3.1 [Aout] L'hôtel Duchesne de Marigny Viverols

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Korydwen secouait la tête en entendant Gypsie, la chambre des nobles, depuis certaines arrivées, elle semblait toucher par le chaos, aucune discussion n'était saine, tout partait toujours en vrille, la bonne humeur et entente n'était plus de mise, comment avoir encore envie d'y retourner ?

A croire qu'une couronne a le pouvoir de retourner des têtes... A croire que la noblesse rend stupide... Où sont les grands du duché ?

Korydwen leva les yeux au plafond, songeant aux grands aujourd'hui disparu, son entrée en chambre des nobles, quel souvenir, elle n'osait intervenir, timide et impressionnée d'être parmi eux.

J'avais une impression de grandeur, de noblesse. Tu sais, je me sentais si petite à mon entrée chez les nobles. Au début les seigneurs n'étaient pas acceptés et puis cela a évolué et ils ont eux accès, puis les conjoints, puis les héritiers... Puis les grandes gueules... Nous ne pouvons demander aux hérauts de jouer au maréchal et d'exclure les nobles irrespectueux...

Korydwen était dépitée, où était passé le vivre noblement ? Si le peuple avait connaissance des disputes... Il serait horrifié.

Puis, elle leva le nez à la réflexion de Gypsie.

Vrai ? Poursuivre l'histoire du BA ? Tu sais à l'Ordre nous avons la salle d'accueil accessible à tout le monde... Si ils veulent venir, nous pourront tenir une réunion et tant pis si les autres ne veulent pas... Cela m'intéresse et toi aussi... Un journal ? C'est une riche idée... J'aimerai tant... Les entendre, lire leurs écrits... Le passé de notre duché devrait intéresser chaque bourbonnais-auvergnat...

Haussant les épaules, ainsi était la vie, lustrer sa propre couronne voilà ce qui intéressait, c'est sur, ce n'était pas glorieux d'écrire, cela n'apportait pas de couronnes, pas de titres, de médailles...

Je veux bien que tu leurs écrives... Cela serait merveilleux qu'ils puissent nous aider.

Sa cousine semble absorber par la fenêtre, puis un cavalier messager arrive en compagnie de Lucie, Korydwen écoute, messager de Jazon, message pour Gypsie, Kory ne peut que se réjouir, elle sait que les absences sont longues et difficiles et angoissantes, surtout vu le lieu où se trouve Jazon.

Messire, le bon jour.

L'homme ne désira pas rester dans la cuisine, les dames de hauts rangs lui faisaient-elles peur ? Korydwen posa son regard sur sa cousine qui lisait la missive, silencieuse, elle espérait que les nouvelles étaient bonnes.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Gypsie

Gypsie apprécia l'enthousiasme de sa cheffe ; elle ne baissait jamais les bras, même si parfois les résultats de ces actions n'étaient pas ceux espérés ; elle recommençait toujours et encore. L'adjointe à l'Odm était moins réjouie, car tant de fois ils tentèrent la poursuite de l'écriture de l'histoire ; chaque projet étouffait dans l'oeuf, faute de participation commune et générale.

Bien, je vais leur écrire aux anciens, qu'ils couchent sur le parchemin quelque histoire, souvenir, au sujet de ces trois belles et grandes dames.

Entre alors le fameux Mathurin ; enfin l'occasion de mettre un visage sur le nom. Souvent Jazon en parlait, de ce mystérieux messager qui allait pas monts et par vaux, porter missive du diplomate Duchesne, ramenant autant de messages de partout ; homme de confiance, à n'en pas douter. La maitresse de maison l'accueille, tout sourire.

Ah Mathurin ! Enfin je vous rencontre ; ravie de faire votre connaissance, et merci pour tout le travail que vous faites au service de mon époux.

Gêné l'homme, qui s'éclipsa après avoir fait son travail. Plus à l'aise avec les gardes, c'est sur.

Entourée des dames dont elle devinait la curiosité, Gypsie défit le pli, sourire aux lèvres, savourant l'instant.

A mon dernier message, je lui annonçait le décès de Themis. Quel choc il a dû avoir, et... il doit se sentir bien seul avec sa peine là bas, loin de nous...

Jazon a écrit:: Ma douce Gypsie,

Je viens juste de rentrer de patrouille autour de Loches que je trouve Mathurin à m'attendre devant ma tente.
Je suis heureux de te lire, même si ce courrier m'apporte une bien triste nouvelle.
Je pense à vous tous et en particulier à Althiof qui doit être effondré.
Transmets lui tout mon soutien dans ces moments tragiques ainsi qu'à tout ceux de notre famille que tu verras.
Je pense à Sémias aussi et je vais tacher de le trouver sur le campement. Je ne sais si il est déjà au courant. Il se trouve orphelin au milieu d'une immense famille et crois moi, je sais ce qu'il peut traverser en ce moment.

J'espère pouvoir être présent aux funérailles de Thémis. Ce serait un honneur pour moi que de pouvoir l'accompagner jusqu'à sa dernière demeure. Elle était une femme d'exception, pour notre famille mais aussi pour notre duché tout entier.

N'hésite pas à confier à Mathurin les détails des obsèques....
Je ne promets rien car nous sommes toujours en défense et prêt à l'offensive. Mais si nous sommes démobilisés, je ferais tout mon possible pour être rentrer à temps.

Prends soin de toi ma douce.
A défaut de ma présence, mon coeur et mes pensées sont près de toi.

Loches, campement des armées du BA
le 15e jour d'août de l'an de grasce mil quatre cent cinquante neuf

Jazon

Gypsie, attristée, laisse tomber le parchemin sur la table.

Oui... sa lettre parle principalement de cela ; il est affecté bien sur, et espère être présent pour les obsèques de la Douce. Il veut connaître la date, les détails... Il pense à nous, et surtout à Al.
" Effondré " il doit être écrit-il, il ne pense pas si bien dire.

Je vais attendre quelques jours, le retour de ton époux. Peut être saurais-je quoi lui répondre à ce sujet.

Bien... ne pas se laisser abattre en attendant ce funeste jour. S'occuper l'esprit, ne pas céder à la tristesse, continuer, pour Themis et le duché qu'elle affectionnait.
Ne pas penser au danger que courait Jazon, occulter cela, sinon pas moyen de se lever le matin.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Korydwen ne savait pas si cette histoire serait un jour terminée, cependant, si la cheffe qu'elle était baissait les bras, comment pouvait-elle compter sur les autres ? Il fallait toujours un élément moteur, même si cet élément moteur se mangeait tronc d'arbre après tronc d'arbre, ne jamais baisser les bras, tout cela pour rendre chaque jour hommage à Thémis, chaque fois que le lourd collier d'intendante était porté, ses pensées vagabondaient vers Thémis, chaque fois qu'elle posait le pied dans les bureaux de l'ordre, elle ne pouvait penser à autre chose. Thémis était sa plus grande motivation et pour elle, elle ne devait baisser les bras...

Merci beaucoup Gypsie, j'espère que cela nous aidera dans notre quête de l'histoire ducale.

Korydwen écouta sa cousine, un pâle sourire aux lèvres, que cela devait être dur pour Jazon, seul au front, apprendre qu'une cousine, sa cousine et pas des moindres Thémis n'était plus. Seul, isolé, l'esprit en direction de l'Auvergne, voilà condition déplorable et dangereuse pour combattre. Korydwen tâcha de ne rien laisser paraître, posant simplement la main sur celle de Gypsie, elle était là. Gypsie attristée qui laisse sa lettre tombée sur la table, qu'elle doit se sentir bien loin, trop loin de son époux qui souffre...

Et nous... Nous pensons fort à lui. Nous prierons avec ferveur pour qu'il puisse revenir pour un dernier au revoir à Thémis.

Elle serrait fort la main de Gypsie, elle n'était pas Jazon, mais la famille servait à cela, s'épauler dans les moments difficiles.

Oui, nous attendrons le voyage d'Al pour que tu puisses lui répondre avec le plus de détails possibles. L'attitude d'Al... Pour en arriver à ce que ses enfants et son épouse ne puissent rien faire pour lui... Effondré, Anéanti, l'ombre de lui-même. Une partie de lui a disparu avec Thémis...

Un léger soupire de la part de la Comtesse. Il fallait penser à des choses plus joyeuses, enfin, s'occuper l'esprit.

Tu sais... En plus du collier pour Thémis, peut-être pourrions-nous réfléchir à quelques fleurs pour décorer sa dernière demeure qu'en penses-tu ? Il s'agit là d'affaires de femme.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Gypsie

Une main, un sourire, une entente, un soutien amical et familial, de quoi relever la tête, se reprendre, ne jamais baisser les bras, toujours se remettre à l'ouvrage et pas pleurer sur son sort qui n'était certainement pas le plus triste en ce monde.

Tu as vraiment bien fait de venir me rendre visite aujourd'hui Kory, j'apprécie, et je suis contente de toutes ces décisions prises.

Discrètement, Lucie, qui ne loupe rien de la conversation, pose un plat sur la table, coupe quelques parts d'une appétissante tarte aux pommes, sans rien dire... Elles peuvent se servir en cas de petit creux, les petites assiettes ne sont pas loin.

Hum... bonne odeur chatouille les narines, voilà Lucie se préoccuper de l'estomac de ces dames ; Gypsie sourit à la soubrette, en écoutant Kory parler de fleurs, élément féminin, il est vrai. Une petite touche personnelle. Enfin, personnellement à deux. Enfin, personnellement de la part de tous. Des Marigny, côté coeur.

Des fleurs ? Comment ça ? Bien sur qu'elle en aura des fleurs, mais tu sais comme moi... qu'elles ne sont pas éternelles.
A moins que tu penses à des fleurs... gravées ? Sur son... le mot est difficile à prononcer, tombeau ? Ou bien... des fleurs séchées ?

Gypsie imagine le décor... Le panthéon silencieux, des stèles, des tombeaux, et celui de Themis entouré de chandeliers émanant douce lumière... et des fleurs oui.

A quoi penses tu ? Sais tu quelles étaient ses fleurs préférées ?

Et voilà l'esprit qui chauffe ; imagine plus précisément l'endroit ou reposerait Themis ; empreint de douceur, de paix, de douce lumière, détaché des autres par... des tentures suspendues tout autour, tentures qui représenteraient des scènes de sa vie...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Korydwen observait Gypsie, un léger sourire sur le visage, la voir reprendre du poils de la bête, comme l'expression, ou alors c'était pour reprendre un verre ? Hélas, la bouteille était vide, vidée par deux dames, deux Marigny.

Oui. Je suis bien contente d'être venue.

Korydwen se souvenait de Jazon qui voulait l'enlever pour l’amener à l'hostel, il n'avait point réussi. Elle avait manqué de temps, ou n'avait pas su le prendre, les futilités de la vie qui vous éloignent de la base, de la famille, des amis, des valeurs sûres.

Et puis une odeur de pomme ! Voilà qui n'est pas surprenant, Kory sait, Gypsie aime les pommes, Gypsie propose régulièrement des pommes chez les nobles ou ailleurs dès que cela part en vrille, voilà longtemps que la cousine n'a pas proposé de pommes. Les yeux allaient de la tarte à la petite assiette, sans doute de la belle porcelaine. Et finalement elle se laisse tenter, attrape une assiette et une belle part de tarte. Et en sert une aussi à Gypsie ! A votre bon coeur mesdames.

Oui, elle ne sont pas éternelles, malheureusement... Mais Thémis dégageait une de ses beautés, grâces quand elle se déplaçait, impressionnante... J'imagine un convoi, un magnifique convoi... Les gens vêtus de blanc et la charrette dans laquelle repose le cercueil pour un dernier voyage...Avec des fleurs, plus belles les unes que les autres... DEs senteurs...

Korydwen regardait Gypsie avant de finalement mordre dans la tarte, elle imaginait elle aussi, sans doute, la dernière demeure de Thémis.

Les porteurs... Jazon, Althiof, Jrag, Fabien et Sémias. Quatre normalement, mais nous avons cinq hommes Marigny... Et chacun de ces hommes méritent cet honneur...

Korydwen sourit, imagine, propose, elles ne sont que Marigny de coeur, mais les hommes Marigny ne pourraient refusés. La plus belle des cérémonies pour cette dame.

Je pense à la cathédrale de Clermont très fleurie, des fleurs, des odeurs, des bougies... De la beauté, de la douceur et de la grâce... Je ne sais malheureusement pas qu'elles étaient ses fleurs préférées.

Un des Marigny le savait peut-être, tout se bousculait dans sa tête, les idées, les envies, faire de ce jour funeste quelque chose de magique... Dont ils se souviendraient toujours, préparer au mieux l'arrivée de Thémis auprès du Très-Haut...

Des fleurs gravées, voilà une riche idée. Tant d'idées à proposer aux hommes Marigny.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Gypsie

La vi et la comtesse, mordant pleinement dans une belle tarte aux pommes, quoi de meilleur que ça, plaisir si simple ; Lucie la faisait souvent avec ce petit rajout, mélange de crème, sucre et oeuf battu, tout un régal.

Rien qu'à l'écouter, Gypsie voyait déjà la scène de l'enterrement, les décors, presque les odeurs et les bruits.
Un convoi, les gens vêtus de blanc, des fleurs, des bougies, et voilà dame Duchesne transportée à mille lieux d'ici, dans un autre décor aussi idyllique, ou toutes les cérémonies revêtaient ce caractère particulier plein de poésie et surtout de paix.
Cette ile si loin de tout, où elle aimait se retrouver avec Jazon, comme bien d'autres personnes. Endroit menacé de disparition, comme tant d'autres hélas, comme la cité d'Eleusis.

Tu parles si bien de cette cérémonie, j'ai déjà l'impression d'y être, et je ferai tout pour t'aider à ce qu'elle soit ainsi Kory.
Beaux porteurs oui, quatre suffiront, non ? Semias sera le principal intéressé, autant lui épargner de porter le cercueil de sa mère non ?
La peine est déjà bien assez lourde...

Dis, tout cela m'a fait pensé à Avalon. Y étais tu déjà ?

Un coup d'oeil à Lucie qui déjà dresse l'oreille ; jamais entendu parler d'Avalon la soubrette, et pour cause.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Korydwen écoutait Gypsie, tout en mordant avec ardeur dans cette part de tarte aux pommes, moment de simplicité, mais tellement agréable, les gens ne savaient plus vivre autrement qu'à travers le boulot. Gypsie semblait s'être jointe à la rêverie du moment, Gypsie écoute et semble ailleurs, Korydwen l'observe un sourire.

Il faudra voir avec le reste de la famille, mais j'imagine que tous la voudront unique et à l'image de Thémis.
Oui tu as peut-être raison... Il faudra voir avec lui... Peut-être aura-t-il des envies particulières. J'espère que Jazon saura le trouver... Une aide.

Un sourire sur les lèvres de la Comtesse, Avalon... Elle y était, comme bien souvent, mystérieux Avalon... Endroit si paisible, endroit où ils faisaient bon aller.

Je crois oui que j'y étais. Je crois que j'ai envie que ce jour-là... L'on n'y soit tous...

Un sourire sur le visage, elle croqua une nouvelle fois dans sa tarte aux pommes.

Tu sais, ton Jazon, je le verrai bien chef de la famille Marigny, il a cet esprit de famille, ce caractère chevaleresque... Veiller sur les uns et sur les autres.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Gypsie

Oui, si paisible endroit perdu au milieu des brumes. Voilà bien longtemps qu'ils n'y étaient retournés avec Jazon. Toujours à faire ailleurs, et le temps passe inéxorablement... Il faudrait penser à envoyer pigeon à Yvonne, depuis des mois sans la moindre nouvelle de part et d'autre.

Oui, moi aussi j'aimerai y être ce jour là, mais cela ne sera certainement pas possible.

Pour Jazon, nous en avons déjà discuté, depuis que Marty, ou plutôt Auvergne, a attiré notre attention, depuis le décès d'Elra. Un bon chef de famille il serait oui, mais il tient à ce que cela soit discuté en famille, il ne veut pas s'imposer chef de la tribu.
Et bien dis donc, nous en aurons des choses à discuter lors de la future, que j'espère proche, réunion des Marigny, petits et grands.

Gypsie refusa la portion de tarte que Lucie voulait encore lui servir ; à laisser faire la soubrette, elle serait bientôt pleine de rondeurs et devrait élargir ses robes.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Divaguant, rêvassant, ailleurs, elle l'était et le retour sur terre était bien difficile, combien de fois Althiof lui avait posé la question ? Combien de fois l'avait-il surprise en train de rêver ? Il fallait bien s'occuper et lorsque le quotidien se voulait trop lourd, l'esprit ouvrait souvent de bien jolies perspectives, des rêveries, du bonheur, oublié l'instant présent.

Oui, tu as raison Gypsie. Cessons de rêver.

Un sourire et la part est terminée, Lucie lui en tend un autre morceau, morceau que la Comtesse refuse poliment, entre le pain, le fromage, le vin et la part de tarte, le ventre était bien plein. Un sourire et puis elle écoute de nouveau de Gypsie. C'est vrai que les Marigny se regrouperaient bientôt, elle l'espérait... Mais avec cette guerre, l'on ne pouvait pas tout prévoir sans compter que si le conflit s'intensifiait, la Reyne lèverait sans doute son ban... Et d'après leur serment...

J'imagine bien, ne pas s'imposer. Elle risque d'être prometteuse cette future réunion.

Il était comme cela le cousin Marigny. Sourire aux lèvres avant de regarder par la fenêtre, la journée était bien avancée et peut-être qu'ils l'attendraient à l'appartement, après tout, elle avait bien du mal à les surveiller ses enfants, entre l'un qui trainait dans les Eglises, l'autre qui traînait à la prévôté et la dernière à Bourbon, sans compter l'époux, que faisait-il ? Mystère... De la prévôté sans aucun doute !

La journée est bien avancée. J'ai passé un moment exquis en ta compagnie. Je vais te laisser ma chère Gypsie ! L'on se retrouve donc demain matin pour s'occuper du collier de Thémis ?

Korydwen se leva et salua Lucie, la remerciant de toute cette attention et plus particulièrement de l'accueil futur de la soubrette de la famille de Toggenburg-Marigny.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Gypsie

C'est vrai que le temps passe vite en bonne compagnie, même pas eu le loisir d'admirer le soleil monter dans le ciel ; derniers échanges, et la comtesse s'apprête à partir ; visite qui aurait égayé une des longues journées de Gypsie, dont l'occupation restait toujours et encore l'attente.

Oui, demain sans faute, tu peux compter sur moi Kory. On va lui en faire faire un magnifique.
Merci d'être passée me voir, tu sais que notre porte vous est toujours ouverte, n'hésite pas à revenir quand tu veux.

Gypsie se lève, accompagne Kory à la porte de l'hôtel, une bise sur chaque joue et la dame s'en va.

A demain !

» Mariage d'Apolonie et Alayn de Viverols (5 Janvier 1457)