Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459)

Aiguemarine

[ Château d'Orléans ]

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Le Château d'Orléans était en pleine effervescence en ce premier jour de février.
Et c'était peu dire.
En effet, tous les pages de l'Ambassade s'activaient à nettoyer, décorer la grande salle de bal où d'ici quelques heures, après les joutes, se déroulerait un grand bal rassemblant toute (ou presque) la noblesse Bourguignonne et Orléanaise.

En « bonne »Ambassadrice, chargée du déroulement de ces festivités, Aiguemarine supervisait ce ballet incessant d'allers et venues des valets.

La grande salle avait été nettoyée de fond en comble, le parquet frotté et ciré, mais pas trop quand même. Une glissade est si vite arrivée... surtout en cette période.

Dans une pièce adjaçente à la grande salle de bal, une grande tablée avait été dressée avec de quoi sustanter et rafraîchir les nobles danseurs, et non danseurs aussi – soyons fous -.
Divers vins en provenance de Bourgogne -bien évidemment- trônaient sur la table ainsi que quelques amuses-bouches issus des 2 provinces.

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Dans un coin de la pièce, une estrade avait été installée.
Aiguemarine avait contactée quelques musiciens et troubadours.
Ces derniers s'installaient, accordaient leurs instruments, poussant parfois jusqu'à une chansonnette...
Bref, tout se mettait en place progressivement.

L'heure tournait et tout était presque prêt.
Aiguemarine fit une dernière inspection.
Il ne lui restait plus qu'à aller se changer dans les locaux de l'Ambassade et revenir afin d'accueillir les premiers invités.
Nic ne devrait plus tarder non plus...

Sindbad

Tandis qu'Albion se décomposait afin, tel le Phénix, de renaître de ses cendres, Sindbad décida de s'accorder une pause diplomatique en venant honorer de sa présence le bal organisée par Aiguemarine.

Dès son entrée dans les lieux, il prit la mesure du faste de l'événement. L'ambassadrice d'Orléans en Bourgogne avait réellement mis les petits plats dans les grands. Pour un peu, il se serait cru...en Bourbonnais-Auvergne. Plats, vins, rien ne manquait...

Le constantinopolitain profita du fait qu'il était seul pour faire le tour de la salle. Sous peu, celle ci serait prise d'assaut par des dizaines de joutistes affamés par l'effort consenti et venus célébrer la victoire ou se consoler de la défaite. Se déplacer relèverait alors d'une course d'obstacle.

Aiguemarine

Les joutes amicales Orléano-Bourguignonnes étaient terminées et avaient vu la victoire du Duc Lexhor.
Après s'être assurée que Dame Kalimalice était prise en charge par les médicastres, remercié chaleureusement son Suzerain d'avoir arbitré si brillamment, Aiguemarine s'en était retournée dans son bureau à l'Ambassade afin de se changer.
Son époux était parti, de son côté, passer une tenue plus adéquate afin de la faire tournoyer.

Elle était fin prête à accueillir tout ce petit monde.
Quelle ne fût pas sa surprise, à peine les portes passées de découvrir Sindbad faisant le tour de la salle.
Un sourire, puis Aiguemarine s'avança vers son ami...

Bonjour Sindbad.
Heureuse de voir que vous avez trouvé facilement.

Elle fit un léger signe aux musiciens, et quelques instants plus tard les troubadours entamaient quelques morceaux entraînants

Nictail

Les joutes s'étaient terminées sur la victoire du Duc Lexhor.
Et la blessure de Dame Kalimalice. En voilà une qui risquait fort d'être privée de bal.
Nic et Aigue étaient partis chacun de leur côté pour se changer.
Et le voilà qui revient tranquillement vers la salle prévue pour le bal.

Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459) Nic311

Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459) Nic311

Il pénétra doucement dans la salle et rejoignit son épouse et Sindbad.
Un salut de la tête à leur ami et un doux baiser à son épouse.
Les troubadours avaient commencé à jouer, chouette alors, ils allaient pouvoir danser.

Bonsoir tous les deux.
Ravi de vous voir Sindbad, vous allez bien ?!
C'est très beau par ici, et jolie musique aussi !

Un sourire, cela fait si longtemps qu'ils n'ont pas dansé...

Sindbad

Sindbad gratifia Aiguemarine et Nictail d'un sourire de satisfaction :

Bonjour à vous deux. Ravi enfin de vous croiser, et de pouvoir déguster ce soir un repas qui me tiendra au corps, ce qui n'est jamais le cas de ceux qui je prends avant d'embarquer pour l'Angleterre.

Puisque vous êtes là, je gage que les autres ne devraient pas tarder à arriver ?

Mais Sindbad n'alla pas plus avant. Le regard que se lançait les deux époux étaient de ceux qui ne se partagent qu'à deux. Il s'éloigna donc afin de leur accorder quelques minutes d'intimité avant l'arrivée des invités.

Yiana

La vice-chambellan d'Orléans arriva à son tour au bal Orléano-Bourguignonnes. Elle n'avait pas pu assister aux joutes mais, heureusement, avait sut se libérer pour le bal.

Aiguemarine lui ayant bien expliqué le chemin, Yiana ne se perdit pas en route, contrairement à ses habitudes.

Lorsqu’elle entra dans la salle prévue pour le bal, elle remarqua qu’Aiguemarine, Sindbad et Nictail étaient déjà présents. Elle leur dit bonjour, demanda comment ils allaient et regarda la décoration de la salle ainsi que les plats préparés qui avaient l'air plus que succulents.

Hum... Ca à l'air bon, en tout cas !

Arfast

Arfast qui ne s'était pas du tout attendu à être blessé à la jambe pendant les joutes arriva avec son épouse à son bras, afin de profiter du bal. Sa jambe était raide et lancinante, mais par amour de sa dame, pour lui faire honneur, et un tantinet d'orgueil le poussaient à venir danser tout de même. Il tenait à défendre leur titre de plus beau couple de danseurs.

- Mon aimée, m'accorderas-tu cette danse ?

Il tendit la main, sachant par expérience que la danse creuse l'appétit et que les festins endorment plutôt les jambes, il préférait valser de suite avec celle qu'il aimait afin d'y prendre davantage de plaisir ...

Joshin

Elle s'était demandé s'il pourrait se rendre au bal, et n'avait pas osé lui en parler. Mais elle aurait dû mieux le connaître: quels que soient les efforts à fournir, il tenait à faire face, sans rien laisser paraître.
Ce lui fut donc un soulagement, et une grande joie, lorsqu'il la pressa de se préparer pour l'accompagner.
La salle était magnifique, et elle se promit d'aller féliciter Dame Aiguemarine.

- Mon aimée, m'accorderas-tu cette danse ?

Elle lui sourit, lui abandonna sa main et ils se dirigèrent vers la piste. Elle savait que, blessure à la jambe ou pas, ils retrouveraient la magie qui les unissait quand ils dansaient ensemble, le bonheur des pas qui s'accordent sans qu'on ait à y penser, les mains qui se frôlent et les yeux qui se parlent...

Sindbad

D'un signe de tête, Sindbad salua les nouveaux arrivants.

Déjà, les couples commençaient à danser au son de la musique des ménestrels. Les pensées de Sindbad allèrent vers Theobald. Que faisait-il à cette heure ? Mais bien vite, il revint au moment présent.

La diplomatie orléanaise serait dignement représentée. Il ne restait plus qu'à attendre que la noblesse bourguignonne apparaisse.

Pandorha

Pandorha profita que son tour c'était très vite fini pour se faire masser puis apprêter pour le bal. Elle avait choisi une robe verte afin de rappeler les couleurs de son blason familiale, le vert était sa couleur à elle, elle préférait même le vert au rose c'est pour dire.

Ses cheveux seraient attachés en natte, elle mettrait un seul bijou, un énorme collier allant à merveille avec la robe. Ainsi elle fut prête, Critos l'accompagna jusqu'à l'entrer de la salle où elle entra bien seule. Petit sourire sur les lèvres en regardant les personnes déjà présentes.

Elle attendit donc, elle savait qu'elle ne danserait pas vu qu'elle n'avait pas de cavalier, c'était peut-être mieux ainsi après des joutes. Elle profiterait du buffet elle qui était une grande gourmande.

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Aiguemarine

Avant qu'elle ne parvienne à ouvrir la bouche et à répondre à Sindbad, du monde commençait à arriver.
D'abord son époux qui avait eu vite fait de se changer.
Ou bien étais ce Aiguemarine qui était longue à se préparer ?!
Puis, ce fût au tour de la Vice-Chambellan de franchir le seuil de la grande salle et bavait déjà sur les "amuse-bouche".

Hum... Ca à l'air bon, en tout cas !

N'hésites pas à goûter pour vérifier Yiana. Sourire amusé...

Aiguemarine tourna la tête et aperçut le couple Joshin/Arfast. 2 personnes qu'elle n'avait que peu connues aux Ambassades.
Ces dernières filèrent directement vers la piste...

Puis, une Dame fort élégante entra à son tour.
Il était temps qu'Aiguemarine se bouge et aille l'accueillir.
S'excusant auprès de Sindbad, Yiana et son époux, elle s'avança vers Pandorha afin de se présenter.

Bonjour. Soyez la bienvenue Dame.
Je suis Aiguemarine, Ambassadrice d'Orléans auprès de la Bourgogne.

Pandorha

Pandorha était en train de déguster un bon verre, elle adorait, elle se demandait comment elle faisait pour garder cette taille elle qui engloutissait un repas de quatre personnes à elle seule. Aussi elle offrit un sourire à la femme qui venait vers elle et lui adressa la parole. Prenant soin de ne pas lui postillonner dessus, ce serait la honte puis cela en mettrait un coup à son charme, elle se présente à son tour.

Bonjour, je vous remercie. Je suis Pandorha de Hennfield, noble de Bourgogne. J'ai eu plaisir à participer aux joutes et je dois dire que le buffet est délicieux.

Elle qui avait perdu son enfant, elle avait envie de manger d'un coup et de boire. Elle avait envie d'avancer, son adversaire lui avait remis les idées en place, bien qu'elle aurait toujours cette douleur, elle savait que l'enfant qu'elle ne connaitrait jamais était avec le Très Haut. Aussi elle redemanda un verre à Critos qui n'était pas loin, elle lui dit aussi avec un sourire triste, mais un sourire quand même de lui mettre quelques bonnes petites choses (nourriture) de côté.

Ursus

Ursus de Valbois ne se sentait pas en état pour danser. Il boitait légèrement et son postérieur était encore douloureux. Il s’approcha des tables que l’on avait dressées et servit deux verres de vin blanc. Il en tendit un à son épouse et porta à ses lèvres le second

Hum… Délicieux ce Bourgogne.

Il regardait les convives au bord de la piste de danse. Arfast, Joshin, Yiana, Nictail, qu'il salua d'un signe de la main. Il reconnut également Aiguemarine qui semblait avoir organisé cette réception. Il s’approcha d’elle pour la saluer.

Bonsoir Dame Aiguemarine. Vous pourrez féliciter de ma part le sommelier. Je crois que j’ai trouvé un bon remède pour faire oublier les petites douleurs dues aux mauvaises chutes.

Sara

Les joutes avaient été un franc succès, venait maintenant le temps de festoyer et de célébrer les vainqueurs autant que la bravoure de tous les participants. La salle de festoiement avait été aménagée avec soin afin que chaque invités se sentent le bienvenu. Des buffets somptueux soutenant des mets délicats s’étendaient le longs des murs, sur d’autres tablées trônaient un nombre impressionnant de coupelles et gobelets que remplissait avec assiduité des domestiques en tenue d’apparat.

Sara du Fennec avait assisté aux joutes avec la curiosité de celle qui n’avait jamais eu l’honneur d’en apercevoir. Après celles-ci, elle s’était éclipsé dans l’une des tentes installée à cet effet afin d’enfiler une robe de bal. Toute de bleu vêtu, un col majestueux recouvrant sa gorge et sa nuque, Sara se faufila entre les beaux et nobles des duchés d’Orléans et de Bourgogne.

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Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459) Sara-2

Elle reconnue quelques gentes personnes aux atours des plus fastueuses et admira les parures d’or et de pierreries que les belles dames exhibaient sur leurs gorges laiteuses. Elle en fut impressionné, arborant comme seul atour sa peau blanche et sa chevelure dorée quelle avait solidement tressé en une coiffure sobre. Seule une bague d’or, gage d’amour, brillait à son doigt, témoignant de tous les bijoux que l’ambassadeur possédait.

S’approchant d’une table jonchée de divers vin et liqueur, un jeune valet lui tendit une coupe de vin de Bourgogne qu’elle se mit à déguster doucement en arpentant discrètement la salle.

Sindbad

Les invités arrivaient progressivement, et Aiguemarine allait de l'un à l'autre afin de remplir la fonction qui était la sienne.

Les mets étalés devant ses yeux, et dont Yiana profitait généreusement, n'était pas la seule chose appétissante qui s'offrait à son regard. Des Dames entraient dans des tenues somptueuses, dont le visage lui était inconnu. Des bourguignonnes, vraisemblablement...

Sûrement qu'Aiguemarine devait les connaitre. Mais il devait se tenir et faire honneur au Duché d'Orléans, comme il l'avait juré il y a peu...

Pour se donner quelque prestance, il prit un verre de vin et quelques amuse-gueules proposés par un page en livrée cérémonielle. Il serait ensuite toujours temps de voir venir.

Aiguemarine

Bonjour, je vous remercie. Je suis Pandorha de Hennfield, noble de Bourgogne. J'ai eu plaisir à participer aux joutes et je dois dire que le buffet est délicieux.

Enchantée Dame Pandorha de Hennfield.
Je suis ravie que vous ayez eue plaisir à jouter. De mon côté, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir cette activité.
Je vous laisse vous détendre et profiter de ces festivités. Si vous avez besoin, n'hésitez pas à solliciter un page ou bien, venez me chercher. Je ne serai pas loin.

Aiguemarine la salua d'une légère inclinaison de tête et continua son tour de la salle.
Elle observait discrêtement les convives, essayant de voir s'ils ne manquaient de rien.
Les pages s'activaient en tous sens, servant quelques verres de çi, de là et parcourant la salle avec leurs plateaux.

Continuant son avancée, elle tomba sur le Duc de Chateaurenard, qui boitillait légèrement, mais qui était venu malgré tout.

Bonsoir Dame Aiguemarine. Vous pourrez féliciter de ma part le sommelier. Je crois que j’ai trouvé un bon remède pour faire oublier les petites douleurs dues aux mauvaises chutes.

Aiguemarine lui sourit et lui rendit son salut.

Messire Ursus...Soyez le bienvenu !
Félicitations pour votre prestation aux joutes ; vous n'avez pas démérité.
Ma foi, je ne pouvais imaginer ce bal sans une touche bourguignonne.
Léger sourire...
Je vous laisse un peu profiter. N'hésitez pas si vous avez besoin.

Elle s'éloigna doucement, apercevant son homologue, Sara Du Fennec et se dirigea vers elle...

Excellence, rebonjour.
Comment avez vous trouvées ces joutes ?!

Et tandis qu'elle attendait une réponse, Aiguemarine jeta un oeil discrêt vers son époux.
Elle espérait qu'il ne lui en voudrait pas trop et qu'il avait toujours prévu de la faire danser un petit peu.
Cela faisait si longtemps...

Sara

Le vin était bon, les mets délicieux et l'ambiance fort agréable. Sara déhambulait entre les convives, échangeant quelques salutations polies et signes de tête respectueux.

Elle vit l'ambassadeur Orléanais s'approcher d'elle et s'informer de comment les joutes lui avait plu.

Bonsoir Excellence ! J'ai beaucoup apprécié les joutes ! Vraiment ce fut un grand plaisir pour moi d'y assister et de constater la bravoure de tous !

Sara marqua une pause et sourit:

Maintenant, c'est le temps de s'amuser et de célébrer les vainqueurs. Je vous souhaite une bonne soirée.

L'ambassadeur Aiguemarine devait brûler d'envie de danser au bras de son époux. La Bourgugnonne l'envia, elle qui n'avait aucun talent en danse...Elle fit de nouveau le tour de la salle du regard avant de retourner près d'une fenêtre d'oû elle voyait les carosses et les convives arriver.

Keridil

Le temps de se changer avait été un pitit peu long, mais les femmes avec leurs froufrous et fanfreluches, faut les attendre.
Mais, c'est dans une tenue d'une couleur claire et qu'il affectionnait que le Chambellan d'Orléans fit son entrée dans la grande salle de bal.
Sur les tables, l'on trouvait des victuailles à profusion, la décoration n'avait pas été négligée, et l'apparat de chacun ne laissait pas penser que les jours précédents avaient été destinés à des roulades sur le sol poussiéreux d'un terrain de joutes.
Main dans celle de son épouse, Keridil fit quelques pas, et nota qu'en effet, il y avait déjà un peu de monde.
Les diplomates répondaient présent, c'était appréciable au possible, l'Orléanais était dignement représenté, et l'amitié Orléano-Bourguignonne concrétisée à souhait.

Se rendant au bout de la salle, le Seigneur de Bréméan, qui avait pris l'habitude des discours depuis une certaine cérémonie de serments, décida d'en faire un.
Après tout, il fallait bien rappeler pourquoi on était là et tout et tout.
Un geste vers les trouvères, et la musique cessa pour laisser place à la voix, non moins mélodieuse, de l'Amahir.

Noble assemblée présente ici ce jour, bienvenue.
Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l'amitié qui lie depuis un temps déjà le Duché d'Orléans au Duché de Bourgogne.
Deux provinces qui n'ont de cesse de se trouver des points d'entente.
Si nos Ambassades ont décidé de réunir les noblesses de nos terres, c'est pour qu'au delà des textes et des traités, un lien concret nous unisse. Que chacun se rencontre et s'entende, tel est le but de ce bal, tel fut celui de ces joutes.
Pourquoi des joutes me direz-vous ? En effet, l'on y parle plus d'adversaires que d'alliés, mais ne doutons point qu'en toute occasion, la Bourgogne et l'Orléanais se battront ensemble, pour notre Royaume !

J'aimerais maintenant remercier tout particulièrement son Excellence Aiguemarine, pour son investissement dans l'organisation de cet évènement, de concert avec son homologue, Son Excellence Julien de Lancastre. Et je félicite le vainqueur de ces joutes, qui a brillamment combattu, sa Grâce Lexhor.
Partageons maintenant ces plats, partageons ces danses, que tout Orléanais danse avec un Bourguignonne, que tout Bourguignon danse avec une Orléanaise, et en gage de cette alliance, que notre bien aimé Duc ouvre le bal avec celle qu'on dit la Persévérante, votre Duchesse !

Un oeil à son épouse qui ajouterait un mot si elle le voulait, puis un geste aux troubadours. Que leurs Grâces approchent !

Xalta

[Avant le bal]

Elle en avait mis du temps à se préparer, elle avait appris que son cavalier lui faisait faux bond, et qu'il partait se recueillir chez les moines. Elle avait hésité à y aller, à ce bal, et puis après tout elle n'allait pas rester à se morfondre chez elle. Donc parée d'une robe d'un bleu clair, qu'elle allait faire son entrée. La partie la plus drole de lé séance habillage fut certainement de voir Molly enfiler corsage, jupons et jupe et de se coiffer comme une jeune fille ce qu'elle était.

Eh oui, elle n'irait pas seule au bal, elle emmenait avec elle la jeune fille qui avait de multiples fonctions à ses cotés: page, écuyère, demoiselle de compagnie et bientôt, une autre qui lui tenait à cœur, Molly serait bientôt sa fille. Elle l'avait vu naître, ainsi que son jumeau et depuis elle avait une affection particulière pour la fillette devenue jeune fille.

Allez Molly montres toi ! Tu ne vas pas rester derrière ce paravent! allez viens vite !

Puis ses yeux brillèrent en la voyant

Tu es magnifique !
Hmm il va falloir que je te garde à l'oeil !

Elle s'approcha de la jeune femme et lui déposa une bise sur le front.

Allez allons-y sinon nous serons en retard.

[Au Bal]

La salle de bal était déjà bien emplie quand elles arrivèrent, elle avait étouffé quelques légers rires en entendant Molly grommeler sur les inconvénients des tenues féminines. Elle salua les personnes présentes et plus particulièrement quelques unes chères à son cœur comme Yiana.

Votre Excellence Yiana, comment vas tu ?
Bien content de te voir !
Comment trouves tu notre Molly ?

Un détour vers Aigemarine pour la féliciter, puis un autre vers Althiof pour le remercier pour son arbitrage.Puis elle écouta le discours d'Amahir fils. Puis enfin un détour pour gouter le vin et les mets et regarder les couples qui s'élançaient déjà sur la piste.

Sara

La soirée battait son plein. Sara avait surveillée l'entrée des convives avec l'espoir infini de le voir arriver. Sans doute, avait-il dû retourner illico en Bourgogne afin de remplir une de des nombreuses tâches qui l'attendaient à la chancellerie ou ailleurs, mais il ne s’était point montré.

Calmement, Sara du Fennec avait écouté le discours du chambellan, levant un sourcil à certaines de ses paroles sans toutefois laisser transpirer un seule soupire. La femme n’avait pas l’habitude de ces journées à se balader d’une personne à une autre, aux rencontres et aux discussions. Ces longues journées avaient plutôt les couleurs de l’action et de la besogne, soit à la Basilique Saint-André ou à son atelier ou elle exerçait son art de Maître Tisserand.

Rapidement une lassitude physique la tenailla, un malaise dont elle n'aurait pu expliquer lui fit décider de prendre congé de cette belle fête. Elle termina doucement sa coupe de Bourgogne et vint près de Dame Aiguemarine afin de la saluer au passage.

Excellence, je dois prendre congé et tiens avant de ce faire de vous féliciter de cette charmante soirée. J’en profite pour réitérer notre amitiés envers nos hôtes Orléanais. Vos visites en notre duché est toujours agréablement attendues.

D’un signe de tête et d’un sourire, la blonde salua son homologue et quitta la grande salle discrètement. Dans les dédales des corridors, un valet la conduit vers le carrosse qui devait la ramener chez elle.

Lexhor

Réposé, lavé, changé et...victorieux, Le Duc d'Orléans était d'humeur parfaitement jouasse et c'est avec grand plaisir qu'il se rendit au bal qui devait clore les festivités célébrant l'amitié franco-bourguignonne.

Il écouta le chancelier d'Orléans, applaudit quand il le fallait, salua qui il le fallait et acquiesça lorsque son fils demanda à ce qu'il ouvre le bal avec la duchesse de Bourgogne. La danse n'était pas ce qu'il aimait le plus, mais c'était pour la bonne cause...
Aussi il accepta volontiers mais préféra tout de même prévenir...

Fort bien Excellence, j'ouvrirai le bal avec plaisir en compagnie de sa grâce de Bourgogne, chanceuse femme que voilà.
Mais je vous préviens, je ne suis pas là pour boire de l'eau, je compte bien profiter des spécialités de nos amis bourguignon et leur faire honneur.

Cherchant Angélyque des yeux, et un peu du coup aussi.

Vôtre grâce de la Mirandole, ne soyez point intimidée, je ne suis qu'un homme après tout...Approchez!

Il avait presque réussit à être sérieux mais un éclat de rire le trahit...

Molly_folie

[Avant le Bal]

Molly se débattait derrière le paravent avec son corset, mais ce ne fut rien comparait aux multiples jupes et jupons qu'elle dû mettre. Toute ficelée et coiffée comme il se doit, elle entendit Xalta lui demander de sortir...

Horreur !

Elle n'avait pas avoir le choix... Quand faut y aller faut y aller... Elle prit une respiration aussi grande que son corset lui permettait, et sortie. La brune était tout de vert vêtue, le jupons supérieur s'ouvrant sur un autre qui était brodé de fil d'argent... Autant dire quelle portait une fortune... Elle se tortilla un peu et remit une mèche de cheveux qui s'échappait déjà de sa coiffure.
Xalta poussa une exclamation et lui fit un sourire joyeux. Molly la regarda peu convaincue, et marmonna :

"Or y allons... Faut que ça se finisse cette mascarade!" Elle esquissa quelques pas peu assuré, et attrapa le bras de sa future "Mère" et fit tout de même un sourire.

"Je te préviens... Je ne danse pas! J'ai déjà mis la robe, si je danse avec ça... je me tue c'est sur..." dit-elle en ne regardant pas ou elle mettait les pieds et comme pour appuyer ces mots, Molly trébucha, et se retient a Xalta. Ainsi, la rousse et la brune prirent le chemin de la salle de bal.

[le Bal]

Molly manqua de se tuer plusieurs fois dans les escaliers, se prenant les pieds dans ses jupons qui lui semblait bien trop long et bien peu propice au déplacement!
C'est en jurant entre ses dents que la jeune fille de quinze ans entra dans la pièce.

"Morte couille! Quelle idée de porter corset et jupons, non seulement ça nous prive de mouvement mais en plus ça manque de nous faire tomber..."

Elle suivit Xalta et reconnu Yiana qui elle aussi se trouvait en tenu de bal. Resplendissante qu'elle était l'ambassadrice! Molly qui n'avait guère des habitudes de nobliote lui sauta au cou et lui fit une énorme bise.

"Yiana! Comment vas tu?" Elle réalisa au dernier moment que c'était peut être pas tout a fait l'attitude a adopter dans une salle remplie de gens de la "haute" et se racla la gorge en reculant d'un pas et recommença: "Euh... Excellence... Comment allez vous?" Elle n'aimait pas trop ces tournures de phrases, mais il fallait qu'elle s'habitue...

Bel.Garath

[avant le bal]

Bel' avait jouté contre François et avait chuté! Quelle bonne nouvelle, il irait dans la tente des médicastres, et peut-être serait-il dispensé de bal. Que nenni qu'elle avait dit la Marine! Il participerait au bal, à son grand malheur. Il était bien loin d'apprécier ces soirées où il fallait danser. Il se débrouillait aussi bien qu'un ours qui tenterait de marcher sur un parterre de fleur sans les piétiner.
C'est donc en hâte qu'il allât au Manoir des Artiste pour commander une tenue à Ju, et Ma'zette, elle avait fait un travail remarquable.

C'est donc un peu moins gêné qu'il se présenta à la soirée.

Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459) H01bel10

Bal Orléano-Bourguignon (1er février 1459) H01bel10

[le soir du bal]

Bel' arriva dans la salle, et jeta un rapide coup d'oeil aux personne ici présentes. Tout de suite, il vit Lexhor, puis Keriiiiii, puis Marine, Xalta,Yiana, Molly.... et d'autres personnes qu'il connaissait plus ou moins.

Directement, il alla vers Molly, qui parlait à Yia, sachant qu'elle aussi n'avait guère envie d'être présente au bal.

Bonsoir Mesdemoiselles!!!! Comment allez-vous? puis plus bas vous pensez qu'on va être obligé de danser en plus....?

Yiana

Yiana regardait la salle se remplir petit à petit, tout en profitant un peu du buffet. Elle se dit qu'elle regrettera un jour sa gourmandise mais bon, quand c'est bon... Difficile de résister !
Puis, à sa plus grande surprise, ses amies Molly et Xalta arrivèrent. Un grand sourire en voyant celles-ci venir près d'elle.

Votre Excellence Yiana, comment vas tu ?
Bien content de te voir !

Elle n'eut pas le temps de commencer à dire qoi que ce soit, que Molly lui sauta au cou et lui fit la bise. Yiana fit un grand sourire, contente de la voir.

"Yiana! Comment vas tu?" commenca Molly, qui rectifia aussitôt en disant : "Euh... Excellence... Comment allez vous?"

Bonsoir, Votre Excellence Xalta, bonsoir Molly !
Contente également de vous voir.

Tout bas à Molly :

Ne t'inquiètes pas, tu peux simplement m'appeler Yiana, comme d'habitude.

Comment trouves tu notre Molly ?

A la demande de Xalta, elle regarda plus attentivement Molly, qui effectivement, était magnifiquemment vétue.

Tu es toute jolie Molly ! Il faudrait vraiment que tu mettes plus souvent des robes !

Le Chambellan d'orléans fit alors un discours, elle écouta attentivement puis regarda leurs Grasce ouvrir le bal avec amusement.
Mais elles n'eurent pas le temps de s'ennuyer que Son Excellence Bel.Garath arriva à son tour, bien habillé lui aussi. Eh ben !

Bonsoir Mesdemoiselles!!!! Comment allez-vous?puis plus bas vous pensez qu'on va être obligé de danser en plus....?

La vice-Chambellan d'Orléans fit un grand sourire à Bel et lui répondit :

Bonsoir Votre Excellence. Un petit peu plus bas pour maintenir le ton employé par Bel.Garath : Bien entendu, enfin, moi je veux te voir danser !

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[Au bal toujours...]

Molly esquissa un sourire en voyant arriver Bel et en étant assurée par Yiana qu'il n'y avait pas de soucis dans son attitude.

Elle lissa doucement son corset comme elle l'aurait fait avec son tabard, mais là elle se prit les doigts dans les lacets et jura entre ses dents... encore une fois...
Elle esquissa une révérence peu assurée face a Bel et dit:

"Bonsoir Excellence." Elle lui fit un sourire amusé en murmurant: "Danser ? Faut pas rêver... avec cet accoutrement, je peux a peine faire un pas sans manquer de me briser le cou a force de me prendre les pieds dedans!"

La gamine regarda autour d'eux agréablement surprise.

"Avouez que c'est là de la grande pompe Orléannaise, je n'avais jamais vu un truc pareil... enfin vous me direz ... Pour quelqu'un de mon statu c'est assez logique." Molly laissa échapper un petit rire quand Yia la classifia comme "toute jolie"... elle secoue la teste en pensant *Tu parle.*

» D'un repas bourguignon.
» [RP - Mai 1459] 1, 2, 3...en joute, feuuuuuuuuuuu !