2.8 [fin Septembre - début Octobre 1456] Les joutes de la Saint Michel - Lice

Morkar

- Commençons par sortir les reproductions des blasons, et voyons s'il manque quoi que se soit...

Minerve se recula pour regarder les couleurs être alignées...

Patsy

Methemvor

Kref

LLyr di Maggio et d'Astralgan

Methea

Charles de la Roseraie (dict Tcharly)

Burin Khazad de Fouchault

Kamharley d'Avidson

Denys

Romuald de Vaisneau

Vinkolat

Bahamir de Malemort

Solange S. Curnonsky

Gatimasse

Sibella de Vissac

Didier ( Dict Dide ) Warenghien

Aurore de Rhodes DiCésarini de Hautefond

Marie Alice

Mélissande de Huy

Kirah du Breuil

Actarius d'Euphor

Roland Wallère dict Wolfar

Trokinas

Thomas de Clerel

Chlodwig Von Frayner d'Azayes

Enguerran de Casteldor

Cyrielle Ambre Constance d'Arduilet-Saint Ange, dicte Zya

Ninjaturtel

Beths

Geronimo2751

Azdrine de Vissac

Jaelle000 de Montmorency

Snipy De Montmorency

Naluria Marthun Vaast

Martymcfly de Montfort-Balmyr

Althiof de Marigny

Bestbuff du Mazet

Alivianne

Carmody

Mimi

Bradbury

Chloé Bénédicte de Chesnais

Cristòl de Siarr

Turenne de la Tour Saint Arnault

Wonderanny d'Azayes

LeGueux d'Alanha

Jason de Prie-Montpoupon

LadyMarianna

Rhân de Crocy

Gnia

Ptitoliv de Montsenard

Sunburn de Montsenard

Jéhanne d'Ysengrin

Ursin

Ben Elazar Kamps

Izidore de Castelléo

Ramon

Marie Antoinette de Lasteyrie

Hook d'Aberdeen

Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu

Apolonie

Alcyone


- Hum... Il en manque, et certaines ont été bien abimées par le voyage... Et peut être même certains n'ont pas envoyé leurs couleurs... Qu'on me le fasse savoir et qu'on leurs dise de se présenter !

Morkar

- Et bien allons y...

Estienne regarda l'homme qui lui faisait face. Ce dernier, un italien, lui proposait un nouveau moyen de tirer au hasard, faisant intervenir que la Voie Divine dans le choix des opposants. Le domaine du Lavardin grouillait d'italiens de tous poils, mais celui ci était de lui le plus expansif...

- Vous zallez voir, Signor... Za marche !
- J'espère bien... Montrez moi donc...

L'italien mit la main sur une machinerie de bois qu'il fit tourner rapidement. Et deux noms tombèrent. Morkar les prit et les lit...

- Sunburn de Montsenard contre Marie Alice... Soit continuons...

A nouveau, l'italien fit tourner sa machine...

- Cette fois, c'est Izidore de Castelléo contre Romuald de Vaisneau... Cela semble fonctionner...


Naturellement l'italien sourit de toutes ses dents en acquiesçant. Morkar le regarda empli d'un certain doute, puis secoua la tête.

- Continuez donc... Et faites savoir que les blasons et les informations manquantes doivent être parvenus aux médicastres et à moi même avant le début de la compétition, sous peine de disqualifications...

Citation :

Sunburn de Montsenard
Marie Alice

Izidore de Castelléo
Romuald de Vaisneau (manque le blason)

Denys
LeGueux d'Alanha

Cyrielle Ambre Constance d'Arduilet-Saint Ange, dicte Zya
LadyMarianna

Wonderanny d'Azayes
Alivianne

Jéhanne d'Ysengrin
Jariane de Saint Nectaire

Chlodwig Von Frayner d'Azayes
Didier ( Dict Dide ) Warenghien

Martymcfly de Montfort-Balmyr
Gatimasse

Apolonie
Marie Antoinette de Lasteyrie (manque le blason et les carac)

LLyr di Maggio et d'Astralgan
Azdrine de Vissac (manque le blason)

Cristòl de Siarr
Althiof de Marigny

Chloé Bénédicte de Chesnais
Jaelle000 de Montmorency

Kamharley d'Avidson
Vinkolat

Ninjaturtel
Thomas de Clerel

Trokinas
Ramon (manque les carac)

Aurore de Rhodes DiCésarini de Hautefond
Diane Wiatt d'Azayes

Patsy
Ptitoliv de Montsenard

Snipy De Montmorency
Hook d'Aberdeen

Naluria Marthun Vaast (manque les carac)
Mélissande de Huy

Enguerran de Casteldor
Methemvor

Geoffroy d'Harlegnan dict Lunconnu
Roland Wallère dict Wolfar

Gnia
Alcyone

Turenne de la Tour Saint Arnault
Actarius d'Euphor

Sibella de Vissac
Beths

Burin Khazad de Fouchault
Ca

Bradbury
Ursin (manque le blason)

Kirah du Breuil
Solange S. Curnonsky

Bahamir de Malemort
Charles de la Roseraie (dict Tcharly)

Kref
Mimi

Bestbuff du Mazet
Carmody

Ben Elazar Kamps
Methea (manque les carac)

Rhân de Crocy
Jason de Prie-Montpoupon

Morkar

- Sonnez les trompes... Qu'on commence !

Morkar

Citation :

Joutes du Lavardin : Premier Tour

Pour ce duel, nous assisterons au combat opposant :
Sunburn de Montsenard à Marie Alice
-

Première lance :
Les deux femmes s'élancent sur la Lice et elles abaissent leurs lances au moment propice. Elles touchent toutes deux, en brisant, et le choc parait rude. Fort heureusement pour chacune, elles restent en selle.

Deuxième lance :
Chacune veut se battre pour la victoire. Les chevaux repartent, et voici que les lances s'abaissent à nouveau. C'est encore une double touches, mais cette fois MarieAlice est la seule à briser. Elle jette son adversaire au sol. Sunburn se relève sans mal

MarieAlice est déclarée vainqueur

Mariealice

Citation :

Joutes du Lavardin : Premier Tour

Pour ce duel, nous assisterons au combat opposant :
Sunburn de Montsenard à Marie Alice
-

Première lance :
Les deux femmes s'élancent sur la Lice et elles abaissent leurs lances au moment propice. Elles touchent toutes deux, en brisant, et le choc parait rude. Fort heureusement pour chacune, elles restent en selle.

Deuxième lance :
Chacune veut se battre pour la victoire. Les chevaux repartent, et voici que les lances s'abaissent à nouveau. C'est encore une double touches, mais cette fois MarieAlice est la seule à briser. Elle jette son adversaire au sol. Sunburn se relève sans mal

MarieAlice est déclarée vainqueur

Première joute sans la bannière des Dames Blanches, sans son écuyère, étrange sentiment, pointe de tristesse mais nullement de regret. Toujours avancer et ne point reculer ou regarder en arrière.

Tandis qu'on l'enfermait dans l'armure protectrice, elle laissait son esprit vagabonder pour ne pas avoir l'envie de lutter contre ce métal qui l'enserrait ou ne pas laisser la panique l'envahir. Toujours le même rituel et cette crainte de tout ce qui était clos. Marie savait fort bien qu'elle n'avait pas le choix. Pour jouter il fallait en passer par là.

Une fois prête et hissée sur sa jument, elle avait prit l'écu et la lance qu'on lui tendait et s'était présentée en bout de lice.

Nul regard vers les gradins pour y chercher un visage ou un sourire, juste elle et son adversaire du jour.

Salut de la tête et au signal première passe. Deux lances brisées et chacune fermement en selle encore. Juste la tête raisonnant du bruit du galop et du bois fendu.

Main ouverte pour laisser choir les morceaux qu'il restait et en recevoir une nouvelle.

Alestria s'élança à nouveau à la pression des cuisses, la jeune femme raffermit sa prise sur son écu et baissa sa lance, visant l'écu adverse, se fermant à tout ce qui n'était pas son but.

Craquement de bois lorsque la lance rompit, demi-tour en bout de course pour voir qu'elle avait vaincu en faisant tomber l'auvergnate. Elle s'approcha d'elle pour voir si tout allait bien, releva la visière et la remercia de cette joute, espérant ne pas l'avoir blessée.

Retour au camp pour sortir et se sentir libérée.

Naluria

Naluria trainaît Modso depuis un petit moment, il s'était enfin résigné à laisser son cheval à un jeune garçon d'écurie du Lavardin.

Arrivant près du tableau, plein de monde entassé s'y trouvait. Elle se fit la plus fince possible, prit la main de Modso pour ne pas le perdre dans la foule puis poussa délicatement les nobles et escuyers pour pouvoir voir le tableau et confirmer ce qu'on lui avait dit. Le passage était oppréssant et étouffant. Les invités étaient agglutinés comme des oeufs de poissons et les discussions étaient comme cette texture visqueuse qui retiennent les dit oeufs. Il était alors difficile d'accèder à la "vérité".

Les trompes sonnèrent et le bruit ambiant était réduit à néant, tout le monde écoutait les premiers annoncés.

*Ouf, ce n'est pas moi*

Un petit regard en arrière pour voir si Modso suivait toujours et en bonne état car elle ne le lâchait pas. Sa main comprimait celle de Modsognir, mais tant pis, ce n'était pas le moment de se plaindre.

Un coup d'épaule par ci, un coup de hanche par là, voilàààààààà ! On y est.

Naluria pu lire qu'elle affronterait bien Melissande de Huy, c'était donc bien la cavalière réputée dont Llyr lui avait parlé.

Modso tentait de lire mais Naluria le retourna et le poussa hors de la foule.

On n'a pas le temps, je dois aller me préparer, vite, vite.

Direction la tente Pleaudienne.

Althiof

Althiof commençait à trouver le temps un peu long. Il avait laissé l'agitation du campement et son épouse qui se reposait sous leur tente pour se rendre vers la lice. Il avait toujours besoin d'un moment d'isolement pour se concentrer. Il se transcendait lorsque ses amis et sa belle étaient là pour l'encourager mais il fallait tout de même rester dans sa bulle. Une erreur était si vite arrivée et bien souvent fatale.

Il s'approcha du tableau d'affichage pour connaître le nom de son adversaire. Non pas que cela ait grande importance, il était probable qu'il ne le connaisse pas mais cela faisait retomber un peu la tension qui s'installait à l'approche du premier tour.

Citation :

Cristòl de Siarr
Althiof de Marigny

Cristòl de Siarr, ça me dit quelque chose mais d'où ! Tant pis on verra bien.

Il n'avait de toute façon pas d'appréhension, il avait déjà prouvé par le passé qu'il pouvait battre n'importe qui. Ses deux tournois remportés pouvaient en attéster. Il s'en retourna au campement pour se préparer après avoir assister à la défaite de sa vassale face à une grande jouteuse Marie Alice. Un Auvergnat de moins et à voir le tableau ce ne serait pas facile pour eux.

Morkar

Citation :

Joutes du Lavardin : Premier Tour

Pour ce duel, nous assisterons au combat opposant :
Cristòl de Siarr à Althiof de Marigny

-

Première lance :
Le duel commence rapidement, lorsque les deux cavaliers se mettent au galop. Les voici proches, maintenant, et les lances se choquent et se brisent. Les deux cavaliers font quelques pas, Althiof reste en selle, mais Cristòl est fort gêné. Le voici qui chute sans se causer de mal.

Althiof de Marigny est déclaré vainqueur

Cristòl

Althiof de Marigny ! Marigny, Marigny... C'était étrange, cela sonnait, pour le jeune homme, comme un quolibet. C'était pour l'avoir entendu dans la bouche de la jeune Loreleï d'Ylfan ; c'était là le mauvais surnom d'Almaric de Margny, le Gros Condé, de la part d'une poignée de nobles Bourguignons.

Mais la réputation du Baron de Cournon d'Auvergne, sur les lices, n'avait rien à envier à la pataude lourdeur du Prince. Le jeune Sìarr savait bien que son adversaire était redoutable. Le jeune Sìarr savait que beaucoup, ici, avaient des années d'expérience, derrière eux. La lance n'était pas son meilleur atout... Excepté, sans doute, auprès des femmes.

Le zélé Jehan de Proisy aida le Chevalier Hospitalier à se mettre en selle. Le regard vairon du jeune homme glissa vers le haut de sa lance, puis à son bras... Les couleurs d'or, d'argent et surtout de gueules s'y mêlaient, et le souvenir des dernières joutes auxquelles il avait participé pour cette chère, ô combien chère dame, lui revint en mémoire. Triste rappel... Il avait fait forfait dès le premier tour, et senti une pointe d'amertume à ne pas jouter du tout de tout le tournoi. Mais toujours l'agacement du moment était rattrapé par la fierté et la joie de ne pas faillir à ses valeurs. Per totjorn...

Alors le cadet de Proisy, qui était son héraut, le précéda sur la lice, et l'annonça d'une manière à laquelle il ne s'attendait pas tout à fait.

-« Gentils Seigneurs
Voici le meilleur » - Allons bon... Et la modestie ! Face à un tel adversaire...
-« Gentes Dames
Devant lui d’aucune se pâme » - A l'ouïe jouissant volontiers d'un pluriel, le fougueux Sìarr sourit de la fraîcheur de ce vers, et retint l'envie de regarder, encore une fois, les beaux doux rubans qui lui servaient de brassard.
-« Damoiseaux
Faites sonner vos flutiaux » - Ah, ce petit Jehan ! Le Chevalier appréciait l'effort que le cadet fournissait, pour trouver de telles rimes, et qui encore convenaient bien au Méridional. Les flutiaux... Et les idées de Cristòl repartirent encore vers les Monts Pyrénées, qui lui manquaient autant qu'une mère.

Mais l'écuyer avait fini sa présentation, et lui adressa un signe de sincère remerciement, le Baron inspira fortement. Après tout, quand on est vétéran de guerre... Pourquoi craindre l'échec d'une joute ?

Le signal du départ fut lancé. Pour Elle ! Et le sobre cri du Baron résonna dans la lice, alors qu'il ajustait sa lance au plus précis :

-« SAINT-FEEELIIIIIIX ! »

Et la fin ressemblait davantage à un râle rauque et vibrant qu'à un cri d'hystérique. Lui qui était tout de blanc, de noir et de bleu vêtu, aux couleurs de l'Hospital, d'une part, l'écu azuré de Saint-Félix et ses fusées argentées rayonnant, dans la vitesse de la course, d'autre part.

Là, dans la foule ! Il avait vu un éclair roux, était-ce la Fleur d'Oc ?

Le choc arriva. Avec une détermination sans faille, le Chevalier envoya d'un mouvement son bras en avant, pour mieux porter son coup. Et il eut la satisfaction de voir le bois voler, en même temps que son épaule était propulsée en arrière ; mais ce n'était rien, il avait brisé, le duel commençait bien !
Et à peine avait-il formé ces pensées dans son esprit qu'il comprit qu'il ne réussirait pas à rester en selle. Il n'avait peut-être pas été projeté à terre... Mais le déséquilibre était trop important, l'armure trop lourde, le temps trop rapide. Il ne put que rejeter vite le tronçon de lance qui lui restait en main et replier sous lui son bras, pour le protéger... Et il heurta le sol, avec une déception résignée.

Althiof

Althiof s'était laissé aller aux bons soins de son épouse pour se préparer comme d'habitude. Il n'aurait pour rien au monde laissé ce soin à quelqu'un d'autre. Depuis quelques joutes déjà, il ne savait plus trop mais au moins trois voire quatre, Beths l'avait accompagné comme ecuyère. Au début une simple façon de lui changer les idées et de passer du temps avec son amie mais malgré les rires, les moqueries, les situation salaces avec Az il devait bien avouer qu'elle était une superbe co-équipière qui avait su l'épauler dans les tournois.

Aujourd'hui elle était sa vassale et le temps d'un tournoi peut-être son adversaire. C'était donc Gaspard le domestique qui avait préparé Pégase. Il venait d'être appelé vers la lice. Enfin...

Kory avait attaché son beau ruban rouge floqué d'un K d'or sur son heaume. Elle était avec lui comment pouvait-il perdre ? Elle serait là dans les tribunes. Pourvu qu'elle arrive à temps, elle aidait Beths à se préparer. Il ne l'apercevrait sans doute pas mais la savoir qu'il le regardait et l'admirait lui donner de la force.

Citation :

Joutes du Lavardin : Premier Tour

Pour ce duel, nous assisterons au combat opposant :
Cristòl de Siarr à Althiof de Marigny

-

Première lance :
Le duel commence rapidement, lorsque les deux cavaliers se mettent au galop. Les voici proches, maintenant, et les lances se choquent et se brisent. Les deux cavaliers font quelques pas, Althiof reste en selle, mais Cristòl est fort gêné. Le voici qui chute sans se causer de mal.

Althiof de Marigny est déclaré vainqueur

Il se présenta en bout de lice, enfila son heaume, et donna une tappe sur le croupe de sa fidèle monture, son allié depuis bien longtemps. Ils en avaient fait des passes d'armes tous les deux. Il attrapa son écu rouge sang couleur de ses terres de Cournon puis une lance et attendit le signal. Un tournoi annulé, un tournoi raté, il avait bien à prouver et surtout se prouver. Il ne pouvait rester sur un échec.

Son adversaire s'élance, il a un temps de retard mais son cheval prend de la vitesse. Il abaisse sa lance et vise. Le choc est violent. Les deux lances se brisent dans un grand fracas. Il sent une contrainte sur son épaule mais parvient à se maintenir. La tenue en selle. Son gros point fort... Celui qui l'a sauvé en de nombreuses occasions.

Le choc métallique sur le sable de la lice lui indique le sort de la joute. Il est déclaré vainqueur. Un signe à son adversaire avant de rejoindre le bord de lice. Pièces de l'armure retirées afin de le libérer de ses mouvements. Il ne rejouttera pas aujourd'hui mais il veut assister à la toute première joute de sa vassale. Toujours bandé mais bien plus agile il se dirige vers les tribunes à la recherche de son épouse.

Beths

Divertissement populaire réservés aux Nobles, les joutes. Epreuves spectaculaires au cours de laquelle les deux resplendissants chevaliers en armure s’affrontaient au milieu de la lice. Au signal du juge du tournoi, les deux chevaliers sur leurs montures s’élançaient dans l’objectif de faire chuter son adversaire à l’aide d’une lance …

Beths entendait que le tournoi avait commencé. Les bruits caractéristiques de métal s’entrechoquant, de cavalcades effrénées, et puis … les odeurs aussi. Son cheval, fort peu adapté aux tournois de joutes, semblait pourtant trépigner d’impatience. Ou alors, le pauvre ressentait sur son dos le poids qu’elle pesait, habillée d’une armure de pied en cap. Enfin, en dehors de son heaume que le jeune aide qu’on lui avait octroyait portait.

Beths essayait de calmer les battements désordonnés de son cœur. Elle … elle était un peu anxieuse pour ses premières joutes. Elle ne savait pas encore qui serait son adversaire. En effet, elle aurait du jouter contre Sibella, mais cette dernière, enfin raisonnable, avait déclarée forfait du fait de sa grossesse.
Mais, de ce fait Beths n’avait aucune idée de contre qui, elle allait se retrouver. Hum qu’importe. A part les Nobles du BA, elle ne connaissait personne.
Elle s’était donc rendue sur le bord de la lice, elle avait réussi, malgré l’ambiance évidente et l’animation qui régnait en ces lieux, à croiser une personne, l’arbitre ? qui lui indiqua de quel côté elle devait attendre. Elle put ainsi voir les quelques combats qui eurent lieu avant le sien. Elle s’était renseignée auprès d’un autre jouteur … son suzerain était sorti victorieux de son 1er tour. Cela ne l’étonna guère, mais, elle était heureuse de savoir ce fait.

Elle devait se concentrer … con-cen-trer. D’autant plus qu’elle n’avait franchement pas l’habitude de ce jeu. Oh certes, elle s’était entraînée quelque peu, mais … sans armure … et elle se rendait compte aujourd’hui que ce détail n’était pas anodin. Elle devait bien avouer que cet amas de métal sur elle commençait à peser son poids. D’autant plus que le soleil resplendissait et qu’elle avait la furieuse impression de cuire. Elle sentait des gouttes de sueur lui couler dans le dos.
Finalement, elle comprenait pourquoi il y avait autant d’abreuvoir au cours des tournois. Pour laisser la possibilité a qui le voulait de se rafraichir de pied en cap … sitôt l’armure retirée.

Rhaaaaaaaa Beths tenta désespérément de cibler son esprit sur la victoire, sur sa lance qui devait être fermement tenue, mais pffff, d’autres idées lui venaient en tête, et puis elle observait ce qu’elle voyait.

Soudain, on lui fit signe de se préparer, et d’approcher … à la fin de la joute en cours, cela serait à elle.
Elle tenta de se relever un peu sur son cheval pour apercevoir son adversaire de l’autre coté de la lice. Mais elle ne vit rien. Rien en dehors d’armures étincelantes. Elle tourna alors son regard vers les tribunes. Elle y reconnu notamment Sibella et Korydwen. Deux excellentes jouteuses qui devaient se contenter, pour cette fois, de supporter leurs époux, puisqu’elles en portaient le fruit.
A cet instant Beths se demanda contre qui Azdrine joutait déjà ? Le Seigneur Llyr si elle ne se trompait pas. Et pourquoi diantre pensait-elle à cet individu si … si peu .. enfin … cet homme sans aucune pudeur ?
Beths secoua la tête.


CONCENTRE TOI !!!!! se mit-elle à brailler tout haut faisant sursauter quelques personnes autours d’elle.

Soudain, la joute précédente s’acheva. C’était son tour ! Beths sentit son estomac se serrer d’appréhension. Elle tendit les bras vers son heaume et l’enfila. Au moins, personne ne pourrait voir l’agitation qui la gagnait. Elle fit doucement entrer son cheval dans la lice au moment ou l’arbitre hurlait son nom et … celui de son adversaire.

Quelle ne fut pas sa stupeur !!! Elle en eut le souffle coupé



QUO ….


Une horrible douleur lui vrilla les oreilles et les tempes … un heaume ne laissait que très peu passer l’air finalement, et encore moins les hurlements, enfin disons sa façon de s’exprimer. Elle venait en un instant de comprendre ce que devait ressentir les sonneurs des cloches de Notre Dame !!
Diantre, c’était donc si terrible pour tous ceux qui l’écoutaient régulièrement s’exprimer ??? Mince, elle aurait presqu’eut pitié, si l’instant n’avait été si … enfin si … terrible !!!!

Comment, c’était Az son adversaire ???? Mais ???!!!!!

Elle tourna sa tête vers Sibella … comment ne pouvait-elle pas être au courant comme elle le lui avait affirmé ? Avait-elle voulu favoriser son époux qui lui savait parfaitement contre qui il jouterait ? Beths n’aurait jamais pensé cela de Sibella avant … mais quelle autre explication était donc possible ?

En face d’elle son adversaire se préparait, et l’arbitre allait rapidement donner le signal du début. Beths n’était pas, mais alors, pas du tout prête à affronter son adversaire. Les images matinales lui revenaient en tête à sa plus grande honte. Fort heureusement le rouge n’était pas visible à travers le heaume.
Elle attrapa la lance qu’on lui tendait et se mit en position. Elle ne voulait pas, non, elle voulait, non, enfin si, enfin … Beths inspira doucement. Elle vit son adversaire mettre son cheval au galop. Talonnant Canasson, elle partit à son tour. Elle concentra son regard sur la lance, et sur l’endroit ou elle allait viser, poignet ferme.
Le choc fut violent, leurs lances respectives explosèrent, et elle grimaça de douleur. Aouch. A vi, elle comprenait mieux le pourquoi des bandages en fait. Beths sentait déjà que son corps se rappellerait à elle le lendemain. Mais, pas le temps en frivolité, elle récupéra une nouvelle lance et se remit en position.
Et rebelote. Sauf qu’à cette passe si, elle vit nettement Azdrine, enfin son cheval, accélérer. Beths ne pouvait demander pareil chose à son pauvre animal. Elle tenta de faire ce qu’elle pouvait et viser, mais … elle sentit qu’elle fut arrachée à la confortable selle de son cheval pour finir … au beau milieu de la lice. Elle avait chuté. Pas Azdrine. Elle avait donc perdu. Elle souleva les bras et retira son heaume.
Une bouffée d’air frais lui arriva au visage. Huuum délice de l’instant.

Elle entendit plus qu’elle ne vit, le cheval arriver vers elle.


Beths ? Comment te sens tu ? N'es tu pa sblessée au moins ? Enfin, physiquement je veux dire.


Il se moque, il se moque de ce qu’elle est, c’était à parier vu l’individu, quel rustre ! Enfin disons qu’il était fidèle à lui même


GRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!

Pour avoir douté de ma santé mentale, tu es bon pour m’offrir un verre !



Naméo pour qui la prenait-il ?
Toutefois, elle était agréablement surprise de voir qu’il venait vérifier qu’elle n’était pas blessée, ce qui finalement n’était pas le cas, malgré la pointe d’ironie qui perçait sous ses propos Et puis, elle avait participé à des joutes, ses premières joutes, elle était heureuse. Certes elle avait perdu, mais c’était plutôt vraisemblable. Et puis, en fait, elle préférait perdre contre un adversaire qu’elle savait valeureux que contre le premier quidam qu’elle n’aurait pas connu.
La colère qui l’avait un instant côtoyé s’échappa aussitôt.

Toujours tranquillement assise au milieu de la lice, son cheval gentiment revenu à côté d’elle.


Eh bien félicitations pour cette joute brillamment remportée Messire. Ce fut un honneur pour moi d’avoir combattu contre toi.
Bon, il me reste encore beaucoup à apprendre. Mais un jour, j’arriverai à te surpasser, tu verras.

Bien et maintenant si tu voulais bien m’envoyer un quelconque aide, pour que je puisse me relever …


Son regard était amusée, et elle se mit à rire doucement.

Beths

[Joute Aztrine le rustre infâme vs Beths la charmante Gondole à la douce voix]

Elle avait pourtant tout fait, tout pour enterrer la hache de guerre, pour donner une chance à ce butor sans cervelle. Spontanément, sincèrement, et sans arrière pensée aucune, elle l’avait félicité. Elle avait fait fit de sa déception, mais après tout c’était le jeu, si l’on n’acceptait pas de perdre, il ne fallait pas jouer. C’était le principe.
Mais non, NON, le Sieur préférait la raillerie à tout le reste. Alors comme cela elle avait plus de facilité pour déceler l’évidence ?
Il parlait de l’événement du matin. Elle en était SURE !!!!
Le rouge commença à lui monter aux joues. OOoooooooooooh non ne pas repenser à la matinée …
Non, noooooooon, elle ne hurlerait pas. Il n’attendait que cela pour se moquer encore plus. Elle grimaça, mais aucun son ne dépassa ses lèvres.


OHEEE !!! Du Ribaud !!! Une jeune femme célibataire est à relever ! Amenez les engins de levage !



C’en fut trop pour elle, le heaume qu’elle tenait sous son bras parti d’un coup en direction de l’homme qui osait se moquer ainsi !!!!!
Il pouvait passer une annonce tant qu’il y était !!!!! Et pourquoi pas une joute aussi, où elle serait le lot de consolation pour le perdant !!!!!!

En même temps que le heaume, heaume de Kory qu’elle devrait certainement racheter, elle se mit à hurler, mais quelle surprise ….


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!

Mais qui m’a fichu des abrutis pareil ?! Tu as pris des cours avec ton vassal c’est ça ? Vous avez eu les mêmes professeurs ? Vous vous croyez drôles peut être ? En plus de joutes classiques, vous vous entrainer pour des joutes verbales c’est ca ? Hum ? Et moi je suis le bonnet d’âne ???


Elle s’égosillait tellement qu’elle s’étrangla à moitié …il y avait longtemps. Azdrine, qui avait plus ou moins évité le heaume qu’elle lui avait balancé au visage, en profita pour en placer une.

Rooo voyons ! Je plaisante, enfin sauf pour le célibataire, à ma connaissance tu cherches toujours un duc non ?


Tu plaisantes ?
Mais c’est de VOOOOOOOOOOOOTRE faute à tous les deux, toi et l’autre amuseur de foire, si je suis célibataire !!!!! Pas un homme n’ose m’approcher dès que vous êtes dans les parages !!!!

Lui serait-elle venu à l’esprit que c’est simplement parce qu’elle hurlait trop fort ? Non certainement pas, trop naïve la Gondole.


et NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON je ne cherche rien, ni personne, ni quoi que cela soit. Enfin surtout je ne cherche surtout pas à être aidée !!! Au vu de votre efficacité commune baronniale, franchement, si je dois compter sur vous pour trouver le bonheur, je serais ridée avec des cheveux blancs !!!

De rage, Beths tapa des deux poings sur le sol.

POUSSE TOI espèce de rustre infâme, de grossier personnage, de … de … d’étourneau écervelé !!! J’arriverai à me débrouiller toute seule !!


Pour preuve, elle commence à tenter de se mouvoir. Elle se tortille, elle gigotte, elle souffle, elle transpire, elle halète, elle pirouette cacahuète, elle se fait aidé par Canasson, et au bout de moult efforts incroyables et totalement indescriptibles … elle se relève, hourra, une victoire de la Gondole !

Elle peut être fière, elle a réussi un exploit. Et elle lance un regard victorieux et plein de hargne au Baron de Vissac.

Puis lentement, tenant Canasson par la bride, elle quitte la lice pour se diriger vers sa tente se débarrasser de tout cet attirail décidemment bien peu commode.