2.0 [mars 1456] Bal Masqué les contes

La curiosité et l'amusement sont à son paroxisme lorsque la Bête lui offre le verre. Lèvres posées délicatement sur le rebord de la flûte, regard mi-inquiet, mi-enjoué à l'attention de cet homme masqué. Elle goûte et grimace aussitôt.

Je crois que vous vous êtes trompé, La Bête. lueur taquine dans les yeux. Inclinaison de tête du mâle face à la féline qui essaye de garder son sérieux. Je suis désolée...

Des pleurs feutrés dans son dos, la jeune fille mouillée est rejointe par Peter Pan, l'ami des enfants. Quel charmant couple ! pensa-t-elle. Puis de nouveau, son attention est portée sur le faux perdant.

Ai-je toujours le droit de vous donner un gage ?

Alors qu'elle se retournait pour prendre un verre d'eau, toute timide et mal à l'aise qu'elle était, un jeune garçon, au déguisement plutôt amusant, s'avança vers elle.

Hé grande fille pourquoi est tu dans cette etat ?Non mais tu pleure ? Pourquoi donc, tu ne voulais pas grandir ?

Il lui sourit, et Petite Pois se mit à devenir pivoine.

Oh... non, non. Je ne pleure pas. J'ai simplement connu intempérie qui m'a mouillée de tête aux pieds.

Alors qu'elle regardait au sol, gênée qu'on ait pu croire qu'elle pleure, elle redoubla de couleurs à la proposition de ce jeune inconnu.

Veut tu aller au pays imaginaire ? je n'ai plus de poudre pour te faire voler mais peu etre qu'en dansant nous décolerons ...

Elle lui lança un petit sourire également, mais à son visage empourpré, c'était sourire bien embarrassé.

Je, elle cherchait ses mots pour pouvoir répondre convenablement, je ne sais pas si nous pourrons décoller et puis j'ai bien l'intention de grandir encore un peu... Elle pensait aux devoirs qui lui incombaient dû à son rang, mais je danserais bien un peu à vos côtés. Petite danse me permettra sûrement d’oublier la mésaventure qui m’est survenue.

Elle prit de sa petite main celle tendue de son cavalier et encore confuse, elle prit parole de sa voix tremblotante.

Par contre, je ne connais point votre nom... Et vous, ni le mien
Je suis la Princesse Petite Pois.

Elle eut difficulté à dire son titre. Elle pensait que personne ne pouvait la croire ainsi accoutrée. A nouveau elle rougit.

Arrivant en sautillant dans son joli costume pas très commode il faut pourtant bien l'avouer, Crapaud fit son entrée dans la salle de bal.

Croa... Croa...

Il regarda la meute de chats feulants
Il reprit son carton d'invitation croyant s'être trompé de lieu.

mais non..c'est bien là...

Bonjour!!! J'suis en retard croaa?

Chez un tisserand de la capitale, « il » avait pu trouver des tissus d’orient, autant de pompe nécessaire aux costumes qu’ « il » souhaitait se faire confectionner.


Ainsi, Shâriyâr le Sultan, fit son entrée dans la salle de bal. Le visage fardé, il était méconnaissable. Et heureusement : son étonnement à la vue de temps de poil et de représentant de la race féline était caché aux yeux de tous. Heureusement, une tâche rouge se distinguait de l’ensemble, ainsi que… mais oui, une barbe bleue !


Hum… le rouge lui va bien, elle est charmante, pensa le Sultan sous ses habits d’apparats. Une fois n’est pas coutume, il s’avança en direction des boisons : Shâriyâr souhaitait dégriser l’atmosphère en attendant que quelque chose d’intéressant arrive.

Contre toute attente, la bête se retrouve genou à terre, tel un prince demandant une faveur à la belle de son coeur.

- sachez que la bète n'a qu'une parole, Madame; me voilà donc soumis à votre bon vouloir, quel qu'il soit; j'espère toutefois avoir droit à quelque indulgence de votre part...
- De grâce, ne restez pas ainsi...

Gênée, le visage rosissant sous son masque, Blanche tend une main secourable à l'homme déguisé afin qu'il se relève.

- Vous me prenez au dépourvu mais je vais essayer de trouver un gage digne de vous. Elle sourit. Laissez moi réfléchir... regard taquin perdu dans le vague.

Toujours en pleine méditation, et puis l'illumination. Visage radieux, regard espièble, elle lui s'approche et murmure : réservez moi une danse. Blanche se met en retrait lorsque que Cendrillon vient demander...

- Vous n'auriez pas vu ma pantoufle s'il vous plait, elle est très fragile, et n'ai pas à moi
- Désolée, je ne l'ai point vu mais peut-être que le crapaud ou le marchand l'ont... A moins que... regard vers l'homme masqué à ses côtés. L'auriez-vous vu la Bête ?

Peter Pan sourit à Petite pois en se disant qu'il avait les même initales ...Les enfant abandonés et la intimes l'appellaient P.P aurait il rencontrer une autre P.P ... Oui excusez moi...J'suis Peter Pan! Je viens du pays imaginaire ...Je crois avoir aperçus le capitaine crochet mais avec une barbe bleu par la ba ...Mais ne vous en faites pas je suis la M'dame la princesse, alors toujours prete à danser? Il lui fit un grand sourir ...

Faisant un boucan d'enfer, dans un mortier usé et bruyant, Baba-Yaga arriva du fin fond de la Russie afin de se rendre a une petite sauterie organisée par ... mince, cque c'est son nom a lgars? ah oui! Ulrick!

Elle était arrivée par le jardin, jetta un regard méprisant aux fleurs éclatante qui poussaient dans les parterres bien alignés, puis se dirigea vers la salle de bal.. Elle entra, et jeauga la population des invités... pas mal de représentant de l'espèce féline... Beurk!.. écoeurant! Ou étaient ces jeunes hommes bien battis qui pourraient la fair valser pour retrouver le plaisir de ses 92 ans, sa jeunesse...

Elle avisa une bete poilue... bof, mais si y'a quca... Un homme avec une barbe étrange... pourquoi pas... ca m'rappelle les ptit gars solides de ma Russie cthomme!

La grand mere lubrique traina son mortier jusqu'au buffet et se srvit une grande coupe d'alcool fort, qu'elle bu cul sec. Elle brailla:

ou squi sont ces beaux ptit gars promis par Ulrick???

La Bête semble déçu de son gage, Blanche se promet de trouver mieux pour la prochaine fois, si prochaine fois il y a. Petite bouderie vite effacée par l\'aide apportée à la princesse au soulier de vair.

Certes, une danse promise mais je ne vous ai pas dit laquelle ! Air coquin sur le visage, sourire enjoué sur les lèvres face à la mine interrogative de la Bête. Je pense que vous ne serez pas si déçu que cela... Mais avant même qu\'il ne réplique, Blanche change de conversation. Regard vers le buffet alléchant, la faim commence à se faire sentir et l\'alcool aussi. Si nous allions nous restaurer avant le spectacle ? Je croquerai bien une petite souris... badine-t-elle.

Le silence l’entoura.


Parmi toute l’assistance, la lumière n’éclairait à ses yeux qu’une seule personne. Une apparition, un miracle. Qui était donc cette délicieuse créature ? Tout comme le Sultan, l’or d’Orient soulignait encore, si cela était possible, sa grâce et sa beauté.


Shâriyâr avança précipitamment, se frayant un chemin au milieu des invités en costume déjà présent. Il en bouscula peut-être quelque uns au passage, mais qu’importe, puisqu’ « elle » était là. C’était elle, la seule qui comptait.


Parvenu devant elle, le Sultan posa un genou à terre, une main sur le cœur, l’autre sur le pommeau d’une épée factice mais joliment décorée, le regard franc dans celui de la Princesse.


- Princesse, vous illuminez ici l’assemblée de votre radieuse beauté. Souffrez que je ne m’incline devant elle pour l’adorer chaque nuit qu’il me sera donné de vivre. Et votre voix radieuse me charmera toutes les heures où l’astre solitaire règne sur son cortège d’étoiles.


Shâriyâr se releva, amusé dans le fond de se laisser envahir de la sorte par le rôle du déguisement. Quelques invités autour regardaient, étonnées, cette scène théâtrale. Il est vrai qu’il n’avait pas laissé le temps à l’inconnu de faire son entrée. Par delà le maquillage et l’habit, il essaya de deviner qui pouvait être la jeune femme. Le masque était impénétrable : vraiment bien fait, songea-t-il.

Maitre Renart quitta le couvert des arbres et s'approcha de la maison. Il avait espéré jusqu'au bout qu'un Grand Méchant Loup vienne au bal, il adorait faire tourner en boutique ces gros lourdauds de loups.

Mais bon, il n'allait quand même pas louper le bal parce que le loup n'y était pas.

Il rentra, retira son chapeau et fit une révérence générale.

Bonsoir la compagnie

Puis il se dirigea vers le bar pour prendre un verre et quelques petits fours.

Sourire satisfait en voyant son voeu exhaucé, Blanche pose délicatement la main sur le bras offert et d'un entrechat, ils se dirigent vers le buffet rempli de victuailles.

Comme c'est dommage ! Pas de petites souris... regard amusé Je me contenterai donc d'un morceau de ce délicieux jambon braisé. Proposition d'artiste ou de magicien... Ne vous prenez pas cette peine, ne vous a-t-on jamais dit qu'il ne fallait pas jouer avec la nourriture ? large sourire.

Quelques chuchottis à son oreille, un pas en arrière pour mieux observer la Bête, petits rires dans la gorge. Elle se rapproche et à son tour, lui murmure...

Je n'étais point inquiète... Ce n'est pas moi qui ai un gage mais bien vous. Et comme vous m'avez demandé une clémence, je vous propose un choix... et lui chuchote encore plus bas... Une danse du ventre pour les convives venus d'ailleurs en guise de bienvenue ou... pause.... une farandole afin que la fête commence.

Le regard espiègle de la féline observe la réaction de la Bête, dégustant un morceau de jambon du bout des lèvres. Elle l'avait gagé d'une danse mais allait-il tenir sa parole maintenant ? Elle attend une réponse et avant même que la Bête le fasse un "Bonsoir la compagnie" retentit dans la pièce.

Elle se retourne et aperçoit le Rusé. Inclinaison de tête et une réponse timorée dès qu'il s'approche du buffet puis considération reportée à la Bête contre toute attente du choix opté.

Peter Pan a écrit:

Oui excusez moi...J'suis Peter Pan ! Je viens du pays imaginaire ...Je crois avoir aperçus le capitaine crochet mais avec une barbe bleu par la ba ...Mais ne vous en faites pas je suis la M'dame la princesse, alors toujours prete à danser?

Petite Pois écoutait son interlocuteur, amusée par son histoire de Capitaine Croché à barbe bleue. Elle était un peu plus à l'aise qu'auparavant, surtout avec l'entrée successive de personnages plus étonnants les uns que les autres : une grenouille qui croassait, une jeune fille d'une grande beauté qui avait perdu sa chaussure de vair. Puis une femme d'un certain âge, aux traits plutôt vilains et au parlé plus que déplacé entra à son tour.

Petit Pois était tellement surprise par tous ces invités qu'elle en oublia presque de répondre à Peter Pan.
Alors qu'un Renard apparut en lançant un "Bonjour la Compagnie" jovial, petite courbette pour le saluer également, elle se retourna vers son cavalier.

Oui je suis prête à danser. Excusez moi de la réponse qui se fut attendre... Toutes ces entrées m'impressionnent un peu. Il faut dire que chacun y a mis coeur à l'ouvrage pour attirer attention.

Un petit sourire timide illumina son fin visage et elle donna chacune de ses mains au jeune homme pour débuter petite danse aux sons de la douce mélodie.

Deux- ou douze- verres plus tard, Baba-Yaga commençait a se sentir en forme. Elle grimaça, remarquant que les hommes présents préfèraient inviter de frêles jeunes femmes effarouchées, plutot qu'une femme d'expérience comme elle...

Savent pas squi ratent les ingrats!, marmonna t'elle. Elle avisa sur le buffet un cuissot juteu dont elle s'empara avec voracité, mordant allégrement dans la viande dégoulinante. Elle allait ensuite jeter son dévolu sur un petit four quand un inconnu s'approcha et, plus rapide, enfourna goulument l'objet de son désir.

Ses cheveux hirsutes se hérissèrent.
Sque c'est cte bestiau? se demanda t'elle en plissant les yeux pour mieux voir. Un Goupil!! Elle étaient surprise, chez elle les renard avaient une autre couleur, d'un blanc éclatant.

Elle appostropha le malotru:

Dit donc l'animal, au lieu dvoler ma pitance , tservirait pas un verre a une séduisante femme d'age mur?