2.2 [5 Juillet] Lorsqu'une Maire a choisi un Père...

Rick

[Juin 1457 - Quelque part dans le Bourbonnais-Auvergne]

Quelque part, dans le duché du Bourbonnais Auvergne, un pigeon survolait les majestueux volcans. La chaîne des Puys fut rapidement dépassée et c'est en piqué qu'un étrange pigeon arriva dans le village de Montpensier. C'était plus exactement devant la fenêtre de Lépi Lami, le moulin boulangerie de Tiadriel et Rick qu'il arriva. Le jeune boulanger qui était en train de préparer ses miches pour mettre dans sa taverne, s'essuya les mains sur le tablier qui enserrait sa taille. Il sourit en lisant la signature de l'expéditrice. La missive venait de Bayeux et de sa cousine Eldarwenn. Elle avait l'intention de se marier et elle désirait que ce soit lui, son cousin diacre, qui les unisse. Elle voulait le faire au Mont Saint Michel.

Le jeune homme se demandait s'il avait le droit d'officier dans un autre lieu que celui où il était affecté. Il écrivit donc à sa supérieure ecclésiastique, Monseigneur Ivrel pour lui demander son autorisation. La réponse fut rapide et positive. Rick s'était donc attaché à faire les préparatifs. Malheureusement, son épouse Tiadriel ne pourrait pas le suivre, puisqu'elle était de garde sur les remparts de Montpensier. Du coup, les enfants ne viendraient pas non plus. Rick prit donc la route, quelques jours avant la cérémonie. Il fit la route sans encombre.

[4 juillet 1457 - Mont St Michel]

La première chose que Rick vit en arrivant, ce fut la mer. Le jeune homme avait déjà vu l'eau tumultueuse de la méditerranée mais celle-ci était beaucoup plus calme et moins bleue. Puis, il la vit et sourit. Elle était là majestueuse et sublime. Il avait souvent entendue parler d'elle mais il ne la pensait pas si belle. La forteresse se dressait fièrement en haut de la falaise. Le jeune diacre fut tellement ébloui par la beauté du lieu qu'il ne s'aperçut pas que la mer venait et ne repartait pas dans l'immédiat. Et lorsqu'il se décida à vouloir traverser, le chemin était totalement inondé. L'officiant était bien embêté. Comment allait-il faire pour traverser ? Il regarda de droite et de gauche pour voir quel moyen utiliser. Il se refusait de le faire à la nage. Non pas qu'il ne sache pas le faire, mais il pensait qu'arriver trempé pour officier la cérémonie, ça ne le faisait pas. Il vit un pêcheur et s'approcha de lui.

Bonjour pêcheur ! Je dois me rendre à la chapelle Saint Michel, pour marier une maire à un futur père.

Le pêcheur le regarda bizarrement.

Quoi ? Vous voulez marier votre mère à un futur Pair ? C'est quoi ce bazar ?

Ah non, ce n'est pas ma mère, mais plutôt la maire de Bayeux ! Moi, je suis plutôt le Frère qui va faire la cérémonie, même si je suis aussi son cousin

Bayeux ? Quelle drôle d'idée d'appeler son enfant Bayeux ! Un frère qui est aussi son cousin, mais vos parents couchaient tous ensemble ?

Rick regarda le vieux pêcheur et se demanda vraiment ce qu'il faisait à essayer de parler avec lui. Seul son rôle de diacre l'empêchait de lui dire ses quatre vérités et son désir de traverser. Il ne fallait pas le vexer car il était son seul sauf conduit pour arriver à la cérémonie à temps.

Pardon ! Je fais comment pour me rendre à la chapelle ?

Ben faut attendre que la marée soit basse pour cela.

Oui bien sûr ! Cela j'avais compris. Mais, c'est dans combien de temps que je peux traverser ?

Hum ben faut compter au moins deux bonnes heures.

Deux heures ? Mais s'il attendait deux heures, il serait en retard pour la cérémonie et pour sûr que Elda allait lui couper la tête sans autre type de cérémonie. Il fallait absolument qu'il trouve une autre manière de faire. Il se retourna vers le pêcheur. Mais oui voilà la solution, le pêcheur. Qui disait pêcheur disait barque et qui disait barque disait moyen de traverser pour se rendre à la chapelle. Il demanda donc au vieil homme de le conduire là bas. Il dût palabrer longuement pour réussir à le convaincre et lui expliquer calmement la situation.

Ben je comprends pas trop votre histoire de maire mère de Bayeux, qui épouse un futur père qui n'est pas encore Pair, mais une chose est sûr mon Frère, je vais vous aider à la traverser la mère pour que vous allier marier votre mémère à votre paternel. Ouh là, c'est une histoire où on se perd quand même, sans jeu de mot. J'espère que ça vous dérange pas que mon bateau soit vert ? Sachez qu'il est pas encore rongé par les vers. Mais si vous voulez, je suis un peu poète et je peux vous réciter quelques vers que j'ai écrit ?

Merci beaucoup, pêcheur mais je préfère me recueillir pendant la traversée.

Rick se mit donc à la proue du bateau, debout, heureux de sentir le vent lui fouetter le visage. Pour un peu, il aurait écarté les bras et se serait cru le roi du monde. A peine arrivé sur la rive, le jeune homme remercia le pêcheur et sauta de la barque. Puis, il se dirigea vers la chapelle et commença la montée du chemin.

Arrivé devant l'Eglise, il la trouva magnifique. Habitué à sa petite chapelle Sainte Boulasse, il avait trouvé déjà la cathédrale de Clermont somptueuse, mais là les mots lui manquèrent. Et ceux qui connaissaient le jeune homme aurait été surpris de voir que le poète qu'il était, reste ainsi sans voix. Il pénétra dans ce lieu magnifique et fut surpris de voir autant de monde déjà installé. Il faut dire que c'était assez surprenant que les invités soient déjà sur les bancs avant l'officiant. Quelque chose semblait dire au jeune homme que cette cérémonie serait bien différente de toutes celles qu'il avait déjà dirigées. Il salua les invités déjà installés, surpris de ne pas trouver le futur marié dans le coin. Puis, il alla se changer dans la petite salle réservée à cet effet et se rendit au sommet du clocher.

Il était temps de faire entrer les derniers retardataires et de speeder un peu la mariée. Il serait assez amusant de la voir toute décoiffée et pas encore parée. Un petit sourire narquois se glissa sur les lèvres du diacre qui affectionnait par dessus tout, lancer des piques à sa cousine.

(((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG))) (((BING)))(((BONG)))

Freixenet

Comme elle l’avait prévue, elle retrouva son cavalier confortablement installé à la terrasse dans une petite auberge tout prêt de la Cathédrale. Il la regardait se presser vers lui d’un œil amusé…

Allez Scareless monte vite, nous sommes déjà en retard! Tu sais que Leo compte sur nous … j'espère que tu n'as pas oublié les présents! lui murmura-t-elle à l'oreille.

Ils repartirent à toute allure en direction de la Cathédrale, le cocher faisant maintes prouesses à travers les chemins sinueux afin de ne blesser personne.


[Aux portes de la Cathédrale]

Ils entrèrent aux bras l’un de l’autre et s’avancèrent à pas feutré dans l’allée, saluant parfois d’un signe de tête, parfois d’un sourire, les visages connus parmi les invités.
Ayant repérer leur place, elle laissa Scare s’installer et lui chuchota : Je reviens tout à l'heure... lui lançant un clin d'oeil malicieux elle se dirigea vers une petite porte situé près de l’autel et sortie…

Eldarwenn.

Myladybe, ou l'amie au doigts de fée avait réussi a faire quelque chose de plus que correct avec la crinière de la future mariée, un ravissant chignon où s'étaient glissées quelques petites fleurs blanches.

Elda, soulagée et ravie, se leva d'un bond et la serra dans ses bras, Merci Lady... Merci d'être là... lui chuchota t-elle à l'oreille, la présence d'une femme de confiance était un grand réconfort, Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que les cloches retentissent.

La future mariée écarquilla les yeux et fixa Lady, Déjà !? Mon Dieu mais quelle heure est il ?

Elda courut à la fenêtre, le soleil n'avait pas atteint son zénith... Mais pourquoi le curé sonnait il les cloches si tôt, dans sa panique elle oublia qui officier son union aujourd'hui...

Ses sourcils se froncèrent, les dents serrées et les poings fermés, elle se raidit soudain... RIIIICK ! Aaaaaah ! Il veut ma mort ! Où plutôt la sienne s'il continu sur cette lancé... !

Très bien... Très bien Je viens ! Tu vas pas être déçu Cousin !

Eldarwenn avait surement effrayé Myladybe avec sa "petite" crise... elle la regardait, haussa les épaules et inclina la tête, prenant un air résigné... On choisi pas sa famille... Heureusement pour moi on choisi ses amis et je les meilleurs qu'on puisse avoir...

Sur ses mots elle prit les mains de Lady dans les siennes... Bien puisque le diacre a décidé qu'il était l'heure... eh bien ne le faisons pas attendre...

Elda se dirigea vers la porte, posa sa main sur la clanche, elle poussa un long soupire... et l'ouvrit, un dernier regard a son amie avant de passer la porte, C'est parti...

La jeune femme descendit au rez de chaussé, elle y retrouva Keur et sa fille, elle déposa un baiser sur la joue de Carmen...

Allons retrouver ton père ma chérie..

Elda avait hâte de voir son futur époux... Sa famille et surtout tous ses amis... Elle eut un sourire particulier pour Keur... Prêt à m'accompagner ?

L'aubergiste vint lui apporter un message, Elda déroula le petit parchemin, elle reconnut l'écriture de son Léo... le souvenir des lettres qu'ils s'étaient envoyées revint à la surface... Un dernier aveu avant le mariage.. une dernière attention... La jeune femme avait le sourire aux lèvres...

Phylandria

Dria fit signe a jeannick de venir installer près du maire d'avranches et d'elle pour assister a la cérémonie

Elle attendait avec impatience de voir le bonheur dans les yeux des mariés et ne put s'empêcher de repenser a sa propre noce qui venait d'avoir lieu il y a peu.

elle avait laissé dans ses bagages le cadeau pour les mariés et avait hâte de pouvoir leur offrir mais l'agitation était telle qu'elle se demandait si tout le monde serait la a l'heure pour les noces

Estoile

Estoile et Attalus vivaient une partie de l’année au Mont Saint Michel puisque tous deux étaient devenus le même jour vassaux du Vicomte Alcalnn Blackney et donc AUSSI par alliance de son épouse Nennya.

Par hasard et tôt ce matin là , la Dame de Saint Ursin avait rencontré le Seigneur de Coudeville, qui vu son accoutrement s'en allait certainement pêcher . Ils discutèrent un tant soi peu de leurs récentes installations respectives ... enfin surtout de la chaleur de l'été qui en devenait étouffante .
D’ailleurs ils prirent assez vite congé d’un de l’autre, chacun ayant ses occupations ; elle devait au plus vite fignoler sa tenue de cérémonie qui n’était mois encore assez à son goût , mais aussi se préparer pour être digne d’Elda qui allait prendre époux en l'abbaye du Mont Saint Michel.

Ah , Attalus, permettez qu’ici sur nos terres respectives , je vous appelle par votre nom et que j’y enlève la particule ?

Bon cher voisin, votre compagnie m’est fort agréable et ce n’est pas que je m’ennuie avec vous mais je dois aller me préparer car j’ai reçu une invitation pour me rendre au mariage d’Eldarween et de Léogivid de Bayeux ici en l’abbaye et il me reste moult petits détails à régler avant , aussi permettez que je vous souhaite une agréable journée de pêcherie semble-t’il vu vos habits ... :roll:

Mais à peine avait elle prit congé de lui, que ce dernier en était déjà rendi à 20 pas plus loin et n'avait sans doute pas entendu la raison de son empressement : le mariage.... Attalus parlait déjà d'appât et de prises aux bribes d'une conversation qu'il entretenait …alors ,elle fila sans plus d’explications vers sa demeure , le laissant ainsi dans l’expectative de ce qu’elle venait de lui préciser.

Un fois arrivée chez elle, elle conviait sa femme de chambre :.

Allez ,fissa, fissa, Iselda , il faut que je me presse ; tu as préparé mon bain, parfait !

EStoile se plongea avec délicatesse et bonheur dans un bain parfumé à la rose comme il se doit, se lava avec énergie revigorante et en ressortit sans oublier de recouvrir sa peau d’une huile parfumée.

Iselda, viens donc me dénouer ma tignasse s’il te plait et apporte ma robe , tu sais la toute bleutée que j’ai choisie hier !!! !….. le visage de sa servante semblait recouvert de moult points d’interrogations,la voyant interrogative , EStoile lui précisa … tu sais celle que j’ai retrouvée au milieu de la centaines de robes que Porphy m’avait laissé à son départ et apporte moi aussi un châle en dentelle que mes épaules ne soit pas nues .... ooooh mais que t’as la mémoire courte des fois ma pauvre Iselda !

La servante trouva enfin la robe , et aida EStoile à s’habiller pour la circonstance, puis sa maîtresse lui tendit un flacon de verre finement ciselé … parfume moi de pied en cap ma belle , il faut que je sente très bon car il fait si chaud , alors ne lésine pas sur la quantité !

Fin prête , EStoile se regarda dans un miroir et contente de l’effet renvoyé s’exclama :



Regarde moi Iselda , là si ça ne va pas , ça n’ira jamais , moi je me trouve sublissima bella dona ainsi costumée !.

Iselda de répondre :

Mais vous êtes magnifique dame EStoile , de toutes façons à mes yeux vous l'êtes toujours .


Ohh , attends ,j'y pense là .... vu que pour aller à l’abbaye faut monter tout là-haut et que mon Ysalyne est bien mal portante , donc je vais m’y rendre à pieds et chausser des poulaines assorties pour grimper plus vite...
… EStoile trouva une petit sac de tissu …. Iselda, mets mes pantoufles de vairs dans cette petite sacoche ce sera mieux ainsi , je les enfilerais une fois arrivée sur le parvisLa servante fit de son mieux pour combler la Diaconesse qui était vraiment très pressée de se rendre à la cérémonie nuptiale.

Pendant ce temps je vais mettre un linge mouillé sur les tiges du bouquet de roses afin qu’elles ne fanent pendant le trajet.

Souriant à sa femme de chambre :

Bon ma petite Iselda je te laisse , garde bien la maison comme tu sais si bien le faire.

Elle prit congé de sa domestique et fila son chemin jusqu’à l’abbaye . Ysalyne indisposée , elle s’y rendit donc à pieds se disant que cela ne lui fera pas de mal de faire un peu d’exercice même ainsi vêtue.
Seulement s’était sous estimer le soleil qui déjà dardait fort ses rayons.
Qu’à cela ne tienne , elle releva ses jupons , et ainsi grimpa plus vite ; c’est alors qu’elle entendit les pas d’ un cheval venir à sa hauteur ; elle se retourna et qu’elle ne fut pas sa surprise de voir le Seigneur de Coudeville tout aussi endimanché qu’elle , alors qu’elle le croyait parti pécher ???

A mais , c’est vous cher Attalus, que faite vous aussi bien habillé ??? … auriez-vous pécher un bel habit à la place de poisson ce matin ?
Et EStoile espiègle , partit dans un grand rire , attendant la réponse de son voisin .

Jeannick17148

Jeannick était arrivé depuis peu en la cathédrale.
Il faisait toujours froid en ces grandes bâtisses, et, malgré la foule, qui devrait réchauffer l'air ambiant, il frissonne.

J'aurais du prendre mon mantel, qui est resté dans les bagages, sur mon cheval, se dit il.
Près de la porte, il ressort rapidement, récupérer l'objet, s'en revêt, et retourne prendre place.

La, il aperçoit Dria et lolo, qui lui font discrètement signe de les rejoindre.
Il fend la foule, doucement

Excusez moi, excusez moi, murmure il en s'efforçant de ne pas bousculer les gens.
Au passage, il salue quelques connaissances
Bonjour kam, Bonjour Estoile, on se revoit à la sortie, je suis attendu par la bas :)
Il salue de loin par de petits signes Eli, Keur et Mylady, Loda et Altaire, misa, et Matouminou. Pas sur qu'ils l'aient vu, la foule est tellement dense.

D'ici, on aperçoit bien mieux les mariés: Elda et Léo
Ils sont affairés à la cérémonie.
Jeannick se contente d'admirer. Il ne veut pas troubler le déroulement pas des COUCOUS intempestifs.

Clement

Clément qui n'avait pas pu accompagné son ange au Mont St Michel, arriva quelques heures avant la cérémonie. Il prit une chambre dans une des nombreuses auberges de la cité, et après s'être correctement nettoyé, parfumé et coiffé, il s'habilla de ce nouveau costume taillé pour l'occasion.

Le tisserand qui lui avait fait cet accoutrement était soit un plaisantin, soit un novateur, mais Clément mis son costume, pris son bouquet pour sa douce et fila en direction des remparts.

Il n'avait plus le temps de travailler les détails, et détala dans les rues du Mont. Il grimpa quelques marches, qui l'amenèrent en vue de sa douce.
Il resta un moment, à l'observer retenant son souffle...Elle était magnifique.
https://2img.net/r/ihimizer/i/costard3.png/
Il marcha lentement, d'un pas de félin, sans bruit, et s'approcha de la déesse qui contemplait le rivage. Puis l'enlaçant délicatement, une main sur son doux ventre rebondi , et collant sa joue contre la sienne il lui chuchota :
-Tu es splendide, excuse-moi de l'attente...
Il lui offrit le bouquet de rose qu'il venait d'acheter en souriant.
https://2img.net/r/ihimizer/i/rosey.png/