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| 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur | |
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Auteur | Message |
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Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:43 | |
| Beths
Oui … OUI …. OUI ! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!
Trois lettres, une affirmation, une assurance, une promesse, si simples et si complexes à la fois. Un mot dont les conséquences seraient un immense bouleversement. De deux, ils ne seraient qu’un ?
Songeuse, pensive, contemplative, la jeune femme se demandait si elle n’avait pas rêvée tout cela, l’irréelle de la situation étant palpable. Et pourtant, la douleur bien présente dans son épaule droite, les pansements qu’il fallait renouveler chaque jour, le sang qui suintait encore un peu, ne pouvait que lui confirmer qu’elle n’avait vécu ni un cauchemar, ni un rêve. Le passé était revenu à elle sous la forme d’un brigand, un monstre, celui qui l’avait créée, celui qui avait créé la maréchale et sa soif de Justice, lui qui avait tué l’innocente qu’elle avait été des années de cela, lui qui avait détruit sa famille … Alors qu’elle s’était accordé une pause, notamment pour le plaisir de voyager et de passer du temps avec Marty, il avait tenté de l’assassiner violement dans son sommeil. Seule l’intervention inopinée d’un muet la sauva de ce funeste destin. Tel un fantôme qui l’avait hanté, Beths n’avait pu faire autrement que le suivre, lui et sa meute, disparaissant de l’Espinasse sans prévenir quiconque de sa Bettym ou de Marty, les laissant inquiets et intrigués. Et la poursuite à travers le Duché avait commencée. Las … ils étaient trop nombreux, bien trop nombreux pour passer à l’attaque, et ce malgré l’aide inattendue et néanmoins précieuse qu’Anseis lui avait accordé, un muet sans lequel elle serait morte à l’heure qui était, un muet qui était devenu … un ami. Vagues flous au départ, ne sachant pas qui elle pourchassait, les jours passaient et le mystère restait entier. Et qui était Anseis ? Qui était-il ? Beths se doutait bien que dans cette question anodine résidait une part de l’énigme. Et puis une fin d’après midi, leurs pas les avaient conduits jusqu’à l’orée de Montluçon. Montluçon où ils allaient pouvoir trouver de l’aide ! Montluçon où les troubles avaient commencé avec le saccage de la forge de Nehwin … Trois noms … Anseis, Nehwin, Beths … tous trois étaient liés, mais la jeune femme n’avait pas encore compris comment jusqu’à ce que toute la lumière ce fit : l’horreur, la haine, la peur, la destruction … Les souvenirs avaient jaillis tout comme les larmes débordèrent de ses yeux, sa famille, ce jour funeste …
[rp] NOOOOOOOOOOOON !!! Des hurlements virent lui vriller les tympans, des rires gras, les cris de son père, des ses frères. La jeune femme ne voulait plus entendre, elle ne voulait pas voir. Mais, le choix ne lui était pas laissé, tout revenait tout, sans aucune omission. Le ciel si bleu ce jour là, les pépiements des oiseaux, et puis brusquement le silence avant l’horreur, des hommes nombreux, du sang, l’horreur, sa famille … elle était au pré avec les moutons, non loin. Aénor !!! Aénor hurlait il se passait quelque chose. Il fallait qu’elle court, elle devait courir, elle devait aller les aider, elle détala se dirigea vers sa maison, mais sur les hauteurs ce qu’elle vit, ces hommes et … ce visage, cet homme, plus jeune, mais le même regard, le même sourire mauvais, qui s’était tourné vers elle brusquement lorsqu’elle arrivait, alors que dans sa main droite il tenait sa petite sœur par le devant de son habit soulevée du sol, elle pleurait, elle était en sang, elle le regardait demandant grâce, elle le suppliait. AAAAAAEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEENOOOOOOOOOOOOOOOR!!!!
Son cri, sa voix se répercutait dans son esprit rebondissant tel des kyrielles de larmes de douleur. Oui, elle avait couru, oui elle avait mordu, griffé, frappé, mais elle ne pouvait rien, trop âgée et trop innocente, une proie de choix. Sa mémoire s’arrêtait là, elle avait du être laissée pour morte, puis qu’elle avait reprit conscience après, combien de temps après elle n’en avait aucune idée, mais elle était dans un triste état. Sans doute, pensaient-ils que les loups finiraient ce qu’ils n’avaient pas achevés … sans doute, mais c’était sans compter sur un détail, un infime détail, ce qui faisait ce qu’elle était, sa volonté. La vision du désastre à son réveil, la ferme en feu, ses parents égorgés un peu plus loin, ses trois frères et sa petite sœur … nulle trace. Elle avait hurlé une nouvelle fois, rugit, justice, justice, Justice !!![/rp]
Quelle chose étrange que la mémoire, qui, pour éviter toute souffrance, préférait tronquer un pan de son passé, passé occulte qui était revenu. La jeune femme comprenait beaucoup de chose à présent, ce désir de Justice si profondément marqué, son implication anormale dans la prévôté, ses réticences devant tout engagement, oui … tout avait enfin une explication, une origine, un mal … Mais le constat était indéniable, il était là le lien, cet homme, ce pendard, ce scélérat, il était le lien entre Nehwin, Anseis et elle. Et maintenant qu’elle se rappelait elle n’avait d’autre choix … le tuer. Il devait mourir pour ce qu’il avait fait à tant d’innocents, aucune autre justice ne devait être appliquée. Et un plan fut rapidement élaboré, puis l’attente avant … le combat … neuf contre quatre. Seul l’effet surprise jouait en leur faveur. Froide détermination, ils combattraient par devoir et quant à elle, elle combattrait à mort elle n’en avait cure, elle vaincrait ou mourait, pour sa famille, pour elle, pour ce qu’ils lui avaient faits … ils l’avaient tués ce jour là, la candide qu’elle avait été. La Gondole comprenait enfin d’où lui venait cette noirceur qui par moment jaillissait hors d’elle, démons trop longtemps contenus et qui demandaient réparation. Dans ce combat, ils étaient son meilleur allié, elle n’avait pas peur, il était trop tard … elle était comme dans un état léthargique, mais d’une terrible perspicacité. Et le combat eu lieu, terrible, l’éclat des lames sonore et visuel, toucher l’adversaire d’estoc ou de taille, qu’importait, il fallait viser un organe vital, deux volontés distinctes unies dans un seul même objectif, la victoire. Un duel eut lieu, une issue fatale. Ce fut à cet instant que Bettym, Herma et Marty les rejoignirent pour se mêler au combat, les forces s’équilibraient en leur faveur puisque plusieurs brigands avaient déjà poussés leur dernier souffle. Et les choses s’accélérèrent, les épées et autres poignards se délectèrent du sang des victimes et bourreaux … la Justice gagnait, mais non sans mal. Bettym et Marty furent touchés à la jambe, Seve eut différents blessures plus ou moins importantes, Anseis, pareillement, et Beths reçu un méchant coup à l’épaule. Le médicastre avait été trouvé, et sa marraine, inquiète les avait finalement rejoints à Montluçon. Quel tableau étrange devaient-ils tous former … une bande d’éclopés. Bien évidemment la jeune femme avait été soignée et elle devait se reposer …
Quelques jours plus tard … Du repos, du repos, encore du repos, ras’l’chou du repos ! Elle n’allait pas rester allongée à ne rien faire si ce n’est admirer le plafond de la maladrerie ! En plus, elle n’était même pas dans la même pièce que Marty, et Bettym était déjà partie. Hum, se redressant, grimaçant et sa main gauche allant se poser sur le bandage de son épaule droite, elle prit sa décision, un petit tour en ville ne la tuerait pas, et elle se fichait de ce que dirait le médicastre ! Humpf ! Et puis elle pourrait aller voir sa marraine, qui avait des notions de médecine. Echec au médicastre de Montluçon. Retrouvant ses effets, s’habillant difficilement mais réussissant l’exploit, la jeune femme sortit enfin de ce trou et aspira à plein poumon l’air de Montluçon. La vie reprenait ses droits, le printemps allait arriver de nouveau, l’air était doux, il ne faisait pas moche, l’Auvergne était belle … et elle était heureuse. Poussant la porte de la première taverne, elle s’y installa pour boire quelques tisanes. Qu’il était bon de voir du monde et de faire connaissance avec des nouvelles personnes … et notamment une Demoiselle qu’elle prenait plaisir à appeler Dame, qu’elle avait rencontré avant, avant cette journée avec les brigands. Elle se nommait Karine. Petit à petit les échanges de cordiaux se firent agréables et les deux jeunes femmes se plurent vraiment. Acceptant bien volontiers de lui servir de scribe ne pouvant user correctement de son bras droit, riant ensemble, se découvrant une passion commune pour Canasson, chacune le sien, les deux jeunes femmes se mirent à s’apprécier et à rire ensemble. Beths eut le plaisir de recroiser Anseis. Le muet semblait se porter bien, mais il était épuisé lui aussi, cela se voyait sur son visage. La jeune femme lui sourit et timidement le remercia une nouvelle fois pour son aide. Beths n’osait lui demander ce qui la tracassait depuis le début, en quoi Anseis était-il lié à tout cela ? En quoi ? Elle voulait savoir mais n’osait le presser de peur de le voir fuir. Elle ne savait qu’une chose, il avait été là lorsqu’il le fallait et avait gagné son amitié. Le muet se décida à prendre congé, et la thiernoise sut à cet instant … qu’elle ne le reverrait pas. Pourquoi cet étrange impression alors qu’elle n’était pas censée partir, ni lui ? Mais son instinct ne l’avait jamais trompé. Il allait repartir et leurs routes se séparaient. Une fois qu'il fut parti, elle pria silencieusement Aristote de le protéger. Une tristesse se mit à l’envahir, elle allait se décider à quitter la taverne à son tour lorsque brusquement sa Bettym et Leg arrivèrent, suivies de près par … Marty. Et là, dans cette taverne, trois blessés, une marraine, une compagne de voyage, et une question … une question que beaucoup attendaient. Une question qu’elle-même espérait, mais craignait et appréhendait ne sachant comment y répondre … la seconde fois. La première fois l’avait tellement laissée pantoise, le jour de son baptême, que globalement un « sans doute plus tard » avait spontanément jailli. Des mois plus tard, le constat était flagrant et manifeste, elle aimait Marty, mais … porter son nom ? Entrer dans sa famille ? Famille dont elle ne connaissait rien, si ce n’est qu’elle avait été a mener une enquête envers sa sœur … Et puis … oh et puis flute ! Etait-ce les trois femmes qui la pressèrent de répondre qui lui fit répondre positivement à la réponse ? Beths ne put que constater quelques menus détails, sa Bettym d’exploser de joie, et sa marraine d’avoir les yeux rougit devant la symbolique de l’événement, et Karine de lever les choppes. D’une timide réponse première, à peine audible, quand trois amies, trois volontés, trois déterminées, trois agitatrices, trois hyperactives, la poussèrent tant et si bien que
Ouuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!
Beths s’était exprimée, réponse, avait été faite, et elle se retrouva instantanément au creux des bras de l’être aimé, offrant ses lèvres en récompense. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:44 | |
| BettymElle a dit oui !Tous en taverne et un Marty audacieux ! Il était temps ! pensa Bettym. La demande venait d'être faite et bien entendu, Beths resta sans voix. Ce qui avait tendance à rendre encore plus impatiente la Moulinoise mais aussi Leg. Qu'est-ce qu'il ne fallut pas faire pour que la Thiernoise accepte cette demande !
Après avoir répondu à toutes ses excuses pour retarder encore un peu plus le mariage ou encore pour qu'elle se donne du temps à la réflexion, (allez savoir avec une Beths qui a peur même de son ombre quand il s'agit d'amour !) elle cria un...Oui … OUI …. OUI ! OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!Elle aurait dû s'en douter mais espérant tant la réponse, Bettym avait oublié de se boucher les oreilles à temps et ses tympans furent détruits l'espace d'un instant mais la liesse était présente. Tous sautèrent de joie, enfin... façon de parler, deux personnes sur les cinq présentes avaient quand même une de leur jambe en piteux état, quand à Beths, elle, s'était le bras ou l'épaule. Quelques séquelles quand on court après une personne sans savoir où l'on va.
Donc l'ancien Prévôt avait dit oui, et tous se réjouissaient, faisaient des projets sur la comète et le bonheur peu avant le départ de Montluçon pour Montpensier rayonnait sur le visage des partants. Il était hors de question de leur rappeler que l'ancien Procureur ne serait peut-être pas là. Les bières coulèrent à profusion, enfin pas trop puisque le voyage était dans quelques heures mais ils en profitèrent un maximum... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:45 | |
| Martymcfly
A peine le temps de se reposer qu’il faudrait repartir. Après les sinistres événements s’étant produits à Montluçon, les choses avaient changé. A présent, le Duc de Billy boiterait un bon moment, peut-être même jusqu’à la fin de ses jours. Saleté de blessure à la jambe… Saleté de bucheron surtout. Cette hache plantée dans le mollet au moment où il s’y attendait le moins. Le malappris avait profité d’un moment de faiblesse pour marquer physiquement Marty à tout jamais. Ce moment de faiblesse où il avait cru que tout serait fini. Voir sa Beths au sol, l’épaule en sang, perdant connaissance… C’était le plus horrible des visions pour lui. Perdre sa Gondole avant même qu’elle ne devienne sa Duchesse… Imaginer vivre à nouveau dans le deuil. Là c’était certain, il rentrerait dans les ordres…. !
Après quelques soins de premier secours prodigués par un muet, Beths fut emmenée à la maladrerie et Marty également. Deux chambres séparées. Distance encore, en attendant une prochaine entrevue.
Et ce soir là, il n’aurait pensé ce qui se passerait. C’était sa première sortie dans une taverne montluçonnaise. Une première avant de reprendre la route. Les funérailles du Vicomte d’Ambert devraient débuter sous peu et Marty ne pouvait pas être absent. Un peu de monde et surtout sa marraine, blessée elle aussi lors des affrontements. Une autre dame qu’il ne connaissait, et bientôt rejoint par une Beths, épaule bandée. Joie des retrouvailles entre un Duc et sa Dame.
Soirée à se panser et à penser. Proche avenir morose, entaché de blessures. Mais les humeurs étaient bonnes, ils se savaient en vie et c’était le principal. Même… ils se sentaient plus amoureux encore, la crainte de la perte de l’être aimé avait certainement renforcé leur amour.
La route s’annonçait compliquée pour les estropiés qu’ils étaient. Finies les chevauchées en solitaires, vivent les voyages en carrosse… Il était temps pour Beths d’aller fignoler son baluchon, reprendre ses affaires de la maladrerie, charger le carrosse. Des "au revoir" écourté au moment où Beths ouvre la porte pour…laisser entrer sa propre marraine ! Legowen pénètre alors dans la taverne, pour le plus grand plaisir de sa filleule qui finalement décide de rester encore quelques instants.
La situation était parfaite pour lui. Idéale. La présence des deux marraines, une dame inconnue de lui, mais apparemment pas de Beths… Tout s’était installé naturellement. Etait-ce le bon moment pour…
Le souvenir de sa première demande en mariage lui revint en mémoire. La première faite à sa bien aimée d’aujourd’hui. Ce sentiment de doutes, d’incertitude, de déception aussi un peu… Mais cette volonté de ne pas laisser tomber. L’espérance… concrétisée ce soir ?
Une main dans la poche qui touche cette bague. Le bijou est toujours celui commandé par son orfèvre billyssois. L’anneau n’attend que le doigt. La main se referme sur l’objet et quitte finalement le tissu. Eclaircissement de voix. Se lancer… pour ne pas retomber…
Beths… j’aimerai profiter de ce moment où nous sommes tous réunis pour… Se doute-t-elle de quelque chose ? pour te dire que j’ai eu peur de te perdre cette semaine… Les yeux se plantent dans son regard. Il est plus que temps de te redemander ta main… Veux-tu devenir mon épouse ?
Les mots étaient lâchés. Trois dames autour d’eux, mais ils ne sont plus que tous les deux. Seuls au monde. Elle et ses yeux globuleux de stupéfaction, conquise mais pas encore défaite. Lui et sa demande en mariage, fier mais anxieux d’un nouveau refus.
Pressée d’acceptée par des murmures alentours… Il n’aura fallut pas attendre très longtemps pour qu’elle exclame son approbation. Trois lettres prononcées franchement, évidemment sur un ton bethsien. Un baiser scellant l’accord. Elle deviendrait sa Duchesse, cette fois c’était certain.
Marty se rappela de l’acquiescement du suzerain de sa belle qu’il avait ri au moment où il avait demandé la main de Beths. Cela remontait à bien longtemps maintenant… Les deux marraines étaient ravies à présent, et les chopes pouvaient s’entrechoquer. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:45 | |
| Beths[En direction de Montpensier : Oui ? Oui ... et autant d’obligation]Un carrosse qui roulait en direction de Montpensier et dont les occupants étaient bringuebalés à droite et à gauche au grès des creux et du mauvais état de la route. Quelle misère que ce carrosse, franchement ! Et pourtant le cocher de Marty tentait de retenir les chevaux de sa fière voiture rouge et jaune … ahem ^^ reprenons Une nouvelle secousse propulsa la jeune femme tout contre le torse de l’être aimé, manquant de peu de la faire carrément se retrouver sur ses genoux ! Quel bonheur que ce voyage en fait ! mon bien aimé mon tendre Marty pourquoi insistiez vous pour le carosse à Espinasse ? Auriez vous tant aimé que je cahotasse Jusqu'a Moulins, la ville si jolie ?Rougeur cramoisie sur les joues, Beths regarda alors son promis tout en lâchant un vague mot de regret de l’avoir ainsi bousculé à son cœur défendant. Heureusement que son épaule blessée était bien protégée et que ce n’était point celle-ci qui était venue effleurer violemment Marty. Sourires complices alors échangés, et baisers fougueux qui la laissaient pantoise, et enchantée, Beths se retrouvait alors blottie contre l’homme qu’elle aimait tout en profitant de son état de béatitude de toute nouvelle promise. Des bras qui l’entourait lui assurant protection, sa tête calée tout contre son cœur à lui, l’entendant battre, l’entendant vivre, l’entendant s’égayer, et sa main qui frôlait légèrement sa hanche la laissant émue … Oui, oui, elle s’habituait très bien à ce nouveau statut de ‘promise’ tout compte fait, elle qui l’avait tant craint lors de la première demande de Marty.
Un nouveau cahot ramena ses pensées vers ce qu’impliquait son oui. Un mariage … Et là l’angoisse doucement gagna sa cause. Un mariage et donc un lieu, une chapelle, une date, des invitations, des personnes, sa famille à lui, Icie, gloups … très mauvaise idée … Et puis, une robe, des fleurs, elle serait hideuse, la robe serait trop longue, ou trop courte, elle serait mal coiffée, elle ne plairait pas à Marty, elle n’avait pas de bijoux pour mettre ses atouts en valeurs et il lui faudrait surement un trousseau …. AAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHH pourquoi avait-elle dit oui ???? Elle n’avait strictement aucune idée de comment se déroulait les mariages Nobles ! Elle avait pourtant été présente lors du mariage de Gals et Tixlu, mais n’en avait rien retenu, preuve qu’il s’agissait de festivités classiques ? Non, elle avait du rêvasser à autre chose.
Se raidissant inconsciemment contre le cœur de son cœur, les questions fusaient, les interrogations faisaient rages dans son esprit. Elle avait dit oui, il lui fallait absolument prévenir son parrain et … ses suzerains ! Diantre … et s’ils étaient contre ? Cela solutionnerait la question de la robe. Oui, mais s’ils étaient d’accord ?! ARG !!! Et mince ! En même temps, voila qui résolvait la question du déroulement d’un mariage noble, elle pourrait les bombarder de questions les Barons. Et puis il lui fallait aussi … des témoins ?! Aussitôt deux visages, deux noms lui virent en tête. Oui, eux seuls seraient ses témoins, et s’ils n’acceptaient pas … pas de mariage. Et elle n’en démordrait pas et … Nous y sommes ! Nous voila arrivé à Montpensier Vot’ Grâce et sa Dame.Cette fois, la jeune femme sursauta de son fait propre et non à cause d’une mauvaise crevasse sur la route. Comment le cocher de Marty l’avait appelé ? Ooooooooooooh Affichant alors un pâle sourireDéjà ???? Et Marty de rayonner sans qu’elle comprit immédiatement pourquoi … et de se mettre à rougir pensant qu’il pensait qu’au creux de ses bras, lascive, Ooooooooooooooooh, une nouvelle pensée conséquente au mariage lui vint en tête … nuit de noce …Aaaaaaaaaaahhhhhhh ! Et de se détacher totalement de l’être aimé cette fois-ci, elle n’était plus rougissante, elle était … elle était … elle suffoquait. Affolement, ses yeux se portèrent immédiatement sur la clenche du coche, sa porte de sortie, son échappatoire, sitôt pensé, sitôt porte ouverte, et elle sauta au bas des marches avant que le cocher ou le Billy puisse faire le moindre mouvement Je dois croiser diverses personnes !!! A plus tard !!! Et les plantant là, la maréchale fuyait en direction de la première taverne qui soit. [Taverne Montpensieroise]Quelques choppes plus tard, enfin calmée, apaisée, et raisonnée, la jeune femme faisait un bilan. Toutes les frivolités qui l’angoissaient n’étaient rien en comparaison de l’inclinaison de son cœur. Elle aimait Marty et tout irait bien. Beths se mit alors à sourire en réfléchissant à son plan machiavélique. Ainsi certaines l’avaient poussées à dire oui … eh bien … certaines l’aideraient : pour sa marraine, la décoration et le bouquet, pour sa Bettym, aidée de sa marraine, le choix difficile LA robe parfaite. Bien évidemment elle avait déjà en tête le nom de sa camériste, mais, il lui fallait des modèles, des couleurs … Pour sa suzeraine … hum … un dame de qualité devait avoir un trousseau, donc pour la suzeraine, zou, le trousseau.
Et puis il fallait absolument qu’elle écrive. Sauf que …. Son regard se posa sur son épaule droite bandée et sensible. Jamais, jamais, elle n’arriverait à écrire autant que ce qu’elle avait à annoncer. Parce qu’elle se doutait que si elle ne notait que ‘Oui … Beths’ et qu’elle envoyait cela à Azdrine, par exemple, ce dernier supputerait ce qui n’était point. Et zut … pourquoi n’avait elle pas embarquée Karine avec elle ? Elle était une merveilleuse scribe … Tournant la tête et avisant un homme qui se trouvait à proximité de la table où elle s’était installée…Hep toi là ? tu sais écrire ?
M… moi ?Et pourquoi sa voix tremblait ? Les yeux de la jeune femme s’arrondirent d’étonnement, qu’avait-elle donc dis d’étrange ?Nan Da .. Daamme … j’sais pas
Non ?? Comment ça non ? Roulement d’yeux furieux dans la direction du pauvre hère qui fila alors avant de demander son reste. Beths aurait bien soulevé les bras au ciel si elle avait été en état, enfin si elle avait été en état, elle n’aurait point eu besoin d’apostropher cet homme.C’est pas possible ça ! Infichue capable de trouver un scribouilleur lorsque l’on en avait le plus besoin ! Humpf La deuxième tentative fut plus fructueuse et une charmante donzelle accepta d’écrire sous sa commande. - Citation :
- A Messire Azdrine, mon parrain,
J’espère que ce doux printemps qui arrive te voit dans une forme exceptionnelle car je n’ai point de nouvelle de toi ou de ta tendre épouse ou de ton enfant depuis la naissance de ce dernier. Rassure toi je ne t’envoie point la pierre, je suis entière fautive de ne point t’avoir écrit jusqu’à ce jour.
Azdrine, en fait, j’ai une nouvelle quelque peu, importante à t’annoncer. Et arrête d’imaginer le pire. Marty m’a demandé, redemandé, en épousailles et j’ai accepté. Malheureusement, je l’ai fait sans ton approbation … j’espère seulement que tu cautionneras mon choix. Et puis si tu ne cautionnes pas, tant pis, je m’enfuirais avec lui et nous vivrons dans le pêcher.
Mon parrain, la date de mon union avec le Billy n’est point encore fixée, mais je souhaite sincèrement t’y voir présent. Ton absence et celle de ton épouse me chagrinerait.
Dans l’espoir de recevoir prochainement une missive de ta main …. Ah oui ne t’étonne pas de l’écriture, j’ai fait appel au dévouement d’une âme charitable pour qu’elle écrive à ma place étant dans l’incapacité de le faire en dehors de signer de mon nom, une minuscule blessure.
Sincèrement, Ta filleule, Beths
Beths relu avec attention la missive écrite par les soins de la jeune personne, c’était parfait, agréablement écrit, lisible surtout … Et puis la thiernoise approcha la cire de la flamme en fit fondre et tomber quelques gouttes sur le vélin avant d’y apposer son sceau. Et se tournant vers la demoiselle.Je vais abuser de votre gentillesse, j’en ai une seconde à envoyer … si vous voulez bien m’accorder de votre temps … Nouveau parchemin vierge, une nouvelle fois la plume qui se lève prête à prendre sous la dictée. - Citation :
- Mes chers suzerains, ma chère Kory, mon cher Al
J’ai une nouvelle, une nouvelle des plus incroyables à vous faire part, une nouvelle fortuite, une nouvelle audacieuse, impensable et des plus renversantes. Mais cette nouvelle il me faut vous l’annoncer de vive voix, je ne pourrais me résoudre à vous l’écrire.
Je suis actuellement dans une taverne à Montpensier, j’ai bon espoir après un fugace détour tout à fait impromptu par Moulins, j’ai bon espoir de gagner la route de Thiers et ensuite Cournon. J’espère vous y trouver dans les prochains jours afin d’échanger, de converser, discourir, bafouiller, baragouiner autours de cette ‘nouvelle’.
Bon et ne vous inquiétez pas si vous ne reconnaissez pas mon écriture, ce n’est pas la mienne. J’use des services d’une charmante jeune damoiselle étant dans l’incapacité temporaire et éphémère de pouvoir écrire, suite à une insignifiante, dérisoire, infime, minime et stupide imprévu avec une lamelle tranchante. Bref trois fois rien, puisque je peux encore signer !
Dans l’attente impatiente de savoir si vous serez sur Cournon prochainement,
Sincèrement, Beths
Beths ne voulait en aucune manière inquiéter les Cournon d’Auvergne. Elle avait hésité à leur dire qu’elle avait été euh … blessée, mais ne pas leur dire et voir une autre écriture que la sienne, eux qui avaient l’habitude de lire ses dossiers, aurait été plus étrange encore. Elle relu le courrier … hum … parfait, elle les prévenait et ne les alertait pas. Après tout sa blessure n’était pas si grave. Et puis lorsqu’elle irait de nouveau à la prévôté son écharpe au bras amènerait des questions, autant qu’ils sachent dès maintenant.
Et de nouveau la cire, les gouttes façonnables, et le ‘POC’ caractéristique du sceau sur le parchemin. Et puis de faire appel à Crécerelle, son magnifique faucon du même nom, présent d’un suzerain à sa vassale lors du baptême de cette dernière et qui était son meilleur messager. Ce qui amusait particulièrement Beths était que Crécerelle pouvait se montrer d’aussi mauvaise humeur qu’elle. Mais au lieu d’hurler pour s’exprimer, il jetait … des coups de bec.
Elle en avait fini de ses courriers, mais elle avait encore une chose à faire, une chose plaisante, de vive voix … Se tournant vers la Demoiselle qui l’avait si bien aidéeMille mercis pour votre précieux concours. J’aurais une dernière demande. Pourriez vous faire savoir un peu partout dans la ville que je cherche Dame Bettym et que je souhaiterais … lui parler ? Et que je l’attends ici même ? Je sais qu’elle devait venir elle aussi dans votre charmante bourgade, pour divers rendez vous, elle est peut être au poste de douane ? Sur un sourire, la jeune Dame parti en quête de la Moulinoise, les 2 B seraient bientôt réunies du moins, elle l’espérait. Et puis indiscutablement, Montpensier accueillait des personnes absolument charmantes et toujours prêtes à aider. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:46 | |
| Kar1
[Karine, un scribe qui lève les chopes]
Ca faisait trois jours qu'elle la connaissait. Rencontre des plus surprenantes, y a pas à dire. Un type qui se fout à poil. En soi, rien de très désagréable, m'enfin quand la blague est passée et que les dames (ou les m'zelles - attention à pas faire piquer une crise à Blondine) demandent à ce qu'il se rhabille, l'execution est de mise. Ben nan, au lieu de ça.. l'avait décidé de resister à l'eau froide ce qui le fit passer pour un sale sorcier venant du Berry. La situation était bien rigolote. Voilà une soirée comme la blonde les aime. Manquait plus que le Noir, elle finissait par plus vraiment pouvoir s'en passer de cet homme, mais qu'importe, la n'est pas le sujet.
Beths.. Une Nobliote plutôt folle-dingue mais qui a le chic pour te prouver qu'elle est de bonne compagnie. Toutes les soirées passées à Montluçon aux cotés de cette Noble, d'un Muet, et j'en passe, lui fit reprendre du poil de la bête alors que le Liam se trouvait au tribunal, en procès essayant, en vain, d'obtenir gain de cause.
Ce soir là, la Beths est blessée. Le bras emberlificoté dans on ne sait quel tissus plutôt épais, la nobliote pouvait plus écrire. Karine à la rescousse comme toujours, s'affaire à écrire du mieux qu'elle peut toutes les instructions de madâme. Plus tard, un homme entre. Marty, qu'elle ne connait que pour sa renommée, s'avère être l'homme de Beths. Un regard discret mais jaloux tout de même se voit sur le visage de Blondine. L'aimerait bien que Beau Noir arrête de se coucher avec les poules pour un peu plus profiter de lui autrement qu'en charrette ou l'un doit toujours tenir les rênes. 'Fin bon, ce soir la fut un bon pretexte pour boire et bien s'marrer. Lorsque Marty se tut un moment pour s'approcher de Beths, un rictus se forma sur le visage de la blonde. Karine compris dans quoi l'homme se lançait. Ce regard penaud mais courageux, elle le connait bien. Un sourire, les choses sont dites.. Beths à du mal à se laisser envouter par la nouvelle. Les filles présentes lui fouttent une pression intenable. Même la blonde la regarde avec des yeux insistants.
Le cri du coeur... Enfin..
Les paroles s'emballent, des invitations à tir larigot pour ce mariage. Karine distribue les chopines et se voit obligée de faire acte de présence à ce rassemblement.. D'office. Les demandes en mariage, ça créé des liens pense-t-elle. Karine ne les oublira pas de sitôt et espère faire un bref passage à Thiers pour en croiser une ou deux.
Bonne soirée qu'était celle-ci.. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:47 | |
| AlthiofQuelque part avec KoryDifficile de dire où ils étaient mais quelque part dans le Bourbonnais-Auvergne pour sûr. Mais depuis quelques jours entre les alertes sur Montbrison, les rapports à porter à la prévôté à Clermont et le match qui se profilait à Montpensier ils étaient partout à la fois. Heureusement que les distances entre ses villages étaient relativement courtes et que leurs enfants restés à Cournon avec Mathilde leur permettaient de voyager rapidement à cheval.
Alors qu'ils étaient traquillement dans une chambre où ils pouvaient enfin profiter d'un peu de repos avant le match de soule, on vint leur apporter un tout petit oiseau qu'il reconnut immédiatement. C'était Crécerelle, le faucon de Beths. Il aurait d'ailleurs préféré que ce soit Crécelle ç'eut été encore plus juste. il rit et attrapa le volatile.Regarde ma puce c'est Crécelle ! Une lettre de Beths. Mouarf avec le sceau et tout et tout. Pis le bon en plus. Elle progresse.
Ca s'rait temps de la part d'une future duchesse !Il fit une grimace malicieuse qui voulait tout dire et ils explosèrent de rire.Voyons ce qu'elle dit. Il revint entre les bras de son épouse sur le lit pour la déplier. Le parchemin était légèrement abimé comme s'il avait voyagé des jours durant. Crécerelle s'était-il perdu ou plus surement en brave pigeon qu'il était avait-il fait exprès de trainer pour faire enrager sa propriétaire. Quel brave volatil. Mais qui pouvait dire depuis combien de temps cette lettre avait été écrite maintenant ? - Beths a écrit:
- Mes chers suzerains, ma chère Kory, mon cher Al
J’ai une nouvelle, une nouvelle des plus incroyables à vous faire part, une nouvelle fortuite, une nouvelle audacieuse, impensable et des plus renversantes. Mais cette nouvelle il me faut vous l’annoncer de vive voix, je ne pourrais me résoudre à vous l’écrire.
Je suis actuellement dans une taverne à Montpensier, j’ai bon espoir après un fugace détour tout à fait impromptu par Moulins, j’ai bon espoir de gagner la route de Thiers et ensuite Cournon. J’espère vous y trouver dans les prochains jours afin d’échanger, de converser, discourir, bafouiller, baragouiner autours de cette ‘nouvelle’.
Bon et ne vous inquiétez pas si vous ne reconnaissez pas mon écriture, ce n’est pas la mienne. J’use des services d’une charmante jeune damoiselle étant dans l’incapacité temporaire et éphémère de pouvoir écrire, suite à une insignifiante, dérisoire, infime, minime et stupide imprévu avec une lamelle tranchante. Bref trois fois rien, puisque je peux encore signer !
Dans l’attente impatiente de savoir si vous serez sur Cournon prochainement,
Sincèrement, Beths
Il relut la lettre encore une fois parce que c'était pour le moins particulier.T'y comprends quelque chose toi ? Elle a définitivement pété une durite tu crois ? Une grande nouvelle ? Elle est peut-être vraiment enceinte finalement, on en parlait l'autre soir avec Az on la trouvait un peu enrobée.Il rit. Elle cherche à se marier rapidos pour pas vivre dans le pêché ! Remarque elle sera enfin duchesse depuis le temps. Tu crois que c'est ça ? En tout cas elle veut parler alors déjà qu'en temps normal... mais si elle vient pour ça ça va occuper un petit moment.
Pis t'as vu trop flémarde pour écrire elle même ? Elle prend des reflexes de duchesse la bougresse !Il rit avec son épouse qui avait toujours les bras autour de lui. Mais à leur regard ils se fousaient tout les deux du souci pour cette histoire de lame tranchante. Trois fois rien mais ça l'empêchait quand même d'écrire. Espérons que ce ne soit qu'une simple égratignure mais il avait un doute.Hum bon on lui dit qu'on va à Cournon après le match de soule ?Il prit une feuille et commença à griffoner un rapide mot, très rapide parce que Kory avait d'autres choses en tête. - Citation :
- Chère Beths, chère vassale,
Nous sommes aussi tout prêt de Montpensier où nous serons comme toi appramment dans le pré pour un grande match de soule entre amis qui nous l'espérons nous détendra un peu après ces jours à veiller sur les remparts de Montbrison.
Nous avons prévu ensuite rentrer directement à Cournon pour retrouver nos enfants. Tu pourras donc y passer dès que tu le souhaites, après tes excursions à Moulins et Thiers.
Nous espérons que tu te portes bien et que quoi qui ce soit passé tu sois vite à nouveau en pleine forme.
Bien à toi, Korydwen et Althiof
Il fit relire à son épouse et attacha ensuite le message à la pate du faucon et le fit prendre son envol par la fenêtre. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:48 | |
| Bettym[Monpensier... entre deux conversations.]Comme à l'accoutumée, Bettym ne cessait de courir à droite, à gauche. Dès son arrivée, elle était passée à la douane pour dire un petit coucou mais également pour savoir si les personnes qu'elle espérait rencontrer n'étaient pas encore parties.
Une fois rassurée, elle déambula dans les rues et tomba sur le bureau des secrétaires ducales fraichement ouvert. Un petit sourire aux lèvres, elle s'en approcha et y entra. Aiguemarine s'affairait à afficher un bon nombre de documents et accueillit la Moulinoise. Elles discutèrent un petit moment avant de se séparer.
Elle prit ensuite le chemin de l'auberge où elle avait loué une chambre quand elle se trouva nez à nez avec une jeune fille surprise.Eh bien ! Où courrez-vous ainsi ? sourit-elle, amusée par l'attitude de la demoiselle qui s'excusait tant et plus. Ah ? Dame de Gondole me cherche ? Elle est là ?... Merci pour la commission et passez une bonne journée.En entrant, Bettym put voir un nombre inconsidérable de parchemins vierges sur la table devant Beths. Intriguée, elle se demandait bien ce qu'il pouvait se passer pour qu'elle la cherche ainsi. Elle s'approcha et l'embrassa.Ben dis donc tu en as du courrier à écrire. sourit-elle. Et tu arrives à écrire avec ton bras ? En regardant de plus près, elle put constater qu'il n'y avait aucun pli raturé, laissé de côté ou encore déchiré. Il faudrait que tu sois plus souvent blessée, je trouve que tu t'appliques plus, une lueur taquine dans les yeux.
En guise de réponse, elle eut droit à une grimace en lieu et place de grognements. L'heure devait être grâve ! pensa-t-elle, un peu inquiète. La curiosité devenant de plus en plus grande, elle ne put attendre plus longtemps.Qu'est-ce qu'il se passe ? fit-elle, d'une voix grave, fronçant les sourcils.
Elle observa son amie et essaya de deviner ce qui pouvait bien se passer dans la tête de Beths. Les 2 B se connaissaient comme si l'une avait fait l'autre et il ne faisait aucun doute pour la Moulinoise que la Thiernoise allait lui faire une annonce officielle et sérieuse. Elle déglutit de peur que la nouvelle soit mauvaise. Beths était bien trop silencieuse pour qu'il en soit autrement. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:48 | |
| Beths
[Montpensier, taverne]
Tic tic tac Tac tac tic Tic tic tac
MAIS OU EST ELLE?!
Tic tic tac Tac tac tic Tic tic tac
La patience étant la principale qualité de Beths, ou non, il était alors possible d’admirer et d’entendre le mouvement de ses cinq doigts de la main gauche tout contre la table devant laquelle elle se trouvait, assise et attendant donc que sa Bettym arriva. Il était heureux que sa main droite fût difficilement utilisable sans quoi le bruit aurait été multiplié et c’eut été dix doigts qui auraient tambourinés sans vergogne contre le meuble.
Et pourtant la jeune femme qui avait accepté de l’aider n’était point partie depuis longtemps, mais maintenant qu’elle s’était mis martel, ou plutôt idée, en tête, la thiernoise n’en démordrait pas. Et elle avait besoin de son amie, elle seule était en mesure de l’assister, et elle devait lui parler avant qu’elle ne sache plus trouver les mots qu’il fallait.
Diantre qu’il faisait soif ! Et alors, misère de misère, son regard se porta sur le verre vide qui se trouvait juste sous son nez. Il ne restait même pas une goutte de son précédent breuvage, à croire que la pépie l’avait atteinte. Bon une seule solution s’offrait à elle, se tortillant alors sur sa chaise
Tavernier ! A boire !
Le brave homme, comprenant que la soif pouvait aussi prendre une femme, eut tôt fait de lui apporter une chopine, et Beths se délecta alors de cette mousse fraichement brassée. C’est ainsi que Bettym la découvrit, lorsqu’elle poussa la porte de l’établissement. Un réel sourire éclaira les traits de la thiernoise en voyant s’approcher son amie.
Ben dis donc tu en as du courrier à écrire.
Hochement de tête d’acquiescement de la jeune femme
Et tu arrives à écrire avec ton bras ?
C’te question …
Il faudrait que tu sois plus souvent blessée, je trouve que tu t'appliques plus
Beths aurait bien grogné en cet instant précis pour prouver à son amie qu’elle ne partageait pas tout à fait l’humour alors qu’elle avait du trouver un scribe, qu’elle avait du réfléchir à tout ce qu’impliquait son oui, oui dont elle était furieusement responsable d’ailleurs ! Mais la mousse sur ses lèvres l’en empêcha, la bienséance aussi de ne point postillonner sur la brune, si bien qu’elle dut ce contenter de la regarder les yeux ronds et accusateurs, tout en faisant la moue.
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Et la Gondole ne put que sourire devant l’impétuosité de son amie, constatant une nouvelle fois combien elles avaient un caractère qui se ressemblait … les deux B, une brune, une blonde, une moulinoise, une thiernoise, différentes et pourtant complices. Beths laissa quelques précieuses secondes silencieuses s’éterniser, glisser subtilement, augmentant la solennité du moment, instant précieux, magique, fugace.
Ma Bettym, je vais me marier.
Et son amie éclata d’un rire heureux, les yeux malicieux s’apprêtant à se moquer. Prévoyant ce qui allait suivre, Beths leva la main gauche …
Tooooooooooop on ne se moque pas ! Tu es responsable de ce oui, enfin pour parti, du fait de ton empressements, tes remarques, et …
Et un sourire radieux apparut sur ses traits
Et j’en suis absolument ravie même si je suis effrayée à l’idée des conséquences. Mais cela me vient à la raison de ta ‘convocation’ ici même.
Beths contempla longuement sans ciller des yeux cette amie si chère, cette amie qu’elle côtoyait depuis longtemps qu’elle avait toujours appréciée, avec laquelle elle avait été confondue, son double, son alter-ego … D’une voix émue, chevrotante, et pourtant enthousiaste
Bettym, acceptes tu d’être mon témoin lors de mon union avec Marty ? | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:50 | |
| Korydwen
Quelque part avec Al, une histoire de missive.
Des jours et des nuits qu'elle vivait au rythme de la prévôté, apprenant et comprenant de plus en plus de choses, comme l'amour de son époux pour la prévôté, plusieurs fois elle l'avait taquiné, lui proposant d'épouser la prévôté à sa place. Elle en riait de ses bêtises, c'est vrai que certains jours c'était difficile, mais bon, elle ne le ferait changer pour rien au monde. Un énième oiseau venait d'arriver ce jour-là dans le lieu normalement inconnu de tous... Pour pouvoir se reposer. Tous nan ?! Une Thiernoise irréductible savait où trouvé ses suzerains, par vents et marées. Elle laissa donc son époux s'occuper de la bestiole...
En voyant la bête, cela ne pouvait être qu'une personne ayant reçu comme cadeau un faucon crecerelle de la part d'Althiof qui par plusieurs fois avait offert cet oiseau en cadeau. Il devait les élever, un élevage devait être caché à Cournon, mais ça, jamais elle ne l'avait vraiment remarqué. Elle demanderait à l'Intendant de regarder un peu il devrait savoir. Et de l'époux en question qui s'exclame tout heureux d'avoir une missive de Beths un grand enfant parfois.
Bein qu'est-ce tu crois à défaut d'avoir un suzerain qui l'aide sur les couleurs, elle a une suzeraine qui répond à ses questions.
Et de lui tirer la langue un peu et de rire. Il l'avait bien cherché sur ce coup-là.
D'une future duduche... On va former le clan des duduches par mariage, y a déjà Gals !
Et de ne pas se gêner, de retourner dans ses bras pour la lire, lieu ô combien confortable et agréable pour tout époux qui se respecte "y a pas mieux que tes bras". Plusieurs fois, elle en avait rit, lui proposant seulement les bras ou lui demandant si le reste l'intéressait aussi. C'était amusant, mais bon à chaque fois elle se faisait avoir, il la taquinait en retour et bien entendu la Baronne avec son magnifique caractère insupportable par moment, finissait par faire la moue.
Lire la missive sans trop comprendre de quoi il pouvait s'agir, d'une nouvelle, à n'en point douter qu'elle devait être très importante pour que cela soit de vive voix. Il se pourrait que ?!
Naaan quand même pas ce à quoi j'pense ! C'est pas possible, c'est forcément un autre truc.
Voilà qu'elle pensait à haute voix et n'entendait rien de ce que pouvait bien lui raconter son époux.
Beths enceinte ?! Mouhahahahahaha laisse moi rire ! Mais je crois que Beths et enceinte ça ne colle pas... Comme...
Vague de tristesse, pensée douloureuse, mais ainsi va la vie et ainsi cela devrait aller... Vivre continuer à vivre.
Bein oui c'est forcément ça, sinon elle l'aurait mis dans sa missive, faut pas être une lumière pour le deviner, m'enfin de là à ce qu'elle soit enceinte, je crois que tu délires un peu. T'aurais pas vidé une p'tite bouteille ?!
Et de le serrer un peu plus, alors qu'il racontait vraiment n'importe quoi.
Bein ouais, j'devrai faire pareil tiens, prendre un homme charmant pour écrire ma correspondance...
Elle éclata de rire avec son époux, après tout, la vassale devait pas être trop mal, ou alors elle était super raisonnable parce qu'elle avait super mal, parce que le coup du bras endoloris la Baronne, elle l'avait eu et ça ne l'empêchait pas d'écrire des tartines de missive. Du temps ou ce crétin de Loup qu'ils auraient mieux fait de laisser crever plutôt que d'essayer de retrouver. Franchement, pauvre Nevitta, pauvre Aigue apprendre que leur filleul était devenu un possible brigand...
Étrange cette histoire de bras, j'espère qu'elle est allée voir un médicastre... Sinon à Cournon, je l'obligerai à aller voir ses voisins Aigue et Nic !!
Elle l'enlaçait tendrement, voyant qu'il se faisait un peu de soucis, elle déposa un tendre baiser sur sa joue, cela irait forcément mieux plus tard.
Oui oui dis lui que nous allons à Cournon... J'ai des recherches à faire dans une malle là-bas. J'ai des choses à voir par rapport à ce que m'a laissé Eldarwenn, sur les de La Serna... Une histoire de blason égaré ou j'sais pas trop quoi...
Bein oui, qui dit famille explosé à cause de la politique et des magouilles dit affaires éparpillées et le blason en faisait parti... A la recherche du blason perdu...
Lecture de missive écrite par son époux, elle n'avait pas son sceaux pour rajouter à côté de celui d'Al, mais cela suffirait amplement, il avait signé pour elle. Elle le laissa faire... Plus qu'à attendre le match de soule et ensuite rentrer à Cournon pour s'occuper de ses affaires et attendre la vassale numéro 3. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:50 | |
| Bettym
Les minutes s'écoulèrent interminables. A croire que son amie se faisait un malin plaisir de la faire patienter alors qu'elle savait que Bettym n'était pas patiente pour deux sous, enfin presque pas patiente et surtout pas lorsqu'elle posait des questions qui attendaient réponse afin d'apaiser ses inquiétudes.
Le sourire qu'affichait Beths annonçait une bonne nouvelle, ce qui eut le don de rassurer la Moulinoise...
Ma Bettym, je vais me marier.
Un sourire, prémisse d'une remarque ironique, se figea sur ses lèvres quand la main de Beths l'arrêta dans son élan.
- Tooooooooooop on ne se moque pas ! Tu es responsable de ce oui, enfin pour parti, du fait de ton empressements, tes remarques, et … - Rho même pas vrai ! Je n'ai rien fait du tout ! sourire forcé mais amusé de la situation et de la mauvaise foi flagrante de la Juge. - Et j’en suis absolument ravie même si je suis effrayée à l’idée des conséquences. Mais cela me vient à la raison de ta ‘convocation’ ici même. - Tu m'étonnes ! Depuis le temps que tu me disais que tu l'aimais... sourire en coin... mais tu sais un mariage c'est rien ! Ce n'est qu'une cérémonie après tout. Par contre... sachant l'effet de la déclaration qu'elle allait faire, ses yeux se mirent à pétiller... le plus dur c'est après la cérémonie.
Mais l'émotion était à son comble, Bettym pouvait ressentir à quel point l'angoisse et l'ivresse étaient présent dans la voix de son amie, celle avec qui elle partageait tant de choses, l'affection pour un Marty si gauche parfois, l'amour pour la justice et la sécurité de leur duché, leurs sales caractères qui les poussaient toujours à dire ce qu'elles pensaient quitte à blesser des personnes qu'elles appréciaient ou non mais dans la seconde catégorie ce n'était guère important pour les deux jeunes femmes...
Elle restait là à regarder sa Beths qui était toute tremblante comme si elle avait vu un fantôme...
- Bettym, acceptes tu d’être mon témoin lors de mon union avec Marty ? - Rien ne me ferait plus plaisir, Ma Beths, lui sourit-elle, l'enlaçant. Mais... tu sais que je dois partir ! grimaça-t-elle sachant que cette nouvelle était dure à encaisser pour la Thiernoise. Si tu me laisses le temps d'arriver à ton mariage, tu ne seras pas déçue je te le promets ! un large sourire sur les lèvres, imaginant tant de bêtises à faire pour leur donner une frayeur et des souvenirs pleins la tête pour ce jour qui sera un des plus beaux de leur vie. Tu es toujours sûre de me vouloir comme témoin ? | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:51 | |
| Beths[Taverne de Montpensier, toujours, même jour, missives envoyées aux Cournon et à Azdrine, réponse non encore reçue, attente de la réponse vocale de Bettym] J’ai rien oublié ?^^ bon et la musique rien à voir si ce n’est le terme de taverne ^^Emue, un brin troublée, Beths attendait sa réponse avec angoisse et espérance. Elle pouvait entendre sa propre respiration dans ses oreilles, chose qu’elle n’avait jamais remarqué avant ; et qui ben la perturbait encore plus qu’il ne fallait. Rien ne me ferait plus plaisir, Ma BethsLa jeune femme soupira alors d’aise et de soulagement ! Elle acceptait !!!! Enlacée par son amie, Beths ne put que sourire niaisement avant de l’enlacer à son tour.Mais... tu sais que je dois partir ! Si tu me laisses le temps d'arriver à ton mariage, tu ne seras pas déçue je te le promets ! Ben ne pars pas jusqu’en Artois dans ce cas ! Reste à proximité du BA. Je n’essayerai pas de te convaincre de rester, je sais que je n’y arriverai pas, mais bien sur que je te laisserai le temps d’arriver !La jeune femme pensa que Marty avait bien du attendre deux demandes pour qu’elle lui réponde un oui net et franc et enthousiaste et ravi et amoureux et passionné. Ils pouvaient bien attendre quelques jours pour se marier, le temps que Bettym revienne pour l’événement. Se détachant doucement de son amie. Tu es toujours sûre de me vouloir comme témoin ?Et la jeune femme de froncer les sourcils en la regardant avant de prendre un ton autoritaireOh que oui ! Et si tu avais dit non, Marty aurait toujours pu attendre pour m’épouser, je ne veux nul autre témoin que toi et … Mince, elle avait failli se trahir. Souriant de façon angélique, se rapprochant de son amie pour lui faire une biseMais tu as accepté, et c’est le plus important. Nous choisissons la date Marty et moi en fonction de nos témoins et de nos parrains, marraines, d’ailleurs il faudrait sans doute organier un petit quelque chose pour réunir tout le monde … Tient c’est vrai qu’ils n’avaient pas encore pensé à cela. Enfin il fallait dire que tout était tellement récent. Mais elle était sure que les nouvelles courraient déjà tel un cheval au galop, telle la mer et ses rouleaux qu’elle avait eu le loisir d’observer lorsqu’elle était partie avec Leg, oui, elle était persuadée qu’enfin heureux de sa réponse, Marty devait être en train de prévenir certaines personnes, tout comme elle-même avait pu envoyer quelques courriers. Et puis, puisqu’elle était à Montpensier, elle irait prévenir Herma, et puis Tia et Rick. Après, avant de retrouver Marty, avant de repartir de Montpensier pour regagner Thiers, sa ville, les gardes. Un doux sourire affiché sur ses lèvres, et rougissante, elle reporta son attention sur son amieJe rêvassais je crois. Je réfléchissais à un lieu pour nous retrouver … peut être chez mes suzerains, à Cournon. Qu’en penses-tu ? Enfin c’est plutôt à eux que je devrais demander, mais bon ils sont mes suzerains et donc sécurité, protection et subsistance, et voui cela rentre donc dans leur prérogative de me trouver un époux, bon ça j’ai trouvé toute seule, mais de m’aider à organiser la cérémonie d’autant plus que je n’ai aucune idée de ce qu’est ou comment se déroule un mariage noble, ducale qui plus est ! Donc ils ont pas le choix, ils m’aideront !Ses yeux étaient devenus rieurs et elle commençait à s’amuser la Gondole, d’autant plus qu’elle avait encore quelques questions et remarques pour sa Bettym. Son sourire s’élargit encore et se fit mutin.Bon et comme tu es, seras, mon témoin, tu vas …. m’aider à choisir une robe !!! Avec l’aide de ma marraine et de ma suzeraine. Enfin je ne leur ai pas encore demandé mais … d’te façon si vous dites non, je pars bouder, et je me marie en tenue de maréchale ! Un rire s’échappa de sa gorge se demandant quel serait la réaction de l’être de ses pensées si elle arrivait fagotée en maréchale … hum … intéressante question qui la fit que rire encore davantage, jusqu’à ce que cela réveille la douleur de son épaule, ce qui l’amena à finalement grimacer.Ouch .. Et puis, plus sérieuse cette fois, attristée, chagrinée de savoir que sa Moulinoise n’avait pas changée d’idée et qu’elle allait partir prochainementQuand pars-tu ? De toute façon je t’enverrai des missives, Crécerelle ne se perdra pas et je sais que tu me donneras des nouvelles, de peur de me voir me ronger le sang d’inquiétude. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:52 | |
| Bettym
Le bonheur qui transcendait le visage de Beths fit sourire la deuxième B quand un petit mot la mit en questionnement ou boosta sa curiosité légendaire...
Tu as un autre témoin de prévu ? C'est qui ? sourit-elle, essayant de deviner... Elle avait bien quelques noms mais elle doutait qu'ils soient invités. Mais au lieu d'avoir sa réponse, elle eut droit à une bise et un changement de conversations, histoire de la noyer sous une tonne d'informations...
Un lieu ? oui ce serait bien chez les Cournon. Tu devrais voir aussi avec Galadriel ou encore Dame Clothilde... Je suis sûre qu'elles te seront d'un grand secours aussi.
Le lieu choisit ou presque, restait plus qu'à voir avec les propriétaires, il restait encore beaucoup de choses à préparer...
Une robe ? mais pourquoi faire ? Tu vas encore la salir ou te prendre les pieds dedans ! un large sourire sur les lèvres, le regard moqueur... Et puis l'uniforme te va si bien ! finit-elle par dire, son rire se mêlant à celui de son amie quand celle-ci grimaça...
Tu vas bien ? s'inquièta-t-elle, se rappelant combien la blessure dont elle était victime était profonde. Rassurée d'un signe de tête, Bettym fit la moue en la voyant triste...
Je ne sais pas encore... Et bien sûr que je te donnerais des nouvelles ! Quelle idée ! lui sourit-elle. Mais changeons de sujet, tu veux ? Pas la peine de penser à ça et surtout en ce moment ! Alors... nous parlions de ta robe. Tu as déjà une idée ou tu attends que nous la créons comme les marraines de la Belle au Bois Dormant ? | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:53 | |
| Beths[Taverne de Montpensier, le lendemain du fameux oui, en compagnie de Bettym] oui, oui, j’suis lentePetit à petit les idées fusaient dans sa tête, l’organisation, les personnes, restaient juste à trouver une date, des animations, un représentant de l’Eglise Aristotélicienne, une robe … trois fois rien, une perle quoi ! Et non, elle n’angoissait pas du tout, quelle idée, franchement, pourquoi elle s’angoisserait ? AAAAAAAH !!!! J’vais jamais y arriver !Nouveau cri du cœur de la jeune femme … pour qui aimer était chose merveilleuse, mais tellement redoutable parfois. Heureusement Bettym l’aida une nouvelle fois à apaiser ses diverses craintes en usant de son humour, celui qu’elle aimait tant, celui qui faisait qu’elle l’appréciait autant. Alors... nous parlions de ta robe. Tu as déjà une idée ou tu attends que nous la créons comme les marraines de la Belle au Bois Dormant ?Je n’ai absolument aucune idée, si ce n’est que j’ai une camériste, mais que son état de santé est malheureusement précaire. Je vais bien évidemment la contacter, mais si jamais elle ne pouvait sortir du couvent où les sœurs la gardent et la soignent ? Et puis nos marraines respectives, celle de Marty et la mienne pourront travailler de concert pour que la Dame soit la plus belle aux yeux de son prince des forêts profondes… Les prunelles vertes ourlées de gris se firent alors mutines imaginant sa Bettym, Leg, mais également sa suzeraine, telles trois mères dragonesses, en train de manier l’aiguille, rouet et divers fils, afin de lui concevoir une pure merveille, une robe époustouflante et stupéfiante, qui laisserait l’être aimé sans voix.Et j’sais pas je voudrais quelque chose qui me sied … et qui rende Marty muet d’admiration … hum … crois tu que cela soit possible ? Les deux B papotèrent, babillèrent, et discoururent en riant encore quelques temps. Et las, le temps passant trop vite, Bettym dû s’absenter pour quelques devoirs connus d’elle seule, tandis que Beths désirait rencontrer les quelques collègues et amis qu’elle avait à Montpensier pour leur apprendre LA nouvelle avant son départ le jour même. Les deux jeunes femmes se séparèrent sur la promesse de se revoir bientôt, et notamment chez les Cournon, où tous pourraient réfléchir ensembles aux détails qui incombaient aux … mariages.[Montpensier toujours, direction la maréchaussée, le même jour, lendemain du ‘oui’, une Beths se promène]Sa première halte se fit naturellement dans les locaux de la prévôté de Montpensier. Mais, poussant tranquillement la porte de la maréchaussée, elle ne trouva personne. Zut. Elle se décida donc à laisser un mot à l’attention de son ami Hermanicus qu’elle connaissait depuis … depuis des lustres en fait. Elle se rendit jusqu'au bureau et trouva parchemin et encre. Sauf qu’écrire lui serait difficile, et re zut. Bon tant pis, elle essaierait quand même quoi qu’ait pu en dire son médicastre. Elle avait des choses à annoncer à Herma et ne pouvait pas toujours compter sur l’aide d’un scribe. De longues, très longues minutes passèrent alors que le seul bruit qui égayait la pièce était le son d’une plume qui grattait difficilement le parchemin. Lentement, surement, grimaçant, la lettre fut écrite. - Citation :
Mon cher Herma,
Une nouvelle fois je te renouvelle mes remerciements de m'avoir aidé, d'être venu me chercher accompagné de Bettym et de Marty. J'ai pu compter sur toi au moment où il le fallait. Merci mon ami. Je sais que tu as été blessé superficiellement lors de ces événements à Montluçon, et j'en suis désolée. Je repars ce soir pour Moulins avec notamment Marty, Legowen et peut être Bettym.
Herma j'aurais souhaité te voir pour t'annoncer pareille nouvelle, mais puisque cela ne semble pas possible, et au fait des derniers événements, je tenais à ce que tu sois parmi les premiers informés. J'ai dit oui. Amusée, le bras douloureux, la maréchale n'avait point le courage d'étayer plus la raison du oui. Elle se doutait qu'Herma se mettrait à rire, mais qu'il comprendrait parfaitement la raison du oui, même s'il lui envoyait pigeon pour l'informer du contraire.
Bien il lui restait à signer quand même. Serrant les dents et d'une main peu assurée. - Citation :
Beths Pfiou, elle en avait fini. La main gauche massant son épaule droite, sentant qu'un peu de sang suintait à travers le tissu, la jeune femme su qu'elle devait retourner à l'auberge et prendre un peu de repos avant de repartir dans la nuit.[Montpensier, taverne de nouveau, en présence de Legowen en tout premier lieu, puis arrivée de Rick ensuite]Raisonnable, la jeune femme était retournée se reposée quelque peu en taverne, et lorsqu’elle en poussa la porte, elle eut l’agréable surprise d’y croiser sa marraine en compagnie de plusieurs Montpensierois. Après diverses embrassades. Legowen toujours attentionnée s’informa de son état de santé. Son bras ne la faisait-elle point trop souffrir ? D’un petit mensonge agrémenté d’un sourire, Beths préféra la rassurer : tout allait bien. Certes la douleur était bien présente, mais la joie qui débordait de son cœur occultait les maux physiques dûs à son incartades avec les brigands. Et puis profitant de sa marraine, de sa présence, de ses conseils, de son soutien, la jeune femme lui demanda solennellement si elle acceptait deux lourdes tâches en vue de son mariage.Marraine, accepterais-tu de décorer l’église ou … enfin le lieu où se déroulera la cérémonie ? Marty le choisira, mais, je voudrais quelques fleurs, un peu de gaîté. Et … aussi …pourras-tu t’occuper du … bouquet ? Se rappelant divers incidents, se souvenant de ce qui les avait rapprochées, riant alors ensembles, les deux jeunes femmes échangèrent alors sourires complices et regards espiègles. Leg acceptait de bon cœur et la surprise serait de taille.
Et la joie, le bonheur, l’amusement pouvait se lire dans les prunelles de la thiernoise. Qu’il était bon de rire après les événements tragiques, qu’il était bon de vivre, de respirer, et d’accepter.
Beths évoqua aussi le difficile choix de la tenue, de sa robe, le jour J. La Dame de Gondole en profita pour annoncer que l’un de ses témoins serait Bettym, et que cette dernière avait acceptée de l’aider pour sa toilette, ses atours, afin qu’elle soit plaisante, belle si possible, et qu’il fallait bien au moins l’assistance de trois femmes exceptionnelles pour ce faire : son témoin, sa marraine, et sa suzeraine. La encore Leg, acceptes tu cette lourde responsabilité ?Un sourire, un oui, et une filleule dans les bras de sa marraine, l’embrassant chaleureusement, les larmes aux yeux, heureuse simplement de l’avoir pour marraine parce qu’elle l’appréciait, parce que Leg était exceptionnelle et qu’elle savait qu’elle pouvait compter sur son soutien, comme ce fut déjà le cas dans le passé.Merci Leg, que ferais-je sans toi ? Déjà hier au soir … Comment oublier que son amie avait été l’une des trois instigatrice du oui sonore et retentissant ?
Et puis, un visage connu passa la porte de la taverne, Rick. Ce dernier semblait épuisé, chamboulé et heureux. Les deux jeunes femmes par leurs abondantes questions eurent tôt faits de déceler le pourquoi du comment de ces cernes. Il était papa pour la deuxième et troisième fois ! Tia venait de donner naissance à deux magnifiques petites filles. Après de chaleureuses salutations, Leg taquine annonça que sa filleule venait enfin d’accepter la demande en mariage de Marty. Gênée, et rouge jusqu’aux joues, mais également effrayée de comprendre ce que pouvait signifier le oui, affolée par certains des propos de Rick tels que pouponner un mini être aimé, la jeune femme avait failli fuir.
Et une nouvelle fois les heures étaient passées et … la Gondole se demandait brusquement où était passé son promis qu’elle n’avait pas recroisé depuis le début de la matinée. S’excusant auprès des personnes présentes, après diverses embrassades, Beths quitta la taverne.[Montpensier encore et toujours, quelques heures plus tard, soit encore le lendemain du ‘oui’, cette fois direction l’épi de la mie, chez Tia et Rick]Un pouce qu’elle mordillait allègrement, Beths réfléchissait en parcourant les rues de Montpensier à la recherche de Marty. Tia, son amie Tia venait de donner la vie. Et elle mourait d’envie d’aller la féliciter pourtant, elle ne souhaitait pas la déranger : d'une part la nouvelle maman devait être épuisée ... deux petiotes d'un coup, et d'autre part, ils avaient besoin de n'être que tous les cinq. Une famille, une belle famille, Beths se mit à sourire. S’éloignant quelque peu du centre du village, la jeune femme remercia le tout jeune printemps qui lui offrait diverses fleurs qu’elle pourrait rassembler en un magnifique bouquet qu’elle offrirait à son amie. Ah et, il fallait qu’elle écrive un mot … zut et rezut … son épaule. Trouvant appui contre un arbre, sortant un petit nécessaire de voyage d’écriture, elle prépara une note courte, efficace, claire, et qui amena une nouvelle fois quelques plis de douleurs au coin de ses lèvres. Lorsqu’enfin elle fut prête, elle se dirigea vers l’épi de la mie où elle y déposa délicatement au sol ce qu'elle avait préparé à leur intention. Elle savait que tôt ou tard, Rick ou Tia le trouverait. Le bouquet de fleur, ainsi que le parchemin. - Citation :
- Ma chère Tia, mon cher Rick,
C'est d'abord avec étonnement que j'ai appris la naissance de vos deux petites. Étonnement et puis ravissement. Ravissement pour vous deux, et pour Georges de se voir ainsi grand frère et protecteur de deux magnifiques splendeurs si elles ressemblent à leur maman.
A tous les deux, je vous adresse mes sincères félicitations pour cet heureux événement. Votre maison va s'emplir de nouveaux de minuscules chaussons, de cris, mais aussi de rires, de chants, et de joie. Bienvenue à vos filles mes chers amis.
Tia, ce bouquet est pour toi, c'est un maigre présent je le conçois, mais c'est tout ce que j'ai pu trouver.
Et Tia, si Rick ne l’a pas encore fait, j’ai le plaisir de t’annoncer que j’ai enfin accepté la demande en mariage de Marty.
Je vous embrasse
Sincèrement, Beths Et puis se redressant, la Gondole constata que ce qu'elle avait apporté à ses amis étaient bien en place, le parchemin calé contre la porte et contre le bouquet ne risquant pas de s'envoler.
Faisant demi tour, la jeune femme repartit vers Montpensier pour y retrouver Marty avant qu’il ne se mettent en route.[Domaine de Cournon, des semaines plus tard, match de soule achevé, rencontre entre des promis, des suzerains et des marraines]Les minutes, les heures, les jours étaient passées depuis cette journée magique où elle avait délicatement hurlé une affirmation des les oreilles de l’être aimé avant de se laisser embrasser langoureusement. Et depuis tout ce temps, Marty et elle, ne se quittaient plus, ne souhaitant plus vivre les heures passés où elle avait disparu se lancer inconsciemment à la poursuite d’une meute. De Montpensier, ils avaient été à Moulins, puis à Montpensier de nouveau et à Thiers où elle avait assurée ses gardes. Ils passaient la plupart de leurs journées ensembles, se découvrant, prenant plaisir à conserver, à rire, à se découvrir des points communs, des activités communes, d’autres différentes. Et leurs nuits respectivement solitaires leurs permettaient repos, ou bien encore activités de prévôté. La triste nouvelle du décès d’Apo les avait laissés accablés et affectés. Et c’est amer que Marty avait reprit les fonctions de prévôt qu’Apo occupait. Une fois sur Thiers, la jeune femme avait repris ses gardes, noyant sa tristesse dans le travail, il n’y avait meilleurs remède.
Et puis, un match de soule fut proposé par Aigue, Tia, Rick et Kory. Une invitation à laquelle Beths ne sut dire non malgré l’état de son épaule. Certes cette dernière allait bien mieux, mais le raisonnable aurait du lui faire refuser une telle offre. Elle accepta, omettant sciemment d’en parler à Marty. Et c’est juste avant de se rendre à ce match qu’elle reçu enfin réponse de Kory et Al. Elle en avait soupiré de soulagement s’inquiétant de cette non réponse et qui plus était de leurs silences respectifs à chaque fois qu’elle les côtoyait à la prévôté. Ce n’était point par désintérêt, mais simplement parce qu’ils avaient retenu Crécerelle en otage. Hum …
Comme convenu avec les maîtres du domaine, après le fameux match de soule, après un passage par une bassine pour retirer les traces de terre, pour enfiler une tenue adéquate, c'est-à-dire une jolie robe simple, afin de plaire à son aimé puisqu’il appréciait particulièrement la voir porter jupons, après un brossage approximatif de ses cheveux, Beths alla trouver Marty afin qu’ils se rendent ensemble au domaine de Cournon.
Elle en profita pour adresser deux missives, une à Leg et une à Bettym, afin de les convier à les retrouver chez les Baron.
Et le carrosse se mit en branle direction Cournon.
Devant les grilles du Domaine, ce cher Childebert les attendait déjà ce qui fit sourire Beths se rappelant les déconvenues du pauvre homme qui avait passé un temps certain à la courses.Sieur Intendant bonjour, allez vous bien ? Poliment la Dame de Gondole attendit le grommèlement avant de poursuivreNous sommes attendus par les Baron, je suppose qu’ils sont dans le Grand Salon ? Pouvons nous laisser le carrosse dans les écuries ?Et l’Intendant régla tous ses détails parfaitement si bien que la vassale et son promis pénétrèrent dans le château jusqu’au lieu où ils étaient … attendus.Koooooryyyyyyy, Aaaaaaaaal ?! C’est votre pire vassaaaaaaaaale! Z’êtes làààààà ? Malgré le fait que le personnel de Cournon commençaient à la connaître, ceux qui l’entendirent ne purent s’empêcher de sursauter. Pfffff elle n’avait pourtant pas crié. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:54 | |
| Hermanicus[Montpensier ... Retour en arrière ... quand un maréchal blessé lit la lettre la plus étonnante de sa carrière]Herma avait été légèrement blessé dans un affrontement entre brigands et maréchaux. Afin de soigner sa blessure il avait pris un peu de repos à son domicile. Il s'était ainsi absenté quelques jours des locaux de la maréchaussée de Montpensier.
Quelques jours plus tard, alors que la blessure s'était refermée correctement, Herma sortit de chez lui afin de prendre l'air, il voyagea à pied et souhaitant rendre visite à ses collègues, finit par arriver à la maréchaussée.
Sur place, pas grand monde : un maréchal de garde et l'autre sans doute occupé à surveiller les tavernes ou les offres d'emplois... à moins que ce ne soit le marché.
Profitant du calme, Hermanicus se rendit à son bureau et y trouva la le courrier de Beths. - Citation :
Mon cher Herma,
Une nouvelle fois je te renouvelle mes remerciements de m'avoir aidé, d'être venu me chercher accompagné de Bettym et de Marty. J'ai pu compter sur toi au moment où il le fallait. Merci mon ami. Je sais que tu as été blessé superficiellement lors de ces événements à Montluçon, et j'en suis désolée. Je repars ce soir pour Moulins avec notamment Marty, Legowen et peut être Bettym.
Herma j'aurais souhaité te voir pour t'annoncer pareille nouvelle, mais puisque cela ne semble pas possible, et au fait des derniers événements, je tenais à ce que tu sois parmi les premiers informés. J'ai dit oui.
Beths Au risque de rouvrir sa blessure, Herma renversa sa tête et rit à gorge déployée. un rire qui finit dans un rugissement de plaisir. Plaisir de voir que pour Beths et Marty tout s'annonçait pour le mieux...Ben çà ! elle y est enfin arrivée! va falloir fêter ca et en beauté!Herma, tout heureux pour le futur couple de mariés, écrivit rapidement quelques mots qu'il fit envoyer à Beths : - Citation :
- Beths,
Je viens de lire ta lettre qui m'attendait sagement sur mon bureau ! Toutes mes félicitations ! je suis sincèrement ravi de l'apprendre ! Tu n'as pas trop fait attendre Martychou quand même? te connaissant je me doute que ca a dû être bruyant ! Va falloir penser à modérer ta voix alors? pcq après le mariage il paraît qu'il y a des gosses qui arrivent et si tu leur cries dessus comme à ton habitude tu vas nous les tuer...
Encore bravo ! Transmets mes salutations à ton futur époux.
Herma Le courrier partit avec un des rares pigeons de la maréchaussée. Et herma quant à lui, se rendit en taverne fêter cette nouvelle dignement. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:55 | |
| Tiadriel[Montpensier, Lépi Lami, le soir du lendemain du fameux "Oui"]Les journées étaient rythmées par les grumelles, imposant un tempo que Tia avait bien du mal à suivre. Entre les tétées, les repas, Georges... Elle avait l'impression de ne plus toucher terre. Rick s'était remis au chantier de la cabane en plus du travail à Lami. Il allait finir comme elle, complètement harassé de fatigue. Cela inquiétait la jeune femme, même si elle n'en parlait pas.
Un soir, le fameux soir du lendemain du "Oui", mais elle l'ignorait encore, Rick rentra avec un magnifique bouquet de fleurs. Elle finissait de s'occuper de Patience et releva alors la tête, surprise. Coucou tout le monde ! J'ai trouvé un magnifique bouquet de fleurs devant la porte ! Georges, curieux, avait déjà foncé vers son père pour voir les fleurs de plus près. Il regardait le bouquet avec des grands yeux, émerveillé. Ce n'était pourtant pas le premier bouquet qu'il lui était donné de voir. Elle embrassa son époux et attendit qu'il décachette la missive l'accompagnant.Tia, elle vient de Beths, notre amie ! De toute façon, Tiadriel ne connaissait qu'une seule Beths. Elle sourit. Elle avait pensé à elle. C'était très gentil de sa part et elle fut touchée par cette marque d'attention. - Citation :
- Ma chère Tia, mon cher Rick,
C'est d'abord avec étonnement que j'ai appris la naissance de vos deux petites. Étonnement et puis ravissement. Ravissement pour vous deux, et pour Georges de se voir ainsi grand frère et protecteur de deux magnifiques splendeurs si elles ressemblent à leur maman.
A tous les deux, je vous adresse mes sincères félicitations pour cet heureux événement. Votre maison va s'emplir de nouveaux de minuscules chaussons, de cris, mais aussi de rires, de chants, et de joie. Bienvenue à vos filles mes chers amis.
Tia, ce bouquet est pour toi, c'est un maigre présent je le conçois, mais c'est tout ce que j'ai pu trouver.
Et Tia, si Rick ne l’a pas encore fait, j’ai le plaisir de t’annoncer que j’ai enfin accepté la demande en mariage de Marty.
Je vous embrasse
Sincèrement, Beths Elle écouta attentivement son époux lui faire lecture du parchemin. Un maigre présent ? Elle reconnaissait bien là Beths ! Elle le trouvait très bien ce présent et pas maigre du tout. Il y aurait eu une fleur, oui, elle aurait pu le qualifier de maigre, et encore... Elle ne se serait jamais permise une telle réflexion. Elle n'était pas comme cela. Elle était simplement heureuse que son amie ait pensé à elle. Puis, une phrase l'interpella. Avait-elle bien entendu ce qu'elle croyait qu'elle venait d'entendre ? Et Rick qui ne lui avait rien dit ! Elle resta un instant sans voix. Beths avait dit "Oui" à Marty ! Quelle bonne nouvelle ! Un énorme sourire étira ses lèvres et s'il n'avait pas été si tard, elle serait sûrement partie à sa recherche dans les rues de la ville pour fêter pareille annonce. D'ailleurs, elle étouffa un énorme bâillement.
Rick proposa alors de répondre à sa missive un peu plus tard et elle le remercia de s'en charger.Merci mon coeur ! N'oublies pas de la féliciter pour ses fiançailles ! Je suis tellement contente pour elle. Elle voulait un Duc et Aristote lui en a trouvé un. Ils font vraiment bien les choses de Là-Haut !Après le dîner, elle ne traîna pas et fila se coucher sans demander son reste. Un peu de repos avant le tour suivant des tétées... | |
| | | Korydwen Baronne
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| | | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:58 | |
| MatthisCournon d'Auvergne. Matthis trainait dans les couloirs, enfin il jouait dans les couloirs, Timothée ne voulait pas jouer avec lui, de toute façon, il ne tenait pas debout, et il était pas fort du tout le petit frère. Eléa, c'était une fille, alors elle faisait des trucs de filles, en plus depuis qu'elle avait eu quatre ans, elle était encore plus pénible que d'habitude.
Le petit garçon tenait son épée dans la main et courait dans les couloirs en hurlant, s'imaginant sans doute de nombreux dragons et autres animaux imaginaires. Ca lui plaisait beaucoup et puis Papa ET Maman étaient à la maison. Les deux en même temps, ça c'était magnifique, surtout en ce moment avec les alertes sur Montbrisson, Maman elle voulait pas qu'ils aillent dans la petite maison du bord du lac, parce que c'était dangereux.
Childebert venait de traverser rapidement le couloir, Matthis voulu le suivre pour voir de quoi il s'agissait, enfin, il y pensa un peu mais pas trop, pas faire de bêtises, sinon Maman risquait à être très en colère, en plus Papa était là. Il criait pas souvent, mais quand il criait on s'en souvenait. Il avait même le pouvoir de faire sortir la vérité de sa bouche, ou alors il était vraiment pas doué en mensonge.
Des bruits de pas dans le couloir, le garçonnet partit en courant vers le grand salon où son père et sa mère se trouvaient. Mais visiblement des autres grandes personnes étaient déjà présentes. C'était Beths, la vilaine, enfin elle était gentille, mais il avait quand même fait un avis de recherche contre elle. Avec l'aide d'une autre dame du bureau du brigandage, elle s'appelait Bettym, enfin il se souvenait de ce prénom, mais il ne devait pas se tromper. Mais avant qu'il puisse dire quoi que ce soit, et bien son père sortit, pfff, trop rapide se papa. Il le laissa faire et regarda dans le salon, visiblement, pas de Maman. Faudrait que quelqu'un la prévienne, mais pas que quelqu'un prévienne Eléa et Timothée. Il attendit son tour pour parler, pas drôle ces adultes qui vous passe devant.T'es bizarre avec ce z'habit ! Tu 'essembles à une patate ! Papa, c'est qui Aoul ?! Il avait prit des cours auprès de son père... Fallait l'excuser. Pis son père avait relevé un truc sur la robe, il se sentait obligé de le faire aussi. Il risquait juste de s'en prendre une.Aaaah bonzou Beths ! Bonzou euh... Ze sais plus son p'énom... Messihe ! Tu sais tu l'as pas bezoin de hu'ler comme ça. Maman et Papa z'ont pas des problèmes des z'o'eilles ! Toi z'en avoi' pour c'ier ? Papa il dit toi tu es une patate. Matthis la regarda avec un grand sourire, les mains derrière le dos, si Papa l'avait dit, c'est que c'était vrai. En plus il était là son Papa, il pourrait affirmer les dires de son fils.Mais z'en fait ? Ouquoi il dit toi êt'e une patate ?! L'a jamais dit à moi ouquoi ! Pace que ça c'it les patates ?Matthis se tenait devant la Gondole avec son flot de questions, la pauvre réussirait elle à y répondre. Mais là n'était pas la question, et puis de toute façon c'était le digne fils de son père. Moi ze vais te fai'e un dessin ! Pou' ton Duc aussi ! Tu l'as enfin touvé ca c'est chouette. Moi j'ai déjà une amouheuse, elle s'appelle Athalia et c'est fille Nitail et Aigue. Tu sais même si t'es patate, j't'aime bien !Il attendait en se balançant sur ses petites jambes, regardant tour à tour les grandes personnes.__________________ Matthis. Presque 3 ans. Un Althiof modèle réduit... | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 4:59 | |
| Korydwen
Cournon d'Auvergne, enfermée dans un bureau.
Cournon d'Auvergne, havre de paix et de repos, enfin quand les dossiers et les missives ne franchissaient pas les grilles du domaine, ce qui n'était pas le cas. Elle s'était amusée à Montpensier, et bien le retour à la dure réalitée du travail, vu terrifiante, s'enfermer dans son bureau pour classer toutes les affaires... Et ressortir cet arbre a moitié vide, il faudrait chercher dans cette fichue malle, peut-être qu'il y avait des informations dans le tas de parchemin.
Alors qu'elle tentait de travailler, la plume gigotant dans ses mains sans frotter le parchemin. Childebert s'inclina devant elle. Au moins lui il était bien élevé, pas comme ces idiots de garde à qui elle avait été obligé d'arracher les informations de la bouche pour savoir que sa vassale Aiguemarine était en train d'accoucher et que Nictail était au plus mal. Quelle bande d'andouilles, faudrait peut-être songer à les virer.
Ma Dame la Baronne, messire votre époux m'envoie vous faire mander.
Elle releva la tête, manquant de se vautrer.
Ah euh oui ! J'arrive j'arrive ! Merci Childebert.
Qu'est-ce qu'il lui voulait. Elle n'avait pas fait de bêtise récemment. Elle se guida au doux son de la voix de beths, lorsqu'elle arriva, elle entendit la fin de la conversation de... Matthis, il était là lui, assurément le plus curieux de la famille et surtout le plus aventurier des trois. Avait-il encore essayé de quitter le château pour aller jouer dehors et rejoindre Idriss dans les écuries. Elle savait qu'il voulait que son père lui apprenne à faire du cheval, il lui avait demandé un soir, alors que son père se trouvait chez les moines ou à la grande prévôté.
Beths n'est pas une patate Matthis... Encore ton père qui a du sortir ça. Faut pas l'écouter !!
Grand sourire malicieux à son tendre amour, avant de se tourner vers Beths et Marty et d'aller les embrasser chaleureusement, mais doucement.
Bonjour et bienvenue à Cournon ! Beths tu es ravissante dans cette robe, contrairement à ce qu'ont du te dire Al et Matthis.
Marty ravi de te voir ici. Mais euh vous venez pourquoi au juste ?! Et ton bras ?! Que s'est-il passé ?! As-tu vu un médicastre ? Sinon je fais mander Aiguemarine ou Nictail... Tes voisins médecins !
Ah oui la missive certainement ?! Venez vous asseoir nous serons mieux et Cuistot nous apportera de quoi boire et manger. J'parie qu'Al ne vous a même pas proposer...
Léger coup de coude à son époux... Rholalala... Il allait laisser la plante verte se dessécher quand même. Elle les invita à prendre place dans les fauteuils du grand salon et hurla après le cuisinier pour qu'il apporte de quoi manger et boire, stipulant que le prévôt avait un léger faible pour la chastaigne. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:00 | |
| Beths
[Cournon, conditions anticycloniques, globalement dans le présent, ou passé proche, bref, dans ces eaux là, pour une Gondole visitant ses suzerains c’est original]
C’était une Beths différente qui se présentait chez ses suzerains depuis qu’elle avait scellé la demande du Billy d’un oui retentissant. Hum … pas si différente que cela, si elle en croyait les regards qui lui étaient adressés, alors qu’elle avait manifesté sa présence comme … usuellement. Enjouée et pourtant pleine d’appréhension en se présentant ce jour devant ses suzerains, à la pensée de ce qu’elle allait enfin leur annoncer … enfin il était plus que temps étant donné qu’une bonne parti du Duché semblait déjà au courant, et que différents malheureux concours de circonstance avaient fait qu’elle n’avait point pu parler en tête à tête, tranquillement, avec Kory et Al ... Comment allait-elle leur présenter la chose ? Hum … elle doutait qu’un ‘saaaaalut j’vais m’maaaarier, z’etes heureux ?’ convenait ... un léger doute l’habitait. Elle était encore en train de se poser la question lorsqu’elle dut lâcher précipitamment le doux creux de la main de Marty pour plus ou moins recevoir dans ses bras son ami et suzerain. Devant cet élan enthousiaste qui eut tôt fait de réveiller sa blessure encore trop récente dans l’épaule, la jeune femme ne put dissimuler une grimace de douleur avant de sourire
Bonjour Al, enfin j’arrive à te rencontrer au calme !
C’était sans compter sur son petit chevalier traite qui arriva déboulant d’un couloir, une mini épée en bois dans la main droite. Et l’adjointe au prévôt de jeter un regard amusé à son ami.
Hum … ca promet dis moi !
Mais Al poursuivait comme si de rien était, et il fit ce qu’il faisait toujours avec brio, la taquiner, et le résultat fut qu’instantanément, elle se détendit pour devenir aussi mutine qu’il pouvait l’être
Mais dis moi encore uen robe ?
Tu as remarqué toi aussi ?
Tu le fais exprès d'en mettre une à chaque fois qu'on se voit hors prévôté ?
Laisse moi réfléchir … hum … mais naaaaaaaaaaaan, c’est bizarre certains jours comme ça, poooof j’ai une robe qui m’tombe littéralement sur l’dos, et tu ne peux imaginer comment ça peut me gratter … ah si en fait tu imagines très bien, parce que tu portes jupette toi lorsque tu pratiques la soule …
Tu tends pas déjà assez de perches comme ça ?
Des perches pour pêcher dans le lac de Montbrisson ?
Comme il se devait, un air angélique égayait largement ses traits, ses joues, lui donnant un petit air enfantin … en cet instant elle était redevenue fillette cherchant qu’elle bêtise elle allait bien pouvoir commettre.
M'enfin moi ça me gène pas mais ça perturbe un peu on pourrait croire que t'es une vraie fille.
Et la jeune femme refit son apparition derrière l’enfant, ses joues se colorant de timidité et de gêne … Al venait de faire mouche, savait-il ??
Mais la jeune femme n’eut guère le loisir de répondre plus, son petit chevalier, manifestant son ras le bol d’attendre patiemment que l’on daigne s’intéresser à lui, avait décider de s’exprimer à son tour afin d’attirer l’attention.
Aaaah bonzou Beths
Bonjour Matthis, je suis ravie de te revoir également.
La jeune femme, prudemment, se baissa jusqu’à la tête fièrement dressée de l’enfant, afin d’embrasser le haut de son crane avec affection
Tu sais tu l'as pas bezoin de hu'ler comme ça. Maman et Papa z'ont pas des problèmes des z'o'eilles ! Toi z'en avoi' pour c'ier ? Papa il dit toi tu es une patate. Mais z'en fait ? Ouquoi il dit toi êt'e une patate ?! L'a jamais dit à moi ouquoi ! Pace que ça c'it les patates ?
Alors qu’elle se redressait, la jeune femme ne put qu’envoyer un regard accusateur au père, un regard qui signifiait regardes ce que tu as fait de ton fils !, mais la Gondole eut le bon ton de ne point s’exprimer ainsi. S’adressant alors au petiot
Mais je ne crie pas, je n’hurle pas non plus, je m’exprime, et je n’ai aucun soucis, ni avec mes oreilles, ni avec rien … et … je peux être une patate à mes heures, mais chuuuuuuuuuuuut c’est un secret, il ne faut pas le répéter. Si tu es sage, je te montrerai comment je fais la patate. Veux-tu ?
Espérait-elle ainsi calmer l’enfant ? Ou bien le faire ne plus poser de question ? Ou bien encore capter tellement son attention qu’il se tairait ou aurait peur ? Ce qu’elle avait légèrement oublié, était qu’elle n’avait plus l’habitude des enfants. Certes, elle fut l’aînée de plusieurs frères et une sœur, mais le temps était passé depuis … et les habitudes avaient tôt fait d’être effacées de sa mémoire … Et pour preuve, le flot continuait, en fait plus elle écoutait Matthis, plus elle aimait cet enfant, il était naturellement curieux, il était vif, il était drôle, et surtout avec lui, une chose était certaine, les surprises s’accumulaient !
Moi ze vais te fai'e un dessin ! Pou' ton Duc aussi ! Tu l'as enfin touvé ca c'est chouette. Moi j'ai déjà une amouheuse, elle s'appelle Athalia et c'est fille Nitail et Aigue.
La vérité sort de la bouche des enfants disait la maxime. Comment cet enfant de quatre ans avait il deviné ? Et en plus c’était exactement là le sujet qu’elle voulait aborder ? Jetant successivement un œil à Marty puis à Al, la jeune femme se dit que décidemment, les enfants possédait un sens caché.
Tu sais même si t'es patate, j't'aime bien !
Euh, moi aussi mon petit chevalier tr …
Beths n'est pas une patate Matthis...
Ouuuuuuuuuf sauvée par l’instinct maternel. Relevant la tête, Beths regarda Kory qui arrivait jusqu’à eux, et les deux femmes échangèrent tout d’abord sourires, puis embrassades.
Bonjour et bienvenue à Cournon ! Beths tu es ravissante dans cette robe, contrairement à ce qu'ont du te dire Al et Matthis.
Et la concernée de sourire jusqu’aux oreilles, appréciant la délicatesse de sa suzeraine.
Aaaaah merci Kory, je commençais à me poser des questions. Et merci de ton accueil, comme toujours c’est un réel plaisir que de venir à Cournon. Et je pense que je ne vous apprends rien, enfin vous deviez vous en douter, vu le nombre de fois où je viens vous embêter …
Sinon, ben j’ai invité Bettym et Leg à venir nous rejoindre, sont-elles déjà arrivées ?
Et la vassale de se mettre une nouvelle fois à sourire et plaisanter. Oui, il faisait bon vivre chez les Cournon d’Auvergne, et sincèrement Beths aimait être en leur compagnie.
Mais euh vous venez pourquoi au juste ?!
Aïe nous y étions.
Eh bien …
Et ton bras ?! Que s'est-il passé ?! As-tu vu un médicastre ? Sinon je fais mander Aiguemarine ou Nictail... Tes voisins médecins !
Ben c'est-à-dire qu’en fa…
Ah oui la missive certainement ?! Venez vous asseoir nous serons mieux et Cuistot nous apportera de quoi boire et manger. J'parie qu'Al ne vous a même pas proposer...
Ben avec plai…
Tous ses efforts pour tenter de prendre la parole se soldaient par des échecs, m’enfin que lui arrivait-il donc?! Elle qui s’exprimait si facilement d’ordinaire ? Voila que Kory se mettait à s’exprimer à son tour pour réclamer à boire et à manger à leurs serviteurs. Patiente, Beths, accompagnée de Marty, Matthis et Al, prit place docilement dans un des fauteuils indiquée par la maîtresse des lieux. Une fois qu’un calme relatif revint, sur des œillades insistantes de celui qui l’appelait Chaton, la jeune femme se lança dans l’explication du pourquoi, du comment et tout ce qui suivait. Un petit toussotement de rigueur :
Kory, Al, j’ai une annonce à vous faire … euh … voila … eh bien …Ahem … Erf que les mots étaient difficiles, mais voyant qu’Al commençait déjà à rire accompagnée de son fils …
Je vais me marier ! Enfin en principe, normalement, si nous trouvons un lieu, un représentant de notre belle Eglise Aristotélicienne, et … Bref, ce que j’essaye de vous dire, c’est que j’ai dit oui à Marty
Les deux mains sagement posées sur le pan avant de sa robe, la tête légèrement baissée, honteuse, heureuse, gênée, ravie, troublée, béate, ses joues viraient de toutes les couleurs de l’arc en ciel, étonnant spectacle s’il en était. Mais annoncer de but en blanc à des personnes qu’elle appréciait tant que … ben … déglutissant difficilement.
Et j’ai cru comprendre que … ben … que tu, Al, avais donné ton assentiment pour euh … notre mariage ? La jeune femme alternait entre regarder Althiof, Kory, Marty…. Et Al confirma effectivement le fait.
La jeune femme poussa alors un grand soupir de soulagement alors que Kory la regardait souriant jusqu’aux oreilles. Et devant le plaisir évident de sa suzeraine, devant le contentement qu’elle semblait éprouver, un sourire timide qui progressivement se transformait en sourire entier et radieux, habillait le visage de Beths. Elle se releva alors pour tomber naturellement dans les bras de celle qu’elle avait appris à connaître après son époux, mais qu’elle appréciait réellement comme une amie.
Retenant un nouveau rictus, maudite épaule, elle entraina alors son amie quelque peu à l’écart des hommes ne souhaitant pas qu’ils entendirent ce qu’elle souhaitait demander à Kory
Aaaaah, Kory, j’ai besoin de ton aide ! Je … je … je n’ai aucune idée de comment se déroule un mariage Noble ! J’ai bien assisté récemment au mariage de Gals, mais je … je n’étais pas très … attentive. Kory, que faut-il faire ? Tu pourras être mon professeur ?
une angoisse pouvait s’entendre dans sa voix, de peur d’entendre un refus. Et puis avant que Kory n’ait pu ouvrir la bouche
Et euh j’ai encore quelque chose à te demander. Et c’est aussi pour cette raison que Legowen et Bettym était invitée à venir ce jour à Cournon … j’ai besoin … d’une robe … pour le jour du mariage. Je souhaiterais être jolie, et si possible désirable aux yeux de Marty, je voudrais une robe étonnante. J’ai une camériste, elle a quelques soucis de santé, mais si nous lui fournissons un modèle, peut être aurait-elle le temps de coudre ? Et puis, j’ai bien quelques robes, mais euh … dois-je vraiment porter jupon tous les jours ? Bref, Kory, acceptes-tu ? As-tu des idées ?
Les prunelles de la Gondole ne lâchaient pas celle de Kory attendant impatiemment ses réponses. | |
| | | Korydwen Baronne
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| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:02 | |
| MatthisCournon d'Auvergne. Un bisou dans ses cheveux, c'était amusant ça. Elle était terrible le bâteau euh la Gondole. Elle se redressa vite fait et lança un mauvais regard à son Papa. Matthis ne comprenait pas pourquoi, il était gentil son Papa, elle devait pas vraiment l'aimer pour le regarder comme ça. Tant pis pour elle, elle aurait le petit Matthis sur le dos, enfin les talons, vu sa petitesse. Mais je ne crie pas, je n’hurle pas non plus, je m’exprime, et je n’ai aucun soucis, ni avec mes oreilles, ni avec rien … et … je peux être une patate à mes heures, mais chuuuuuuuuuuuut c’est un secret, il ne faut pas le répéter. Si tu es sage, je te montrerai comment je fais la patate. Veux-tu ? Ah toi tu te z'expime... Ah bein quand ze me z'expime 'omme ça. Papa et Maman gondent moi. Ientôt tu auhas des pobèmes des z'oeille quand toi tu auhas top z'expimer. Et tu te fiches de 'oi. Pas ça z'expimer. C'est pas z'un secret. Tout monde ici le sait ! Ah vi tu me montehas ! Pace que jamais, jamais, jamais vu ! Matthis formait le test de future maternité de la Gondole, parce qu'après tout, un jour elle risquait d'avoir des enfants, maintenant qu'elle avait son Duc et si elle supportait les questions de Matthis, l'enfant curieux, et bien elle était suffisamment apte et patiente. Euh, moi aussi mon petit chevalier tr … Beths n'est pas une patate Matthis... Encore ton père qui a du sortir ça. Faut pas l'écouter !!Matthis tourna doucement le visage et leva doucement la tête pour regarder sa mère, tenant toujours son épée. Il allait peut-être déguster un avant goût des foudres de sa mère. Sur ce point-là, du moins la patate, Papa dirait rien, vu qu'il le disait lui-même. C'est pas moi ! C'est Papa !! Matthis pointa l'épée en direction de son père, mais sa mère n'était pas dupe, heureusement, elle changea vite de sujet pour accueillir les deux invités. Ouf c'était du temps gagné. Matthis s'approcha de son père et glissa sa main dans la sienne et le regarda avec un grand sourire dans le genre "regarde moi, je fais comme toi, c'est bien nan ?". Maman les entraina dans le salon et il s'installa sur les genoux de son père, admirant son épée, il faudrait lui demander pour cette histoire de cheval, mais là, la Gondole elle avait décidé que l'on devait s'intéresser à elle. C'était pénible à force. En plus des enfants à eux, Papa et Maman, ils avaient des vassaux et puis des filleuls. Presque plus de temps pour Eléa, Matthis et Timothée... Alors qu'il jouait avec son épée sur le genoux de son père, posant la pointe sur la cuisse de son père, il écoutait distraitement. Aaaaah tu vas te mahier !! Félicitations ! Puis tout bas, seulement son père avait du entendre...Maman sait pas faihe la coutuhe. Elle pique ses doigts...Il écouta doucement la suite blottit contre son père, enfin, il allait certainement se lever et le garçonnet se retrouver éjecter... __________________ Matthis. Presque 3 ans. Un Althiof modèle réduit... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:02 | |
| Korydwen
Cournon d'Auvergne... Ca promet... D'habitude c'est avec Aigougou, mais faut bien changer...
Qu'il était bavard ce Matthis, une fois lancé c'était difficile de l'arrêter, m'enfin cela permettait à Beths de ne pas s'exprimer comme ça. D'ailleurs Matthis semblait avoir trouver le piège dans l'explication de Beths, sourire à son fiston, de jour en jour il ressemblait à son père. Alors Beths aurait du soucis à se faire.
Elle n'avait pas répondu à la question du bras, elle la gardait pour plus tard, elle irait faire mander les médecins... Oui c'est ça les médecins, ses vassaux en qui elle avait toute confiance. Elle était servie avec ses vassaux, deux médecins, une rameuse, un souleur, une Gondole... Ouais en fait c'était surtout celle-là, la marrante.
Elle ne savait plus parler, c'était hum étonnant, elle pensait que la seule façon de la faire taire c'était de lui offrir une seigneurie ou que Marty l'embrasse, or là c'était ni l'un ni l'autre... Hum cela devait avoir un rapport avec Marty, mais vu le ventre extra plat... Pas la grossesse, et bien l'autre...
Elle alla s'installer dans un fauteuil, Cuistot revint avec un peu d'alcool de chastaigne et plein d'autre chose. Leurs indiquant qu'il pouvait se servir, elle planta son regard sur Beths.
Kory, Al, j’ai une annonce à vous faire … euh … voila … eh bien …Ahem …
3... 2... 1...
Matthis riait avec son père, ou plutôt jouait avec son épée, mais quand il verrait son père rire, il le suivrait certainement.
0... Annoncez...
Je vais me marier ! Enfin en principe, normalement, si nous trouvons un lieu, un représentant de notre belle Eglise Aristotélicienne, et … Bref, ce que j’essaye de vous dire, c’est que j’ai dit oui à Marty
Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Grand sourire sur son visage.
J'avais raison ! J'avais raison ! Elle va s'marier, elle a ENFIN dit oui.
Gardant pour elle, qu'elle pensait qu'elle ne le ferait jamais. Un lieu et un représentant de l'EA, dans le pire des cas, elle avait ça en réserve à Cournon, enfin... Pauvre Rick, il avait tout un tas de cérémonie à faire, elle allait le tuer à la tâche, peut-être pas proposer, même en dernier recours... De toute façon la Gondole le sait...
Confirmation de la part d'Al, en même temps comment aurait-il pu dire non, sachant qu'elle avait ENFIN SON DUC. Il fallait le penser bien fort... Elle aurait bien pensé d'autre chose bien fort aussi, mais elle là n'était pas le sujet de conversation.
Voilà que Beths s'approcha d'elle et commença à l'entraîner à l'écart. Elle la suivit, le sourire aux lèvres, jetant un coup d'oeil, au fiston, des fois qu'il ne se lance pas dans l'espionnage avec son père. Avec les deux... Heureusement Timothée était sage, mais pour combien de temps.
Aaaaah, Kory, j’ai besoin de ton aide ! Je … je … je n’ai aucune idée de comment se déroule un mariage Noble ! J’ai bien assisté récemment au mariage de Gals, mais je … je n’étais pas très … attentive. Kory, que faut-il faire ? Tu pourras être mon professeur ?
Ah oui un mariage noble... Finalement un mariage de gueuserie cela a du bon. On ne s'était pas posé toutes ces questions. Et bien pour Gals et Tix, on avait organisé des joutes pour les nobles présents, je pense que ton suzerain, pourrait peut-être recommencer gentiment. Après il faut un banquet digne de ce nom, ce que je peux demander à mon cuisinier de faire... J'en avais déjà fait un pour la Chancellerie... Ensuite plusieurs petits jeux et repas danse... Tout cela vois-tu. Peut-être devrais tu faire tout cela à Gondole... Ton château est grand. Je t'aiderai bien volontiers...
Mais c'est qu'elle était angoissée la Gondole, incroyable, la journée était étonnante, elle risquait d'en être sur son auguste séant. Elle n'en revenait pas.
Et euh j’ai encore quelque chose à te demander. Et c’est aussi pour cette raison que Legowen et Bettym était invitée à venir ce jour à Cournon … j’ai besoin … d’une robe … pour le jour du mariage. Je souhaiterais être jolie, et si possible désirable aux yeux de Marty, je voudrais une robe étonnante. J’ai une camériste, elle a quelques soucis de santé, mais si nous lui fournissons un modèle, peut être aurait-elle le temps de coudre ? Et puis, j’ai bien quelques robes, mais euh … dois-je vraiment porter jupon tous les jours ? Bref, Kory, acceptes-tu ? As-tu des idées ?
Une robe bien entendu... Oui certainement des modèles... Et je t'offre les étoffes même. Porter des jupons, tous les jours euh non pas forcément... Après tout dépend aussi des cadeaux de ton époux... C'est comme ça que j'ai commencé à vraiment énormément apprécier les robes et je dois dire qu'Al n'est pas étranger au grand nombre de ces dernières. C'est comme tu le sens... Mais vu ton travail, je te vois mal en robe sur des remparts... Legowen et Bettym m'aideront à choisir, j'accepte volontiers, mais si jamais nous venions à devoir te la coudre... Euh je demanderai à Mathilde, la couture et moi, on est pas ami et je risque de colorier ta robe blanche en robe rouge... Vois-tu ?
C'était assez embarrassant d'avoir le regard de Beths posé comme ça sur elle. Et si elle n'était pas à la hauteur ?! Oh la barbe, elle s'en sortirait, au pire, elle demanderait à Tiadriel ancienne tisserande aux besoins. Une fois les réponses données, une dernière accolade et embrassade des deux femmes, elle retourna s'asseoir aux côtés de son époux et de son fils. Qu'est-ce qu'il pouvait bien se raconter... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:12 | |
| Martymcfly[Flashback... Après le oui de Montluçon, et avant l'arrivée à Cournon... il y a eu... un petit retour à Billy ! waaaaaaaaa faut suivre....]Ils étaient retournés à Moulins après leurs péripéties montluçonnaises. Marty était rentré en ces terres billyssoises et espérait y rester quelques temps, mais c'était sans compter sur l'enterrement de son vassal, suivi de la mort en couches de sa veuve, son entrée au conseil ducal, son retour à la Prévôté... bref, il avait du travail mais passait toujours régulièrement en son château pour que Barbelivien lui rapporte les dernières nouvelles de son duché de retraite.
Il pensait bien évidemment à son mariage prochain et se demandait bien qui pourrait être ses témoins... Il se rappela de sa précédente union... Deux capitaines pour témoins... Sallaberry, son ami, et Icie, sa soeur, venue du Poitou. Il ne pourrait leur demander à nouveau. Sa soeur étant sous la menace d'un procès qui tardait à être lancé, elle devait demeurer en ses terres de Salbart. Peut-être que son neveu pourrait venir... Il était jeune le Gauvhin mais était devenu un jeune homme à présent. Il faudrait le prévenir du mariage... Les pensées du Duc de Billy vagabondait jusqu'à penser à ce jeune Baron... Il prit alors un parchemin vierge et se mit à écrire quelques mots. - Citation :
- A l'intention du Baron de Château Rouge,
Cher Chlodwig
Je t'écris ces lignes pour t'apprendre quelques nouvelles réjouissantes et dramatiques.
Pour commencer, je me dois de t'informer de la mort de celle qui t'avait choisi pour être son écuyer. Ma vassale Apolonie est morte en donnant la vie il y a quelques jours de cela. L'enfant se porte bien mais sa mère a rejoint le Très Haut. C'est un drame qui nous touche et sache que l'enterrement est prévu au château des Barons de Cournon d'Auvergne sous peu. J'espère t'y voir. Pour t'admirer tout en nous recueillant pensait le Duc... Il poursuivit sa rédaction. - Citation :
- D'autre part, dans quelques semaines je vais me marier.
Cette nouvelle allait-elle désappointer le baron ? - Citation :
- J'aimerai que tu sois mon témoin lorsque Beths deviendra mon épouse. Acceptes-tu de devenir...
Long soupir, limite pervers... - Citation :
- ... mon témoin de mariage ?
Je t'espère en bonne santé et que tu accepteras cette proposition.
Que le Très Haut te garde.
Un second témoin... Marty n'eut guère le temps de réfléchir car il était déjà tout trouvé... Il se remettait des émotions physiques de sa première missive, avant d'entamer la seconde lettre. - Citation :
- A l'intention de la Dame de Pléaux et de Villeneuve l'Abbé
Ma chère Naluria,
Je t'écris ces quelques lignes pour t'apprendre ce que tu as peut-être déjà entendu, tellement les ragots peuvent se transmettre rapidement dans les terres bourbonnaises-auvergnates. Dans les prochaines semaines, Beths et moi allons nous marier. Elle a enfin accepté ma demande.
Je souhaiterai que tu sois mon témoin lors de la cérémonie religieuse.
Ce sera un plaisir que nous nous retrouvions pour festoyer ce jour où j'unirai ma destinée à celle de la Dame de Gondole.
Je t'espère en bonne santé et que tu accepteras ma proposition.
Que le Très Haut te garde.
Son ancienne chef... Il fallait bien qu'elle soit là... Marty se souvenait que certains avaient pu penser que c'était vers elle qu'il avait porté ses attentions... Sourire alors qu'il remet les lettres à son coursier.[Plusieurs jours plus tard... A Cournon...]Une Beths en robe, épaule toujours un peu mal… Un Marty boitant lui emboitant le pas. Une rencontre chez les futurs suzerains…
Le duc de Billy savait que sa promise pouvait être mal à l’aise aujourd’hui. Ce n’était pas tous les jours qu’une Gondole allait prendre l’eau pour voguer seule, comme une grande fifille. Devenir une femme. Devenir une Duchesse. Devenir sa Duchesse. Elle devait l’annoncer à ses suzerains qui bien sûr sauteraient de joie.
Marty avait déjà eu l’accord du Baron de Cournon d’Auvergne. Une demande incongrue dans le bureau du Prévôt Althiof il y a plusieurs mois de cela… bien avant qu’il ne fasse sa demande en mariage à Beths. Mais il avait quand même dit oui…
Une entrée fracassante dans le domaine ce qui fait sourire le duc de Billy. Beths gardait ce tempérament, haut en couleur et surtout en voix, qui la caractérisait.
Les réflexions sur la robe bethienne ne se firent pas attendre très longtemps. Marty la trouvait vraiment magnifique, et il s’imaginait déjà le jour J, quand elle porterait THE robe. Diantre qu’elle en ferait baver… lui le premier…
Une Baronne qui l’accueille… Marty ravi de te voir ici. Mais euh vous venez pourquoi au juste ?!Je suis ravi de revenir ici également. Et… on vient… heu… Regard vers Beths. Tu leur dit Chaton ? Acquiescement de la Gondole, qui annonce la couleur... Mariage sera célébré...
Un Baron qui l’accueille par un "ça roule Raoul ?" que Marty comprenait aisément. Je vais bien merci. Et toi, tu dois te reposer un peu je présume ? Sinon, tout va pour le mieux en ce qui me concerne...Surtout quand Beths est en robe… Large sourire. Et là, un gaminot qui s’exprime. Le petit chevalier, l’héritier de Cournon, le gratifiait d’un "Messihe". Si Marty était le messie, ça se saurait ! Il tenta de se baisser mais sa jambe lui fit clairement comprendre que c’était peine perdue… Petite grimace de douleur avant de répondre.Je suis Marty, petit messire. Sourire en coin. Et Beths n’est pas une patate, ne la trouves-tu pas changée un peu, habillée comme ça ? Tu vas me faire quoi comme dessin ? Les deux femmes s’éloignèrent un peu pour discuter sûrement chiffons, ou vaisselle, ou repassage… Le duc s’assit finalement, dans un soupir d’aise, la position debout ne lui convenait pas vraiment ces temps-ci… | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:16 | |
| AlthiofCournon, dans un salon... ça rime en plus Après l'avoir encore embêté comme d'habitude en vilaine méchante gondole qu'elle était elle décida de s'en prendre à son pauvre fils qui n'avait rien dit et était tout comme lui tout beau tout mignon tout gentil. N'est-ce pas ?
Mais heureusement le petit garçon avait déjà de la répartie et il regarda la scène amusée par les patate qui sortaient régulièrement. Le brave petit il avait déjà tout compris mais ils furent interrompus par son épouse qui remettait un peu d'ordre parmi les deux garnements...- Beths n'est pas une patate Matthis... - Aaah ? Sortit-il machinalement avant se prendre un coup de coude et un regard un peu réprobateur de son épouse mais juste un peu parce qu'il voyait bien qu'elle se retenait de rire elle aussi.
Il laissa son fils prendre sa main et écoutait les deux dames discutaient, blablataient, bavardaient, causaient, parlaient, conversaient, jaspinaient... bref l'activité préféré des femmes ouvrir leur bouche pour rien dire. Enfin si la ça avait l'air intéressant... Il répondait à Marty et tendit l'oreille.- Et toi, tu dois te reposer un peu je présume ? Sinon, tout va pour le mieux en ce qui me concerne... - Tant mieux ! Me reposer ? J'essaye mais bon c'est pas trop mon truc l'inactivité. J'ai plus de temps pour les enfants mais je ne suis jamais bien loin de l'aile ouest. Tu m'connais.Ils furent attirés par des paroles de Beths. Enfin elles arrêtaient de tourner autour du pot ou plutôt de la marmite tellement elles avaient tourné.- Kory, Al, j’ai une annonce à vous faire … euh … voila … eh bien …Ahem … Je vais me marier ! - Aaaaaah bein enfin c'est pas trop tôt, dit-il à nouveau machinalement. Un peu plus et les poules avaient des dents. - Et j’ai cru comprendre que … ben … que tu, Al, avais donné ton assentiment pour euh … notre mariage ? - Heeeeein ? Mon assentiquoi ? Aaaaaaah ça quand Marty est venu me faire mourir de rire ! Pwow ça date ! Il est encore valable, il est pas périmé depuis l'temps.
Toutes mes félicitations en tout cas et moi j'ai gagné mon pari ! Mais ppffff faut que j'en trouve un autre maintenant sinon j'vais m'ennuyer.Il rit en faisant sautiller son fils sur ses genoux sous les colibets et autres noms d'oiseaux de la gondole qui ne laissait pas passer pareille occasion de lui en mettre plein la tête. Et pis après ça recommença à parler torchons et serviettes, enfin tissus et robes de mariées et cadeaux et surement listes d'invités et préparation de cérémonie et banquets et tous ces trucs de filles nobles pour être la plus belle le jour J. C'était peine perdue tout façon y'avait trop de boulot.
Mais Matthis écoutait attentivement car il explosa de rire.Maman sait pas faihe la coutuhe. Elle pique ses doigts... Visiblement Maman n'avait pas remarqué mais il n'avait pas tord pour le coup. Kory avaient bien des qualités mais pas celle ci. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:18 | |
| Beths[A Cournon, dans un salon, une chanson ? et ron et ron, petit patapon … ] Félicitations d’usage pour les jeunes fiancés, mais félicitations qui lui avaient fait chaud en cœur. Elle y pensait alors qu’elle avait entrainée sa suzeraine à l’écart, elle y pensait encore lorsqu’elle posa ses questions à Kory. Questions sur les us et coutumes des mariages Nobles, questions sur les habitudes qu’il lui faudrait prendre, questions générales, certaines au demeurant sans réponses. Sa suzeraine lui fit judicieusement remarquer que des animations pourraient être organisées. La jeune femme dirigea son regard vers les hommes qui étaient … ben … mais oui … en train de jouer aux brigands et au maréchal ! Quant à savoir qui de Marty ou de Al jouait le méchant brigand, ce mystère resterait entier, mais il était clair que son épée à la main et grandiloquence verbale, son petit chevalier était … maréchal, prévôt même qui savait s’il prenait exemple sur son père. Un brin perturbée par la scène, elle porta de nouveau son attention sur la baronne. Peut-être devrais-tu faire tout cela à Gondole... Ton château est grand. Je t'aiderai bien volontiers...
Merci ma suzeraine, mais tu sais, ben, nous n’avons pas encore réfléchit au lieu, et arf … va vraiment falloir y penser, enfin en parler. Dès que nous rejoignons nos hommes … Et pooooooof, de nouveau ses joues se colorèrent, habitude qui la mettait décidément mal à l’aise, mais malheureusement, encore trop peu coutumière du fait … qu’elle … que bientôt, elle serait mariée, et qu’aujourd’hui fiancée, une sorte d’intimité la liait à Marty, et que cette intimité n’en serait que plus …. Hum … conséquente le soir de leur union, idée qui lui fit évidemment embraser ses joues …et malmener quelque peu sa timidité.
Se forçant à poser le reste de ses questions existentielles, sur la tenue qu’il lui faudrait porter … elle s’angoissait la Gondole, et si elle écoutait sa mauvaise tête, elle serait ravie d’arriver en tenue de maréchale au beau milieu du lieu Saint. Au moins, les invités auraient là de quoi bavasser pendant des lustres ! Et cela lui éviterait de devoir choisir, trouver, de devoir … Après tout dépend aussi des cadeaux de ton époux... Et la Gondole de hausser un sourcil … des cadeaux ? Mais pourquoi faire ? Et pourquoi Marty lui offrirait quelque chose … enfin en dehors d’un cadeau de mariage peut être … Mais vu ton travail, je te vois mal en robe sur des rempartsImaginant la scène, la jeune femme ne put que pouffer de rire, et une idée saugrenue en têteOh, je suis sure que mon distrait de prévôt serait capable de me mettre de garde le jour de nos noces ! Une robe est déjà peut pratique sur les remparts, imagine une robe d’épousée !Un sourire mutin plus tard … Euh je demanderai à Mathilde, la couture et moi, on est pas ami et je risque de colorier ta robe blanche en robe rouge... Vois-tu ?
Euh, voui, je vois l’idée. Alors dans un premier temps, matières et modèle et ensuite, ben … une couturière et camériste. Ensuite les essayages. Bon, nous avons assez parlé chiffon dans un premier temps, rejoignons Marty, Al et Matthis … déjà qu’ils vont très certainement cancaner sur le fait que nous avons été bien longues … Ce qui ne manqua point, les deux femmes venaient tous juste de se rapprocher d’eux … Toutes mes félicitations en tout cas et moi j'ai gagné mon pari ! Mais ppffff faut que j'en trouve un autre maintenant sinon j'vais m'ennuyer.
’sepèce de truffe ! Ben tu devais t’ennuyer déjà avant vu ton malingre et chétif acharnement à chercher ! Ses prunelles s’étaient mutées en deux billes vertes et grises bourrées d’espièglerie et taquinerie. Oui, Al et elle, tels deux enfants, adoraient se chamailler, et plus ils se chamaillaient ou s’envoyaient des oreillers au visage, et plus ils riaient. Et présentement, Beths riait, se rappelant ce qui n’avait été qu’au départ une immense blague avec certaines de ses amies, Any tout d’abord, et puis ensuite avec son suzerain et son parrain désormais. L’ironie avait quitté ses lèvres : [/color=green]Un Duc, sinon rien![/color], lassée de les entendre rire à ses dépend du fait qu’elle rabrouait facilement tout homme qui tentait de l’approcher, lassée qu’ils ne puissent comprendre que le célibat lui convenait parfaitement, et qu’elle préférait être seule que de pleurer mille larmes de son corps du fait de la perfidie, de l’ignominie qu’ils étaient capable de montrer … S’ils avaient su …. S’ils avaient tous sus, elle la première, qu’elle serait un jour fiancée à un Duc, peut être aurait elle choisi d’autres mots à l’époque, une autre boutade que celle-ci. Gueuse à l’époque où elle avait clamé ce fait, elle se pensait largement à l’abri d’une telle union. Et puis Al avait fait d’elle sa vassale, entrant alors dans la petite Noblesse, et la taquinant une nouvelle fois sur ce fait, qu’Az et lui, lui cherchait chaussure à son pied. Elle avait ri devant l’improbable. Et ironie du sort … dans quelques semaines c'est bien un Duc qu'elle épouserait ! Heureusement que j’ai cherché par moi-même, sans quoi j’aurais été vouée au célibat !La jeune femme ne put s’empêcher cette nouvelle malice juste pour le plaisir d’embêter Al, car en fait, elle se moquait bien que Marty fut ou non couronné, et … et elle n’avait franchement pas cherché à le séduire. Cela s’était fait … ben … si naturellement, si étrangement, ils se connaissaient depuis longtemps. Mais l’humour et les railleries, d’une place publique où un journal les avait réunis, avaient progressivement fait place à l’agacement de croire qu’il se moquait d’elle, pour les mener jusqu’aux troubles qui habitaient leurs yeux et leurs cœurs, et puis le déni, cela ne pouvait être, pour finalement … accepter qu’ils s’aimaient. La seconde étape fut qu’elle-même accepta de l’épouser, déclic qui ne put se faire qu’après avoir lutté contre ses démons, et parce que la peur de le perdre fut immense.
Beths épouserait son Duc, et cette idée la rendait béate de bonheur. Et cerise sur le gâteau, elle pouvait importuner celui qui était un ami si cher … Al.
Ce dernier, son fils sur les genoux cherchait évidement quelques répliques à lui envoyer. Les regardant, regardant sa suzeraine, regardant aussi l’homme qui était à l’origine de se bonheur.Hum … bon nous nous marierons dans un lieu Saint, peut être la cathédrale de Clermont, oui, oui je rêve de hauteur, mais bon, un mariage ducal tout de même … par mon … aimé … La jeune femme avait hésité … l’appeler ainsi devant témoins … surtout que son idée première fut cœur de mon cœur … mouais, plus tard peut être, si elle arrivait à vaincre sa timidité dès que cela les concernait tous deuxKory me faisait judicieusement remarquer qu’il faudrait peut être organiser quelques animations … peux tu … voir ? Et euh … Kory proposait Gondole …. A l’idée de mettre le bazar sur les terres de son cher suzerain, Beths s’amusait déjà, mais, elle souhaitait néanmoins laisser choix du lieu à Marty. Après tout, Gondole pouvait faire loin pour sa sœur Poitevine, elle comprenait aisément qu’il eut souhaité un lieu plus proche de la frontière du BA.Mais, je te laisse le choix du lieu. Et la jeune femme de se pencher vers lui, afin de murmurer quelques mots.Mon arc-en-ciel, crois-tu que nous puissions demander à ton exceptionnelle vassale Clo, qui est toujours une merveilleuse organisatrice de banquet, de s’occuper du nôtre ? J’avoue hésiter à la déranger … mais ? Bon et il faudrait peut être que je me lance … reprenant son souffle, se redressant, regardant Al droit dans les yeux …. Elle fut assaillie par le petit Matthis qui avait décidé pour une obscure raison de lui tourner autours en hurlant. Fusillant le père du regard, surement une idée à lui, elle se baissa et attrapa gentiment Matthis par le brasOla mon sauvageon chevalier ! Viens ici, j’ai besoin de ton aide ! Se mettant totalement à sa hauteur cette fois, et lui chuchotant à l’oreille J’ai une importante question à poser à ton père, et …c’est difficile, je vais avoir besoin de ton aide. S’il menace de rire ou autre, tu le regardes sévèrement et tu lui demandes d’attendre que j’ai fini. Tu veux bien ? Sourires complices échangés, et un instant plus tard, Beths s’était relevée.Aaaaaal ? J’ai une question. Froncement de sourcils Une importante question. Grande inspiration avant de se lancer, d’une voix posée et intelligible, un sourire apparaissant au fur et à mesure qu’elle parlaitTu es un ami très cher, et j’ai pour toi un profond respect doublé d’une profonde amitié. Tu as toujours su être là lorsque j’en avais le plus besoin, et jamais je ne pourrais l’oublier. Et c'est avec joie aujourd'hui que je te poser la question qui va suivre. Al, accepterais-tu d’être mon témoin le jour de mes épousailles avec Marty ? | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 1.4 [Avril-Mai] Trois simples lettres, un cri du coeur Mar 21 Avr - 5:22 | |
| Althiof
A Cournon, dans un salon
Evidemment en bon Beths et Althiof qu'ils étaient les noms d'oiseaux ne tardèrent pas à voler et il eut à peine le temps de boucher les oreilles chastes de son fils qui répétait quand même à tout va "patate". C'est peut-être déjà trop tard hein...
Il se rappela alors probablement en même temps que son amie, la première fois qu'il l'avait emménée à des joutes dieu sait où et où il l'avait présenté à Az qui n'avait pas manqué de se faire remarquer. Bein vi les hommes sont pas toujours physionomistes mais il y était allée fort le suzerain. Une belle tranche de rigolade et déjà à cette époque il avait en tête de lui trouver un Duc. Mais ça courait pas les chemins en BA il n'y avait guère que Tixlu et tout un chacun pensait que ce dernier ne se marierait jamais. Ensuite il y avait eu la Normandie et une histoire d'abreuvoir où elle avait attéri en se prenant les pieds dans le sol dieu sait comment. Si si je vous assure... mais toujours elle refusait tous les noms qu'ils pouvaient bien proposer.
- ’sepèce de truffe ! Ben tu devais t’ennuyer déjà avant vu ton malingre et chétif acharnement à chercher ! - S'pèce de bourrique ! J'ai vachement cherché mais rien te convenait. Pour ça t'es une vraie fille y'a pas de doute... bien casse pieds. Cela dit au début avec la réput' d'Az et la gueusitude c'était pas facile mais même Gondolée t'as pas fait d'effort, il rit et lui tira la langue. - Heureusement que j’ai cherché par moi-même, sans quoi j’aurais été vouée au célibat ! - Mouarf quelle mauvaise langue ! On t'a même proposée Reyne de France. La place est libre. Toujours d'ailleurs hein ! Pis d'abord il était pas libre le Billy à l'époque tu penses bien qu'on a fait le tour des nobles célibataires du BA et d'ailleurs. Ca court déjà pas les rues alors avec tes tas de critères c'était Mission pas possible.
Il rit aux éclats en regardant Marty avec malice.
- Kory me faisait judicieusement remarquer qu’il faudrait peut être organiser quelques animations … peux tu … voir ? Et euh … Kory proposait Gondole …. - Des animations ? Prenant de quoi faire semblant de noter. Quelle genre d'animations ? Tir à l'arc ? Joutes aquatiques ? Un combat dans la boue pour se mesurer à la mariée ? Un lancer de paté sur la mariée ? Un concours de descente de choppes ? Pis bon un peu de joutes équestres aussi sinon on va croire que c'est pas un mariage de noblieaux ! Ca te va ? Et me remercie pas c'est normal ça fera 100 écus par anim'.
Il reflechissait le sourire aux lèvres à tout ce qu'il pourrait faire c'est à dire l'ensemble de ses activités en fait. Ca serait pas la première fois même s'il faudrait juste quelques ajustements pour certains mais simple affaire de détails.
- Mais, je te laisse le choix du lieu. - Ah bein Cournon c'est bien ça fera juste un supplément de 100 écus par lieu d'animation. Je note... je note...
Althiof essayait tant bien que mal de conserver son sérieux mais c'était trop dur d'autant que les noms d'oiseaux volaient et que Matthis se faisait un malin plaisir de les répéter en tournant autour d'eux.
Matthis répète pas les bêtises des grands ! Surtout de l'autre vieille barrique là !
Justement la barrique ou plus communément soiffarde ou bois sans soif ou le très poétique trou sans fond avait attrapé son fils et vu la façon de lui murmurer des trucs à l'oreille tout en jettant des regards elle préparait un mauvais coup. Elle s'était relevée en plus, il chercha du regard si un oreiller était planqué quelque part. Lui avait fort judicieusement le sien sur ses genoux prêt à bondir. On n'est jamais trop prudent de nos jours.
- Aaaaaal ? J’ai une question. - Une question ? Mouarf ça change... quelle surprise ? - Une importante question ! - Parce que d'habitude nan ? J'y répondrai plus alors.
Et là elle se lança dans un monologue qui comme à chque fois entre eux était ampli de sincérité et qui les toucha profondément. Il riaient et se chamaillaient tellement que cela faisait toujours un peu bizarre. Mais ils étaient amis et prêt à tout l'un pour l'autre.
Tu es un ami très cher, et j’ai pour toi un profond respect doublé d’une profonde amitié. Tu as toujours su être là lorsque j’en avais le plus besoin, et jamais je ne pourrais l’oublier. Et c'est avec joie aujourd'hui que je te poser la question qui va suivre. Al, accepterais-tu d’être mon témoin le jour de mes épousailles avec Marty ?
Il l'écouta avec attention. Cela lui rappela la situation inverse au cours d'une cérémonie particulière dans les jardins du château de Clermont, cet instant plein d'émotions et de vérité qui avait tranché avec l'insouciance et les taquineries. Il se releva, oreiller à la main et sourire aux lèvres, pour lui faire face.
Il était tellement fier de l'honneur qu'elle lui faisait en ce jour et aurait été au fond déçu de ne pas l'accompagner de prêt en ce jour de fête. Il n'était pas son parrain mais ils s'entendaient comme les deux doigts de la main à la prévôté comme dehors et il serait toujours présent pour elle, serment devant Aristote ou pas.
Beths, ma très chère amie, tu sais que tu pourras toujours compter sur moi, je m'y suis engagé devant la noblesse si tant est qu'il ait fallu un jour une preuve du lien qui nous lie. C'est avec joie que j'accepte l'honneur que tu me fais et que je serai à tes côtés le jour des tes épousailles...
Il s'approcha pour la prendre dans ses bras la gratiffiant en les refermant d'un coup d'oreiller derrière le crane.
... et t'en fais pas ça te coutera rien de m'avoir comme témoin. A part quelques vannes mais témoin ou pas ça aurait été le même tarif de ce côté là. | |
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