2.7 [Fin Août] Les vendanges 1457 à Mirefleurs

Rick

Mirefleurs au petit matin

Rick se leva difficilement ce jour-là. Non pas qu'il n'ait pas envie de se lever ou qu'il soit du genre à paresser. Non pas cela car les horaires matinales ça le connaissaient en tant que boulanger. Mais depuis son arrivée au domaine de sa sœur, il se sentait un peu vidé. Il y avait l'absence de Tia, qui allait revenir sous peu, la maladie de Kory, qui l'inquiétait beaucoup, même s'il n'en disait mot. Et puis, il y avait la mort de ses deux amis. Il savait qu'après les vendanges, il y aurait la cérémonie d'adieu à Epson et Existenz. Du coup, Rick se disait que peut-être en ne se levant pas, cela retarderait le dernier adieu à deux femmes merveilleuses. Mais il avait beau se tourner et se retourner dans le lit mis à sa disposition par sa sœur, il savait qu'il devait y aller. En plus, il avait promis à Kory de superviser les vendanges. D'une part, parce qu'elle était fatiguée et d'autre part parce que cela l'aiderait à mieux supporter ce terrible événement qui aurait lieu après les vendanges. Il savait qu'il n'y aurait personne pour dire adieu aux deux femmes, hormis peut-être deux ou trois villageois les ayant côtoyés. Mais combien étaient encore en vie ?

Rick soupira et la volonté fit le reste. A peine levé, il fit sa prière matinale et se rendit dans la petite pièce attenante à sa chambre pour voir si les enfants étaient réveillés. Le jeune père sourit en voyant que les trois dormaient encore profondément. A croire que les lits nobles de leur tante étaient confortables. Il se devait de trouver une suivante de sa sœur pour qu’elle les surveille. Il viendrait les chercher plus tard. Il avait un grand rôle dans les vendanges, car il devait superviser tout cela. Dans les couloirs, il croisa Mathilde, l’une des personnes qu’il connaissait dans le domaine. Il s’approcha donc d’elle et après l’avoir salué, ni trop ni trop peu, il lui expliqua son souci. D’une part, il se devait de superviser les vendanges, d’autre part, il y avait trois adorables bouts de chou qui ne demandaient qu’à s’amuser. Mais en tant que père, il ne pouvait pas non plus, déléguer son rôle, à quiconque, sur un simple coup de tête. Il précisa donc à la nourrice d’un jour, de venir le trouver lorsqu’ils seraient réveillés.

Rassuré par le fait que ses enfants seraient en sécurité, Rick descendit en direction des vignes. Il espérait qu’il y aurait du monde qui viendrait aider sa sœur à vendanger. Le temps était pour le moment clément et le vendangeur d’un jour espérait que cela serait ainsi pour les deux ou trois jours que la récolte vigneronne nécessiterait. Il se rapprocha des vignes en chantonnant pour se donner du courage. En arrivant vers les vignes, il aperçut plusieurs personnes déjà prêtes à travailler, plus les serfs que l’intendant avait dû mettre au boulot. Un homme se trouvait au pied d’une femme, qui tenait un enfant par la main. Un autre homme, à l’ombre des pommiers, était assis. L’intendant était aussi tout proche. Une table avec des victuailles et le pressoir étaient déjà en place. En se rapprochant, Rick reconnut la femme comme étant l’ancienne duchesse consort et bien entendu, son fils Guilelme qu’il avait baptisé, il y a peu. Le jeune homme sourit en reconnaissant La gaffe en presque gentilhomme rendant ses hommages à la duchesse. L’homme assis lui était inconnu mais cela ne saurait tarder.

Arrivé sur place, Rick alla saluer tout d’abord Gals et son fils.

Bonjour Votre Grâce ! Comment va la Duchesse qu’on sort aujourd’hui ? Et le petit Guilelme, plus si petit que ça d’ailleurs.

Rick sourit à son amie et collègue Gals. Il aimait la taquiner sur son titre de duchesse, tout en sachant qu’elle le prenait bien en général. Il se retourna ensuite vers Tridant qu’il salua d’une tape dans le dos, celui-ci étant enfin relevé.

Ah ben Tridant, je vois que tu as fait la connaissance de Sa Grâce Galswinthe, épouse du Duc Lapalisse, Messire Tixlu, et de leur fils.

Une petite pause et un regard vers l'intendant et l'inconnu.

Excusez moi un instant d’ailleurs, je dois voir avec l’intendant pour les vendanges. En tout cas, merci à vous d’être venu pour aider Kory.

Rick avança vers l’intendant puis se ravisa au dernier moment. Il se tourna à nouveau vers le trio et dit.

Avez-vous une préférence sur le travail à faire ? Gals, je suppose que ta condition ne te permet pas de travailler dans les vignes… Et est-ce que ton fils est touché par cela ou alors pouvons-nous lui confier une tâche comme aux autres enfants ? Et toi Tridant ? Préfères-tu couper les grappes ou porter les raisins jusqu’au pressoir ?

Une fois les réponses reçues, Rick se dirigea vers l’intendant pour le saluer, ainsi que l’inconnu.

Bonjour Intendant ! J’espère que nous aurons du monde. Je vois que les serfs de ma sœur sont déjà au travail, c’est une excellente chose. Avez-vous des consignes précises sur quoi que ce soit ? Savez-vous si ma sœur sera bientôt là ?

Puis se tournant vers l’inconnu qui semblait de noble lignage

Bonjour Messire ! Souffrez que je me présente. Je me nomme Rick et je suis le frère de la propriétaire de ces lieux. Je vous remercie, en son nom, d’avoir fait le déplacement jusqu’ici. Avez-vous un poste que vous préférez entre la coupe ou le transport du raisin ? En tant que premiers participants, vous avez encore le choix des postes.

S’occuper ainsi des vendanges lui faisait presque oublier son chagrin. Mais les personnes le connaissant bien, verrait sans nul doute, cette ride qui se formait sur son front et barrait son visage tristement.

Noeline

Domaine de Challiers

Depuis plusieurs semaines Noeline et Fabien de la Fléchère Marigny avaient confié leur fille Albine aux bons soins de leurs cousins.
En temps que proches parents, Kory et Althiof avaient naturellement proposé de garder chez eux la jeune Albine durant leur retraite estivale.
L'été se terminait doucement et l'heure des retrouvailles familiales avait sonné.

Noeline avait prévenu Marie la nourrice de la petite que le soir même, elles prendraient la route, la litière était prête, elles s'installèrent et se laissèrent conduire par le vieux Gaspard sur les chemins chaotiques du BA.

Arrivée à Mirefleurs

Les portes du Domaine de Mirefleurs se dessinaient au loin, et Noeline n'en pouvait plus de cette attente, revoir Albine son enfant devenait pressant.

Dans la cour régnait une sorte d'effervescence, des gens passaient avec des paniers et des charrettes. Les vendanges !!! C'était le temps des vendanges. Des hectares de vignes recouvraient les coteaux de Mirefleurs. Noeline afficha un large sourire, elle aimait la vue de ces étendues rectilignes promettant un vin qui réchauffait les gosiers des paysans et des seigneurs.

A peine son pied eut il touché le sol que Noeline chercha des yeux sa fille.
Sans doute celle ci jouait elle avec ses cousins Elea, Matthis et Timothée.
Elle ne vit pas Albine mais aperçu au loin Galswinthe et son fils et un homme qu'elle avait rencontré en chambre des nobles Angelo de Valten. Elle s'avança vers eux.

Gals !! Quel plaisir de te trouver ici, je suis venue chercher Albine qui est avec Kory et sa famille depuis quelques temps déjà. Bonjour Guilelme, tu vas bien toi ? Tu as vu ta copine déjà ?

Messire de Valten, je suis ravie de vous revoir, je vous adresse mes félicitations pour votre poste au Duché.

Guilelme

A peine étaient ils arrivés à Mirefleurs et descendus du carrosse que déjà des personnes étaient la pour les accueillir. Des votre Grace par ci, des duchesse par la, tant de bons mots a leurs égards. Même Guilelme y avait droit malgré sa petite taille, heureux de te connaitre et il est grand ce petit, bref tout un récital. c'était au tour de Noeline la maman d'Albine de venir les saluer.

Gals !! Quel plaisir...blabla...chercher Albine qui est avec...blabla...famille depuis..blabla... Bonjour Guilelme, tu vas bien toi ? Tu as vu ta copine déjà ?

Les chiens font pas des chats, guilelme savait maintenant pourquoi Albine était si bavarde.

Bonjour Néline, a pas vu Abine moi lui dit’ il en faisait un non de la tête

Wilhelm_und_Klaus



Du côté des vignes

Alors que Wilhelme s'occupait de la noble personne, un autre homme arriva et se présenta aussi à lui. Il se frotta la barbe dans sa main, avait-il fait placardé une annonce de recrutement pour avoir à chaque fois les cv des personnes. Enfin, il espérait que la politique ne viendrait pas se mêler aux vendanges parce que sinon, il serait obligé de sortir son bâton et de leurs taper sur la tête nobles ou gueux, le même traitement pour chacun.

Un nouvel homme arriva, il semblait être gueux celui-là. Ce n'était pas péjoratif bien au contraire. Il s'inclina devant lui.

Enchanté ! Fous aussi fous faites beaucoup de chose pour f.otre duché ! Che suis Wilhelm, Intendant du domaine !

Il avait du oublier de le dire à l'autre homme, il était un peu vieux, les oublis, il en avait souvent. Une dame s'approcha avec son fils. Pendant ce temps Angélo lui demanda un jus de pomme. Il allait attraper sa canne pour faire tomber quelques pommes. Ah ce qu'il était farceur Wilhelm, il attrapa une choppe et y versa du jus de pomme qu'il donna à Angélo.

Bonchour Frau !

Mince pensa-t-il, elle ne va pas comprendre.

Dame...

Elle était accompagnée d'un petit garçon, enfin pas si petit que cela. Wilhelm lui versa un peu de jus de pomme dans une choppe en bois et la lui donna.

Tenez ch'est pour fous petit garchon ! Si fous foulez un sièche il y a en chous l'arbre ou alors ichi auchi !

Wilhelm était bien content, parce qu'enfin l'homme de la situation, comprendre Rick venait de se pointer ! Pas que Wilhelm n'aimait pas les vendanges loin de là, mais que son travail d'intendant lui prenait beaucoup de temps. Surtout avec le départ prochain du couple de Seigneurs, il fallait faire signer beaucoup de parchemin à la dame avant.

Bonjour Intendant ! J’espère que nous aurons du monde. Je vois que les serfs de ma sœur sont déjà au travail, c’est une excellente chose. Avez-vous des consignes précises sur quoi que ce soit ? Savez-vous si ma sœur sera bientôt là ?

Aaaah ! Herr Rick ! Che chuis heureux de fous foir ! Foui foui les serfs travaillent ! Ils sont aux serfices de la Frau ! Chela fait parti des corvés ! Ils feulent sa protection alors ch'est dans le trafail qu'ils payent chette protechion ! Des conchignes non ! Fous poufez manger un peu de raisin. Frau Korydwen semble assez occupée afec son fils Matthis ! Fous savez comme moi que cette hichtoire de mariage entre leur fils et la petite Athalia... Heureussement son père lui a remis la tête à l'endroit !

Wilhelm lui sourit et lui serra la main, certes, il n'était pas ami, mais il lui confia les vendanges et le contrat était signé par cette poignée. Wilhelm vit une autre dame très élégante arriver dans les jardins. A n'en point douter qu'elle était noble elle aussi. Il s'approcha discrètement et entendit qu'il s'agissait de la mère d'Albine. Il s'inclina devant elle pour la saluer.

Bonchour dame mère d'Albine ! F.otre fille est encore au chateau, mais elle defrait arrifer sous peu avec les seigneurs !

Wilhelm s'écarta ensuite et s'excusa auprès de tous ses gens et repartit en direction du château, il pourrait prévenir la dame et surtout... Surtout s'occuper des papiers....

Sakurahime

Timidement, elle se présenta à la grille.
Le chemin cahotique s'était effectué sans encombre mais sa pauvre jument était éreintée. Normal si l'on comptait le nombre de lieux qu'elle avait fait depuis qu'elle lui appartenait!
Plusieurs aller-retours à Noirlac notamment, qui n'avaient pas été de tout repos pour la pauvre bête.
Mais courageuse, elle avait fidèlement transporté sa cavalière à bon port, sans regimber.

Elle descendit de sa monture et l'emmena en la tenant par la bride jusqu'aux écuries. Elle la confia à un palfrenier après l'avoir récompensée d'une pomme juteuse puis se rendit à l'entrée.
Plusieurs personnes étaient déjà présentes, certaines dont le visage ne lui était pas inconnu, d'autres... disons encore moins connues.

Un valet s'approcha d'elle et s'inclina.
Confuse, elle rosit et balbutia:

"Bonjour, je suis Sakura, Maréchale et Douanière de Montluçon. Je viens pour les vendanges. Je vois qu'il y a déjà du monde...."

Mariechen74

A Aurillac puis sur la route...

Marie avait eu du mal à quitter la salle de bal à Aurillac... Résultat, elle avait dormi pendant une bonne partie du trajet, et n'avait absolument pas fait attention à la route empruntée. Noeline lui avait dit qu'elles allaient chercher Albine, et ma foi, cela lui suffisait comme explication.

La nourrice avait été contente de profiter de ce temps de répit : elle avait pu s'occuper un peu d'elle-même, se reposer au monastère, passer plus de temps avec son parrain adoré, bref... des vacances ! Mais depuis tous ces mois déjà qu'elle s'occupait d'Albine, elle s'était attachée à la petite... Et il avait fallu ces quelques jours de séparation pour qu'elle s'en rende compte. Qu'est-ce que cela devait être en étant maman ! Elle jeta un coup d'oeil à Noeline, hum, ce visage pâle, ces mains triturant la robe... Visiblement, sa fille lui manquait énormément.

A Mirefleurs

Les deux femmes mirent pied à terre avec plaisir, et même si Marie savait que les cousins Marigny étaient nobles évidemment, elle fut tout de même impressionnée par le domaine. Elle suivit distraitement Noeline, regardant de tous côtés. Que c'était beau ! Que c'était grand ! Et tiens, on préparait des vendanges...

Elles étaient arrivés auprès d'un petit groupe de personne, oh ! il y avait une fête en préparation ? Chic alors, elles tombaient plutôt bien... Et puis, à bien y regarder... il y avait du beau monde ici ! Des nobles, en veux-tu, en voilà... Mais pour une fois, tout le monde ne lui était pas inconnu, même si pour certains, cela faisait longtemps...
A la suite de Noeline, elle salua les personnes présentes. Galswinthe, oui c'était bien elle, avec son petit Guilelme qui ma foi, grandissait au moins aussi vite qu'Albine. Marie lui sourit, espérant qu'elle la reconnaitrait.

Dame Galswinthe, je suis ravie de vous revoir. Vous vous souvenez de moi ? Mariechen, la filleule de Valexan... Nous nous étions rencontrées à Polignac.

Un sourire au petit bonhomme plus tard, elle se tourna vers Angelo : ah, et parlant de Polignac... il me semble bien que nous nous sommes déjà rencontrés, déjà !
Noeline avait dit "de Valten" : la famille de Linoa, donc... ah oui, c'était sûrement Angelo ! Un autre messire se tenait à côté, complètement inconnu celui-ci, elle le salua respectueusement.
Messire, enchantée. Je suis Mariechen, d'Aurillac. La nourrice de la petite Albine de la Fléchère. Petit coup de tête en direction de Noeline.

Ah, mais voilà Rick qui arrivait, elle commençait à le reconnaître, leur animateur de soule... Elle lui sourit, le salua d'un joyeux : bonjour Rick ! Il y en a du monde ici ! Que se passe-t-il ?

Elle obtint vite réponse à sa question, ainsi, ils étaient tous là pour les vendanges ! Oh, chic alors ! Elle espérait qu'elles pourraient rester quelques jours pour en profiter...
Les visiteurs affluaient, elle fut bien surprise de voir s'approcher Val et Nata, leur rendit leurs bises en souriant. Elle glissa malicieusement à son parrain : Quelle surprise ! C'est à croire que tu ne peux pas te passer de moi !

Encore un visage connu, plus récemment cette fois-ci : une nouvelle comparse de soule. Elle lui sourit : bonjour Sakura ! Il se prépare un match de soule dans les vignes, on dirait !

Et puis, la maîtresse de maison approchait, Marie reconnut Kory, croisée récemment pour la première fois dans les vestiaires de l'équipe de soule. Elle lui sourit, la salua gentiment de la tête, se dit qu'il faudrait la remercier pour cette invitation. Mais elle n'eut pas le temps de le faire, car déjà une petite Albine arrivait en courant pour se jeter dans les bras de sa maman ! Marie la regarda émue, et attendit patiemment d'avoir droit à son câlin aussi...

Noeline

La cour du château se remplissait de visiteurs, les vendanges à Mirefleurs étaient une fête où tous prenaient plaisirs à se retrouver. Les rayons du soleil étaient encore forts en cette fin d'été et les quelques parties ombragées étaient convoitées par les dames qui y cherchaient refuge.

Devant son insistance, Guilelme finit par répondre à Noeline mais l'enthousiasme n'y était pas, vraiment. Il paraissait boudeur, sans doute les présentes réjouissances des grands n'étaient pas celles des enfants.
Elle n'insista pas.

Un homme avec un accent bizarre et très prononcé vint la saluer. Elle eut du mal mais comprit qu'Albine était en route, elle le remercia poliment et se présenta.

Merci messire, je suis Noeline, Dame de Challiers et mère de la jeune Albine en effet.

Puis arrivèrent Nata et Valexan, ils avaient du prendre la route peu de temps après elle, elle regretta juste de ne pas avoir eut l'idée de leur proposer sa litière, c'eût été plus convivial surtout que Marie aurait sans doute adoré parler avec son parrain.
Elle les salua en les embrassant tous les deux.

Une femme de Monluçon son village natal, qu'elle reconnu pour être la compagne de son ami Herisson s'avança timidement.
Elle paraissait ne connaitre que peu de monde, Noeline alla vers elle.

Bonjour Sakura, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, je suis Noeline et je suis née à Montluçon. Je suis d'ailleurs revenue plusieurs fois depuis mon départ, c'est là que nous nous sommes croisées. Mais c'est si loin tout ça. Je connaissais sans doute mieux Herisson.
Elle n'osa rajouter ... et Seve, de peur de la peiner.

Kory se montra précédée par une ribambelle d'enfants riants et galopants comme des lapins. Elle accueillit tout le monde et précisa le déroulement des vendanges par son frère Rick.
A ce moment Clothilde et ses enfants virent grossir les troupes pour l'événement.

Un cri se fit entendre, une voix que Noeline aurait reconnu entre toutes.

Mama !!!!!!!!!!!!!

Albine courait vers elle, relevant sa robe comme une grande aurait fait, Noeline alla au devant de sa fille car ses pas semblaient encore mal maitrisés dans l'encombrant tissus.

Mon Albine !!!!!! comme tu m'as manqué ma puce, je suis si contente d'être là.
Tu vas bien ? Tu t'es bien amusée avec tes cousins, Elea surtout je pense, comme si c'était une grande soeur n'est ce pas ?
Viens tu sais j'ai amené Marie avec moi, on va la voir ? Et Guilelme aussi est là.

Main dans la main, elles remontèrent l'allée vers les vignes, heureuses.
Il manquait tout de même quelqu'un mais Noeline savait que sa fille serait déçue de ne pas voir son père, alors elle évita le sujet encore peu.

Korydwen

Korydwen était arrivée enfin, elle tenait son dernier par la main, Timothée était un peu impressionné par tout ce monde qui venait chez lui. Korydwen lui tenait tendrement la main et s’avançait pour rejoindre ses amis ici présents. Elle les connaissait tous plus ou moins en fait, c’était ça qui était amusant. Albine avait retrouvé sa mère en hurlant, Korydwen en était bien heureuse pour la fillette qui avait été bien chagrine le matin.

Korydwen s’avança avec Timothée toujours près d’elle vers Noéline et Albine afin de lui raconter un peu ce qui c’était passé et surtout de les rassurer, ils avaient pris grand soin d’Albine, si on enlève le fait qu’Althiof aie suggéré de jeter Moumou par la fenêtre parce que le dit Moumou avait été méchant. Korydwen s’approcha donc de toutes ces dames et les embrassa chaleureusement, même Marie qu’elle avait rencontré à la soule, il n’y a que quelques jours, mais c’était jour de feste aujourd’hui, il fallait profiter.

Bonjour à toutes et merci d’être venue ici fester les vendanges avec nous. C’est une première et ca ne démarre pas trop mal. Albine a été très sage et s’est beaucoup amusée à chercher les papillons et cueillir les fleurs.

Comme il a grandit ton fils Gals ! C’est un grand garçon !

Si vous avez besoin de quoi que cela soit, le buffet vous attend

Timothée tirait sur la manche du chemisier de sa mère en marmonnant et en se tortillant. Une envie pressante. Arf, enfin heureusement que Matthis qui trainait pas loin se proposa pour aller accompagner son frère derrière un buisson, entre temps Eléa arriva en courant un bouquet de fleurs à la main.

- Tiens pour toi Maman !
- Merci ma puce !

Eléa regardait Albine, mais cette dernière semblait bien avec sa mère, Korydwen sourit et regarda sa fille.

Eléa, j’ai cru entendre un coche arrivé et il me semble que dans ce coche, il y a le petit Louis…

Aussitôt dit, Eléa piqua un phare rouge ce qui fit rire sa mère et voilà la fillette partir en courant à la recherche de son cavalier d’un soir Louis. Korydwen, elle regardait son frère, elle irait le voir un peu plus tard, pour le moment, elle attendait le retour de ses fils auprès de Gals et Noéline. Timothée était si imprévisible avec sa timidité, il valait mieux ne pas le perdre. Ses serfs travaillaient déjà d’arrache pied mais elle n’en doutait pas, elle connaissait la valeur de ses gens, pour ça qu’elle évitait de trop les étrangler sous les impôts.

Albine.

Après des embrassades et gros calins de retrouvailles, Noeline et Albine partent rejoindre tout le monde. Albine part vite tirer sur les jupes de Marie

Maïe Maïe ! Tout en racontant à qui voulait l'entendre tout ce qu'elle avait fait !

Léa l'bine sasser pillon Matthis grondé sien gros ! Kory calins !!!

l'est où Léa ? regardant tout le monde, elle refflechit un isntant, puis bascule les fesses en arrière, baisse la tête tel un robot en criant

bazour ! Puis elle va prendre la main de Guilelme iens sasser pillon ? Tim iens !