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| 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny | |
| | Auteur | Message |
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Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Ven 22 Juil - 10:25 | |
| Korydwen
Korydwen avait depuis quelques jours pris contact avec le responsable des appartements de Clermont, en effet, à défaut de déménager pour le moment, cela leur ferait un pied à terre. Puisqu'ils passaient beaucoup de temps à Clermont. Elle devait donc le rencontrer en ce jour, elle quitta de bonne heure ses appartements d'Intendante de l'Ordre du Mérite, pour se diriger rue de la Prévôté. Le choix n'était pas anodin et quand tous le connaîtraient... Sans doute qu'aucun ne serait surpris. C'est donc tout de blanc vêtu, une légère cape sur les épaules, que la Comtesse frappa au 13 rue de la Prévôté. La porte s'ouvrit et un homme l'invita à entrer et à s'installer à son bureau face à lui.
- Bonjour à qui ai-je l'honneur ? - Madame de Marigny. - De Marigny ? Le responsable fourra son nez dans son gros grimoire à la recherche du nom de famille. Hum de Toggenburg-Marigny ? - C'est exact... - Seriez-vous parente de... Monsieur Althiof de Toggenburg-Marigny ? - Absolument. Le visage de Korydwen s'éclaira et c'est avec fierté qu'elle lui répondit avec plus de fierté possible. C'est mon époux. - Bien. Donc pour un appartement ? - Tout à fait. - Nous avions conclu que vous payerez en deux fois. - Exactement, j'ai ici avec moi les 250 écus prévus. - Bien... Alors... Vous m'aviez demandé, la rue de la Prévôté. - C'est exact. - Un appartement avec une cuisine, une pièce à vivre, un bureau, une bibliothèque et hum... Quatre chambres ? - Oui, quatre... - Voici des exigences bien peu communes. Mais, j'ai réussi à trouver ! - Je vous remercie mon brave. - Allons donc visiter, si vous le voulez bien. Nous discuterons des modalités de payement ensuite.
L'homme se leva et Korydwen le suivit, remettant en place sa cape. Il se remonta la rue et s'arrêta devant un hostel, le numéro 9. Il se tourna vers Korydwen pour commencer son explication.
- Nous sommes donc devant cet hostel regroupant 2 appartements. Un, au rez-de chaussée de taille classique je dirai, un second regroupant le premier et deuxième étage. - J'ignorai qu'un bâtiment pouvait si... Imposant. - Après vous, madame. L'homme ouvrit la porte et en gentilhomme la laissa passer. Premier étage pour vous.
Korydwen s'avança jusqu'à l'escalier, si imposant, en bois sculpté.
- Voilà un bien bel ouvrage. - Oui, un artiste.
Elle s'arrêta au premier étage devant une porte imposante, elle le laissa l'ouvrir et pénétra doucement dans une petite salle qui donnait sur un long couloir.
- Voilà donc la petite pièce sur laquelle donne la porte. Pratique pour y déposer vos lourdes capes et mantels. Un peu plus loin sur la gauche, vous trouverez une cuisine assez imposante, derrière la pièce à vivre. En face, le bureau et votre bibliothèque. L'escalier pour accéder au second se trouvant dans la pièce à vivre.
Korydwen avança doucement dans le couloir, entendant le plancher craqué sous ses pieds. De très belles cheminées ornaient chacune des pièces, celle de la cuisine était particulièrement imposante. Elle s'y attarda bien longuement, elle avait décidé que dans cette appartement, il n'y aurait pas de serviteur, qu'elle se débrouillerait seule, même si son rang pour le coup serait contre elle. Peut-être ferait-elle venir quelque fois des personnes responsables du ménage, mais pour la cuisine et le reste... Elle comptait bien faire comme dans leur petite maison du bord du lac.
- Magnifique... Les yeux de Korydwen s'écarquillaient à mesure qu'elle visitait ce bien qui allait devenir sien.
Le bureau était suffisamment grand pour accueillir Althiof et ses dossiers, c'est ce qui comptait. La bibliothèque pourrait accueillir nombreux parchemins. Stockage d'ancien dossier, de missives et autres.
- Les chambres sont à l'étage, cinq chambres. - Cinq ? Je croyais qu'il n'y en avait que quatre ? - Vous avez demandé quatre chambres. L'appartement le plus grand en compte cinq. Et pour 500 écus toujours. - D'accord.... Bien.
L'homme entraina Korydwen à l'étage, cette dernière observa le travail fait par le maitre menuisier. Charmant et beau, elle imaginait déjà ses enfants les monter et descendre et peut-être même se vautrer... Oui... Il fallait penser à tout, un petit tour, admirant chacune des pièces et réfléchissant déjà à celle qui deviendrait sa chambre et celle de son époux, naturellement...
- C'est bien charmant. J'aime beaucoup, la vue sur la rue animée. Cela me plait beaucoup. - Puisque madame la Comtesse semble conquise, dans ce cas. Il est à vous.
Korydwen attrapa la bourse qu'elle avait rangé dans sa besace et la tendit à l'homme.
- Voilà la première moitié. - Merci, la seconde, lors de votre prochain passage à Clermont. - Naturellement. - Voici vos clefs.
Elle récupéra les clés de son nouveau chez elle. Combien de maison, château et appartement avait-elle maintenant ? Elle ne saurait dire. Il n'y avait plus qu'à attendre la livraison des meubles. De retour à ses autres appartements, les officiels, elle envoya missive à Mirefleurs, d'ici quelques jours... Plus qu'à en avertir son époux, lui qui avait trouvé l'idée bien riche et très bonne. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:48 | |
| Korydwen
Plusieurs jours plus tard.
Les meubles avaient été apporté de Mirefleurs, bientôt il leur faudrait faire de même avec Montfort-l'Amaury, mais là n'était pas le sujet du jour, la découverte de leur Comté se ferait en temps et en heure. Pour le moment, il fallait se cantonner à l'appartement de Clermont. Alors que de chaudes tapisseries réchauffaient les murs et que de riches tapis faisaient de même avec le sol, Korydwen avait essayé de garder une certaine simplicité alors que d'autres préféraient faire les choses en grand. L'appartement était à l'image de leur petite maison de Montbrisson. Petite maison qu'ils souhaitaient garder, de part les nombreux souvenirs qu'elle pouvait contenir.
En cette matinée grise d'été, Korydwen était attablée dans la cuisine, savourant un grand bol de tisane et une bonne tartine de pain fabriqué par messire Vallion curé de la capitale, si un curé avait fabriqué ce pain, alors il devait être très spécial. C'est ce que Korydwen se plaisait à dire après tout. Un moment de tranquillité et de quiétude, mais elle avait à faire, beaucoup de chose à faire. Elle voulait voir ses fils, Matthis et Timothée. Mettre quelques petites choses au clair avec eux. Elle se leva et débarrassa le tout, elle emporterait ensuite la vaisselle sale pour la laver au point d'eau le plus proche. Heureusement que Marty n'était pas là... Enfin maintenant ce n'était plus Auvergne.
Elle quitta la cuisine pour se diriger vers les grands escaliers menant à l'étage et d'une voix assez soutenue pour bien se faire entendre des deux zigotos.
Matthis ! Timothée ! J'ai à vous parler ! Descendez tout de suite !!
Viendraient-ils assez rapidement ? Korydwen serait-elle assez patiente ? Elle prit place dans le large fauteuil attendant ses petits garçons. Elle voulait leur expliquer nombreuses choses à propos de ce titre, nombreuses choses qui avaient déjà été expliqué à Eléa, puisqu'elle avait eu l'honneur d'assister à l'évènement. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:49 | |
| Timothee Cela faisait maintenant plusieurs jours, même semaines qu'ils avaient quitté Montbrisson, leur père, ce héros, devait faire des gardes à Clermont et puis Eléa était à Clermont, du moins quelques jours puisqu'après elle avait pris la poudre d'escampettes, laissant ses deux frérots tous mignons et gentils avec leur parent. Maman n'était presque plus malade et reprenait un peu du poils de la bête, tandis que papa avait sombré à son tour avant de relever la tête. Timothée de son point de vue de petit garçon trouvait la vie bien trop difficile, il avait donc une nouvelle fois décidé de ne pas grandir. Dans le nouvel appartement clermontois, Timothée occupait la même chambre que son grand frère Matthis et que son cousin-frère Alexandre. Mais Alexandre aujourd'hui était avec Carmen, sa marraine, peut-être même qu'il était allé voir Esteban leur autre cousin. Timothée ne savait pas.
Il avait déniché dans un coin de pièce un cheval de bois, monter sur roulettes avec un petit cordage, malheureusement le jouet était un peu cassé, il réfléchissait donc à un moyen de réparer le jouet cassé. Il lui faudrait un marteau, un peu de bois et des clous, c'est certain, tous les enfants ont cela dans leur chambre. Et puis Timothée ne pouvait pas compter sur Matthis, ce dernier semblait tracassé par quelque chose, mais il ne disait rien du tout.
Puis soudain, sa mère les appela et il quitta la chambre pour se jeter dans les escaliers et descendre au pas de course. Je suis làààààààààààààà ! Je suis le premier !! Timothée commença à tourner sur lui-même ravi, d'arriver pour une fois en premier, il s'avança jusqu'à sa mère et grimpa sur le fauteuil à côté d'elle, ses petits bras attrapant le sien et le serrant bien fort. J'ai pas fait de bêtises !! Mais tu connaitrais un bon charpentier ? J'ai trouvé un jouet cassé et je voudrai bien le réparer. Mais papa ne veut pas que j'utilise un marteau. J'comprends pô pourquoi, moi qui suis tout mignon tout gentil... Comme pôpa en fait...______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa & Matthis Grand cousin-frère d'Alexandre. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:49 | |
| Matthis Père et Mère, voilà comment les enfants de noble de la haute noblesse appelaient leurs parents, mais Matthis n'en avait aucune envie. Ces mots Père et Mère semblait marquer un éloignement insupportable pour le garçon qu'il était. Certains disaient que dans ces mots il existait une forme de respect, mais si le respect ne passait que par des mots. Matthis préférait les actes et l'on pouvait être respectueux de ses parents sans pour autant dire Père et Mère. D'ailleurs, il voyait mal son père réagir à Père et sa mère réagir à Mère. Il savait pertinemment que pour eux les actes comptaient plus que les titres et que la plus belle des noblesses résidaient en leur coeur. Toujours se souvenir d'où l'on vient pour avancer.
Seulement pour Matthis, sa position semblait plus compliqué à assumer que celle de sa soeur ou de son frère. Il était l'enfant du milieu, celui qui était parfois trop grand pour jouer avec le dernier et parfois trop petit pour jouer avec l'aîné. Parfois traité comme un grand, parfois comme un petit. Matthis oscillait entre son frère et sa soeur, mais surtout, il sentait le poids du nom de ses parents. Même si sa mère était moins connue dans le royaume, mais son père... Son père était un géant dans le Royaume, son nom et son prénom résonnait dans les bouches des uns et des autres. Matthis savait qu'inéluctablement un jour, il serait comparé à son père, parce que c'est comme cela, parce qu'il s'agit de la nature des gens... Il savait qu'il devrait faire ses preuves et qu'il devrait se détacher de cette image paternelle qu'il adore tant. Son père, ce héros...
Leur mère les appela et tira de ce fait Matthis de ses pensées, le garçon depuis la mort de son futur parrain s'enfermait de plus en plus, seul dans ses pensées, ne réagissant presque plus aux piques de son petit frère. Il descendit doucement les marches et regarda sa mère et son frère qui demandait déjà plusieurs choses. Il se laissa tomber dans un grand bruit à côté de sa mère et croisa les bras. Y a encore un mort ? _______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa Grand frère de Timothée Grand cousin-frère d'Alexandre | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:50 | |
| Korydwen
La baronne, comtesse, dame au carré n'eut pas à attendre bien longtemps pour voir sa marmaille débarquer, Timothée le premier et plutôt enjoué, elle avait toujours noté une certaine différence entre ses fils, alors que l'un semblait s'enfermer sur lui-même, l'autre devenait de plus en plus expansif et quelle énergie, Korydwen n'en revenait pas, sans doute à cause de sa longue maladie qui l'avait obligé à tourné au ralenti.
Je suis làààààààààààààà ! Je suis le premier !! Attention tu vas te prendre les pieds dans le tapis !!
Mais non rien, l'enfançon n'était pas tombé et fort heureusement. D'ailleurs ce dernier prenait déjà place à côté d'elle et vas y que je te pose mes moultes questions...
J'ai pas fait de bêtises !! Mais tu connaitrais un bon charpentier ? J'ai trouvé un jouet cassé et je voudrai bien le réparer. Mais papa ne veut pas que j'utilise un marteau. J'comprends pô pourquoi, moi qui suis tout mignon tout gentil... Comme pôpa en fait... Je ne comptais pas te punir... Un charpentier ? A Clermont... Hum non. Je ne connais qu'un ancien charpentier à Montpensier, ton oncle... Réparer un jouet ? Tu l'as trouvé ici... Et bien, messire le chasseur de trésor à défaut de chasser les dragons.
Elle lui ébouriffa les cheveux et éclata de rire devant la moue de son fils.
Ton père a jugé que tu étais bien jeune pour te servir d'un marteau et ce même si tu es tout mignon et gentil comme lui.
Elle posa sa main sur l'épaule de son fils et déposa une douce bise sur sa joue.
On ira chercher un maitre charpentier, avec la construction des différents hostels nous ne devrions pas avoir de problèmes...
A peine la discussion terminée, que son second fils pénétra dans la grande pièce à vivre, sans mot dire il s'installa à côté de sa mère et lâcha un froid.
Y a encore un mort ? Non...
Korydwen attrapa la main de son fils, elle savait que la mort de Ptitoliv était encore bien présente dans l'esprit de son fils.
Ou tout du moins, pas dans notre entourage. Mais la Reyne est décédée, cela vous le savez. Votre père vous a demander de porter du blanc. Ce que vous faites... Je sais que c'est difficile à comprendre pour vous deux... La Reyne même si elle n'a pas toujours dans ses actes fait ce qui était bon pour son peuple... Etait notre souveraine et nous lui devons le respect... D'autant plus...
Elle regarda ses fils l'un après l'autre, alors que l'un semblait ravi d'entendre des histoires, l'autre s'en contrefichait un peu.
Peu avant de mourir la Reyne a décidé qu'il était temps de remercier ceux qui avaient œuvré pour le Royaume de France... Dont votre père. Vous n'ignorez pas que votre père est depuis de nombreuses années Grand Prévôt de France... Il a réglé bon nombre d'affaire. La Reyne a voulu mettre en avant son travail, son investissement et ses nombreuses qualités de travail. Elle lui a accordé un fief.
Korydwen venait de semble-t-il titiller la curiosité de son fils Matthis puisqu'il venait de tourner le regard.
Elle a décidé d'offrir un Comté à votre père.
Oui, bon Auvergne serait là il aurait utilisé un autre terme, mais Korydwen essayait d'utiliser des mots simples et accessibles aux enfants.
Un Comté qui nous permet d'accéder à la Haute noblesse... Tout comme les Ducs de notre duché. A la seule différence. Notre suzerain est la Reyne ou le Roy de France, notre Comté est situé en Isle de France, non loin de Paris, mais votre père sera plus à même de vous montrer sur une carte où il se trouve exactement.
Korydwen leur souriait, essayant de deviner ce qui pouvait passer à ce moment-là dans leurs petites têtes.
Votre père a presté allégeance à la régente de France, Eléa et moi y étions. Et votre soeur s'est fait remarquer... Avec des sauterelles. Mademoiselle votre soeur a eu la bonne idée de glisser des sauterelles dans sa bourse et forcément, lorsque la bourse fut ouverte, les sauterelles en sautèrent. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:51 | |
| Timothee Maman racontait et Timothée écoutait, elle semblait avoir trouver une idée pour réparer le jouet en bois, ouf Timothée serait sauvé, c'est qu'il n'avait pas pris tous ses jouets, il faut dire que Papa et Maman avaient trouvé un compromis, ils gardaient la maison à Montbrisson et les champs, mais ils vivraient à Clermont, en ville. Et ne retourneraient à Montbrisson que pour les champs et les vacances au bord du lac. Bein, on pourra y aller après ? Steuplé steuplé steupléééééééé ! Je serai encore plus mignon et gentil !! Tu m'sauves trop ma vie là Maman ! Vrai de vrai !! Mais voilà que Matthis arriva et jeta un froid, comme si la pièce s'était emplie de neige. Et puis Maman commença à parler et Timothée écoutait, ouvrant grand ses yeux, cherchant dans sa mémoire, mais en ce qui concernait la Reyne la case restait vide. Mais quand Maman eut dit que Papa avait reçu un cadeau de la part de feue la Reyne, Timothée écarquilla les yeux et se leva, pieds sur le canapé, mains sur l'épaule de sa mère il commença à sautiller. Un Comté ? Comme le fromage de la Franche-Comté ? Timothée s'arrêta un instant, Haute Noblesse ? Alors ce n'était pas un fromage. La Haute Noblesse ? C'est ceusses qui disent Père et Mère ? Et vous ? Timothée descendit du canapé et prit place devant sa mère, il se tenait bien droit, menton relevé, jambes serrés. Mère. Comment allez-vous en cette belle journée d'été ? On va vraiment devoir dire cela ? Timothée était un peu inquiet, tout de même, dire "vous" c'était étrange et "Père", "Mère" c'était bien trop froid. Maman et Papa c'était beaucoup plus joyeux. Timothée grimpa de nouveau à côté de sa mère et la regarda. Eléa a vraiment fait ça ? Les yeux de Timothée s'écarquillèrent, Eléa venait de faire la plus grosse bêtise et rien que pour cela Timothée se réjouissait. En effet, maintenant toutes ses bêtises seraient de moindre importance. J'l'aime bien Eléa !! Ca devait être trop rigolo !! Mais dans tous les cas, Papa doit être vraiment très fier de lui ! Parce que c'est pas tous les jours qu'on a un cadeau d'une morte !! Oui, Timothée ne connaissait pas l'importance d'une Reyne, plus impressionné par le côté morbide du cadeau visiblement.______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa & Matthis Grand cousin-frère d'Alexandre. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:51 | |
| Matthis Matthis attendait dans son petit coin, ou tout du moins, ce que l'on pouvait nommer coin, assit au côté de sa mère, c'était loin d'être un coin. Et c'était assez confortable et puis rien ne remplace la douceur d'une mère, heureusement que personne d'autre n'était mort, sinon Matthis en aurait définitivement voulu à Aristote. Il écouta attentivement, autant la réaction de son frère fut des plus enfantines et des plus heureuses, autant la sienne... Et bien la sienne, était celle d'un garçon qui grandissait et qui se voyait déjà affronter les raz-de-marée humain. Moi, je ne suis pas aussi content que Timothée. Matthis se leva à son tour et regarda en direction de sa mère et de son petit frère qui s'était accroché à sa mère, les bras croisés, son regard glacial des mauvais jours. D'où le tenait-il ? Mystère. Maman ! C'est une catastrophe ! Matthis commença à faire les cent pas tournant sur le tapis qui serait bien vite usé au grand désarroi de sa mère sans doute. Tu ne te rends pas compte ? Maman chérie... Autant j'aime Papa, et je suis fier de lui... Mais... Tu sais parfois, c'est difficile de s'appeler Matthis de Toggenburg-Marigny. Papa c'est quelqu'un de très célèbre dans le royaume et puis de très doué. Dans mon futur travail je serai obligé de faire mieux. Tu comprends ? Parce que les gens ils vont me comparer à Papa...Matthis donna un coup de pied dans l'air et se tourna pour fixer sa mère qui semblait bouche-bée... Mais bon... Je vais m'en accommoder, mais ça prendra un petit peu de temps... Matthis resta planté là, à moitié en colère, sentant les larmes lui monter aux yeux. Il était fier de son père, comme n'importe quel enfant, mais il avait ses propres angoisses..._______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa Grand frère de Timothée Grand cousin-frère d'Alexandre | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:52 | |
| Korydwen
Korydwen venait de sauver la vie de son fils, léger sourire en coin de la part de la mère qui n'avait à aucun moment imaginer que la vie de son fils pourrait tenir sur l'état d'un jouet.
Oui, nous irons ensuite au marché et après nous irons voir Gypsie et Jazon.
Korydwen ignorait, à ce moment-là que Jazon était parti pour la guerre en Berry... Korydwen avait un présent pour eux, cela venait tout droit de Montfort-L'Amaury, à défaut d'y avoir mis les pieds, elle s'était renseignée, et elle avait ouïe dire qu'une fromagerie de Montfort-L'Amaury avait une très grande renommée, elle avait donc commandé quelques fromages qu'elle comptait bien déguster en famille, elle savait Jazon et Gypsie amateur de bonnes chaires.
Mais pour le moment, il fallait se concentrer sur la première tâche de la journée, à savoir le nouveau titre !!
Les réactions ne tardèrent pas et prouvèrent une fois de plus que même si ses fils s'entendaient à merveille, ils avaient chacun leur caractère et leur âge. Alors que Timothée réagissait d'une façon plus qu'enjoué, Korydwen l'écouta poser ses nombreuses questions. Timothée était aussi bavard que son père. Les filles sont des pipelettes ? Mais les hommes sont parfois pires.
La Haute Noblesse ? C'est ceusses qui disent Père et Mère ? Et vous ? Timothée, l'on ne dit pas "c'est ceusses", on dit "ce sont ceux". Et oui généra...
Pas le temps de finir la phrase que le lascar lui fait face et se tient comme tout bon haut noble qui se respecte, la position dite du manche à balai dans l'derrière.
Mère. Comment allez-vous en cette belle journée d'été ? On va vraiment devoir dire cela ?
Ma foi, Fils, je me porte comme un charme et vous donc ? La chasse a été bonne ?
Tout cela dit bien entendu, avec une voix sortit d'une bouche dite en cul de poule. Elle éclata de rire, le temps que son fils grimpe de nouveau à côté d'elle. Elle l'attrape et le serre dans ses bras.
Tu nous vois, ton père et moi, parler comme cela ? Prendre l'attitude et la bouche d'un cul d'poule pour parler d'une façon si... Particulière ? Ton père et moi avons toujours prôné la simplicité, c'est pour cela que nous avons gardé notre maison du bord du lac et que nous l'habitons toujours. Cet appartement est grand et richement décoré... Mais est-ce là l'essentiel ?
Elle déposa une tendre bise dans les cheveux de son fils.
Eléa nous a déjà demandé, nous lui avons dit que nous préférions Papa et Maman, elle aussi. Cela restera comme cela a toujours été. Un titre ne doit pas nous changer... Nous étions bien hier ? Tu ne trouves pas ? Pourquoi changer ?
Elle ne savait si son fils s'en trouverait rassurer, mais elle ne voulait pas de vous, ni de Père et Mère, elle laissait cela aux autres. Qu'ils se gargarisent de "noblesse" et de bonnes manières, quitte à oublier l'essentiel.
Oui, Eléa a réellement lâché des sauterelles en pleine allégeance.
Et de rire, oui parce que sur le coup, elle avait du la gronder, juste pour faire genre, mais ça l'avait amusé, de voir toutes ces têtes de coincés...
J'l'aime bien Eléa !! Ca devait être trop rigolo !! Mais dans tous les cas, Papa doit être vraiment très fier de lui ! Parce que c'est pas tous les jours qu'on a un cadeau d'une morte !! Ca tu l'as dit Tim' ! Mais avant d'être le cadeau d'une morte, il s'agit du cadeau de la couronne de France ! Un bien plus que précieux tant il est rare, cela doit être un immense honneur.
Son regard se tourna vers son deuxième fils qui n'avait toujours rien dit, mais qui bougeait.
Moi, je ne suis pas aussi content que Timothée.
Cela annonçait donc la couleur, il se plaça devant sa mère, arborant ce regard froid qu'elle détestait au plus au point. Son fils ne se confiait que rarement, il prenait la même pente que sa mère...
Maman ! C'est une catastrophe ! Une catast...
Pas le temps de finir que Matthis se lança dans un monologue interminable, ainsi c'était cela, le pourquoi du comment Matthis tirait la tronche. Elle se leva, laissant Timothée seul dans le large fauteuil et s'approcha de Matthis, elle se glissa à genoux pour être à sa hauteur et le serra dans ses bras.
Je te crois Matthis. Il n'est jamais simple d'être le fils de son père, aussi brillant soit-il. Tout comme il n'est pas simple d'être son épouse...
Korydwen savait particulièrement de quoi elle parlait, et c'est bien pour cela qu'elle se permettait de le dire à son fils. Combien de fois ils avaient tous dit... Durant son mandat de prévôt, marionnette d'Althiof, et puis quoi encore ?
Mais... Il est plus agréable d'être le fils d'un père brillant, que d'un père soiffard. Tous ces gens ne sont que jaloux mon chéri. Combien d'eux auraient aimé épousé ton père ? M'enviant chaque jour qu'Aristote fait ? Combien aurait aimé être son fils ? Ton père est connu au-delà de nos frontières, au delà de notre duché. Mais... Tu as la chance d'avoir sans doute le meilleur professeur au monde pour devenir prévôt.
Elle serra son fils dans ses bras, laissant sa main glisser le long de son dos pour le calmer, elle le savait sanguin, réagissant bien rapidement.
Et puis, tu veux entrer dans un ordre et devenir chevalier. Ton père ne l'est pas, personne ne pourrait te comparer à lui. Tu traces ta propre voie, ton propre chemin. Laisse les jaloux parler. Cela ne vaut pas la peine de les écouter. Sois simplement fier de ton père et reste toi-même. Tu auras tout le temps de prouver ce que tu vaux, toi Matthis de Toggenburg-Marigny.
Elle se recula et observa son fils avec un grand sourire, séchant les larmes de celui qui resterait son petit bonhomme. Glissant sa main dans la sienne, elle l'entraina de nouveau jusqu'au fauteuil, s'y installant, elle serra ses deux fils contre lui.
Il faudrait maintenant le dire à votre père ? Lui dire que vous êtes fiers et le féliciter ne croyez vous pas ? Notre nouveau château se trouve dans le Comté de Montfort-L'Amaury. Presque chez Marty. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:53 | |
| TimotheeOhlalala ! Matthis en colère, il avait déjà vu le Timothée, mais Matthis qui pleure là c'était plutôt rare, il resta donc en retrait, les réponses de sa mère l'avait satisfait, ainsi il n'aurait pas besoin de faire semblant, il pouvait rester lui, rester le Timothée turbulent, celui qui avait dit à son père un soir que sa mère était belle pour une fille.
Timothée se hissa sur ses pieds et tapa doucement sur la tête de son grand frère pour attirer son attention. Hé Matthis ! Faut pas te faire des soucis ! Parce que de toute façon, on va apprendre des trucs avec Papa. Pis c'est trop des jaloux ! On a eu le droit de rentrer à la prévôté. Même que toi quand t'avais troizans tu as fait un avis de la recherche ! Et vi c'Papa qui m'a dit ! Un avis de la recherche avec Dame Bettym !! Et vouiiiiiii ! Tu pourras mettre sur tes anciennes fonctions. Les gens ils z'aiment beaucoup. Timothée regarda son frère et se permit une réplique tout droit sorti de la bouche de son père. Aller fais moi un beau sourire ! T'es plus joli quand tu souris ! Oui bon, techniquement ça s'appliquait à son père qui le disait à sa mère, mais ce n'était pas trop grave.Voui ! Il faut dire à Papa, je vais écrire un mot. Ca va bien lui faire plaisir il me semble !! Montfort ? On a piqué un château au breton ? Waouh !! Papa l'est trop fortiche !! Et Amaury ? C'est un prénom de garçon ! A Montbrisson j'connais un garçon il s'appelle Amaury !! Moi quand j'aurai un fils je l'appelerai Amaury et je lui dirai !! Ton prénom il vient du comté de ton grand-père !! Faut avoir de la fierté !! Timothée descendit du canapé et se dirigea prestement dans le bureau, parchemin et plume dans la main, encrier ouvert, et plume qui plonge. - Citation :
- Cher Papa chéri d'amour,
j'espère que tu vas bien et que tu ne travailles pas trop dans la prévôté. Moi, je vais très bien ! Je n'ai pas trop fait de bêtises. Maman ne m'a pas puni.
Je voulais te féliciter pour ton Comté. Au début j'ai cru que tu avais eu un fromage de la Franche-Comté, bein oui, c'est le même mot !! Maman nous a expliqué que c'était un cadeau de la Reyne, mais que maintenant elle est morte... Pour ça que tu nous a dit de nous habiller avec du blanc. Mais maman elle râle parce que le blanc ça se salit bien vite. Mais moi je lui dis que c'est de la faute à la Reyne et que du coup c'est pas ma faute à moi.
Je suis très fier de toi mon Papa. C'est trop d'la fierté d'être ton fils chéri ! Tu m'emmèneras voir ton château mon Papa chéri ? J'aimerai bien faire de la chasse avec toi, tu en penses quoi ?
Bon, je t'embrasse très fort et te fait un énorme câlin. Je t'aime Papa. Timothée de Toggenburg-Marigny.
PS : au fait, je suis d'accord pour que tu fasses une petite soeur à Eléa, parce que finalement, elle s'ennuie toute seule, moi j'ai Matthis et Alexandre. Mais le dis pas à Eléa, elle serait bien trop heureuse. Parchemin terminé, Timothée repartit en courant jusqu'à sa mère. Voilààààààà ! Tu pourras donner à Papa ? ______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa & Matthis Grand cousin-frère d'Alexandre. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:54 | |
| MatthisLes mamans avaient toutes un pouvoir, celui de réconforter leurs enfants et de les faire sourire de nouveau, chassant leur peur, même les plus profondes, Matthis se laissa faire et laissa glisser ses bras de chaque côté du cou de sa mère pour finalement les croiser et la serrer bien fort, comme si elle allait disparaitre. Combien d'enfants nobles n'avaient plus le loisir de se faire câliner et dorloter ? Peut-être était-ce finalement cela, la crainte de Matthis, plus que celle de ne pas être à la hauteur ? Les enfants s'imaginent parfois des choses... Tu crois qu'il accepterait de m'apprendre ? La question n'attendait pas de réelle réponse, son père aurait été là qu'il lui aurait dit qu'il s'agissait d'une question idiote. Qu'il connaissait déjà la réponse. Encore un héritage de sa mère les questions idiotes. Les chats ne font pas des chiens. Dans ce cas, je lui demanderai de m'apprendre. Et les autres... n'auront qu'à bien se tenir. Il déposa un gros bisou sur la joue de sa mère. Merci Maman chérie. Il retourna ensuite s'asseoir et à peine assit son frère lui tapa sur la tête. Hééééééé ! Il écouta son petit frère qui n'avait pas tout à fait tort, il avait eu l'immense privilège plus jeune de rentrer dans la prévôté et de trainer dans le bureau de son père. Ah oui ! J'ai toujours le dessin de l'avis de recherche tu sais !! Mais après la phrase de son petit frère lui fit un peu peur. Euh ? Pourquoi tu m'dis ça ? D'hab c'est c'que Papa dit à Maman... 'Fin c't'une phrase d'amoureux ! Matthis tira la langue à son petit frère, il avait repris un peu du poils de la bête. Moi aussi je vais écrire à Papa pour lui dire la fierté que j'ai. Matthis suivit son petit frère et partit lui aussi écrire sa missive. - Citation :
- Cher Papa,
J'espère que tu es en pleine forme. Maman nous a raconté pour ton comté, et pour la cérémonie d'anoblissement. Je suis plus que très fier de toi. Etre ton fils aîné est un honneur, même plus qu'un honneur, une chance qui n'est pas donnée à tout le monde.
Tout ton travail se voit récompenser. Toi qui a donné tant de temps au Royaume. Ce royaume qui certains soirs et certains jours nous a volé un père. Nous aussi, nous sommes ainsi récompensés. Récompensés pour tout le soutien et l'amour que nous t'avons donné Papa.
J'aimerai bien que tu m'apprennes à devenir un Prévôt respectable et aimé, qui travaille plus que bien. Maman dit que je dois profiter de toi pour apprendre les ficelles du métier. Elle dit que tu es le mieux passé pour cela. Que personne ne t'arrive ne serait-ce qu'à la cheville. J'crois que Maman t'aime énormément.
J't'embrasse Pôpa. Matthis de Toggenburg-Marigny.
Et hop lui aussi de retour auprès de sa mère parchemin en main. Elle pourra ainsi les donner à leur père et ils pourraient aller au marché pour réparer le jouet de Timothée._______________ Fils de Korydwen & Althiof Petit frère d'Eléa Grand frère de Timothée Grand cousin-frère d'Alexandre | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 2.7 [Fin Juillet] L'appartement des Toggenburg-Marigny Mar 30 Aoû - 3:55 | |
| Korydwen
Korydwen avait récupéré les deux missives et les avait déposé à la prévôté, elle ne savait cependant pas si les missives avaient eu réponse où si son époux s'était contenté de les lire.
Le marché avait été gagné, le jouet déposer chez un charpentier qui lui avait donné une seconde vie, malheureusement, pas le temps d'aller jusque chez Gypsie et Jazon. La guerre venait de frapper le duché de plein fouet, les berrichons à Bourbon, la ville était tombée, on ne les avait pas laissé se défendre pour cause de perte inutile et pourtant dix-sept bourbonnais n'avaient pas hésité, mais à dix-sept contre trois armées. Alors elle avait été réquisitionnée sur les remparts, elle avait chanté, elle avait hurlé pour attirer les villageois, mais rien ni personne, comme toujours, éternellement seule sur les remparts à s'amuser à les préparer, seule une fois de plus.
Il fallait se rendre à l'évidence, ils s'en fichaient tous et préféraient ? Qu'est-ce qu'ils préféraient après tout ? Elle n'en savait fichtrement rien. Et puis Bourbon berrichonne, et cela n'avait toujours pas bougé et puis le prévôt qui entre dans une armée, normal me diriez-vous. Korydwen était en colère. Abandonnée, ce sentiment ne la quittait plus. Elle ne parlait même pas de ses vassaux qui avaient laissé Eléa derrière et qui avaient râlé... Elle poussa un long et grand soupire.
Non, la vie n'était pas belle, elle était moche... Le duché allait mal et combien étaient-ils à réellement s'en soucier ? Et puis un drame, un de plus Thémis n'était plus... Et de l'annoncer à l'ordre du mérite et de finalement...
Gypsie devrait connaître un joaillier à Clermont... Elle devrait aller la voir et si. Oui, d'un pas décidé elle se dirigea vers l'hostel de Gypsie, une des rares à encore sortir de chez elle. | |
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