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| 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... | |
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Auteur | Message |
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Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Dim 17 Jan - 7:20 | |
| Wilhelm_und_Klaus[Tour des serviteurs, bureau de Wilhelm] Lorsque l'on parlait de la dame, la voilà qui frappait à la porte, Wilhelm souhaitait certes s'entretenir avec elle de la trésorerie de la Seigneurie, voilà qui était une bonne chose, elle était là, il n'était pas vraiment prêt mais ce n'était pas grave, un bon intendant savait s'adapter à toutes les situations possibles et toujours avoir de quoi retomber sur ses deux jambes. Klaus était allé se coucher, c'était plus que raisonnable, si il avait du goûter tous les tonneaux, il risquait de ne plus vraiment être dans un bon état. Hugues se tenait à côté de lui, il déposa les écus d'or dans le coffre prévu à cet effet, le coffre était rempli, mais dès que Wilhelm aurait distribué les salaires aux petits gens du domaine, il ne resterait plus grand chose. Messires, mes hommages du soir ! Que peut-il bien se passer pour que vous soyez si occuper tardivement ? J'ai du temps à vous accorder si vous le souhaitez, je ne trouve pas le sommeil ! Wilhelm s'approcha d'elle et s'inclina devant la dame avant de prendre la parole, laisse Hugues finir son travail. Bonchoir Dame ! Si fous afez du temps ch'est formidable car cha va nous occuper un bon moment !! Wilhelm prit place derrière son bureau, invitant la dame à prendre le fauteuil en face de lui.Che fous en prie, prenez plache ! Che chont les impôts ! Ou plutôt les écus que nous n'afons pas ! Foyez fous, les dépenches de Mirefleurs chont trop élevées depuis quelques mois ! Wilhelm sortit son carnet de compte et le posa en face de la Dame, il fallait commencer son explication. Pour commencher il ne rechte que 1837 écus dans la trésorerie, enfin quand j'aurai payé les serfiteurs. Il y a eu trop de chorti ! Rien que pour fos fêtements 3000 écus ! Nous n'pouvons chuivre à ce rythme ! Nous n'afons que peu de rechourches ! Qu'est-ce que fous foulez que l'on fache ? Il faudrait que fous ralentissiez fos achats ! Même si fous faites travailler les ticherands du domaine ! Cha fait des chous qui chortent ! Che fous propose de réduire f.otre budget fêtements à 1000 écus ! 1000 écus cumulable de mois en mois ! Enfin chous récherve d'augmenter notre trésorie ! Wilhelm ne comprenait pas bien ce besoin de dépenser toujours plus pour des vêtements, enfin, le Seigneur devait sans doute faire la remarque à son épouse, Wilhelm regardait la dame.Che que che ne comprend pas Frau Korydwen, ch'est que vous chavez gérer une mairie à merfeille ! Regardez ! La mairie de Montbrichon ! Vous afez fait deux mandats et fous n'afez pas fait perdre de sous au fillage ! Au contraire fous en afez fait gagner ! Fous afez récupérer par plusieurs fois des héritaches ! Et pourtant chamais fous n'afez dépencher le moindre chous ! Fous chafez gérer les chous qui ne fous appartiennent pas ! Wilhelm ne voulait pas la gronder, il n'était qu'intendant, c'était elle qui décidait, mais une Seigneurie sans écus était une Seigneurie vulnérable lors de grands conflits.Hugues et moi poufons fous aider à apprendre à gérer f.otre Seigneurie ! A ne pas dépencher tous fos chous ! Fous foulez ? Hugues inclina de la tête, Wilhelm attendait maintenant une réponse de la dame, il espérait qu'elle accepterait cette proposition, pour le bien de tous. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Dim 17 Jan - 7:21 | |
| Korydwen
Tour des serviteurs, bureau de Wilhelm
C'est bien ce qu'elle craignait, elle avait le choix, elle était encore près de la porte, elle pouvait s'enfuir, mais à quoi bon s'enfuir ? Il fallait bien affronter la réalité et les conséquences de ses actes et à fuir, l'on risquait de passer à côté de choses importantes dans la vie d'une personne. Korydwen savait qu'elle allait se faire remonter les bretelles qu'elle ne portait pas, mais elle ne pouvait continuer à dépenser à tout va, tous les écus que la Seigneurie gagnait.
Bonchoir Dame ! Si fous afez du temps ch'est formidable car cha va nous occuper un bon moment !!
Qu'est-ce que Wilhelm sous entendait par "un bon moment", elle le regarda, mais son visage était si neutre et si détendu, c'était donc cela le rôle d'un intendant ? Ne pas se laisser submerger par ses émotions et sa colère ? C'est sans doute pour cette raison qu'elle admirait son intendant, parce que oui, même si il allait lui dire des choses qui ne lui plaisait pas, elle l'aimait son intendant, elle aimait la qualité de son travail, elle aimait sa disponibilité et elle savait qu'il faisait tout pour Mirefleurs rayonne dans le BA, contrairement à elle qui coulait Mirefleurs...
Che fous en prie, prenez plache ! Che chont les impôts ! Ou plutôt les écus que nous n'afons pas ! Foyez fous, les dépenches de Mirefleurs chont trop élevées depuis quelques mois !
Korydwen s'approcha de la chaise et la tira, elle se trouvait être face à Wilhelm, Hugues rangeait les écus des impôts. Elle s'installa le plus confortablement possible.
Je me doute... C'est bien pour cela qu'après les vendanges vous aviez souhaiter me voir, afin que l'on discute de la trésorerie de la Seigneurie. J'ai repoussé... Repoussé, fait un voyage en Lyonnais-Dauphiné, avec mon époux. Il aura fallu un peu moins d'un mois pour que je me décide enfin à vous affronter.
Elle attrapa le livre des comptes et le regarda. Elle redressa la tête, la bouche grande ouverte et fixa Wilhelm.
J'ai vraiment dépensé tous ces écus pendant le mois de septembre ?
Elle n'en revenait pas, c'était plus choquant qu'autre chose que de voir les comptes de ses propres yeux, elle n'avait jamais fait attention au niveau dépenses.
Pour commencher il ne rechte que 1837 écus dans la trésorerie, enfin quand j'aurai payé les serfiteurs. Il y a eu trop de chorti ! Rien que pour fos fêtements 3000 écus ! Nous n'pouvons chuivre à ce rythme ! Nous n'afons que peu de rechourches ! Qu'est-ce que fous foulez que l'on fache ? Il faudrait que fous ralentissiez fos achats ! Même si fous faites travailler les ticherands du domaine ! Cha fait des chous qui chortent ! Che fous propose de réduire f.otre budget fêtements à 1000 écus ! 1000 écus cumulable de mois en mois ! Enfin chous récherve d'augmenter notre trésorie !
Elle l'avait écouté, il ne lui restait plus que 1837 écus pour tenir un mois, elle ne savait pas comment ils allaient s'en sortir.
Il est vrai que les vendanges nous ont coûté, nous avons fait appel à de la main d'oeuvre autres que les serfs. Autant les serfs vous avez fait passer ça dans les corvées, autant les villageois, ils méritaient un salaire pour vivre. Quand au budget banquet... La prochaine fois j'organiserai une chasse avec les nobles... La viande nous coûtera moins chers... Les chevaux... Il a fallu que je rachète plusieurs choses avec ma nouvelle jument Thessalie... Nouvelle selle, les coûts ne devraient plus être si élevés dans le futur... Quand au divers... Cela serait plus que gênant pour moi de parler de ce que j'ai pu faire avec ces 500 écus... Quand au 3000 écus de vêtements... J'ai sans doute abusé...
Korydwen baissa la tête, les deux mains jointes dans une semi confession.
Qu'auriez-vous fait à ma place ? Depuis que mon frère le médecin Rick m'a annoncé que j'étais malade et que je devrai me rendre quotidiennement chez les soeurs, j'ai tout de suite penser à mon époux... Mon époux qui va devoir vivre tout seul cinq jours par semaine. Alors oui, j'ai dépensé 3000 écus pour m'acheter de belles tenues, pour faire plaisir à mon époux... Pour...
Elle baissa la tête et respira fortement avant de commencer.
Il aime à me voir dans de belles toilettes, je m'en veux tellement de lui imposer toutes ces séparations, j'ai compensé par les belles toilettes, j'ai pensé au temps que nous passerions ensemble à chaque fin de semaine... Je me sens coupable de ma maladie et de cette séparation que je lui impose. Est-ce un crime que de dépenser trop ? J'aime mon époux !! Et jamais rien ne sera trop cher pour lui !!
Elle s'était emportée, son coeur battait à la chamade, elle était en colère contre elle même, contre cette maladie que son frère avait trouvé, elle cherchait à compenser... Etait-ce la solution, elle ne savait pas.
Je veux bien réduire comme vous me le demandez mes dépenses en vêtements, même les stopper pour remonter Mirefleurs... Mais je ne regrette pas les 3000 écus de dépenser... Laissons donc ré augmenter la trésorerie, vous allez avoir du travail avec une dame aussi atypique que moi.
Elle haussa les épaules en souriant, Wilhelm serait sans doute compréhensif, elle avait laissé parler son coeur, lorsqu'elle était allée chez les tisserands.
Quoi qu'il en soit j'ai 2600 écus à Montbrison, je peux vous en donner un peu pour la trésorerie de Mirefleurs, de façon à la remonter. Après tout c'est par ma faute si elle est si basse, c'est la moindre des choses que je puisse faire.
Wilhelm finit par reprendre la parole, elle l'écouta en souriant.
Che que che ne comprend pas Frau Korydwen, ch'est que vous chavez gérer une mairie à merfeille ! Regardez ! La mairie de Montbrichon ! Vous afez fait deux mandats et fous n'afez pas fait perdre de sous au fillage ! Au contraire fous en afez fait gagner ! Fous afez récupérer par plusieurs fois des héritaches ! Et pourtant chamais fous n'afez dépencher le moindre chous ! Fous chafez gérer les chous qui ne fous appartiennent pas !
La différence est bien simple, je sais gérer les sous des autres, mais pas les miens. Vous le dites vous-même. Voyez vous la mairie, c'était fort simple, il m'a suffit de vendre les surplus et de cette façon j'ai augmenté les sous, tout en achetant raisonnablement et en bonne quantité. Quand aux héritages ce n'était pas mes sous, alors j'avais aucune raison de les dépenser et puis j'ai eu mes parts... Si j'vous l'dis vous en tomberiez par terre. Pas moins de six ou sept épées, de la part d'un curé. Et oui, un curé qui avait plein d'épées !!
Elle respira profondément et regarda son intendant. Il était bien gentil, la discussion était fortement agréable.
Si vous saviez combien de fois mon époux a pu me dire que je m'achetais trop de vêtements... Des milliers et des milliers de fois. Vous savez, il me lançait des boutades, il me disait que je pourrai m'acheter autant de vêtements que je le voudrai quand j'aurai un château... Finalement, je l'ai eu mon château Mirefleurs, mais cela ne s'est pas passé exactement comme prévu... Vous savez entre nous, la gestion d'une Seigneurie, j'y connais rien... Je ne sais même pas à quoi correspondent tous ces impôts... Ni même ce qu'un serf me doit réellement...
Wilhelm semblait avoir anticipé sa question, puisqu'il lui proposait l'improbable.
Hugues et moi poufons fous aider à apprendre à gérer f.otre Seigneurie ! A ne pas dépencher tous fos chous ! Fous foulez ?
C'est vrai ? Vous feriez ça ? Je crois qu'il va vous falloir de la patience... J'apprends vite, mais là j'ai tout à apprendre... Il a fallu que vous tombiez sur la pire des anciennes gueuses... Mais après tout, cela me permettra d'apprendre à connaître mes gens...
Korydwen allait prendre des cours de gestion d'une seigneurie, ça risquait d'être beau à voir... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:27 | |
| Rick
Rick venait d'ouvrir la porte de la cuisine quand soudain la porte principale en fit de même, un peu en parfaite symbiose. Et là, bonheur immense sur le coup, car son épouse et ses trois enfants se trouvaient devant lui. Le jeune homme leur sourit lorsque les trois petits se jetèrent sur lui tout en essayant de lui expliquer quelque chose.
Papa !
Le sourire aux lèvres, il regarda son épouse et là, catastrophe. Le regard de Tia était parfaitement clair, elle n'avait pas apprécié ce qu'il avait fait. Le sourire s'effaça du visage de Rick. Il voulut essayer d'expliquer à son épouse la raison qui l'avait poussé à faire cela, mais que pouvait-il dire ? Il aurait pu essayer de la rejoindre en deux enjambées mais il avait trois paires de bras qui le retenaient. Et soudain, sans un mot, elle lui tourna le dos et sortit.
Rick se retrouva comme un idiot qu'il était, les bras ballants. Il essaya de se concentrer pour trouver le meilleur moyen de se faire pardonner, mais difficile à faire avec trois enfants qui parlent. Il s'asseya sur une chaise et prit Georges dans ses bras pour l'asseoir sur la table. Puis, il récupéra les jumelles et les assis sur chacun de ses genoux. Il pouvait écouter maintenant ce que les enfants avaient à dire. Il leur demanda de répéter leurs propos.
Papa ?! Mama 'âc'ée ! Mai' pa cont'e Oge ! Cont'e Papa ! Papa fé quoi pou' 'âc'ée Mama ? Papa ! Blblbl badabimboum ?! Mama di' Papa im'a'ien' ! Papa manzé gât'au t'op s'au ? Papa pa' atten'u que za 'ef'oidi ?
Tia avait donc dû dire à Georges et aux enfants qu'elle était fâchée contre lui. Il ne comprenait pas trop l'histoire du gâteau trop chaud car il n'avait pas compris dans un premier temps, le premier mot de son fils. Il essaya de tout démêler et regarda son aîné.
Oui Maman est fâchée contre Papa ! Papa a fait une bêtise et il en est pas fier du tout ! Qu'est-ce que j'ai fait ?
Rick réfléchit à cela et répondit à Aliénor
Oui Papa il a pas été sage et le coeur de Maman il a fait badabimboum.
Il regarda à nouveau Georges.
Oui fiston, je crois que j'ai été une nouvelle fois impatient. En fait, je crois que j'ai oublié ce que je vous raconte parfois et c'est un peu comme si j'avais commencé à manger sans avoir remercier Aristote pour ce repas. Tata Kory voulait m'annoncer une bonne nouvelle et j'ai oublié de prendre soin de ta maman.
Rick se parlait plus à lui même qu'à son fils en fait. Il fallait qu'il fasse quelque chose. En plus, avec ce qu'elle avait sur le dos, Tia risquait de tomber malade avec le froid du dehors.
Vous savez quoi les enfants ? Je vais vous préparer une tartine et je vais aller chercher Maman pour qu'elle en mange une avec nous d'accord ?
Rick récupéra son fils de la table et l'assit sur une chaise et il en fit de même pour les deux filles. Puis, il farfouilla dans la cuisine à la recherche d'un peu de pain et de confiture. Une fois le petit encas prêt, le jeune homme regarda son fiston et lui dit.
Georges, je vais sortir de la cuisine un tout petit instant, pour aller chercher maman. Tu veux bien surveiller tes petites soeurs ? Je vais laisser la porte entrouverte s'il y a un soucis, d'accord ? Je reviens...
Rick distribua une tartine à chaque enfant et en prit une autre pour Tia. Il espérait qu'il la trouverait rapidement. Chambre ou jardin ? Où avait pu aller son épouse ? La chambre paraissait un endroit trop simple ce qui incita le jeune homme à ouvrir la porte d'entrée pour tenter les jardins. Et signe d'Aristote ou alors coup de chance, elle se trouvait là. Il avait encore sur les épaules sa cape de voyage. Il se rapprocha donc d'elle, faisant crisser les graviers sous ses pieds. Puis il dégrafa son vêtement pour lui mettre sur les épaules, tout en lui tendant la tartine.
Pardonnes-moi Tia ! Je suis un goujat... Laisses moi t'expliquer à l'intérieur, s'il te plaît... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:28 | |
| Wilhelm_und_Klaus[Tour des serviteurs, bureau de Wilhelm] Tout se déroulait à merveille, c'était surprenant, surtout lorsque l'on connaissait le tempérament de la dame, râleuse, c'était bien ça le terme, très gentil mais bien râleuse, après tout, elle avait du caractère, c'était plutôt bien pour une dame qui gérait un domaine. Je me doute... C'est bien pour cela qu'après les vendanges vous aviez souhaiter me voir, afin que l'on discute de la trésorerie de la Seigneurie. J'ai repoussé... Repoussé, fait un voyage en Lyonnais-Dauphiné, avec mon époux. Il aura fallu un peu moins d'un mois pour que je me décide enfin à vous affronter.
M'affronter ? Fous afez peur de moi ?! Ach ja ! Mais fous safez che n'ai chamais mancher perchonne ! Regardez mon fich Klaus est touchours en fie ! Je penche que ch'était plutôt affronter che que ch'afais à fous dire ! Che ne chuis qu'intendant ! Che dis che que ch'ai à dire, libre à fous enchuite de l'appliquer au non ! Ch'est fous le chef ichi ! Fous choichissez ! Un intendant concheil chimplement ! Wilhelm commençait à fatiguer, cela se ressentait fortement dans ses paroles, son accent était de plus en plus prononcé à tel point que l'on venait à se demander si les personnes présentes le comprenaient encore. J'ai vraiment dépensé tous ces écus pendant le mois de septembre ?
Foui abcholument ! Rien que fous ! Wilhelm secoua la tête et attendit la suite, il avait déjà beaucoup parlé et le principe d'un dialogue c'est de laisser parler l'autre sans lui couper la parole, enfin c'est juste un principe de base, bien rarement respecter par certains. Oui, hélas les grands de ce monde se sentaient parfois supérieur à la misérable gueusaille et ne les laissait que rarement s'exprimer. Il est vrai que les vendanges nous ont coûté, nous avons fait appel à de la main d'oeuvre autres que les serfs. Autant les serfs vous avez fait passer ça dans les corvées, autant les villageois, ils méritaient un salaire pour vivre. Quand au budget banquet... La prochaine fois j'organiserai une chasse avec les nobles... La viande nous coûtera moins chers... Les chevaux... Il a fallu que je rachète plusieurs choses avec ma nouvelle jument Thessalie... Nouvelle selle, les coûts ne devraient plus être si élevés dans le futur... Quand au divers... Cela serait plus que gênant pour moi de parler de ce que j'ai pu faire avec ces 500 écus... Quand au 3000 écus de vêtements... J'ai sans doute abusé... Effechtifement ! Nous penchions afec Klaus et hugues que nous aurions eu pluch de folontaire pour les fendaches, hélach, mille fois hélach, cela ne fut pas à la hauteur de nos exhpérences... Nous afons donc embaucher les villacheois... Il faut les payer ches brafes gens ! Ils font un trafail admirable ! Che crois qu'ils fous aiment bien, même chi fous dépenchez beaucoup ! Ils ont une chertaine echtime pour fous ! Foyez, fous leurs donner de quoi manger ! Ils ont de quoi fifre ! Les cherfs il faudra améliorer je penche ! Mais fous foyez aucun n'a quitté la Seigneurie et pourtant !!
Une chache ? Si fous faites encore un banquet il faudra économiser afant ! Mais ch'est une idée ! Après tout, chela che fait chez les nobles les chasses ! Cha permet de réguler d'une chertaine manière la populachion de fos forets ! Fi fi maintenant les chefaux chela defrait aller ! Fous inquiétez pas ! Che préfère ne pas chafoir tout che qui concherne fos divers ! Certaines choses doivent rechter checrètes !! Wilhelm observait la dame, elle changeait de comportement, cela se voyait que ce problème d'écus la touchait, comme si peut-être, elle pensait qu'elle était une mauvaise dame. Wilhelm ne penserait jamais à cela, elle avait juste un grand coeur, elle n'hésitait pas à donner à sa famille, à ses amis. Et pour cela, Wilhelm ne la sermonnait pas trop fort. Qu'auriez-vous fait à ma place ? Depuis que mon frère le médecin Rick m'a annoncé que j'étais malade et que je devrai me rendre quotidiennement chez les soeurs, j'ai tout de suite penser à mon époux... Mon époux qui va devoir vivre tout seul cinq jours par semaine. Alors oui, j'ai dépensé 3000 écus pour m'acheter de belles tenues, pour faire plaisir à mon époux... Pour...
La même chose que fous... Le coeur à ches raisons que la raison ignore... Chela che voit que fous l'aimez f.otre époux ! Fous n'en chortirez que plus forts ! Il aime à me voir dans de belles toilettes, je m'en veux tellement de lui imposer toutes ces séparations, j'ai compensé par les belles toilettes, j'ai pensé au temps que nous passerions ensemble à chaque fin de semaine... Je me sens coupable de ma maladie et de cette séparation que je lui impose. Est-ce un crime que de dépenser trop ? J'aime mon époux !! Et jamais rien ne sera trop cher pour lui !! On peut dire que ch'est un crime quand cha empêche quelqu'un d'autre de fifre ! Mais ne fous en faites pas ! Comme disait mon arrière arrière arrière arrière grand oncle au sichième degré du côté de ma mère ; il n'y a pas de problèmes mais que des choluchions ! Donc partez tranquille ! Nous trouferons une cholution ! Wilhelm était touché par tout ce que la dame venait de lui dire, il allait trouver un moyen de remonter la Seigneurie, avec l'aide d'Hugues et des autres, il n'en doutait pas, ils avaient des stocks. Je veux bien réduire comme vous me le demandez mes dépenses en vêtements, même les stopper pour remonter Mirefleurs... Mais je ne regrette pas les 3000 écus de dépenser... Laissons donc ré augmenter la trésorerie, vous allez avoir du travail avec une dame aussi atypique que moi.
Cha pour être atypique fous l'êtes ! Mais bon, fous fous souciez de f.otre Seigneurie et puis ch'est pas plus mal d'afoir une dame qui chort du lot ! Fous ferez de grande chose à Mirefleurs ! Comme disait mon lointain cousin ; il faut de tout pour faire un monde et il est plus amusant de fifre avec des perchonnes atypiques que des coinchés de... Euh enfin fous foyez !!
Quoi qu'il en soit j'ai 2600 écus à Montbrison, je peux vous en donner un peu pour la trésorerie de Mirefleurs, de façon à la remonter. Après tout c'est par ma faute si elle est si basse, c'est la moindre des choses que je puisse faire.
Fous afez des chous ? Et bien fi, de toute fachon, ils chont à fous comme cheux d'ichi ! Fous noterez que vous ifenstichez des écus à Mirefleurs et comme cha quand fous foudrez les reprendre pour Montbrichon fous pourrez ! Wilhelm posa la main sur son coeur en entendant la suite, diantre un curé avec des épées, mais il était fou ce curé. Ou alors, il confisquait les épées à l'entrée de l'Eglise. Quoi qu'il en soit, Wilhelm bougea la tête de bas en haut en signe d'acceptation, ils étaient tombés d'accord. Vint ensuite une drôle de confession, Wilhelm ne put retenir un rire, il regarda la dame en souriant, elle l'avait eu son château certes, mais les plans avaient un peu changer... C'est vrai ? Vous feriez ça ? Je crois qu'il va vous falloir de la patience... J'apprends vite, mais là j'ai tout à apprendre... Il a fallu que vous tombiez sur la pire des anciennes gueuses... Mais après tout, cela me permettra d'apprendre à connaître mes gens... Quand fous cherez en pleine forme, nous pourrions fous apprendre tout che que fous devrez chafoir ! Et après Mirefleurs defrait rayonner dans tout le duché ! Wilhelm se leva et tendit sa main à la dame, de cette façon, ils pourraient sceller le marché. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:28 | |
| Tiadriel
Elle était donc sortie en tenue légère pour tenter de se calmer. Le seul détail un peu gênant en ce mois de septembre était la pluie. Et bien sûr quoi de plus normal qu'il pleuve alors qu'elle n'était pas habillée correctement et qu'elle voulait prendre l'air ? Elle fut vite trempée jusqu'aux os, ses vêtements et ses cheveux lui collant à la peau, le tout dégoulinant joyeusement. Elle resserra alors ses bras autour de ses épaules, enserrant sa poitrine. Elle luttait pour ne pas trembler inutilement. Elle vint même à claquer des dents. Mais elle ne rentra pas pour autant. Elle ne voulait pas le croiser. Pas maintenant. Elle était toujours en colère contre lui. Elle n'arrivait pas à retrouver son calme.
Elle entendit les graviers crisser derrière elle. Quelqu'un approchait. Elle ne bougea pas, regardant obstinément devant elle, lui tournant le dos. Elle sentit alors que cette personne lui déposait quelque chose sur les épaules. Une cape de voyage. Elle reconnut l'odeur de son époux. Ça l'apaisa un peu, juste un peu. Elle ferma les yeux et profita un instant de cette douce chaleur qui se répendant sur ses épaules, descendant dans son dos. Quand elle les rouvrit, il lui présentait une tartine, lui collant presque sous le nez. La colère la reprit de plus belle. Il cherchait à l'acheter avec... une tartine de confiture ? Il se moquait ouvertement d'elle ? Elle serra les dents, crispant sa mâchoire.
Pardonnes-moi Tia ! Je suis un goujat... Laisses moi t'expliquer à l'intérieur, s'il te plaît...
Oui, un pur et dur ! Un vrai de vrai ! Elle fit volte face et planta son regard dans le sien. Il l'avait blessée devant témoins, elle ne comptait pas lui pardonner si facilement.
Non ! Je refuse de rentrer ! Si tu dois me donner une explication, tu le feras ici et nulle part ailleurs ! En plus, tu essaies de m'acheter avec une tartine ? Je crois rêver ! Je n'ai pas faim ! Tu n'as qu'à l'avaler. Je doute fort que ça soit nous qui t'ayons amené jusqu'aux cuisines. Je pense plus que tu as suivi ton estomac ! Il y avait juste un couac dans ton plan. Tu nous y as trouvé par hasard ! Et...
Elle marqua un temps d'arrêt, réalisant soudain que les enfants n'étaient pas avec lui. Où étaient-ils ? Qu'en avait-il fait ?
Où sont les enfants ? Dis-moi que tu ne les as pas laissé tous seuls et que tu as trouvé quelqu'un à qui les confier avant de venir me chercher ?! Tu n'aurais pas fait une chose aussi stupide ? | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:29 | |
| AlienorAliénor avait suivi sa famille voir sa tatie. Personne ne lui demandait jamais son avis. Elle ne savait pas pourquoi. Peut-être parce qu'elle était trop petite ? De toute manière, les grands ne comprenaient jamais rien quand elle leur parlait. Ce n'était pas faute de faire des efforts. Elle préférait encore parler avec sa soeur qui, elle, comprenait toujous tout ce qu'elle lui disait. Donc, elle était allée jusqu'à Mirefleurs. C'est ce que sa maman lui avait dit. Elle ne connaissait pas du tout cet endroit et avec un nom pareil, elle risquait de ne pas le retenir longtemps. Il faudrait lui répéter souvent, très souvent.
Le trajet s'était passé comme tous les trajets. Pas de surprise. Puis leur arrivée fut plus mouvementée. Quand elle put enfin se dire, "ouf, nous allons être un peu tranquilles", sa maman fit des choses plus que bizarres. Aliénor avait même eu très peur. Elle n'avait pas compris ce qui avait engendré une telle réaction. Mais heureusement, son grand frère, qui arrivait toujours à se faire comprendre, avait réussi à les éclairer. Ils avaient même tous joué à cache-cache avant de partir chercher à manger. C'est qu'elle avait une grande faim, la petite fille.
Trouver la cuisine ne se révéla pas si compliqué que ça. En plus, il y avait une surprise dedans. Son papa ! Il lui avait manqué. Aliénor ne savait pas pourquoi il n'était pas venu avec eux, mais maintenant qu'il était là, elle ne voulait pas le laisser s'envoler de nouveau. Georges fut cependant plus prompt qu'elle pour lui sauter dessus. Elle ne se laissa pas démoraliser et le suivit de près, posant, elle aussi, des questions.Papa ! Blblbl badabimboum ?! En plus, elle avait eu une place de choix. Un genou de son papa. Elle était aux anges.Oui Papa il a pas été sage et le coeur de Maman il a fait badabimboum.Ça faisait mal ? Oui, sûrement ! Comme quand Aliénor tombait et se faisait bobo au genou ou à la main. Elle pouvait imaginer la douleur de sa maman.Brrr ! Bliblibo !Vous savez quoi les enfants ? Je vais vous préparer une tartine et je vais aller chercher Maman pour qu'elle en mange une avec nous d'accord ?Quelle bonne idée ! Aliénor sourit à son papa, ravie de revoir bientôt sa maman. Tiens, elle était passée où d'ailleurs ? Elle avait disparu sans que la fillette s'en rende compte. Elle jouait encore à cache-cache ? Son petit estomac répondit à la proposition de tartine en gargouillant de plus belle. Son papa l'assit alors sur une chaise. Elle se pencha un peu pour regarder le sol."Oula, ça a l'air un peu haut ! Papa, t'es sur que c'est prudent de nous laisser là ?"Papa ! Drrrrr balabidouba ?Mais malgré sa question, son papa partit après lui avoir laissé sa tartine. Elle la mangea doucement, se laissant déborder par la confiture qui coula. Splach ! Une tâche, une, sur sa chemise ! Et comme ça ne suffisait pas, la petite fille essaya de l'enlever et l'étala de tout son long sur son petit bidon. Elle risquait d'avoir des problèmes si Maman voyait ce qu'elle avait encore fait avec ses habits...
Quand elle eut fini sa tartine, son papa n'était toujours pas revenu, sa maman non plus d'ailleurs. Elle avait encore faim. Elle en voulait une autre. Son papa avait tout laissé sur la table. Elle pouvait toujours essayer de s'en faire une toute seule, non ? Elle profita que Georges n'ait pas fini la sienne et était occupé, elle se mit debout sur sa chaise. Elle tangua dangereusement avant de retrouver son équilibre. Elle se pencha alors sur la table, levant une jambe pour grimper dessus, poussant sur l'autre pour s'aider. Le plan aurait pu être bon, si la chaise n'avait pas glissé à ce moment là. Catastrophe ! Aliénor se cogna le menton sur la table avant de finir par terre dans un grand boum. La douleur lui fit monter les larmes aux yeux et elle éclata en sanglots.Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnn ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnn ! Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!_________________ Fille de Tiadriel & Rick Jumelle de Patience Petite soeur de Georges Grande soeur d'Esteban Cousine d'Eléa, Matthis, Timothée & Aëlys Presque filleule de Korydwen & Azdrine | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:30 | |
| Rick
Elle était finalement là, dégoulinante de la tête aux pieds. Rick avait eu un pincement au cœur en la voyant ainsi et lui avait glissé sa cape sur les épaules, espérant une réaction, ou peut-être naïvement, un merci. Au lieu de cela, elle se tourna violemment vers lui et le regarda droit dans les yeux. Le jeune homme put y lire de la colère. Qu’avait-il pu faire de plus pour la mettre dans un tel état ? Sa réaction le dépassait totalement.
Non ! Je refuse de rentrer ! Si tu dois me donner une explication, tu le feras ici et nulle part ailleurs ! En plus, tu essaies de m'acheter avec une tartine ? Je crois rêver ! Je n'ai pas faim ! Tu n'as qu'à l'avaler. Je doute fort que ça soit nous qui t'ayons amené jusqu'aux cuisines. Je pense plus que tu as suivi ton estomac ! Il y avait juste un couac dans ton plan. Tu nous y as trouvé par hasard ! Et...
Rick se gratta la tête, essayant au passage de chasser l’eau qui commençait à l’inonder à son tour. Il regarda Tia puis la tartine. C’était donc ça, elle n’avait pas apprécié son geste. Même s’il avait faim, il était hors de question de la dévorer ainsi, sous peine d’aggraver son cas. Il la jeta donc à même le sol, faisant ainsi peut-être un heureux, parmi les animaux des environs.
Tu as raison, Tia, sur un point. Lorsque Kory m’a raconté tout ce qu’elle avait à me dire, j’ai eu qu’une envie c’était de tout te raconter à nouveau et partager avec toi, la merveilleuse nouvelle. Je m’attendais donc à te voir dans la chambre avec les enfants. Et puis ne te trouvant pas, j’ai compris ce que j’avais fait. J’ai compris comment je m’étais montré. Je t’ai donc attendu longuement dans cette pièce, tournant en rond, regardant au dehors si vous y étiez. Et forcément, j’ai commencé à avoir faim, je suis donc descendu pour manger quelque chose et dans l’espoir de vous croiser. Mais j’ai bien compris que mon erreur t’avait fait mal en te retrouvant là.
Rick s’apprêtait à continuer lorsque Tia le coupa
Où sont les enfants ? Dis-moi que tu ne les as pas laissé tous seuls et que tu as trouvé quelqu'un à qui les confier avant de venir me chercher ?! Tu n'aurais pas fait une chose aussi stupide ?
Rick sourit à son épouse.
Les enfants sont dans la cuisine. Et en effet, je les ai confié à quelqu’un avant de sortir.
Le jeune homme ne mentait pas sur ce point, enfin pas tout à fait. Mais quelque chose lui disait que son idée n’allait pas lui plaire du tout. Intuition masculine ou prémonition, allez savoir…
Je les ai confié à Aristote. IL veille sur eux et il ne peut donc rien leur arriver.
Rick se rapprocha donc de son épouse et lui prit les bras, pour qu’elle sente sa chaleur et sa résolution à se faire pardonner.
Tia, pourquoi lis-tu en moi comme dans un livre ouvert et que parfois pour moi, j’ai du mal à comprendre ta manière d’agir. Je ne pensais pas à mal en te demandant d’aller dans la chambre, je voulais juste t’éviter une discussion qui, je pensais, ne t’aurais peut-être pas intéressée. Je…
Et là le drame. Un grand boum suivit d’un hurlement enfantin.
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnn ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnn ! Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!
Rick n’eut pas besoin de regarder Tia pour sentir sa colère monter d’un cran. Et c’est donc derrière elle qu’il partit en direction de la cuisine. Il était en colère à ce moment-là, contre la tournure des événements qui ne voulait pas le laisser s'expliquer avec son épouse, contre la bêtise enfantine qui avait provoqué les pleurs, et surtout contre lui même qui avait préféré voir en Tia à ce moment-là, son épouse, son âme soeur, plutôt que la mère de ses enfants. Pourtant, il le savait que l'un n'allait pas sans l'autre... | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:30 | |
| PatienceAujourd’hui était un grand jour, toute la famille était attendue à Mirefleurs. Patience ne savait pas où cela se trouvait, mais une chose était sûre c’est qu’avec un nom pareil ça devait être beau. Peut-être qu’il y avait plein de fleurs partout, pour faire un beau bouquet à Maman. Et puis, la petite fille aimait bien monter dans la carriole, même si les voyages étaient loin. Maman s’asseyait toujours à l’arrière avec eux et elle trouvait toujours des tas de choses pour les occuper, pendant que Papa faisait avancer le cheval. Arrivée devant un château, elle chercha l’endroit avec les fleurs, mais elle ne les vit pas tout de suite. A la place, elle trouva sa tante Kory, mais cette dernière partit rapidement avec Papa, les laissant tous les quatre sur le perron. Puis Maman les amena dans une grande pièce avec un lit et se jeta dessus. Elle voulait peut-être l’essayer ? Georges parfois il sautait sur le lit et Patience et Aliénor essayaient de l’imiter mais pas facile. Pourtant quelque chose clocha car son grand frère alla voir leur maman. Celle-ci répondit aux questions du petit garçon et décida qu’il était temps de jouer à cache-cache. C’était amusant comme jeu et Maman était trop forte car elle arrivait à disparaître de l’endroit où elle et Aliénor l’avaient vu se cacher. Et puis, ce fut l’heure du goûter et tout le monde partit en expédition. Le plus dur fut de descendre les escaliers. La petite fille était très impressionnée par la manière de faire de Georges et elle aurait bien voulu faire pareil, mais Maman ne semblait pas l’entendre de cette oreille. C’est donc main dans la main maternelle que les jumelles descendirent d’un étage. C’était difficile comme exercice, avec la hauteur des marches. La petit jambe de Patience n’atteignait qu’avec difficulté celle d’en dessous, mais heureusement pour elle et son autre moi, Maman veillait à ce qu’il n’y ait pas d’accident. Au bout d’un long travail musculaire, tout le monde arriva en entier en bas, Georges en tête. Une petite promenade dans les couloirs et tout le monde entra dans une nouvelle pièce. Et là, surprise, il y avait son Papa. Par contre, elle fut tellement surprise que quand elle se fut remise de son émotion, son frère et sa sœur était déjà dans les braies paternelles. Elle les rejoignit en appelant son Papa comme les autres. Il fut dur de se faire une place. Et quand elle se retourna pour éventuellement profiter des bras maternels, vu que les paternels étaient sur le point d’être occupés, il n’y avait plus de Maman. Mais déjà Papa prenait les choses en main et Georges fut installé sur la table et les deux filles sur les genoux. Trop cool, la place quand même…Tout le monde eut le droit à une tartine et Papa donna des consignes à Georges pour son absence. Pendant ce temps Aliénor ne semblait pas rassurée, aussi Patience essaya de lui apporter son soutien. Papa ! Drrrrr balabidouba ?Gabada gada gidi badapib…Faut pas avoir peur Alie, on risque rien…Les mots de Patience avaient dû réussir à convaincre sa sœur car elle ne se concentra plus que sur sa tartine. Elle mangeait comme une sale, en en mettant partout sur sa chemise. D’ailleurs, elle aussi faisait pareil, à quelque chose près. De la confiture jusqu’en haut du nez et plein les mains parce que la petite fille préférait utiliser son petit doigt pour toucher la confiture et le mettre ensuite dans sa bouche. Et quand ça collait trop, elle s’essuyait sur sa petite jupe, tout en balançant ses pieds. Miam gadatine kada pada tek Mama.C’est très bon cette confiture, un peu comme celle de Maman ! D’ailleurs Aliénor devait trouver ça aussi très bon car elle décida d’en prendre une autre. Elle voulait prendre les choses en main et elle se mit debout, mais ça tanguait beaucoup. Gabada areuh pa boum, ‘lieAttention à ne pas tomber Alie !Elle avait été tellement surprise par le fait que sa sœur risquait de tomber, qu’elle en avait fait tomber sa tartine sur le sol. Et bien entendu, pour ne pas faire mentir les traditions, le bout de pain tomba côté confiture. Il lui en fallait un autre car elle aussi avait faim. ‘lie Guidibi tabada ‘ence ?Alie pour Cience aussi ?Malheureusement sa sœur fit un mouvement trop rapide et alors qu’elle était presque montée sur la table, la chaise partit en arrière et la petite fille fit une chute en se cognant le menton. La douleur ne fut pas longue à se faire entendre.Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnn ! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnnnnnnnn ! Ouinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! Oge ? Lie bobo…Sa sœur pleurait, il fallait vite aller la consoler. Descendre de la chaise ne fut pas des plus faciles mais quand on sent le danger, ça vous donne des ailes. Elle ne savait pas comment elle avait réussi à descendre sans se faire mal à son tour, mais elle y était arrivée, laissant des traces de doigt partout. Elle se précipita vers sa sœur pour la consoler…Bobo où Lie ?Et puis, elle remarqua juste à côté d’elle, sa tartine qui était tombée quelques minutes plus tôt. Elle la prit dans sa main et la tendit à sa sœur. Après tout, elle s’était fait mal en voulant une autre tartine, alors pourquoi ne pas lui donner la sienne et lui faire sécher ses larmes ?Miam ’to ‘ience ? Bagada boum pa bobo to ‘ience ?Tiens prends ma tartine, avec elle tu n’auras plus mal !Et puis la petite fille un bisou à sa sœur sur sa main pour la soigner. Papa et Maman ils faisaient toujours ça quand l’un des trois se faisaient mal. Et même que c’étaient des bisous magiques qui enlevaient les larmes. __________________________________ Fille de Tiadriel et Rick Jumelle d'Aliénor Petite sœur de Georges Grande sœur d’Esteban | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Mer 3 Fév - 1:31 | |
| Korydwen
Finalement, son intendant, ce n'était pas un monstre, certes il avait une allure sévère parfois, mais c'était pour gérer au mieux la Seigneurie. Il fallait apprendre, première terre qu'elle recevait, alors forcément, il y avait des choses à apprendre à faire. Enfin, le temps ferait son affaire et elle dépenserait moins, elle avait bien compris, sauf si elle voulait qu'un troupeau de gueux fourches à la main se soulève et vienne se révolter contre le château.
Wilhelm semblait fatigué, une fois de plus son accent le trahissait, Korydwen sourit, elle attrapa sa besace et en sortit quelques écus elle déposa sur le bureau, cela commencerait à aider la Seigneurie à remonter. Elle se leva et serra la main qu'il lui tendait.
Marché conclu ! Je vous remercie ! A très bientôt pour que j'apprenne à m'occuper de ma Seigneurie !
Elle sourit et tourna les talons, cette fois, elle allait sans doute pouvoir dormir. Les couloirs du château était bien calme, sauf peut-être quelques bruits de couple qui se retrouvent, mais rien de plus, elle retourna dans sa chambre, heureuse, et un poids en moins. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Dim 14 Fév - 5:45 | |
| Tiadriel
Tu as raison, Tia, sur un point. Lorsque Kory m’a raconté tout ce qu’elle avait à me dire, j’ai eu qu’une envie c’était de tout te raconter à nouveau et partager avec toi, la merveilleuse nouvelle. Je m’attendais donc à te voir dans la chambre avec les enfants. Et puis ne te trouvant pas, j’ai compris ce que j’avais fait. J’ai compris comment je m’étais montré. Je t’ai donc attendu longuement dans cette pièce, tournant en rond, regardant au dehors si vous y étiez. Et forcément, j’ai commencé à avoir faim, je suis donc descendu pour manger quelque chose et dans l’espoir de vous croiser. Mais j’ai bien compris que mon erreur t’avait fait mal en te retrouvant là.
Au moins, il s'excusait. C'était déjà un bon début. S'il n'y avait pas eu le soucis des enfants, elle se serait sans doute calmée et radoucie, pour finir par lui pardonner. Après tout, il n'était qu'un homme, parfois très maladroit, mais elle l'aimait, dans les bons jours, comme les mauvais. Toutefois, elle ne put s'empêcher de hoqueter quand il lui avoua à qui il avait confié leurs enfants.
Les enfants sont dans la cuisine. Et en effet, je les ai confié à quelqu’un avant de sortir. Je les ai confié à Aristote. IL veille sur eux et il ne peut donc rien leur arriver.
A d'autres, oui !!! Confier des enfants à Aristote ? Il avait perdu la tête ?! Il prêchait depuis trop longtemps et ça lui avait griller le cerveau ? Elle en eut la nausée. Il s'approcha et la prit par les bras. Elle se retenait de lui vomir dessus. Elle avala un grand bol d'air pour essayer de faire passer son malaise.
Tia, pourquoi lis-tu en moi comme dans un livre ouvert et que parfois pour moi, j’ai du mal à comprendre ta manière d’agir. Je ne pensais pas à mal en te demandant d’aller dans la chambre, je voulais juste t’éviter une discussion qui, je pensais, ne t’aurais peut-être pas intéressée. Je…
"Et tu n'as pas pensé que nous pouvions en parler avant ? Non ? Tu m'as juste mise devant le fait accompli d'une manière plus que grossière, ne me laissant d'autre choix que d'en faire selon ton bon vouloir !"
C'est ce qu'elle lui aurait sûrement répondu si elle en avait eu le temps. Elle ne put que le penser car un grand bruit suivi d'un hurlement leur parvint de l'intérieur du Château. Confier à Aristote ? Il ne lui referait certainement plus un coup pareil, après ça. Le sang bouillonnant, elle courut vers la cuisine. Il fallait constater les dégâts et agir rapidement au besoin. Avec un peu de chance, il y avait eu plus de peur que de mal !
Elle arriva prestement sur les lieux du "crime". Aliénor pleurait, Patience à ses côtés, lui tendant une tartine ! Tiens, elle avait déjà vu ça quelque part... Si leur père déteignait déjà sur leurs filles, ça promettait pour la suite. Puis la petite fille fit un bisou sur la main de sa soeur. Aliénor ne se calma pas pour autant. Tiadriel s'approcha alors et prit sa fille dans ses bras, caressant au passage les boucles rousses de Patience. Même si elle n'approuvait pas le coup de la tartine, elle appréciait que la fillette eut voulu consoler sa soeur, en l'absence d'un adulte pour le faire à sa place. Elle serra Aliénor dans ses bras, lui caressant doucement le dos pour la calmer, la berçant dans le même mouvement. Tiadriel ne savait pas où elle s'était fait mal, mais aucune plaie ne semblait visible. C'était rassurant. Elle continua donc, chantonnant au creux de son oreille, attendant qu'elle arrête de pleurer. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Sam 20 Mar - 3:49 | |
| Rick
Rick qui connaissait son épouse aussi bien que cela lui était permis, même s’il n’arrivait pas toujours à lire dans son cœur. Par contre, il avait noté une attitude plus détendue de sa part. Avait-il réussi à se faire pardonner ? Rien n’était moins sûr et le froid de la pluie n’aidait sûrement pas à se faire une idée. Mais il avait intérêt à se dépêcher de la faire rentrer s’il ne voulait pas qu’elle attrape la mort. Maintenant qu’elle était dans ses bras, il pourrait au moins la réchauffer et peut-être l’entraîner à l’intérieur, lorsqu’un grand boum et un hurlement se fit entendre. Et avant qu’il n’ait pu faire quoi que ce soit de plus ou ajouter autre chose pour sa défense, Tia, en excellente maman s’était précipitée vers la cuisine. Intérieurement, le jeune homme bouillonnait. Contre lui bien sûr, car il n’avait pas prévu ce qui allait se passer. Était-il donc si mauvais père pour ne pas prévoir le danger pour ses enfants ? Contre ce destin qui l’empêchait souvent de faire en sorte que son épouse était de plus en plus souvent la mère de ses enfants, plutôt que sa maîtresse. Et puis aussi contre Aristote qui n’avait pas pu l’aider dans sa reconquête de Tia. Une fois encore, il lui montrait que son fidèle serviteur n’était pas toujours lucide de ses différentes missions.
Il était là, trempé, voir totalement détrempé à se demander s’il était vraiment fait pour être père. Puis, une petite boule dans le ventre lui dit qu’il devrait néanmoins aller vérifier les dégâts, résultats de ses bêtises. Il s’approcha donc à pas de loup de la cuisine et put voir la scène. Tia avait une Aliénor pleurant encore, malgré la caresse et le chant maternel. C’était donc elle qui s’était fait mal. Patience était assise par terre, une tartine à la main. Et Georges était assis encore sur la chaise, comme il l’avait laissé, quelques minutes plus tôt. Son épouse berçait encore leur fille. Avait-elle senti sa présence ? L’ignorait-elle tout simplement ? La deuxième jumelle le regardait, Rick lui sourit et un doigt sur les lèvres lui fit signe de ne pas signaler sa présence. Que Tia l’ait entendu ou pas, il ne fallait pas ramener sa fraise. Il n’avait pas besoin de lui poser la question pour savoir qu’elle était en colère contre lui, encore plus que tout à l’heure.
Il baissa donc la tête, déçu, en colère contre lui-même maintenant et s’en retourna dehors, sous la pluie. Devant la porte de la cuisine, seule une grosse flaque restait de son passage… Rick venait de s’apercevoir qu’il était un mauvais époux et un mauvais père, tout ça en quelques minutes. Il aurait été à Cournon, il aurait sûrement trouvé refuge à la Ste Boulasse pour essayer de trouver réponse à toutes les questions qu’il se posait en ce moment. Mais à Mirefleurs, il n’y avait pas de chapelle sacralisée pour le moment. Que devait-il faire ? Partir et laisser Tia s’occuper seule des enfants ? Après tout, elle y arriverait mieux toute seule qu’avec lui, non ? Ses enfants lui manqueraient sûrement, tout comme son adorable Pelouse. Mais à quoi bon se battre quand le combat est perdu d’avance ? A quelques mètres de la porte d’entrée, le jeune homme essaya de ramener les pans de sa cape vers lui, avant de se rappeler qu’il l’avait donnée à son épouse. Le jeune homme toujours en colère contre lui-même, se laissa glisser à genoux, martelant le sol. Ses anciennes peurs remontèrent à la surface, comme lorsqu’elle lui avait annoncé sa première grossesse. Peur de ne pas être un bon père, peur de ne pas réussir à faire de ses enfants, de bonnes personnes. La pluie continuait à marteler son corps presque avachi par terre, le mouillant jusqu’aux os.
Il releva alors la tête lorsqu’il entendit le tonnerre grondait. Était-ce là une manière pour le Très-Haut de lui montrer son mécontentement ? Rick se releva alors et à genoux, il regarda le ciel et parla haut et fort comme pour lui demander conseil.
Pourquoi me pardonnerait-elle alors que je ne suis pas capable de protéger mes enfants ? Pourquoi ne puis-je être un bon père ? Suis-je vraiment comme lui ? Suis-je donc destiné à lui ressembler et à faire souffrir mes enfants comme j’ai souffert ?
Certes ses enfants ne souffriraient pas comme lui, car jamais il n’avait porté la main sur eux et il ne comptait pas le faire. Certes, il était aussi présent pour eux, n’hésitant pas à leur raconter des histoires, le soir avant d’aller se coucher. Certes, il n’hésitait pas à seconder son épouse et à garder ses enfants, lorsqu’elle devait partir en voyage ou au couvent… Un coup de tonnerre et un éclair zébra le ciel à nouveau. Nouveau signe du Très Haut ? Rick le prit comme cela en tout cas. Il se rappela alors les premiers pas de Georges suivit de ses premiers mots, alors que Tia était au couvent pour se reposer. Il se rappela sa fierté lorsqu’il avait vu le bonheur de son épouse devant son fils qui allait seul jusqu’à elle et ses premiers mots pour dire que c’était lui, qui lui avait appris cela. Il se rappelait sa surprise de voir deux enfants naître à la suite, fruits de leur amour. Il ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant son fils refaire le moindre de ses gestes, lorsque Georges racontait des histoires à ses petites sœurs. Il était très protecteur envers elles.
Suis-je vraiment un mauvais père ? Un enfant copie-t-il les faits et gestes de son père honni ? Un enfant a-t-il envie de ressembler à son père si celui-ci est mauvais ?
Rick exorcisait ses propres peurs en criant haut et fort. Cela lui faisait du bien et cela lui rappelait qu’après tout il en faisait trop une nouvelle fois. Certes, il avait laissé ses enfants sans surveillance, mais après tout c’était par amour pour elle, pour son épouse qu’il avait fait cela. C’était peut-être aussi par jalousie après tout. Parfois, comme ce soir, il voulait voir en Tia, non plus la merveilleuse mère de ses enfants mais plutôt sa sublime épouse. La tête tournait vers le ciel, il laissait la pluie mouiller son visage et se décida à aller la trouver pour lui expliquer tout cela. | |
| | | Korydwen Baronne
Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008
| Sujet: Re: 3.3 [Mi-Septembre-Fin Septembre] L'ombre d'Aliénor Harispe plane sur ses enfants... Sam 20 Mar - 3:49 | |
| AlienorAliénor n'avait senti que la douleur. Une douleur aigüe qui faisait monter les larmes aux yeux et qui tenait bon. Elle ne la lachait pas. A travers ses larmes, elle vit sa soeur arriver. Elle était plus douée car Patience réussit à descendre sans se faire mal, elle. Aliénor pleurait toujours, à chaudes larmes. Elle avait mal au menton et aussi aux fesses depuis que celles-ci avaient, tant bien que mal, amorties sa chute. Puis sortie d'elle ne savait où, sa soeur lui tendit la tartine tant convoitée. Certe, elle venait de par terre, mais ça la fillette s'en moquait pas mal. Elle l'aurait prise avec plaisir si la douleur n'avait pas occulté le fait qu'elle avait faim quelques minutes auparavant. Elle ne prit pas la tartine, mais le bisou de sa soeur la calma un tout petit peu. Les bisous magiques, eh bien oui, ça avait quelque chose de magique. C'était bien pour cela qu'ils avaient un grand pouvoir de guérison, non ? Mais les pleurs repartirent de plus belle, dès que les lèvres de Patience eurent quitté le dos de la main de la petite fille.
Aliénor sentit alors deux grands bras chauds et doux l'envelopper. Ils la serrèrent forts et se firent ensuite câlin. Elle les sentait sur son dos, apaisant, rassurant. Ils la berçaient. Ces bras, elle les connaissait bien, c'était ceux de Maman. Toujours là quand rien n'allait ! Maman lui chantonnait doucement au creux de l'oreille, un chant hypnotique qui finit par la calmer. Elle mit du temps mais elle réussit à arrêter de pleurer. Elle se lova dans le cou de sa maman pour en profiter encore un peu. Un tout petit peu, avant que sa soeur et son frère ne demandent leur part aussi. Il fallait encore et toujours partager, que ça soit Maman ou Papa. Jamais d'exclusivité ! C'était ça avoir une fratrie.
Elle finit par relever la tête et déposa un bisou sur la joue de sa maman. Sa façon à elle de lui dire merci. Puis, elle plongea son regard dans celui de sa maman. Elle avait vu son papa quitter la pièce mais ne l'avait pas vu revenir.Où Papa ?Elle voulait savoir. Elle ne voulait pas que sa maman ait pu perdre son papa, ça aurait été une grande tragédie, une catastrophe planétaire !_________________ Fille de Tiadriel & Rick Jumelle de Patience Petite soeur de Georges Grande soeur d'Esteban Cousine d'Eléa, Matthis, Timothée & Aëlys Presque filleule de Korydwen & Azdrine | |
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