3.7 [20 Novembre 1456] Manoir de Sibella et Azdrine de Vissac

Mikeoll

Mikeoll alla avec Eléo afin de préparer un potage pour l'accouchée ; il avait aussi compris que préparer ce potage servait plus à occuper Eléo hors de la pièce et avait sourit ! dans un manoir ,tel que celui ci ,surement beaucoup de personnel devait oeuvrer en cuisine !!
il alla donc a l'office et demanda :

s'il vous plait ?...........

il ne put terminer la phrase ,un cri retentit soudain !
un cri de bébé qui pleure ....
et là il comprit que le bébé était vraiment arrivé !
beaucoup de domestiques apportaient des linges ,de l'eau chaude ,des vêtements, des couvertures.....et circulaient à toute vitesse dans les couloirs, rasant les murs de très près ,certains ne pouvant éviter les collisions percutant d'autres porteurs qui ramassaient le plus vite possible
ce qui avait chu ...

tu viens près de moi Leo ? faudrait pas que l'on te bousculat !

et lui donnant la main lui dit :

voila ! il est arrivé ! enfin il ou elle ! c'est pas facile à reconnaitre!

Clemence

[Le désespoir et la joie ! ]

Les yeux de Clémence faisaient des allers et retours entre sa maitresse et Kory. L’inquiétude et l’angoisse gagnait les femmes présentes dans la pièce. Le bébé ne pleurait pas et Clémence ayant une certaine habitude, s’était rendue compte que l’enfant avait eu le cordon autour du cou et que grâce à la présence d’esprit de la Baronne de Cournon, elle l’avait sectionné immédiatement, mais peut être était-ce trop tard.

La chambrière avait le sang qui se glaçait dans ses veines. L’enfant du couple ne donnait aucun signe de vie. Sibella comprenait aussi qu’il y avait quelque chose, que son enfant ne criait pas. Clémence caressait la main et le bras de la Baronne d’Usson, essayant de la rassurer, mais en vain, au point qu’elle se mit à crier de désespoir.
Clémence tenta de la calmer, mais c’était impossible. Imaginez une femme venant d’enfanter, ayant souffert pour mettre au point, n’entant pas son enfant crier à la vie. Tout s’écroule pour elle.
La bonne Clémence reniflait, elle essayait de retenir ses larmes, de se contenir, mais c’était difficile, comment faire pour consoler sa maitresse dans le chagrin. Elle se posait la question, quand au même moment, elle sursauta en entendant

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnn !

Dieu soit loué, il est vivant

Clémence ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle se tenait la tête dans les mains et pleurait. Elle releva la tête, regarda Kory s’occuper avec beaucoup de précautions de l’enfant, elle caressa la joue de Sibella

Tout va bien à présent Ma Dame, il est là votre bébé, félicitations à vous et à Monsieur le Baron, il est bien vivant votre enfant, oh Ma Dame comme je suis heureuse pour vous

Kory approcha avec l’enfant enveloppé dans un linge et annonça qu’il s’agissait un garçon. Il était superbe, pas beaucoup de cheveux, le visage clair, même pas rougeoyant comme la plupart des bébés, pas plissé, on aurait cru un bébé de deux mois. Clémence remarqua comme une petite déception sur le visage de sa maitresse, peut être pensait-elle avait une petite fille, mais rapidement, la joie s’empara d’elle et elle demande à la Baronne de Cournon d’avoir son fils. Une nouvelle fois, Clémence pleurait de joie et d’émotion.

Beths

[Il poussa son premier cri]


Kory tenait apparemment le bébé dans ses bras, mais tout était silencieux, trop silencieux, hormis un bruit étrange, comme si un chose visqueuse, genre un gateau mou et raté, s'écrasait au sol. Mais les femmes présentes étaient sérieuses, trop sérieuses et

Non, il n'est pas ..... non je veux pas, Koryyyyy pourquoi mon bébé ?

Beths comprit instantanément l'angoisse de Sibella, son enfant, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles. En enfant mort né serait un drame pour la Baronne de Vissac. Beths regardait la scène les yeux plein d'effroi, les larmes au bord des yeux, ses deux mains ramenées contre sa poitrine et crispées sur le morceau de tissu trempé qui avait servi à rafraichir Sib.

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !

L'enfant était vivant. La thiernoise ne put que regarder avec émotion la jeune maman s'écrouler contre les oreillers en pleurant tout en tendant les bras vers son enfant.

Kory finit de nettoyer l'enfanton avec rapidité et efficacité afin qu'il ne prenne pas fois. Une fois parfaitement emmailloté, elle l'installa au creux des bras de la jeune en précisant le sexe du nouveau-né. Un héritier était né.
Sibella était magnifique, son enfant contre son coeur, leur visages rapprochés, des larmes plein les yeux où l'on pouvait y lire bonheur, fierté, amour. Beths ne put qu'admirer le tableau et instinctivement, elle s'accroupit à hauteur du lit pour observer le visage de cet enfant. Il avait les yeux grand ouvert et semblait vouloir déjà découvrir le monde. Elle posa alors une main sur l'épaule de Sibella, et émue, elle la félicita

Sibella, ton fils est magnifique. Félicitations à l'heureuse maman que tu dois être

Un doux sourire était affiché sur ses traits. Et puis soudain la porte claqua ce qui la fit sursauter. Beths se releva et constata que Kory avait disparu. Oui, il était temps de partir, ces deux là avaient besoin de se découvrir, et ils avaient besoin d'être seuls, et il était temps aussi de prévenir Azdrine qui devait se ronger les sangs à attendre.

Beths rangea rapidement et nettoya les quelques linges sales qui trainaient, aidée par Tiadriel, la Dame soupportrice de soule, et la Dame amie de Sibella, et puis, les mains chargées d'une bassine et de linge, elle quitta le salon où le premier des enfants de Sibella et Azdrine était né.

A peine sortie de la chambre, elle tomba nez à nez avec l'heureux père et Kory qui le rassurait quant à l'état de son épouse et de l'enfant. Et c'était bien la première fois qu'elle voyait Azdrine ému et bouleversé et devant ce constat elle ne put que sourire.

Reçois mes sincères félicitations Az, et oui, entres Kory opinait de la tête en souriant Va admirer ton enfant et ton épouse, je pense que tu es attendu

De nouveau elle souriait avec douceur. La moquerie qui était habituelle entre eux en temps normal avait disparue, l'événement était important pour le nouveau père. Il serait bien temps de faire des facéties plus tard.

Toujours chargée de sa bassine, après qu'Azdrine ait pénétré au triple galop dans le salon, Beths se tourna vers sa suzeraine

Kory tu es merveilleuse, sans toi, il y aurait peut être eu un soucis si j'ai tout compris. Bravo, vraiment, et va prendre un peu de repos si tu en ressent le besoin

Une bise pour sa suzeraine, et Beths était partie pour se débarrasser enfin de la bassine et des linges sales, ce qui fut chose faite en cuisine.

Elle se dirigea ensuite vers les jardins pour y respirer calmement. Avisant une balustrade, elle s'y installa à califourchon, ferma les yeux, et inspira et expira plusieurs fois l'air frais et humide de ce mois de novembre. Une naissance, bouleversement, bouleversant, émouvant, triste et joyeux en même temps.
Beths laissa vagabonder ses pensées.

Althiof

55, Quartier Amour...Chez Nictail et Aiguemarine

Ils étaient depuis le début de la semaine à Montpensier mais évidemment Althiof avait du aller de nombreuses fois, très nombreuses fois d'ailleurs, à Clermont pour son travail.

Mais en ce jeudi 20 novembre lorsqu'on vient chercher son épouse pour aller au domaine de Sib & Az il sut qu'il aurait droit à une journée de repos... enfin de repos pas vraiment parce qu'il s'occuperait pour son plus grand plaisir de Timothée, Matthis et Eléa et qu'avec des énrgumènes pareils ce n'était pas de tout repos.

Ils couraient en tous sens, lui posaient des tas de questions à base de... "pourquoi ci pourquoi ça pourquoi papa ?" Rhaaa les gamins.

Là ils étaient dans leur phase "papa est une roche qu'on escalade" quand une missive arriva. Il y avait deux papiers qu'il déroulé et lut avec plaisir enfin quand ses enfants lui en laissèrent la possibilité.

Citation :

Al, mon cher Al, mon suzerain, mon ami,

Ne ris pas, oui je me décide enfin à me faire asperger d'eau, et ce sans protester, afin d'entrer dans la grande famille d'Aristote.
Je vais être sérieuse quelques instants. Cet événement est un moment important pour moi, très important même. Or ce genre d'événements qui aient réellement compté pour moi, je peux les énumérer sur les doigts d'une seule main, et mon anoblissement en faisait parti. J'ai appris à te connaitre petit à petit à la prévôté, à t'apprécier aussi, et une certaine complicité a ainsi vu le jour. Tu étais là à me conseiller lorsque j'en avais eu besoin, tu étais là aussi quand j'avais besoin d'être écoutée, tu supportes mes hurlements et mon comportement.
Al, pour ne rien te cacher j'ai hésité à te demander de devenir mon parrain, mais parrain et suzerain ne me paraissait pas compatible. Mon choix s'est donc porté sur un autre.
Bref, tu comprends à présent pourquoi je souhaite te voir présent en cette journée importante à mes yeux.

Je t'embrasse,
Beths

Hé bé je vais pas manquer ma chère. Faudra bien que quelqu'un t'aide à te pousser dans l'eau bénite qu'est ce tu crois !

Il était curieux de savoir qui elle avait choisi pour parrain ou marraine ou les deux qui sait.

Hé les enfants. Je réponds à Beths et après qu'est ce que vous diriez d'aller chez Az et Sib pour voir le bébé. Votre mère est partie depuis plusieurs heures il doit être venu au monde désormais.

Ils sautaient déjà mais il se demandait bien comment il allait là bas. Ca allait étre sportif à quatre sur Pégase. Il prit sa plume.

Citation :

Beths, ma très chère Beths,

Tu as toujours été là pour moi, sache que je serai toujours là pour toi quand tu en auras besoin et pas besoin d'être parrain pour ça. Je suis fier d'avoir une amie comme toi, et même si on ne se prend jamais au sérieux je sais que je pourrai toujours compter sur toi dès que j'en aurai besoin et ou que je sois. J'ai très peu d'amie comme cela et malheureusement trois d'entre elles sont aux côtés d'Aristote...

Assez de larmoiements, tu peux compter sur moin je ne manquerai pas un tel évenement qui sera une grande étape dans ta vie.

Je t'embrasse très très fort, Al

Il plia le mot et l'attacha à la patte de sa mouette. Fidèle Agathe qui ne lui avait jamais fait défaut contrairement à d'autres volatiles. Il se mit alors à penser à ses amies disparues, Ama, Blat et maintenant Fée. Sans compter son démon de grande soeur Mabel... La vie est si dure parfois mais il avait d'autant plus envie d'assister à cette cérémonie si importante pour son amie Beths.

Korydwen

Korydwen sans trop comprendre ce qui venait de se passer se retrouva dans les bras d'un père visiblement heureux et pressé de retrouver sa progéniture. A sa question, elle sourit plus qu'elle ne répondit, elle allait répondre mais Beths était arrivée et Azdrine venait d'entrer dans la chambre. Ils devaient être tous les trois maintenant, elle se rendit compte qu'elle ne les avait pas féliciter, mais elle hésitait à y retourner, les présentations entre le père et l'enfant, elle connaissait et elle était contente de s'être retrouvée seule avec Althiof... Bien qu'ils aient regretté que Fée soit partie trop vite pour la remercier. Elle y retournerait alors, mais pas longtemps.

Kory tu es merveilleuse, sans toi, il y aurait peut être eu un soucis si j'ai tout compris. Bravo, vraiment, et va prendre un peu de repos si tu en ressent le besoin

Elle sourit, légèrement rouge sur les joues. Mais, elle n'avait fait que son travail, même si dans ce genre de fin, il était très heureux alors que quelque fois, cela pouvait mal se dérouler.

Merci... Mais je... Je n'ai fait que mon devoir et mon travail... Ne sachant pas trop quoi dire, elle regarda Beths en souriant. L'enfant avait le cordon autour du cou, cela arrive souvent, lorsqu'il se retourne mal... Du repos oui, mais j'ai un d'abord un époux et des enfants à retrouver.

Elle sourit. Mais toi aussi tu as été formidable, tu as soutenu Sibella et pis tu lui as raconté des bêtises lui faisant oublier ses douleurs un court instant. Non, les félicitations ne me reviennent pas entièrement, il y en a pour toute... Mais si j'ai fait une grosse partie du "travail".

Elle laissa sa vassale partir, besoin d'air de repos ? C'est vrai que l'ambiance avait été tendu, mais tellement concentrée sur ses gestes délicats, elle n'avait pas réellement fait attention, la seule crainte, devoir annoncer que son enfant était passé de vie à trépas, ce qu'elle avait failli faire.

Elle se dirigea dans le manoir à la recherche de Victor, elle avait un pli à lui remettre pour son époux et ses enfants. Elle l'avait griffonné sur un coin de table dans un coin de couloir.

Citation :

Mon chéri, mon tendre Al,

c'est fini, l'enfant de Sib et Az est né, un beau petit garçon en pleine forme, même si il a fait un peu de résistance à la sortie. Il a, comme Timothée, attendu avant de pousser son premier sauf que contrairement à Tim, il ne bougeait pas... J'ai bien cru devoir annoncer une funeste nouvelle.

Sibella m'a mis une suite à ma disposition pour la nuit. Je crois qu'il vaut mieux que je reste sur place...

Viens vite mon chéri.
Je t'embrasse très fort,
Kory ta femme qui t'aime plus que tout.

Elle confia le pli au brave Victor, lui demandant de trouver rapidement, courte description de son époux, certainement qu'il viendrait avec ses enfants, un homme et trois enfants, c'était fort reconnaissable. Elle le regarde s'éloigner, peut-être étaient ils en route pour le manoir ? Elle était partie si vite...

Elle retourna doucement dans la chambre-salon ou le salon-chambre. Le tableau était touchant, ainsi c'est comme ça qu'on avait l'air après un accouchement, d'habitude, elle était de l'autre côté, dans le lit. Alchie qui avait gentiment offert sa main, se reposait dans un fauteuil, elle s'approcha doucement, visiblement gênée de les déranger. D'une voix douce et calme.

J'ai oublié de vous féliciter avec toutes ces émotions. Félicitations à vous deux, maintenant c'est chose fait. Il est fort votre fils, après tout ce qu'il a traversé, il ne peut qu'être fort. Comment s'appelle-t-il d'ailleurs ?

Peut-être que Sibella l'avait déjà appelé mais elle n'avait rien entendu...

Althiof

55, Quartier Amour...Chez Nictail et Aiguemarine

C'était presque l'expédition de l'année qui se préparait. Un cheval et quatre à monter dessus c'était pas gagné. Althiof farfouillait dans la maison d'Aigue pour trouver ce qu'il fallait. Il avait une idée en tête. Hum on allait les repérer à coup sûr mais cela l'amusait déjà d'avance.

Il trouva un grand drap et enroula Timothée dedans et l'accrocha contre lui sous son mantel lui laissant la place de respirer. Son fils c'était le plus tendu il ne fallait pas qu'il bouge et il avait besoin de ses mains pour guider Pégase, tout du moins au moins une.

Bon vous êtes prêts les enfants je vous explique. Eléa devant entre mes jambes, Matthis derrière et vous vous cramponnez. Ok ?

Ils sortirent dans la rue, un grand courant d'air se fit sentir et il claqua la porte.

Et allez cherchez de quoi vous couvrir ça pèle !

Il attendait que ses enfants reviennent quand quelqu'un frappa lui tendant un mot. Il le lut avec plaisir.

Allez dépêchez vous, le bébé est né !

Citation :

Mon chéri, mon tendre Al,

c'est fini, l'enfant de Sib et Az est né, un beau petit garçon en pleine forme, même si il a fait un peu de résistance à la sortie. Il a, comme Timothée, attendu avant de pousser son premier sauf que contrairement à Tim, il ne bougeait pas... J'ai bien cru devoir annoncer une funeste nouvelle.

Sibella m'a mis une suite à ma disposition pour la nuit. Je crois qu'il vaut mieux que je reste sur place...

Viens vite mon chéri.
Je t'embrasse très fort,
Kory ta femme qui t'aime plus que tout.

Merci mon brave, rentrez vite au chaud. Il fait un froid de canard. M'étonnerait pas qu'il se mette à neiger bientôt.

Quand les deux garnements furent enfin là à se chamailler pour un bonnet ils sortirent et se dirigent vers l'étable où se trouvait Pégase. Il prit sa fille par la taille et la fit monter avant de monter à son tour puis il se pencha et tendit la main à son fils qui s'y agrippa de toutes ses forces avec ses deux petites mains et il le hissa.

Bon allez c'est parti cramponnez vous.


Chez Sibella & Azdrine

Le voyage promettait d'être mouvementé, heureusement ce n'était pas trop loin. Lorsqu'enfin ils furent en vue du domaine, ils s'avancèrent comme si de rien n'était et se présentèrent au garde.

Faites dires que le Baron de Cournon est là avec heu... Il regarda... Un, deux, et euh trois. Vi c'est bon j'en ai pas perdu. Qu'il est là avec ses enfants.

Le garde faisait une sale tête et il explosa de rire.

Ah tiens pendant que vous êtes là aidez moi. Il prit sa fille par la taille et l'aida à descendre espérant que le garde n'était pas complètement manchot et qu'il la rattraperai. Puis il entendit un bruit. Il se retourna. Matthis avait sauté et était tombé sur le dos. Heureusement il se relevait sans trop de bobos.

Rhhhaa c'est malin ça ! Ca va mon grand ! Tu pouvais pas attendre deux minutes.

Matthis

Sa peste de sœur lui avait caché ses vêtements, vraiment elle exagérait, lui faire ça à lui, le pauvre Matthis, il était martyrisé comme son père, vraiment pas de chance. Il finit par s'habiller correctement pour suivre Papa, dans l'étrange convoi, aller voir Maman et peut-être le bébé, mais que si Sibella l'autorise, parce que peut-être qu'elle dort, comme Maman quand Timothée il est arrivé. Elle dormait dans le grand lit.

Il se retrouva derrière son père qui l'aida à grimper, un vrai truc de garçon, et si l'enfant de Sib et Azdrine était un garçon, ah bein vi c'est ça Papa il a dit que c'était un garçon, encore un écuyer potentiel, il en était déjà à trois. Thomas, Georges et Timothée, il faudrait voir avec Sibella pour celui-là. C'est qu'il songeait déjà à sa petite armée.

Il se tenait fortement à son papa, il était tout derrière, la place la plus pourrie en fait, pffff vraiment il n'était pas aimé, ce petit garçon. Eléa devant et Timothée blottit contre Papa ! Rha vraiment ! Ca veut dire ça être le deuxième, on s'occupe bien de l'aînée et du petit bébé et celui du milieu on le met ailleurs dans le tas de fumier. Ah bein si il avait su, il n'aurait pas été demandé la Dame Nature ! Vraiment celle-là on ne pouvait pas lui faire confiance, elle lui pourrissait la vie.

Ils arrivèrent au domaine, ils avaient une très jolie maison Azdrine et Sibella, c'était grand, lui aussi, enfin son Papa et sa Maman en avait une jolie à Montbrisson, mais elle était beaucoup plus petite. Mais le château de Cournon, lui était grand très grand. Et voilà que Papa faisait descendre d'abord Eléa, encore elle, toujours elle. Un peu bougon, on se demande d'où sa vient il sauta du cheval et tomba sur le dos, ouille ça fait mal. Heureusement Maman n'était pas là, elle aurait fait une crise cardiaque.

Il se releva et son Papa lui demanda comme il allait.

Rhhhaa c'est malin ça ! Ca va mon grand ! Tu pouvais pas attendre deux minutes.

Les yeux légèrement embués, il se les frotta et regarda son Papa et lui dit en pleurant à moitié, reniflant à souhait.

C'est euh... snif... Tu...snifff z'aimes pas 'oi... Il passa sa main sous son nez pour l'essuyer. Alo' 'scendu seul ! Il se releva en se frottant un peu le dos. 'Ais z'ai mal... Petite moue de la part du fiston.

Matthis glissa sa main dans celle de son père et attendit qu'on les guide jusqu'à maman, tirant la langue à Eléa la peste.

On 'entre Papa ? Veux 'oir Maman !

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Fils de Korydwen & Althiof
Frère d'Eléa & Timothée

Sibella

Sibella était toujours en contemplation devant son fils. Elle cherchait la ressemblance entre Az et son fils et ça l'amusait. Elle souriait, écoutait la conversation avec Kory

La question d'Azdrine fit sourire Sib

Ce qu'il fera une fois grand ? Diantre ! il vient d'arriver dans le monde pauvre petit ange.
Ce que je souhaite c'est qu'il soit un homme droit, honnête, franc. Qu'il défende ses propres valeurs et qu'il soit attaché à sa Majesté le Roy comme le sont ses parents.

Ensuite, il fera ce qui lui semble bien, ce qu'il aime, il travaillera peu être pour son Duché ou Comté ou peut être aura-t-il des charges royales.

Mais pour l'instant, laissons le découvrir la vie, il a déjà à faire dès son arrivée.

Elle le regarda en souriant et en passant son index sur son petit nez.

N'est-ce pas Messire mon fils, vous avez le temps de travailler

Elle regarda son époux en souriant, l'oeil scintillant, en espérant que sa réponse lui convienne, puis elle lui tendit l'enfant

Tu veux faire un câlin à ton fils ? lui dit-elle en souriant

Althiof

Manoir de Sib & Az, dehors quand un troupeau de Toggenburg-Marigny débarque

Althiof sourit. Son fils apprennait la vie et pour sûr qu'il reflechirait à deux fois avant de sauter d'un cheval à l'avenir.

On 'entre Papa ? Veux 'oir Maman !

Bein vi on va pas rester là mon grand, on se les gèle.

Heureusement avec que son fils ou sa fille ait pu demander ce qu'il se gelait, Kory arriva à l'entrée du domaine certainement alertée par les bruits de la petite troupe.

Mon chéri, je suis si heureuse de te voir. Viens entrons ! Il fait froid, nous avons une suite à notre disposition pour la durée de notre séjour. Audric, ils l'ont appelé Audric !

Une chambre cool. Et on peut piquer dans le garde-manger et la cave comme on veut ?

Il rit et fit un clin d'oeil à son épouse.

Audric c'est un joli prénom. Sib va bien ? Az je demande pas il a rien fait. Je suis bien placé pour le savoir j'ai rien fait... trois fois ! Enfin si j'ai fait mais c'était 9 mois avant.

Il rit de plus belle. J'aimerais beaucoup la voir et voir leur fils. Ca fait bien trop longtemps que je l'ai pas vue.

Tu crois que c'est possible ?