2.5 [Septembre 1456] D'une chose étrange en Guyenne

Ranya

Ranya s’attendait à le voir réagir et pourtant….[/size]
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Il soupira, peut-être parce qu’il avait compris qu’il n’arriverait pas à la convaincre d’abandonner.


Si vous avez pris votre décision en pleine et entière connaissance de cause, je suppose que je n'ai pas d'autre choix que de m'incliner...Mais vous saurez que vous protégez un criminel et un meurtrier au péril de votre vie.


Au péril de ma vie ?
Tu a l’air d’oublier que la mienne ne vaut pas grand chose non plus, entre des frères brigands ainsi qu’une sœur depuis peu, je dois moi-même avoir quelques ennemis, c’est pas ce qui m’empêche de dormir.
Alors ne me dis pas que je risque ma vie…..et pour une fois ça sera pour une cause que j’aurai choisi.


Mais ne plus te voir va me manquer...Toi qui as été à mes côtés tout le temps.


Et bien… c’est pas de chance pour toi, car je pense que tu devras encore supporter ma présence quelques temps, lui dit elle en souriant.


A cet instant , il lâcha prise, tout d’abord Ranya fut surprise de voir qu’il n’insistait pas et à la fois satisfaite de sa réaction, au même instant, elle sentit sa main au contact de ses lèvres.

Childebert

Dispensaire d'Agen

Childebert avait suivi la petite Athalia à travers le Dispensaire et avait retrouvé ses parents. Il s'inclina poliment les regarda avec un léger sourire, se demandant où *Ma* pouvait être.

Bonjour Childebert.
Ravie de vous revoir icelieu, même si cette fois, je ne vous retiendrais pas plus longtemps qu'il ne le faut.
Vous avez pas mal de choses à charger, et... regardant Nic... de notre côté, pas mal de choses à terminer aussi avant le départ.
*Ma* va vous aider.

Childebert manqua de s'étouffer, jamais il n'avait été question de pas mal de chose à transporter, juste les enfants et *Ma*, ils étaient pire que la Baronne niveau choses à transporter, c'était peu dire. Il ne pouvait refuser de toute façon sans risquer de perdre son travail. Il opina de la tête, et chercha des yeux les paquets.

Vous pouvez disposer Intendant, si toutefois, vous n'avez pas de questions ou autres.

J'ai quelque chose à vous donner.

Childebert lui tendit la missive cachetée de la Baronne.

De la part de la Baronne...

Citation :

Mes chers amis,

je crois que vous nous cachez des choses, a mon avis il y a quelque chose de louche, surtout si vous nous envoyez *Ma* en prime cette fois. Childebert est venu accompagné de la garde pour satisfaire une sécurité importante de vos enfants. Des bretons traînent en BA, ainsi que d'autres brigands, les Libertad dit on. Néanmoins, ma garde est à votre service, si vous vous trouvez être en difficulté à Agen, ce que je crois... D'habitude vos lettres ne sont pas aussi expéditives, comme si votre temps était compté...

Si vous avez besoin de quoi que ce soit... N'hésitez pas...

Je vous embrasse,
Korydwen.

Childebert laissa Aiguemarine prendre connaissance de la missive avant de commencer à charger le pauvre petit carrosse... Contiendrait-il tout ?

Aiguemarine

[ Dispensaire d'Agen - Tout va trèsssss bien M'dame La Baronne, tout va trèsssss bien ! ]

J'ai quelque chose à vous donner. De la part de la Baronne...


Bah, fallait bien s'en doûter... Aiguemarine prit le pli que lui tendait Childebert. Peut-être que ça expliquerait les 4 "clampins" qui campaient dehors.



Merci Intendant.

Pendant qu'elle en prenait connaissance, Aiguemarine entendit *Ma* s'adresser à Childebert. Aiguemarine leva les yeux vers *Ma* et lui lança un regard, le N° 21652...celui qui veut dire "chuttt, faut pas lui dire, il découvrira bien tout seul l'ampleur". Puis, un clin d'oeil.

Reprenant son sérieux et avant qu'ils ne s'en aillent charger les affaires, elle le remercia.



Vous direz à votre Patronne ces mots précis...

"Tout va très bien, M'dame la Baronne, tout va très bien !" Juste cette phrase, Messire l'Intendant...


D'ailleurs, nullement besoin de laisser cette...garde ici ! Où donc voyez vous quelque danger ?! Et puis, cela ne ferait que nous retarder. Non, vraiment...les avoir dans nos "pattes", ahemm...ça va me perturber plus qu'autre chose.
Bref, vous l'aurez compris, Messire Intendant, vous pourrez repartir avec eux.
Et puis, et puis... Mon époux assure ma sécurité.



Diantre, mais pourquoi se justifiait 'elle autant ?! Besoin de se rassurer, de rassurer les autres aussi... peut-être.


[ Quelques heures plus tard... Quand le vent tourne ]

Tout était enfin chargé, paré. Aiguemarine et Nic accompagnèrent leurs enfants jusqu'au carosse. Elle regarda son époux les installer confortablement.
Le couple suivit des yeux le convoi, leur faisant des signes de la main.
Aiguemarine était soulagée.
Instinctivement, elle se blottit tout contre époux, sa raison de vivre, sa raison de se battre.
Ils reprenaient le chemin du dispensaire quand tout à coup, ils virent un pigeon se poser sur la fenètre.






Le message détaché, elle le lut à haute voix. Quiconque ne connaissait pas l'auteur de cette missive n'aurait jamais rien soupçonné. 2 lignes, quelques mots anodins...

Citation :

J'arrive. Je le trouverais coûte que coûte !Merci.

Sara

Mais qui prenaient là tous leur sens. Saradhinatra annonçait son arrivée à Cahors. Aiguemarine vit le regard interrogateur de Nic. A lui, elle pouvait tout confier. Après tout, ils étaient unis pour le meilleur et pour le pire. Jamais, son époux ne la laisserait tomber.


Ils s'isolèrent un long moment... Aiguemarine lui expliqua qui était Sara, comment elle était aussi... Enfin, d'après ce qu'elle en avait vue lorsqu'elle l'avait croisée à Castres, puis à Albi. Et ce billet n'annonçait rien de beau.
Aiguemarine la savait têtue, déterminée et prête à beaucoup de choses pour arriver à ses fins. Il fallait qu'elle aille à sa rencontre ; ceci afin d'éviter d'éveiller les soupçons de Sara et tout faire pour l'envoyer loin de la Guyenne. De plus, elle était la seule à la connaître.

Je vais aller à Cahors à la rencontre de Sara. Faut que je la retarde, voire que je l'éloigne de la Guyenne. Il faut prévenir Ranya mais ne rien dire à Sindbad. Il a encore besoin de calme et de repos.

Comment faire ?! Ils étaient encore tous 2 enfermés dans la chambre.

Une idée mon Amour ?! Sourire crispé... Son époux va t'il approuver ce qu'elle s'apprête à faire et l'aider ?!

Korydwen

Cournon d'Auvergne, cachette de la Baronne.

Korydwen était contrariée par le truc qui servait de Duc au Bourbonnais-Auvergne et par ceux qui ne comprenaient rien à rien et se mêlaient d'histoire qui ne les regardaient même pas. Chambre des nobles, lieux de discussion, mais tout finissait toujours dans une langue étrange qu'était la langue du Achèrpé, drôle de dialecte que la Baronne ne comprenait pas.

Elle restait calme dans sa chambre au domaine, Mathilde veillait sur ses enfants, elle était bien trop fatiguée pour le faire et ces derniers jours elle n'avait envie de rien du tout, si ce n'est de fuir toute cette atmosphère qui commençait à lui nuire sérieusement et à manger ses dernières forces. On frappa à la porte lui porter un courrier, la Baronne se leva doucement dans un effort assez important, elle s'était trop laissée aller...

Elle attrapa la missive des mains de la servante et la décacheta. Elle la parcouru et soupira...

Citation :

Cher Al', Chère Kory,

Merci pour ta missive.
En revanche, pourquoi une garde ?! Je ne comprends pas vraiment...
J'espère que ma première missive ne t'a pas inquiétée outre mesure ?!
Si c'est le cas...Pardonne moi.
En revanche, afin de nous faciliter le déménagement, en sus des enfants, nous donnerons 2/3 affaires de plus.
* Sourire * Bah, tu nous connais, pas grand-chose.
Cela nous permettra de voyager plus à l'aise et puis, z'avez de la place au Domaine, non ?!
Juste le temps pour nous de trouver nouveau logis à Montpensier.

Sur ces quelques mots, nous vous embrassons.
Tout va pour le mieux.
Veillez bien sur vous tous. Et à très vite.

Aiguemarine et Nic

Mais oui bien sur... Tant pis vous viendrez pas vous plaindre si ils vous arrivent quelque chose... Elle grommelait seule dans sa chambre se laissant tomber sur son lit.

Mais oui deux-trois affaires... Voulez p'tre qu'on vous envoie une charrette pour le reste du déménagement ?

La Baronne était de fort mauvais humeur et une missive qui l'aurait fait rire en temps normal, l'énerva légèrement, elle déposa la missive sur la petite table, elle répondrait peut-être quand elle se serait calmée. Elle retourna dans son lit se reposer, la seule chose dont elle était capable en ce moment... Loin de l'ambiance pourri du BA...

Sindbad

Ranya a écrit:

Et bien….disons que je ne compte pas repartir le temps que tu ne seras pas sur pieds, même si cela doit prendre du temps.
A moins que tu y vois un problème ? Mais je te préviens de suite tu as plutôt intérêt à trouver un motif convainquant et non celui ou je risque ma vie.

Sindbad sentit son cœur faire un bond. La blonde à ses côtés pendant toute sa convalescence ? Que du bonheur…Un sourire éclaira son visage :

Alors ma guérison devrait être rapide, alors. Si rapide qu’il va falloir que je simule pour te garder le plus longtemps possible à mes côtés.

Sa réponse sembla faire mouche puisque la question suivante de la belle aux yeux d’agate s’y référait :

Ranya a écrit:

Euh.. Mais que veux tu dire par ne plus me voir va te manquer ?

Le constantinopolitain rougit jusqu’aux oreilles. Celle là, il l’avait bien cherché ! Comment allait-il déclarer sa flamme. Il avait horreur des longues tirades. Pour autant, il fallait éviter le piège de la grossièreté. Se fiant à son inspiration, il guida la jolie main qu’il tenait toujours et la posa contre son cœur.

Ce cœur qui bat, vois-tu, bat aussi pour toi. Ranya, je… Sa gorge se resserra, mais les mots devaient sortir. …Je t’aime. il marqua une pause. Voilà, je viens de le dire…

Qu’allait-il se produire ? Allait-elle le gifler ? Lui envoyer une cinglante fin de non-recevoir ? Tourner les talons ? Il sentait son estomac se contracter…

…C’est alors que…

Citation :

Elle frappe et ils entrent...

Comme ils étaient mignons tous les deux, main dans la main…Ses deux médecins venus prendre des nouvelles de son état, ignorant qu’ils interrompaient un des moments les plus importants de l’existence d’un homme. Mais l’un des plus délicats aussi. Les deux se compensaient.

Je me remets progressivement, grâce à vos soins à tous les deux. Je ne vous remercierais jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi.

C’est alors qu’Aiguemarine lui lança tout à trac :

Aiguemarine a écrit:

Pour ma part, je vais devoir m'absenter quelques jours. Mon Ambassadeur en Périgord-Angoumois réclame mon aide et je me dois d'y aller.

Sindbad ne l’écoutait qu’à moitié. Un signal d’alarme s’était déclenché dans sa tête. Depuis quand Aiguemarine avait-elle besoin de la présence rassurante de son époux pour annoncer une telle banalité ? Et puis « Mon Ambassadeur en Périgord-Angoumois » sonnait faux. L’ambassadeur en question avait un nom. Pourquoi ne pas le nommer ? Le message diffusé ne correspondait pas aux intentions réelles de l’ambassadrice. Mais quelles étaient-elles ?

Le constantinopolitain réfléchit rapidement. Plus il cuisinerait sa collaboratrice, plus elle risquait de se bloquer sur sa version. Il approuva donc en souriant :

Votre professionnalisme vous honore, Aiguemarine. Allez y, mais si vous devez vous rendre à Périgueux, passez par Bergerac plutôt que par Sarlat. La route n’y est pas sûre.

Aiguemarine

[ Dispensaire d'Agen - Chambre de Sindbad ]

Je me remets progressivement, grâce à vos soins à tous les deux. Je ne vous remercierais jamais assez pour ce que vous avez fait pour moi.

Aiguemarine esquissa un sourire.

Vous n'avez pas à nous remercier. Cela est naturel. Ne sommes nous pas médecins ?!

En revanche, la suite n'avait, à priori, pas totalement convaincu Sindbad.
A voir la tête du Chambellan.
Hummm...
De l'avoir cotoyé tous ces longs mois à l'Ambassade, elle pressentait quelque chose.
Fallait éviter d'en remettre une couche afin d'éviter toute suspiçion.
Aiguemarine sentait qu'il lui en voudrait s'il savait ce qu'elle s'apprêtait à faire.

Votre professionnalisme vous honore, Aiguemarine. Allez y, mais si vous devez vous rendre à Périgueux, passez par Bergerac plutôt que par Sarlat. La route n’y est pas sûre.

Je ferai attention...
Je vous laisse entre les mains du meilleur Médecin de Guyenne. Grand sourire...

Se tournant vers Ranya et Nic...

Je vais préparer quelques affaires et prendre un peu de repos avant de partir.
*Ma* a laissé de quoi vous restaurer dans la cuisine.
N'hésitez pas.

Elle embrasse longuement son époux avant de sortir de la chambre...

Sindbad

Sindbad sentit les douces mains de Ranya enserrer la sienne. Son estomac était toujours noué et sa gorge sèche. La jeune femme suggéra alors :

Ranya a écrit:

Et si nous reprenions notre discussion qui me paraissait particulièrement intéressante avant d’être disons…interrompu ?

Quoi? Il lui ouvrait en grand les portes de ses sentiments et elle, au lieu d'entrer ou de les refermer, restait sur le seuil, prétendant n'avoir rien vu ? Et elle lui jouait l'ironie, par dessus le marché...Il avait pourtant été clair. Mais peut-être ne lui avait-elle pas pardonné sa conduite de début d'année ?

Bon, je t'ai dit ce que j'avais sur le coeur. A ton tour.

Je comprendrais que mes sentiments pour toi ne soient pas réciproques. Après tout, je me suis mal conduit avec toi, je le reconnais. Mais malgré cela, ce que je ressens est vrai et me remplit de la racine des cheveux à la plante des pieds. Cette fois ci pas de concurrente, tu es toute seule avec moi. Donc si tu ne partages pas ce que je ressens pour toi, tu peux soit me gifler, soit m'insulter, soit partir...mais au moins connaîtras tu mes véritables intentions.

Et si mon discours n'a pas été assez clair, peut-être ceci achèvera t-il de te convaincre...

De son bras resté libre, il se mit sur son séant. Une douleur vive lui arracha un rictus. Mais il devait le faire. Pour elle, et pour lui aussi. Approchant son visage du sien, il sentit son souffle chaud. Et c'est telle une abeille se posant sur les pétales d'une fleur que leurs lèvres se rencontrèrent.

Ranya

Voyant son étonnement sur son visage quand elle lui posa la question , elle ne put s’empêcher de sourire , il s’attendait à une réponse, mais une petite envie irrésistible de le taquiner avant de lui dire réellement ce qu’elle ressentait pour lui.


Elle n’attendait plus de longs discours, le message était clairement passé mais le voyant essayer de nouveau de se justifier , elle le laissa faire .
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Bon, je t'ai dit ce que j'avais sur le coeur. A ton tour.

Je comprendrais que mes sentiments pour toi ne soient pas réciproques. Après tout, je me suis mal conduit avec toi, je le reconnais. Mais malgré cela, ce que je ressens est vrai et me remplit de la racine des cheveux à la plante des pieds. Cette fois ci pas de concurrente, tu es toute seule avec moi. Donc si tu ne partages pas ce que je ressens pour toi, tu peux soit me gifler, soit m'insulter, soit partir...mais au moins connaîtras tu mes véritables intentions.

Et si mon discours n'a pas été assez clair, peut-être ceci achèvera t-il de te convaincre...


Elle le vit s’asseoir malgré ses difficultés et une grimace se dessina sur son visage provoquée surement par sa blessure, à ce moment là elle culpabilisa le voyant souffrir.
Elle n’attendait rien de plus à sa déclaration, quand ses lèvres se posa sur les siennes, elle n’avait plus aucun doute sur sa sincérité.


T’insulter, te gifler ? hum…non c’est pas vraiment ce que j’avais en tête, par contre j’ai une idée plus douce qui rejoint la tienne.


Lui prenant doucement le visage entre ses mains , elle lui déposa à son tour un baiser.


Moi aussi je t’aime.... et je n’ai pas envie cette fois de laisser passer cette chance, laissons ces souvenirs du passé aux archives et profitons du présent , ne laissons plus rien se mettre en travers de notre chemin.


Ensuite , voyant qu’il était dans une position inconfortable de part sa blessure qui lui faisait très mal, elle l’aida à se rallonger .


Ne fais pas trop d’effort, sinon je vais avoir ton cher médecin sur le dos et risque de me jeter dehors.


La fatigue commençait a se faire sentir et se dessinait sur le visage de Sind, elle décida de le laisser un moment se reposer et profita pour aller voir ce qu’il se passait dans la pièce à coté.


Reposes toi , tu as besoin de reprendre des forces, tu me parais épuisé, je suis à côté je reviens .


Un dernier baiser , un tendre regard se posant sur lui , elle quitta la chambre.


Ranya venait de sortir , le cœur léger, tout d'abord par cette déclaration dont elle ne s'attendait pas et parce qu'il était sorti d’affaire, du moins pour cette fois si elle avait bien compris, elle alla voir si Nictail se trouvait toujours au salon, elle tenait à en savoir plus sur ce qu’il se passait réellement, cette tension commençait à lui peser , si cela concernait Sindbad, elle voulait connaitre la raison de ce départ, , elle entra dans la pièce , jeta un regard autour d’elle, personne…..elle s’installa dans le premier fauteuil qui se présentait la fatigue se faisait sentir, elle ferma les yeux quelques instants.

Ranya

Ranya s’était assoupie, toutes ces émotions l’avaient fatigué, alors qu’elle ouvra doucement les yeux , elle sentit une présence dans la pièce , elle leva la tête et vit Nictail installé dans un fauteuil, attendant surement qu’elle se réveille.


Oh désolée, dit –elle encore à moitié endormi, j’ai laissé Sindbad se reposer il avait l’air épuisé mais…je crois qu’il n’y avait pas que lui, je ne vous ai pas entendu arriver.


Je suppose qu’aiguemarine est déjà parti ?


Dites moi , j’ai comme un doute sur son voyage que se passe t’il ? je vois bien que quelque chose d’anormal se passe, vous-même ne paraissez pas très tranquille, cela a-t-il un rapport avec Sindbad, auriez vous des informations sur cet homme qui l’a agressé ?


Elle savait bien que les jours à venir voir les semaines, ne seraient pas facile, la peur de voir cet italien débarquer à tout moment , Sindbad était persuadé qu’il reviendrait finir le travail, elle devait savoir.