Le poste de garde

D'un pas décidé, il arriva devant le poste de Garde.
Lorsqu'il poussa la porte, il en trouva 2 endormis sur le coin de la table. Une bouteille à moitié vide trônant sur la table.
Ca commençait bien.

Anselme mit un coup de pied dans les chaises et s'mit à crier...

Debouttttttttttt bande de fainéantsssssssssss !!!

Il avisa un grand seau plein qui traînait dans un coin de la pièce et leur balança dessus.
Cela provoqua l'effet escompté.
Dans un grondement de chaises, les 2 hommes se relevèrent rapidement, tremblants et grelotants.

Anselme les informa de la situation et de l'arrivée imminente du nouveau Seigneur et de sa famille.

Puis il les congédia, leur demandant d'aller se sêcher.
Ce serait lui, et lui seul qui les accueillerait.

Avant que les 2 hommes ne détalent pour décuver et se sêcher, il leur demanda de ramener quelques provisions.

Puis, il prit une chaise et se mit à patienter... espérant que son attente ne serait pas trop longue...

La petite famille avait pris les devants pour découvrir son domaine.
Ils arrivèrent donc aux grilles, devant un poste de garde.
Ils frappèrent qu'on vienne leur ouvrir ... Un seul se présenta à eux.
Etrange s'il s'agissait là de la garde, enfin soit.

Il leur dit être l'intendant Anselme.
Après avoir fait un peu connaissance, il leur proposa de faire le tour de la
demeure. Eh bien, ils acceptèrent, ils étaient là pour ça.
Nic sourit à son épouse. Il posa un instant le couffin de Thomas sur la table.
Il attrappa son épouse et la prit dans ses bras, lui glissant un doux
baiser. Athalia les regarda avec des grands yeux avant de rire ... Ils faisaient toujours ça dans les nouvelles maisons devait-elle penser.

Anselme leur fit donc faire le tour.
Ils avaient des idées dès l'entrée dans certaines pièces, d'autres moins.
Quoiqu'il en soit, leur intendant semblait très professionnel.

Il les laissa quand la "visite" fut terminée.
Il avait certainement quelques affaires à régler.
Et il avait aussi appris que *Ma* devait arriver avec Smarty et Guitail.
Il allait donc devoir les accueillir et les conduite jusqu'à ce qui serait leur chambre.

Aigue
toujours dans les bras de son zépoux, ils prirent donc la direction du
rez-de-chaussée. Ils allaient se promener encore un peu en famille ...
Après Athalia ferait visiter le château à *Ma* et eux, ils ... s'éclipseraient surement.

Les nouveaux Seigneurs étaient arrivés.
Anselme se présenta à eux...

Mon Seigneur, Madame, Damoiselle...Soyez les bienvenus au Domaine de Sarliève.
Je suis Anselme, Intendant de ce lieu et à votre disposition.

Ils firent un peu connaissance.
Anselme était toutefois un peu anxieux, se demandant s'il accepteraient qu'il reste Intendant du Domaine.
Le pauvre...Il avait toujours vécu ici et ne savait rien faire d'autre.

Messire Nictail souhaitait découvrir son nouveau Domaine.
Qu'à cela ne tienne.
Anselme les accompagna, prenant le couffin du dernier né. Le Seigneur ayant décidé de porter son épouse dans ses bras.
Le pauvre...il avait du courage.
Le château était grand.

[ Un long moment après...]

Anselme avait laissé la petite famille au château et était revenu prendre sa garde.
La nounou des enfants ainsi que de la proche famille aux nouveaux Seigneurs devait arriver avec armes et bagages.

Il s'asseya un peu, quelque peu fatigué, se servit un verre et esquissa un sourire.
La première entrevue ne s'était pas trop mal passée.
Il se mit à guetter...

Une cariole lourdement chargée stoppa net devant les grilles du Domaine de Sarliève.

*Ma* descendit et s'mit à crier :

Olaaaaa de la Garde !

Y'a quelqu'un ?

Tranquillement attablé à relire quelques notes, Anselme sursauta lorsqu'il entendit...
Qui diable osait crier ainsi ?

Olaaaaa de la Garde !

Y'a quelqu'un ?

Rajustant son costume, il se présenta devant la grille.
Anselme toisa du regard la femme qui l'interpellait ainsi.

Dites donc, sont-ce des manières de se faire annoncer ?
Vous vous croyez où là ?
Déclinez d'abord votre identité et ce que vous venez faire, l'on verra après !

Anselme n'entendait pas se laisser faire par telle énergumène. Jusqu'à présent, il avait veillé en "bon père de famille" sur ce Domaine et il comptait bien que cela dure. Surtout, désormais, que ledit lieu était de nouveau, habité. Il ne laisserait personne troubler la quiétude des nouveaux seigneurs.

Il pencha la tête légèrement sur le côté pour voir la tête des autres voyageurs, attendant une réponse de la "brameuse de service"...

Pour une entrée en matière, ça commençait fort.
V'la que le garde ? lui faisait des remontrances.

*Ma* le regarda quelques secondes, l'air interloqué...
Ses "Patrons" auraient'ils oublié de signaler leur arrivée. Non...les connaissant.

Elle s'avança devant Anselme, toujours bien protégé par les grilles. L'avait de la chance celui-là !
Bon, éviter un esclandre. D'une voix quelque peu radoucie, elle répondit à Anselme...

Effectivement, je n'aurai pas dûe crier aussi fort. J'en conviens bien Messire... Messire comment... au fait ?! Veuillez m'en excuser.
Nos identités. Je suis MaDeleine, enfin Ma, la Dame à tout faire de Sieur Nictail et son épouse... puis plus bas... mais faut être intime pour ça !

Je suis accompagnée du frère du Seigneur de Sarliève, qui soit dit en passant est blessé, de sa compagne ainsi que de Messire Sindbad, un ami du couple. désignant du doigt la cariole... et nous sommes attendus... fit'elle en insistant sur ce dernier mot.

Elle espérait bien avoir cloué le bec de l'homme et attendait, plus ou moins patiemment que ce dernier ouvre enfin les grilles...

Enfin, la Péronelle lâchait les identités...et leurs venues au Domaine.
Pas trop tôt.
Anselme regardait avec insistance les autres personnes.
Bon, à priori... z'avaient pas l'air méchants.

Il esquissa un léger rictus, tout en ouvrant les grilles...

Bienvenue au château de Sarliève Dames et Messires.
Je me présente, Anselme...Intendant du Domaine.

Légère révérence...
Puis, grimpant lestement dans la cariole aux côtés de Ma, il lui dit...

Permettez que je prenne les rènes afin de vous guider auprès des nouveaux seigneurs.

N'attendant pas de réponse, il les prit d'une main, claqua de la langue afin de mettre l'équipage en branle...direction...le château pour y déposer les voyageurs, puis, en dernier lieu aux écuries...

Sindbad avait suivi *Ma et Guitail dans la carriole qui suivait la route vers le domaine de Sarliève.

Il avait pris quelques nouvelles du frère de Nictail et du Comté de Toulouse. Apparemment, la vie y poursuivait son petit bonhomme de chemin.

Arrivée devant les grilles, *Ma appela la garde de la voix forte d'une personne habituée à obtenir ce qu'elle sollicitait. Voix que le gardien des grilles apprécia modérément. Mais tout rentra rapidement dans l'ordre, et l'intendant prit les rênes afin de conduire tous les invités au château.

Une idée germa alors dans l'esprit de Sindbad : s'il s'était présenté en tant que Chambellan de Guyenne, au lieu de laisser faire *Ma, peut-être l'accueil aurait-il été plus courtois ?

Un sourire se dessina un instant sur son visage. Mais il écarta rapidement cette lubie de son esprit : le Chambellan de Guyenne était bel et bien mort, il ne restait désormais que Sindbad. Et c'est seul avec lui même que le constantinopolitain vit apparaître les contours du château.

Guitail avait réussi avec bien du mal à monter dans la carriole avec ses béquilles. Une fois assis, les secousses habituelles d'un voyage en carriole était très douloureuse pour sa cheville. Mais à mesure que le voyage avançait, l'habitude venait, et les douleurs se faisaient moins sentir.

Durant le voyage, Guitail avait discuté avec Sindbad. Mais il ne lui avait pas demandé de nouvelles depuis leur dernière rencontre. Il savait qu'un problème lui était arrivé et ne préféra pas lui rappeler ce moment douloureux pour lui.

Enfin ils arrivèrent devant les grilles. Le voyage allait bientôt arrivé à son terme et sa cheville allait enfin pouvoir se reposer sans vibrations constantes.

*Ma* appela le garde avec une voix forte et puissante. Le garde n'avait pas envie de se laisser faire. Rapidement tout de même *Ma* les annonça et le garde ouvrit les grilles et se présenta. Finalement ce n'était pas un garde mais l'intendant du domaine.

Celui-ci prit les rennes et dirigea tout le monde en direction du château. Avec l'intendant, les secousses se faisaient plus violentes. Et quelques grimaces apparurent sur son visage. Il espérait que les écuries ne se trouvait plus très loin.

Smartynina avait suivit Guitail dans la carriole, l'aidant comme elle pouvait. Elle n'avait rien dit du voyage. Elle se s'était pas reposer depuis longtemps et en profita pour somnoler un peu.
Elle écouta Guitail et Sindbad discutaient et fut bercer par leurs paroles.

Citation :: Olaaaaa de la Garde !

Y'a quelqu'un ?

Elle se releva d'un coup, surprise, perdue, où etait-elle ? Elle croisa le regard de Guitail, et il lui suffit à être rassuré. Elle se laissa guider et posa sa tête sur l'épaule de Guitail.

Ils avaient fait route tranquillement jusqu'au château.
Bon, vraisemblablement, le blessé n'avait pas apprécié.
Tant pis pour lui.

Bon, où pouvaient être les novueaux seigneurs ?!
Surement dans le grand salon.

En bon intendant qu'il était, Anselme les y conduisit.

Childebert avait un pli à remettre à la dame ou au seigneur de Sarliève de la part de la Baronne, bien trop précieuse pour être envoyer en pigeon magiquement rapide. En main propre qu'il devait le donner. Il arriva donc à pied, tel un coursier grec, après une longue course, un marathon en fait.

Il trouva Anselme, un autre Intendant, mais moins important que lui. Childebert était le super patron, big boss du domaine.

Anselme ! Veuillez me conduire à vos maîtres, j'ai un pli à leurs remettre en main propre ! N'essayez pas de me le piquer !

Anselme somnolait quelque peu lorsqu'une voix de stentor le réveilla...
Il sortit du poste de garde, levant un sourcil...
Tiens, c'était l'autre... Celui de la Baronnie de Cournon.
Que voulait'il ?

Il écarquilla les yeux de surprise en l'entendant blablater.
Pire qu'une femme celui-là.
En plus, le voilà qui faisait son petit chef.

Les consignes étaient claires. Sieur Nictail et Dame Aiguemarine avaient bien précisé à Anselme, qu'à part le feu quelque part...et encore, ils ne souhaitaient nullement être dérangés.

Anselme attendit que le petit chef de Cournon termine sa diatribe et lui répondit d'une voix calme et posée...mais ferme...

Bonjour Childebert.
Je crains, hélas, que ce ne soit pas possible.
Messire Nictail et Dame Aiguemarine m'ont laissé des consignes claires : ne pas être dérangés... Sauf par ma personne.

Grand sourire en coin... Et toc !

Soyez assuré que si vous me confiez ce pli, il sera remis aussitôt.

Puis, sans se laisser démonter, il s'avança vers Childebert tout en tendant la main.
Après tout, Chidebert n'avait aucune autorité ici. Même pas celle de virer Anselme.
Toutefois, la partie s'annonçait rude...

Tiens le petit coq s'était réveillé. Childebert le toisa du regard, comment osait-il ? Childebert était le chef suprême en ce qui concernait la gestion de la Baronnie et des seigneuries rattachés à Cournon.

Bonjour Childebert.
Je crains, hélas, que ce ne soit pas possible.
Messire Nictail et Dame Aiguemarine m'ont laissé des consignes claires : ne pas être dérangés... Sauf par ma personne.

Bonjour ! Ah quel dommage ! Dit Childebert en forçant le passage, franchissant légèrement les grilles.

Je vais devoir me faire passer pour vous alors ! Childebert joua des épaules et arriva au niveau d'Anselme. Anselme essayait de lui piquer le pli, il recula son bras et rangea le pli dans sa veste.

Soyez assuré que si vous me confiez ce pli, il sera remis aussitôt.

Je crains, hélas. Dit Childebert en reprenant le ton d'Anselme.

Que vous soyez obligé de me laisser passer. Je doute que... Childebert fit une pause passant la main sous son menton. Que la Baronne Korydwen de Toggenburg-Marigny voit votre attitude d'un très bonne oeil... Vous voir m'empêcher d'accomplir ma mission... Elle a dit en main propre, que je sache vous n'êtes point le Seigneur ou la Dame de Sarliève. Childebert se frottait le menton. Cela serait dommageable, que la Baronne ou le Baron vous mettent à la porte...

Rhaaa, mais c'est qu'il était plutôt coriace le boug...euh...l'Intendant. Puis sadique, et tout et tout.
V'la qu'il faisait du chantage à Anselme. Dis moi pas que c'est pas vrai !
Le petit Childebert, aussi grand que 3 pommes à genou...

Et pis, sa coupe de cheveux...rolala.
Anselme etouffa un rire. La tête qu'il avait...
En plus... il s'moquait de lui en lui parlant sur le même ton.

Je vais devoir me faire passer pour vous alors ! Gna gna gna...pensa t'il en soupirant... Et voilà qu'il lui faisait maintenant du chantâge et des menaces.

Vous faire passer pour moi ? Et puis quoi encore ?
Essayez donc et vous tâterez du bâton.
J'ai des instructions moi Mooooooooosieur ! On ne passe pas. C'est tout.
Soyez assuré que ce pli arrivera à sa destination finale.

Anselme se mit devant Childebert, bombant le torse. Il était grand...enfin, déjà plus grand que le petit nabot de Cournon, attendant la suite...

Qu'il était pénible cet Intendant, comme les Barons avaient pu l'embaucher. Childebert rusé, comme un renard recula, voilà qu'il voulait utiliser la violence, un coup de bâton. Childebert opta pour un demi-tour.

C'est dommage que vous ne soyez pas plus concilient Anselme... Je vais devoir retourner à Cournon avec le pli ! En informer la Baronne et croyez moi que si la Baronne débarque ici... Vous risquez gros... Soyez raisonnable...

Childebert commençait à s'éloigner, peut-être obtiendrait il quelque chose. Il savait bien que la Baronne n'aurait pas laisser un pli quelconque porter par lui, elle aurait utilisé un pigeon... Anselme n'était qu'un vieux bougre pénible, il bombait le torse comme un dindon...

Vous décidez ? Childebert jouait avec le pli... La prochaine fois, il informerait la Baronne, qu'elle ferait mieux de se déplacer... Et depuis quand un suzerain ne peut pas déranger ses vassaux...

Tiens donc. Sa manoeuvre d'intimidation avait'elle marchée ?
Childebert commençait à faire demi-tour. Sauf que... il proférait encore et toujours des menaces le petit roquet.

Etais-ce du lard ou du cochon ?
Et s'il disait vrai ?
S'il revenait accompagné par la Baronne. Erfff...

Anselme allait'il prendre le risque ?
Après tout, il n'avait jamais travaillé ailleurs.
Il était né et avait grandi ici... à Sarlieve.
Jamais sorti...ou si peu.

Pffffffff... Cruel dilemne...Que faire ?
Il regardait Chidebert le narguer.
Et...finalement...préféra abdiquer.

D'un ton sec et monocorde...tout en soupirant très fort...

Bon, allez. Vous m'êtes sympathique. J'voudrais pas vous épuiser à des allers-retours. Pas bon pour votre petit coeur, hein !
Suivez moi. Puis plus bas... Sauf que, normalement, le Seigneur et la Dame de Sarlieve sont dans leur chambre...si vous voyez ce que je veux dire...

D'un pas tranquille, ils se dirigèrent vers le Domaine...

Anselme avait fini par plier, Childebert sourit et pensa très fort : bein quand il veut, il peut, brave Intendant va.

Bon, allez. Vous m'êtes sympathique. J'voudrais pas vous épuiser à des allers-retours. Pas bon pour votre petit coeur, hein !

Childebert le regarda avec un grand sourire et lui répondit.

Ah merci vous aussi m'êtes sympathique. C'est gentil de vous préoccuper de ma santé, mais je suis en pleine forme et mon coeur est très bien accroché ! Rassurez vous ! Childebert continuait de le regarder et emboîta le pas derrière lui.

Il lui faisait des confidences maintenant, ils allaient finir par devenir les meilleurs amis du monde le dindon et le roquet.
Oui... J'attendrai dans la salon qu'ils finissent leur nuit...

Childebert failli rajouter "agitée" mais non. Il suivit Anselme jusqu'au château.

Le big boss de Cournon arriva à Sarliève après un petit moment, après avoir fait bonne route avec messire Phynéas, il allait voir son ami, Anselme, il était content.

Bonjour Anselme ! Oui c'est encore moi ! Je vous présente messire Phynéas, qui vient pour le baptême futur de Messire Guitail et Dame Smartynina. Il séjournera avec ses amis à Sarliève en attendant.

Anselme inspectait le poste de Garde, discutait un peu avec ces derniers lorsqu'un équipage arriva.
De loin, il reconnut son "ami" Childebert.
Que voulait'il encore ? Une missive urgente de la Baronne ? Le feu à Cournon ? Les festivités annulées ?

Il fit signe aux gardes qu'il allait gérer. S'approchant de la grille, il laissa parler le "moulin à parole" sur pattes... euh...l'Intendant...

Bonjour Anselme ! Oui c'est encore moi ! Je vous présente messire Phynéas, qui vient pour le baptême futur de Messire Guitail et Dame Smartynina. Il séjournera avec ses amis à Sarliève en attendant.

Tiens, l'avait fini ? Pour une fois qu'il ne le menaçait pas de représailles, c'était plutôt plaisant.
Anselme détailla le Sieur à ses côtés. Un ami de Messire Guitail et Dame Smartynina. Parfait. Ils auraient de la compagnie. Surtout Guitail qui était toujours immobilisé, la plupart du temps, dans sa chambre.
Sieur Phyneas, drôle de nom... mais soit !

Il salua le Messire de la tête.

Bonjour Childebert. Il faillit rajouter... "oui, encore vous...à ce niveau là de visites, c'est plus de l'amour mais de la rage" mais se retint. Anselme n'aimait que les femmes...et une en particulier. Léger rictus en y songeant. Puis, il reprit contenance...

Messire Phyneas... Je vous souhaite la bienvenue au Domaine de Sarlieve.
Je suis Anselme, l'Intendant.
Si vous voulez bien me suivre...

Se tournant vers Childebert.

Merci de l'avoir accompagné. Et le bonjour chez vous, hein.

Anselme adorait taquiner Childebert.
Finalement, à force de le cotoyer, peut-être allait'il l'apprécier ?
Ca, c'était moins sûr... mais bon...Il le verrait vite avec les festivités qui se préparaient car, pour sûr, que dans peu de temps, tous les domestiques de Cournon risquaient fort de débarquer au Domaine...
N'empêche qu'étant l'Intendant de ce lieu, ce serait lui le "big boss"...

Phynéas cru reconnaître une pointe d'espièglerie dans les mots que s'addressaient les deux hommes, une gentille taquinerie qui devait révéler un rapport de compétition sans doute entre eux...

Il s'en amusa, ne préférant pas relever, trop content d'être accueilli, et se fit conduire par son nouveau guide...

Bonjour Messire Anselme, enchanté de votre accueil et ravi de vous connaître.
Je vous suis avec joie.

Phynéas sentait le moment où enfin il pourrait revoir ses amis, se demandant d'ailleurs s'ils avaient déjà été prévenus de son arrivée à l'improviste. Il se serait tant amusé de leur faire la surprise.
En revanche il ne pouvait s'empêcher de se demander quelles étaient les trois femmes qu'ils avaient invité et avaient fait le voyage avec eux. Le Sieur Childebert n'avait su lui dire leurs noms. Qu'à cela ne tienne, si elles étaient de Castres, il devrait certainement les connaître aussi, ils le saurait donc bientôt.

Fantôme du Seigneur de Pérignat Messages : 17 Date d'inscription : 29/04/2008

Ptit arriva chez sa voisine de Aigounette! Décidemment, c'est que ça pousse vite les voisins! Après la bête, la furie Aigounette, et c'est peu dire. Il était sur sa monture, non le trajet n'était pas si long il est vrai, mais c'était histoire de, oui il fallait bien du travail à l'intendant, il s'ennuierai sinon.

Bonjour messire. Je suis Ptitoliv, le voisin de votre Aigounette de Chef. Elle m'a quasiment forcé à venir ici, alors je vous prierai de bien vouloir inscrire mon nom, et de prendre soin de ma monture. Ne lui donnez pas de Bourbon ou autre, il est d'un naturel....explosif!

Ptit attendait alors que l'homme daigne ouvrir la porte afin d'entrer dans le château....

Le dindon prenait l'inviter en charge, il faisait enfin son travail du premier coup, point besoin de l'intimidé et de lui faire du chantage, absolument parfait. Childebert en était ravi.

Merci de l'avoir accompagné. Et le bonjour chez vous, hein.

Mais de rien ! Le bonjour chez vous aussi !

Childebert s'inclina, lui il était poli envers les autres personnes pas comme le dindon. Il s'inclina devant le seigneur de Pérignat sur Allier qui venait d'arriver.

Bonjour Seigneur de Pérignat-sur-Allier.

Childebert prit à nouveau le chemin de Cournon d'Auvergne, il avait encore quelques petites choses à faire avant le début des festivités.

Il s'étaient tous donné le mot ou quoi ?
Anselme allait accompagner Messire Phyneas lorsqu'un fou furieux débarqua... Ne lui laissant pas le temps de respirer.

Anselme soupira...tout en se grattant la joue.

Il salua Childebert qui s'éclipsait.

La bonne journée Childebert. Et au plaisir...

Il s'excusa auprès de Messire Phyneas, puis écouta l'homme qui lui collait les rènes de son cheval dans les mains.
Manquait pas de toupet celui-là.
En plus, l'était noble. Et bé... y'avait comme un laisser-aller. Tout s'perd moi j'vous l'dis...

Le bonjour Messire Ptitoliv, Seigneur de Perignat sur Allier. Soyez le bienvenu icelieu.
Justement, j'allais accompagner Messire Phyneas auprès des Seigneurs de Sarlieve. Si vous voulez bien me suivre.

Anselme prit le cheval de Ptit et le confia à un des gardes et les guida jusqu'aux cuisines

Euspicius avait fait le voyage seul et de très bonne en ce matin neigeux. Il avait encore des ordres, la piste pour la course en traineau était prête, il fallait maintenant préparer les jardins pour les bonshommes de neige. Il s'approcha des grilles avec sa corne et commença à entrer en communication avec Anselme.

Bonjour messire Intendant Anselme ! Je suis Euspicius Tournesol, jardinier de Cournon d'Auvergne. Je dois me rendre dans les jardins de Sarliève pour préparer l'endroit où le concour de bonhomme de neige se déroulera !

Il plaça sa corne de façon à entendre Anselme lui répondre.