4.4 [23 Octobre] Sa Grandeur Haverocq, Comte de Montaigu (Chef de la famille Marigny)

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Cyphus

Un triste catafalque s'est dressé au sein de la Chapelle du Château Poitevin.
Dans un cercueil de chêne ciselé d'argent le Comte commence son repos éternel dans les inquiétantes ténèbres de l'infini.
Une plaque d'or orne le funèbre monument.

Citation :: Sa Grandeur Haverocq Chenaneguène, dit Elra
Comte de Montaigu, Baron de Marans et Seigneur de Miremont
Huitième Comte du Poitou

A ses pieds, le Comte du Poitou a genoux murmure quelques prières pour son ami. Mais c'est surtout un triste silence mêlé de chagrin et de doutes qui enveloppe le bâtiment.
-Haverocq....
Comme si ce mot seul pouvait rendre hommage à un si grand homme.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Choupi22

choupi22 , tout de noir vêtu , arriva à la chapelle du château

sans un mot il se positionna dans le fond de la chapelle , tête baissée , et commença a se recueillir en la mémoire de ce grand Homme du Comté qui venait de disparaitre

il l'avait croisé à de nombreuses reprises , n'étant point un de ses amis proches , mais travailler avec lui avait toujours un grand honneur ...

se remémorant tous ces souvenirs , il garda la silence et commença à prier

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Crisolde

Crisolde était atterrée!! Le Comte Elra .... mort assassiné!!! Elle n'arrivait tout simplement pas à y croire !! La semaine précédente ils avaient fait la fête ensemble à la caserne pour accueillir les nouveaux!!

Elle s'installa dans un banc et se mit à prier pour le repos de son âme!

Elle le revit lors de leur première rencontre. C'était au printemps, lors du Trophée Montaigu, qu'il avait lui-même organisé! C'était hier......... lui semblait-il!
Il lui avait paru si impressionnant à l'époque!! Mais c'était un homme si chaleureux , et surtout si grand.... oui... grand était bien le mot qui le résumait le mieux!
Il resterait à tout jamais un grand homme!!..........et elle regrettait de ne pas avoir eu le temps de mieux le connaître.

Elle avait la sensation d'une immense perte.... oh!! pas pour elle non, mais pour le Poitou! Une page allait sans doute se tourner!!

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Datan

Datan suivait le Comte Cyphus, puis vint se placer à l'écart ensuite. Il murmura quelques paroles pour lui-même. Bien entendu il était triste de la disparition de ce grand Poitevin, mais une colère intérieur bouillait en lui. Les derniers échanges qu'il avait eu avec lui n'avait pas été à la hauteur de leur respect mutuel. Il s'en voulait de garder ces échanges en mémoire et se força à se rappeler de toute ce que cet homme avait pu lui apporter en sagesse et en humilité.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Edemias

Son respect envers une figure du Poitou avait guidé ses pas jusqu'à la Chapelle ardente.

Edémias choisi de se tenir discrètement à quelques pas du cercueil pour se recueillir.
Il n'avait que peu connu le comte de Montaigu sinon au travers de débats à l'agora ou lors d'élections comtales, mais il avait tenu à rendre hommage au Chancelier qui lui avait ouvert une porte de la Chancellerie,lui permettant de réaliser un but qu'il s'était fixé..

Apres un long moment de silence où Edémias récita mentalement le credo, il ressortit aussi discrètement qu'il était entré , sans déranger les personnes présentes qu'il se contenta de saluer d'un signe de tête respectueux .

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Icie

Icie avait pris le deuil non par souci des convenances, sa peine était bien trop grande pour s'en soucier, mais parce que toute son âme était en peine.
Le deuil impliquait l'interdiction de porter des bijoux, des fourrures, seule la laine était tolérée. Mais le coeur même de la comtesse n'aurai pu supporter le moindre ornement, le moindre luxe.
Une partie de son âme se trouvait là, dans ce cerceuil.

Elle prit soin de faire le tour des cierges pour verifier que leurs flammes ne faiblissent pas, et retourna veiller par la priere aupres de celui avec qui elle avait echangé un serment, il y a longtemps, bien longtemps.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Semias

A l'annonce du décès du Comte de Montaigu, il avait eu grand peine à le croire. Et en réalité, il ne réalisait pas encore tout à fait. Mais qu'à cela ne tienne, même s'il n'avait pas eu l'occasion de beaucoup le rencontrer, et il le regrettait amèrement, il se devait d'être ici, en cette heure si sombre : en tant que membre de la famille Marigny qui venait de perdre un chef de famille estimé, avant tout, et puis en tant que Vice-Chambellan du Bourbon-Auvergne, pour symboliser le soutien de son Duché à tous ceux qui venaient de perdre un diplomate hors pair. La route depuis le Bourbonnais-Auvergne n'avait pas été des plus longues, néanmoins était-il heureux d'arriver.

Le jeune Balsac se fraya un chemin à travers la petite assemblée, le plus discrètement possible. D'une certaine manière, Elra le Poitevin avait vécu dans une optique altruiste. Et si ce thème était bien souvent raccordé à une autre figure poitevine, Sainte Radegonde, il regrettait de ne pas connaître de prière qui s'y rapporte. Désormais, le Marigny se frayait un chemin vers le Soleil où le Très-Haut et ses prophètes l'attendraient certainement. Le jeune homme posa genou à terre, ferma les yeux, et entreprit alors de se recueillir quelques instants... Une dernière fois, un au revoir.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Elegie de Balsac

De noir vêtue, Elegie s'avança dans la chapelle à la place réservée à la famille. Le regard sombre, elle s'accrochait au bras de son oncle et parrain Althiof. Elle y rejoignit son jumeau qui venait d'arriver et laissa l'empreinte de ses larmes sur la joue offerte. Les Marigny voulaient rendre un dernier hommage à ce grand homme et au chef de famille qu'il était pour eux. Ce rassemblement qu'elle avait voulu faire à St Hilaire du Loulay tombait à l'eau. Seul cet évènement dramatique avait rassemblé la famille autour de leur "père" spirituel. Mort.

Inclinant légèrement la tête devant les personnes qu'elle connaissait, et reconnaissant le Comte régnant, elle esquissa une révérence à son endroit puis vint s'agenouiller à la place réservée. Elle perdait en Elra un père... il avait doucement pris cette place depuis la mort de Melkio. Il l'avait conseillée et encouragée, calmé ses ardeurs et son tempérament vif parfois. Seul le silence, à présent, répondait à sa peine. La mort et la vie. La mort et la mort. Elle regardait ce catafalque posé là, fleurs enivrantes lâchant leur parfum insolent.

Le regard figé sur le cercueil, elle priait pour l'âme de cet homme qui lui avait servi de père et d'ami.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Noeline

La toute recente duchesse du Bourbonnais Auvergne avait appris la nouvelle en même temps que sa nomination pour ainsi dire.
Elle était restée un instant interdite lorsqu'elle avait été informée de la triste fin du Comte.
Elle ne pouvait considérer qu'elle le connaissait véritablement, il s'agissait pour elle d'un cousin de son époux mais elle l'avait rencontré une fois lors d'une réunion chez les Marigny et gardait le souvenir d'un homme chaleureux qui avait regretté alors de ne pas connaitre d'avantage cette branche familiale.

C'est au bras de Fabien son époux que la duchesse entra dans la salle où se trouvait déjà amis et famille venus se recueillir une dernière fois.
Ils rejoignirent Semias, Elegie et les membres de la famille déjà présents puis Noeline s'inclina devant la dépouille mortuaire.
Le visage fermé, elle pria pour cet homme dont l'âme appartenait déjà à un autre monde surement plus serein que le monde des vivants.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Fabien74

Il ne connaissait pas réellement Elra, chef de famille des Marigny. Il savait de lui qu'il habitait en Poitou, et qu'il était le suzerain de se propre suzeraine, Themis de Penthièvre Balsac. Lui aussi était un Marigny, il l'avait découvert avec joie quelques années auparavant. La famille de Marigny était grande, possédait de nomnbreuses branches et comportait nombre de grands hommes, et de grandes dames, parmi lesquels on pouvait compter Elra.

Mourir assassiné pendant son sommeil...voilà qui n'était pas une mort commune, au contraire. Il restait à espérer que le comte trouverait dans l'au-delà le repos qu'il n'a pas pu trouver cette nuit-là.

En habits de deuil et aux côtés de son épouse, le duc consort du Bourbonnais-Auvergne s'avança dans la nef de la chapelle ardente, et s'inclina respectueusement devant la dépouille du poitevin. Ils allèrent ensuite rejoindre les personnes de leur connaissance, dont Semias et Elégie. La jeune fille avait les larmes aux yeux, elle si forte à l'accoutumée. Fabien lui adressa alors un sourire qui se voulait réconfortant.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Althiof

Comme la grande majorité des Marigny, Althiof avait fait le voyage depuis l'Auvergne jusqu'en Poitou afin de rendre un dernier hommage à celui qu'il connaissait bien trop peu en fait, mais qui était leur chef de famille. Il ne l'avait rencontré qu'à quelques reprises, toujours en des lieux où sa grande soeure tyrannique le trainait. Sa peine était grande car un Marigny de plus rejoignait les Cieux, et se fit encore plus grande quand il réalisa que sa soeur pourrait être la prochaine.

Il était venu bien entendu avec Kory mais avait immédiatement rejoint sa nièce Elegie à leur arrivée. Elle était celle d'entre eux qui connaissait le mieux Elra. Elle était venue habiter en Poitou pour rejoindre celui qu'elle admirait et maintes fois alors qu'il discutait avec sa nièce et filleule elle lui avait conté les qualités de leur chef de famille. Il lui avait alors semblé, par ces quelques mots le décrivant, qu'il l'avait toujours connu.

Elegie avait immédiatement attrapé son bras. D'un geste doux il avait essuyé une larme qui coulait sur son visage, non qu'elle serait la dernière, mais pour montrer à sa nièce qu'il serait là pour elle, comme il avait toujours essayé de le faire depuis que Thémis avait été assez folle pour le choisir pour parrain de sa fille. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à cette pensée et disparu presque aussitôt.

Il avait posé la main sur le bras de sa nièce et ensemble il regardait vers celui qui toute sa vie avait fait honneur à leur famille.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Theodebert

Le Baron de Chadignac entrant dans la chapelle et vit un grand nombre de têtes pour lui inconnues mais qui étaient, et cela il le devina tt de suite, les gens de la famille du Comte de Montaigu. En les regardant, il se mit à repenser à Elra.

Tout jeune saintais, Theodebert avait été surpris par la haute stature du baron de Marans. Cet homme toujours droit, courtois, serviable, toujours disponible pour les plus jeunes habitants et dont les analyses étaient d'une pertinence remarquable.
C'était sans conteste un modèle pour beaucoup et notamment pour celui qui allait devenir Seigneur, puis baron de Chadignac.
Il l'avait croisé à de nombreuses reprises, tout jeune Maire déjà alors que le baron de Marans était Cac puis lors de son mandat de Comte.
Plus tard, comme une bonne partie des nobles de Saintes, Icie, Gaelik, Abaelle, Toucoul, etc; le Baron avait déménagé. Néanmoins, Theodebert le croisait toujours sur les champs de bataille ou dans la chambre de la noblesse et il y a qqes temps comme capitaine.
L'homme n'avait pas changé, à part l'âge qui portait un peu sur ses traits , il était toujours la figure phare de beaucoup et incitait le respect. Theodebert ne pouvait pas dire qu'ils avaient été amis, mais il lui vouait une immense estime.

Et là, il avait été assassiné.... quelle tragédie!
qui avait bien pu commettre un tel crime?

C'est lourd de ces pensées que Theodebert fit ses premiers pas dans la chapelle.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Albine

Albine avait suivi ses parents pour rendre hommage à son cousin. Loin de l'ambiance festive réservée pour le retour de Themis, la famille se retrouve néanmoins réunie une nouvelle fois.

Elle ne connaissait que peu son cousin Elra, et ne l'avait même vu qu'à une seule fois. Elle se tenait néanmoins bien droite et grave. Elle connaissait l'importance d'Elra au sein de sa famille, et avait tenu à venir lui rendre hommage tout en regrettant de ne pas l'avoir connu personnellement. En observant chacune des personnes présentes, elle apprenait à le respecter davantage, et se glisse dans un coin pour lui réserver une prière de son cru, le confiant de tout son coeur à Aristote prenant à témoin la peine de toutes les personnes venant tout comme elle se recueillir, et ainsi explique à Aristote toute l'importance de prendre grand soin de son cousin.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Elle avait suivi son époux jusqu'en Poitou. Elle avait été informé de l'évènement par Sémias, mais quelque chose l'avait surprise, elle avait vu Lanfeust placardé l'affiche en Bourbonnais-Auvergne, sans doute parce qu'il avait été vice chambellan ou elle ne savait quelle fonction. A l'entrée de la chapelle son époux la laissa pour rejoindre sa nièce, enfin leu nièce... Bon, bein tant pis elle se débrouillerait toute seule. Elle irait rejoindre un banc quelconque.

Elle avait rencontré une unique fois Elra de Marigny, c'était l'été dernier dans l'hostel particulier de ces derniers, elle avait discuté brièvement, mais avait été ravie de rencontrer le chef de famille. Malheureusement, elle n'avait pu discuter un peu plus avec lui, sans doute qu'en tant que pillier et chef il connaissait beaucoup de chose. Beaucoup de chose que la pièce rapportée qu'elle était ne connaissait pas. Althiof n'était pas souvent bavard concernant sa famille.

Elle s'avança doucement, dans sa robe blanche et simple de deuil, rejoignant sa nièce qui semblait si toucher et tout en attrapant la main libre de son époux, elle posa une main sur l'épaule d'Elégie et la regarda avec un simple sourire. Un sourire qui voulait simplement dire que sa "vieille" tante serait là si elle avait besoin de quoi que cela soit. Fabien et Noéline étaient là également, la duchesse avait sorti son duc. Un léger signe de tête, ainsi qu'à son neveu Sémias, le porte parole familiale.

Ce ne fut qu'en fixant la dépouille qu'elle réalisa réellement ce qui s'était passé. Dire qu'ils s'étaient amusés à Vienne puis à Chignin pour le mariage de leur amie Jehanne avec Nerval un nouvel ami et pendant ce temps, un cousin, leur cousin, leur chef de famille se faisait assassiner... Durant la nuit qui plus est ! Une belle preuve de lâcheté... Elle serrait la main de son époux un peu fort, sans doute le sentirait-il passer... Sans doute perdrait-il la main ?

Korydwen ferma les yeux en laissant vagabonder ses pensées vers ses enfants, trop jeunes pour venir jusqu'ici et se tenir sage. Ils étaient restés en Bourbonnais-Auvergne et se recueillaient à sa demande en la chapelle de Cournon d'Auvergne. Même si leur instant de prière serait sans doute bref, au moins les jeunes Marigny aurait partagé les prières de leurs ainés.

Qu'il était dur de perdre quelqu'un, mais il l'était encore plus quand on regrettait de ne pas avoir plus discuter avec la dite personne... Alors qu'elle avait pensé à ses enfants, elle vit Albine arriver, elle avait grandi la jeune damoiselle et se joignait maintenant aux autres pour les aider à recommander ce Grand Homme à Aristote...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Sophie

La comtesse consort Sophie vient à la chapelle pour se recueillir devant le cercueil du Comte de Montaigu. Elra......elle a souvenir encore que c'est homme était plein de bonté et d'humour. Un grand homme qui aimait communiquer ses idées. Sophie était triste et se recueillit pour prier dans son coeur la mort du Comte de Montaigu pour que son âme trouve le repos. Un repos bien mérité.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Chimera

Discrète, un brin en retrait dans la chapelle du château Poitevin, le chambellan breton témoigne de la participation de son pays à la douleur poitevine.
Un regard autour d'elle, sans chercher -respect de leur peine oblige- à lister curieusement l'identité des veilleurs.
Triste rencontre avec l'édifice que celle-ci. Déjà qu'elle n'est pas à l'aise en ces endroits sombres et souvent trop froids, là c'est complet, l'atmosphère pesante, emplie de tristesse et d'affliction, ferait fuir à toutes jambes n'importe quelle âme positivement constituée. Elle prend sur elle, malgré tout, par égards pour le défunt et le peuple poitevin en deuil.

Les yeux se posent sur la dernière demeure d'un comte qu'elle n'a pour ainsi dire pas connu.
Souvenir, vague et distant, d'un homme charismatique et semble-t-il grandement apprécié, autrefois, en Bretagne. Elle avait davantage échangé avec la comtesse Icie, alors, lors de leur bref séjour. Elle appréciait toujours l'animation régnant autour de la venue d'un étranger, de marque qui plus est, en leur contrée.
A bien y réfléchir, elle ignorait encore, jusqu'à aujourd'hui, le nom vrai du disparu.

La baronne, bien que très à cheval sur les valeurs humaines et les principes moraux, n'est pas d'une piété exemplaire, au regard de certains, différant sans cesse sa rencontre avec Aristote.
Mais... voeux pieux ou pas, la peine des poitevins est aisément partageable, et elle prie doucement la Mère de veiller elle aussi sur le parcours futur du disparu.

Assassiné....
Ainsi voilà que se poursuit l'ère où certains se voient dénier le droit d'exister, simplement parce que d'autres en ont décidé autrement...
Immuable vérité, mais jamais moins triste pour autant.

Une autre triste victoire pour l'impitoyable Ankou qui ces jours-ci, peut se targuer de recueillir bien des grandes âmes en sa funeste compagnie.
Samhain approche, et la scelaig, les yeux toujours rivés sur le cercueil, songe.
Peut-être nous reverrons-nous, Haveroq, Comte de Montaigu, si tu es le dernier à trépasser d'ici là et qu'il t'incombe de mener pour l'année à venir les âmes des disparus sur les rivages de Tir na nOg.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Lysesl

Un couvent, quelque part en Maine

C'est avec consternation que la comtesse de La Ferté-Bernard avait pris connaissance du message de sa grande amie Elegie. Assassiné... Elle avait du mal à y croire.
Elle relut la missive à nouveau, mais les mots demeuraient les mêmes. Le chambellan du Poitou avait été assassiné.
Elle lui avait parlé à quelques reprises alors qu'elle était régente puis comtesse du Maine. Elle se souvenait de leur première rencontre. Elegie les avait mis en contact à ce moment, et ils s'étaient rassurés mutuellement sur les intentions de leur province respective. Elle n'avait pas eu beaucoup l'occasion de lui parler par la suite, mais gardait un très bon souvenir de lui. Le Poitou perdait un grand homme...

La comtesse pensa à son amie. Elle devait être dévastée, d'autant plus qu'elle venait de se rendre en Poitou pour être près de lui.
Lys regarda autour d'elle... Elle ne pouvait rester, elle devait aller voir Elegie, ne serait-ce que pour lui apporter son soutien en cette période difficile. Les nones ne seraient pas trop surprise de son départ soudain car il lui arrivait de fuguer quelques heures, mais elle laissa tout de même un mot car cette fugue se prolongerait un peu plus que les autres.

Chapelle du château de Poitiers

Le trajet s'était fait sans embûches, et elle arriva enfin au château du Comté du Poitou. Après avoir décliné son identité et les raisons de sa visite icelyeu, elle se dirigea vers la chapelle où reposait le défunt. Plusieurs visages inconnus, quelques visages connus, certains plus que d'autres. Elle vit Elegie, entourée de sa famille. Un signe de tête discret en sa direction, puis elle prit place à l'arrière de la chapelle. Elle ne pouvait représenter officiellement le Maine, mais une partie du Maine était tout de même là, avec elle, pour rendre un dernier hommage à ce grand homme qu'était le comte de Montaigu.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Sarmite

Vêtu très sobrement et suivant la foule des plèbeïens, Sarmite avait été se recueillir plusieurs fois..discrètement, pieusement, sans chercher à déranger tous ces gens qu'ils ne connaissait pas mais qui semblaient tous très important et avaient des places réservées....comme si de plus près on priait mieux.

Quelle importance cela pouvait il bien avoir ? Aucune : la peine du seigneur d'Andilly était suffisante assez pour engloutir celle de tous ces inconnus.

Il vint tous les jours.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Jehan de Proisy

L’homme se présenta avec deux valets, aux couleurs d’Olonne, porteurs d’une gerbe. Silencieusement ceux-ci allèrent déposer leur charge sur le catafalque avant de reculer et de se placer à deux pas derrière l’homme.
Ce dernier déposa, ainsi que cela lui avait été commandé par son Seigneur, un parchemin…

4.4 [23 Octobre] Sa Grandeur Haverocq, Comte de Montaigu (Chef de la famille Marigny) S22-3161

Spoiler:

Une fois sa tâche accomplie, l’homme et son escorte se signèrent et sortirent en silence…

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Zorgl adventac

Ayant appris la triste nouvelle, la Chancelière de Guyenne avait tenu a se rendre personellement aux obséques de son homologue Poitevin , dont elle avait fait connaissance quelques jours a peine avant son assassinat.

L'homme lui avait paru fort aimable , et elle se réjouisissait à l'avance de le rencontrer à nouveau.... Las, jamais elle n'aurai pu imaginer que ce fusse en pareille circonstances.

Elle gagna discrètement un banc de coté dans la nef, saluant avec une mine de circonstance les personnes qu'elle dérangeai pour ce faire , puis relevant le lourd tissu de sa jupe en brocard noir , s'assit et pria en silence.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Louisvonafred

Un grand homme s'en était allé.
Le Chancelier du Périgord voyagea de nuit et en petit équipage. Il était de son devoir de rendre un dernier hommage au Chambellan assassiné et de s'associer à la légitime douleur du voisin Poitevin.
Le Baron fit entrée discrète à la suite de son homologue de Guyenne et prit place au fond de la nef.

Requiescat in pace, la mort n'est que le commencement...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Kilia

Les affinités se font ou ne se font pas, mais la duchesse savait reconnaitre les hommes d'importance. C'est tout naturellement qu'elle décida de venir avec son futur époux afin de se recueillir quelques instants devant le cercueil d'Elra.
Il était très important pour elle d'être là afin de montrer l'empathie de l'Anjou envers leur voisin dans cette perte qui les affligeaient tant.
Elle laissa Baillant se recueillir au devant et se plaça sur un banc en retrait. S'agenouillant, elle fit quelques prières pour celui qui gisait devant eux.
.... Dieu dont la miséricorde est grande, Tu as rappelé auprès de Toi
Sa Grandeur Haverocq, accueille-le dans Ton royaume d’éternité.
Apporte réconfort et tendresse à ceux qui, sur la Terre, pleurent sa disparition avant de le retrouver au firmament de Ton palais....
Ses relations avec l'homme avait souvent étaient tendues, mais elle avait toujours apprécié son caractère tout en retenu, restant courtois à tout moment, même quand les autres n'arrivaient que bien difficilement à l'être.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Skinn_mc_dana

au fin fond de la chapelle debout contre le mur, les bras croisés, la tête basse. le comte Elra était source d'admiration pour skinn. restant a contempler la chapelle avec sa foule, son regard se posa sur un visage....non pas possible... elle! ici ?
faire scandale en plein deuil.... pas très subtil ca, mais bon, on allait pas la laissé aller et venir a sa guise dans le château tout de même ?

quittant son recoin discret pour se mettre a un point de vue qui lui permettait de l'observé, il s'assit et se parlant a lui même.

"Bigre une Chandos ici....."

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Elegie de Balsac

Le bras toujours accroché à celui de son oncle, sentant la main bienveillante de sa tante sur son épaule, la jeune fillle lui offrit un sourire chaleureux. Oui, elle savait pouvoir compter sur sa famille, et ne manquerait pas à l'occasion de faire enrager son oncle, juste parcequ'il était grand prévot de france, et ça .. ça valait toutes les sottises possible ! Et sa tante le savait bien, elle qui souriait souvent aux incartades de sa nièce..

Elegie fut distraite par les pas derriere elle. Tournant légèrement la tête vers les personnes se pressant autour du cercueil, elle reconnut ses aïnés Marigny et la pitchoune qui avait bien grandi. L'était au collège de France la petite Albine et Elegie souhaitait qu'elle y fit autant de bêtises qu'elle en avait fait chez les nonnes à Saumur. Mais .. elle avait grandi. Ses vacances avaient été ponctuées de séjour chez sa "tante" occasionnelle, devenue une de ses meilleures amies .. Lys ..

La voilà ma lys jolie, si douce, si discrète en comtesse mainoise en retraite bien méritée, mais si présente en toutes occasions, y compris celle ci. Elle avait adouci par ses mots en missive simple la peine qu'Elegie ressentait à la perte douloureuse de son oncle. Des mots simples, justes, vrais. La jeune Balsac lui adressa un sourire en reconnaissance de sa présence, sachant pertinemment que si elle était là, c'était pour saluer Elra en plus de son amitié pour sa nièce et son neveu Semias.

Le défilé poitevin se faisait sombre, à l'image de celui qu'ils perdaient, et la jeune fille voyait en les regards une réelle tristesse ce qui la touchait profondément. Le Poitou avait perdu un père .. un mentor .. tous semblaient orphelins à cette heure. Orphelin d'un de leurs grands .. d'un de leurs fondateurs. Rien ne serait plus jamais comme avant, lui sembla t il.

Quelques bruissements de robes plus tard, à peine le temps de tourner la tête, Elegie aperçut la Duchesse d'Anjou, Kilia. Surprenant quelques regards courroucés à sa venue, elle se déplaça jusqu'à elle, l'invitant à venir à ses côtés, et prenant Lys par la main en fit autant. L' Anjou avait eu, par sa présence, le courage de braver les regards courroucés pour saluer, non l'ami, mais l'interlocuteur si estimé. Elle avait bravé les insultes à venir pour rendre hommage à Elra, et celà valait la peine d'un déplacement. Et .. elle savait l'anjou et le maine non amies... mais .. Elra ne savait il pas en toutes occasion rassembler les personnes .. au delà de sa mort .. au delà de toute animosité, sa noblesse restait là, réelle, immuable. Diplomatique noblesse d'abord. Pour la bien séance, et pour l'avenir.

Elegie eut un geste un peu incongru regardant le catafalque .. levant le pouce en poing serré, elle fit un clin d'œil que personne ne put voir vers cet homme qui toute sa vie avait œuvré pour les relations entre les hommes.. puis laissant une larme couler doucement sur sa joue envoya un discret baiser ..

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Jazon

C'est à son arrivée aux pieds des remparts de Tours qu'une estafette aborda l'arrière garde aux aguets de l'armée du BA. Elle demanda à voir messire de Marigny. La demande fut transmis de soldat en soldat jusqu'à l'avant garde où se trouvait Jazon. Réponse fut donnée par la même voie de laisser passer le cavalier jusqu'à l'avant garde.
Le messager salua les officiers, tendit une missive à Jazon, salua de nouveau et fit demi tour.
L'endroit pour monter le campement venait d'être trouvé. Jazon mit pied à terre et laissant son cheval frotter son chanfrein contre son dos, il décacheta le pli et le lut.
Son visage devint livide.
Couvert par le bruit d'une armée en pleine installation, Jazon, le regard dans le vague, lacha dans un souffle un simple mot, un surnom, un prénom... : Elra....
C'est sa monture qui se frottant de plus en plus énergiquement et manquant le bousculer ramena Jazon Duchesne de Marigny à la réalité du moment.

Tout en participant à l'installation générale, il repensa à celui qui venait d'être lachement assassiné.

C'est son amie Solvegg qui la première, quelques années plutôt, avait pris contact avec messire Haverocq de Chenaneguène quand Jazon apprit par elle qu'il était issu de sa famille, la famille de Marigny.
Quelle nouvelle pour cet homme qui avait vécu depuis toujours parmi le bon peuple, élevé par la femme d'un paysan, servante chez un seigneur berrichon. Du jour au lendemain, il se découvrait membre de la famille de Marigny. Et son amie fit connaissance par missive interposée de celui qui en était le chef de famille.
Jazon eut l'occasion de le rencontrer, bien plus tard, lors de son séjour parmi eux à l'hostel de Marigny.
Et il ne pouvait que bénir le voyage diplomatique qu'il entreprit, il y a quelques mois, avec son épouse Gypsie. A cette occasion, ils en profitèrent pour passer par le Poitou et eurent l'occasion de le rencontrer lors d'une course mémorable qu'il avait organisé dans son village.
Rencontre trop courte, des évênements tragiques au BA les éloignant bien trop vite de lui.

Jazon entra sous la tente enfin montée et s'assit sur sa paillasse.
Il était divisé entre aller chercher Gypsie et se rendre au plus vite auprès de ce grand homme et rester avec les siens, soldats valeureux du BA et ses amis tourangeaux.

Mais pour une fois les évênements tournèrent à son avantage et les armées se replièrent. Il put rentrer chercher Gypsie, lui annoncer la si triste nouvelle et ils chevauchèrent aussi vite que leurs montures le leur permirent pour rejoindre les autres membres de la famille et se recueillir tous ensemble autour d' Elra.

Ils atteignirent le chateau poitevin et furent escorté jusqu'à la chapelle où reposait la dépouille du comte.

A son entrée, Jazon jeta un regard dans le saint lieu.
Il y avait déjà beaucoup de monde et la famille de Marigny était déjà fortement représentée.
Les visages atterrés, les regards remplis de larmes, Jazon sentit l'atmosphère pesante qui régnait dans la chapelle.
Il fut surpris de découvrir son ami Louis Vonafred et celui çi put lire dans son regard et sentir dans sa poignée de main, l'émotion reconnaissante de Jazon touché par sa présence.

Alors qu'il avançait vers le catafalque, il salua d'un signe de tête chaque personne n'osant prononcer un mot qui serait de trop en ce moment si éprouvant pour tous.
Il s'arrêta un bref instant au pied de la dépouille puis s'avança à la hauteur de la tête du défunt.
Il observa longuement ses traits.
Il admirait cet homme qu'il connaissait si peu. Il était pour Jazon le grand frère ou plutôt le père qu'il n'avait pas eu, ses parents eux même ayant été assassinés alors qu'il était encore en langes.
Il resterait un modèle, une référence pour lui.
Son seul regret, ne pas l'avoir assez connu, cotoyé, appris de lui. Et ce n'est pourtant pas l'envie qui lui avait manqué. Gypsie aurait pu témoigné du nombre de fois qu'il parlait de lui.
Mais la vie ne permettait pas toujours de s'arrêter et de prendre le temps d'aller à la rencontre de l'autre.

Jazon se pencha légèrement vers lui et chuchota : A toi Elra.... Que le Très Haut t'accueille dans son saint paradis. Ta famille en ce jour funeste te pleure mais sois sûr que nos coeurs et nos âmes à jamais garderont ton souvenir.
Repose en paix.....

Puis il recula sur le côté, laissant la place à Gypsie qui l'avait suivi de près.

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