Domaine de Cournon d'Auvergne
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 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.

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Korydwen
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:16

Cheeky

[Loin, très loin]

Voilà longtemps que Cheeky n'avait pas fait de mission pour l'armée qu'il a tant servie. Sur son cheval, suivant la foule, il repense à ce geste, rapide, précoce, idiot. Sa démission de l'armée angevine. Aujourd'hui le voilà au sein de cette armée qu'il a déserté, aux côtés des soldats qu'il a choisit, pas des soldats de l'armée non, juste des amis, contacts, des hommes en qui il a confiance. Les membres de l'État-Major et les soldats officiels sont en tête. Cheeky se tient derrière, pour la première fois. Il mène ses hommes, fondu au milieu d'eux. Il veut être discret. Plus d'ordre à donner, plus à être attentifs à toute l'organisation. Il est juste là en soutient. Ses hommes sont calmes, ils ont l'habitude de ces déplacement, ils sont professionnels.

Le groupe avance tranquillement, personne en vue. La campagne, juste la campagne. La nature, les oiseaux, les lapins ... Rolling Eyes Bref !

Un pigeon arrive, survole le groupe et enfin plonge vers son destinataire. Cheeky ne voit pas qui accueille le message, il est trop loin. Peut être le Commandant des Casernes, il ne saura jamais. Le bruit court, un affrontement entre deux armées. Mais la Bretagne n'est pas le théâtre cette fois. Où ? Mais où des armées peuvent-elles se faire face. Tellement d'armée en ce moment. Une pensée pour son amie, Andreia, partie elle aussi en armée. Ralalala la boulette dans une armée tourangelle. Les pauvres ...
Mais il sait avec qui elle se déplace, ils ne sont pas des proies. Aucun soucis.

Cheeky laisse les murmures continuer. Il fait avancer son cheval et s'isole du groupe. L'air est frais, une mission banale, une belle journée. Il commence des projets pour le retour.

Une pensée pour sa princesse ... la petite Vendettal.
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Camellotte.74

[2ème corpsde Normandie]

Après avoir quitter Rieux dans la nuit, nous marchons, après quelques heures, nous voici au borde la Loire.

Je suis reste a coté de mes hommes, avec qui je discute, et plaisante, buvant de temps a autre un petit coup de calva. Je regarde de temps à autre si tout le monde suit.

Soudain je vis un home s »approché de Acalnn , qui nous fit signe de s’arrêter.Le coursier , repris un cheval est parti rejoindre l’armée de kaiser. Alcalnn se retourne et nous donne ordre de se mettre en rang le long du fleuve.
Je pris la direction de l’infanterie que je fis placer au 2 éme rang. Passant près d’eux pour les encourager !!! Ils étaient tous fière d’avoir déjà combattu et la peur était partie. Leur regard était des plus froid, je pouvais compté sur eux sans faille.

Une première salve de flèches nous tombèrent dessus, fort des l’expérience menée ses jours, mes hommes sur se protéger.

Enfin l’ordre d’avancer fut donner, je fis signe en hurlant :


-Soyez fière Normands, portez haut l’étendard de notre duché, pas de pitié , du sang et des âmes, En avant et ne faiblissez pas !!!


Les pas se font lourd et de plus en plus pressant, l’ennemi approche, les étendards flottent au grès du vent.

Enfin le contact, il fut rude et brutal, mon bouclier en avant , , mon épée tape sans touché, je me fais un chemin et me retrouve seul a essayé de sauver , ma vie, les coups frappes mon bouclier sans m’atteindre !!!

Je vis un de mes hommes, un pti jeune Rasty frappé et tué une jeune fille. La bataille fait rage de toute part.

Au bout d’un moment mon regard cherche notre chef que je ne voyais plus, l’inquiétude commençait a venir , me demandant ou il étais passé. Soudain j’entends le cors Normand. Ils nous fallais nous replier.

Je donne mes ordres de replis, l’ennemis a eu des perte importante, nous préférons nous retirer, kaiser finira le travail a notre place. Soudain je vis notre chef a terre, un plaie béante a son torse, celui-ci avait perdu la vie lors du combat. Une jeune femme était près de lui, des larmes sur son visage, je pense sûrement son amie. Je pris 2 soldats du 2éme corps d’armée et leur donna ordre de porter sieur Alcalnn sous la tente.

C’est sans joie que je retourne au camps installé a à la hâte. Je fais vite le tour des hommes, peu de blessé ou de perte.

Il fallait préparer de rendre les honneur a sieur Alcalnn.
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Andreia

[ Armée Rare ]

La vie ne tient parfois qu'à un fil.

Une respiration haletante. Un souffle chaud dans son cou. Elle se retourne, un homme est là, l'épée prête à l'emploi. S'étant redressée, Andreia fait face à l'ennemi..c'est ainsi qu'on appelle l'assaillant.

Ombre noire dans un ciel en cendre. Le temps semble s'arrêter, elle n'entend plus les cris, plus le Cor, seulement ses vieux démons qui viennent lui fredonner leurs mélopées tragiques au diapason avec les battements de son coeur affolé, le sang frappe, il cogne, puis tout s'accélère.

Elle à déjà connu cette angoisse, à trois contre l'OST de Blois. Une erreur déjà. A chaque voyage, il faut qu'elle tombe dans une embuscade..


Citation :
23-05-2008 04:25 : Vous avez été attaqué par l'armée "Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès" dirigée par Lekaiser.

Cet homme ? elle ne le connaît pas, pas plus qu'il ne la connaîtra d'ailleurs, mais il en veut à sa vie. Sait-il seulement pour.quoi il se bat ? Car bien souvent on ne sait pas, on suit les ordres, c'est comme ça. Amis, ennemis ? On ne sait pas trop en somme. C'est égal au bout du compte, elle ou lui, même combat..celui des Autres.

Les Grands de ce monde, qui se battent pour un bout de terre, un idéal qui n'est pas forcement nôtre. Pour le prestige, pour la Gloire. Et le sang coule comme une rivière. Celui des innocents.

Elle a juste le temps de ramener son bouclier en protection devant elle, déjà malmené par les flèches. L'homme à tôt fait de le faire voler à quelques mètres de là. Le coeur bat à tout rompre...tout rompre ?


La vie...

Citation :
23-05-2008 04:25 : Votre bouclier a été détruit.

Andreia est alors sans protection, mais pas pour autant sans défense. Elle prend son bâton, sa seule arme, le serrant dans ses mains comme on serre un livre de prière dans une église, comme un dernier espoir quand celui-ci est ramené à néant...on se raccroche a ce qu'on peut..

Elle le manie bien, elle à appris a faire. Mais le frêle morceau de bois ne pourra rien contre le fer. L'épée étincelante s'abat sur elle, elle fend l'air d'abord, le bois ensuite et termine sa course folle en s 'enfonçant dans la chair.


Citation :
23-05-2008 04:25 : Kows vous a porté un coup d'épée. [Vous êtes mort au combat]

Elle crie, douleur fulgurante, les yeux s'ouvrent, elle regarde la mort en face, cette mort à un nom..mais elle ne le connaît pas. Il retire sa lame, ensanglantée, intuitivement elle porte la main à sa blessure et tente de retenir le sang qui s'échappe par flot incessant.

Un pas en arrière, elle titube, pire que la plus grande ivresse connue. Il part, il à fait ce qu'il avait à faire, sans doute va t-il chercher autre vie a dérober, autre trophée de guerre, autre deuil pour les familles.

Elle tombe à genoux, elle à froid. Tout autour d'elle, ça sent la mort, un autre adversaire s'approche, il doit penser qu'elle n'a pas eu son compte, alors il lui donne ce qui aurai dû être le coup de grâce. Mais par chance, il trébuche sur une pierre et ne touche que son bras. Puis trouvant une autre cible , la délaisse.


Citation :
23-05-2008 04:25 : Rosetendre vous a porté un coup d'épée. [Vous êtes mort au combat]

Nouvelle blessure, moins profonde, mais nouveau sang versé, trop, elle le sait, elle est infirmière. La bourse à pasteur n'y fera rien.

Toujours à genoux, elle voit un homme, un chef sans doute, approcher. Sans doute veut-il frapper un de ses compagnons d'infortune. Il n'en fera rien. Elle ne lui en laissera pas l'occasion. Andreia se relève tant bien que mal et se place devant lui.

L'épée ne pouvait trouver meilleur fourreau que le corps d'Andreia. L'homme coupa de cette faux improvisée le fil de sa vie..


...Ne tient plus..

Citation :
23-05-2008 04:25 : Lekaiser vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

Elle s'effondre, ses forces déjà maigres semblent la quitter. Elle fixe le ciel, plus que ça à faire.

Elle entend des personnes crier, d'autres ordonner, les dernières prier.

Perdue dans la brume blanchâtre de son regard vitreux, comme un ange passant devant ses yeux, ses pensées étaient dirigées vers son aimé, son frère, sa soeur, la belle famille, les amis...

Tout ce qui n'a pu être dit, il faut le glisser à l'oreille du temps, le vent se chargera de porter ces mots sur le chemin du souvenir, entre passé et avenir, car les mots, comme les pétales de roses, ne se figent pas, le vent les sème. Alors elle fit une prière à peine audible, la voix tremblante, a l'attention des êtres chers, si loin d'elle en cet instant.

Les yeux toujours dirigés vers la voûte celeste..elle voit Pèlerin. Son faucon.

Il tourne et retourne, autour du lieu où elle gît. Elle tend la main vers le ciel, grimaçant sous l'effet de la douleur.

Un petit sifflement, le faucon fait un piqué vers elle, et se pose pourtant près d'elle avec délicatesse.

Andreia savait que le temps lui était compté, le sang n'avait de cesse de quitter son corps. Et qu'est-ce qui sort par le p'tit trou ? madame la mort..

Elle accrocha quelques choses a la serre de son faucon et l'envoya quérir du renfort.

Cheeky.

Il comprendra le message. Il saura. Il viendra. A cet instant précis, elle n'en doute pas. Mais viendra t-il à temps..?


...Qu'à ce fil rouge. Accroché à la serre d'un faucon.
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:18

Nennya

[2ème corps de Normandie]

Nennya s'était arrêté de respirer à la vue du gisant de son amour, personne ne répondait à son appel de détresse, Lancelot l'avait abandonné.

Elle ne pouvait contenir sa douleur au ventre, au milieu du bruit, des entrechocs, la pupille caressait le visage du chat, il était si paisible.

La main sur sa plaie, elle refusait de croire à sa mort, deux hommes vinrent l'aider à porter le corps, elle n'avait plus de forçe, plus de courage, plus d'envie...le son de sa devise semblait lointain.
On sonna le replis des Normands, les hommes rentrèrent, l'armée de Kaiser devait faire le reste.


[Au camp]

La pupille était couverte du sang d'Alcalnn, ses larmes lavaient son visage, la douleur passait outre, elle tenait sa main, à présent, c'était son seul lien avec lui, elle lui dit ces mots:

-Tiens bon, je t'aime, crois tu qu'au moment ou on est enfin ensemble, la mort va nous séparer?Je n'y crois pas, je refuses ce fait.

Elle lui déposa un baiser sur le front, un dernier baiser avant de repartir.

-Je ne te dirais pas aurevoir mon amour.

La jeune femme se releva, et demanda à ce qu'on ramène l'ecuyer d'Alcalnn.
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Cheeky

[Toujours loin]

Ainsi le voyage se passa sans ennuie. Les murmures sur l'affrontement que le message avait prédit se font rares. Quelques soldats sont même déçu ne louper peut être un combat. Le chef sonne l'arrêt. Nous sommes arrivés à destination. En pleine campagne. Le chef commence un discours, mais Cheeky n'écoute pas. Ras le bol des paroles, ras le bol des guerres. Un peu de détente, un de calme, un peu de sérénité pour profiter de ses terres, de ses amis. Chacun s'exclame aux paroles du CdC. Cheeky se retire. Il est las de tout ça, il est las de cette armée.

Il se recule, doucement, lentement. Furtif, il disparait. Un oiseau arrive, un faucon si on en croit son cri. Un autre message pour le CdC. Peut être des ordres du Duc, peut être des nouvelles du combat qui devait se passer. Mais bizarre, l'oiseau ne file pas vers le groupe, non, il reste au dessus du seigneur. Comme s'il l'examinait, s'il le flairait pour le reconnaitre. Examen finit, l'oiseau plonge vers Cheeky, et se pose sur son épaule. Souvent il avait eu cet oiseau sur l'épaule. Mais oui, il le connaissait celui là. Il le voyait quand Andreia lui écrivait. Andreia. Stupeur. Cheeky n'ose regarder l'oiseau et son message. Il prend le bout de tissus. Rouge. Non. Non. Non. Ce n'est pas possible. Pas elle, pas eux. Cheeky comprend. Malheur. Il a compris. Le danger est dans les bras de son amie. Jchris. Non. Si. Que faire. Il regarde à nouveau l'oiseau. Du sang sur ses serres. Il faut agir. Loin trop loin.

Cheeky griffonne un mot et l'insère sous la selle du cheval de Jchris. Pas le temps de lui expliquer !
Le seigneur monte son cheval. Le faucon domine toujours son épaule. L'homme le regarde, puis le prend sur sa main. Les serres sont bien aiguisées, elles font mal. Il l'élance au vent. Il sera sont guide. L'oiseau s'envole, tournoie un moment et s'envole dans une direction. Cheeky lance son cheval au galop. Ils devront parcourir beaucoup de lieues avant d'arriver aux côtés d'Andreia. Mais il en a l'habitude, il l'a déjà fait de nombreuses fois. Espérons que comme toujours il arrive à temps.

Cheeky ne se rend même plus compte où il va, il suit l'oiseau constamment. Il guide son cheval d'instinct. Il n'arrive plus à penser. Andreia. Pourquoi elle. Pourquoi au moment où il la lâche et la force à retrouver son aimé. Pourquoi ce coup du sort. Le cheval fonce, vaillant cheval.

Le paysage file, file. Campagne, forêt, non, si peut être. Cheeky ne regarde même plus. Ses yeux ne voient que ses pensées. Son visage. Stop. Stop. Arrête. Va la sauver maintenant. Tout se brouille. Conscient, inconscient. Qui dirige là ! STOP !

Il reprend ses esprits. Le cheval n'a pas broncher, il a continué sans se soucier de son cavalier. L'homme serre son cheval. Allez, plus vite. Enfin l'oiseau semble ralentir. Cheeky l'observe. Longuement. Il avance toujours. Puis il baisse le regard et voit le spectacle de désolation. Des hommes jonches le sol. Des campements. Nouveau ou ancien, impossible à voir ils sont trop loin. Broutille. Tu n'est pas là pour te battre. La sauver. Elle. Andreia. Cheeky cherche le faucon du regard. Pose toi ! Bon sang pose toi ! Puis enfin la bestiole se pose. Cheeky descend de cheval et court dans sa direction. Les corps sont nombreux. Les souvenirs de ces combats. Mais là il n'y était pas. Pourquoi. Plus jamais ne laisser ne manquer à son devoir.

Il ralentit. L'oiseau ne bouge pas. Elle est là. Etendue face au ciel. Les yeux fermés. Cheeky tombe à genou. Les larmes naissent, filent, et meurent au bord de son visage. Elle est là. Elle est ... elle est ... Il prend la tête de son amie dans ses mains. Quelque chose. Oui. Un pouls. Son cœur bat. Elle vit. Pour qui ? Broutille. Elle vit ! Cheeky la prend dans ses bras. Il fallait maintenant lui trouver du secours. Combien de temps disposait-elle ? Fonce on verra. Il la met sur le cheval, puis monte à son tour. Le faucon, dernière mission pour toi, sauve encore ta maitresse. Angers. File à Angers. L'oiseau s'envole. On recommence. Il fait le guide, loin la haut. Il domine ce paysage.
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Camellotte.74

[2ème corpsde Normandie]

Après avoir quitter Rieux dans la nuit, nous marchons, après quelques heures, nous voici au borde la Loire.

Je suis reste a coté de mes hommes, avec qui je discute, et plaisante, buvant de temps a autre un petit coup de calva. Je regarde de temps à autre si tout le monde suit.

Soudain je vis un home s »approché de Acalnn , qui nous fit signe de s’arrêter.Le coursier , repris un cheval est parti rejoindre l’armée de kaiser. Alcalnn se retourne et nous donne ordre de se mettre en rang le long du fleuve.
Je pris la direction de l’infanterie que je fis placer au 2 éme rang. Passant près d’eux pour les encourager !!! Ils étaient tous fière d’avoir déjà combattu et la peur était partie. Leur regard était des plus froid, je pouvais compté sur eux sans faille.

Une première salve de flèches nous tombèrent dessus, fort des l’expérience menée ses jours, mes hommes sur se protéger.

Enfin l’ordre d’avancer fut donner, je fis signe en hurlant :


-Soyez fière Normands, portez haut l’étendard de notre duché, pas de pitié , du sang et des âmes, En avant et ne faiblissez pas !!!


Les pas se font lourd et de plus en plus pressant, l’ennemi approche, les étendards flottent au grès du vent.

Enfin le contact, il fut rude et brutal, mon bouclier en avant , , mon épée tape sans touché, je me fais un chemin et me retrouve seul a essayé de sauver , ma vie, les coups frappes mon bouclier sans m’atteindre !!!

Je vis un de mes hommes, un pti jeune Rasty frappé et tué une jeune fille. La bataille fait rage de toute part.

Au bout d’un moment mon regard cherche notre chef que je ne voyais plus, l’inquiétude commençait a venir , me demandant ou il étais passé. Soudain j’entends le cors Normand. Ils nous fallais nous replier.

Je donne mes ordres de replis, l’ennemis a eu des perte importante, nous préférons nous retirer, kaiser finira le travail a notre place. Soudain je vis notre chef a terre, un plaie béante a son torse, celui-ci avait perdu la vie lors du combat. Une jeune femme était près de lui, des larmes sur son visage, je pense sûrement son amie. Je pris 2 soldats du 2éme corps d’armée et leur donna ordre de porter sieur Alcalnn sous la tente.

C’est sans joie que je retourne au camps installé a à la hâte. Je fais vite le tour des hommes, peu de blessé ou de perte.

Il fallait préparer de rendre les honneur a sieur Alcalnn.
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Alcalnn

[2nd Corps de Léopards]


Un rêve...

Le manoir de son enfance. La tendresse de sa mère, Hélène. Le regard de son père... Elle brode, il joue avec une épée, son père est déja parti.

Son manoir a lui maintenant. Puce y est, René sourit...

Son oncle Will lui adressant un de ses rares sourires.

Jcmail qui apprend à nager...

Avranches en flamme...

Kirah annocant la mort de William.

Rolan rapportant la mort de Puce.

La bataille de Laval.

Nennya courant et s'entrainant.

La fois ou elle vainquit la Quintaine.

Rolan une flèche entre les jambes.

Patsy plaisantant sur la prise de la mine.

Idromir beuglant ses ordres.

Camellote menant ses Léopards.

Guillaume qui lui frappe le sommet du crâne.

Sa mère morte.

La prise d'une ville en Espagne et le pillage.

Son anoblissement.

Puis un son de voix, un retour, un fracas qui survient de loin, comme l'on entend le ressac des vagues près de l'océan...



-Je ne te dirais pas aurevoir mon amour.

-Veux tu m'épouser? murmure t il...

Puis il ressombre....
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Bireli

L’utilité d’avoir dans l’crâne une absence de pensées réflexives quand tu charges revient à esquiver pur’ment et simplement l’sens commun d’une vie à jouer à la courte paille… les pas sont affirmés, une avancée sèche comme un vieux bois usé par le temps, qu’les Normands et autres Périgourdins profitent de faire lécher la mort à un groupe étranger à leurs magouilles militaro politique nouées dans une boue asséchée par les coups foireux…

Le premier qui m’vante l’attitude gavée d’justice et d’honnêt’té des Osts officiels s’prend une torgnole bien placée sur l’fessier gauche… ils ont image d’Epinal affichée sur leur trogne à l’agrafeuse… paf paf… paf paf… te v’là scotché du coté des gentils, t’as l’droit d’faire semblant d’être un méchant d’temps en temps… s’faire manipuler avec le sourire, faut s’dire qu’être consentant d’vient mode d’existence à part entière… dis oui, travaille la lobotomie et approuve les stupidités drapées d’titres et d’insuffisance gavées d’une prestance indigne de ramper aux cotés d’un ver luisant… un p’tit pas pour l’homme, un grand pas pour l’absence d’affirmation d’soi… indépendamment d’ceux qui savent avec pertinence que leur vie est vouée à leur maitre et à son p’tit avis suffisant… qu’ils obéissent… identité humaine refoulée, un ch’min entouré d’œillères, une caboche env’loppée dans un sac opaque, bastonnée à coup d’épis d’blé, du taf quotidien qui t’insuffle d’l’idée corrompue par l’intérêt…

On a des gueules cassées, on sait qui on est… l’questionn’ment tourne autour d’savoir si c’est pareil chez ceux d’en face ou s’ils ignorent qu’ils vont fracasser du voyageur côtier… sensiblement paisible en c’jour…

Les lances sont abaissées au loin… t’envisages clair’ment l’empalage doucereux et la fin suintant la bruyère, tu t’frayes un passage en douceur à travers la masse de cavaliers qui tracent leur ch’min en r’montant l’ruisseau… période de reproduction r’tardée à rattraper ailleurs…

C’t’un monde connu et apprécié… s’faire tabasser à l’horizon d’un galop… en tanner deux trois à son tour au passage… l’canasson s’fait perforer… c’qu’une bête… l’épée est tendue, galoche l’métal adverse et explose sous un coup anodin… la chute s’maintient en circonstance, rongée par le vide… l’épaule est éraflée par de la mine patibulaire et commence à déverser son fluide… ça s’affale dans les bras d’faiseur de beurre… un clin d’œil au passage à l’armuré qui l’récupère… l’coude pour s’dégager… les guiboles pour aller voir ailleurs si ça s’passe comme ils veulent… le cor résonne, fin d'round pour l'crâne rasé...

Ça tombe et ça continue d’se castagner à la lame autour… clair’ment, c’est l’foutoir… dans l’bordel ambiant, ça distingue pas grand-chose… une tribune, l’odeur d’une quatre fromages et des cris d’hooligans déchainés maniant les hurlements enjoués, invitant les gladiateurs à la mise à mort…
D’la prise de hauteur nécessaire… une histoire de clichés à choper pour marquer aussi clair’ment la scène qu’un ragout raté pour un r’pas d’dimanche midi… dire qu’ça s’interroge sur les siens, dire qu’ça s’inquiète… c’possible... esquiver les pensées et d’mander d’la certitude…ça pense à une sortie d’bal, juste s’rassurer en matant tout ça du troisième ciel… les marches sont franchies… l’épaule gouttant lamentablement, un surin mal placé… s’poser à coté des vieilles et constater l’carnage la mine défaite… tenter d’distinguer des visages et des figures sous un souffle…


Salut les Ancêtres… z’avez pas une part à m’envoyer…mais sans camembert normand, ça reste fade et pas assez coulant… faudra r'voir la production fermière...
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Apolonie

Armée Rare, deuxième assaut... Mais ? Non...!

Seleina en sécurité ... enfin elle espère. L'gars a l'air sérieux... pas très costaud, mais bon... l'a pas l'choix. Elle les a vus, au loin. Un nouveau front. Son armée bigarrée en altercation esseulée, ça s'frotte, ça s'pique, ça tombe. Pas vraiment l'temps d's'inquiéter. Sentinelle en mode j'me bats. Elle ne comprend pas pourquoi on est venu déranger leur ballade tranquille. Ce que sont venus faire ici des normands, pourquoi ils ont lancé l'attaque contre leur armée hétéroclite, contre eux qui voulaient juste descendre dans l'sud.

Y'aura des missives à envoyer... Apolonie, bien que sentinelle, reste ambassadrice. Auvergnate jusqu'au bout des cheveux. M'enfin, c'est pas encore l'heure. Les ch'veux sont ramassés en natte dans son dos. L'sang de Seleina poisse sur ses doigts. Mais tiennent encore bien l'épée. Elle a pris celle là... celle qu'elle s'est offerte avec la COBA. Quand elle était sergent et responsable d'sa garnison. L'autre est restée dans l'paquetage. Celle à laquelle elle tient comme à la prunelle de ses yeux. L'épée de Willen... les gens qui les attaquent la mérite pas. Du moins c'est c'qu'elle pense.

La pouliche est lancée. Un r'gard alentour. Essayer de discerner quelque chose dans l'nuage de poussière. Un coup d'oeil vers les fourrés, un autre vers l'champ d'bataille. Voir quelques corps au sol, pas les reconnaitre... Chercher sans s'en rendre compte un crane rasé.. Ne rien repérer. S'dire que c'est bon signe et continuer. Les v'là. En face d'elle. Eux, mais aussi un nid d'poule. Ouaip, chaussée non carrossable. Marie-Caroline en crochepattes, et sentinelle qu'a juste le temps d'sortir les pieds des étriers et d'lacher les rênes. Au sol la belle, dédéfection toi. Pas grave. Droite dans ses bottes, cadeau du moineau, elle se reprend, laisse la l'canasson, et bouclier à gauche, épée à dextre, elle avance. Le pas est pressé mais calculé. Elle se protège, et guette. Les v'là.

Et... et... Non. NOOOOOOOOOON !!!!! Les oriflammes... les armes sur les boucliers... Impossible. Ses yeux transmettent bien l'information à son cerveau, mais ce dernier refuse de l'enregistrer. NON. Pas ... possible. Pas eux. Elle reste interdite. Quelques secondes passent. Un coup arrive.


Citation :
Rosetendre vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.

Elle ne sent rien. La tête lui tourne déjà suffisamment. La femme continue son ch'min, vers ceux qui suivent Apolonie dans cette seconde charge. La sentinelle s'en moque. Ce qu'elle voit... Les armoiries du Bourbonnais Auvergne. Sa terre. Sa vie. Son duché. Elle se tuerait pour lui... Et l'Auvergne qui l'attaque en pleine promenade. Elle ne comprend pas, s'y refuse. Elle a du se tromper. Impossible. Ça se bouscule sous son crane. Le Bourbonnais Auvergne... Ses nobles... mais pourquoi ? Elle est de là-bas. Elle est leur ambassadrice. Jamais ne les trahirait. Mais... Puis ça s'assimile. Sa cervelle perturbée lui fait réaliser. Pas seulement le blason du BA. Oh non... Pire que ça. Bien pire.

La jeune femme reste interdite. Statufiée. Bloquée. L'épée pend lamentablement au bout de son poignet, le long de la jambe droite. Le bouclier s'est affaissé lui aussi coté gauche. Immobile, elle écarquille les yeux, bouche ouverte. Plus rien de la sentinelle à cet instant. Reste l'ambassadrice et la gamine rougissante qu'elle était il y a encore quelques mois. Seule au milieu d'un tourbillon.

Hébétée, ahurie. Les armes... des Balsac. Les armes de Melkio. Son parrain. Les armes de Thémis. Son cœur se brise. Son âme s'envole, loin, au milieu des volcans. Au milieu d'un village accueillant. Au milieu d'une discussion amusée. Au milieu de ses souvenirs. Melkio... son parrain adoré. Celui auquel elle s'est confiée tant de fois il y a ce qui lui semble être des années. Celui qui a sourit gentiment à ses discours de gamine amoureuse quand elle parlait de Willen. Celui qui a plongé sa main dans le bénitier quand le jour de son baptême elle s'est brulée avec la cire du cierge.
Et Thémis... qui l'a accueillie. Qui l'a aidée quand elle était tribun. Qui l'a encouragée à s'investir. Qui l'a acceptée à la Fondation. Thémis et ses tartes. Thémis et son accouchement. Les siens. Sa famille. Leur fils qui a été son attaché diplomatique. Les auvergnats. Les siens. Ses amis. A leurs cotés elle reconnait sans y réfléchir Galswinthe, sa CaC avec laquelle ele a organisé l'échange gienlain/gentiane en Orléans. Elle reconnait aussi la jouteuse émérite. Croisée à diverses occasions, rarement eu l'occasion de discuter si ce n'est en taverne juste après la naissance de ses enfants. Korydwen...

Mais la jeune femme ne voit pas cette dernière s'avancer. Elle ne remarque rien. Interdite. Perdue. Les normands passent encore. Mais ses compatriotes ? Non, son esprit refuse d'envoyer son corps dans un mouvement guerrier. Tornade de sensations, cataclysme de souvenirs, ouragan d'émotions. Mais pas un geste. Le souffle est coupé. Mode réaction off. Ne peut rien faire. Elle arrive. Apolonie ne bouge pas. Une bousculade sous les cheveux auburn de celle qui reste une gamine... Qu'en penserait Shura ? Et que ferait Clélie ? Et Ambreline ? Va-t-elle la gronder encore ? Et comment ont-ils pu venir là ? Et pourquoi ils ne sont pas chez eux ? Et qu'est ce qu'elle fait là ? Dans quoi s'est-elle fourrée ? Elle voulait juste aller au barbecue du Coucou...

Elle voulait juste voir l'océan. Elle voulait juste ... et se retrouve face à eux... Envie d'esquisser un signe, envie d'les serrer dans ses bras, envie d'leur donner des nouvelles... Envie de savoir comment ils vont, et ce qu'ils deviennent. C'est fou tout ce qui peut passer dans une petite tête pendant les quelques minutes qu'il suffit à son adversaire occasionnelle pour la rejoindre. Heureuse et dépitée. Bonheur de les revoir contre nécessité de se défendre. Ennemis, amis, notions si aléatoires final'ment. Ne plus jamais s'donner d'principe. Ne plus jamais croire que la vie est simple. S'laisser bercer par la musique des souvenirs et des envies, et ne pas bouger. Faudrait que j'leur parle de c'que je fais. Faudrait que j'leur dise comme j'suis bien avec lui. Faudrait que j'leur dise que j'vois plein d'choses. Faudrait...

Faudrait surtout qu'elle l'évite. Faudrait surtout qu'elle bouge. Faudrait qu'la sentinelle reprenne sa place. Faudrait, mais ça s'fait pas ... Et Kory arrive. Et elle est devant. Et Apo ne voit rien venir.
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LeKaiser

[Armée "Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès"]


La nuit fut longue, les combat âpres semblant ne jamais en finir. A chaque ennemi tué, un autre faisait surface et se présentait face a lui. Les étincelles provenant des chocs entre les épées et boucliers, jaillissaient et éclairaient la nuit qui s'avéra plus que mouvementée.

Un contraste flagrant. L'on pouvait ressentir le sérieux et l'application des soldats du Périgord-Angoumoisins dans la bataille, tandis que du côté de l'ennemi, la panique semblait prendre le dessus au fil du temps. Surement l'effet de surprise y avait été pour quelque chose.
A cette pensée, le Capitaine des forces armées de l'Alliance du Centre esquissa un sourire. Cela ne faisait plus aucun doute, la "Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès" avait pris l'avantage sur ses adversaires. A ses côtés le "2nd Corps de Léopards" n'était pas en reste non plus.

Après quelques heures, l'on commençait a y voir plus clair. Les rangs de l'ennemi se fissuraient, ouvrant moultes brêches dans lesquelles s'engouffraient les soldats de la "Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès". L'avantage pris devint alors conséquent, les duels ne s'éternisaient plus comme au début de cette longue nuit. Pour chaque ennemi, deux puis trois soldats du PA y faisaient face, le submergeant de ce fait aisément et mettant rapidement fin a ses souffrances.

Jusqu'a ce qu'un des derniers soldats de l'armée rare encore en vie tomba a genou non loin de LeKaiser. Le soldat a terre était épuisé par les efforts fournis Le regard vide, son âme semblait avoir quitté son esprit.


Pour le Périgord-Angoumois!
Pour l'Alliance du Centre!
Pour Sa Majesté le Roy!

Mort a tous ceux se mettant au travers de notre route!!
hurla t il, tandis qu'il abaissa son épée sur le crâne du soldat.

Le soldat ennemi tomba raide mort, une flaque de sang s'étalant autour de lui.
Relevant la tête, LeKaiser remarqua que les deux armées alliées étaient venus a bout de l'armée rare. Le peu d'ennemis encore en vie fuyaient a toute enjambée le combat.


Victoire!! hurla t il.

Enfonçant son épée a terre, il parcourut le champ de bataille a la recherche d'éventuels blessés...
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Ghalloukos

[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' commandée par Lekaiser, lance des Titans]

Le soldat Ghalloukos n'aimait pas cette guerre. Il se sentait si bien à cultiver ses légumes... A vrai dire il n'avait rien compris. Soldat loyal et fidèle, il obéissait aux ordres mais ne comprenait pas. Il n'avait pas compris pourquoi il guerroyait contre les Bretons et voici qu'à présent ses chefs l'envoyaient contre une armée d'Angevins...
Enfin... Après tout sa fonction n'était pas de comprendre... mais de se battre. Et jusqu'à présent ses chefs avaient été plus que compétents, il suffisait d'observer la longue série de victoire qu'ils venaient d'enchaîner...


Soldats ! Préparez-vous au combat !
Pour le Périgord Angoumois !
Pour l'Alliance du Centre !
Pour le Roi !


Fort bien. Place à l'action ! Ghalloukos se lança comme à son habitude, sans réfléchir. Un seul élément comptait : tuer pour ne pas être tué. Peut-être était-ce parce qu'il n'avait jamais aussi peu compris les raisons de son combat, mais en tout cas il avait rarement été aussi efficace.
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[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' commandée par Lekaiser]

Lancée, partie, elle courait droit devant sans se soucier de ce qu’il se passait derrière, son pas se faisait de plus en plus rapide, elle évitait les coups, slalomant entre les soldats et autres qui l’empêchait d’avancer… Rien en face d’elle, l’impression d’un long couloir qui la mène jusqu’à sa cible, mais qui ?

Puis une voix… Pas n’importe quelle voix… La voix qui donne les ordres, la voix du meneur de cette armée… La voix de Lekaiser, elle ne le connaissait pas personnellement, mais à force de combattre sous ses ordres, sa voix, elle commençait à la reconnaître.


Pour le Périgord-Angoumois!
Pour l'Alliance du Centre!
Pour Sa Majesté le Roy!


Elle leva son épée à son tour, poursuivant sa course folle vers celle qui bientôt goûterait à la froideur de sa lame. Bouche grande ouvert, hurlant...

Pour le BA !
Pour l’Alliance du Centre !
Pour le Roy !
Pour Usson !


Elle ne l’oubliait pas son suzerain et ami Azdrine, le parrain de sa fille aînée, elle avait répondu comme son époux à la levé de Ban au sein d’Usson, comme elle avait répondu à celle du Duc… Épée à nouveau abaissée, droite en direction de l’horizon, prête à les embrocher… Comme elle avait embroché il n’y a pas très longtemps des Bretons…

Soudain, une silhouette, un homme ou une femme, elle ne sait pas, mais juste en face d’elle… Tout de noir vêtu, n’aidant pas à discerner de qui il s’agissait, la silhouette ne bougeait pas, comme si cet homme ou cette femme était perdu dans la bataille, comme si sa place n’était pas ici. Diversion ? Tentative de déboussoler son adversaire ? Le mettre trop en confiance, profiter et se jeter sur lui…

Course folle qui finira bientôt, pas de ralenti, pas de changement elle fonce, elle a l’avantage, il faut en profiter, épée bien en main, bouclier tenu fermement, elle s’élance sur la silhouette qui semble être une femme.

Regard posé sur l’épée de son adversaire, sourire en coin en songeant déjà à la façon de la neutraliser, elle ralentit au dernier moment, de la précision, oui c’est ce qu’il faut, ne pas se planter, elle baisse son bouclier se découvrant, prenant un risque, mais une impression de vide autour d’elle… Sorte de no man’s land autour d’elle, comme si les deux femmes étaient au centre d’un cercle, avec rien autour… A part des combattants plus loin… Étrange sensation… Sensation erronée, des combats non loin, il y en a…

Étendue de combattants, des morts, des blessés, des soldats qui tombent, qui se relèvent pour enfoncer dans un dernier effort leur épée dans le ventre de leur adversaire… Des cris de douleurs, de découvertes de corps amis, de frères, de sœurs, d’époux… Son époux... Al... Où est-il...Plus tard, elle le chercherait... Elle s'en voulait...

Son bouclier juste sous le poignet de la femme qui ne bouge toujours pas, elle en profite, elle le remonte d’un coup entendant un craquement… Craquement qui peut-être arrachera un hurlement à son adversaire, elle ne sait pas… Elle n’entend pas, elle est concentrée, neutraliser, tuer, blesser… Elle n’a plus rien d’humain, une machine… Elle est une de ses machines de guerre qu’ils avaient utilisé durant le siège de Rieux et de Vannes, elle ne réfléchit pas, elle tape blesse et casse… Ce craquement ne venait pas de son bouclier, mais bel et bien du poignet de son adversaire…

Épée neutralisée, la sienne en profita pour se glisser à travers sa tenue de combat, effleurer sa peau, avant de s’enfoncer dans sa chair… Elle l’enfonce au niveau de son ventre… Puis la retire rapidement regardant son adversaire… Son épée rougie… Rouge… Rouge sang… Sang… Couleur… Cournon… Neschers…

Elle tombe à genoux, elle a blessé… ou tué, elle ne sait pas… Une femme qui ne se défendait pas… Quelle gloire à tout cela… Regard posé sur cette épée couverte de sang… Son esprit divague… Souvenir quand tu nous prends à la gorge… La duchesse, qu’elle maudissait d’avoir transpercer son époux aux joutes… Aujourd’hui, elle était à sa place… Tuer, elle l’avait fait de nombreuse fois… Blessé jamais… Blessure entraînait souffrance… Souffrance… Soupire… Sensation étrange… Regard posé sur elle… Sur celle qu’elle vient de toucher…
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Nennya

[2ème corps de Normandie]

[Au camp]

Nennya attendait la venue de Lancelot, et de l'infimirmier, elle se préparait à quitter son amour, étendu là, sans mouvement, un murmure doux caressa ses oreilles, la voix d'Alcalnn...

-Veux tu m'épouser?

Une si douce brise, une larme coula sur sa joue ensanglantée, elle lui tint la main, l'embrassa tendrement de ses lèvres humides.

-Je t'aime, je serais honorée d'estre ta femme.

Puis elle le veilla sans interruption, ne cessant de lui raconter leurs souvenirs, s'empêchant de dormir, elle attendait de confier une mission au page Lancelot.
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Lancelöt

[Entre deux choix]

Je n’entendis pas mon nom être crié, mon cor semblait n’attirait nulle attention, la bataille continuait, se faisait dure, affreuse, les blessés, les morts. C’était la première de laquelle je prenais vraiment conscience, pourquoi ? Car mon maître et mon maistre s’affrontaient. J’aimais le premier, le deuxième me dégoutais, mais je n’aurais jamais accepté que l’un mourût ni que l’autre tuasse l’un.

Un cheval passa en toute allure sous mon arbre alors que mes poumons défaillant m’obligeaient à laisser choir le cor. D’abord il n’attira pas mon attention, puis, quand il fut partit pour rejoindre le camp, je réalisai que Nennya le montait, et qu’elle n’était pas seule. Or on ne monte à deux vers le camp que en cas de blessure… or Nennya n’aurait abandonné le combat que en cas d’une blessure. Je sautai à terre en toute hâte et pris mes derniers souffles pour faire une course affolée. Il ne fallait pas que le vicomte meure et il fallait qu’il fasse finir cette bataille. Il fallait tout stopper.



[Dans le camp normand]

Je me faufilai dans le camp, espérant que quelqu’un me guiderait, je demandai pour Alcalnn, pour sa pupille, mais tout le monde était affairé, personne ne les avait vu passer, ils devaient être au combat, je devais m’éloigner pour ne pas être blessé, je devais les laisser travailler en paix, j’étais un encombre. Mais j’avais vu Nennya rejoindre le camp bon sang ! Je n’avais pas rêvé ! S’il vous plait, dites moi où ils sont, je sais qu’ils sont là !
Puis je vis sortir un gars de la tente de Nennya vers laquelle je me dirigeais, il m’interpella, la Dame aux fleurs de Vignats me faisait appeler, Alcalnn était blessé. Je ne dis même pas merci et m’élançai vers la tente, et ressentis le fer de l’armure de la pupille contre mon front. Elle sortait, je rentrais, le choc fut violent mais pas plus que celui de voir Alcalnn baignant dans du sang. Je n’arrivais même pas à distinguer la blessure. Une pensée triste me fit me dire que c’était bien fait pour lui, qu’il ne fallait pas se mêler aux Libertad et encore moins au Livide. C’était logiquement une pensée pour me remonter le moral en essayant une pointe d’humour.
Je mis mes mains sur mes genoux pliés, et essayai de calmer ma respiration violente.


Nennya…. il faut…. il faut à tout prix… il faut arrêter ce… ce combat. Je t’en supplie… aide moi… aide moi à les arrêter…

Je vis bien qu’elle voudrait se venger, qu’elle ne m’aiderait pas pour si peu, juste par une envie… et pourtant il le fallait. Il fallait les arrêter, tous. Je plongeais mes yeux dans les siens.

Libertad a des bons guérisseurs… aide moi à arrêter ce carnage, je ferais en sorte qu’ils guérissent Alcalnn…

Un cri retentit. Le cri tellement craint. Victoire. Je ne connaissais pas la voix, je sursautais. Qui gagnait, qui mourrait ? Dans mon sursaut je m’approchais de la sortie de la tente, je regardai de nouveau Nennya, il fallait que j’arrête ça, il le fallait. Elle devait m’aider.

Fait arrêter l’armée Normande, l’armée du Périgord aussi. J’ai paumé le cor Normand, sous un arbre, près de la bataille, faudra trouver mieux. J’essayerais de le retrouver. Confession que je ne craignais même pas, c’était venu tout seul, avec une confiance digne d’un moment de crise Moi je fais arrêter l’armée rare. Je me charge qu’ils laissent en paix les tiens, mais seulement si les tiens les laissent en paix aussi.

Nos regards se croisèrent… pauvre Nennya, ce qu’elle devait endurer de voir Alcalnn blessé, si ça aurait été Marlowe’s, je sais que je n’aurais pas supporté… mais il fallait qu’elle fasse tout arrêter

Pour Alcalnn, Nennya, pour lui...

Je quittais la tente au pas de course, sans lui laisser placer un mot, s'il elle avait voulut le faire elle n'aurait plus eu qu'à me pursuivre, j'étais une bête féroce qui courrait sans rien écouter, je devais suaver des vies aimées, c'est tout ce qui importait, j'avais déjà vu les miens tuer Wellannn, ça ne devais pas se reproduire. Jamais.
Le hasard voulut que Rolan se trouva sur mon chemin, il avait du venir soit au son du cor soit en voyant son maître quitter le champ de bataille, les raisons importaient peu.


Rolan, chez Nennya, Alcalnn blessé, laisse le pas partir !

Et la course repris. Je contournais l’armée, en courant à toute vitesse. Un cheval sans maître courait devant moi, j’accélérais, au point de ne plus voir rien, ne plus rien sentir que la mort, que les poumons qui serrent, se referment. Mais j’avais un but alors que la bête n’était que effrayée, tournait, courrait, sas savoir ni où, ni comment. Je saisi sa bride, d’un saut, je réussis l’inréussibe à ma petite taille.


[Plutôt côté armée rare]

Je m’agrippais de toutes mes forces à la bête encolériseé et effrayée, je murmurais (ou criais, je ne sais plus très bien), des mots de réconfort, le domptage tarda trop à mon gout, mais je réussis finalement à faire que le cheval se calme. Nous dûmes esquiver plusieurs coups d’épée, mais l’esquive avait toujours été mon fort et entre l’une et l’autre, je guelais.

LIBERTAD !!! Je suis l’écuyer de Marlowe’s, Libertad et tous les siens, écoutez moi Une lame frôla ma tête et je manquais de perdre l’équilibre, je pris le temps de me remettre en place et continuais mon gueulage Arrêtez immédiatement le massacre, je réponds de l’arrêt des troupes ennemies, ARRETEZ Nom des dieux ! MARLOWE’S fait les arrêter !!! Stoppez vous compagnons de la Liberté ! STOOOOOOOOOOOOOPPPPPPP

J’espérais qu’on m’écoute et qu’on m’entende… j’espérais vraiment. Et surtout, que Nennya ai fait quelque chose…
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Andreia

[Armée RARE - avant l'arrivée de Cheeky du Layon]

L'homme qui venait de lui porter le dernier coup hurla soudain :

Citation :
- Victoire!!

Victoire ? mais sur qui, sur quoi ?! quelle victoire que d'avoir mis à mort , sans aucune forme de procès, des femmes , des hommes, peut etre des voisins, des amis, comment reconnaitre alors des frères, en tout cas des semblables.

Dans les deux camps.

Car en mettant a mal l'armée RARE, il avait lui aussi mis ses hommes sous la froideur des lames, les dirigeants droit vers une bataille avec pour seule issue la mort. Des uns..ou des autres. .

Est-ce cela une victoire ? Elle ne comprenait pas de quoi il pouvait se réjouir. Car, où etait le danger ? Ils étaient juste en voyage..Attaquer des innoncents et vaincre sur un simple effet de surprise...Finalité sans le moindre éclat.

Folie de la guerre. Tempête interieure et exterieure, acte de bravoure ou de trahison, preuve de courage ou de soumission. Si on ne sait pas pourquoi ou pour qui on se bat..on sait encore moins pourquoi on meurt.

Andreia etait allongée, la tête posée au sol, ses mains était rouge, sa bague de fiançaille baptisée de son sang, elle fermait les yeux à chaque fois qu'un cheval passait au galop, claquant ses sabots dangereusement près de sa tête.

Elle n'avait plus la notion du temps. Depuis combien de temps etait-elle là ? Elle n'aurai su le dire.

Elle sentait ses forces la quitter de plus en plus. Des larmes silencieuses la trahirent alors. Oui, elle pleurait, car elle ne comprenait pas comment ils avaient pu en arriver là.

Un jeune homme passa devant elle sans la voir, il semblait venir du camp voisin, la mine defaite completement affolé, criant à qui voulait et pouvait l'entendre :


Citation :
- LIBERTAD !!! Je suis l’écuyer de Marlowe’s, Libertad et tous les siens, écoutez moi
- Arrêtez immédiatement le massacre, je réponds de l’arrêt des troupes ennemies, ARRETEZ Nom des dieux ! MARLOWE’S fait les arrêter !!! Stoppez vous compagnons de la Liberté ! STOOOOOOOOOOOOOPPPPPPP

Il demandait à tous d'arrêter. Mais comment arrêter cette furie ? Il était trop tard alors..seul les gemissements des blessés de toutes part lui repondait. Les mourants lui offraient leur dernier souffle, les autres encore en train de combattre couvraient sa voix par l'entrechoquement des armes. Une vie contre une lame, une mort pour combien de larmes ?

La fatigue s'insinuait en elle, cette petite mort, ce sang versé. Elle ne cessait de revoir, comme en songe, les derniers instants vécus. Elle tourna la tête, doucement, la douleur la submergeant au moindre geste. Elle gemissait. Plus de cris, plus de heurts. Elle restait là, immobile, attendant un miracle qui ne venait pas. Elle restait sans mot dire, mais pas sans maudire. Oui, elle maudissait ces guerres.

Elle vit encore ces hommes, ces femmes, des gamins parfois, ses compagnons de voyage, la peur au ventre, la rage au poing, face aux assaillants qui n'hesitaient pas à les massacrer, sans laisser trace de remords sur leurs visages. Comment peut-on rester impassible lorsque l'on ôte la vie..?

Elle ramena son regard vers le ciel. Ses yeux se fermaient, petit à petit, le froid l'enveloppait, la serrant dans ses bras glacés, son coeur battait encore, se debattant contre la mort. Mais si faiblement..
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Nennya

[2ème corps des Léopards]

L'escuyer arriva, Nennya veillait sur le corps chaud de son amour, elle ne pouvait contenir ses larmes, il se présenta, l'air furibond, devant elle. Il parla...parla...pour ne rien dire, pour la supplier de faire quelque chose.

Mais que pouvait elle faire?Elle n'en avait pas le coeur, ni l'envie, elle ne se souciait du sort de personne sauf de l'homme qu'elle aimait.

Il partit en trombe, sans avoir dit mot, l'armée normande s'était retirée, et il continuait de faire des bêtises!Elle l'entendit hurler, mais ce gamin était un démon, sans âme!

Elle sortit, rageuse, de la tente, elle, qui ne voulait pas quitter son amour. Elle pris le risque d'aller chercher l'ecuyer, cette comédie avait assez duré:


-Pauvre inconscient, que fais tu?Je me mets en danger pour te sortir d'ici, n'as tu rien dans ta tête!Je ne suis pas d'humeur à supporter tes gamineries, l'armée normande s'est retirée, et le reste du combat se termine!J'ai besoin de toi pour veiller sur Alcalnn, et que fais tu?Tu cries des imbécilités pendant qu'il se meurt. Tu ne mérites pas qu'on s'intéresse à toi.

La rage se dessinait dans ses yeux, qu'allait elle faire de lui?
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:27

Lancelöt

[Plein milieu de la bataille]

Je ne mérite pas ? Je ne mérite pas ? C’est toi qui ne mérites rien ! Toi qui ne t’occupes que d’un homme alors que 100 s’en meurent. Toi qui t’énerves pour un homme qui d’un seul geste peu faire appeler le médecin du roi pour le guérir alors qu’une femme crève à tes pieds !

Je sautai de la monture, les larmes, la sueur et la colère me voilaient le regard. Les troupes se retiraient, le champ de bataille devenait désert, quelques choc d’armes s’entendaient encore, lointains, alors que chacun essayais de fuir de son côté, de se sauver seul. Je ne daignais même pas regarder Nennya dans les yeux, maintenant que le combat était à sa fin, je prenais conscience des cadavres à terre et des cris des corbeaux qui s’apprêtaient à les bouffer. Combien étaient-ils ? De quel camp ? Tous les mêmes, mourant, agonissant. Quand la mort frappe à notre porte on ne s’occupe même plus de savoir si c’est un allié ou un ennemi qui nous tends la main, tous ceux qui le font sont des anges même si trois minutes auparavant ils fondaient le crâne de notre camarade. Les guerres n’étaient que ça, ne valaient qu’à ça. Je me penchais sur la femme à mes pieds, le cheval, calmé par le calme soudain du champ resta près de moi. La femme gémissait allongée, elle baignait dans le sang, elle était pâle. Je posais ma main sur son front, il brulait.

Soldat, debout, il n’est pas ton heure soldat, on va te tirer de là…

Je pensai pour moi-même «enfin, je…». Nennya ne ferait pas un effort. Je la comprenais, elle avait la mort d’un être aimé sur le dos, si Marlowe’s avait occupé la place d’Alcalnn, n’aurais-je pas abandonné tout le monde pour lui ? Oui, je la comprenais, et pourtant, je ne pouvais pas rester muet à sa provocation.

Nennya, je n’ai jamais demandé qu’on s’intéresse à moi, j’ai jamais demandé à être l’écuyer de ton maître, j’ai jamais rien demandé de lui rien voulu de lui. Je ne cris pas des imbécilités, j’ai essayé d’arrêter un massacre, j’ai sonné le cor normand, les léopards se sont retirés pour ça. J’ai sauvé la vie de tous tes copains. En désobéissant peut-être, mais aucune vie ne vaux un ordre. Et aucune vie n’en vaux cent. C’était faux, archi faux, je le savais. Je cherchais d’un regard désespéré bien que voilé, Marlowe’s. Aucune. Même pas celle d’Alcalnn.

Je fouillais le corps de la femme. Qui était-elle, de quel côté ? Normande, Angevine, Luciole, Libertadienne ? Etait-elle mère, sœur, épouse ? Peut importait, elle était blessée, mourante, au milieu des cadavres ou personne jamais ne la remarquerais si je la laissai là, pas avant qu’elle ne meure du moins. J’ôtais son armure le plus délicate et rapidement, c’était mon job, je savais m’y faire. Je trouvais la plaie, une très vilaine plaie, sur le côté droit. J’avais laissé ma sacoche au pied de l’arbre duquel j’avais sauté en voyant Marlowe’s courir à la bataille, je n’avais donc rien sur moi. De ma sacoche j’aurais pu tirer de l’eau pour nettoyer, du lait pour boire, quelque tissu sans doute, quelque chose. Je n’avais rien. Le cheval n’avait rien non plus, une scelle toute simple. J’hésitais un instant, je regardai Nennya…
Et je fis ce qu’il ne fallait pas faire. J’ôtais ma chemise. Des débuts de rondeurs sortirent en l’air, je donnais le dos à Nennya espérant qu’elle n’eut rien vu ni qu’elle ne visse rien, trop inquiète par sa propre douleur pour remarquer que je n’étais pas ce que j’étais sensé être. Avec ma chemise je fis un nœud serré sur le corps de la femme, parant ainsi un tant soit peu l’hémorragie et le sang qui coulais. Je passai mes bras sous ses aisselles, et tentais à plusieurs reprise de la soulever un tant soit peu.


Allez soldat, aide moi juste à te lever…

Au quatrième coup, je réussi a la mettre debout tenant tout son poids contre mon corps, salissant tout mon corps de son sang, je manquais à deux reprise de tomber, puis je l’appuyais contre le cheval, et malgré la violence que cela pu provoquer sur sa blessure, je réussi a la mettre de travers sur la bête je montais derrière elle d’un saut après l’avoir tenté deux fois vainement.

Oui Nennya, une vie en vaut une autre. Alcalnn est dans sa tente, Alcalnn a Rolan à ses côtés, Alcalnn a tous les soldats-infirmiers des Léopards sous ses ordres, il à les femmes du camp sur qui compter, il t’a toi. Alcalnn est à moins de trois mètres de tout ce dont on à besoin pour le soigner, de l’eau, du feu. Cette femme que je ne connais pas, cette femme va mourir. Cette femme je ne sais de quel camp elle était avant la bataille, à présent elle n’est que du camp des agonisants, des sans noms. Les Normands ne l’aideront pas si elle est Libertad. Alors que je sais que Libertad l’aidera même si elle est normande. Tu vois Nennya, tu vois très bien ce que je fais. Je décide de sauver une femme dont je suis peut-être le seul espoir alors que toi, toi tu à quitté le chevet de ton maître sans doute sans même appeler un médecin, juste pour venir me crier dessus. Tu vois très bien ce que je fais Nennya, je sauve, j’aide, je laisse de côté mon ego, je laisse de côté mon inquiétude, je sauve une inconnue, Nennya. Toi, va sauver ton maître, tu n’a pas mieux à faire.

Oui, je laissais tout de côté au lieu même d’essayer de voir ou et comment était Marlowe’s. J’espérais que la Suerte ne l’eu pas lâché avec moi et que comme d’habitude il eu subi la guerre sans une égratignure. J’espérais de tout cœur. Sans un mot de plus car je n’entendais pas subir éternellement des reproches, je piquais les flancs de la monture, me penchant sur le corps de la femme et m’agrippant à celui-ci, pour ne pas qu’elle tombe et pour ne pas ce qui allaient un jour devenir des seins soient vus.
Je m’élançais vers là même d’où était venue l’armée rare. Je sentais la femme lâcher, son souffle partir… il fallait faire vite. Faire quoi ? Je n’en avais aucune idée, mais faire. Rien n’aurait pu me détourner de la mission que je m’étais mis en tête… Rien sauf ce que je vis.
Il n’avait pas plus de trois pommes d’hauteur.
Il vacillait, tombait et se relevait de nouveau. Il criait qu’il voulait sa mère.
Il n’était pas très loin de moi, et je fis un détour. Lui saisi le poignet sous un cri strident. Il se débattit du mieux qu’il pu.
C’était un jeune garçon, entre cinq et six ans, pas plus, le visage salit de sang et de terre. Il était léger et je réussis à le soulever, le mettant entre moi et la femme allongée de travers. Presque sur elle-même. Mais je n’aurais pas pu lâcher un gamin seul au milieu du combat. Il me criait de le lâcher, j’essayais de le contrôler, lui, le cheval, de ne pas laisser glisser la femme.


Calme toi, ta mère on va la retrouver. Tu est blessé ?

C’était important de le savoir, il avait le visage en sang mais son sang ne semblait pas couler, il me montra son poigné qui s’était enroulé au sangles d’une malle. Je pris le temps de défaire le nœud le plus délicatement possible alors qu’il gémissait de douleur, je passai le sac autour de mon cou et de mon épaule pour ne pas le perdre, je lui ordonnai de se tenir fort et je relançai le cheval au galop toujours vers la même direction. Mais il n’y avait pas de campement, pas d’affaires, rien que la campagne, un bois un peu plus loin. Mon cheval tourna sur lui-même, derrière nous, le champ de morts, devant nous, rien, derrière nous encore plus loin, le camp normand et angevin, devant nous, bien loin Angers. Si ma géographie ne me faisait pas défaut, bien sur…

Je pleurai. D’abord en silence puis plus brouillement. Larmes de désespoir. J’avais une vie et un possible orphelin sur la croupe d’une bête inconnue et je ne savais pas du tout où aller… Le garçon qui ne m’avait pas encore dit un mot –et qui n’en dit pas un pour autant– me saisi la main, faisant un brin de pression. Pour le courage. Pour pas qu’il y ait des failles…

Mes deux pieds frappèrent d’un seul coup les flancs de la bête. Une belle bête noire, courageuse comme tout, obéissante. Avait-elle ressentit le besoin que j’avais d’elle ?
Mon instinct, à moins que ce ne fut celui du cheval, nous éloigna de la bataille en sens contraire du camp normand et angevin.


[Départ]
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:28

Nennya

[2ème corps de Normandie]

Il n'avoit rien compris et peut estre qu'il ne comprendrait jamais rien, les états d'âme de ce garçon restait incompréhensibles aux yeux de Nennya.

-Que crois tu?Que Alcalnn n'a pas besoin d'appui, d'aide?Mais pour qui le prends tu?Pour un estre dénué de sens, qui n'a pas vécu les guerres, avec une suite autour de lui?Mais c'est un homme commes les autres, un militaire. Et moi si je gisais ici, sous prétexte que j'appartiens à l'armée tu ne me tendrais pas la main.

Que me racontes tu?Que c'est grâce à ton cor que tu nous as sauvé, mais tu te rends ridicule, crois tu que nous sommes ici par plaisir...tu ne comprends vraiment rien
.

Il aida une femme, et la pupille remarqua quelque chose qui ne trompait pas, elle ne put le retenir de partir en furie, sans réfléchir un instant à ce qu'il venait de faire. La jeune femme, pliée de douleurs au ventre, rentra au camp, on soignait le Vicomte, et on venait de lui annoncer qu'ils devaient repartir sur le front. Elle resta là, impassible d'émotions, figée dans tous ses membres. Comment pouvait elle l'abandonner et retourner au combat?
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:28

Apolonie

Armée Rare... Pas très en forme.


Perdue au milieu d'un dédale confus de pensées et de souvenirs entremêlés. Se demander si elle a pensé à leur souhaiter un joyeux noël ou si ça fait si longtemps que ça qu'elle n'a pas pris de nouvelles... Les coups pleuvent tout autour. Les corps s'affalent. Les cris retentissent. Et elle n'entend ni ne voit rien. Une bulle autour d'elles. Au pluriel. Parce que Korydwen est tout près maintenant. Mais le bleu ne perçoit rien. Son cerveau en perdition ne transmet pas les informations. Petit problème de connexion, appelez le service après-vente. La ligne est saturée. Ça capte plus, j'passe sous un tunnel. Ou plutôt sous un train. En tout cas, elle reste là, comme une cruche, entre étonnement et déception. Entre amour et haine. Entre incompréhension et perception foireuse.

Les vapeurs de mort, de sang, de poussière lui emplissent les narines, et error message, analyse impossible ... Nope, ici, ça reste bloqué sur les blasons. Ça repense au frangin décomposé. Ça n'envisage pas qu'on puisse se battre contre les siens. Mais bon sang où est partie la sentinelle ? Faudrait qu'elle revienne filer un coup de main là. Enfin un coup de main... Façon de parler. CRAAAAAAAAC Plus de main... Un bouclier s'est levé contre le poignet droit. L'épée de la Coba qui tombe à terre.

Pupilles écarquillées en regard dilaté de douleur. Réalignement des yeux sur la réalité. Elle est là. Elle est sur elle. Le temps de réajuster le point de vue, d'intégrer toutes les données, de tenter un geste, et c'est trop tard. L'angle improbable que forme son poignet lui ote toute chance de répondre. Et à peine s'est elle dit ça, que déjà elle sent le froid contact du métal contre sa peau. Ce ventre plat de jeune fille, cette chair tendre et ferme, ce ventre centre de la vie. Manger, digérer, enfanter. Les pores s'écartent au passage de la lame. Le sang lubrifie l'arme, la laissant pénétrer encore plus profondément le corps d'Apolonie. L'épée de Kory avance, déchirant tout sur son passage, éclatant os et membranes. Pour ressortir, comme ça. Rapidement. Pas encore eu le temps d'avoir mal. A peine un p'tit coup, comme un coup d'rein d'un lapin. Juste un coup, et tellement de dégâts.


Citation :
Korydwen vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessée.

Les yeux de l'ambassadrice cherche ceux de la Baronne. Bleu ahuri dans brun déterminé. Le regard de la jouteuse est froid, furieux, tendu.. frustré. Un lien se fait. Un message passe. Les genoux lachent, et elles sont face à face. Presque enlacées. Souffles en mélange. Son cri de douleur et de tristesse rejoint le soupir de la Baronne. Auvergnates toutes les deux. Ne pas lacher les prunelles. Visage décomposé entre crispations de douleur, ahurissement total, déception complète et rage furieuse.

Un peu de chaleur sur ses mains. Doux fluide qui réchauffe sa peau. Sombre. Son sang. Ça colle un peu. Vide. Tête à tête improbable. Où sont les robes de bal ? Et le buffet ? Pourquoi elle a si mal ? Pourquoi c'est tout rouge ? Pourquoi ? Elles se connaissent. La moulinoise apprécie et respecte la montrbisonaise. Entre rencontres en taverne, et entrevues aux réceptions. Même famille... Presque. Melkio et Thémis sont derrière. Se battent sans doute. Mais.. pourquoi ? Pourquoi contre eux ? Ils n'en ont jamais voulu au Bourbonnais Auvergne ... Pourquoi elle a si mal ? pourquoi c'est tout rouge ? Rouge ... Ça tourne. Trouver un appui ou tomber.

Poser son front contre celui de son adversaire. Mélange de sueurs et de poussière. Les peaux sont chaudes. Elle tient à genoux. Dis toi, on devait pas être amies ? La bouche s'ouvre, se referme. Et s'rouvre. Laisse passer un filet de vie, un souffle rauque. Une intonation totalement inopportune. Comme si elle s'excusait.


Bonjour Dame Korydwen... Vous.. vous allez bien ? ... Ça fait si longtemps ... Vous vous souv'nez?... Vos enfants vont bien ?... Quel dommage... j'ai laissé le miel dans les sacoches.. Vous aimez ça je crois...

Esprit embué refuse toujours la réalité. Kory est auvergnate. Elle n'a pas pu la blesser. Elle n'a pas pu attaquer. C'est une erreur. Un p'tit rewind et on n'en parle plus. Impossible j'vous dis. En tout cas pour Apo. Un faible sourire qui relève le coin gercé de ses lèvres. Dans leur bulle il n'y a pas eu de combat. Ce sang sur ses mains n'est pas là. Chancelante maintenant. Se tenir au front ami. A la frontière de la folie, une fugace acceptation, juste quelques secondes, le temps d'ajouter...

Vous avez vu les miens ? ... J'me sens pas très bien... Bireli ? Il faut que j'm'allonge peut être non ?... Et vous Dame, vous allez bien ? ... Faudrait pas que vous restiez là... ça se bat vous savez... On a été attaqués... On se promenait...

Ce que ses paupières sont lourdes... ça pèse une tonne... Et ce ventre si léger soudain... Cette plaie béante... Tenir les yeux ouverts comme une enfant qui ne voudrait pas faire la sieste... Grimacer... Abdiquer....
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Diabolikbarbiturik

[ARMEE RARE- En retard ]




La première armée la frôle, chevaux aux galops sans la voir,
sans la toucher. Mais déjà derrière elle, des cris, des hommes
et des femmes à terre, tombés sous les lances guerrières.



Citation :
22-05-2008 04:21 : Vous avez été attaqué par l'armée "2eme Corps de la Bande de Normandie" dirigée par Patsy.


soudain une autre armée se dirige vers eux,
pas le temps de se retourner vers les hennissements
de chevaux incessant qu'on la frappe par derrière.


Citation :
Lenanceendu25 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


reflexe d'une main qui balaye la douleur,
regard léger vers la main ensanglanter, son
regard se brouille, pas le temps de se retourner
que déjà elle sent la lame d'une épée s'enfoncé,
blessure jadis refermée en cet instant réouverte.


Citation :
Themisladouce vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Regard tournée vers le soldat, a cet instant bousculé
par un troisième aissaillant, en rage de vaincre,
une proie facile, déjà a terre


Citation :
Phenix50 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

des acharnés, oui il ce sont acharnés pensait
elle aux moment où le troisième lui enfonce son épée
dans le haut de la cuisse, il en aura fallut trois, contre
une seule femmes , étaient ils en surnombre pour
s'acharner comme ça? oseront il un jour raconté à
leurs enfants et petits enfants ? et oui ca se raconte
une guerre, qu'ils étaient trois... trois... trois... trois...,
elle délire, des bruits loingtains, des pleurs, des cris, un des
assaillants enlève son casque, une femme, un regard triste,
comme si elle voulait dire quelque chose, ma tete se pose
sur le sol, les larmes coulent sur mon visage, la douleur
l'emporte...
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Korydwen

[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' Quand une Auvergnate en tape une autre...]

Elle n'en revenait toujours pas, elle ne comprenait pas... Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait cette horrible sensation... Sensation inexplicable... Comme si elle avait blessé quelqu'un de sa famille... Étrange pourtant cette armée était "adverse"... Adverse et si familière...

Brun des yeux déterminé, ne pas lâcher... Même si cette sensation bizarre se fait de plus en plus pesante, l'air est lourd... Brun des yeux qui trouve un bleu... Bleu ahuri des yeux de l'adversaire... Pas si adverse que ça...

Comme une première claque, elle ferme les yeux un instant... elle est transportée, elle n'est plus sur un champ de bataille... Elle est en taverne, à Montbrison... La sentinelle est là en compagnie d'autres Sentinelles... Existenz, la sorcière comme son frère s'amuse à l'appeler... Discussion bon moment...

Yeux qui s'ouvrent à nouveau, elle la voit... Devant elle Apolonie... Comment... Comment a-t-elle pu... Elle lâche son épée, épée qui tombe dans un petit bruit, larme qui naît sur le coin de l'oeil, coule le long de sa joue sale, et finit par tomber par terre... Une autre la suit...

Le front de la moulinoise se pose sur celui de la montbrisonaise, elle ne bouge pas, reste comme ça un moment... Songe, respire... S'en veut... S'en veut tellement... Pourquoi elle, pour se battre contre des gens que l'on connaît que l'on apprécie... Pour un idéal... Mais quel idéal... Se battre contre des félons... Mais eux, ils ne sont pas félons... Elle ne sait même pas qui ils sont... Apolonie n'est pas Bretonne... Qu'est-ce qu'ils foutent là... Leur place est en Bretagne, pas ici...

Logique militaire qui s'avèrent illogique... La baronne ne comprend pas, ne comprend plus... Manque d'information... Ne serait-il que des pions qu'un chef dirige... Il ordonne, ils exécutent sans broncher... Tel des moutons... Envie d'hurler... Envie de leur dire...

Un souffle la ramène à la réalité... Fini les rêveries, les tentatives d'explications... Trouver des réponses là où il n'y en a pas... Pas à sa porter de main... Rien le néant...

Puis une voix, un léger sourire sur le visage de la Baronne... Visage toujours parsemé de larmes... Sensation... C'est bizarre la vie des fois... Le ressentiment... Comme quoi...


Bonjour Dame Korydwen... Vous.. vous allez bien ? ... Ça fait si longtemps ... Vous vous souv'nez?... Vos enfants vont bien ?... Quel dommage... j'ai laissé le miel dans les sacoches.. Vous aimez ça je crois...

Réponse hésitante, voix cassée par tant d'incompréhension, de remords et de larmes...

Bon...Bonjour Dame Apolonie... Moi... Je vais... bien... Enfin...j'crois... Plutôt... A moi de vous le demander...

Elle déglutit doucement grimaçant à moitié..

Oui... m'souviens... mes enfants...bien... Vous vous souvenez qu'j'aime le miel...

Sourire qui se fait plus insistant... Mais le front... Front qui soutien de plus en plus un front ami... Soupire...

Vous avez vu les miens ? ... J'me sens pas très bien... Bireli ? Il faut que j'm'allonge peut être non ?... Et vous Dame, vous allez bien ? ... Faudrait pas que vous restiez là... ça se bat vous savez... On a été attaqués... On se promenait...

Soupire à nouveau, grimace, réfléchir... Plus bonne à ça... Arrache un morceau de tissu qui traînait par là... Tissu déjà rouge... Rouge Cournon...

Les votres... Oui... Se battent... contre les miens... Bireli ? Qui ? Ami ? .... Allonger oui...

Doucement Korydwen pousse Apolonie en arrière qu'elle s'allonge, quelques bases de médecines rudimentaires... Penser à remercier la Duchesse qui lui a transpercé son époux lors de joutes... Pose le bout de tissu sur la plaie et maintient doucement mais fermement... Stoppé... stoppé ce sang qui coule...

J'vais bien... Enfin j'crois...

Une impression de déjà dit... Mais dans le flou, le coton elle sait pas trop...

Partir... J'peux pas vous laisser là... Attaquer... Les miens ont attaqué les votres...

Les siens ? Etaient-ils vraiment les siens ? A part Thémis, Melkio, Bobi, Gals, Nev et Al... Les autres connaît pas... Inconnu... Des noms... Aller voir machin pour le pain... Bidule les écus... Rien... Perdue... Pas l'impression d'être les siens... Les siens... Auvergnats... Apolonie...Auvergnate...

Promener... Promener au mauvais endroit... Les troupes de la l'vé du Ban sont là... Rodent... Tuent tout ce qu'ils croisent... Réfléchissent pas... Taper... Un coup par-ci... Un coup par-là... Rien laisser passer... Ordres...

Elle regarde la moulinoise, bruns toujours fixé dans le bleu de ses yeux... Attend... Qu'est-ce qu'il va lui arriver si elle reste... Mais elle ne peut pas abandonner une compatriote... surtout si elle est la cause de cette blessure... Elle s'en remettra... Un jour... Le temps ne fait pas oublier les blessures... Il les atténue simplement...
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ThemisLaDouce

[Armée 'Primièra Companhiá de Peiregòrd e d'Engolmès' commandée par Lekaiser]

Un coup sur la gauche, un autre sur la droite, plus violent encore. Sous son casque, les goutes de transpiration se mêlaient aux larmes qu'elle ne pouvait arrêter. Il était déjà difficile pour la Duchesse de combattre en Bretagne, mais elle ne comprenait pas pourquoi l'armée qu'elle suivait était là, aux portes de l'Anjou. Qui étaient ces combattants fous qui se jettaient dans la fer de leurs lames?
Le chouchen qu'elle avait avalé avant de partir au combat l'aidait. Grâce à ce doux brevage, elle était ivre de folie, aveugle et forte. Les coups qu'elle asseignait à tout va touchaient souvent leur but, le rouge du sang se mêlait à ses couleurs sur son bouclier. A qui appartenait ce sang? Etait-ce le sien? Sans doute, mais elle ne pouvait s'en rendre compte. Un peu de ce sang appartenait également à des pères, des mères, des enfants livrés à la folie de la guerre par des capitaines d'armées sanguinaires et fous.

Frapper, il fallait frapper et ainsi répondre au Ban, répondre à l'allégence qu'elle avait formulée au Duc du Bourbonnais Auvergne et au Roy, elle, la Penthièvre dont tant de pairs avaient rêvé la mort.
Peut-être la trouverait-elle sur ce champ de bataille après tout...

Un coup encore et Themis fit à nouveau mouche.
La femme qui s'écroula alors devant elle fut ensuite à nouveau transpercée par l'épée d'un autre noble, Phenix.
Le visage en larmes, Themis lacha heaume et épée et s'agenouilla à côté de la femme. Elle prit son visage sur ses cuisses et lui caressa les joues, démente.
Proche du délire, elle chantait en pleurant une comptine enfantine que ses enfants connaissaient si bien.



Longtemps plus tard les témoins de la scène diront qu'ils la crurent mourir à cet instant.
Themis se réveilla de nombreuses heures plus tard, dans sa tente, son valet à son chevet.
Quand elle ouvrit les yeux, c'est des renseignements sur la dame tombée au combat qu'elle demanda.
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Seleina

[Une envolée, un bosquet]



Un visage ... Apolonie.. Puis une ombre se penche sur elle... Sensation de vertige.

En apesanteur, tête à l'envers...
Bribes de voix qu'elle ne comprend pas...


Chut... Taisez vous donc... Laissez moi dormir...

Oui. Dormir. Occulter cette fichue douleur. Nausée.

Le calvaire s'arrête enfin. Le sol à nouveau... Elle se laisse faire, pantin désarticulé. Yeux fermés.
Bruit de tissus déchiré.. Douleur fulgurante, insupportable... Elle se débat. Le noir la prend.

................
...............
.............
...........
.........
.......
.....
.

Voile cotonneux... Lumière insoutenable qui pénètre ses pupilles.
Et cette pression qui ne cesse pas... Pourquoi ?
A tâtons, sa main se dirige à l'endroit du délit.
Une main, un tissus imbibé...


Il faut le changer... Il est trop souillé...

Voix faible.

Elle fouille la clarté... A la recherche du propriétaire de la main.
Sa rétine fixe une image... L'étonnement se peint sur son visage.


Vous...
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:33

Odette

[La foule agglutinante]

Crédieu ! Ca s'estouffate dans tous les coins. Des baffes, des fers qui s'invitent dans des anatomies qui leur appartiennent pas, des piétinages que même à la soule c'est pas règlementaire. Où qu'il est l'arbitre ? L'a beau chercher l'Odette, elle a point trouvé.

Qui c'est qui compte les points dans s't'affaire ? J'trouve qu'ils se ressemblent tous ....

S'd'un compliqué, pourtant au début ça avait l'air simple. Une ligne d'un côté, pas bien fournie mais vaillante, une ligne en face. Sûr qu'ils se saluaient pas de la main comme toute rencontre polie doit se faire m'enfin, ils avaient l'air pressés de se rencontrer tous.

Et c'est là que l'Odette se perd. Dans la rencontre. A jeter des coups d'oeil interrogateurs à la Janine. Qui fait quoi dans ce bazar et surtout qui tape sur qui ... même pour les belligérants la question n'est pas ... tranchée. Pourtant pas faute de s'y essayer.

Au cor qui retentit, le visage de la mémé se fend d'un sourire. Y'en avait un qui s'était réveillé, il sonnait la mi-temps. Le coude se fourre dans les côtes de sa copine.


Vé ! c'est lui l'arbitre ! J'savais bien qu'il en fallait un.

La voilà toute rassurée, les choses rentrent enfin dans l'ordre. Sûr, l'était un peu jeunot leur auxchiottes, c'est comme ça qu'on les appelle parfois, même qu'il avait du mal à tenir les joueurs, mais faut bien débuter, c'était peut être son premier match. De l'indulgence Odette, vas t'en pas critiquer.

C'est de la pause qui se refuse de dire son nom. Des teigneux sur le terrain, y'en a qu'un qui vient profiter du repos. Les autres, rien entendu, doivent avoir trop de terre dans les oreilles. Dans quel état qu'il s'est mis celui là, si c'est pas malheureux, un beau gars comme ça qu'il pourrait labourer un champ en une journée, s'faire du mal pour même pas traire une vache.

Un regard soupçonneux se pose sur le mioche. L'a reconnu quand il s'est assis, c'est le Bireli, celui qui un jour s'étonnera de découvrir qu'il existe une unité supplémentaire, la ligne droite.


Montre tes mains. Hooooooooooou qu'elles sont vilaines. T'crois point qu'tu vas manger tout crotté comme ça. Y'a pas de mais mais mais, tu t'laves.

Il va pas leur saloper la souplette tout de même. Comment qu'il est élevé lui, rho. Déjà qu'il goutte du sang sur les gradins que ça va tâcher et qu'on lui en tient pas rigueur, faudrait voir à pas pousser mémé dans les orties. Elle lui collerait des coups d'bâtons.

Le temps qu'il remédie à ses problèmes de cochonceries, l'Odette , bonne pomme, s'occupe de tailler une part en faisant le tour des coulures de camembert. Ha ça, s't'un droit que de point l'aimer, les goûts, les couleurs, ça s'discute pas. Sauf quand c'est abusé, alors là on parle de chipoteur. Elle en ressort avec un découpage en dentelle, se tenant mollement en son centre et vicieusement dégoulinant sur les bords. Elle dépose l'assemblage bringuebalant sur un carré de tissu sagement assoupi sur le banc et mâche sereinement sa part, contemplant la reprise des hostilités.


Mâche bien ta bouche avant d'avaler, m'est avis qu'personne va r'marquer ton absence dans tout s'foutoir. Ho ! r'gardez voir, v'la qu'ils en amènent des neufs.

Le doigt tendu indique l'arrière des combats, y'en a des nouveaux qui se transportent au pas de charge vers le centre du terrain. Ca, elle sait pas si c'est autorisé mais ...

Y'a pas, s'bien organiser quand même.

Une bouchée avalée, le travail que ça doit être que de devoir penser tout ça. Manque que la buvette et la musique. Et c'est dommage, ça met de la gaité, elle enverra un courrier à l'intendance à ce propos.

Comment qu'ils vont tes parents ? Ca fait une paie que je les ais pas croisés.

Ha moins que ce soit les parents du Marcel ... ou ceux d'Isidore ... bof, faut toujours demander des nouvelles.
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MessageSujet: Re: 1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre.   1.4 [23 Mai 1456] La bataille de Varades, quand une Auvergnate en transperce une autre. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 1:33

Lycia

[ Avec les Rares forces qu'il lui reste...]

Sentir son coeur battre dans ses doigts, les faire bouger doucement, que son corps vive encore...
A ses cils l'eau perle, tombant goutte... après... goutte... sur l'herbe que sa sève à rougie.
Le souffle se fait rare, la voix est gémissements, tandis qu'elle lutte pour ne pas pleurer sous la douleur.
Des blessures elle en a vu d'autres, c'est pas celle ci qui va l'achever! Non!... non...
Les fourmis remontent le long de ses cuisses, son ventre s'agite précipitamment, son cou crispé lui fait mal.
La position est très inconfortable, il faudra penser aux paillasses la prochaine fois, bronzer comme ça, on a pas idée...
Sous ses yeux, la bataille se termine lentement, les siens tombent les uns après les autres, Diab' vient de s'effondrer, la Senti a reçu sous ses yeux larmoyants un coup d'épée. Non... L'est à moi...
Grimacer, rictus et léger rire, suivit d'une profonde quinte de toux et d'un flot de sang jaillissant d'entre ses lèvres.
Tout près d'elle, un homme mort. Qu'elle ne connaît pas.
Sa barbe devait être encore brune et belle ce matin, maintenant elle luit sous le jour. Sur son visage, les yeux sont encore ouverts, douloureuse et terrible vision que celle là. Un qui n'était pas des leurs. Peut être avait-il même tué un compagnon? Une... amie...? Chercher des yeux la trace d'un vioc... Espérer que rien ne lui soit arrivé...
Reporter son attention sur le cadavre, ne pas céder à la panique en pensant au pire, rester concentrée sur la main qu'elle tente de bouger. Petit à petit, la soulever, et l'approcher du visage encore chaud, lentement, fermer ses paupières.
Elle n'était pas croyante pour un sou. La première à rire des autres croyants et autres squatteurs d'église. L'âme des autres l'importait peu. Celle de ses ennemis aussi. Mais elle ne le connaissait pas, et ne l'avait pas vu tuer qui que ce soit. Mieux valait que de là où il était il n'assiste pas plus longtemps à la tombée de ses amis.
Poser sa main sur le sol, s'appuyer dessus. Se relever, avant la fin. Vérifier qui a été touché ou pas. S'en faire un. Au moins un. Sauver l'honneur, depuis le temps qu'elle attendait de se défouler...
Ne pas tenir compte du sang qui continue de jaillir par intermittence de ses plaies. Et avancer. Lentement. Un pas après l'autre. S'écrouler. Chercher des yeux sa griffe, la récupérer tandis que l'épée pèse sur son dos. Grimaçant, porter la main sur la garde de celle ci et la sortir de son fourreau. Planter la lame au sol, s'aider de son arme pour se relever. Reprendre son souffle, ne pas prêter attention aux vertiges l'assaillant. Libertad... Redresser la tête le plus fièrement possible, continuer à fouiller les cadavres du regard, plus inquiète que jamais.
Un homme se présente sous ses yeux, encore intact. Un gibier de choix qui ne l'a pas encore vu. Elle essaye de prendre de l'élan, s'avance du mieux qu'elle peut, les larmes roulant sur ses joues, et lève son épée, prête à le pourfendre. Soudain. Retournement de situation. Pas tant que ça en fait. La situation pouvait elle être pire... L'apercevant, sans plus réfléchir, il....


Citation :
23-05-2008 04:25 : Ghalloukos vous a porté un coup d'épée. Vous êtes morte au combat.

C'en est trop.
La lame traverse son corps. Encore. Elle n'a plus le temps de réfléchir, plus la force de lutter, de chercher, de se battre, de penser aux routes et à la liberté, ni à...
Elle s'effondre sur le dos, les yeux ouverts, la bouche aussi.
Tiens...
Il ne pleut pas...
Et fermer les yeux.....
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