1.2 [16 juin - Soule]1er Tour - Bourbonnais Auvergne versus Poitou

Arthur75

Arthur arriva enfin au stade de soule pour le premier match de ce GFC qui opposait l'équipe du B-A titubent qu'il venait d'intégrer au Poitou,
redoutable équipe pour ce premier tour.

Sa charrette sur laquelle il faisait habituellement ses voyages soulesques et qui transportait des futs de bierre était tombée dans un fossé sur le bas côté de la route Clermontoise, il avait essayé de sortir sa charrette de la boue dans laquelle elle s'était enfoncée mais rien à faire, elle ne voulait pas bouger d'un pouce.

Toute la nuit il avait donc couru vers le terrain de soule qu'il atteignit donc le lendemain matin, jour du match.
Alors qu'il entrait dans les vestiaires pour se changer, il trouva son tout nouveau maillot avec les couleurs de son duché.
Sur le terrain l'équipe était pratiquement au complet. Pour sa grande première il était en retard.
ça commence bien :lol:

Il alla saluer Rick et toute l'équipe tentant d'expliquer tant bien que mal pourquoi sa cargaison n'était pas arrivé jusqu'au terrain.
Arthur regarda les joueurs de l'équipe adverse et en reconnu alors quelques-uns, c'est en voyant Sglurp dans les tribunes les yeux injectés de sang qu'il comprit enfin, la plupart des joueurs du Poitou venaient de la Trémouille, équipe qu'ils avaient rencontré quelques semaines auparavant, le match s'était soldé par une défaite des Thiernois.

Arthur regarda la feuille de match et alla se placer sur le terrain avec comme numéros le 7, exactement le même que celui qui lui avait été attribué pour son premier match avec les Couteaux aiguisés de Thiers, c'est sûrement un signe du destin.

Albine.

C'était enfin le jour tant attendu ! Marie, Albine le regard décidé foncent vers le terrain ! Albine déjà fortement dans le match, donne une tape dans le dos à sa nourrice.

Vas-y éclates les ! Elle lui fait néanmoins une tendre bise avant de se ruer dans les tribunes.

Elle jette un regard circulaire, sourit et fonce sur sa cible !

Gujda ! Elle lui sourit avant de s'installer à ses côtés. Ravie de te revoir, je suis sûre que nous allons mettre une ambiance terrible dans ses tribunes encore endormies...

Elle lui fait un clin d'oeil, avant de mettre ses mains en porte voix, et oubliant l'élégance, et la finesse qui la caractérise habituellement, elle se met à hurler

LE BA LE BA TRALALALEREU LE BA LE BA TRALALALA !

les pauvres oreilles de ses voisins allaient en avoir pour leur tympan.

Grodard

Grodard se balladait du côté des matchs de soule. Il trouva celui où jouait le BA. Connaissant assez peu les règles, il se plaça dans un coin et regarda la partie défiler. Arrivé depuis peu en BA, il ne connaissait que peu de monde et eut du mal à trouver des supporters. Puis, un cri attira son attention :

Gujda a écrit:

Vas y Leviooooooo !!! Montre leur ce que c’est faire le BAAAAA !!!

- Héééééé, se dit-il, je connais cette voix !!!!

Il chercha du regard l'organe puissant qui avait proféré ce cri. Il aperçut Gujda, un des premiers pilier de taverne croisés après sa sortie de retraite ... heu le premier en fait ... comme quoi ... hein ... quand on y pense ...

Il fendit la foule et se plaça à côté du sire susnommé et tenta d'attirer son attention en encourageant son duché, espérant qu'il le reconnaitrait :

- Un B, un A ... BA abat ... un B, un A ... BA met à bas !!!

Princesselaure

Petits regards circulaires, la juge scruta les joueurs du BA... Il fallait qu'ils décrochent cette victoire... Il le fallait... Pourquoi ?... Quelle question puérile... PARCE QUE... Alors que la blonde regardait les costumes, une voix retentie... Crapaudine... Marraine et vassale du Duc qu'elle suivait de plus en plus un peu partou... Fin bref... Une amie de longue date avant tout... Sourire franc et sincére sur le visage, Laure se leva pour l'embrasser...

Bonjour ma chére Crapaudine, en effet c'est fort... Cocasse...

Le rire qui se fait plus entendre... Puis une voix masculine provenant du terrain en contre bas... Rick... Ah Rickounet... Et l'hymne de la soule... Ca elle le connaissait et elle reprit en coeur... Le premier qui lui tache sa robe avec une tomate pourrie... Il s'en mange une...

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Ohé supporters, artisans, nobles et paysans, c’est la soule
Qui dans nos gradins fait crier toute la foule

Ce soir nos adversaires essuieront les larmes de défaite
Pendant que nous autres toute la nuit ferons la fête
Autour des glorieux joueurs de soule bourbonnais
Les tonneaux de vin et de bière seront mis en percée

Montez de la mine, descendez des collines supporters
Sortez vos fanions, vos maillots qui vous rendent si fiers
Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans leur filet

C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
Demain dans le cœur de nos supporters plus nombreux
Sera chanté, compagnons, le chant des partisans bourbonnais victorieux

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Oh oh oh oh oh oh oh oh

Elea



Eléa n'avait pas trouvé Louis au campement auvergnat et puis elle avait rendez-vous avez sa famille, elle devait les retrouver au terrain de soule, fort heureusement personne ne savait qu'elle était la fille du Grand Prévôt de France, sinon, elle aurait été enlevé du moins c'est ce que la fillette tentait de faire rentrer dans sa tête pour vaincre sa peur, il y avait tellement de monde ici. Heureusement pour elle, le terrain fut rapidement en vue, il y avait déjà beaucoup de monde dans les gradins, inutile de dire qu'ils allaient tous finir sourd à beugler comme des ânes.

Eléa avait elle le droit de sa placer sur le banc juste devant le stade, ses parents jouaient dans l'équipe du BA et aucun serviteur n'était venu pour les surveiller, du coup, il fallait rester dans la zone de vision et puis voilà il fallait des privilèges pas toujours les mêmes. Sa mère et son père étaient déjà sur le terrain prêt à en découdre Eléa agita sa main pour les saluer et puis ses frères et Alexandre venaient la rejoindre. Eléa se mit debout sur le banc et fut rapidement imitée par les trois autres têtes blondes.

Allez Papa ! Allez Maman ! Allez le BA ! Le BA ne titube pas ! Le BA baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat !! On est les pluuuuuuuuuuuuuus foooooooooooooooooooooooooooooort ! Allez LEVIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!

__________
Fille de Korydwen & Althiof
Soeur de Matthis, Timothée et puis aussi d'Alexandre maintenant

Fantik37

Fantik faisait le tour des terrains, elle avait de nombreux amis qui se passionnaient comme elle pour la soule.
L'affiche annonçait BA contre Poitou.
Elle parcourait la liste des joueurs des yeux quand une voix attira son attention.

Citation :

Allez Papa ! Allez Maman ! Allez le BA ! Le BA ne titube pas ! Le BA baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat !! On est les pluuuuuuuuuuuuuus foooooooooooooooooooooooooooooort ! Allez LEVIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!

Elle ne se trompait pas...c'était bien demoiselle Elea ? Qu'elle avait grandi...

Ainsi, Kory et Althiof étaient sur le terrain...Avec la paire Aigue et Nictail, eux aussi en lice, le match risquait de connaitre quelques rebondissements dont on se souviendrait longtemps...A moins que ces quatre là ne se soient assagis, ce qui aurait été dommage !!!!
Son équipe ne devrait pas avoir besoin d'elle avant quelques temps, aussi décida-t-elle de rester un peu histoire de voir comment s'annonçait le premier mouvement...

Elais

Les formalités pour le festival passées et ayant un peu de temps avant que la compétition des archers commence, Elais s'était empressée de rejoindre le terrain de soule où jouait l'équipe des Bourbonnais-auvergnats.

A son arrivée, elle perçut un grand brouhaha... Tout autour d'elle n'existait que du bruit, et encore du bruit... Un fait qui aurait dû angoisser un tant soit peu la jeune femme qui aspirait très souvent au silence, mais ce bruit était particulier. C'était un mélange de chants, de rires et de cris ; un mélange communicatif qui, lorsqu'on l'entendait, amenait inexorablement le sourire aux lèvres.
C'est ainsi, le visage souriant, qu'elle se faufila dans les gradins à la recherche d'une place libre parmi les supporters des "B.A. Titubent".

Trouvant place non loin du terrain et à bonne hauteur, elle s'installa confortablement, et tout en frappant des mains, reprit en choeur l'hymne qui se chantait déjà.

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Ohé supporters, artisans, nobles et paysans, c’est la soule
Qui dans nos gradins fait crier toute la foule

Ce soir nos adversaires essuieront les larmes de défaite
Pendant que nous autres toute la nuit ferons la fête
Autour des glorieux joueurs de soule bourbonnais
Les tonneaux de vin et de bière seront mis en percée

Montez de la mine, descendez des collines supporters
Sortez vos fanions, vos maillots qui vous rendent si fiers
Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans leur filet

C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
Demain dans le cœur de nos supporters plus nombreux
Sera chanté, compagnons, le chant des partisans bourbonnais victorieux

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Oh oh oh oh oh oh oh oh

***

Theudrik

Theudrik finissait à peine sa chanson qu'une charmante adversaire le félicitait et d'une voix céleste entonnait un air entrainant, façon chanson de marin. Surpris et charmé par l'air et la voix, mais hélas pas par les paroles qui n'allaient pas dans le bon sens, le numéro 11 du Poitou sourit à la demoiselle qui lui avoua tout de suite en battant des cils :

Pfiouh, ça dessèche, de chanter ! Vous iriez bien nous quérir une chopine, en attendant les ordres de nos capitaines, n'est-ce pas messire ? Messire comment, d'ailleurs ?

Comme toujours, incapable de résister aux battements de cils d'une demoiselle, Theud s'inclina galamment.

Je suis Theudrik, seigneur de Saint Savin, lieutenant de police de Poitiers et numéro 11 de l'équipe du Poitou, comme c'est écrit là ... pour vous servir. Enchanté demoiselle, euh ... comment déjà ? Magnifique chanson que vous nous avez interprétée là. Bon, les paroles sont comment dire ... sûrement peu réalistes, mais votre voix est très pure ... Mais pardon, quel malotru je fais ! J'en oublie votre soif : je cours, que dis-je, je vole vous chercher de quoi boire.

Foulée rapide du forgeron qui revient déjà avec deux chopes bien remplies et en tend une à la jolie numéro 9 du BA.

A votre santé, demoiselle. Il me navrerait d'abîmer un aussi charmant minois que le vôtre, aussi je vous prierai de me laisser passer si par hasard j'ai la soule. Mais vous pourrez chanter sur mon passage, j'adore votre voix !

Il lui fit un clin d'œil et, tout sourire, trinqua avec la jeune femme. Il faillit lever sa chope et dire : "A votre défaite", mais en bon gentilhomme, il ne dit que :

A votre santé, et que les meilleurs gagnent !

Il but une gorgée et ajouta :

J'ai une autre chanson à vous proposer, si vous le permettez ...

Notre troubadour en herbe (ben oui, sur le gazon d'un stade, ça s'impose) se râcla la gorge et chercha une jolie chanson entraînante, juste pour vanter la soule et le souleur qu'il est devenu, et non pour démoraliser sa charmante adversaire :

Le sifflet de l'arbitre
S'est apprêté vers midi
A ce moment très précis
Où tu m'as dit : "De soif je vais périr"
Et puis tu m'as souri
Je cherchais le repos
Je jouais comme un nabot
Mais aucune autre n'est venue
Me chanter ainsi

Je crois entendre
Ma voix tout comme un murmure
Qui te disait je t'assure
Le grand souleur
Sans t'y attendre viendra
Pour toi j'en suis sûr
Il guérira tes blessures
Le grand souleur

Elle s'en va et elle revient
C'est fait de tout petits riens
Elle se passe et se repasse
Et ça revient, ça se retient
Comme une chanson poitevine

La soule c'est comme un refrain
Elle vous glisse entre les mains
Elle se passe et se repasse
Et elle revient, ça se retient
Comme une chanson poitevine.

Ça vous fait une gueule toute neuve
Ça vous accroche des marques et des bleus dans le dos
Ça vous fait marcher sur les joueurs
Et ça vous botte en un mot

Elle s'en va et elle revient
C'est fait de tout petits riens
La soule passe et se repasse
Et elle revient, ça se retient
Comme une chanson poitevine.

Voilà, j'ai un peu modifié les paroles de cet air de chez nous, du père Claude, un bon François et un sacré danseur, qui a pris trop de jus de raisin fermenté et est mort en glissant dans le lavoir, hélas.
Mais ne soyons pas tristes, buvons à la victoire des Poite... euh ... des meilleurs joueurs !

Toine



« Sois sage ! »

Unique recommandation de sa mère avant qu’elle ne parte rejoindre les autres sur le terrain.
Et encore une fois, qui reste à ne pas pouvoir s’amuser lui aussi à distribuer des baignes à tout va ?

Pffff ! C’est bien c’qu’on va voir ça !

Il commence par fureter un peu dans les vestiaires, cherchant … Il ne sait même pas lui-même ce qu’il cherche.
Une idée, une bêtise nouvelle à faire, un trésor ? Tout est possible.

Tout, oui, mais il ne trouve rien. Pas un tonneau à vider et remplacer par la boisson préférée de sa nounou d’enfance, pas même les tenues de rechange pour l’après match à subtiliser. Sont tous devenus trop soupçonneux dans cette équipe !

Comprenant rapidement que l’animation tant attendue ne se fera pas seul et enfermé, il longe le couloir et ouvre la porte en jetant quand même quelques coups d’œil rapides autour de lui.
Après tout, elle n’a pas précisé qu’il n’a pas le droit de sortir …

Le terrain, déjà les joueurs en place, la Soule encore au centre … L’espace d’un instant, il se voit, lui du haut de ses presque 7 ans, courir, attraper ce symbole que tous veulent avoir et … pourquoi pas aller marquer !

Décidément, « le » nounou avait du lui faire du remplissage de cerveau, la boisson, la gloire à la Soule … Pfff elle allait en avoir du boulot sa mère pour reprendre en main le garnement.

Presque à contrecœur, il tourne le dos aux joueurs et leur occupation pour se diriger vers les tribunes, ça au moins il sait de qui il le tient.

Du monde, encore du monde … Mais personne qu’il ne connait.

Pfff c’est bien ma chance. Sont où ceux que je connais ? Pour une fois qu’j’suis libre …

Il avance encore jusqu’à l’homme qui se tient à coté d’une banderole qu’il met quelques minutes à déchiffrer, celui là même s’il le connait pas vraiment, il l’a déjà vu quelques fois.

Il tire sur le bas de la chemise pour attirer son attention.

M’ssieu, M’ssieu … J’peux rester avec toi ? J’me cacherai derrière toi si m’man regarde par là …

Comme on ne doit pas le faire quand on est un p’tit gars bien élevé, il montre sa mère sur le terrain, coté Poitevin bien sûr, du coté des tonneaux évidement…

Dis ... Pourquoi tout l'monde ne chante pas la même chanson ? Ca s'rait mieux non quand même ...

Oubliant la discrétion qu'il devait avoir il ne peut s'empêcher de se mettre crier.

Allez les Poit'viiiiiiiiiiiiiiiiiiins ! Vas y m'man t'es la meilleure !

Rastero

J'avais fait le déplacement avec une partie de l'équipe Auvergnate. C'est qu'il y en avait du monde en BA...
Une fois sur place, il y avait une ambiance étourdissante, peut être un brouhaha un peu trop important pour mes oreilles fatiguées.
Je cherchai désespérément le stade du match contre le Poitou, quand j'entendis quelques hurlements dont je pus reconnaître les voix...

Je m'aventurai timidement près de ces tribunes combles et assourdissantes.
Je reconnus quelques têtes, certainement des gens dont mon souvenir trop lointain ne leur permettrait pas de me reconnaître.

Installation, un foulard rouge usé en main : celui des Démoniaques, et de tous les souvenirs qui s'y rattachent...
Me voilà, comme à l'accoutumée, près de la petite Albine et de Gujda, son voisin. Elle avait toujours une joie qui me mettait le cœur à la fête.

Allez le BA, on bat le bois (comme Rocky quoi...)
Vous êtes les meilleurs !

Pour sûrs, ils avaient la victoire à portée, mais cela faisait trop longtemps que j'avais quitté ces terres pour connaître le moindre des joueurs étrangers à Aurillac.
Cependant j'avais toujours une préférence dans l'équipe mais... Hum...

J'entendis venant du terrain un chant dont l'auteur ne m'était pas inconnu : un certain Claude...
Peut être l'avais-je entendu lors de mon voyage en Poitou.
Le supporteurs s'en donnaient à cœur joie, du coup j'avais envie d'y mettre mon grain de sel :


Dites leur que nous sommes comme eux,
Qu'on aime toujours leurs chansons
Qui parlent de soule et d'vilains jeux
De coups de poings, de notre passion !

Dites leur qu'on pense au Poitou,
Quand on nous parle de ce sport
Quand j'entends touts ces cris au bout
On sait que l'BA n'est jamais mort !

Mets leur une tremmmmmm-pe !
Quand ils tennnnnnnn-tent !
Des bleus à terre, une soule en l'air, quelques mètres à faire...

C'est le BA
Le vainqueuuuuuur
C'est le BA
Comme à chaque fois !

Je m'étais un peu surestimé au niveau de la voix, c'est un peu trop rauque pour donner quelque chose de puissant, mais j'étais -re-devenu supporteur comme à la belle époque.

Carmen_esmee.

Carmen était venu seule avec Zingara sa jument... quelle idée ?! Elle s'était encore perdue, c'est donc en retard qu'elle arriva au terrain de soule.
Elle avait prit soin de s'habiller au couleur du BA un panier de confiserie sous le bras, Kory, Al, Rick et Tia seraient occupés donc elle pourrait gâter ses cousins et cousines ainsi que leurs dents.

Elle rejoignit les petites têtes blondes sur le banc, se mettant debout également elle chanta l'hymne tout en faisant passer les confiseries aux bambins !

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Ohé supporters, artisans, nobles et paysans, c’est la soule
Qui dans nos gradins fait crier toute la foule

Ce soir nos adversaires essuieront les larmes de défaite
Pendant que nous autres toute la nuit ferons la fête
Autour des glorieux joueurs de soule bourbonnais
Les tonneaux de vin et de bière seront mis en percée

Montez de la mine, descendez des collines supporters
Sortez vos fanions, vos maillots qui vous rendent si fiers
Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans leur filet

C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
Demain dans le cœur de nos supporters plus nombreux
Sera chanté, compagnons, le chant des partisans bourbonnais victorieux

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Oh oh oh oh oh oh oh oh

Elle ne put s'empêcher de rire lorsque Mathis ajouta son sublime lapsus sur les pois au vin, Elle tapa fièrement des mains pour lui.

Ceseargl

L'arbitre siffle le début du match. Les équipes était bien en place.

Le premier joueur a prendre de la soule c'est Hermanicus Différents membres de l'équipe du Bourbonnais-Auvergne suivent le possesseur de la soule. Tandis que du coté du Poitou, l'équipes reste sur place, deux joueurs recule, cependant, Allydou prends la soule qu'avait l'équipe adverse, et la passe a son camarade de son équipe Theudrik qui avance également.


TOUR 1 :

Ducho

Enchantée messire farci ! Je me nomme Mariechen, et je suis la nourrice de la petite fille qui hurle dans les tribunes là-bas ! Vous devriez d'ailleurs directement vous renseigner auprès d'elle au sujet de mes compétences culinaires...

Quant à m'intéresser... je dirais que tout dépend de vous ! Si vous pouvez me transmettre des informations sur la tactique de votre capitaine, ou tout au moins m'assurer que vous ne poutrerez ni moi ni mes collègues, je peux assurément... réfléchir à ce que je peux faire pour vous !

Ducho n'eut pas le temps d'aller se renseigner auprès de la petite sur les talents culinaires de la jeune charmante femme qu'à son retour il voit le Theudy avec sa chope en lui comptant fleurette...
Un peu surpris au départ ... bon c'est vrai qu'il chante bien!.. Il se dit que son tout nouveau titre de seigneur avait du faire son effet! Il va falloir jouer serré si tu veux une cuisinière mon ami!!

Il tape l'incruste histoire de pas lâcher un tel talent dans la nature!!

Bien je vois que vous avez sympathiser avec mon ami Theud! Un seigneur en plus comme moi bientôt... Oui avec le comte Davor notre capitaine on va envahir Pise!!! Pour me filer un titre Ducho de Pise ça sonne!! Bien?

Heu sinon pour le farci alors j'ai une idée... le fais l'empotée par respect et vous la farcie pour les échanges culturelles... Ça colle plus en plus...

Se disant que les femmes étaient sensibles au chant il se lança...

( inspiré de Paroles de la chanson Hou ! La menteuse, Dorothée.. ça jette hein!!ma culture!!!)


Écoute bien petit frère
Toi le garçon aux yeux clairs
Tu nous a emmené
Hier soir au GFC
Ce n'est qu'un bon copain
Ça ne va pas plus loin
Hou ! la menteuse
Elle est amoureuse

Petit frère vas-tu te taire
Hou ! la menteuse
Ce garçon n'a rien pour plaire
Elle est amoureuse
Même s'il a de beaux cheveux bruns
Même s'il fait de gentils refrains
Hou ! la menteuse
Elle est amoureuse
Écoute bien petit frère
Je n'aime pas ces manières
Tu es trop jeune encore
Tu sais que tu as tort
Retourne à tes leçons
Je n'aime pas ce garçon
Hou ! la menteuse
Elle est amoureuse

Petit frère vas-tu te taire
Hou ! la menteuse
Ce garçon n'a rien pour plaire
Elle est amoureuse
Même s'il a des jolis yeux verts
Même s'il a de gentilles manières
Hou ! la menteuse
Elle est amoureuse

C'est vrai qu'il est gentil
Qu'il a beaucoup d'humour
Ce qu'il faut de folie
Mais ne vas pas t'imaginer
Que j'ai trouvé le grand amour
Hou ! la menteuse
Elle est amoureuse

Bon mais à peine terminer, que l'arbitre siffle pfff

Ah l'attaque!!!!!!
Ah ben je bouge pas mince!!! C'est qui notre 11? Davor notre 11? C'est Jehan qui se prend des coups en principe? Theud!!!.Il rappelle son ami !! Reviens , elle t'a tendu un piège!!!!!

Rick

Le match était sur le point de commencer et chacun des adversaires commencèrent à regagner les postes qu’on leur avait attribué. Pour les uns, ce sera la défense de l’embut coûte que coûte, quitte à se retrouver à l’infirmerie et défigurée pour le vie. D’autres avaient pour mission de poutrer leurs adversaires et de les empêcher de passer. C’était en règle général les plus costauds et ceux qui faisaient le plus peur. Puis, les plus malingres ou les filles aux formes affriolantes se retrouvaient souvent à des places stratégiques pour attirer les adversaires dans leurs filets, pendant que les plus légers fileraient vers l’embut ennemi. Une sorte de cheval de Troie à l’auvergnate. Pourtant la tactique ne venait pas en hommage au duc du B.A., fraîchement réélu et présent dans les gradins, en galante compagnie. Aujourd’hui exit le fiston, fan de soule et place à une jolie conquête qui n’hésitait pas à reprendre en choeur l’hymne ducal. L’entraîneur assis sur son banc était bien accompagné aussi par deux grands tacticiens qui avaient pour ordre d’hurler sur leurs camarades présents sur le terrain. Ainsi pas de doute, avec trois paires d’yeux braqués en permanence sur eux, les jaune et bleu auraient intérêt à bien jouer pour ne pas avoir de remontrance dans les vestiaires, lors de la mi-temps. Derrière eux, les gradins commençaient à se remplir et le chant des partisans auvergnats se faisait entendre pour décourager les poitevins.

Rick sourit d’ailleurs, lorsque son neveu Matthis, qui venait d’arriver sur le bord du terrain pour encourager ses deux parents, reprit la chanson qu’il avait écrit pour ses coéquipiers. Et pendant qu’Eléa hurlait des encouragements à Kory et Al, ses parents, son frère innovait dans les chants des supporters. Il faut dire que côté chanson, joueurs et supporters essayaient de faire à qui mieux. Le petit garçon avait repris l’hymne de Bourbon à sa manière. Dommage que le Roy Balian n’était pas présent car il aurait vraiment apprécié. D’ailleurs, il n’aurait pas été le seul à apprécier puisque Carmen était présente sur le banc de touche et cela aurait permis à Rick de les présenter l’un à l’autre. Qu’importe, il aurait bien le temps pour cela après tout ! L’entraîneur frappait des mains aux paroles de Matthis, tout en souriant. Puis, à la fin de la chanson, son attention se reporta sur les paroles poitevines. En adversaire réglementaire, il écouta avec attention le chant qui leur était dédié d’une certaine manière. Rick se mit à applaudir pour l’originalité de son adversaire. Mais loin de se laisser démonter, la jeune Aurillacoise, Marie réenchérit en inventant à son tour un nouvel hymne à la joie. Et pendant plusieurs minutes se fut à qui mieux mieux... Qui calerait le premier dans les nouvelles idées de chant ? En tout cas, ce concours totalement involontaire mettait de l’ambiance sur le terrain et donner des idées aux supporters massaient de part et d’autres du terrain. La future bourgmestre de Montpensier avait fait le déplacement jusqu’ici et le jeune homme la salua avec le sourire. Arthur75 venait d’arriver et Rick lui demanda de se dépêcher de prendre sa place sur le terrain.

Tout le monde semblait prêt et n’attendait qu’une chose : le sifflet de l’arbitre. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et le match fut lancé. En bon entraîneur, Rick commença à lancer ses consignes.

Al ! Clothilde ! On repart en défense et on fait attention aux sournois poitevins !

Puis, le jeune homme se remit à crier

Herma ! Nic ! Kory ! Arthur et Patrocle partez à l’attaque !

Et pendant que les cinq auvergnats suivaient ses conseils, l’entraîneur regarda le mouvement des adversaires ! Quelques poitevins avaient reculés et très peu avaient avancés ! Un des joueurs semblait s’être laissé piégé par la voix de Mariechen qui jouait son rôle d’attrait à merveille !

Et les gars, attention à leur numéro 11 ! Empêchez le de passer ou de récupérer la soule ! Il devient dangereux !

Les joueurs de première ligne avaient-ils entendus ses conseils parmi tous les cris et les soutiens qu’on attendait de part et d’autre ? Avaient-ils vus qu’un joueur s’était suffisamment décalé pour recevoir une balle forte et lointaine ? Rick l’espérait vraiment mais seules les prochaines minutes lui donneraient les réponses tant attendues.