[RP] Partir pour mieux se trouver et se retrouver ?! (Juin 1459)

[ Quand Aiguemarine se laisse porter par le vent...]

Nord, Sud, Est, Ouest ?!
Par où aller pour commencer son périple.
Aiguemarine n'en savait fichtre rien ! Elle n'avait rien programmée...tout le contraire de son époux qui aimait à tout planifier dans sa vie, et surtout ses déplacements.
Cette dernière pensée lui arracha un long sourire, tandis qu'elle passait les remparts de Gien.

En cette période pré-estivale, le Sud la tentait bien.
Il lui fallait en profiter : les frontières Berrichonnes étaient ouvertes.
Oui, les seules infos qu'avaient recueillies Aiguemarine dans son départ quelque peu précipité avait été de noter l'état des frontières de tous les Dûchés, Comtés du royaume de france.

Quelques jours plus tôt, elle avait reçue une...invitation.
Une de celle que l'on ne refuse pas, et pourtant...
Sindbad l'avait conviée à la rejoindre chez les Angloys. Mouarf, elle qui ne parlait pas un seul mot, cela aurait été "coton" encore c'te affaire là.
De plus, Aiguemarine avait fait la promesse à Nic de rester sur les terres Françoyses.
S'il apprenait ça...il risquait de lui en vouloir.
D'autant plus qu'elle ne savait si la jalousie/rivalité entre les 2 hommes était de l'ordre du passé oupas.

Donc, ce serait le Sud...dans un premier temps.
Enfin, d'abord, fallait traverser le Berry.
Des forêts à perte de vue, rien de mieux pour Aiguemarine qui aspire pour quelques temps au recueillement et à la tranquillité.
Ce sera donc direction...Sancerre !

Le trajet se passa sans encombres...
Peu de gens croisés, pour une fois !
En tout début de matinée, n'ayant que quelques écus en poche, Aiguemarine traîna quelque peu vers la Mairie.
Une offre d'emploi plutôt pas mal rémunérée attira son attention.
Elle enfila une tenue légère et se rendit dans les champs pour exécuter le travail rapidement afin de pouvoir se prélasser le reste de l'après-midi. Ici, point de hérault, donc, à priori, pas de remontrances à craindre vis à vis de son statut de noble.

Une fois sa besogne achevée, Aiguemarine se chercha un coin à l'ombre, histoire de se reposer, et de lire enfin à tête reposée une missive reçue quelques jours auparavant.
Elle la déplia soigneusement.
C'était des nouvelles du couple de bohémiens le plus célèbre du BA : Zeze & Sandino.
Enfin, comme d'hab', c'était l'épouse qui rédigeait les missives.
Un nouveau sourire qui la ramena aussitôt vers Nic.
Z'étaient tous coulés dans le même moule ou quoi ?!

Zeze5 a écrit:

Un léger soupir en la lisant...L'Italie !
"Son" pays... Enfin, si Aiguemarine en croyait Soeur_Radegonde et les quelques missives glanées en Bourgogne.
Ce "pays" dont elle n'avait aucun souvenir...à part de parler leur dialecte. 'fin, surtout quand elle est énervée...ou lorsqu'elle ne souhaite pas qu'on la comprenne.
Aiguemarine ouvrit sa besace, et extirpa le parfait petit attirail du bon scribe, et se mit à rédiger quelques mots pour ses amis.
Chose qu'elle n'avait pas faite lors de la réception de la précédente missive...justement chez les Angloys.
Aussi se faisait 'elle un devoir, non...une obligation d'y répondre cette fois.

Citation :

A zeze et Sandino,
D'Aiguemarine & Nictail

Chers amis,


Bien reçu votre missive d'Italie.
Ah l'Italie, ma terre natale !
Vous nous faites toujours autant rêver, et pour cela, nous vous en remercions.
J'espère que votre "Giro" va bien se passer.
Ici, au royaume de France, c'est un peu le bazar.
Paraîtrait que notre douce et "aimée" Reyne s'est retirée des affaires courantes.
Les Provinces semblent se dessouder les unes après les autres et poussent les gens à l'exode.
Mais, à part ça...tout va bien.
Nos enfants grandissent, et sont les joyaux de notre famille.
Quant à vous, qu'en est'il ?! Votre vie de bohème vous prive t'il de donner descendance ?!
Surtout, prenez soin de vous ! Et passez nous voir à Gien en prévenant quelques temps à l'avance, car, de notre côté, nous bougeons pas mal aussi.

Amicales pensées de Gien

Aiguemarine, Nictail & leurs 4 enfants.

Elle avait sciemment occulté le fait qu'elle n'était plus à Gien, ne souhaitant pas qu'on lui pose mille et une questions.
Ses amis, quand elle arriverait en BA...toujours seule, s'en chargeraient assez de la cuisiner de cet état de fait.
De toute façon, cela ne regardait qu'Aiguemarine & Nictail.
Tout en sablant, roulant et attachant la missive à son fidèle pigeon, Aiguemarine eût encore une fois une pensée pour son époux et ses enfants.
A cette heure, que pouvaient'ils faire ?!
Pensaient'ils autant à elle qu'Aiguemarine pensaient à eux ?!...
Dieu qu'elle aurait aimée faire demi-tour, mais quelque chose l'en empêchait.
Et Aiguemarine dût se faire violence afin de se raisonner, et de ne pas lui écrire :

"Il mio amore…
Attendete, rientro.
Non posso vivere senza te… senza voi!

La Ta metà, sempre fedele"*


Un léger soupir, et chassant ses idées folles, Aiguemarine se releva, suivant la course du volatile dans le ciel, puis se hâta de revenir vers le village afin de se trouver un coin où passer la nuit.



*"Mon amour...
Attends moi, je rentre.
Je ne peux vivre sans toi...sans vous !

Ta moitié, toujours fidèle"





[ Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé un groupe composé de Mathahari et de Servalien. ]

[ Un tit coup de Sancerre, et ça repart ! ]


Aiguemarine avait passée une soirée calme en sa chambre à l'auberge.
Un peu de lecture, quelques échanges épistolaires de missives avec la Douanière de Sancerre.
Cela s'était arrêté là pour elle.
Peu ou pas l'envie de sortir en taverne...surtout en Berry.
Le Berrichon est FIER, le Berrichon est arrogant ! bref, il a tout pour lui déplaire.
Elle s'amusa à déplier sa carte.
Où allait'elle aller ?! Cosne en Bourgogne ?! Nan, les frontières de son Dûché d'affectation étaient fermées.
De plus, avec les derniers évènements - à savoir la nomination d'un gamin en qualité d'homologue - la Dame de Sarliève était quelque peu refroidie.
Y'avait pas 36 chemins...ce serait donc : Bourges dès le lendemain.



[ Bourges - Quand les capitales se ressemblent toutes...]


Aiguemarine fût légèrement surprise de croiser autant de monde sur le chemin.
Certes, elle approchait de la Capitale du Berry mais tout de même !
Autant d'allers venues...cela semblait bien suspicieux, même pour elle, la Diplomate Orléanaise.
Et là...devant les remparts de Bourges se dressait - fièrement - une armée !
Un coup d'oeil, voir s'ils étaient hostiles ou s'ils montaient juste la garde devant la Capitale.
Epées rangées soigneusement dans leurs fourreaux, elle passa devant eux légèrement crispée tout de même, et surtout aux aguêts.
Mais tout se passa bien.
Et après avoir déclinée son identité, Aiguemarine eût l'autorisation de pouvoir circuler librement dans la Capitale Berrichonne.
Certes...cela lui coûta la somme de 1 écu mais la liberté n'a pas de prix !

Elle loua une belle chambre dans un hôtel avec vue sur l'hôtel de ville.
Après un bon bain de décrassage, et passé une tenue plus légère, Aiguemarine s'allongea sur son lit et rédigea quelques missives.
Il était plus que temps de donner quelques nouvelles à son époux.
Nic devait être mort d'inquiétude. Comment gérait"il les enfants aussi ?!

Citation :

A mon tendre & adorable époux bonjour...

J'espère que tu vas bien et que les enfants ne te donnent pas trop de travail.
Pour ma part, je t'écris du Berry, et de Bourges en particulier.
Quelques mots avant de reprendre la route...ce soir.
Rassures toi, je vais bien même si j'ai croisée une armée au petit matin.
Les frontières de Bourgogne étant fermées, et ne souhaitant nullement demander quoi que ce soit à mon nouvel "homologue", je vais porter mes pas vers le Bourbonnais-Auvergne.
Cela me permettra de revoir certaines de nos connaissances dont Sun et d'aller me recueillir pour nous 2 sur la tombe de Ptit.

Saches que je t'aime bien plus que tout au monde, et que tu es sans cesse l'objet de toutes mes pensées.
Ta dague ne me quitte pas.
Fais un gros câlin de ma part à nos petits monstres, et dis leur que je les aimerais toujours, quoiqu'il arrive.

Bisous tendres, bisous fous, bisous doux,

Rédigé non loin d'une armée, à Bourges...le 22 Juin Mil Quatre Cent Cinquante Neuf


Aiguemarine,
Ta z'épouse

Nouveau parchemin, nouvelle missive...

Citation :

D'Aiguemarine De Meyran
A Sunburn dicte la harpie,

Salut ma vieille harpie,


J'espère que tu vas bien et que tu te remets de la mort de ton époux.
Cette courte missive afin de t'informer que je serai en BA d'ici quelques jours.
Cela te laisse donc le temps de préparer quelques fûts, histoire de voir qui de nous 2 tient le mieux l'alcool.
Je t'embrasse et te tiendrai informée de mon arrivée prochaine.
Quoique nan...t'es Prévôt ! Nous verrons bien si les agents sous tes ordres font leur boulot correctement.

Sur ce, je t'embrasse un peu mais pas trop.
Faudrait pas que tu crois que tu m'as manquée...

Rédigé Diplomatiquement & Espièglement dans un luxueux hôtel Berrichon le 22 Juin Mil Quatre Cent Cinquante Neuf


A.D.M

Après avoir confiée les missives à l'expédition, Aiguemarine resta allongée sur sa couche et fit un petit somme récupérateur...



[Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Alekine, Kiki69230, Saucisse, et Mayael.
Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Galyon et Kiki69230.]

Installée à la Douce ou elle avait emporté quelques dossiers avec elle , elle fut surprise d'y voir entrer un messager , porteur d'une missive pour elle et surtout la dérangeant dans sa concentration toute relative . Pourboire donné puis à la vue du sceau sur la missive , nul doute sur l'expéditeur . Sourire narquois en faisant la lecture , elle manquait pas d'air en la traitant de vieille . Pensive , elle réfléchit à une réponse avant de glisser les mots sur le vélin .

Citation :

De Sun , dicte la Sublime Harpie
A Aiguemarine mon Algue Bouffonique

Salutations !

Oui , ça fait un brin pompeux et cérémonieux mais tu as commencé ...
Je vais bien et même si ce passage a été difficile , je l'avais surmonté il y a de cela plusieurs mois , étrange à dire mais pourtant c'est ce qu'il s'est passé .
Savais-tu que le BA avait ses frontières fermées ? Et qu'il te faut donc un LP rédigé de ma superbe main ?
Pour les fûts , étant fauchée , je ferais venir un tonneau de Moulins , la bière y a un goût unique et fort spécial mais elle est moins chère alors je n'aurai pas d'autre choix que celui-là ... Je ne te révèlerais pas ce qu'elle est supposée contenir comme ingrédient , je crois que tu aurais un malaise mais je t'épargne ceci , vois là ma bonté d'âme envers toi ...
Mes douaniers font leur travail correctement , sinon je sévis et ça , vaut mieux éviter ... je te suivrais à la trace , rassure toi !
Hôtel luxueux berrichon ... mouarfff , plutôt être en rase campagne , l'air y est plus sain et tu aurais pu te plonger dans un cours d'eau , les algues aiment ça ...

A bientôt , pas de bise non plus , ta joue doit être ridée .

Rédigé Sainement & Sérieusement dans la magnifique auberge La Douce Amazone le 22 Juin Mil Quatre Cent Cinquante Neuf

PS : Pour les frontières , c'est faux ! bien que ça m'aurait pas déplu que tu fasses une demande de LP ...

Sourire mutin sur les lèvres en enroulant le vélin , pas de plagiat non dans la réponse ...

Ah bah...Alors qu'Aiguemarine allait se remettre en route direction Bourbon, quelle ne fût pas sa surprise de revoir le messager revenir vers elle.
Diantre, sa harpie aurait'elle fait une cure de jouvence, ou s'était'elle dopée pour déjà lui répondre ?!
Du côté de Gien, pas de réponse de son époux. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles nan ?!
Avec un grand sourire sur les lèvres, elle déroula le fin vélin et se mit à le parcourir.

"Charmant, grumphhh ! J't'en ficherai des algues bouffoniques moi !".

Sun, malgré tout n'avait pas perdu de sa verve légendaire.
Elle esquissa une moue à l'idée que sa harpie voulait lui faire goûter quelque breuvage sûrement frelaté provenant de Moulins.
Sûrement encore "de la pisse d'âne" connaissant un peu les goûts plutôt doûteux de la Baronne de Laroquebrou.

"Et de surcroît, voilà qu'elle serait fichue de m'empoisonner !"

Nez qui se fronce rien qu'à l'idée...
Sun pouvait toujours rêver tout debout là.
Aiguemarine donna quelques piécettes au messager, puis talonna doucement sa monture.
Il était temps de s'mettre en route pour Bourbon.
La harpie attendrait, qu'elle le veuille ou non son arrivée en terres Arvènes pour avoir quelques nouvelles, na !


[ Bourbon - Le lendemain, au petit jour ! ]


Avait'elle voyagée les yeux fermés, tellement Altaïr connaissait bien le chemin ou sa vue baissait'elle ?!
Car Aiguemarine n'avait croisée âme qui vive lors du parcours des trente noeuds qui séparaient Bourges de Bourbon.
Elle prit ses quartiers à l'auberge municipale " ou plus communément appelée "chez Lucette".
Après un léger casse-croûte, Aiguemarine répondit à la va-vite au Prévôt du BA...
Message relativement court, mais concis.

Citation :

A ma très vieille harpie,
D'Aiguemarine, la sublissime...tiens, ça rime !

Salut,

Bien arrivée à Bourbon - stop -
Pour le breuvage de Moulins, étant sur mon chemin, ne te donnes pas cette peine - stop -
J'en ramènerai...un peu - stop -
Bien évidemment, je dirai au tavernier de mettre ça sur ton ardoise de cliente assidue - stop -
Je ne t'embrasse toujours pas, tu piques - stop -
A très vite à Montpensier !

A.D.M

Léger sourire espiègle et elle confia le pli à envoyer au château de Clermont - Section Prévôté - Secteur des dérangés.
Devait'elle écrire aux Suzerainnounets ?!
Auraient'ils le temps de se voir ?!
Mais si Aiguemarine ne le faisait pas, ils risqueraient d'être vexés.
Nouveau vélin, nouvelle plume et rédaction d'une nouvelle missive - cette fois, un peu plus "civilisée" à l'attention d'Althiof & Korydwen.

Citation :

D'Aiguemarine
A Althiof & Korydwen de Toggenburg-Marigny,


Salut,


J'espère que vous vous portez bien ainsi que vos enfants.
J'suis de passage seule pour quelques jours dans le BA.
Où êtes vous en ce moment ?!
Si l'on pouvait se voir, j'en serai ravie.
Si non, tant pis...Ce sera pour une prochaine fois.

Amitiés & bisous


Aiguemarine
Votre meilleure vassale

Elle souffla sur l'encre puis roula la missive, la confiant à un autre coursier.
Le premier étant déjà parti. Zut !
Aiguemarine regarda sa bourse un peu allégée.
Il lui faudrait songer à travailler un peu afin de se refaire avant de rejoindre Moulins.
Aussi alla t'elle voir les offres à la mairie, et se trouva enrôlée à la Maréchaussée.
Cette nuit, elle veillerait sur les remparts de Bourbon. Tiens, ce serait pas du déjà vu ça ?!
Et son regard se porterait inlassablement plus vers le Nord, vers les terres Orléanaises...



[ Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé Zeboss3 et Halgar.]

[... et tout est dépeuplé.]

La vie suivait son cours dans la maisonnée Giennoise.
Nic s'était retiré quelques jours des affaires courantes pour mieux s'occuper des enfants.
Ils avaient été faire un tour de vérification sur le Mirabella, resté à quai.
Les enfants s'étaient amusés à imaginer toute sorte d'aventures.
Nic leur avait raconté une histoire de marins et de voyages extraordinaires.

Puis, tout ce petit monde était rentré à la maison... pour découvrir *Ma*, une missive à la main.
Tout le monde comprit de quoi il s'agissait, et les trois ainés, en âge de courir, se ruèrent dans la maison.
Direction, le salon pour écouter les nouvelles de Maman.
Ils s'assirent tous sur e sofa et les enfants vinrent se presser contre Nic.

Allez Papa, ouvre vite.
Vi, dépêche-toi. On veut connaitre les histoires de Maman.
Comment elle va ?
'A'an ? Où el' est ?

Nic sourit doucement, décacheta la missive et la lut tranquillement à voix haute.
Cette lettre lui mettait du baume au coeur.
Certaine petite phrase le firent largement sourire. Elle était en forme, malgré l'éloignement, et il en était ravi.
Les enfants étaient bien contents d'avoir des nouvelles. Et en plus, leur Maman leur disait qu'elle les aimait énoooooormément. Ils n'en doutaient pas, mais, il est vrai que son absence allait peser.
Bon, certes, la présence d'une armée toute proche ne le rassurait pas. mais, ce devait simplement être une armée de défense au cas où...

Maintenant, ils allaient lui répondre. Plus ou moins tous ensemble.

Citation :

A ma douce épouse adorée,
A notre Maman qu'on aime de tout notre coeur,

Coucou,

Nous avons reçu ta missive avec grand plaisir et un immense bonheur. C'est pas comme si je commençais à être mort d'inquiétude.
Nous sommes ravis de savoir que tu te portes bien et que ton voyage se passe pour le mieux.
Le BA. Une destination à laquelle je m'attendais un peu, tu as raison. Quoi de mieux que de retrouver quelques amis pour se ressourcer. J'espère que Sun ne t'embêtera pas trop...
Passe aussi mon bonjour à nos amis que tu croiseras. Mais, je sais que tu iras les voir en notre nom à tous les deux.

Au moment où nous t'écrivons, tu dois être à Bourbon, ou même Moulins.
J'espère que le coursier te trouvera toujours en aussi bonne forme.

Ici, tout se passe très bien.
Nous avons fait un tour de vérification du Mirabella. Comme ça, je suis sûr que tout est en ordre avant de partir naviguer avec Pom'frite.
Les enfants étaient ravis et nous avons passé pas mal de temps à raconter ou inventer des histoires de marins.
J'ai pris quelques jours de repos afin de m'occuper au mieux de nos petits anges.
Et, pour l'instant, les enfants sont adorables et très sages pour ne pas me donner trop de travail.
Je ne suis pas sûr que ça durera... Même s'ils me font signe "oui" de la tête.

Sache que nous pensons très fort et sans cesse à toi.
Nous t'embrassons très fort et t'envoyons tout notre amour.
Surtout, sois bien prudente !

Ton Nic et tes enfants qui t'aiment par dessus tout.

Rédigé avec tout notre amour à Gien en ce 25 Juin Mil Quatre Cent Cinquante-Neuf.

Nic Déposa un baiser sur la missive, à côté du sceau.
Puis, il rappela le coursier et lui confia la missive avec quelques piécettes.
La fin de la journée approchait, il était plus que temps de finir les tâches quotidiennes...
Demain viendrait vite...

[ Quand ça dérape...]

Lieu : Moulins
Heure : environ 23h30 et 15 secondes...

Aiguemarine quitte la taverne, rassemble ses affaires afin de se mettre en route, comme prévu pour Montpensier.
Oui, passage un peu obligé par la taverne du fait qu'elle doit ramener un peu de "pisse d'âne" comme indiqué dans sa dernière missive à son amie la Baronne de Laroquebrou, dicte la vieille harpie, dicte Sunburn la 71ème du nom.
Quelques rencontres agréables. Orckis tout d'abord, une vieille connaissance, puis de nouveaux venus dans le village.
Elle reprend donc la route sereine, le coeur léger.
Demain, au petit jour...elle s'octroiera enfin une pause un peu plus longue à Montpensier.


[ Plus tard, dans la nuit entre Moulins & Montpensier ]

Lieu : sur les chemins entre Moulins & Montpensier
Heure : non loin de 04h04 et quelques secondes...

La route semblait calme & dégagée. Quelques étoiles dans le ciel, signe annonciateur d'une belle journée.
Belle journée, oui sûrement mais pas pour tout le monde.
Occupée qu'elle était à se laisser distraire par les étoiles et le lever du jour, Aiguemarine ne fit pas attention !
Et là, ce fût le drame.
2 personnages, une femme et un homme se jetèrent sur elle.
Aiguemarine eût toutefois le temps de sortir l'épée de son fourreau, mais ce fût peine perdue.
A 2 ils étaient plus forts...
Toutefois, ses azurs croisèrent ceux de la jeune femme. Cette démarche, ce regard : nul doûte !
Les 2 femmes se connaissaient. D'un passé désormais lointain. Son amie d'autrefois avait basculée, depuis de nombreuses années, du côté "obscur", suite à la perte de son compagnon.
Aiguemarine pouvait'elle lui en vouloir ?!
Néanmoins...elle n'eût guère le temps de s'apesantir sur la question.
L'homme lui porta un coup sur la tête qui l'acheva et la laissa totalement inanimée sur le bord de la route.
Avec pour toute compagnie sa fidèle monture.

Elle sombra doucement dans les limbes de l'inconscience, malgré les efforts d'Altaïr pour la réveiller.
Oui, Aiguemarine sentait la présence de son destrier sur elle, à la pousser du museau, à la renâcler...
Mais ce n'était pas suffisant pour la ramener à elle.

Elle se sentait légère, comme aspirée par une douce torpeur.
Aiguemarine "voyait" quelques ami(e)s défunts danser devant elle, lui tendre la main aussi.
Et fallait avouer qu'elle était bien là !
Nulle douleur ; son corps ne semblait plus exister.
Elle n'entendait plus non plus les bruits alentours, et notamment son cheval s'éloigner.
Avec un peu de chance, l'animal se ferait repérer par les Maréchaux qui trouveraient ça suspect un cheval sans cavalier.

A son réveil, si jamais les secours arrivaient à temps, Aiguemarine aurait également une drôle de surprise.
En effet, une étrange missive avait été laissée par la jeune brigande tout près d'elle, sur laquelle tous pourraient lire...

Citation :

* Expéditeur : Xxxxx
* Date d'envoi : 26/06/2011 - 04:58:13
* Titre : coucou !!

* coucou ! cela me fait super plaisir de te revoir, ça faisait si longtemps.

J'espère qu'avec Nic tout va bien, tu rentres à Mb ??

bises

Xxxxx

Totalement surréaliste.
Une "Arsène Lupin" du Moyen-âge ?! Sûrement...

Mais pour l'heure, Aiguemarine était bel et bien inconsciente, son esprit flottant Dans un tout autre monde.
Elle serait comme qui dirait légèrement en retard à son rendez-vous de débauche et de saoûlerie prévu entre les 2 femmes.
Tsss...
Encore une qui risquait de râler tiens.
Foutu monde !
Tsss...
Pour une fois que ce n'était (presque) pas de sa faute.


[ Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Xxxxx et de Zzzzz (coefficient de combat 10), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ.
Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.]

Elle n'était pas de garde cette semaine ci à Montpensier mais la surveillance des douanes l'informait de la distance parcouru par sa Bouffonne . Le jour ou elle l'attendait , elle fut surprise de voir son départ de Montluçon mais elle n'était pas arrivée à Montpensier ... Serait-elle doté d'un mauvais sens de l'orientation et elle aurait fait route vers Bourbon ? Non plus après vérification ... peut-être avait-elle présumé de sa monture et s'était-elle arrêté en chemin pour s'offrir une pause ? Elle repousse les rapports , ceux-ci ne lui indiquant absolument rien puis se lève , quittant son bureau de l'aile ouest pour regagner Montpensier et constater elle-même si elle était là ou non . Croisant son maréchal , elle l'interroge après qu'elle lui ait décrit Aigue mais rien non plus et elle connait assez son sérieux pour savoir qu'il ne se trompe pas . Moue inquiète sur les lèvres , elle réfléchit sur ce qu'elle doit faire et surtout ou chercher ... Si elle arrive demain , nul doute qu'elle l'entendra râler mais si jamais elle avait fait une chute ou autre ... Soucieuse , elle dirige ses pas vers les gardes en faction à l'entrée de la ville , les interrogeant afin de savoir s'ils n'ont rien remarqué d'étrange , apprend alors qu'un cheval s'est présenté au petit matin , hausse un sourcil avant de se détourner et rendre visite au cheval en question . Est-ce celui d'Aigue ? Sera vite fixée en fouillant un peu sur celui-ci , ce qu'elle fait sitôt aux écuries , prononçant des paroles rassurantes à l'animal qui se laisse difficilement approché mais à force de patience , y parvient et trouve dans l'une des sacoches la lettre qu'elle lui a écrite . Fichtre ! Elle sort rapidement des écuries après avoir ordonné qu'on prépare sa charrette , ne sachant dans quel état elle serait , si tant est qu'elle la retrouve . Lèvres crispées en songeant à l'inquiétude de Nic quand il saura ... il sera temps de lui écrire mais plus tard , le plus urgent étant Aigue . Se rend d'un pas vif au bureau de la maréchaussée afin de ne pas y aller seule , autant prévoir toutes les éventualités s'il faut la hisser dans la charrette , puis songe à un médecin à prévenir . Lady , non . Kory , elle écarte cette idée , la sachant assez préoccupée , il manquerait plus qu'elle soit davantage inquiète . Rick non plus , elle le savait débordé par ses nouvelles charges , elle ne voyait plus que Gals , rédige une missive à la hâte à son attention .

Citation :

Ma chère Gals ,

Aigue , en visite en BA a disparu , je crains que quelque chose ne lui soit arrivé . Je pars à sa recherche , secondée par un de mes maréchaux , pourrais-tu te tenir prête si jamais des soins étaient nécessaires ? Je n'ai aucun médecin disponible à Montpensier alors si tu pouvais venir , par mesure de précaution ...

Sun

Sortir à la hâte du bureau , se rendre à l'écurie récupérer la charrette et se hisser dessus puis partir en direction de Montluçon , tablant énormément sur la chance .

[Gien - Quand l'inquiétude vous dévore...]

Nic commençait sérieusement à s'inquiéter.
Son épouse devrait être bien arrivée à Montpensier.
Et une fois posée là-bas, elle aurait dû lui écrire. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait eu de nouvelles.
S'était-il passé quelque chose ? Nic s'inquiétait surement encore pour rien... Mais bon, son aimée lui avait confié son porte-bonheur, et cela perturbait Nic.
Il essayait de ne pas trop le montrer et se voulait rassurant quand les enfants l'interrogeaient.
D'autre part, il tâchait de s'occuper l'esprit en préparant la prochaine croisière sur la Loire.

Mais, il n'y arrivait plus, même à se concentrer sur l'itinéraire, ce qu'il fallait préparer...
Non, sans cesse, il songeait à son épouse, imaginant des scénarios de pire en pire.
Il devait savoir. Avoir des informations. Ou il finirait par y laisser sa santé mentale à tourner en rond.
Il sortit donc plume et parchemin. Inhabituel pour lui..

Citation :

A Sunburn, dicte notre Harpie préférée,
De Nictail de Meyran,

Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins.
Je suis très inquiet. Je n'ai plus de nouvelles d'Aigue depuis quelques jours...
Elle devrait être arrivée à Montpensier déjà et tu l'as surement vue.
Peux-tu me donner quelques informations ?!

Je dois surement m'inquiéter pour rien, comme à mon habitude...
Mais, ça ne lui ressemble pas de ne plus écrire...

J'espère que tu te portes bien de ton côté.
Soyez sages toutes les deux, ne vous "battez" pas trop.

Je t'embrasse.
Avec toute mon amitié.

Nic.

Missive envoyée en express.
Voui, Nic a une boule au ventre, il a peur pour son aimée, son âme soeur, son complément.
Sans elle, il n'est rien...

Puis, il retourne à ses occupation. L'esprit tourné vers le BA.
Il doit s'occuper des enfants et leur donner tout son amour...

Clermont - Château ducal - Appartement de son Intendante de Mère

Une fois de plus la petite famille s'était déplacée à Clermont, son maréchal de père avait des gardes à effectuer et puis sa mère... Bein sa mère, elle avait l'ordre du mérite à gérer, même qu'elle ne le gérait plus depuis quelques jours, elle avait annoncé qu'elle donnait les pleins pouvoirs à Gypsie et rien que pour cela, ça étonnait beaucoup Timothée. Un jour, un coursier arriva et frappa à la porte des appartements. Timothée qui était de garde auprès de sa mère pendant que ses frères et soeurs vaquaient à leurs occupations se dirigea jusqu'à la porte pour l'ouvrir.

- Bonjour ! C'est à quel sujet ?
- Une missive pour Madame et Monsieur de Marigny.
- Ah, lesquels de Marigny ? Vous savez il y en a plusieurs...
- Toggenburg-Marigny.
- Alors c'est ici ! Je vais prendre la missive, Madame ma mère se repose et Monsieur mon père travaille. Mais d'abord je vais chercher des écus, ne bougez pas.

Timothée referma la porte au nez du coursier qui sans doute fut très certainement surpris par l'attitude du jeune garçon, mais Timothée n'avait que cinq an et demi. Timothée alla jusqu'au bureau de ses parents et attrapa la bourse de sa mère et en sortit deux écus. Il partit doucement, jetant un coup d'oeil par la chambre, sa mère dormait toujours... Il ouvrit de nouveau la porte des appartements et regarda le coursier.

- Voilà 2 écus pour la course. Merci beaucoup.
- De rien.

Timothée attrapa la missive, referma la porte et partit en direction de la chambre de sa mère. Il grimpa sur le lit, devant le front chaud de sa mère, il passa un bout de tissu qu'il avait trempé préalablement dans le bol d'eau fraîche et commença à tapoter le visage de sa mère.

Maman, tu as reçu une missive, c'est pour toi et Papa. Je peux la lire maintenant si tu veux ma Maman.

Pour simple réponse, il n'obtint qu'un battement des yeux de sa mère et un gigotement. Il déplia la missive et la lit à haute voix pour que sa mère en profite, il était toujours assit à côté de sa mère.

D'Aiguemarine
A Althiof & Korydwen de Toggenburg-Marigny,

Salut,

J'espère que vous vous portez bien ainsi que vos enfants.
J'suis de passage seule pour quelques jours dans le BA.
Où êtes vous en ce moment ?!
Si l'on pouvait se voir, j'en serai ravie.
Si non, tant pis...Ce sera pour une prochaine fois.

Amitiés & bisous

Aiguemarine

Voilà Maman, je vais écrire un mot. Puisque tu es malade et que Papa est débordé...

Il descendit non sans déposer un baiser sur le front chaud de sa mère et partit en direction du bureau, un parchemin et une plume en main il commença à écrire.

Citation :

De Timothéos de Toggenburg-Marigny, fils de Korydwen & Althiof de Toggenburg-Marigny.
A Aiguemarine de Meyran.

Bonjour.

Je suis désolé, mais Maman ne peut pas écrire, elle est très malade. Elle a du abandonner son travail d'Intendante et son travail à la prévôté. Papa lui il travaille beaucoup pour qu'on puisse manger et pour payer le médecin pour Maman et quand il a du temps il s'occupe de Maman et de nous. Alors ils ne peuvent pas te répondre.
Tu te promènes toute seule ? Fais attention, il y a beaucoup de brigandages, cela fait râler Papa parce que ça lui donne du travail en plus...
Maman et Papa sont à Clermont pour le moment.
Peut-être que tu pourrais venir les voir, en plus tu es médecin, tu pourras peut-être aider Maman, cela fait plus de un mois et demi qu'elle est malade...
Bon tu me tiens au courant, je transmettrai à Papa et Maman.

Amitiés.
Timothéos de Toggenburg-Marigny.

PS : je préfère Timothéos parce que cela fait thessalien, et mon Papa est thessalien.

Timothée roula le parchemin avant de le nouer et descendit chercher un volatile pour envoyer la réponse à Aiguemarine. Espérant que le volatile la trouverait, ce n'était peut-être pas gagné... Il remonta ensuite auprès de sa mère et puis tant qu'il était dans les missives, il décida d'écrire à son amie Aurore, celle qui faisait des bêtises sauf quand son petit frère faisait exprès de tout foutre en l'air.

Citation :

De Timothéos de Toggenburg-Marigny
A Aurore de Meyran.

Bonjour.

J'espère que tu vas bien Aurore et que tu fais beaucoup de bêtises pour embêter tes frères et soeurs et ton papa. J'espère que ton petit frère ne t'empêche pas de faire des bêtises. Sinon tu me l'envoies et je pourrai lui apprendre à faire des bêtises, je suis en train d'apprendre à Alexandre... Mais Papa et Maman ils ne le savent pas... Encore. Ca va bien la vie à Gien ? Tu as pris le bateau ? Ma soeur va avoir une Seigneurie je crois... Mais pas tout de suite, elle sera votre voisine. Enfin d'abord Papa et Maman veuillent voir un truc.

Est-ce que je pourrai te demander des petites choses ?
Ton Papa c'est un grand médecin. Alors peut-être qu'il pourra m'aider, enfin aider ma Maman. Ma Maman elle est malade, elle est toute blanche. On dirait que son visage c'est de la neige. Quand elle reste longtemps debout, elle a le tournis et puis elle tombe par terre parce que ses jambes tremblent. On dirait que ses jambes ne veulent plus la porter. Elle a aussi envie de vomir souvent... Pourtant elle n'a pas de bébé dans son ventre et ça c'est Papa qui le dit. Tu pourras demander à ton Papa de l'aide ? En plus c'est mon futur parrain.

Bon et bien au-revoir.
Amitiées.
Timothéos.

PS : Tu dis pas à Thomas que sa marraine elle est presque morte et qu'elle ressemble à un cadavre. Si si j'te jure, on aurait dit un cadavre. Elle est toute pareille. J'ai peur...

Il termina sa missive et la noua, l'envoyant en direction de Gien cette fois-ci. Il retourna ensuite auprès de sa mère pour guetter un mouvement.

Maman... Tu vas pas mourir dit ?... De toute façon Papa veut pas que tu meurs, donc...

Voilà comment un enfant pouvait essayer de se convaincre...

[ Entre Moulins & Montpensier - Quand le rêve continue... ]

Plop !
De nouveau, un tit bond dans le futur, enfin là, plutôt dans le passé !

- Fin du printemps 1455, début Eté... - Montbrison -
Exit Azzura, bonjour Aiguemarine ! 20 printemps, et toutes ses dents...
Un retour de Bourgogne - Une rencontre - Un coup de foudre - Un décès qui plonge Aiguemarine dans une détresse infinie.
Puis, une lueur d'espoir... Vivre comme "tout le monde", et croire enfin au bonheur auprès d'un homme : Nictail.
Mais est'elle "comme tout le monde" justement ?!

3 Juin 1455... Une demande en mariage dans leur maison au bord du lac de Montbrison.

4 Juillet 1455... L'église du Presque Saint-Assunto
Devant bon nombre d'amis, Aiguemarine s'unit à Nic.

"Je lie ma vie à la tienne
Dans la joie comme dans la peine
Dans la richesse comme dans la pauvreté
Pour le meilleur comme le pire
Je promets de t aimer et de te chérir
Et je promets que je ne laisserai jamais rien ni personne nous séparer
Je fais cette promesse pour l éternité
Je me lie à toi pour toujours
Jusqu à la fin des temps
Et je resterai à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare"

Un sourire sur le visage d'Aiguemarine, puis une légère grimace de douleur.
Quelques gouttes d'eau...
Un oeil qui peine à s'ouvrir...
Elle ne reconnaît pas l'endroit où elle se trouve. Où est'elle ?!
Mais surtout où est passé Nic ?!
Il était là, à l'instant, près d'elle dans l'église !

Un léger murmure s'échappe de ses lèvres... "Mon Ange, où es tu ?!" avant de ressombrer dans l'inconscience.
A cet instant là, Azzura/Aiguemarine vogue entre 2 eaux...
Ses rêves semblent si réels...et pourtant...
Et pendant tout ce temps, le temps tournait, des gens avaient besoin d'elle ou l'attendaient, mais de tout cela Aiguemarine n'en avait pas conscience.

[Montluçon ? Moulins ? Tirage à la courte-paille ?!]

Depuis combien de temps avaient-ils délaissé Montpensier , elle n'en avait aucune idée mais le soleil commençait vraiment à taper fort et elle pesta sourdement en songeant qu'elle avait oublié de prendre son chapeau , nul doute qu'elle risquait de rougir à vu d'oeil et que sa peau la cuirait le soir venu . Le visage rouge comme une belle pomme , si sa Bouffonne la voyait ainsi , elle l'entendrait rire et se moquer pendant longtemps ... Scrutant les abords de la route , rien n'était visible si ce n'était une ferme isolée par ci , par là et le reste n'étaient que des champs de blé , s'étendant à perte de vue et plus le temps s'égrenait et plus sa patience diminuait , son inquiétude elle , croissant davantage . Son regard se posa sur la bouteille de cognac qu'elle avait subtilisé rapidement à la Douce , rien de mieux pour requinquer avait-elle songé et au pire , ce serait un bon désinfectant ... Soudain , elle lâcha un :

STOPPPPPPPP

Elle entendit son compagnon marmonner dans sa barbe qu'il n'avait pas et mit lentement les chevaux à l'arrêt .

Qu'est-ce qu'il y a chef ?
Trouve moi un raccourci , il doit bien y avoir ça non ? Faut qu'on aille à Moulins , la bière frelatée n'existe que là bas et j'ai oublié ce détail ...
Bière frelatée ? vaudrait peut-être mieux éviter Moulins !
Je t'assure que si tu prends pas un raccourci , je t'y ferais goûter à cette bière insipide ! On a assez perdu de temps !
A tes ordres chef

Petit sourire en coin , les menaces fonctionnaient toujours ... Demi-tour fût fait et ils repartirent en sens inverse , parvenus aux abords de la forêt de Montpensier , ils prirent le fameux raccourci , elle remercia la fraicheur et la protection qu'apportaient les feuillus . Cette fois-ci il n'y aurait plus d'erreur , du moins l'espérait-elle et il faudrait s'abstenir de s'en vanter ... Sortant de la sublime forêt montpensiéroise , la charrette bifurqua et se retrouva sur la route menant à Moulins , l'allure prit un peu plus de rapidité , ses prunelles recommencèrent à scruter , sa main à l'horizontale au dessus afin de masquer le soleil .

Ralentie , je crois voir quelque chose , là ! Soulève son fessier , pointant du doigt quelque chose au loin , peut-être s'agissait-il d'un animal mort ...

La chose prenait forme à mesure que la distance se réduisait , c'était bien elle , la teinte de sa chevelure ne la trompait pas . La charrette à peine arrêtée , elle saute de celle-ci , emportant avec elle le cognac et la bouteille d'eau , non nommée car l'eau , beurkk . S'agenouille auprès d'elle , humidifie le linge avec l'eau , le passant délicatement sur son visage et son cou , soulagée de percevoir sa respiration .

Aigue , tu m'entends , je suis là ...

Ouvre la bouteille de cognac , porte le goulot près de ses lèvres , laissant un mince filet s'engouffrer dans sa bouche , elle n'était pas certaine du résultat . Se tourne vers le maréchal .

Il va falloir qu'on la soulève et qu'on la hisse à l'arrière , le temps nous est peut-être compté .

[Dimanche matin : des nouvelles, mais celles qu'on attendait.]

Des nouvelles de Moman !!! J'ai des nouvelles de Moman !! v'nez viteeeeeeeeeeeeeee !!!

Nic s'occupait de quelques papiers dans le bureau.
Il réfléchissait aussi à ce qu'ils pourraient faire avec les enfants en ce bel après-midi.
Mais, ce grand cri le sortit aussitôt de ses pensées.
Il fit un effort pour contrôler ses jambes et ne pas courir comme un enfant à qui on annonce un cadeau.
Des nouvelles de son aimée, enfin !! Il allait être rassuré, et les enfants aussi.
Il rejoignit donc Aurore et toute la petite troupe qui arrivait.
Un sourire éclairait largement son visage.

C'est po lett' de Moman, me suis tompé, padon !

Mais, ces quelques mots le firent s'estomper quelque peu.
Il avait tant besoin d'avoir de ses nouvelles.
Cette ignorance le rongeait de l'intérieur.
Il regarda la missive, elle était destinée à Aurore de la part de... ben, certainement de Timothée.

Si se des secé, tu peu bousé té n'oreilles, d'acco' ?

Nic passa la main dans les cheveux de sa petite puce.
Elle avait le don de lui rendre le sourire dans les pires situations.
Bien sûr mon petit coeur, on va faire comme ça...
Mais, avant de commencer sa lecture, il annonça aux grands que c'était une fausse nouvelle.
C'était juste une missive destinée à Aurore.
Visiblement déçus, ils retournèrent vaquer à leurs occupations, marmonnant contre leur petite soeur.
Nic comprenait ce qu'ils ressentaient. Il devait s'occuper plus et mieux d'eux !

Alors, prête pour la lecture ?!
Un signe de la tête de la petite peste pour acquiescer et c'était parti.
Comme prévu, il posa la missive, se boucha les oreilles, et la lut doucement.
Cela fit rire Aurore sur le coup... Malheureusement, la fin de la missive la rendit toute triste... Et Nic aussi.
A croire que tout allait de travers en ce moment... Long soupir avant de se déboucher les oreilles.
Alors, t'es contente d'avoir du courrier de ton ami Timothée...
Regard incrédule de la petite fille
Mais, cé Timothos... Pa Timothée... Dis pas impo't'koi !
Si, c'est lui, je t'assure. Ce doit être son prénom en grec ou quelque chose comme ça.
Aurore acquiesça, vraisemblablement pas totalement convaincue.
Alors, tu lui réponds, ou tu veux attendre un peu ?!
Cela permettrait au moins de l'occuper un peu...
M'enfin, un nouveau soucis venait de tomber sur Nic, que pouvait avoir Kory ?!

[Gien - Dimanche matin studieux... pour Popa]

Chouette, Papa acceptait de faire la lecture sans écouter.
Comme ça, il ne saurait pas tous les secrets de son mystérieux admirateur.
Ben voui, il a pas besoin de tout savoir Popa.
Le début de la missive la fit doucement rire. Oh vi, elle faisait des bêtises.
Même si depuis que Moman était partie, elle faisait un effort pour pas donner trop de soucis à son Père... Elle avait bien vu qu'il était perturbé depuis son départ... Et encore plus maintenant.

Mais, la fin de la missive fut dure à avaler.
Apparemment, la Maman de son amie était vraiment mal en point.
Elle espérait de tout son petit coeur que ça s'arrangerait.
Et ça la faisait repenser à l'absence de sa Mère.
Peut-être qu'elle aussi était tombée malade pendant son voyage... et que... Nannnnnnn, pas Moman !!

Alors, t'es contente d'avoir du courrier de ton ami Timothée...
Mais, cé Timothos... Pa Timothée... Dis pas impo't'koi !
Si, c'est lui, je t'assure. Ce doit être son prénom en grec ou quelque chose comme ça.

Mouais... Après tout, c'était logique si sa maman était la marraine de Thomas.
Mais, pourquoi qu'il s'appelait comme ça maintenant ?!
C'était joli, mais un peu bizarre comme prénom...
Toutefois, si Popa le disait, il devait certainement avoir raison.

Alors, tu lui réponds, ou tu veux attendre un peu ?!
Ben z'veux bien... Mais, cé po éc'ire moi...
Tu fai pou' moi, d'acco' ?!
Son Papa accepta et Aurore commença à dicter...
Elle espérait que son Père allait bien écrire quand même...

Citation :

De Aurore de Meyran
A Timothéos de Toggenburg-Marigny

Salut,

Tout se passe très bien à Gien. Je fais plein de bêtises aussi. Mais, depuis que Maman est partie, je suis un peu plus sage. Papa est un peu triste, alors j'essaie d'être gentille avec lui. D'ailleurs, elle me manque aussi un peu maintenant.
Mais sinon, c'est chouette ici. On a fait un peu de bateau et on le visite souvent pour vérifier que tout va bien. Il est trop beau, si tu le voyais. J'suis trop fier qu'on ait un bateau... Elle en a de la chance ta soeur. Une seigneurie pour elle toute seule. Elle doit pouvoir en faire des jeux et des bêtises là-bas. Enfin, quand elle l'aura...
Sinon, je suis contente de savoir que tu vas bien et que tu "apprends" les bonnes choses à Alexandre.

En revanche, je suis sincèrement désolé pour ta Maman. J'espère qu'elle va se rétablir et vite aller mieux. Papa est aussi très triste d'avoir appris la nouvelle, et encore plus parce qu'il trouve pas ce qu'elle a. Il dit qu'il voudrait tant l'aider mais qu'il ne sait pas quoi faire... A part la faire se reposer et la faire manger équilibré pour lui donner des forces pour résister.
Mais, Maman, elle n'est pas très loin de chez vous. Elle pourra peut-être vous aider.
D'ailleurs, si tu la vois, dis-lui qu'on attend impatiemment de ses nouvelles...
Même si je connais pas bien le Credo, je vais aussi faire des prières pour ta Maman, promis !!


J'espère te voir bientôt.
Avec toute mon amitié.
Aurore

PS : Je sais pas encore écrire, du coup, c'est Papa qui l'a fait. Il te fait un gros câlin, ainsi qu'à toute ta famille.

Voilà, la missive était rédigée.
Et d'ailleurs, Aurore courut au pigeonnier pour l'envoyer de suite.
Et dès que ce fut fait, elle retourna se blottir dans les bras de son Popa chéri.
Dis, tu c'ois que Maman va 'ien ?!
Suis quiète aussi... Et pis, com' Maman dit... j'ai dé mauvé p'éssen'tment...
Z'ai hâte d'avoi' de sé nouvelles... Elle me manque...
Son Popa essaya ensuite de la rassurer de son mieux...
S'en suivit un long câlin. Aurore en avait bien besoin.
Et pis, Popa lui dit qu'ils iraient se promener le long de La Loire l'après-midi. Chouette, ça changerait les idées...

[ Quelque part entre Moulins & Montpensier... Dans les limbes, Entre rêve & réalité ]


Plop !
Un nouveau bond dans le passé.
Vi, parce que sinon, c'est pas drôle.

- Hiver 1450 - Dans le Sud du Royaume - Aux portes d'un couvent -
Oui, la localisation est assez difficile pour Azzura qui a, à peine, 15 ans.
Elle ne sait pas ou n'a pas envie de se souvenir - allez savoir - ce qu'elle fait là.
Mis à part une missive reçue quelques jours plus tôt lui demandant de se présenter ici.
Quelques mots d'une langue étrangère que la jeune femme n'avait plus pratiquée depuis quelques années déjà.

Citation :

"Bisogno di aiuto.
Ritrovatemi al più presto al convento Santa Marguerite di Cahors.

S."(1)

C'est ainsi qu'Azzura se présenta seule devant le cloître, ne sachant pas trop ce qui l'attendait derrière les lourdes portes.

Aigue , tu m'entends , je suis là ...

Hmmm..."Violent" retour à l'instant présent.
Cette voix lui rappelle quelque chose.
Aiguemarine essaie d'articuler quelques mots, mais sa gorge la brûle.
C'était sans compter sur l'effet-cognac de la harpie.
Avec peine, elle laisse échapper un "Mamma? Sei tu?"(2)

Heureusement qu'inconsciemment, elle parle Italien, car sinon, là c'est sûr, Sun l'achèverait.
Surtout sachant qu'elle la prend pour sa génitrice.

Et plop...Nouveau plongeon dans le passé. La « faute » au cognac tout ça encore.
Et la jeune Azzura de se retrouver à soigner un homme blessé : Sindbad.
Seulement, l'histoire ne lui dira pas – du moins pas tout de suite - qu'elle remettra ça dans quelques années, et encore avec le même homme !

Les souvenirs tourbillonnent dans sa tête, tandis qu'Aiguemarine se sent soulevée.
Vit'elle dans le passé ou dans le présent en cet instant ?!
Difficilement, elle ouvre un oeil, et prononce quelques mots...tandis qu'elle n'a pas encore reconnue ses « sauveurs ».

Où suis je ?!



(1) Besoin d'aide.
Retrouve moi au plus vite au Couvent Sainte Marguerite de Cahors.
S.

(2) Maman, c'est toi ?!

Elle s'apprêtait à mettre deux tapes sur les joues d'Aigue quand celle-ci émergea enfin , il était temps ! Un sourire en coin étire ses lèvres , mal en point ou non , sa Bouffonne parvenait à lui balancer quelques piques . Dire qu'elle avait pris soin d'elle , voila les remerciements qu'elle en avait ... Quelle pipelette , allait-elle arrêter de jacasser ainsi ? Silencieuse , elle l'écoute tout en tamponnant son front avec un linge propre qu'elle avait imbibée avec de l'eau glacée .

Nous sommes à Montpensier , je t'ai fait conduire dans l'une des chambres de La Douce . Tu gisais inerte près de la route , ton cheval lui , était arrivé seul à Montpensier et quand j'ai vu qu'il s'agissait du tien , nous sommes partis à ta recherche . Tu porteras plainte plus tard , tu ne sembles pas vraiment en état et je me chargerais de cette affaire . Pour l'instant , repose toi , Gals est prévenu et ne devrait plus tarder , quant à Nic , je vais lui écrire et ... le rassurer .

Elle ne se soucia pas de ses railleries , elle aurait le temps pour y répliquer comme il se doit .

Repose toi et n'essaie même pas de te lever ! Je reviens d'ici quelques instants .

Elle se lève et quitte prestement la chambre en laissant entrebailler la porte , au cas ou Aigue aurait un besoin quelconque et qu'elle l'entende . S'installe sur une chaise après s'être munie du nécessaire pour écrire , la lettre de Nic dans une main , pour enfin la lire .

Citation :

Mon cher Nic ,

Je vais moi même être assez directe ... Assied toi tout d'abord avant de poursuivre la lecture de cette lettre , inspire , expire , inspire calmement .
Aigue était bien arrivée en BA mais sur la route menant à Montpensier , elle y a fait une mauvaise rencontre et se serait fait brigander ... Je l'ai retrouvé inconsciente près de la grande route mais rassure toi , elle est à présent dans l'auberge que je tiens , la Douce . Elle est éveillée , au moment ou je t'écris , et j'ai fait mander Gals pour savoir si tout va bien . Sache que pour râler , elle était en forme , c'est bon signe n'est-ce pas ?
J'ignore ce que tu feras mais peut-être pourrais-tu te rendre plus tôt en BA ... Elle se doute que tu te sois inquiété du manque de nouvelles , puis ta place est auprès d'elle , toi seul saura la réconforter , je suis assez maladroite pour ces choses là .

Sois prudent et à bientôt

Sun

Missive brève mais relatant l'essentiel . Souffle sur l'encre humide puis scelle la missive avec un peu de cire , se lève et sort de l'auberge , apportant celle-ci à son messager , qu'elle paya grassement , en ordonnant que le service soit rapide puis retourna à l'intérieur , attrapa un plateau ou trônait quelques mets , brioches , fruits ainsi qu'un pichet de lait chaud et un autre d'eau . Peut-être aurait-elle un creux si elle ne dormait pas . Poussant du bout du pied la porte , elle pose le plateau sur la table de chevet .

[Gien - Des nouvelles, mauvaise nouvelle...]

Nic commençait à sérieusement s'impatienter.
Son humeur passait de l'inquiétude folle, à la colère de ne pas avoir de nouvelles pour ensuite atteindre la joie de partager un moment avec ses enfants et revenir à l'élaboration des pires scénarios.
Bon, en gros, Nic était au bord de la crise, et ses enfants faisaient au mieux pour le soutenir.
Faut dire aussi qu'ils étaient inquiets et comprenaient parfaitement ce que ressentait leur Pôpa.
Et c'était tellement inhabituel qu'Aigue ne leur écrive pas...

Enfin bref, tout se passait merveilleusement bien dans le meilleur des mondes.
Mais si, si j'vous l'dis !
Qui plus est, les tensions s'intensifiaient à travers le Royaume, et en particulier au BA.
Comme je disais juste avant... Je vais bien, tout va bien.

Et là, au beau milieu de ce moment de paix, de calme et d'harmonie exemplaire dans le style du futur Chuck Norris, Nic entendit toquer à la porte. Ahhh, un coursier.
Bon, c'était inhabituel pour Aigue, mais au moins, ce sont des nouvelles.
Nic prend sur lui pour rester le plus agréable possible et récupère prestement la missive.
Cachet de leur amie la Harpie. Mauvais signe ?!

Rapide parcours de la missive. Eh oui, mauvaise nouvelle.
Elle était directe la Sun. C'était une de ses qualités... et une de ses défauts, tout dépend du contexte.
En tout cas, elle avait réussi à lui arracher un sourire en parlant du fameux "râlage" de son épouse.
Ben quoi, j'invente des mots si j'veux, nan ?!
Bon soit, il fallait prendre une décision rapidement. En fait, elle était déjà prise, Nic allait rejoindre son épouse au plus vite.
Et quel moyen plus rapide que la Loire dans ce cas ?!

Réunion de famille avant le départ imminent.
Les enfants, j'ai reçu des nouvelles pas très bonnes de Maman.
Ne vous inquiétez pas, elle va bien, mais elle a été... un peu attaquée et embêtée sur la route.
Je vais aller la chercher pour nous la ramener vite fait et en pleine forme.
mais, les routes sont dangereuses et la guerre pointe le bout de son nez là-bas...
Donc, vous allez rester ici sagement avec *Ma*.
Il les embrassa doucement chacun leur tour.
Je vous promets de revenir vite. Pendant ce temps, je compte sur vous pour veiller les uns sur les autres.
Et aidez *Ma* autant que possible, d'accord ?!
D'acco' ! Su'veille bien Moman et soigne la 'ien !
Comme dirait Maman, sois prudent Papa.
Tu veux que je viens avec toi pour t'aider ?
Nathan lui restait silencieux à regarder son Père avec des yeux ronds.
Mais il comprenait que quelque chose se tramait...
Je vous aime tellement les enfants !

Une dernière soirée avec ses chers bambins et Nic prendrait les commandes du Mirabella.
Toutefois, avant de se coucher, il se devait d'envoyer une missive au BA.

Citation :

Ma très chère Sun,

Je te remercie de ta franchise habituelle et je dois avouer que le "râlage" d'Aigue m'a fait sourire.
Je me doutais bien que quelque chose était arrivé. J'espérais seulement me tromper.
J'ai suivi ton conseil, et mon instinct, et je prends de ce pas le fleuve pour venir vous rejoindre. Je n'aurais jamais du la laisser partir seule et je m'en veux. Mais, rien ne sert de pleurer sur le lait renverser...
Je serai là d'ici quelques jours, mais je ne saurais dire exactement...

Je sais qu'avec toi et Gals, elle sera entre de très bonnes mains et que vous veillerez sur elle, prendrez soin d'elle en mon absence. Je te remercie de tout ce que tu as déjà fait et fais encore pour elle.
Et contrairement à ce que tu crois, je suis certain que ta présence l'aidera et la réconfortera un peu...

A bientôt, et prends bien soin de vous deux.
Je serai prudent, comme toujours.

Nic.

Vole petit pigeon. Vole.