Joutes Orléano-Bourguignonnes (01 Février 1459)

Juliette


"Argggg" aurait-elle voulu crier, folle de rage.

Il y a dans ce cas, d'autres façons pour dire les choses. Elle allait se calmer doucement. Une bonne gueulante et après tout redevenait calme. enfin normalement, Juliette n'était pas... dans un état normal à la base. Un peu fleur bleue, un peu sur les nerfs. La limite était facilement franchissable des deux côtés. Il fallait juste savoir doser les hormones.

Elle allait se calmer donc, quand elle entendit le rire déplaisant de Della.

Parce que cela vous fait rire ? la noblesse de deux duchés est présente. Les joutes ne sont pas un jour de déguisement où tout le monde peut baisser sa garde des bonnes manières. Il est certain qu'avec pareil comportement vous ne ferez pas long feu sur la lice.

je ne vous souhaite pas bonne chance.

Et elle les quitta, énervée. Oui énervée, c'était le bon mot. Elle ne rejoignit pas la tente de son aimé. Juliette souhaitait le laisser se préparer seul pour ne pas le déconcentrer. A aucune joute, elle n'était entrée dans cette tente. Ce n'était pas une fois mariée, qu'elle changerait cette règle.

Elle se trouva une place qui lui permettait de bien voir la lice. Elle ne manqua pas les premiers duels du premier tour. Elle applaudit les vainqueurs à chaque fois. De beaux affrontements avaient eu lieu.

Vint le tour de son époux face à la novice. Deux bourguignons certes qui s'affrontaient. Finalement, la dispute lui rappela quelque chose qu'elle avait vécu en Normandie. Juliette avait imaginé que son duché natal serait plus ouvert. s'était-elle trompée.
Son époux positionna la lance avec son habilité légendaire et brisa. Le sourire de Juliette illumina son visage. Elle voulait crier "c'est mon époux, c'est mon époux !"... Sa fierté se lisait déjà dans son regard. Bon il ne fit pas tomber Della tout de suite. Ce n'était pas un rustre non plus. Il lui laissa une seconde chance qu'elle ne su pas prendre. Cette fois, elle fut à terre ! le Rouge avait "parlé".

... et encore, elle n'a pas été blessée. Qu'elle s'estime heureuse ! Marmonna-t-elle. Elle n'avait pas entendu les propos de Della sur la lice. heureusement ?

Elle accompagna le Duc de son regard jusqu'à la sortie de la Lice. De là, elle s'approcha rapidement. Son fidèle serviteur était déjà prêt pour l'aider.

Bravo ! Il faudra que je vous parle d'un certain bourguignon au cas où vu vous deviez croiser la lance avec lui... vous l'avez déjà rencontré, c'est lui qui nous a accueilli en Bourgogne. C'est un fou de guerre.

Morkar


Dans la mesure où cette compétition tenait à coeur à son épouse, Estienne fit en sorte de ne pas trop montrer son amusement. La situation était certes un peu froissante, mais il avait connu, en tant que jouteur et membre de la Ligue, des situations semblables. Il était d'ailleurs préférable que les joutes induisent des effets de la sorte. La fierté des feudataires se devait d'être circonscrite à quelques et rares occasions, puisque la fidélité à la Reyne était le plus importante.

Qu'importe, se dit il, en allant se préparer.

Il fut appeler pour son combat. En face, il avait comme adversaire, donc, la favorite de la Duchesse de Bourgogne. Il regarda derrière les barres de son heaume la préparation de Della. Lorsque le signal fut donné, il partit au galop à la rencontre du bouclier adverse. La défense fut presque absente, la lance se présenta facilement sur l'écu de Della, et elle se brisa. Mais cela le surprit, elle resta en selle. Bien, pensa-t-il, elle sait monter et rester assise, c'est la première des leçons de la joute. On leur donna de nouvelles armes. Nouveau signal, nouvel assaut. Cette fois, le coup ne brisa pas, mais peut être attendant un choc, Della fut déstabilisée par cette visée. Elle tomba. Et alors qu'il dirigeait sa monture vers son adverse défaite pour la saluer et la féliciter, il entendit quelques mots tandis que Della se relever.

- Saleté de Normand !

Derrière la protection de casque, Estienne demeura interdit, le bras tendu vers Della, incapable de dire un mot. Le souffle raccourcit, il se maitrisa néanmoins. Ce n'était ni le lieu ni l'endroit de faire un scandale. Mais le propos d'une Chambellan à l'encontre d'un noble étranger, Pair de France de surcroit, le glaça. Il retourna sa monture et s'en alla, d'un trot tranquille vers sa tente.

Althiof


Un court moment de repos, bien trop court et bien trop tôt aurait jugé son épouse si elle le savait ici d’ailleurs. Il arriva sur le bord de la lice. Les gradins étaient bien remplis.

Oyez ! Oyez !

Vous allez désormais assister aux Quarts de finale de ces Joutes organisée en l’honneur de l’amitié Orléano-Bourguignonne. Mais tout de suite ce que vous attendez tous : le tableau des rencontres !

Citation :

Joutes de Rang de Quart :


Arfast de Riveroy, face à Lechor d’Amahir

Bourguignon de Sorel, face à Estienne Morkar

Eusaias, face à Aurae

Kalimalice d'Asutrasie, face à Roland Wallère, dit Wolfar

La première joute aura lieu d’ici une heure environ ! Vous pouvez dors et déjà prévenir vos Seigneurs pour qu’ils se préparent, dit-il à l’intention des écuyers et autres serviteurs qui déjà se dirigeaient vers le tentes.

Que ces Quarts soient magnifiques ! Et bonne chance à tous les nobles participants !!

Wolfar

Citation :

Joute de Premier Tour, opposant Roland Wallère, dit Wolfar et Nanozevich de Triganou

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Le Baron de Cudot face au Baron de Meung sur Loire : un grand habitué des lices à qui il manque peut-être quelques grandes victoires prestigieuses face à un novice. Le duel parait bien déséquilibré mais la lice réserve souvent mille surprises.

Première lance…
Et contre toute attente c’est le Baron de Meung sur Loire qui touche le premier. Sa visée est très bonne, signe d’une grande concentration, qui du fait de son manque d’expérience est préjudiciable pour la puissance de son coup. Il en faut bien davantage pour désarçonner un cavalier de la qualité de Wolfar qui n’est pas encore rentré dans son tournoi et va devoir se ressaisir.

Deuxième lance…
Et de quelle manière il s’y prend ! Après un demi tour il part à l’attaque et montre bien plus de détermination. Le Seigneur de Boisgasson est dépassé. Wolfar touche et brise et heureusement pour Nanozevich la lance ripe avant sur l’écu ce qui lui permet de se maintenir tant bien que mal pour un mouvement de hanche de dernière minute. Il s’en est fallu d’un rien. L’avantage a tourné.

Troisième lance…
Tout est encore jouable et les deux barons donnent tout ce qu’ils ont au font des tripes. Les visées sont excellentes et les deux lances se brisent en mille morceaux. Le public retient son souffle subjugué par ce duel palpitant. Le Baron de Cudot parvient à rester en selle et pourra remercier son agilité, car son adversaire chute. Le bruit du métal est assourdissant mais Nanozevich se relève sans mal, sinon d’être un peu choqué. Déjà son adversaire vient à sa rencontre pour le saluer.

Roland Wallère, dit Wolfar remporte cette joute par chute de son adversaire.

Le premier tour des joutes que le Baron attendait depuis un moment. Assis sur sa selle, il observait les différentes passes se déroulant avant son tour. Puis ce fut le signal pour son entrée. Il s'avança la lance dressée vers le ciel. A l'autre bout de la lice son adversaire se tenait là, Wolafr ne le connaissait pas mais se doutait que celui ci ferait son possible pour gagner ce duel si bien qu'à la première passe il manque de peu de faire chuter Wolfar. C'était le genre de chose que détestait le Baron. Il s'appliqua de son mieu et enfin à la troisième passe, il réussit à faire chuter son vaillant adversaire. Il lacha ce qui restait de sa lance et s'approcha du malheureux.

Bien jouté messire, peut être aurez vous plus de chance une prochaine fois.

Il ne restait plus qu'à se préparer pour le prochain tour.

Eusaias


Tous les imbibés, les fêlés et autres dégénérés vous soutiendront que des flammes sortaient des naseaux du destrier du Bourguignon. Ils vous certifieront aussi que de puissants VRAAAAAOUUMMmm s’élevaient dans les airs à chaque fois que le Balbuzard mettait « le poignet dans l’angle » et ils vous jureront par la même que la duchesse de bourgogne Angélyque, la dame Della de Volvent, les duchesses Juliette et Pandhora ainsi que la dame Emmaline, toutes cinq seins nus, agitaient frénétiquement des pancartes « Eusaias for ever !» en poussant des cris de femelles à mettre en rut un mort. Mais sur ce troisième point, nous pouvons deviner que ce n'était hélas qu’un fantasme, car il est bien connu que nulle bourguignonne ne sait écrire anglais.

Toujours est il qu’au bout de la lice le Balbuzard était comme le disait les jeunes : « chaud bouillant ». Face à sa lance Keri Keri ! Il aimait bien le petit orléanais, mais les cuisses de Della le balbuzard les aurait bien côtoyées un peu, hélas se foutu mariage l’avait un pris de court. Donc il était normal que Kerichéri en bave en peu.

Allez y doucement quand même, ce sont des joutes amicales et je gage que la renarde sera absolument insupportable si vous embrochez son époux.

Le balbuzard se redressa quelque peu sur sa monture, comme surpris par la logique de l’écorcheur.

T’as pas tord ! Elle va me faire ch*er la garce si j’embroche le gringalet. Quel monde injuste je te dis ! Non mais je regrette l’époque où quand on avait envie d’une greluche il suffisait de la saisir par les cheveux et lui coller deux trois baffes pour qu’elle soit obéissante le temps de la « prêche ». Non mais là si on continue sur cette pente elles oseront réclamer le droit de vote ! Scandaleux !

Elles votent déjà Baron…

Scandaleux !

Et ce fut sur ce « Scandaleux » que le balbuzard s’élança sur sa proie. Le choc fut rude et l’orléanais chuta, un « Haha ! » retenti sous le casque. Mais Keridil se releva assez vite et le rejoignit.

Baron, bravo ! Gageons que je ferais mieux quand nous ne serons plus à l'entraînement. Quand devons-nous passer ?

Oui oui je sais, je suis redoutable ! Il fut un temps ou on me surnommait le Grand Lion de Bourgogne ce n’est pas pour rien. Un sourire carnassier découvert par la visière relevée ponctuait le tout. Passez donc quand vous voulez, je me ferai une joie de vous garder. Son œil droit pétilla au mot « garder ». Puis sa Majesté si elle se remue un peu le popotin vous allez retrouver railly. Vous pourrez ainsi emmenager pour de bon.

"Et si vous dites non pour emmenager en Bourgogne je me ferai un étendard avec la peau de votre c*l comme je l'ai dit à votre dame" Aurait il bien rajouté.

Althiof


Les joutes avançaient bien et malgré quelques tensions qui n'étaient pas si rares au bord des lices l'ambiance était des plus agréables. Il faut dire que personne n'apprécie de perdre et que chacun souhaite voir ses couleurs ou celles de celle dont il joute pour ses beaux yeux portées le plus longtemps possible sur le sable de la lice.

Les quarts de finale se dérouleraient sous peu, le temps que chacun puisse se préparer. Il était revenu à sa tente pour se reposer un peu et vit arriver Aigue.

Qui qu'a fait le tirage au sort là ?! Me dis pas que c'est ta main "innocente"...je te croirais pas. Enfin, j'trouve qu'il y a pas mal de joutes entre nobles appartenant au même Dûché nan ?! C'est normal ça ?!

Bein d'habitude je prends la main de mon innocente fille, dit il avec un large sourire aux lèvres. Mais là j'ai pas pu faire autrement je m'y suis collé.

Je sais pas si tu as remarqué, sinon parles en à l'organisatrice, mais y'a que deux duchés représentés et exceptés quelques étrangers à l'Orléans et la Bourgogne qui y ont quelques terres, les chances pour que des personnes d'un même duché se recontrent sont tout de même vachement elevées.

Va te plaindre à l'organisatrice, moi je dis c'est d'sa faute !

Tirant la langue à son amie, Nic lui tendit un morceau de pain.

Cela doit donner faim d'arbitrer et de s'occuper de tout.

Merci à toi cher ami, je n'avais en effet pas pris le temps de me restaurer encore. Cela occupe c'est certain et peu en fait s'imaginent le temps que cela prend mais la lice est avant tout une passion et il me fait toujours plaisir d'arbitrer un tournoi.

Ne t'en fais pas sinon c'est oublié. Et puis c'est de ma faute aussi je me gêne pas beaucoup. Ce n'est pas la première fois que cela arrive et surement pas la dernière. Je me rends pas toujours compte même si ce n'est jamais méchant dans mon esprit. J'ignore ceux que je n'apprécie pas, les taquineries sont au contraire la marque de celles et ceux qui me sont le plus chers. Alors quand ça arrive je m'éloigne, je respire un grand coup et je reviends taquiner un peu plus tard avec des meilleures dispositions.

Nic enchaina alors sur untout autre sujet. Diantre il avait presque failli oublier que ses amis étaient médecins et que malgré toutes ses tentatives ils avaient bien remarqué quelque chose.

Je te rassure Nic, ma santé va bien, c'est juste cette petite blessure que je traine depuis ce fameux tournoi à l'épée entre soldats et maréchaux, cela remonte à trois semaines environ.

J'essaye de limiter au maximum les mouvements brusques mais les affaires du royaume ne peuvent souffrir d'une absence prolongée de ma part. Et puis je tenais surtout à honorer mon engagement pour ces festivités. Orléans est sur le trajet de l'Auvergne depuis Paris cela ne pouvait mieux tomber et je rentrerai ensuite me détendre un peu auprès de Kory à Cournon.

Aiguemarine


Alooooooooors...
Bien qu'elle soit attentive aux propos d'Althiof forts constructifs dans un domaine qu'elle ne connaissait guère encore - pour ne pas dire du tout - Aiguemarine suivait de près toutes les joutes.
Un sourire après la victoire de Lexhor face à Snell. D'ailleurs, ce nom là lui évoquait un lien avec son amie Naudeas, alias la Dame de Farges - ou Barge - pour les z'intimes.

Une petite moue à la défaite du Duc de Chateaurenard, Ursus face à un autre Orléanais.
Celui-là même qui avait orchestré, d'une main de maître, la construction du Mirabella.

Les défaites des 2 Chambellans...Keridil et son épouse, Della. Bon, là, ça faisait genre "un partout, balle au centre". Qui a dit que le narrateur s'égare ?!

La victoire de son ex-délégué territorial, Messire Arfast face à l'ex-prétendant au trône, Mclegrand. Ce dernier, Aiguemarine ne le connaissait que très peu. Son seul "souvenir" c'était à Gien. Celui-çi avait tenté de la "doubler" pour la construction de son foncet. D'ailleurs, l'avait'il fait construire depuis ?! Faudrait qu'elle se renseigne là-dessus.

Bref, ça en faisait du monde "au tapis" là...
A ce rythme, on serait bientôt proche des Quarts de Finale ?!
Qui a dit "on y est patate ?!"

Son attention se reporta doucement vers son Suzerain.

Ca c'est bien vrai ma chère ! La noblesse est trop souvent bradée et je suis heureux de vous avoir pour vous vassaux tous les six. Nous pouvons compter sur vous quoi qu'il arrive et nous l'avez tous prouvé plus d'une fois. Même si toi tu fais comme tu peux.

L'avait pas tort là. C'est vrai qu'ils avaient de chouettes "voisins".
Entre Beths et Martymcfly qu'ils ne croisaient que trop rarement à leur goût et Sun, sa harpie préférée... Faudrait qu'ils tentent de se réunir tous quelque part - au hasard - à Cournon ?!
Aiguemarine hocha la tête et le laissa continuer...

Je te tiendrai au courant pour les prochaines, je compte en organiser d'ailleurs, une petite idée, plutôt un petit plan concocté avec Beths. Rien de bien méchant tu te doutes. Et pour les couleurs ce sont les tiens que tu porteras hauts et forts avec fierté, car moi je compte bien en être le jour où tu fouleras le sable de la lice. Je ne voudrai pas manquer l'occasion que le hasard du tirage au sort fasse que nous nous rencontrions.

Rha ben zut alors. Il lui coupait l'herbe sous le pied là.

Ohhhhh, des joutes à Cournon ?! En l'honneur de votre vieillitude ?! Bonne idée ça. large sourire... Yep, on en sera, sois en sûr !
Rien que l'idée de te faire manger le sable, en tout bien tout honneur, me...cherche ses mots...me plaît.

Eh oui, Aiguemarine croyait en la chance du débutant.
N'allez pas non plus lui casser ses rêves !
Althiof évoqua les pourcentages de "chutes graves".
Keskidit là ?!

T'inquiètes j'ai vu qu'une fois une blessure grave en plus de quatre ans de joutes.

Ah ?! et c'est censé me rassurer ça ?! Euhhhh, oué ...d'accord.

Tiens en parlant de vassale et de blessure, je me suis battu à l'épée avec Sun. Une idée de Kory pour entrainer les soldats et les maréchaux. Parait que c'était amical, mais elle m'a entaillé le torse, mais je l'ai eue la bougresse. Je te montrerai ma ciactrice si tu veux, ça fait viril, toussa toussa.

Epée, Kory, soldats, maréchaux.
L'en avait quand même de "drôles" d'idées la Reine-Suze.

Bah dis donc...heureusement que c'était amical ! J'ose même pas imaginer ce que ça aurait été si ça avait été non amical. A part une vraie boucherie.
J'ai toujours dis que la Harpie elle était fourbe moi. Léger rire... Bien entendu, Aiguemarine n'en pensait pas un traître mot. C'était juste pour donner le change à Al'. *Mode Caliméro activé* Mais on m'écoute jamais ! *Mode Caliméro désactivé*
Tiens, faudra qu'on lui offre une tite ballade à bord du Mirabella. J'ai jamais sue si une harpie ça flottait ou coulait direct.
Pouahhhh, voir les horreurs de la guerre, nan merci.

Elle s'inquiéta un peu de l'échange entre Nic et Al'...
Son époux avait moins l'habitude qu'elle des joutes verbales auxquelles tous les 2 s'adonnaient dès qu'ils le pouvaient.
En gros, une sorte "d'amour vache".
Mais très vite, l'incident fût clos des 2 côtés...

Tu nous montres comment tu fais pour te plier en quatre, tu dois être vachement souple ?!

Aiguemarine, la bouche pleine, allait se lancer dans une révérence "de-la-mort-qui-tue" quand Althiof tenta des les rassurer sur son état de santé.
La physique, of course, parce que la mentale, là y'avais plus rien à faire de ce côté là.

Je te rassure Nic, ma santé va bien, c'est juste cette petite blessure que je traine depuis ce fameux tournoi à l'épée entre soldats et maréchaux, cela remonte à trois semaines environ.

J'essaye de limiter au maximum les mouvements brusques mais les affaires du royaume ne peuvent souffrir d'une absence prolongée de ma part. Et puis je tenais surtout à honorer mon engagement pour ces festivités. Orléans est sur le trajet de l'Auvergne depuis Paris cela ne pouvait mieux tomber et je rentrerai ensuite me détendre un peu auprès de Kory à Cournon.

Tututu...Paris peut bien attendre quelques jours nan ?!
Si tu veux, on peut te faire un certificat médical pour donner à la Reyne.
Tiens d'ailleurs, tu me croiras jamais mais j'le dis quand même.
Devines un peu où elle a prit résidence secondaire ?!

On allait voir là s'il était au courant.
En tout bon officier de la Couronne, il devrait, mais bon...
C'était peut-être pour tester le Grand Prévôt ça, allez savoir.
Avec Aiguemarine, tout était possible.

Althiof

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Arfast de Riveroy et Lexhor d’Amahir

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Avantage sur le papier au Duc d’Orléans face au Seigneur du Rouvray. Mais la vérité de la lice est parfois bien différente de celle des livres.

Première lance…
Il faudra à coup sûr faire montre de toutes les qualités d’un jouteur. Mais en cette première passe d’armes, l’imprécision domine sur le reste et les deux jouteurs se croisent seulement. Le stock de lances commençant à bien diminuer les organisateurs sont plutôt heureux de ce coup de mou qui ne sera surement que passager, fort heureusement pour le spectacle.

Deuxième lance…
Demi-tour et cette fois encore les visées sont excellentes et les deux lances se brisent que dis-je explosent dans un concerte de petit bois qui atteint même les spectateurs qui sont ravis. Le Duc d’Orléans est parvenu à bloquer l’écu du Seigneur du Rouvray contre son corps. C’est le coup imparable. Arfast est coincé est entrainé en arrière par le poids de son armure. Il ne peut rien faire pour éviter la chute mais rien n’est gagné encore pour Lexhor qui vacille à son tout dangereusement et finit par chuter. Un nuage de sable se soulève bien avant les deux jouteurs qui tardent à le faire. Le contact du sol ne fut pas des plus agréables.

Alors que les écuyers se précipitent pour leur apporter des épées émoussées mais toujours suffisamment tranchantes, l’on peut constater que le Seigneur du Rouvray traine un peu la jambe. Un coup léger, mais une blessure qui a coup sûr va le gêner dans ses mouvements, qui plus est face à un adversaire de la qualité du Duc d’Orléans.

Final à l’épée…
Tout reste à faire et les deux nobles semblent déjà bien fatigués. Ils ne s’en jettent pas moins à l’attaque. Lexhor est le premier à toucher profitant de la gêne de son adversaire. On le sent beaucoup plus mobile et agile. Cela risque d’être compliqué pour Arfast mais il compte défendre fièrement ses chances, esquive, et touche à son tour. Egalité parfaite ! Quel suspense !

Le Duc d’Orléans se laisse de nouveau surprendre par Arfast qui le touche une deuxième fois. Le Seigneur de Rouvray est limité dans son jeu de jambes mais compense par une remarquable technique de bras. Lexhor change alors de tactique et accentue ses mouvements pour tourner autour de son adversaire et le prendre de vitesse. Deuxième touche également, toujours égalité et toujours pas de blessure dans ce duel à l’épée ce qui est suffisamment rare pour le signaler.

Mais Arfast arrive au bout de ses possibilités, gênés de plus en plus par sa jambe, Lexhor en profite et touche une troisième fois. Le plat de l’épée atteint de nouveau la jambe de son adversaire qui pose le genou à terre. Sa blessure s’est sans aucun doute aggravée. Et pourtant il se relève et alors que tout le monde le voyait déjà couchée à terre, d’un magnifique mouvement de bassin il évite l’épée du Duc et touche. Toujours égalité, c’est le dernier coup désormais, celui qui décidera de tout.

Et si David a battu Goliath les blessures d’Arfast auront raison de lui. Très diminué et désormais pratiquement statique, il est touché une nouvelle fois, la dernière et s’écroule. L’on se précipite pour venir prendre de ses nouvelles alors que le Duc se laisse tomber lui aussi sur le sable. Il n’est pas blessé mais les efforts qu’il a du déployer ont du être colossaux.

Quel superbe affrontement !! L’une des plus belles passes d’armes qu’il m’ait été donné de voir !! Lexhor d'Amahir est le premier qualifié pour le dernier carré ! Un tonnerre d’applaudissement Mesdames et Messieurs pour le Duc d’Orléans et le Seigneur du Rouvray.

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Bourguignon de Sorel et Estienne Morkar

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La première joute fut remarquablement serrée. Et celle-ci pourrait l’être tout autant entre deux remarquables jouteurs.

Première lance…
Aucun temps mort, aucun round d’observation, les deux jouteurs sont fin prêts et s’élancent. Ils brisent tous les deux mais toujours en pleine possession de leurs moyens ils restent en selle, ce qui n’est pas sans impressionner le public de plus en plus nombreux. Plus d’un aurait mordu la poussière après un tel choc.

Deuxième lance...
Demi tour et nouvel assaut. Le Duc d'Evreux a quelque peu déconcentré et se rate complètement ce qui est chose des plus rares. Le Duc de Beaugency en profite ou plutôt essaye car il ne parvient qu’à toucher. Un coup si faible ne déstabilise même pas Morkar.

Troisième lance…
Bourguignon a peut-être laissé passé là une chance qui ne se représentera pas. Il y a néanmoins toujours égalité parfaite. Mais une nouvelle fois le Pair de France échoue. Cette fois le Vicomte de Fronsac l’ajuste à la perfection, met la puissance nécessaire pour briser et transperce. Morkar ne peut rien pour éviter la chute.

Bourguignon de Sorel se qualifie sur chute de son adversaire.

Althiof

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Eusaias de Blanc Combaz et Aurae

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Le Baron de Digoine reste sur deux victoires convaincantes mais il lui en faut encore trois pour obtenir la victoire finale tant recherchée. Pour la première il se voit défier le Seigneur de la Herpinière.

Première lance…
Aurae ne fait preuve d’aucun complexe en tous les cas et il a parfaitement raison. Il s’élance mais manque, son adversaire parvient à briser tout de même mais ne parvient pas à maitriser suffisamment son coup pour espérer faire chuter Aurae.

Deuxième lance…
Cette fois c’est au tour d’ Eusaias de manquer complètement et malgré toute la concentration dont il fait preuve, Aurae ne parvient pas à en profiter. Léger avantage toujours au Baron de Digoine et Seigneur de Saint Robert avec cette lance brisée.

Troisième lance…
Le Seigneur de la Herpinière joue tout sur ce dernier coup et semble remonté. Il s’élance avec bien plus de détermination et prend de nouveau le meilleur et cette fois touche mais sans briser. Tout va donc dépendre de la tenue en selle d’Eusais. Il vacille, tente de se rattraper mais commence à glisser, emporté par le poids de son armée. Son adversaire ne s’est pas encore tourné mais le bruit de l’armure touchant le sol lui indique déjà que le Baron de Digoine a chuté[b].

[b]Aurae se qualifie pour les demi-finales sur chute de son adversaire.

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Kalimalice d’Austrasie et Roland Wallère, dit Wolfar

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Auteur d’une première joute de grande qualité, la Dame d'Allanche et de Saint-Firmin des bois aura a cœur de ne pas en rester là mais le Baron de Cudot et Seigneur de Tillenay est un adversaire de taille.

Première lance…
Les deux jouteurs sont appelés à se présenter en bout de lice. Le signal est donné mais le Baron de Cudot jette sa lance en signe d’abandon, ne souhaitant pas jouter contre une dame. Pas sûr que cela plaise à une femme au caractère aussi fort que celui de la Dame d'Allanche mais c’est ainsi.

Kalimalice d’Autrasie se qualifie suite à l’abandon de son adversaire. Dieu seul sait ce que ce dernier quart de final aurait pu nous offrir.

Wolfar

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Kalimalice d’Austrasie et Roland Wallère, dit Wolfar

-

Auteur d’une première joute de grande qualité, la Dame d'Allanche et de Saint-Firmin des bois aura a cœur de ne pas en rester là mais le Baron de Cudot et Seigneur de Tillenay est un adversaire de taille.

Première lance…
Les deux jouteurs sont appelés à se présenter en bout de lice. Le signal est donné mais le Baron de Cudot jette sa lance en signe d’abandon, ne souhaitant pas jouter contre une dame. Pas sûr que cela plaise à une femme au caractère aussi fort que celui de la Dame d'Allanche mais c’est ainsi.

Kalimalice d’Autrasie se qualifie suite à l’abandon de son adversaire. Dieu seul sait ce que ce dernier quart de final aurait pu nous offrir.

Le Baron avait rejoint sa tente afin de se reconcentrer pour le quart de finale qui allait arriver. Mais avant, il admira les fameuses passes d’armée offertes au public dont celle gagnée par la Duc d’Orléans. De mémoire, Wolfar n’en avait jamais vu d’une telle intensité. Et lorsqu’à la fin, l’adversaire du Duc se retrouva à genoux et blessé, cela réconforta Wolfar dans sa décision de ne jamais jouter contre une dame. C’est ainsi qu’à l’appel de son nom et de celui de son adversaire, le Baron lâcha sa lance. Il s’approcha de la Dame d’Austrasie puis ôta son heaume.

Madame, j’espère que vous ne prendrez pas mal de vous laisser la victoire. Jamais je ne pourrais me consoler de blesser une dame dans une joute.

Wolfar salua d’un signe de tête puis regagna sa tente pour se changer.

Arfast


Joute de Quart de finale, opposant Arfast de Riveroy et Lexhor d’Amahir !


Arfast s'élança, toujours bien servi par les faveurs de sa dame. Le premier coup, Arfast analyse son adversaire, il tente néanmoins de toucher, pour changer la routine, mais voyant qu'il ne parvenait pas à ajuster rapidement décida de laisser passer.

La seconde lance, il visa et toucha, mais un habile coup du Duc d'Orléans le désarçonne, alors qu'il avait tenu en selle. Vlang ! La chute n'est pas des plus agréables. Jetant un oeil, il aperçoit le Duc qui tombe lui aussi, déséquilibré malgré l'habileté de sa tactique.

Tout n'était pas fini. Habitué aux combats, les vrais, il se releva tant bien que mal, et tenta de prendre l'épée qu'apportait un écuyer quand une douleur intense lui saisit la jambe. Il lui faudrait faire avec. Il connaissait les blessures au torse, aux bras et savaient combattre avec, mais il ne lui était jamais arrivé de se blesser aux jambes en tombant de cheval et il ne lui était pas aisé de jouter ainsi.

Lexhor en profite pour le toucher d'un coup rapide, alors qu'il est encore bien embêté de sa blessure. Arfast tomba alors en mode défense, et se vit sous les murs de Felger.

Il réagit vivement et toucha le duc. Une seconde fois, il le déjoua. Le Duc lui tourna alors autour. Ne pouvant se mouvoir à sa guise, il en était désavantagé, et Lexhor finit par trouver faille dans sa défense. Arfast posa un genou à terre, fatigué et le Duc d'Orléans le prit à défaut et le toucha de nouveau. Alors affaissé et dangereusement exposé, il évite habilement (trois ans sous l'étendard de l'armée ne sont pas inutiles) le coup qui devait l'achever et touche le Duc de nouveau. Celui-ci commence à être légèrement exaspéré par son Capitaine ... C'est le dernier coup qui va tout jouer, Arfast sait cependant l'issue du combat, et se laisse choir au sol, après la quatrième et dernière touche. Il n'est pas blessé gravement, mais son corps à courbé l'échine sous l'effort et il attend l'arrivée des autres. Il est satisfait de son combat, et d'avoir tenu si brillamment tête au régnant.

Il s'efforce néanmoins de lever la tête et de lancer à son adversaire.

Agréable combat Votre Grasce ! J'espère avoir ma revanche ce printemps si vous m'en donnez l'occasion. Puissiez-vous bien représenter notre Duché en demie-finale.

Kalimalice

Citation :

Joute de Quart de finale, opposant Kalimalice d’Austrasie et Roland Wallère, dit Wolfar

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Auteur d’une première joute de grande qualité, la Dame d'Allanche et de Saint-Firmin des bois aura a cœur de ne pas en rester là mais le Baron de Cudot et Seigneur de Tillenay est un adversaire de taille.

Première lance…
Les deux jouteurs sont appelés à se présenter en bout de lice. Le signal est donné mais le Baron de Cudot jette sa lance en signe d’abandon, ne souhaitant pas jouter contre une dame. Pas sûr que cela plaise à une femme au caractère aussi fort que celui de la Dame d'Allanche mais c’est ainsi.

Kalimalice d’Autrasie se qualifie suite à l’abandon de son adversaire. Dieu seul sait ce que ce dernier quart de final aurait pu nous offrir.

Voila que s’afficher les quart de finale .La elle n’en menait pas largue contre qui allait elle tombé car il ne commençait qu’a reste des pointures.
Son nom s’afficha contre Roland Wallère, dit Wolfar .Voila quelqu’un qu’elle ne connaissait pas .Pas la moindre idée de si l’homme allait la coller à terre ou bien allait elle l’envoyer gouter au sable de la lice.
Pfft de toute façon quand faut y aller faut y aller .Alors sans se démoraliser elle renfila son armure avec l’aide de son écuyer et s’avança sur la lice .Elle allait monter sur son beau destrier quand elle vit l’homme lâchait sa lance , s’approchait d’elle ,oyait son heaume

Madame, j’espère que vous ne prendrez pas mal de vous laisser la victoire. Jamais je ne pourrais me consoler de blesser une dame dans une joute.

Elle le regarda étonné réfléchissant avant de répondre, comment devait elle le prendre .Ben du coup elle savait pas d’un côté c’était bien au mois c’est sure elle gagnait la manche .De l’autre son caractère de guerrière l’empêchait de jouir de pouvoir gagné la partie.L'avait on décrite comme un monstre assoiffée de sang
Mais bon il avait l’air sincère de ne pas vouloir se battre contre une femme.
Elle lui sourit

Et bien soite baron j’accepte que vous me laissiez cette victoire .Mais si jamais nous devions nous retrouver encore face à face une autre fois .Nous nous affronterons.

Elle le regarda partir vers sa tente ,se demandant si cette victoire qu’elle venait d’avoir été justifier

Morkar


[Suite au second tour]

Tandis qu'il marchait vers sa tente, il reçu l'aide d'un des domestiques de Mervans. Juliette arriva très rapidement ensuite.

- Bravo ! Il faudra que je vous parle d'un certain bourguignon au cas où vu vous deviez croiser la lance avec lui... vous l'avez déjà rencontré, c'est lui qui nous a accueilli en Bourgogne. C'est un fou de guerre.
- Ah... Et bien allons dans notre tente, voulez-vous ? Il me tarde de passer un peu d'eau sur ma figure.

Il se composa un visage assez neutre, afin de ne pas laisser paraître sa colère après avoir entendu l'insulte qu'il avait eu à essuyer. Il marcha à coté de son épouse en silence et en passant régulièrement sa main sur son visage. La tente n'était pas loin, aussi il pourrait probablement enlever rapidement ses protections. Ils furent accueilli par l'ancien intendant d'Evreux, qui en ces terres assumait juste le rôle de secrétaire d'Estienne.

- Combat vaillant, Vostre Grasce...
- Mmmmm. Oui... Cela s'est déroulé sans retard, voilà qui est bien. Dis moi, Benoit, pourrais tu me trouver un peu de vin, j'ai un peu soif ?
- Je ne sais si le vin est indiqué si tu dois encore...

D'un regard, Morkar fit taire son intendant. Ce dernier comprit alors que le Duc voulait être seul avec son épouse. Benoit s'effaça alors, comme il avait l'habitude de faire. Trouver du vin ne serait pas bien compliqué. Il sortit donc de la tente, en rabattant derrière lui le pan de drap qui servait d'huis.
Une fois l'intendant parti, Estienne fit tomber lourdement sa cuirasse au sol. Il saisit un chiffon qu'il trempa dans l'eau et le passa sur le visage. Soudainement, ensuite, il se retourna vers Juliette et la saisit par les épaules, la ramena vers lui et l'embrassa fougueusement. Cela dura un certain temps, nul ne pourrait le nier. C'est pourquoi, lorsqu'ils eurent fini, Morkar avait le souffle un peu court.

- Madame la Duchesse, nous voici enfin de retour sur un champ de lice. J'espère que j'ai fais honneur à vos couleurs. Vous m'aviez l'air soucieuse à coté du terrain. Qu'est-ce qui prend ainsi votre coeur ?

Althiof


Derniers instants de ces Joutes, le grand final, Althiof s’approcha en bord de lice :

J'ouvre ce jour la dernière partie de ce tournoi. Après moultes joutes et même combats à l'épée, et quelques blessures pour rappeler que cette activité n'est pas sans risque, voici donc les demi-finales puis la finale.

Les Demi-finales seront donc les suivantes :

Citation :

Joutes de Rang de Demie :

Kalimalice d'Asutrasie face à Bourguignon de Sorel

Lexhor d’Amahir face à Aurae

Les demi-finales auront lieu demain dans le milieu de l’après-midi et la grande finale dans la soirée ! Bonne chance aux quatre derniers jouteurs encore en lice.

Althiof attendit avant de se retirer.

Juliette


[suite au second tour - un double effet de surprise]

Elle resta bouche bée quelques secondes, quand son duc lui proposa de discuter sous la tente. Ce n'était pas dans les habitudes de Juliette d'aller en plein tournoi le rejoindre. Il semblait vraiment sûr de lui. Bien se dit-elle. Juliette l'accompagna jusqu'à la tente. Il semblait vraiment avoir chaud. Elle le pensait à cause de sa manie de s'essuyer le visage aussi souvent.

Entré dans la tente, elle fut d'autant plus surprise d'entendre Morkar parlait de vin pour combler sa soif.

Merci Benoit... dit-elle avant que le plus intime confident du Duc ne les laisse seul à seul.

De là, elle attendit que le Duc se soit mis à son aise. Armure à terre, visage mouillé... Elle se fit alpaguer soudainement par son époux qui l'embrassa avec passion. Surprise, refroidie par sa peau tout juste humidifiée, elle n'en apprécia pas moins cet instant. Elle l'étreignit aussi, délicatement, se laissant bercer par le rythme de son cœur. Lorsqu'ils eurent fini, Juliette était encore sous l'effet de l'émotion.

- Madame la Duchesse, nous voici enfin de retour sur un champ de lice. J'espère que j'ai fais honneur à vos couleurs. Vous m'aviez l'air soucieuse à coté du terrain. Qu'est-ce qui prend ainsi votre coeur ?

Ce qui... mon coeur ? vous ... que ... Elle du s'assoir, une bouffée de chaleur l'avait envahit. Pourquoi, les hommes avaient-ils moyen d'enchainer sur des questions sérieuses ensuite ? l'émotion, pardonnez moi. Un léger sourire. décidément, pas dans son assiette la petite duchesse.

Mes couleurs brillent aujourd'hui sans nul doute, mieux que bien d'autres jours car elles ont un second représentant. Vous.... mais trêves de belles paroles bien tournées. Oui vous m'avez fait le plus grand plaisir en .. mettant à terre cette... cette.... Contiens toi, contiens toi, contiens toi, se répétait-elle. Finalement, elle était bien trop joyeuse due certainement à la précédente étreinte, pour ne pas s'offusquer encore de la Della. ... en remportant ce tour. J'étais aussi ravie de pouvoir vous voir de nouveau en lice.

L'émotion sembla se dissiper tout doucement.
ce qui me tenez à cœur. ah oui... le fou de guerre. Le Baron Eusaias. Il est combattif comme vous... mais en fou ! A dire vrai, je ne sais plus pourquoi je voulais vous en parler... Elle chercha un instant mais rien ne lui revint si ce n'est qu'elle avait voulu le mettre en garde contre l'obstination du baron. chose était faite, lui semblait-il.

Elle était dans sa tente. Ils étaient seuls tous les deux. Le troisième tour - celui de qualification compris - n'avait pas encore commencé... Ses yeux le questionnèrent. Elle se pinça les lèvres, se leva, fit quelque pas... caressa doucement le bord de la bassine dans laquelle le duc avait précédemment mouillé un linge, tourna presque autour de lui, baissa le regard, releva le regard, se pinça de nouveau les lèvres, s'approcha de lui, lui prit la main et ... la posa enfin sur son ventre - à elle - une fois face à lui. Ce geste valait sûrement mieux que tous les mots pour exprimer un fait. Car elle pensait bien que c'était un fait avéré.

Elle le regarda fixement.

... Elle baissa le regard vers son ventre mais ne le releva pas.

Elle se mit à s'inquiéter de la réaction du Duc, commençant à regretter de l'avoir annoncé maintenant. trop tôt, trop tard... trop... trop de question, trop d'émotion.
Il n'aurait pas du l'embrasser ainsi, elle avait paniqué, perdu ses moyens, le bouclier était tombé, que savait-elle encore, ... toutes les excuses du monde pour avoir craqué en lui avouant la nouvelle ainsi.
Ce n'était pas prévu... elle comptait le faire plus tard, quand elle se sentirait prête et en meilleur contexte qu'un tournoi.

Althiof

Citation :

Joute de Demie finale, opposant Kalimalice d’Austrasie et Bourguignon de Sorel

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Première demi finale entre deux personnes qui me sont chères : l’actuel Prévôt de Paris opposée à son prédécesseur, la Dame d'Allanche et de Saint-Firmin des bois affronte le Duc de Beaugency, Vicomte de Fronsac, Baron de Chécy et Seigneur de Saint Avit les Guespières.

Première lance…
Le suspense ne tiendra pas longtemps. Bien décidée à montrer que les femmes ont leur place sur la liste tout autant que les hommes, Kalimalice s’élance avec détermination. Elle touche et brise. Le coup est extrêmement précis et si le Prévôt de Paris manque encore un peu de puissance, avec une telle précision elle a tout loisir de s’appuyer sur l’écu de Bourguignon pour lui faire perdre l’équilibre. Le Duc de Beaugency est entrainé par le poids de son armure et sa chute est irrémédiable. Elle est sans aucune gravité. Il se relève rapidement pour aller féliciter Kalimalice.

Kalimalice d’Austrasie est le première finaliste, qualifiée suite à la chute de son adversaire.

[i]Le tournoi marquait une courte pause avant l’avant dernière joute du tournoi.