Domaine de Cournon d'Auvergne
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 1.5 Concours de Contes noël 1455.

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Korydwen
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Korydwen


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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 22:52

ExisTenZ

ExisTenZ ayant terminé son conte de Noel se lava et pris place sur l'estrade :

Oyé Oyé gentes dames, damoiselles et damoiseaux ! L'aissez moi vous contez l'histoire de l'étrange noel de Mouska...

Citation :

La voilà enfin arrivée cette fameuse nuit où le Père Noël vient apporter les jouets aux enfants sages. Alors que la nuit commence à peine à tomber, le Père Noël aidé par les lutins, charge son traîneau. Les rênes sont déjà attelés, prêt à partir. La hotte du Père Noël est remplie, et le traîneau est chargé au maximum.

Une fois paré, le Père Noël demande aux rênes de partir. Ils s’élancent et atteignent enfin les airs. Mouska un petit ourson de chiffon, destiné à la petit Korydwen se retrouve éjecté du traîneau. Il tombe dans le vide et atterrit sur le toit d’une maison…
- Au secours ! Au secours ! Crie Mouska.
Mais le Père Noël ne l’entend pas. Il est déjà bien trop loin.
- Comment vais-je trouver la maison de la petite Korydwen ? Se demanda-t-il…
- Je n’ai ni son nom de famille, ni son adresse…Tant pis, se dit-il, je vais crier son prénom dans toutes les cheminées que je verrai. Je finirai bien par tomber sur la bonne maison.
C’est ainsi que Mouska parcouru de nombreuses cheminées. A force d’aller de cheminée en cheminée, Mouska devint noir. La suie des cheminées l’avait tâché.
- Je vais me nettoyer avec de la neige ! Se dit Mouska…
Il entama sa toilette sur une corniche d’où il glissa.
- A l’aide ! A l’aide ! Venez m’aider ! Cria-t-il
- Attrape ma queue ! S’écrie Félix, le chat.
Mouska obéit, il s’accrocha à la queue du chat qui le remonta sur le toit.
- Merci à toi de m’avoir tiré de ce mauvais pas.
- Que fais tu ici ? Demanda Félix.
- Je dois trouver la maison de la petite Korydwen avant que le jour se lève. Je suis son cadeau de Noël… Est-ce que tu connais Korydwen ?
- Je ne connais pas de Korydwen… Rétorqua Félix.
Alors Mouska prit un air triste… et Félix reprit :
- Allons voir le père Glouglou, mon vieille ennemi ! Dit Félix. Il pourra sans doute t’aider.
Ils partirent donc à la recherche du Père Glouglou.
- Ah te voilà enfin ! S’exclama Félix. Voici Mouska, il a besoin de ton aide.
- Encore une ruse de ta part pour m’attraper ! Dit le père Glouglou à Félix.
Le père Glouglou était un pigeon blanc.
- Pas du tout ! Dit Félix. Il recherche une fillette répondant au nom de Korydwen. Sais tu où elle vit ?
- Je connais une petite fille qui s’appel Korydwen, mais je ne sais pas si c’est celle que tu recherches.
- Où puis-je la trouver ? Interrogea Mouska.
- Monte sur mon dos, proposa le père Glouglou, je vais t’y conduire.
- Merci beaucoup père Glouglou.
Mouska grimpa sur le dos du pigeon. Le père Glouglou s’envola et Félix suivit en courant de toit en toit.
Puis le Père Glouglou se posa enfin…
- Nous y sommes. C’est ici. J’espère que c’est bien la fillette que tu recherches. Le jour va bientôt se lever…
- Je l’espère également.
Félix arriva à son tour. Mouska descendit dans la cheminée et entra dans la maison. A l’intérieur une porte de chambre entre ouverte. Une fillette endormie. Sur un mur un dessin accroché. Un dessin représentant Mouska. Le sourire lui revint alors. Avant que le jour ne se lève, il alla retrouver ses nouveaux amis et il leur dit :
- Merci à vous deux pour votre aide. Sans vous je n’y serais jamais arrivé.
- Ce fut avec plaisir. Répondirent Félix et le Père glouglou.
- J’ai encore un service à vous demander. Ajouta Mouska. Promettez moi que dorénavant vous ne serez plus ennemi, mais ami. Et que chaque année en cette nuit de Noël, vous vous rappèlerez notre soirée…
Le père Glouglou et Félix acquiescèrent.

Alors Mouska retourna dans la maison, et attendit le réveille de la petite Korydwen au pied du sapin. Les années passèrent, et tous les ans Mouska, Félix, et père Glouglou se retrouvèrent sur le même toit à se remémorer leur première rencontre. Félix et père Glouglou étaient devenus deux frères, ils n’étaient plus ennemi…
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 22:52

Nomi

Nomi entendit ExisTenZ appeller la fouleet écouta son conte avec attention.
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 22:55

Milosa

Milosa écouta toute les histoires. Elle aimait beaucoup cette ambiance en taverne, entourée de ses enfants.
A son tour elle s'avança... Elle craignait endormir tout le monde avec son conte mais son frère l'avait poussé à le raconter tout de même.

Elle but donc une bonne gorgée d'eau et s'installa au coin du feu. Elle commenca à raconter...


Citation :
Un Rêve éveillé


Chapitre un - Comment tout a commencé …

Il était une fois, une bien triste jeune fille. Adossée chaque jour à la fenêtre de sa petite maison, elle pleurait...

De là haut elle regardait de ses yeux rougis la rue sombre devant elle. Les feuilles mortes qui volaient, les quelques chats qui passaient en poussant parfois des miaulements stridents, les passants qui se précipitaient chez eux...

Cette rue elle la détestait, elle l’haïssait… Ses couleurs ternes où jamais le soleil ne passait, ses flaques crasseuses qui couvraient les pavés, ses habitants aux visages cireux et maussades…

Son rêve était bien ailleurs, bien loin de cette vieille bicoque mansardée dont les poutres étaient mangées par les mites. Les murs décrépis, elle ne les voyait même plus, son regard se détachait du sol encrassé par des mois de laisser aller…

Les yeux dans le vide, elle espérait à un autre monde, à une autre époque, plus vivante, plus joyeuse et bien plus merveilleuse comme dans les contes de fées que lui racontait sa mère.

Une larme coula le long de sa joue en y pensant…

Sa mère, qui avait toujours été là pour elle, n’était plus depuis déjà deux ans…

Deux ans que la jeune fille était restée prostrée à la fenêtre dès qu’elle le pouvait. La plupart du temps elle devait se dépêcher de descendre voir son père et sa belle-mère lorsque ceux-ci lui aboyaient dessus. Ils la couvraient de coups et lui donnaient de nombreuses tâches domestiques à faire.

Son père… Mais quel père !! Il ne l’était plus… Depuis bien longtemps aussi. Depuis qu’il avait subi le choc du décès de sa femme, depuis qu’il avait redécouvert une autre façon de consommer en taverne…A excès…

Sa petite fille qu’il adorait, sa petite fille qu’il chérissait n’était à présent pour lui que le reflet abominable de sa femme perdue… Il avait refait sa vie à l’opposé de l’autre, pour le plus grand malheur de Maely.

Maely, elle, n’avait pas changé. Elle était toujours aussi curieuse de la vie, espérant pouvoir lire des histoires la nuit, en cachette. Elle avait toujours cette petite bouille friponne mais si attachante avec ses petits yeux bleus, ceux de sa mère. Ses cheveux bruns mal peignés lui tombaient dans le dos, sa mèche ébouriffé devant ses yeux. Du haut de ses 14 ans, on lui en donnait souvent plus.
La seule chose différente depuis la mort de sa mère était son sourire. Elle qui, avant, affichait toujours un air ravi, à vouloir croquer la vie à pleine dents, avait une expression de mélancolie et de tristesse aujourd’hui.

Perdue dans ses pensées, elle essuya rapidement la larme qui descendait dans son cou. Elle ferma les yeux et essaya de revoir dans son esprit le doux visage de sa mère Phinélya.
Comme elle, ses yeux bleus brillants, son sourire si protecteur et sécurisant, ses mains gracieuses qui la prenaient dans ses bras pour lui conter une histoire. Maely se remémorait ces instants et on put apercevoir une légère expression de bonheur sur son visage.

Puis soudain un bougonnement féroce provenant du rez-de-chaussée sortit la jeune fille de ses rêveries.

_ Maelllyyy !!! Ma*hips* ellly !! Bouge toi *hips* iciiiii !!! C’est t’y *hips* pas p’sible un’ fille par *hips* eille !

Ni une, ni deux, elle se précipita dans l’escalier, se mit en face de son père, baissant la tête. Elle l’aperçut dans toute sa splendeur une fois de plus. Maintenant elle y était habituée même si c’était toujours une sensation horrible de voir son père dans cet état…
Chopine à la main, le visage émacié, une odeur insupportable émanant de lui, ses vêtements parsemés de divers trous et tâches grasses, un ventre proéminent et des cheveux si sales qu’ils en étaient tout emmêlés.

_ Oui…, murmura la jeune fille.

_ Et bien lève ta tête lorsque tu parles à ton père jeune fille ! On ne t’a jamais appris la politesse !

Maely releva son visage à contre-cœur pour regarder sa belle-mère.
Elle avait les traits tirés, des cheveux blonds bouclés remontés en un chignon fait à la va vite.
Ses yeux noirs perçants scrutés le moindre geste de sa belle-fille. Un rictus s’affichait clairement sur sa figure, elle ne le cachait guère.

_ Voilà qui est mieux ! La femme était assise à côté de son époux, elle lui jeta un regard un peu dégoûté puis se leva.

_ Bon je dois partir au marché. Toi, tu t’occupes de ton père. Et profites en pour faire les pavés ! Depuis le temps que tu dois les faire ! La dernière leçon ne t’a pas suffi apparemment ! Il faudra que je recommence.

La marâtre fit encore un air des plus diaboliques et partit sans rien ajouter, prenant son panier poussiéreux en chantonnant. On entendit le cliquetis de la clé lorsqu’elle claqua la porte derrière elle.

Maely observa son père qui s’était assoupie, renversant la bière qu’il avait à la main sur lui. Il ronflait bruyamment.

La jeune fille fit le tour de la maison. Tous les volets étaient fermés ainsi que les portes. Elle avait tenté plusieurs fois de partir mais le courage lui avait toujours manqué.

Les larmes aux yeux en jetant à nouveau un coup d’œil à son père, elle repartit dans sa chambre.

Le sol, elle ne le nettoierait pas. Il était de toute façon dans un état bien trop ignoble pour faire quoi que ce soit. De plus Maely s’était toujours refusée à cette tâche, non pas parce qu’il lui plaisait de vivre dans une maison où lorsque l’on marchait, les chausses collaient. Non ce n’était pas ça. Son refus d’obtempérer était simplement le signe que personne ici ne pourrait l’obliger à agir contre sa volonté, c’était là sa seule force de caractère. Bien que ce déni puisse paraître ridicule aux yeux de certains, pour la jeune fille, il avait une grande importance. Le seul point où elle ne lâcherait jamais rien…

Plus elle réfléchissait, plus son besoin de quitter cette affreuse bicoque se faisait ressentir.
Elle avait déjà commencé à faire ses valises, elles étaient là sous son lit, prêtes à être prises à n’importe quel moment depuis au moins un an.

D’en bas elle entendit un ronflement puis son père hurlant dans son sommeil.

_ Phinélya , Phinélya… Nooooonnnn !

La jeune fille mit la main devant la bouche, comme pour retenir ses pleurs mais cela ne fit rien bien évidemment.

Cet atroce son, sorti des entrailles de son père, lui retourna le cœur. Elle ne pouvait plus rester ici. Elle ne le supportait plus. Ce soir elle aurait encore droit aux coups violents de sa belle-mère. Son dos en était d’ailleurs marqué de cicatrices.

Sur un coup de tête, mais bien décidée qu’elle était, elle attrapa ses bagages qu’elle jeta par la fenêtre, atterrissant dans la rue déserte dans un bruit fracassant. Mais personne ne réagit.
Elle s’immisça sur le rebord de la fenêtre, observant une dernière fois le lugubre spectacle devant elle, puis descendit le long de la façade en s’aidant de quelques pierres. Elle glissa à un mètre du sol et retomba sur ses genoux. Elle se retint de verser une larme et vérifia si elle ne saignait pas trop. Quelques écorchures, les mains un peu éraflées mais tout allait bien. Elle se releva prit ses valises et partit en courrant ne sachant pas trop où se rendre mais avec un seul but partir loin, très loin d’ici...
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 22:56

Milosa

Citation :
Chapitre deux – Tracer sa route parmi les embûches

Elle avait couru à en perdre haleine. Le souffle court, la jeune fille s’était posée contre un petit muret au coin d’une rue plutôt cossue. Elle scruta les environs pour voir où elle avait atterri, n’ayant pas fait attention aux chemins qu’elle avait emprunté.

Emerveillée elle regardait tout autour d’elle. Elle n’avait jamais vu un quartier aussi resplendissant. Les jolies maisons étaient richement ornées, le soleil venait baigner de lumière les boutiques alignées. Quant aux habitants, ils s’étaient endimanchés. Les femmes portaient des bijoux somptueux et les hommes avaient une prestance incroyable. Tous ce beau monde se baladaient en couple ou avec leurs enfants capricieux qui montraient du doigt les jouets en bois des artisans en espérant en avoir un.

Maely les observait avec envie… Elle aurait bien voulu être une de ses petites filles sages, aux nattes parfaites et aux robes brodées. Mais elle s’inspecta et eut un choc face à cette différence frappante.
Ses cheveux étaient en bataille, sa robe bien que propre s’était délavée aux fils des lavages, et ses manches étaient rapiécées. En plus de cela son visage, ses mains et ses genoux étaient sales et on apercevait sur sa peau de nombreuses égratignures.

Elle prit sa robe entre ses mains, la triturant à cause du mal être qui l’envahissait face à ces gens aisés. D’ailleurs les adultes ne se gênaient pas pour lui décocher des regards de dédain complet. Les enfants, eux, faisaient de gros yeux ronds et se demandaient bien ce que pouvait être cette chose vivante au visage larmoyant.

La petite fille essaya de se recroqueviller pour se faire voir le moins possible. Elle rassembla ses deux valises autour d’elle pour construire une forteresse bien peu robuste face à tous ses visages mesquins répugnés par la misère qu’elle dégageait. Un passant, moins abrupts que les autres, la voyant dans cette situation, s’approcha d’elle en lui adressant un air d’immense pitié. Il lui jeta d’ailleurs quelques piécettes et repartit aussi vite qu’il était venu.

Maely roula les pièces dans le creux de sa main les observant comme s’il s’agissait d’un trésor exceptionnel, puis les mit précautionneusement dans sa poche. Elle se releva doucement, remettant sa mèche, attendit un instant que ses yeux embués reviennent à la normale puis marcha le long des murets pour éviter de croiser les riches villageois.

Une vieille dame la vit raser le mur et s’arrêta à son niveau.

_ Attendez jeune fille ! Dites moi ce qu’une jeune personne comme vous fait dans la rue ? Ce n’est point un endroit pour une personne de votre, on voyait que la personne âgée cherchait ses mots, catégorie…

Elle prit un air pincé alors qu’elle fouillait dans son sac. Maely, elle, était restée tétanisée quand elle l’avait abordé et ne bougea pas d’un centimètre attendant de voir ce que la femme lui voulait.

_ Tenez, prenez cet argent et retournez chez vous. Vous n’êtes pas faite pour vivre ici… Allez, allez petite négligée, allez prêt de votre famille. Votre père a sûrement besoin de vous dans son champs…

La femme ridée repartit comme le premier homme, aussi rapidement qu’elle était apparue, avant de lui tendre quelques billets. Maely les prit à contre-cœur et regarda la vieille s’en allait à pas vifs.

Quelle était bien malheureuse en cet instant ! Comment des gens qui paraissaient si riches et qui jouissaient de chaque chose de la vie pouvaient la traiter de cette manière alors qu’ils se rendaient certainement compte de sa détresse.

Maely continua sa route, traçant tout droit sans s’arrêter jusqu’à une prairie, loin des habitations, loin de cette ville superficielle. Elle n’avait pas lâché de larmes mais son cœur était lourd. Elle ressentait du mépris à l’égard de ces gens qui se pensaient importants, au dessus de tout et capable de juger n’importe qui. Pourtant la jeune fille n’avait pas pour habitude d’être si amère mais les épreuves de la vie s’accumulaient contre elle. Elle respira un bon coup, pour faire évacuer toute cette pression et ce mal-être puis passa sous la barrière de l’enclos.
Elle espérait trouver du réconfort parmi les chevaux qu’elle voyait au loin. Elle avait eu l’habitude de s’en occuper avec sa mère quand elle n’était encore que très jeune.
Maely vit une pouliche et s’en approchant docilement pour ne pas l’effrayer. Elle l’a caressa un peu, l’animal n’avait pas l’air peureux. Elle resta là un moment, chassant toutes ses pensées maussades en chuchotant à la bête quelques mots.

Puis lorsqu’elle s’aperçut que la nuit tombait, elle décida de trouver un endroit où dormir.
Un grand désarroi l’empara. Autour d’elle, il n’y avait aucune masure où se poser. Elle s’enfonça un peu plus souhaitant apercevoir une lumière diffuse signe de vie. Mais elle ne trouva qu’un champs de blé qui s’étalait tout du long.

La jeune fille n’en pouvait plus de marcher, de traîner ses bagages derrière elle. Elle était fatiguée, compétemment exténuée. Elle essaya de contourner le champs mais il lui sembla que celui ci s’étendait sur plusieurs kilomètres. Ses pieds endoloris par ses chausses trop petites, ses mains rouges à cause de ses valises, elle avançait toujours se convaincant mentalement qu’elle discernerait dans l’obscurité naissante un lieu où s’abriter.

Soudain elle entendit un son étrange qui la fit sursauter. Elle tremblait de la tête au pieds, son cœur battant à tout rompre. Puis à nouveau elle rebondit de peur en voyant une chouette passer devant elle reproduisant le bruit qui l’avait paralysée. Simplement le hululement de cet animal volatile… Mais la pauvre petite était tellement terrorisée que chaque mouvement, chaque sonorité l’inquiétait plus que mesure.

Elle allait bientôt s’écrouler, son moral s’effritait de plus en plus, puis levant les yeux, elle vit d’abord un vieil arbre noueux et au loin une clarté… Une petite flamme fit irruption en elle, lui procurant à nouveau du courage. Elle reprit ses sacs en main et se hâta de sortir du champs de blé. Maely emprunta le chemin terreux jusqu’à atteindre le point lumineux. Il s’agissait en fait d’une maisonnée, appartement très certainement au paysan propriétaire du champs et de la prairie également.
Elle frappa à la porte, la peur au ventre. Elle savait qu’elle avait l’air d’une malpropre et craignait qu’on lui refuse le gîte. Elle imaginait aussi tomber sur une rustre personne qui la ferait partir en courrant. Alors qu’elle priait pour que ce ne soit pas le cas, une jeune femme lui ouvrit la porte, portant à ses bras un bébé à peine âgé d’un an visiblement.

Maely la regarda, le visage implorant sa bonté, elle commença à s’adresser à la mère.

_ Bonsoir Madame. Je suis désolée de vous déranger à cette heure tardive… Mais je me suis perdue dans votre champs et j’aimerais avoir un toit où dormir cette nuit.
Je vous serais très reconnaissante si vous vouliez bien m’accepter juste une soirée chez vous, s’il vous plaît…


La femme semblait bien embêtée de voir une gamine si polie mais si pauvre devant sa maison. Elle calmait son enfant qui geignait en le berçant calmement.

_ Et bien gamine ! Que fais tu là à une heure pareille perdue au milieu de nul part !!

Elle fronça les sourcils puis haussa les épaules.

_ Après tout tu m’as l’air bien perdue et puis je ne risque pas grand chose vu dans l’état dans lequel tu es… Bon écoutes pour cette nuit tu pourras dormir dans la grange. Je vais te donner quelques miches de pain. Mais demain il te faudra t’en retourner. Mon mari ne serait pas d’accord que j’accepte une mendiante chez nous. Allez va, l’établi est juste derrière la maison.

La femme retourna à l’intérieur de sa demeure pour prendre de la nourriture et une gourde d’eau.

_ Tiens, lui dit elle en lui apportant du pain et des fruits dans une serviette ainsi que la gourde. C’est tout ce que je peux faire pour toi mon enfant. Je suis désolée. Rentres chez toi dès demain ou vas à l’orphelinat, tu y seras bien mieux qu’à traîner dans les rues. Qu’Aristote veille sur toi.

_ Merci m…, Maely n’eut pas le temps de répondre qu’elle avait déjà fermé la porte la laissant avec son baluchon de nourriture et ses valises.

La petite s’en alla donc dans l’étable. Elle s’installa dans le fond, à l’abri des regards, se fit une couche à l’aide de quelques ballots de paille. Elle trouva une couverture miteuse qui l’aiderait à passer une meilleure nuit. C’est attristée et en pleurant que la jeune fille s’endormit. Rêvant toujours d’un monde meilleure et se ressassant les moments passés avec sa mère…
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Milosa

Citation :
Chapitre trois – Une rencontre inespérée

A l’aube, elle se réveilla avec un mal de dos et son estomac qui grognait. Elle se retira les quelques brins de paille qui s’étaient coincés dans ses cheveux puis s’étira doucement. Elle sentit tout son corps endolori. Elle essaya de se masser la nuque puis regarda l’état de ses pieds. Quelques cloques étaient apparues et sa peau était à vif sur les cotés dû au frottement de ses chausses.

Pourtant elle ne s’attarda pas dessus tant la faim l’a tenaillé. Elle se saisit du balluchon de nourriture et croqua à pleine dent dans la miche de pain. Tout de suite elle eut l’impression que son corps allait mieux. Elle but une bonne rasade d’eau et finit d’engloutir son repas.
Bien repus elle prit alors le temps de sortir de sa valise quelques bandages. Heureusement elle y avait prévu quelques éléments de survie en les préparant à l’avance.
Elle soigna donc ses pieds en y apposant les bandes soigneusement. Il fallait à présent qu’elle enfile ses chausses et cela la fit un peu souffrir mais la douleur était moindre qu’avant. Elle réussit à se lever et à atteindre l’abreuvoir pour remplir à nouveau sa gourde. Puis elle rangea ses affaires et se prépara pour le départ.

Dehors les couleurs orangées du levée du soleil baignaient le paysage. Maely admira un moment ce magnifique tableau, où la campagne dormait encore. Les gazouillis de petits oiseaux berçaient cette douce vision. Il était temps pour elle de repartir.

Elle prit ses bagages en main et sortit de la grange en veillant à ce que personne ne la voit. De jour, tout lui paraissait moins inquiétant et elle pouvait distinguer au flanc de la vallée, au nord, une petite bourgade aux allures moins riches que la précédente. Elle décida de s’y rendre. Il fallait qu’elle se rachète une nouvelle paire de chausses si elle ne voulait pas que l’état de ses pieds empire.
Elle marchait lentement à travers le petit chemin et croisa un vieil agriculteur qui la salua. Bien que ce geste put paraître anodin, le petit cœur de la jeune fille se remplit de chaleur. Enfin une personne qui lui faisait un geste amical sans la juger. C’est avec un sentiment plus léger qu’elle se rendit au village suivant.

Lorsqu’elle pénétra dans l’enceinte du bourg, elle aperçut tout d’abord une arcade impressionnante, taillée dans une pierre polie de noble qualité. On pouvait y voir graver les armoiries du Comte qui habitait ici visiblement.
Elle continua sa route, croisant quelques habitants qui la dévisageaient mais qui ne semblaient pas choquer par son habillement. A quelques mètres d’une jolie fontaine, où elle s’attarda un moment pour observer les jets d’eau rebondir sur la paroi, elle vit une échoppe de tisserand. A première vue elle ne payait pas de mine mais quand elle y entra elle fut impressionnée par la beauté des vêtements qui s’y trouvaient.

Elle hésita à se diriger vers l’artisan, occupé à broder à l’aide d’un fils doré une délicate fleur sur une robe. Elle toussota un peu pour attirer l’attention. L’homme apparemment assez âgé, lunettes sur le bout du nez et les cheveux d’un blanc éclatant, regarda la jeune fille d’un air interrogateur.

_ Euhh… Bonjour Monsieur l’artisan. Je me présente à vous. Je me prénomme Maely, je ne suis qu’une simple fille de paysan mais j’aurais besoin d’une nouvelle paire de chausses. Les miennes sont trop petites malheureusement et me font souffrir… Ne vous inquiétez pas surtout, j’ai de quoi vous payez.

Le tisserand l’inspecta une nouvelle fois puis releva d’un geste rapide ses lunettes.

_Huumm, bonjour jeune fille, répondit il d’une voix sonore et grave. Je constate en effet que tes chausses ne te vont plus du tout. En plus elles sont toutes usées. D’ailleurs je crois que tu ne devrais pas changer que ça…

Il s’avança vers elle, prit une de ses manches et tira sur un petit fils décousu de la robe.

Maely eut l’air toute penaude et devenait rouge de honte. Elle le savait bien que ses habits étaient vieux et méritaient d’être changés…Seulement elle n’en avait pas les moyens.

Avant qu’elle puisse lui rétorquer quoique ce soit, l’homme lui sourit à la plus grande surprise de la jeune fille.

_ Ne t’inquiètes pas Maely, c’est ça ? Je vais te faire une paire à ta taille et des plus confortables qu’il soit. Tu m’as l’air bien perdu et une jeune fille comme toi, si gentille et polie, ne devrait pas vagabonder seule. Viens là que je te prenne ta pointure. Et puis peut être voudras tu raconter à un vieil artisan inoffensif ton histoire et pourquoi une petite fille comme toi traînes dans les environs seule.

Sur le visage de Maely, on distingua un grand sourire de joie et de profonde sympathie envers ce vieille homme. Elle ne put s’empêcher de lâcher un petit rire tellement elle était ravie de cette rencontre.

_ Oh merci Monsieur, merci beaucoup, du plus profond de mon être ! Je suis si heureuse que vous acceptiez.

Elle s’assit sur le tabouret qu’il lui présenta et continua ses remerciements. Pendant que le vieil homme prenait ses mesures, elle lui raconta son histoire. Le tisserand ne disait rien mais hochait parfois la tête et une expression grave transparaissait sur son visage à certains passages.

_ Et bien on peut dire que tu n’as pas eu beaucoup de chances jeune fille… Sais tu ce que tu vas faire ensuite ? C’est risqué pour toi de ne pas avoir de toit. Tu as eu de la chance de tomber sur moi.

Il jeta un nouveau coup d’œil sur ses pieds meurtris et reprit le fil de sa conversation en se dirigeant derrière le comptoir pour prendre une paire de chausses.

_ Je peux te proposer quelque chose si tu le désires. Je te loges ici et te nourris dans cette modeste demeure. En échange je t’enseigne les ficelles du métier, je n’ai malheureusement pas de fils pour prendre la relève et je me fais vieux. Tu m’as l’air intelligente et habile de tes mains. Ainsi je serais assuré que mon échoppe continuera à vivre après moi. Quand dis tu ?

Maely fit abasourdie par ce que venait de lui proposer l’homme, à tel point qu’elle ne réalisa pas qu’il se penchait vers elle pour lui enfiler une magnifique paires de chausses bleus, comme ses yeux, brodés de ses initiales.

_ Je, je … Je ne sais comment vous remercier à nouveau… J’en serais honorée au plus haut point cher monsieur ! Vous faites un travail si splendide que c’est avec un grand plaisir que j’accepte !

L’artisan sourit et fut surpris qu’elle se jette dans ses bras et verse quelques larmes.

_ Voyons mon enfant, sèches donc tes larmes. C’est moi qui suis ravi d’avoir rencontrer une petite fille si mature et prête à travailler. Et puis au fait appelles moi Heudebert, cela sera bien mieux à l’avenir.

Maely lui sourit et répondit avec une profusion de joie.

_ D’accord Heudebert !!

C’est ainsi que la jeune fille commença à travailler dans l’atelier de tisserand. Au fils des jours, leur entente était de plus en plus cordiale et un lien affectif se créa entre eux comme un grand-père avec sa petite fille. Parfois elle se surprenait même à l’appeler Papy. La première fois qu’elle l’interpella ainsi, l’artisan eut l’impression, pour la première fois de sa vie, d’avoir une véritable famille.

Maely s’améliorait de jour en jour grâce aux conseils de son maître. Il était vraiment très doué en la matière et lui avait même fait une magnifique robe qui attisait la convoitise de bien des clientes. La jeune fille, elle, adorait ajouter des touches personnelles aux habits. Elle dessinait d’abord ce qu’elle allait faire, puis d’un geste précis comme celui de son précepteur, elle cousait les différents tissus entre eux pour finir par ajouter quelques fines broderies.

La jeune fille se sentait revivre avec ce grand père qu’elle aimait tant. Ses mésaventures passées étaient bien lointaines maintenant. Cela faisait deux ans déjà qu’elle travaillait pour le vieil homme et elle avait retrouvé le sourire et sa joie de vivre qu’elle passait d’ailleurs à tous les clients de la boutique. Ils ressortaient toujours contents de leurs achats et ravis de l’accueil chaleureux des gérants.
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Milosa

Citation :
Chapitre quatre – Un nouveau destin commence

Un jour alors qu’elle tissait une chemise derrière le comptoir, un homme s’approcha sans qu’elle l’entende. Elle sursauta lorsque celui-ci l'apostropha.

_ Aïe !!

Du fait de sa surprise, elle s’était piquée un doigt avec l’aiguille. Elle releva la tête. Un jeune homme, d’une noble carrure et habillé très élégamment, apparemment un peu plus âgé qu’elle, avait une expression confuse sur son visage si séduisant. Maely le contempla longuement sans pouvoir sortir un mot de sa bouche. Elle commença à bégayer et réussit à peine à prononcer un bonjour.

L’étranger quant à lui avait l’air tout aussi troublé par les somptueux yeux bleus de la jeune fille. Il retrouva néanmoins ses esprits et réussit à lui adresser la parole.

_ Bonjour Damoiselle. Je suis désolé de vous avoir importuné de la sorte et j’espère que vous ne vous êtes point fait trop mal.

Il regarda, un peu inquiet la main de Maely, une petite goutte de sang perlée sur le bout de son doigt.

_ Oh non, répondit elle précipitamment en prenant un linge qu’elle posa sur la légère plaie, ne vous inquiétez pas. J’ai l’habitude vous savez.

Un petit sourire timide illumina son visage et elle replongea ses yeux dans ceux du jeune homme. Celui-ci lui sourit également, ses yeux verts étincelants à la lumière du jour.

_ Bien, vous me voyez rassuré. Je ne supporte pas l’idée d’être la cause d’une quelconque souffrance, surtout si c’est celle d’une aussi charmante jeune fille…

A peine eut-il le temps de finir sa phrase, qu’Heudebert apparut dans l’encadrement de la porte. En croisant le regard du jeune homme, il parut surpris et se précipita vers le nouveau venu.

_ Messire le Comte, bien le bonjour…

Il s’abaissa devant lui comme il se devait face à un noble.

A ce moment là, Maely fit une mine toute penaude. Elle ne savait plus où se mettre. Bien sûr, elle avait déjà vu le Comte à travers des représentations et elle savait qu’il était jeune. Il venait juste de reprendre le titre de noblesse de son père décédé. Cependant jamais elle ne se serait doutée qu’il puisse s’agir de cet homme là…

Elle s’avança alors vers le Comte et lui fit une petite révérence.

_ Oh je m’excuse Messire, le Comte Stéphane, je ne vous avais pas reconnu… Vous m’en voyez vraiment désolée…

L’artisan regarda faire son apprentie et esquissa un léger sourire. Quant au jeune homme, on distinguait qu’il était plus qu’envoûté par Maely et ses gestes gracieux.

_ Ce n’est rien vous ne pouviez pas me reconnaître, et puis parfois cela fait du bien d’être traité comme son égal.

Il lui sourit puis reprit, énonçant la raison de sa visite.

_ Je venais à vous pour une commande spéciale Heudebert. Je sais que mon Père vous faisiez grande confiance pour ses vêtements et ma foi, je dois avouer qu’ils étaient somptueux. J’aimerais donc que vous me confectionniez un habit pour le jour de mon dix huitième anniversaire.

Le vieil homme prit un air ravi et hocha frénétiquement la tête.

_ Bien sur Monsieur le Comte, cela sera avec la plus grande joie. Mais je pense que ma protégée, Maely, saura faire un travail encore plus perfectionné que le mien. Je dois dire que l’élève a dépassé le maître et j’en suis vraiment très fier.

Heudebert se retourna et fit un clin d’œil presque imperceptible vers la jeune fille. Celle-ci rougit comme un joli coquelicot et remercia son grand-père de cœur.

Maely prit donc les mesures du Comte et se rendit plusieurs fois à son château pour lui montrer étape par étape son travail. Elle voulait également avoir son avis sur ce qu’elle lui confectionnait. L’artisane passait toutes ses nuits à dessiner les croquis de cette tenue, à tester différentes sortes de tissus, à savoir quelle teinte irait la mieux avec ses yeux. Des heures de travail acharnées pour satisfaire celui pour qui son cœur battait. Le Comte était lui aussi troublé par cette charmante jeune femme avait qui il discutait longuement alors que sa venue ne nécessitait que quelques minutes.

Un jour, alors que Maely lui présentait la tenue finale, somptueuse, aux fines broderies dorées, et au toucher de velours, Stéphane la regarda dans les yeux et prit son courage à deux mains. Ils ne pouvaient plus s’ignorer l’un de l’autre et avait pris une grande décision. Certes son père ne l’aurait pas accepté, mais sa Mère la Comtesse lui avait dit d’écouter son cœur. Il appliqua donc son conseil avec une légère crainte en la voyant ainsi devant elle, si simple mais pourtant si belle.

_ Humm,… Maely, vous savez… Hummm…

Sa timidité était touchante et la jeune fille ne put qu’être attendrie par cette émotion palpable.

_ Je dois être accompagné le jour de mon anniversaire. Je me dois d’ouvrir le bal avec une personne que j’aurais choisi. Ma mère avait trouvé une jeune fille de haut rang mais cela ne m’a pas vraiment plu… J’avais déjà fait un choix et… ce choix c’est vous. Alors si vous l’acceptez, bien entendu, Cela serait un honneur pour moi que vous soyez ma compagne pour cet instant important de ma vie…

Et à la stupeur de la petite paysanne, déjà touchée par les propos du jeune homme, il se mit à genoux devant elle et réitéra sa demande.

_ Maely, me ferez vous cette honneur ?

A nouveau elle s’empourpra mais un grand sourire illumina son visage et sans pouvoir se contrôler, elle se jeta dans les bras du Comte en prononçant tendrement un oui, empli de joie, et de sentiments débordants.

C’est ainsi qu’à la cérémonie on put voir les deux jeunes gens main dans la main, affichant des sourires radieux devant le peuple heureux. Heudebert qui avait aussi été invité versa une larme en voyant sa petite fille si belle dans cette robe qu’elle avait confectionné elle-même pour l’occasion et qui s’accordait à merveille avec la tenue quasi princière du Duc. La mère de Stéphane, elle, affichait un air satisfait, sûrement était elle contente du bonheur de son fils.

Lorsque le Comte lança la cérémonie, il se mit au milieu de la piste de bal, tendant la main à Maely et tous deux dansèrent devant les invités. Ils s’accordaient admirablement bien, comme s’ils enchaînaient des notes de musique sans aucune fausseté.

Puis à la fin de la mélodie , alors que tous les autres convives les avaient rejoint, Stéphane avança son doux visage vers Maely qu’il sentit tremblante. Malgré son anxiété, la jeune fille approcha lentement ses lèvres vers celles de Stéphane et les effleura tendrement.

C’était son premier baiser de Princesse. Un bien être immense l’envahit et elle continua à l’embrasser amoureusement, laissant transparaître tous ses sentiments pour son aimé.

Peu de temps après on annonça dans tout le Comté le mariage du Comte Stéphane et de la future comtesse Maely.

Et comme dans toutes histoires de princesse, tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Une fois son conte fini, Milo reprit un grand verre d'eau. Elle espérait que son histoire ait plu.
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Nomi

Par la suite elle écouta celui de Milosa et se dit que la concurrence arriva fort.
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Laurentdumoulin

Laurent du Moulin était bien aise de voir la salle des contes revivre depuis quelques jours.

Il avait lui-même des projets "littéraires" mais entre les travaux des champs, la pêche, les discussions à la mairie et la bataille de boules de neige qui faisait rage, il n'avançait pas.

Il put néanmoins profiter d'une petite pause pour venir écouter le conte de Milosa. Quoi de meilleur qu'une bonne histoire en se réchauffant au coin du feu.

Une fois que Milosa eut terminé, il la félicita, remit cape, bonnet et gants et ressortit vers son poste d'observation du clocher pour suivre la bataille qui continuait.
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Laurentdumoulin

Le concours était maintenant terminé, et Laurent rentra dans la salle des contes où la cheminée s'éteignait tranquillement.

"Brrr.... fait pas chaud ici une fois que tout le monde est parti"

Un petit coup de balai, un coup d'eau sur le feu pour l'éteindre pour de bon puis il sortit et ferma la porte.

"Bon maintenant il faut s'occuper du vote."

Il rentrit dans la mairie et en ressortit avec une urne, après avoir vérifié qu'elle n'était pas utilisée pour l'élection municipale.

Il la ramena sur la place du marché et vint la placer au milieu du marché de Noël pour que tout le monde puisse voter. Dessus était écrit Ici vous pouvez voter pour le plus beau conte.
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Pieneuf

Pieneuf arriva vers la salle des contes transi de froid, la porte était fermée

Et zut alors!! saleté de grippe (hrp et de connexion surtout^^) c'est bien ma veine et moi qui avais promis un conte, pour qui je vais passer?

En se retournant, Pieneuf aperçut Laurent posant l'urne sur la place du marché et l'interpella.

Bien le bonjour Laurent une mauvaise grippe m'a cloué au lit, je n'ai pu vous conter mon histoire. Vous m'en voyez bien déçu.

Pieneuf regarda Laurent avec des yeux de chien battu, il espèrait bénéficier d'une faveur.
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Laurentdumoulin

Laurent regardait l'air abattu de son parrain... C'est vrai qu'il avait l'air encore un peu malade, le pauvre... et malgré tout il avait écrit un conte. Il ne pouvait pas le laisser comme ça...

"Bonjour Pieneuf... j'espère que personne ne va me traiter de favoritisme, mais je vais rouvrir la salle des contes pour vous.. Après tout je pense que personne ne protestera contre entendre une belle histoire de plus.... "
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:00

Pieneuf

Touché par la gentillesse de Laurent, Pieneuf lui serra franchement la main et lui dit:

Merci, vous pouvez me demander n'importe quoi, je vous suis redevable,. Merci, merci encore.

Pieneuf attendit que Laurent lui ouvrit la porte, il faisait froid dans la salle toute propre.
Pieneuf prit place, puis regardant l’assistance avec un sourire stupide et gêné, il se décida enfin à commencer son histoire.


L’histoire du tailleur qui en avait tué sept d’un coup.

Dans chaque conte, et celui-ci n’aura pas la prétention de déroger à la règle, l’histoire commence par : Il était une fois…



Citation :
Donc il était une fois, dans un royaume pas si éloigné du notre. Un petit tailleur travaillant à son ouvrage, il se concentrait sur le voile de mariée de la princesse qui allait, prochainement, s’unir avec un prince voisin.
La princesse était venue elle même commander le voile et avait fait part à notre héros,

Puisque, je dois bien l’admettre, s’en est un…dit Pieneuf

Citation :
Elle avait fait part à notre héros, donc, sa tristesse d’avoir pour époux, un petit prince orgueilleux, couard et pas très beau.

Vous n’avez qu’a m’épouser moi lui avait dit le tailleur avec un air malicieux.

La princesse avait sourit.
Et autant vous le dire de suite, c’est à cet instant qu’ils sont tous deux tombé éperdument amoureux l’un de l’autre.

Citation :
Tant et si bien que la princesse venait régulièrement inspecter les travaux d’avancement de son voile.

Puis en murmurant Pieneuf dit: « ce n’était qu’un prétexte bien évidemment. »


Citation :
Ils se voyaient tous les jours et leurs amours ne faisaient que croître.

Un jour, et ce jour devait arriver, les habitants du royaume voisin commencèrent à poser des problèmes il faut dire qu’ils étaient plus grands, bien plus grands puisqu’ils étaient des géants, oh!! Pas bien nombreux une douzaine, tout au plus mais enfin ils faisaient beaucoup de dégât tant et si bien que le roi, père de notre princesse et futur beau père du prince orgueilleux, couard et pas très beau; décida d’envoyer une troupe pour réduire à néant ces quelques géants gênants. Le prince orgueilleux, couard et pas très beau fut à la tête des troupes. Affrétés, ils partirent et revinrent, comment dirais-je… perdant, déconfis, humiliés, bref en tout cas sans le prince orgueilleux, couard et pas très beau qui avait préféré fuir.
Le roi embêté prit la décision de marier sa fille à celui qui le débarrasserait des géants.

Là dessus le tailleur avait terminé le voile puisqu’il ne voyait plus sa princesse, celle-ci ayant été enfermé par son père pour éviter qu’elle ne prenne la poudre d’escampette.
Son ouvrage terminé, soupirant, il tenta de se consoler avec une belle tartine de confiture.
Seulement une nuée de mouche virevoltant autour de lui, vint gâcher tout plaisir.
Lentement, le tailleur, leva la main et la plaqua avec hargne sur la table.

Oh!! Sept d’un coup, j’en ai tué sept d’un coup, ce n’est pas un exploit à la portée de n’importe qui ça. Il me faut à tout prix immortaliser mon fait.

Aussitôt dit aussitôt fait, le tailleur portait une ceinture de soie sur laquelle furent brodés ces mots: Sept d’un coup!!
Il n’était pas peu fier et se mit en quête de le montrer à tout le monde. Il sorti de son échoppe et exhiba sa ceinture à tout les passants, la renommée du tailleur fut t’elle que même la princesse su tout de la prestation de son jeune amour. Toute la ville retentissait de ces paroles. Sept d’un coup. Le jeune tailleur fut bientôt convié au palais pour libérer la population du gigantesque fléau.

Bien entendu personne ne se doutait que les sept victimes furent petites et volantes, pour les gens il ne pouvait s’agir que de géants. Donc devant le roi le tailleur n’eu d’autre choix que d’accepter l’offre.
« débarrasses-nous des géants et je te fais mon gendre! »

Avant de partir pour la Géantie, qui est le nom du pays des géants vous l’aurez noté. Le tailleur fit halte chez lui pour préparer son paquetage.
Il mis dans sa besace du pain du vin et un fromage frais de la veille et s’en alla sur les routes.

En chemin le tailleur, vit un oiseau éreinté et prenant pitié décida de lui sous-louer gracieusement une partie de son manteau. Il le mis dans sa poche et continua sa route. Tout à coup un géant se dressa devant lui et l’interpella: Holà petit homme que fait tu par ici? N’a tu point crainte de te faire dévorer?

Bien le bonjour ami géant. Lui répondit le tailleur fort impressionné par la stature de son interlocuteur. Non je n’ai pas peur, je suis même très fort pour preuve. Il désigna sa ceinture.

Alors le géant se pencha et lu, difficilement car les géants ne sont pas réputés pour leur érudition, Sept d’un coup? Dit-il fort intrigué.

Et oui sept!

Et bien tu ne sembles pas si fort pourtant? Car pour le géant les victimes ne pouvaient être que des confrères, par quel moyen les avaient ils tué? Lui qui n’avait fait qu’une bouchée d’un rigolo orgueilleux, couard et pas beau ainsi que de la troupe qu’il commandait. Un seul homme pouvait il se débarrasser aussi facilement de sept géants? D’un seul coup qui plus ait?

Alors nous allons voir si tu es aussi fort que tu le prétends. Le géant prit une pierre et la pressa si fort que quelques gouttes d’eau en tombèrent.

Oh ça ce n’est rien. Répondit le tailleur, il fit mine de chercher le caillou idéal puis fouillant dans sa besace il en extirpa son fromage. Regardes bien ami géant. Le géant ne s’aperçu pas de la supercherie et fut fort impressionné de la quantité d’eau qui sorti de la prétendue pierre.

Bah! Tout ça ce n’est rien peux-tu faire mieux que moi?
Il reprit une pierre qu’il lança de toutes ses forces.

Le tailleur fit le même scénario, à la place du fromage il prit l’oiseau et le lança. Le souffle du vent réveilla le volatile qui, requinqué, prit son envol, il ne fut bientôt qu’un point à l’horizon.

Alors ça? Tu es vraiment fort il faut que je te présente à mes frères. Et par la même occasion nous pourrons nous débarrasser de toi. Mais ces derniers mots le tailleur ne les entendit pas puisque le géant ne fit que les penser.
Allons peux tu m’aider à trimballer ce chêne à la maison ?

Bien sur ami géant! Prends donc les racines, je m’accommoderai bien des branches feuillues.

Et ils partirent en direction du castel géant. Le géant maugréant sur le poids de l’arbre et le tailleur allongé dans les feuillages lui répondant que s’il était fatigué il pouvait bien l’emmener tous seul. Fort heureusement le géant avait bien trop d’orgueil, tiens! comme le prince qui n’était pas beau, pour se laisser ridiculiser une troisième fois par ce gringalet.
Ils arrivèrent enfin; le géant fut un peu honteux d’avoir à présenter le tailleur à ses frères.

Mes frères, dit il, voici notre nouvel , hum!!, ami, le tailleur, ne riez pas c’est un cador, il en a tué sept d’un coup!

Sept d’un coup? Répétèrent les autres géants. Et bien sois le bienvenue petit tailleur, viens partager nos mets tu dormiras ici en attendant la venue de nos chefs les jumeaux.

Oui car ces deux là ont la particularité d’être identique en tout point hormis, peut-être, que lorsque l’un lève la main gauche, son double, lui, lève la droite. C’est étrange, j’en conviens mais cela risque d’être utile à notre héros, car n’oubliez pas qu’il en est un.

La soirée avec les géants fut mouvementé, ils ne tenaient pas la boisson et en abusaient vraiment. Le tailleur les fit bien rire, ce qui ne fut pas difficile étant donné leur degré d’alcoolisation. Puis vint l’heure du coucher; tout titubant ils lui désignèrent sa couche un énorme lit, tellement grand que deux géants de grande taille, enfin plus grand que la norme des géants, auraient put y dormir aisément.

Voici ta couche. Lui dirent ils.

Et bien je risque de me perdre, là dedans. Se dit le tailleur.

Quand tous les géants se mirent à ronfler, le tailleur sortit du lit et alla se coucher dans un coin du castel, se sentant ainsi en sécurité, il s’endormit. Il fit bien car peu après minuit, les géants se levèrent, prirent leurs armes et s’abattirent sur le lit, où ils pensaient y trouver le tailleur, et le mirent en pièce. Satisfaient de leur besognes ils se rendormirent.
Quelle ne fut pas leur surprise, quand, au petit matin, ils virent le tailleur qui s’étirait en baillant.

Quelle bonne nuit, j’ai passé. J’ai rêvé que j’étais un joueur de Soule, le meilleur du circuit d’ailleurs! Et que j’évitais systématiquement les plaquages de mes adversaires.

A ces mots les géants prirent peur et s’enfuyèrent, comme ce fut enfui le prince pas beau. Personne à ma connaissance n’a plus jamais entendu parler de ces géants.

Le tailleur, qui était malin, et ça aussi vous l’aviez deviné, avait bien joué la comédie. Ses muscles, oui oui il en avait, il n’est pas chétif, c’est un bel homme, c’est pas parce qu’il est tailleur, la condition sociale fait pas la beauté, pour preuve j’ai bien connu un prince pas beau alors…

Citation :
Donc ses muscles ne lui auraient été d’aucuns secours il lui fallait user de la ruse, ce qu’il fit à merveille. Il ne lui restait plus qu’a se débarrasser des deux jumeaux. Le tailleur partit donc à leur rencontre, et les trouva encore assoupis, adossés à un arbre, l’un à gauche et l’autre à droite. Prenant le temps de la réflexion, qui fut assez courte, le tailleur décida de monter à l’arbre . Il prit de grosses pierres qu’il mit dans sa besace et grimpa le long du tronc.

Arrivé à la cime de l’arbre, Le tailleur jeta l’une des pierres sur, disons : le géant de gauche. Il la prit sur le crane, ce qui eu pour effet de le réveiller:

Holà frère que t’arrive t’il donc pour me frapper de la sorte? Dit le géant gaucher.

Quoi donc, frère. Lui répondit le géant droitier. N’as tu pas fait un mauvais rêve pour m’interpeller de la sorte?

Là dessus les deux frères se rendormirent. Le tailleur visa le haut du crane du second géant, qui n’avait pas encore été molesté.

Et bien frère c’est pour le moins mauvais que tu me frappe ainsi!

Qui donc a commencé? Allez rendors toi!

Les ronflement reprirent et le tailleur voulu en terminer. Et lança deux pierres de fort belle taille qui atterrirent sur les deux géants assoupis qui s’éveillèrent aussitôt.

Leurs esprits s’échauffèrent et ils en vinrent rapidement aux mains.

Le géant gaucher lança à son frère une gauche terrible qui fit mouche, seulement la droite de son frère ne fut pas moins adroite. Il ne fallu pas trop de temps pour les coups qu’ils s’assenèrent l’un l’autre eurent raison de leur santé, ils s’écroulèrent sans vie.

Le tailleur descendit le l’arbre et se dépoussiéra. Il contemplait son œuvre autant vous dire qu’il était fier de sa réussite.
Je ne vous cacherait pas que son arrivée dans la ville fut des plus festives, durant une semaine la fête battit son plein. Les amants, heureux de se revoir sans se cacher ni rougir de leur conditions, enfin surtout celle du tailleur, furent vite mariés.

On t’ils eu des enfants? Je ne peux vous le dire, je suis parti avant la fin.

Pieneuf en avait fini avec son conte, qu'il avait entrecoupé de mouchage de nez et d'eternuements, et il ne s’en portait pas plus mal. Il s'en voulait d'avoir fait rouvrir la salle de plus il était vraiment mal à l’aise face à une audience, à qui il souriait bêtement.

Voilà! J’ai terminé, je vous remercie de votre attention et espère ne point trop vous avoir ennuyé. Pieneuf se leva rapidement et remercia une fois de plus Laurent.
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:00

Rick

Rick qui avait entendu dire que la salle des contes avait réouvert ses portes, était venu, malgré le froid, écouter le conteur.
Histoire intéressante ma foi se dit-il ! Mais maintenant il serait temps d'aller voter....
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:00

Elwë*

Elwë* sourit quand elle vit Pieneuf arriver à la salle des contes. Il était donc venu finalement! Very Happy

Elle écouta son histoire avec plaisir et quand il eut fini le rejoins pour le féliciter.


Bravo Pieneuf! Ton histoire était très belle et drole, et je te félicite de ton courage!
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:01

Nomi

Nomi entendit dire qu'un compteur était en retard mais raconta son histoire quand même.
Elle se précipita dans la salle et s'installa à cöté de Elwë.
Nomi écouta le conte avec attention.
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:01

Laurentdumoulin

Laurent attendait la fin du compte en souriant à Pieneuf... et en se demandant intérieurement s'il n'allait pas faire une crise de fièvre et qu'il faudrait le remettre au lit, mais non tout se passa bien.

"Merci Pieneuf de cette jolie histoire... J'en connaissais une variante mais c'était à propos de Kory qui aurait fait sept *hips* d'un coup dans la même phrase en taverne et qui.."

Brusquement il se souvint qu'il était en public et commença à lancer des regards nerveux autour de lui...

"Enfin, bref, sans importance... Bon je vais aller rajouter le nom de Pieneuf et le titre de son conte sur l'urne qui sert pour le vote."

Et il partit à grand pas vers l'urne qui était au centre du village. Vous pouvez le suivre ici.
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Acte II : Les votes...
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:02

Laurentdumoulin

Le concours de contes organisé par la mairie est maintenant terminé.

Tous les Montbrissonnais et les gens de passage sont invités à voter pour l'une de ces histoires:

Les boites du diable par Rick

La forteresse du Val sans Retour par Nomi

L'étrange Noël de Mouska par Existenz

Un Rêve éveillé par Milosa

L’histoire du tailleur qui en avait tué sept d’un coup par Pieneuf

Le vote se fera à main levée jusqu'au samedi 22 décembre à 23h59. Le gagnant sera annoncé ce dimanche.

Pour les amateurs de belles histoires, Rick et Existenz ont aussi re-raconté des histoires datant de concours précédents:

Bonne lecture, et bon vote
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:02

Milosa

Milo écouta Laurent et lorsqu'il eut terminé son annonce elle se leva et sautilla sur place en levant la main.

Moi, moi, je vote pour Rickoukou !!

Elle sourit à son frère et se rassit près de ses enfants.

Hein oui les enfants que l'histoire de votre oncle était très belle ?

Manon et Nat rigolaient en voyant leur maman si joviale et gazouillèrent à souhait !
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:02

Rick

Rick, qui au départ ne pensait pas voter pour un des contes puisqu'il en avait écrit un, vit sa soeur sauter partout et donner son nom. Il sortit donc de sa réserve et scanda à son tour...

Moi, je vote pour l'histoire de Maëly qui rencontre un vieux tisserand. Autrement dit, je vote pour

Milosa...
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:03

Elwë*

Elwë* était bien embêtée maintenant que le moment du vote était arrivé. Elle avait écouté avec plaisir tous ces contes, et avait apprécié le courage de tout ceux qui s'étaient lancés. Choisir parmis toutes ces histoires était bien dificile!

Je vote pour le conte de Rick, pour son originalité, dit elle finalement. Mais je tiens à féliciter les quatre conteur, j'ai passé un très bon moment grace à vous tous!
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:03

Rick

Rick était étonné que les villageois ne s'intéressent pas à ce concours de légende. Ils étaient quatre à avoir patiemment pris le temps de leur conter une histoire de leur connaissance ou de leur imagination et il ne comprennait pas pourquoi personne ne venait leur dire si ils avaient apprécié ou non leur légende.

Quel dommage ! se dit le jeune conteur. C'est avec un tel désaveu de la part des villageois que les conteurs désertent les tavernes et sous peu, ce sera une denrée rare d'en trouver un qui veuille raconter une jolie histoire. Déjà que le poète qui était en lui sommeillait car plus personne ne voulait écrire des vers. Aucun Montbrissonnais n'avait pris la peine de prendre sa plume pour essayer d'avoir la chance de lire son oeuvre devant le couple princier et pourtant l'événement avait fait grand bruit. Certes, il n'était pas arrivé à point nommé, mais rien n'empêchait le poète d'être triste et de faire pleurer sa plume.
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:03

Laurentdumoulin

Laurent Du Moulin passa voir l'urne, deux jours avant la fin des votes... et fut bien déçu de la voir presque vide...

"C'est quand même bien dommage de voir qu'il y a plus de personnes qui ont écrit un conte pour le concours que de gens qui sont venus voter... C'est bien dommage..."

De son coté, il vota pour le conte de Milosa... parce qu'il aimait bien les histoires qui finissaient bien avec beaucoup d'enfants, en ce moment.
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:03

Tiadriel

Tiadriel arriva toute essouflée à la salle de vote pour les contes. Elle s'était aperçue qu'elle avait oublié de voter.

Bonjour, alors, moi, je souhaite voter pour le conte d'Existenz qui m'a beaucoup rappelé les histoires que me contaient ma grand-mère Merone.
Tous les autres étaient très bien et très beaux, mais c'est l'histoire de Mouska que j'ai préférée.


Maintenant, la jeune femme pouvait reprendre son souffle et respira calmement...
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MessageSujet: Re: 1.5 Concours de Contes noël 1455.   1.5 Concours de Contes noël 1455. - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Juil - 23:04

Leko

Bon alors là il faut quand même applaudir...

Leko applaudit sans retenu et ne s'arreta que lorsque la paume de ses deux mains rougirent à lui faire perdre le sens du touché!!

Quel talent les amis... bravo... je suis sans voix, vous avez tous un don pour raconter les histoires!!!

haa la fête de Noël, ses vrais moments partagés et ses instants de douce simplicité!!!

Bon il faut voter.. j'ai pas vraiment envie de dire un nom... Mais je vais quand même voter pour Existenz, tout simplement car c'est un conte qui parle vraiment de Noël et plein de naïveté et d'optimisme!!!
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