Le poste de garde

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Regagner un peu de confiance ? Tenter de reconstruire quelque chose qu'elle avait lâchement détruit, Korydwen et sa faiblesse, Korydwen et sa force... De la Serna vaincra... De la Serna perdra... Elle écouta son amie, mais ses mots eurent l'effet d'un poignard qui s'enfonçait doucement en son coeur et déchirait ses chaires.

Tes enfants ont mûrit plus vite, sûrement, oui.
Mais je suis sûre que tu peux les préserver de tout cela.
Au pire, tu sais, nous on peut les garder, le temps que tout ça se tasse.
Enfin, c'est juste une proposition.

Sûre, avait elle failli à son rôle de mère ? Etait-ce pour cela qu'Aristote venait de lui reprendre cet enfant ? Elle ne savait pas, cette impression de ne pas être à la hauteur... Elle passa rapidement sa main sur ses yeux, prétextant un grain de sable, elle toussa fortement.

Mes enfants resteront avec moi... De toute façon, ils seront toujours comparés à leurs parents... Les séparer de nous ? De leurs parents une fois de plus ? Non ce n'est pas raisonnable. Ils ont besoin de nous... Nos carrières sont importantes, mais nos enfants encore plus.

Elle savait que certains n'approuveraient pas leur façon de faire, mais c'était ainsi. Elle était persuadée de ce qu'elle faisait. Alors qu'elle discutait, son ami Nictail arriva à sa hauteur, sans doute celui qu'elle avait le plus déçu.

Bonjour Kory !
Que nous vaut cette visite surprise ?! Tout va bien ?!
Rien de grave j'espère ...?

Elle le regarda droit dans les yeux.

Bonjour Nic.
Ma visite... Je...

Elle le regardait, comment trouver les mots ? Les plus simples peut-être ?

Je tenais à vous présenter mes excuses... A tous les deux pour ma conduite durant le voyage...

Elle poussa un long soupire, un poids en moins ? Non une boule se mêlant aux contractions qu'elle subissait depuis le matin.

Et également voir Aigue... Pour une confirmation... Quand a un évènement survenu cette nuit...

Le dire ? Ne pas le dire ? C'était son ami, mais elle ne voulait pas qu'ils soient tristes pour elle, elle ne l'était même pas pour elle-même...

Je crois que je n'ai pas été capable de garder un enfant... Mais ne sois pas triste... Je... ne le suis pas moi même... Aigue doit confirmer mes... pensées...

Nic soutient son regard doucement, inquiet.
Il l'écouta attentivement et souffla doucement lorsqu'elle eut fini.

Je tenais à vous présenter mes excuses... A tous les deux pour ma conduite durant le voyage...

Kory, je te pardonne avec joie.
Je n'ai peut-être pas été tendre avec toi non plus.
Espérons que ce ne soit plus que du passé chère amie ...

Une franche accolade et une bise sur la joue avant de la laisser poursuivre.
Certes, Nic n'oublierait pas comment ce voyage s'était passé, mais il pouvait lui pardonner, ils étaient plus qu'amis, ils n'allaient pas cesser de l'être pour ça.

Et également voir Aigue... Pour une confirmation... Quand a un évènement survenu cette nuit...
Je crois que je n'ai pas été capable
de garder un enfant... Mais ne sois pas triste... Je... ne le suis pas
moi même... Aigue doit confirmer mes... pensées...

Nic avait froncé les sourcils doucement aux paroles de leur suzeraine.
Cela était étrange, mais il devait y avoir une explication qui échappait à Nic sur le moment. Kory n'était pas folle, ça, il en était sûr. Il faudrait qu'il réfléchisse pour comprendre. En tout cas, son amie semblait aller bien, c'est ce qui comptait pour l'heure.

D'accord ! Je vais vous laisser entre femmes, ce sera mieux je pense.
Sache que je suis heureux de t'avoir vue. Passe quand tu veux, tu le sais.
Si vous avez besoin, je ne serai jamais loin ...

Un sourire, une dernière bise à sa "Reine-Suze".
Et il les accompagne jusqu'au dispensaire, confiant enfin Korydwen aux bons soins de la Dame de Sarliève.
Nic n'était pas mécontent que cette histoire entre eux soit close.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Une attente, c'était bien long et bien trop court à la fois, pourquoi trop long ? Parce qu'elle ne savait pas à quoi s'attendre et pourquoi trop court ? Parce qu'elle n'avait le temps de réfléchir à une réponse, une réplique, le cas échéant. Le regard qui fixe son ami et vassal, il souffle, il va ouvrir la bouche ? Parler ? Dire quelque chose ?

Kory, je te pardonne avec joie.
Je n'ai peut-être pas été tendre avec toi non plus.
Espérons que ce ne soit plus que du passé chère amie ...

Elle écarquille les yeux, est-ce si facile ? Pas de coup foireux du Stote, elle lève les yeux au ciel et sourit, il est finalement gentil celui-là.

Je... Oui, laissons au passé ce qui est au passé. Tu as simplement répondu à mes agressions, alors si il y a bien une personne qui doit s'excuser, c'est moi ! Et pas toi et encore moins Aigue ! Simplement moi !

De la conviction diantre, de la conviction ! Voilà ce qui lui avait fait défaut en ce début de conversation. Puis, une nouvelle réponse, une réponse à son but, il semblait ne pas comprendre son humeur.

D'accord ! Je vais vous laisser entre femmes, ce sera mieux je pense.
Sache que je suis heureux de t'avoir vue. Passe quand tu veux, tu le sais.
Si vous avez besoin, je ne serai jamais loin ...

Je te dirai, de toute façon, cela ne peut pas être si grave que cela...
Je suis heureuse d'être venue vous voir tous deux. Quand je veux oui, enfin même si en ce moment, c'est plutôt quand je peux.
On t'appellera en cas de besoin, ne t'en fais pas.

Une bise à son ami avant de suivre son amie vassale et son ami vassal jusqu'au lieu où Aigue, allait s'occuper d'elle... Le sourire aux lèvres, contente de laisser cette histoire au passé. Et de tourner la page.

La somnolence avait peu à peu gagné la voyageuse, bercée par la lente cadence de sa monture. Les longues heures le nez dans les registres avaient eu raison de sa vigilance, et les petites vacances tant espérées commençaient plutôt doucement. Jusqu'à ce que...
MAMAN ! MAMAN ! SLA MAISON ! MAMAN ! 'VEILLE-TOI !

Kindjal sursauta, crispant ses mains sur les rennes, stoppant le cheval. Elle resserra l'étreinte autour de son fils et hurla pour couvrir sa voix :
MAIS ARRETE DE GIGOTER COMME CA, TU VA TOMBER !

Léonard se raidit, affichant une petite moue que sa mère ne pouvait pas voir, puis il hasarda quand même à nouveau :
Sla maison ? N'est 'rivé ?

Kindjal leva les yeux vers les portes du domaine, prenant seulement conscience de la proximité de leur destination.
Ah... Oui. Tiens-toi à moi, Petit L, on descend.

Elle attendit de sentir les petites mains serrer ses bras puis se laissa glisser au bas de l'animal. Les rennes dans une main, celle de Léonard dans l'autre, elle parcourut les derniers mètres qui la séparaient du domaine et interpella un garde.
Bonjour, je suis Kindjal et voici Léonard. Nous venons de Montauban rendre visite aux seigneurs de Sarliève. Pouvez-vous nous annoncer ?

Les Dupont et Dupond de Sarliève Messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2010

Dis, t'as entendu ?
Entendu quoi ? Pffff... T'as encore trop bu toi ! Si jamais ça arrive jusqu'aux oreilles de l'Intendant t'es ... mal !
Pffff. Mais j'te dis que j'ai entendu du bruit, comme des cris ! P'têtre une bête ? On va voir ?
Vas-y toi-même naméo ! Moi, j'reste là.
Pfffff. Bon, ben, j'y vais et SEUL.

Le garde remonta vers les grilles du domaine, d'un pas sûr, lance en main.
Ah ben, l'avait pas encore entendu des voix.
Une femme et un petit garçon se tenaient devant lui.
Il la laissa s'exprimer, puis tandis qu'il ouvrait les grilles lui tint à peu près ce discours.

Soyez la bienvenue M'Dame au Domaine de Sarliève.
Et vous aussi, p'tit homme.
Si vous voulez bien me suivre. Joignant le geste à la parole...

En passant près de la cabane qui faisait office de "maison" de la garde, il ne pût s'empêcher de mettre un léger coup de botte.
P'têtre que ça ferait sortir son accolyte.

Baron Messages : 726 Date d'inscription : 04/05/2008 Age : 38

Il avait reçu un étrange mot de son amie Aigue. Enfin étrange tout est relatif quand on connait la personne qui l'a envoyé mais bon disons énigmatique. Et comme visiblement elle pouvait encore pas se débrouiller toute seule et qu'il était bien entendu tout beau tout mignon tout sage et tout gentil il se dépêcha de faire les quelques lieux qui séparaient Clermont de Cournon puis ensuite de Sarliève.

Arrivé à la grille il serait bien rentré directement mais déjà qu'à Mirefleurs il avait du justifier qui il était va savoir quelle bande d'energumènes elle avait trouvé pour garder l'entrée du domaine l'autre spèce d'algue marine.

Ola de la garde. Un peu d'nerfs. Ma vassale la Dame de Sarliève a requis ma présence et cela semble urgent. Vous ne voudriez pas la faire attendre tout de même.

Et pis le suzerain non plus accéssoirement mais comme elle devait sans doute les foueter à la moindre occasion il préférait plutôt jouer sur la profonde terreur que la maitresse des lieux devait leur provoquer.

Les Dupont et Dupond de Sarliève Messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2010

Un étrange cavalier se présenta au grilles du Domaine.
Le plus dégourdi des 2 s'avança jusqu'à l'homme. Un tit roux monté sur un vieux cheval.
Tenant fermement sa lance en écoutant la requête du bonhomme.
Quoi ? C'était donc lui le Baron de Cournon !
Ouvrant à la hâte les grilles du Domaine, le Garde s'inclina dans une drôle de révérence, peu habitué au protocole. C'est qu'ils étaient nouveaux.

Soyez le bienvenu Baron !
Les Seigneurs se trouvent au salon . Si vous voulez bien me suivre.

Au passage, il récupéra la monture d'Althiof.
Le palefrenier se ferait un plaisir de la bichonner pendant son entrevue avec les Seigneurs.
Il fit signe au Baron de le suivre.

Entraîneur et jouteur de choc ! Messages : 5 Date d'inscription : 27/04/2011

Bel' arriva aux grilles du château de Sarliève, ne sachant nullement si Marine était présente, ou bien son époux, Messire Nictail. M'enfin, après tout, pourquoi ne pas tenter tout de même, se trouvant la par puuuuuuur hasard, il aurait été bête de ne pas demander.
S'approchant du poste de garde, il aperçut un garde qui semblait somnoler. Il tapota de la main sur la porte en bois, se disant que ça ferait plus de bruit que de taper sur le mur en pierre.

Une fois le garde sorti de son léger sommeil, Bel' se présenta.

Bien le bonjour mon brave! Je me nomme Bel.Garath d'Oulvenne, et je souhaiterai savoir si la Dame de ce domaine est présente actuellement. Si tel est le cas, dites lui qu'il est graaand temps pour elle et son époux de commencer son entrainement.

Bel' ne put s'empêcher de sourire en disant cela, puis il attendit la réponse du garde.

Les Dupont et Dupond de Sarliève Messages : 9 Date d'inscription : 17/03/2010

Cétikoi c'te olibius Dupond ?
OliBRIuis qu'on dit Dupont ! Tssss... A s'demander si tu le fais pas exprès tout l'temps !
Vi ben, bon, hein, ça va ! ça t'arrive jamaissssss à toi de te tromper ? M'enfin, ça m'dit pas c'qu'il veut ! Pis, c'est quoi c'te capuche ? Pourquoi qu'il s'cache ? Hmmm...moi j'dis, c'est pas sain tout ça !

C'est ainsi que le Duo de choc s'avança vers la grille, les yeux plissés et rivés sur l'inconnu qui ne tarda pas à décliner son identité.
Le moins simplet des deux attrapa son registre et se mit à parler à haute voix, son doigt glissant sur le parchemin.

Bel.Garath, Bel.Garath, Bel.Garath, comme Bééééééééééééé et G comme Gertrude, c'est ça ?

Un court instant de silence laissant planer le suspense avant de continuer.

Possible vi que vous soyez sur ce registre.
Mais c'est quoi c't entraînement ? z'êtes pas armé j'espère !
Les Seigneurs, aux dernières nouvelles de l'Intendant, ils sont pas loin d'arriver.

Se tournant vers Dupont avec un "t"...lui murmurant doucement...

"Tu m'reprends hein si j'dis des conneries !

Puis, dans un grand geste théatral manquant de justesse de lâcher sa hallebarde, il ouvrit la grille au Seigneur d'Aunay Sous Auneau et l'invita à avancer.

Si Messire veut bien se donner la peine d'avancer, nous allons le conduire jusqu'aux écuries.

Entraîneur et jouteur de choc ! Messages : 5 Date d'inscription : 27/04/2011

C'quoi ces deux zigotos? pensait Bel' en voyant les deux loustiques devant lui. Pas un pour relever le niveau de l'autre a priori, m'enfin, ils faisaient leur boulot, et ça, il ne pouvait pas leur en vouloir.

Citation :: G comme Gertrude, c'est ça?

G comme Grosse tatane dans ta gue**e ouai!! marmonna Bel' entre ses dents sans que les deux autre l'entendent.

C't'entraine'ment comme vous dites, c'pour les entraîner, justement, à jouter a vos Seigneurs. Paraitrait qu'ils aient besoin de quelques conseils et que la Dame de Sarliève m'ait fait demander pour cela. Donc a savoir si j'suis armé, ben un p'tit peu quand même. Mes armes personnelles, épée, dagues, bouclier, c'tait pour le voyage ça, on sait jamais sur qui on peut tomber. Pis pour l'entrainement, j'ai mon armure, quelques lances et des écus dans la charette derrière là! Voyez?

Puis ils lui ouvrit la grille et les invita a les suivre vers les écuries. Mais avec plaisir mon brave, je vous suit!