris ?

La femme s'affirma et se dirigea devant eux pour les conduire vers la salle des soins.

C'était une petite pièce où était rangés beaucoup de bandages, produits médicinaux etc...

William murmura à la jeune Carmen.


La prochaine fois que vous avez un problème de ce genre, faites nous signe, vous êtes notre invité et nous devons prendre soin de vous comme je le fais.

Un petit sourire moqueur se dessina sur son visage en souvenir de ce qu'il lui avait déjà fait endurer.
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juin - 2:34

--Camillotto a écrit:
      [Eglise de Tarbes]


Le sacristain vaquait à ses occupations, nettoyant les calices et les objets liturgiques... Il venait de finir, il profita de l'absence du diacre pour lever le coude à l'abri des regards ou presque...
Un jeune garçon poussa les portes de la sacristie,

Mon Père ? Vous êtes là ?

Youps...
un bruit ressemblant à un étouffement, quelques toussotements... raclement de la gorge...

Oui.... ? *Hips*

Oh pardon je voulais parler au Père Bushiro, Cette lettre lui ai adressé mais le pigeon s'est arrêté chez moi... donc... je repasserai plus tard,
sur ces mots il fit demi tour.

Attends mon garçon, donne moi *Hips* ce pli ! Je vais le remettre à notre Père.

Le jeune garçon souleva un sourcil, perplexe, il connaissait bien le Père Camillotto... toujours à boire le vin de messe et avare de ragots...Il laissa tout de même le vélin entre ses mains et parti.


Camillotto s'enferma dans la sacristie afin de prendre connaissance du pli...
Alors voyons voir, Quelles sont les *Hips* nouvelles, un sourire narquois se dessina sur ses lèvres.


Citation :
Bonsoir mon Frère,

Je me nomme Rick et je suis chapelain de Cournon, dans le duché du Bourbonnais Auvergne. Si je vous écris c'est que je suis inquiet. J'ai appris que ma jeune cousine, Carmen Esmée, une jeune femme d'une quinzaine d'année, brune, était dans votre ville. Elle m'écrit depuis Tarbes.

Partie sans escorte et surtout sans chaperon, je crains pour son honneur. Elle pourrait tomber sur n'importe quel homme de bonne famille prêt à lui faire tourner la tête. En tant que chef de famille, je me dois d'assurer que ma cousine ne sera pas déshonorée avant le mariage.

J'aimerais donc que vous me confirmiez sa présence dans votre village et surtout que vous l'empêchiez de partir hors de votre ville. Sa sécurité dépend de ce qu'elle pourrait apprendre en dehors de votre ville.

J'ose espérer recevoir une réponse rapide de votre part. Si vous arrivez à lui mettre la main dessus, j'espère que vous lui ferez un sermon sur le fait de partir sans piper mot à sa famille.


Qu'Aristote vous protège !


Frère Rick


Oh oh ! Dit il ravie ! Il prit sa canne et sortie a grand pas de l'église, il fallait absolument que la mère supérieure vienne avec lui en mission pour retrouver cette fugueuse !


      [Couvent du Bearn]


Bonjour ! Allez donc quérir La Mère Supérieure ! C'est une *Hips* affaire d'une extrême urgence !

Une jeune religieuse s'exécuta, Camillotto lui emboita le pas avec bien moins de grâce... Ses pas ajoutés au frappant de la canne sur les pavés de la cour du couvent résonnait et était reconnaissable entre mille.

La jeune religieuse vint prévenir le sacristain que la Mère Sup' ne pouvait venir aujourd'hui, qu'elle consacrerai la journée aux malades du dispensaire...

- Roooooh ! Qu'est ce que c'est que cette excuse !

- Mais enfin mon père, ayez un peu de respect pour notre Mère et nos malades !

- Laissez moi passer, Vous allez *Hips* voir !

Camillotto s'appuya contre la porte de la cellule de la Mère Sup'.

Toinette... euh... Soeur Antoinette, se reprit il suite aux gros yeux de la jeune religieuse...

Il s'agit d'une affaire urgente, vous l'a t-on dit !?

Expliquez vous !
cria t-elle ne se donnant pas la peine d'ouvrir sa cellule.

Oh eh bien il s'agit d'une jeune fille, une fugueuse ma Soeur ! D'une *Hips* noble famille qui plus est, puisque son cousin est châtelain ! Elle risque le déshonneur... et nous avons le droit de la sermonner et nous nous devons de la garder ici, chez vous bien sur, et vous ai-je dis que vous lui apprendrez qu'il ne faut désobéir et quitter le foyer comme il *Hips* vous plaira !

... Aucune réponse ...

Mais un ramdam impressionnant se fit entendre, soudain la Mère Sup' ouvrit la porte brutalement, Camillotto toujours appuyé contre la porte failli s'écrouler sur elle, mais elle le repoussa vivement !


- Héhé bas les pattes ! Allons y Mollasson !

- Et les malades ?

- Oh eux ils sont mourant... pourquoi croyez vous que le dispensaire est gratuit ?

- Mais oui... Tout à fait... Où avais je la tête...!


      [Village de Tarbes]


Les deux religieux partirent à la chasse aux informations, ils présentèrent aux passant la description de Carmen, Malheureusement elle fut assez discrète semble t-il... Un marchant néanmoins leur indiqua qu'elle était venu dans la matinée et leur montrèrent la direction prise par la fugueuse, ainsi qu'un élément important, elle possède un cheval blanc...

Ils arrivèrent en fin de matinée près de la demeure des Auditore, ils venaient d'interroger leur voisins qui restèrent muets à leur grand dam. Frappant à la porte ils se mirent d'accord sur le plan à exécuter. Camillotto pose les questions et Toinette fouille... Une servante vint ouvrir la porte et la pria d'attendre dans le salon, le temps qu'elle aille quérir la maitresse des lieux... Qui ne ferait pas confiance à des serviteur d'Aristote ?

Toinette, comme prévu commença à visiter autour d'elle, cherchant un indice quelconque sur la présence d'une jeune fille en cette demeure tout à fait ravissante d'ailleurs.. Camillotto lui attendait sagement afin de faire bonne figure... Les bras croisés dans son dos, il admirait une bouteille sur laissée sur la table de la salle à manger...


- Vous pensez qu'ils seront assez *Hips* aimable pour nous offrir un verre.

- Il suffit Mollasson ! Votre penchant pour la boisson me mets hors de moi, de plus il vous faut avoir les idées claires, elle est jeune, elle pourra nous échapper facilement si vous êtes si lâche face à ce péché !

- Il faut bien que je partage un vice avec les pécheur sinon je ne serai pas de bonne *Hips* écoute, vous ne croyez pas !

Toinette leva les yeux au ciel, exaspérée...

- Comment s'appelle t-elle déjà ?

- Euh Carmen Esmée...?
Il relu le pli... Oui c'est bien cela, son cousin ne donne aucun nom *Hips* de famille...

- C'est louche ! Ou bien c'est Esmée son nom...

- C'est encore plus louche *Hips* si vous voulez mon avis... je ne connais aucune famille de ce nom...

- Nous en saurons plus quand nous la retrouverons.

Les deux tournaient dans la pièce... comme deux vautours guettant leur proie...



____________________________________________
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeMar 29 Juin - 7:02

Carmen_esmee. a écrit:


Carmen suivit Anneta... Le chuchotis de William la troublait encore, Certes il prenait soin d'elle en la laissant vivre sous son toit mais n'avait il pas été responsable de la moitié de ces malheureux évènements de la veille, la baignade dans le l'Adour et la perte de son cheval... En serai de bon exemple, mais ce jour il s'était montré serviable voir charmant... Mais juste un peu...

Dans la salle de soin, Carmen sortit de sa besace une étoffe entourée d'un lacet, qu'elle posa non loin d'elle. A la demande de la servante elle s'asseyait et attendait que celle ci ferme la porte avant de retirer sa chemise. Anneta nettoya, lui fit une embrocation et pansa sa plaie avec soin. Carmen serra les dents durant tout le processus, mais l'onguent semblait déjà faire effet, prodiguant une douce chaleur à son épaule. Elle remercia la servante avant de lui demander si elle voulait bien l'aider à s'habiller.
Cette dernière accepta, elle délaçait l'étoffe pour en libérer un ensemble plus raffiné que le précédant mais toujours pas de robe pour la jeune Carmen.

Elle se dévêtit donc avec l'aide d'Anneta avant d'enfiler une chemise blanche parcouru de fines broderies rouge, réajusté d'un corset noir bien moins fermium que le précédant, ce qui semblait beaucoup lui plaire, elle le recouvrit avec un gilet bordeaux et enfila des braies bien plus serrées, du même tissu et de la même couleur que le gilet. Elle rassemblait ses cheveux en un chignon bas quand elle entendit des bruits... La servante rejoignit le hall d'entrée, la laissant seule... Les pieds nus, elle devait rejoindre sa chambre pour se chausser.
Ce qu'elle fit, elle étendit ses vêtements sur le bahut et enfila ses bottes... Ensuite elle sortit de sa chambre pour retrouver William... lui manquait-il déjà ?

Elle le chercha au rez de chaussée, arpentant un couloir elle entendit des voix... Son prénom avait été prononcé elle en était presque sur !

Ne voulant pas courir de risque, elle revint sur ses pas, chuchotant le prénom de William dans chaque pièce qu'elle put ouvrir, Lorsqu'elle le trouva, elle se jeta sur lui, une fois de plus si on veut... Mais cette fois sans le faire tomber, elle posa sa main sur sa bouche pour qu'il ne lui coupe pas la parole, c'était surement radical mais avait elle le choix ?
La jeune fille était littéralement morte de peur. Soit son Cousin était derrière tout cela et elle avait à craindre, soit elle était recherché par sa mère ? Dans les deux cas, il fallait vérifier les faits, elle ne voulait courir le risque d'affronter les nouveaux "invités" des Auditore Da Montevinci.


S'il vous plait, ne dites mot ! Chuchota t-elle, le regard larmoyant.

Les personnes dans le salon, vous les connaissez ? C'est vous qui les avez fait venir ? Et ma mère l'avez vous vu ? Qui sont ils ? Que me veulent ils ? Rick est il la cause de leur venu ? Vous le savez William ? et bien d'autres questions tout aussi redondante suivirent... Elle attendait des réponses... Mais comment pouvait il lui répondre avec sa main sur sa bouche !?

Confuse elle retira enfin sa main,
Pardonnez moi, je... je vous écoute...

Son regard ne quittait pas le sien, avide d'en savoir plus et au plus vite.

Elle serai heureuse de savoir qu'elle pourrait retrouver sa mère, que celle ci la cherche ! Mais ce serait l'anéantissement de tous ses rêves si son cousin Rick était responsable de l'emballement de son coeur. Il l'obligerait à rentrer et pour sur le peu de liberté qu'elle avait gagné en se pliant à ses règles seraient réduit à néant... retour au couvent pour la fin des temps ou pire épousailles avancé avec l'homme qui lui avait secrètement trouvé de puis qu'elle devenait trop arrogante et dissipée a son goût... Il ne fallait pas grand chose pour l'agacer de toute façon... Refuser de se confesser, de subir son sermon... Elle lui en avait surement inspiré plus d'un d'ailleurs...
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MessageSujet: Re: [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore}   [Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Juil - 10:11

Auditore a écrit:


[Archives]La Rencontre {près du Fleuve l'Adour de Tarbes - Chez William Auditore} - Page 2 48927e

Anneta était tranquillement occupée avec Carmen. William ne pouvait pas rester bien sûr, il sortit de dos au moment où elle retira sa chemise afin que la servante puisse la soigner. La jument l'avait bel et bien amoché l'épaule, mais bon, on ne se place pas devant un cheval qui se cabre et qui est effrayé aussi. Elle apprend petit à petit, nos erreurs nous apporte quelque bénéfice, avec un peu de doulour, on s'en rend compte un peu plus. Enfin bon, là s'était de la faute du jeune homme qui ne pouvait pas s'empêcher de la malmener dès qu'il le pouvait. Cependant, il ne voulait pas lui faire du mal, ce qui c'était passé était un... accident. Un simple accident. N'importe quoi peut tomber du ciel de toute façon, des barques, des poissons des morceau de viande... même des échelles... alors en tombant sur le cheval, celui ci se carera forcément et ce ne sera pas la faute de William si celui ci blesse la pauvre petite Carmen, la bella signora.

Bref, le voilà qu'il se rendait en sa chambre, il repensait à tous les éléments de ce matin, la petite bagarre, les pleurs de sa soeur, puis le réconfort qu'il lui a apporté, la recherche de la princesse pour la retrouver afin de lui infliger une blessure involontairement. Il pensait à elle, il est vrai qu'elle avait beaucoup de charmen cette jeune demoiselle. Elle était également d'une beautée assez forte pour que William prenne soin d'elle, mais ça de toute façon, elle n'avait pas le choix, et qui refuserait aussi de vivre sous un toît plus que nécessaire plutôt que de dormir dans une auberge de pervers ou alors dans les fossés des chemins ? William n'en connaissait pas, ah si, sûrement deux trois fous.

Enfin, c'est tout à son aise que William prit le chemin dans les couloirs qui menaient à sa chambrée. Il ouvrit la porte et la poussa, en la fermant ensuite. Tournant la clef de façon à ce qu'on ne puisse voir à travers la serrure. Il était plus prudent que certains, il n'avait pas fermé la porte mais avait emlpêché que l'on y voit à travers. Il se jeta sur son lit en poussant un gémissement de réconfort, se sentant bien au contact de la douce couverture. Il commença à se décontracter en s'étirant, ses bottes étaint au sol, près de son lit. Il entendit un peu de bruit venant du rez de chaussée. Des voix apparement.


**Des invités ? D'autres ?

Non... on a pas d'autres invités que Carmen.**


Le jeune homme se questionna, essayant de se souvenir si ce n'était pas le cas des fois, au cas où aujourd'hui il devait bien avoir quelqu'un qui devait passer. Il ne s'en souvint pas. Donc tant pis s'il envoyait balader les gens qui étaient entrés. C'est quand même bizarre, il n'y avait vraiment rien qui lui venait à l'esprit. D'habitude, toute la demeure était prévenu que quelqu'un venait, même des gardes à l'improviste... surtout des gardes à l'improviste, William avait tout juste le temps de sauter par la fenêtre pour se cacher quelque part comme sur le toît ou sur une autre maison pour échapper à ses idiots.

William se releva de son lit, se disant bien las que la matinée était terminée et que la journée allait seulement commencer maintenant. Un baillement se fit entendre. Lourdement, il se leva à contrecoeur de sa couche majestueuse pour se rendre au bout de la pièce vers un panier en forme de corbeille, en oseille. Le panier montait de ses pieds jusqu'à sa taille, il y avait deux poignée, sur les bords de ce dernier. William, commença à se dénuder. Enlevant ses braies, bas, son gilet noir et sa chemise blanche. Il était complêtement nu le jeune homme, il avait bien fait de tourner la clef pour ne pas qu'on puisse voir à travers la serrure. Il alla chercher non loin dans une armoire de quoi se mettre sur le dos. Il prit les mêmes vêtements, à une seule différence, ils étaient propres... Il mit ses bas, sous vêtements, puis ses braies. Il commença à déplier sa chemise, le reposant, puis à mettre sa ceinture.

Et tout à coup, une furie entra dans la pièce en laissant à William juste le temps de finir de mettre sa ceinture. Le pauvre il avait été prit au dépourvu, il était torse nu, en train de s'habiller, heureusement que ce n'était pas le contraire ! En tout cas, il la reconnaîtrait entre mille, il s'agissait de son invité, et la seule invité de cette demeure ces temps-ci. Elle s'était carrément jeté sur lui, pour un peu elle lui aurait mit un coup de tête ou elle l'aurait embrassé. Par contre ce se sont ni ses délicates lèvres, ni ses douces joues qui vinrent se poser sur les siennes. Mais une main... Une main, pourquoi une main. En plus c'est qu'elle appuyait fort. Elle voulait encore le menacer de mort, à ben non pas de couteau sous la gorge. William était complêtement interloqué et stupéfait, mais qu'est ce qu'il lui arrivait.


Carmen a écrit:
S'il vous plait, ne dites mot !

**Quoi ?! Elle me donne des ordres avec un "s'il vous plait" ?!

Pourquoi elle pleurs ? Elle a le Mâlin au... hum à ses trousses ?**


Pendant ce temps là, William aurait bien bredouiller quelque chose d'incompréhensible mais ne voulant se donner en spectacle, il préféra ne rien dire, ou ne rien bredouiller d'incompréhensible.

Puis elle se mit à parler comme si le diable était derrière elle.


Carmen a écrit:
Les personnes dans le salon, vous les connaissez ? C'est vous qui les avez fait venir ? Et ma mère l'avez vous vu ? Qui sont ils ? Que me veulent ils ? Rick est il la cause de leur venu ? Vous le savez William ?

**Stoooooooooooooooop !!!!!

Tu commences sérieusement à me casser les oreilles !!!

Comment tu veux que je réponde espèce de sotte ! Moi j'en sais rien de qui sont ces gens je sais même pas à quoi ils ressemblent !**


Elle comprit enfin qu'il ne pouvait pas répondre à cause de sa main. Et ba enfin, ce n'était pas trop tôt. Elle retira doucement sa main, qui finalement il aurait bien gardé, pour le laisser répondre à toutes ses questions. Enfin, ça faisait trop de questions là, il se souvenait même plus de quoi elle avait parlé.

Hum... Ce que je sais moi... c'est qu'avant d'entrer... on frappe !

Une minute avant et ça aurait été...

Hum hum...


Il essaya néanmoins, par souvenir, de répondre dans l'ordre.

Heu... je suis icelieu, pas en bas, je ne sais pas de qui il s'agit et à priori je n'ai, et personne d'autre d'ailleurs, demandé à personne de venir. Vous êtes les seule et l'unique invité de cette maison !

Votre Mère ? Rick ?

Oh là, je ne connais ni votre mère ni de Rick ni de... c'est... c'est à peine si je vous connais vous !


Il se calma peu à peu, reprenant ses esprits.

Vous êtes sûre qu'ils vous cherchent ?

Elle lui répondit d'un signe positif de la tête.

Pourquoi ? Pourquoi chercher une gamine de 16 ans déguisée en homme, qui se fait aggresser, qui ne sait pas se comporter à cheval, ni chez ses hôtes apparement, qui vole les chemises propres pour les entacher de sang, qui insulte et injure son et son unique sauveur, qu'elle agresse avec un couteau sous la gorge avec les dires de quelque meurtrier, et puis qui pénètre en sa chambre alors qu'il est à moitié nu, sans frapper à la porte et qui l'empèche de s'exclamer ? En tout cas... il était sûr qu'il n'avait pas vu d'avis de recherche dans le coin avec cette description... Il se demandait un peu d'où elle venait, ou de quelles planète alors.


Bon... Vous savez quoi, si je ne vous appréciait pas, je vous jetterai à leurs pieds, sans savoir ce qu'ils veulent faire de vous. Mais aux dernières nouvelles, vous êtes plutôt courageuse. Vous voler les gens, vous entrer sans vous arrêter en fonçant tête baissé vers quelqu'un qui se change...

Il soupira...

Vous allez rester, là. Moi, je vais me rhabiller, sans que vous me déranger bien sûr, vous allez vous enfermer icelieu, et moi je vais déscendre voir de qui il s'agit. Si vous entendez la poignée bouger sans que je m'annonce, ben... vous sauter par la fenêtre je sais pas, ou vous vous cachez sous la couverture. D'accord ?

Elle recula de quelques pas, s'asseyant sur le lit, lui s'habillant comme à son habitude, mais pas plus dérangé que ça de la présence féminine qui l'épiait peut être, ou peut être pas. Ou alors en secrêt. Pourquoi elle avait peur ? Elle avait peut être fuguée après tout. De toute façon, elle n'avait pas vraiment envie qu'on la retrouve, alors en fait elle n'était pas là, donc ces gens, qui se sont apparement invités tous seuls chez les Auditore pourront gentiment retourner vaquer à leurs occupations.
Dans le couloir, il croisa sa petite soeur qui entendait tout ce qu'il se passait dans le rez de chaussé. William s'approcha d'elle et lui parla discrêtement pour ne pas qu'on l'entende.


Heu... pas un mot hein ? Je me charge de ça...

William déscendit les marches de l'escaliers. Et qu'elle fut sa surprise quand il arriva en bas des escaliers, il trouva deux... deux quoi ?.. Deux religieux... dont un qui n'avait pas vraiment l'air dans son assiette, et l'autre semblait plus perverse qu'elle en avait l'air. William s'approcha d'eux.

Heu... mais qu'est-ce que vous faites icelieu vous ? Et vous l'alcoolique, de quel droit vous osez vous inviter ainsi chez nous ?

Une servante arriva pour annoncer que la maîtresse des lieux, le chef de famille n'étant plus là, allait bientôt arriver. William s'approcha d'elle.

Heu, vous pouvez lui dire que cela ne sera pas nécessaire et que je me charge de tout, vous voulez bien ?

Il se charge de tout, quelle ironie, mais ainsi sa mère était au courant qu'il s'agissait d'un problème le concernant, ou concernant ses amis, et invités. Ainsi, elle ne s'en mèlerai pas, bien que ses oreilles traînent un peu partout.
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