1.2 [16 juin - Soule]1er Tour - Bourbonnais Auvergne versus Poitou

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Arthur75

L'arbitre siffla et le match commença. Arthur partit avec quatre autres joueurs quand ils tombèrent nez à nez avec un joueur poitevin égaré, ils l'envoyèrent vers l'infirmerie mais c'est alors que d'autres joueurs arrivèrent et une rude bataille commença pour prendre la soule. Il se souvint de ce que lui avait dit Rick quelques minutes avant le début du match

Tu continues de courir pas à gauche pas à droite toujours tout droit

Ce fut Kory qui réussit à s'emparer de la soule, elle esquiva plusieurs joueurs du poitou mais fut plaquée juste après avoir fait une passe à Arthur qui couru comme jamais il n'avait couru laissant sur place les derniers joueurs poitevins, il arriva enfin dans l'embute et aplatit la soule.
Ils avaient gagné!

On a gagné!

Patrocle vint alors le plaquer, suivit de Rick et d'autres joueurs qui vinrent le féliciter.
Il se releva et chanta avec tous les joueurs et tous les supporters auvergnat la fin de leur hymne

C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
Demain dans le cœur de nos supporters plus nombreux
Sera chanté, compagnons, le chant des partisans bourbonnais victorieux

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Oh oh oh oh oh oh oh oh

Il chercha alors Kory, celle qui lui avait fait la passe décisive, il la trouva allongée par terre souriante. Il la remercia chaleureusement avant que les médecins n'arrivent.
Il rejoint alors le reste de l'équipe fêter cette victoire avec les supporters.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Clothilde

Rien à redire : match superbe, supporters magnifiques, et but sublime !

Sauf que... ce but était la conséquence du "sacrifice" de Kory !

Clo courut donc vers Kory, qui visiblement souffrait de l'épaule, et dont le nez commençait à saigner.
Elle s'agenouilla à côté d'elle, et ôta rapidement son propre foulard, pour tenter d'éponger le sang de son amie.

Pas trop sonnée, ma belle ? on va fêter ton sacrifice à l'infirmerie, je crois... je t'y accompagne si tu veux.
En tout cas, tes enfants peuvent être fiers de toi ! Et Al également !
d'ailleurs...

Aaaaal ! Viens viteeeee ! Kory est blessée !!!!!!

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Mariechen74

Le match s'emballait, tout le monde parlait, hurlait, chantait, poutrait, courait en même temps, Marie en perdait un peu le fil... Elle entendit encore Ducho lui parler, ses paroles étaient de plus en plus embrouillées : il parlait d'océan, de riche, de soule, de rime avec laine, puis avec baleine... Deux fois qu'il faisait mal rimer son nom, ça n'allait pas, ah ça non !

Mariechen, pas Marichèn, enfin !! CHEN, avec un E comme euh... JEUNE, tiens ! Ah, mais...Pas la peine de m'envoyer des fleurs si c'est pour mal me nommer, franchement !

Vexée, elle porta son attention sur la stratégie bizarre entre Theudrik et un certain Daien, qui avait débarqué sur le terrain vêtu en boucher... Tous fous ces poitevins ! Mais elle le savait bien, elle, que ça ne changerait rien à la suite des évènements... D'ailleurs, après une dernière jolie chanson adressée rien qu'à elle - wooouuuu - par le beau Theudrik, qui avait d'ailleurs eu la bonne idée de chanter cette fois sur un air qu'elle connaissait, la stratégie auvergnate fut mise en oeuvre. Elle fit la grimace en voyant 4 de ses collègues fondre sur Theudrik. Aïe ! Il allait se faire bien amocher, elle ne couperait pas à un petit passage par l'infirmerie à la fin du match !

Puis ce fut le troisième tour, des passes, des coups encore, et là, sur une action d'une rapidité et d'une beauté époustouflante, la passe de Kory à Arthur, et le but... Marie bondit de joie en hurlant Bbuuuuuuuuuuuuuuttttttt !!! OOouuuaaaiiiiiissssssssss !!!! puis elle fonca vers Arthur pour lui donner une bonne tape dans le dos, lui glissant au passage : pour un premier match au sein des BA-Titubent, quelle entrée en matière ! Félicitations !! Demi-tour gauche, direction Kory, encore à moitié assommée par terre... Marie lui tend la main pour l'aider à se redresser, Clothilde était là déjà, et Marie l'aida à transporter la blessée vers l'infirmerie. Ca tombait bien, elle avait une visite à faire, elle semblait entendre une voix - un peu faiblarde, cela dit - chanter encore depuis la tente blanche et rouge. Il ne s'arrêtait donc jamais de chanter ?

Après avoir étendu Kory avec précaution pour qu'elle reprenne ses esprits, Marie s'esquiva quelques secondes de la tente, le temps de rapporter quelques bonnes chopines de bière depuis la buvette où la troisième mi-temps commençait déjà. Il fallait ce qu'il fallait pour requinquer les blessés... Après avoir servi Clothilde et Kory, elle s'approcha de la couche où Theudrik était allongé. Il faisait grise mine, il devait avoir compris à leurs mines réjouies et aux cris sur le terrain que le BA avait gagné. Elle s'agenouilla auprès de lui en souriant, tout en réfléchissant rapidement : qu'allait-elle bien pouvoir lui chanter ?!

Je vous ai promis une chanson, je crois. Mais tenez, buvez déjà, rien de tel pour se reconstituer. C'est qu'ils ne vous ont pas loupé, mes collègues !

Marie hésitait entre fierté pour son équipe et compassion pour le pauvre joueur adverse, qui la regardait d'un regard encore un peu vitreux. Elle attendit qu'il étanche sa soif avant de commencer à chanter...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Theudrik

De la tente de l'infirmerie, Theudrik avait entendu de nombreux hurlements : BUUUUUUUTTTTTT !
Hélas, comme il le craignait, cétaient les supporters du BA qui semblaient fêter la victoire, à en juger par leur chant et le silence du côté poitevin. Il soupira tristement sur sa couche. Il n'avait même pas la force de se traîner pour noyer la défaite avec ses amis et féliciter les adversaires chanceux. Pas de troisième mi-temps pour lui ! Alors qu'il alllait sombrer au comble du désespoir, il vit les pans de la tente s'ouvrir et sa surprise fut grande, car il n'y croyait plus. Après un tel déluge de coups, y avait-il donc encore un peu de finesse dans ce monde de brutes ? Il fallait croire que oui ! La demoiselle s'agenouilla près de lui en souriant et lui donnait de quoi boire ! Ô temps, suspends ton vol !

Je vous ai promis une chanson, je crois. Mais tenez, buvez déjà, rien de tel pour se reconstituer. C'est qu'ils ne vous ont pas loupé, mes collègues !

Au tour de Theudrik de sourire et de se redresser un peu, tout en essayant de ne pas grimacer de douleur, pour attraper la chope que Mariechen lui tendait.

Soyez bénie, demoiselle, vraiment ! Merci à vous ! Rien n'aurait pu me remonter davantage le moral que cette chope ... et surtout ... votre compagnie ! Oui, vos collèges ont tapé fort ! Cela m'apprendra à vouloir me croire invincible en votre présence !

Il sourit et but un peu. Un peu honteux de l'aspect qu'il devait avoir maintenant, avec ces bosses et ces bleus qui devaient le défigurer, il ne put qu'ajouter :

Je crois que l'une de mes chansons vous est inconnue : il est vrai qu'elle est assez ancienne, d'un grand poète toulousain disparu, "Clos de Nougaro", un nom comme ça, qui a chanté aussi "Ô Toulouse" et "Cécile, ma fille". Demoiselle Mariechen, je suis déjà ravi de vous avoir entendu chanter et ce fut un délice que de vous tourner le compliment, mais je vous retiens, peut-être ? Je ne voudrais pas que vous loupiez la fête de votre victoire. Ceci dit, je ne vous chasse pas, bien au contraire ! J'aimerais que vous restiez un peu plus, mais je comprendrai si vous devez partir rejoindre vos amis et vos supporters. Si c'est le cas, laissez-moi juste vous baiser la main, je vous prie, et espérer que, si nous pouvons nous revoir, cela ne vous sera pas désagréable. Le temps de ma convalescence, souffrez que je vous apporte mon soutien pour les matchs suivants. Ensuite, je devrais hélas retourner au Poitou mais, qui sait, le BA n'est pas si loin et je pourrai bien venir visiter Aurillac, si vous daignez être mon guide. Nous pourrions poursuivre nos chansons, voire faire des duos ... Qu'en pensez-vous ?

Il leva sa chope pour boire et aussi pour cacher sa gêne tout en l'observant en coin, surpris lui-même de sa propre audace. Son vieux cœur solitaire, qu'il croyait brisé à jamais, battrait-il de nouveau ?

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Korydwen

Secouée, sonnée elle avait fini par tomber par terre, ne cherchant même plus son époux des yeux, sa tête lui tournait tellement et la douleur de son épaule qui la tiraillait, elle savait exactement ce qui s'était passé et ce qu'il faudrait faire, descendant le haut de son maillot sur son bras, elle tourna la tête et inspecta son épaule, un gros bleu ni plus et visiblement ni moins. Sa main gauche sur l'épaule droite, elle essayait de la bouger mais rien, rien du tout. C'était donc déboité et il faudrait un coup dans l'épaule pour la remettre en place, en même temps jamais deux sans trois, maintenant elle était sans doute arrivée au maximum...

Alors qu'elle jetait un coup d'oeil vers le banc de ses enfants, Timothée semblait être parti avec un adulte vers le campement, connaissant son fils, il allait sans doute chercher de quoi manger. C'est à ce moment-là que Clothilde arriva et retira son foulard pour éponger son pauvre nez. Korydwen regarda Clothilde avec un sourire.

Pas trop sonnée, ma belle ? on va fêter ton sacrifice à l'infirmerie, je crois... je t'y accompagne si tu veux.
En tout cas, tes enfants peuvent être fiers de toi ! Et Al également !
d'ailleurs...

Aaaaal ! Viens viteeeee ! Kory est blessée !!!!!!

Berci Blo ! Je brois que les boidevins n'y ont bas édé de bains bortes. Zans doute bas condent que je dappe leur trabodour.

Le nez ensanglanté n'aidait pas à parler correctement. Elle regardait autour d'elle, ça criait et fêtait la victoire des auvergnats.

Un dout bedit beu sonnée. Berci Blo je beux bien que du biennes abec boi à l'infirberie.

Voilà que son amie se mettait appeler Al, elle allait en rajouter une couche, elle prit doucement son souffle alors que Clothilde et Marie l'aidait à se relever.

Ohhh Barie ! Vous edez douzours là bour les Marigny bous. Désolé pour botre droubadour.

Aaaaaaaaaaaaaaalddddddddddhiiiiiiiiooooooooooooof ! Je baiiiiiiiiis à l'infirberiiiiiiiiiiiiiiiie !

Voilà comme cela c'était dit, il la rejoindrait sans doute après, elle se retrouva rapidement allongée sur une sorte de paillasse, non loin d'elle le troubadour, elle retira le foulard de Clo qui pour le coup était bien rouge.

Merci les filles.

Puis se tournant vers le troubadour.

Désolée de vous avoir cogner, j'espère que ça va quand même.

Elle allait boire la choppe de bière, mais une infirmière et pourquoi pas un infirmier ? Nan mais c'est vrai ça quoi, les messires ils ont des dames belles et sexy qui les soignent, pourquoi les femmes n'auraient-elles pas le droit à des infirmiers charmants et séduisants ? Juste en attendant son époux, pour le plaisir des yeux ? Ah nan, comment ? Les petites lignes du contrat de mariage ? Ah ? Sous celle qui dit que l'on ne peut pas devenir curé ? Laquelle ? Ah !! Celle-là ? "Korydwen s'engagera à ne pas se faire soigner après un match par un homme séduisant et charmant, autre que son époux Althiof"... Bon bein va pour une infirmière modèle féminin, où en étions nous ? Ah oui, la gentille infirmière profita du fait que Korydwen semble en grande discussion avec les personnes présentes pour remettre en place son épaule et bien entendu arracher un hurlement à Korydwen.

Rhaaaaaaaaaaaaaaaa !

Ouais bon, l'on faisait mieux niveau hurlement. Elle se tourna vers Clo.

Je crois que Rick va devoir me remplacer pour le prochain match !

Korydwen se pencha doucement vers Clo et lui murmura.

Crois-tu que nous assistons à la naissance d'une grande amitié et plus si affinité ?

Korydwen souriait tout en regardant discrètement Marie et le poitevin qui semblait vouloir faire un duo. Et puis, tout est possible, elle avait bien rencontré son époux à un match de soule, les diables d'Alais contre les dauphins de Montbrisson à Ventadour...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Xedar

Xedar continuai à chanter...

Aux latrines l'arbitre,
Aux latrines l'arbitre,
Aux latrines

... Quand l'arbitre se dirigea vers lui d'un pas vif, il semblait pas être content.

Et zut, si on peut même pas se mettre en rogne contre l'arbitre, ou va t'on je vous le demande...

Puis l'arbitre vint se placer devant Xedar et le fusilla du regard.

Môssieur trouve en effet que le Poitou aurait dû gagner.
Mössieur de va pas se laisser insulter, il chante fort bien.

Et voilà qui lui demande son nom. ha ce moment précis un bon nombre de noms poitevins circulent dans sa tête au Xedar. ha bah tient, celui là, sa lui apprendra à pas être venus au GFC.

Comment ça qui je suis?
Mais voyons, je suis Monseigneur Cyphus Vicomte de Châtellerault, Baron de Tiffauges, Seigneur d'Erguenault, champion du Poitou et super intendant.
Ravalez vos propos mon chère, je ne suis pas votre amis.

Disant cela il se lève en toute majesté, enfin il fait tout pour quoi, puis il se retourne et marchant d'un pas de l'oie, il sort des tribunes, tout en essayant de ne pas exploser de rire.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Mariechen74

Theudrik avait accepté la chope de bière qu'elle lui tendait et Marie en fut soulagée : cela signifiait que son état n'était pas désespéré, malgré son allure plutôt... cabossée. Vu les bosses et les bleus qui ornaient son visage et ses bras, il devait fort souffrir, bien qu'il tentât vaillamment de n'en rien montrer. Elle lui sourit tout en écoutant ses paroles, sa voix était un peu faible mais toujours aussi douce, et ses paroles tintaient si agréablement à ses oreilles... Ah, jamais on ne lui avait dit tant de choses gentilles ! Ainsi donc, cela pouvait exister vraiment, un homme à la fois vaillant et courageux, charmant et doux, cultivé et avenant ?!

Soyez bénie, demoiselle, vraiment ! Merci à vous ! Rien n'aurait pu me remonter davantage le moral que cette chope ... et surtout ... votre compagnie ! Oui, vos collèges ont tapé fort ! Cela m'apprendra à vouloir me croire invincible en votre présence !

Elle rosit, une fois de plus - elle n'aurait jamais tant rosi, rougi et pris diverses teintes de pourpre qu'au cours de ce match de soule ! - et rit doucement. Pour masquer son trouble, elle l'imita et avala une gorgée de bière.

Je crois que l'une de mes chansons vous est inconnue : il est vrai qu'elle est assez ancienne, d'un grand poète toulousain disparu, "Clos de Nougaro", un nom comme ça, qui a chanté aussi "Ô Toulouse" et "Cécile, ma fille".

Ah, oui, Clos de Nougat Rose, j'en ai entendu parler ! Et je connais les titres que vous m'évoquez, malheureusement celui que vous avez fredonné ne me dis toujours rien... c'est que...je ne suis pas très cultivée, voyez-vous...

Elle rougit et baissa la tête en faisant cet aveu ; assurément, il allait la considérer comme une demeurée, et ne souhaiterait plus lui adresser la parole par la suite ! Elle attendit anxieusement qu'il reprenne la parole, en serrant un peu nerveusement sa chope entre ses mains.

Demoiselle Mariechen, je suis déjà ravi de vous avoir entendu chanter et ce fut un délice que de vous tourner le compliment, mais je vous retiens, peut-être ? Je ne voudrais pas que vous loupiez la fête de votre victoire. Ceci dit, je ne vous chasse pas, bien au contraire ! J'aimerais que vous restiez un peu plus, mais je comprendrai si vous devez partir rejoindre vos amis et vos supporters. Si c'est le cas, laissez-moi juste vous baiser la main, je vous prie, et espérer que, si nous pouvons nous revoir, cela ne vous sera pas désagréable. Le temps de ma convalescence, souffrez que je vous apporte mon soutien pour les matchs suivants. Ensuite, je devrais hélas retourner au Poitou mais, qui sait, le BA n'est pas si loin et je pourrai bien venir visiter Aurillac, si vous daignez être mon guide. Nous pourrions poursuivre nos chansons, voire faire des duos ... Qu'en pensez-vous ?

Bouche bée, elle était bouche bée.
Elle s'attendait à un regard déçu, et voilà que par une grande tirade pendant laquelle elle n'avait pu l'interrompre, il lui disait que... Avait-elle bien entendu ? Il souhaitait la revoir ? Soutenir le BA lors des prochains matchs ? Et venir à Aurillac ?!
Sans prévenir, son cœur s'était emballé d'un coup dans sa poitrine. Elle sentait son visage tourner rapidement au cramoisi, et qu'est-ce qu'on manquait d'air, d'un coup, dans cette tente ! Elle avait complètement oublié la présence de Clothilde et de Korydwen derrière elle, elle ne voyait plus que cet homme, allongé sous ses yeux, qui par ces quelques mots était en train de lui faire perdre d'un coup toute sa lucidité. Son cœur lui disait "oui oui oui", sa raison répondait "mais enfin, c'est un inconnu!", une autre partie de son cerveau lui commandait de réfléchir un peu, un petit démon s'agitait en criant qu'elle avait mal entendu, qu'elle se faisait des idées, qu'elle était folle, et au milieu de tout cela, son esprit bouillonnait. Que faire, que dire, comment trouver les mots justes, et dans quoi allait-elle s'embarquer ?
Un peu bégayante, un peu tremblante, elle prit une grande inspiration, il lui fallait répondre, il attendait qu'elle parle...

Mes... messire Theudrik, je... je suis très... très flattée de vos paroles, vraiment !
Ne croyez nullement que vous accaparez mon temps, au contraire, je suis ravie d'être ici à vos côtés ! Mes amis attendront un peu, nous avons bien l'intention de festoyer jusque tard dans la nuit pour fêter cette victoire, et je ne pense pas que nous manquerons de bière ! Je les rejoindrai donc un peu plus tard, et je serais heureuse que vous m'accompagniez, si vous le souhaitez et si vous en avez la force...

Parler de la récente victoire lui faisait du bien, cela remettait ses idées en place. Elle poursuivit, la voix un peu plus assurée.

Vos propositions me ravissent, croyez-moi. Avoir un supporter de votre acabit lors de nos prochains matchs nous serait des plus agréables, si cela ne vous est point trop pénible. Quant à une visite à Aurillac...

Nouveau rougissement, voilà qu'elle reperdait un peu ses moyens... C'est qu'elle n'avait osé y rêver, encore quelques instants auparavant !

Ce serait... ce serait avec un très grand plaisir que je vous ferais visiter ma ville, vraiment !
Et enfin pour ce qui est des duos, vous savez... je n'ai point l'habitude d'être une grande chanteuse, habituellement ! Ce match est un peu une exception, je m'y suis surprise moi-même... Cela dit, je vous ai promis une dernière chanson, et je ne veux point trahir ma promesse. Oyez donc, messire, ce petit air, inspiré de la mélodie d'un homme du hameau de Sous-Chon, à Alun - vous connaissez ce village d'où provient cette pierre aux nombreuses vertus ?

Bagarre et courage, les joueurs ont des yeux d'orage
Pour un jeu de saouls, se disputer
La soule.
Et la vie tout entière, absorbée par cette affaire
Par ce jeu de saouls, se disputer
La soule.

Elles, très fières, paradent pour leur plaire
Regard attirant, ne pas montrer
Ses dents.
Elles, suaves, la faiblesse des hommes, elles savent
Que pour une œillade, ils oublieront
Leur grade.

Eux en font beaucoup : chanter, courir partout
Pour montrer leurs plumes, les faire croire à
La lune.
Toujours pleins d'orgueil, ils ne les quittent pas de l'oeil
Montrer leur beauté, tout pour les faire
Rêver.

Mais parfois, au beau milieu de tout ça
Une rencontre, ma foi, on ne s'y attendait
Pas.
Alors, tout s'arrête, on n'sait plus où donner d'la tête
Les mots, les pensées, tout devient
Embrouillé.

On se croyait léger, ou alors grand guerrier,
Mais quand tout s'emballe, on redevient
Bancal.
La vie fait des surprises, et quoi que l'on en dise
C'est très perturbant, mais aussi
Excitant.

Choisir la fuite, ou l'inconnu de la poursuite,
Il ne reste qu'une chose qui tourne sur Terre
Cette nouvelle atmosphère.

Bagarre et courage, les joueurs ont des yeux d'orage
Pour un jeu de saouls, se disputer
La soule.
Et la vie tout entière, absorbée par cette affaire
Par ce jeu de saouls, se disputer
La soule.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Theudrik

Au loin, Theudrik aurait pu entendre les vainqueurs comme les vaincus du match ripailler et chanter à qui mieux mieux la beauté de la soule et les mérites des uns et des autres, mais une seule chose comptait dans son esprit : la douce voix de la demoiselle qui lui parlait et son cœur qui scandait chaque seconde de cette aimable conversation.

Ah, oui, Clos de Nougat Rose, j'en ai entendu parler ! Et je connais les titres que vous m'évoquez, malheureusement celui que vous avez fredonné ne me dis toujours rien... c'est que...je ne suis pas très cultivée, voyez-vous...

Theudrik n'en croyait rien, mais n'ajouta pas un mot qui eût pu faire croire qu'il niait le fait par politesse tout en pensant le contraire. Il observait, sans en pouvoir détacher ses yeux, les jolies et subtiles variations du teint de la jeune fille, qui allaient du simple rosissement à l'incarnat le plus vif. Quant à ses paroles, elles étaient comme autant de couches de baume sur ses plaies, physiques comme sentimentales; les premières bien visibles et les secondes bien cachées et enfouies en lui ...

Mes... messire Theudrik, je... je suis très... très flattée de vos paroles, vraiment ! Ne croyez nullement que vous accaparez mon temps, au contraire, je suis ravie d'être ici à vos côtés ! Mes amis attendront un peu, nous avons bien l'intention de festoyer jusque tard dans la nuit pour fêter cette victoire, et je ne pense pas que nous manquerons de bière ! Je les rejoindrai donc un peu plus tard, et je serais heureuse que vous m'accompagniez, si vous le souhaitez et si vous en avez la force...

Vos propositions me ravissent, croyez-moi. Avoir un supporter de votre acabit lors de nos prochains matchs nous serait des plus agréables, si cela ne vous est point trop pénible. Quant à une visite à Aurillac...

Ce serait... ce serait avec un très grand plaisir que je vous ferais visiter ma ville, vraiment !
Et enfin pour ce qui est des duos, vous savez... je n'ai point l'habitude d'être une grande chanteuse, habituellement ! Ce match est un peu une exception, je m'y suis surprise moi-même...

Comblé de joie, le lieutenant de Poitiers se sentait fondre au fur et à mesure de ces paroles. Son corps se relâcha, puis ce fut le cœur battant qu'il écouta avec ravissement la chanson que lui fredonnait Mariechen. Une version très réussie d'un air qu'il connaissait bien, et là encore, les paroles appropriées faisaient mouche. A la fin, il aurait bien applaudi à s'en rompre les mains, mais il le fit doucement, afin de ne pas déranger les autres blessés sous la tente.

Bravo, damoiselle, c'est magnifique ! Quel talent vous avez ! Tout sonne juste : votre voix, le choix des paroles, ... Vraiment, je n'en reviens pas que vous n'ayez pas découvert plus tôt ce don, qui sommeillait certainement en vous, mais j'en suis fort heureux. Et si vous n'avez pas trop honte de vous faire voir avec un blessé à la trogne un peu tordue, je serait fort honoré de vous accompagner afin de fêter votre victoire nette et ... avec bavure, si je puis dire, puisque j'en ai le faciès maintenant !

Theudrik sourit, songeant malgré tout avec horreur que son sourire devait ressembler à une affreuse grimace, mais puisque cela ne semblait pas rebuter la charmante Aurillacoise, il se redressa doucement sur sa couche pour s'y asseoir d'abord et essayer de se relever un peu dignement. Une fois debout, malgré une légère gêne et un vertige passager, il offrit son bras à la belle Auvergnate.

Allons nous rafraîchir, voulez-vous ? Je serai honoré que vous me présentiez à vos coéquipiers ... bien que j'en aie déjà rencontré certains ... de façon plus musclée que prévu ! Je vous présenterai aussi à mes amis poitevins : vous verrez, à la 3e mi-temps, ils se défendent plutôt bien, même si cette fois sur le terrain, ils furent vite dépassés par vos attaquants.
Comme je vais marcher doucement, permettez que, tout en rejoignant la buvette, je vous chante aussi un petit air de circonstance, d'après une musique de Gérald des Palmes, et qui a eu un certain succès avec un chantre venu de Belgique avec un drôle de nom, Jauni A l'idée. J'ai un peu mélangé les couplets, je crois, parce que je suis encore tout bouleversé. Hum hum !

Oh Marie si tu savais
Tout le mal que l'on m'a fait
Oh Marie si je pouvais
Sur ton bras nu me reposer

Hui, c'était le grand jour
Il fallait faire preuve de bravoure
Monter à fond, en première ligne
Oh Marie je t'en prie fais-moi un signe

J'ai couru comme un dératé
Tout droit je suis allé
Dans le bruit, vers la curée
Et tes équipiers m'ont assommé.

Oh Marie si tu savais
Tout le mal que l'on m'a fait
Oh Marie si je pouvais
Sur ton bras nu me reposer

Assommé, sur l'herbe je m'écroule
J'avais vu le but de près avec la soule
Mais je me retrouve évacué d'urgence
Mais tu m'avais promis une chance

Évanoui au deuxième tour
Tu as pour moi la voix de l'amour
Quand sous la tente tu reparais
Malgré ma gueule cabossée ...

QUOI, MA GUEULE ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
...
Pardon, je crois que je confonds. Je reprends :
...
Et rien ne sera jamais plus pareil
J'ai vu plus de trente-six chandelles
Les Auvergnats ont durement cogné
Mais je donnerai tout pour recommencer

Oh Marie si tu savais
Tout le bien que tu me fais
Oh Marie j'espère qu'au BA
On se retrouvera
Oh Marie j'espère qu'au BA
On se retrouvera

Une sonnerie retentit soudain sur le stade.

Oh non, ne me dites pas que vous allez devoir déjà commencer le 2e tour ? Bon, je vous encouragerai du mieux possible depuis les tribunes. Allez, ma chère et ... ne prenez pas de risques inutiles ! Voyez où ça mène !

Il lui sourit, s'inclina pour lui baiser la main et se dirigea clopin-clopant (mais sans cloper, pas de tabac à l'époque ^^) vers les gradins afin d'admirer et d'encourager sa belle.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Albine.

Comme à son habitude, Albine arrive en retard ne voyant pas le temps passer lorsqu'il s'agit de trouver la robe adéquat à chaque situation. Elle pénètre donc sur le terrain tout d'abord pour aller saluer Marie et lui souhaiter bonne chance. Elle reste un peu en retrait, constatant qu'elle discute avec un messire inconnu et qu'il faut bien l'avouer à cet instant, elle a l'air aussi gourde que lui !

Que se passe-t-il donc ?... Elle s'avance discrètement, même si, mais cela elle l'ignore, elle aurait pu entrer sur le terrain en marchant sur les mains que sa nourrice ne s'en serait probablement pas rendue compte... Bref, elle s'avance davantage pour entendre mieux et elle étouffe un rire en entendant le chant du messire mais quelle est donc cette ode des plus étrange ?

Coup de sifflet sur le terrain, il est temps de s'éclipser... Le messire s'enfuit et Marie doit aller jouer... Albine l'intercepte le regard suspicieux et l'embrasse rapidement et court déjà derrière le messire avec la ferme intention de l'interroger. Elle remonte ainsi ses jupes pour courir plus vite et finit par le rejoindre. Elle passe devant lui l'air de rien et chute lamentablement sur lui en poussant un
aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh ouille ouille ouille !

Bonne approche ? En tout cas, elle avait observé que cette technique fonctionnait et un messire digne de ce nom se devait de porter secours à une dame en détresse, restait à savoir si cela fonctionnait aussi pour les enfants...

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Theudrik

Perdu dans ses pensées, à savoir celles qui tournaient autour d'une certaine personne qu'il venait de quitter, Theudrik clopinait (oui, j'adore ce mot^^) quand un il ressentit un léger choc dans ses jambes et qu'un cri poignant retentit du bas de ses jambes :

aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh ouille ouille ouille !

Hein ? Quoi ?

Etaient-ce ses jambes qui se plaignaient ? Il n'avait pas souvenir d'y avoir pris des coups ! Revenant sur terre et baissant la tête, il aperçut une enfant qui semblait avoir percuté ses jambes, à moins que ce ne fût le contraire. La petite fille, bien vêtue et de bonne famille apparemment, semblait toute émue. Tout en se baissant et en l'aidant à se relever d'une main ferme mais douce, il lui dit en la vouvoyant :

Oh ! Pardon, petite demoiselle, je suis désolé ! J'espère que ce n'est pas moi qui vous ai fait mal ? J'avoue être un peu inattentif en ce moment ! Vous comprenez, j'ai pris des coups lors du match qui vient de finir et je ne suis pas ... dans mon état normal !

Mais était-il besoin de dire que c'était surtout un gros coup de foudre inattendu qui occasionnait cet état de préoccupation anormal ? ...
Quel âge pouvait bien avoir cette enfant ? Theud n'avait jamais été très doué à en deviner l'âge. Il faut dire que sa précédente union n'avait pas porté de fruits, si ce n'étaient des enfants adoptifs, et même des petits-enfants ensuite ; que le lieutenant de police n'avait jamais vu le temps passer, obnubilé par son devoir au poste de Poitiers et que donc il trouvait que les enfants grandissaient toujours trop vite. Bref ! Devait-il la prendre dans ses bras comme un gros bébé ou continuer à lui donner la main comme à une petite personne ? Il choisit la deuxième solution. Toujours d'une voix douce, souhaitant que les plaies et bosses qui couvraient son visage ne l'effrayassent pas, il ajouta :

Venez, petite demoiselle, ne restez pas là, un autre match va débuter ! Et vous voyez, ça peut être dangereux !

Il sourit et montra les stigmates sur son visage d'un geste circulaire de sa main libre.

Je vais vous ramener à vos parents. Vous savez où ils sont ? ... Au fait, je suis Theudrik, seigneur de Saint-Savin, dans le Poitou. Et vous, comment vous appelez-vous ?

La petite allait-elle s'enfuir de peur ? Comprenait-elle seulement ce qu'il disait ? Si oui, saurait-elle lui dire qui et où étaient ses parents ?

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Albine.

Collision réussie ! Albine se relève avec l'aide de Theudrik en évitant de sourire ravie de la première étape de sa "réussite".

Oh ! Pardon, petite demoiselle, je suis désolé ! J'espère que ce n'est pas moi qui vous ai fait mal ? J'avoue être un peu inattentif en ce moment ! Vous comprenez, j'ai pris des coups lors du match qui vient de finir et je ne suis pas ... dans mon état normal !

Voilà tout s'explique, il s'est pris un coup ! Elle remet sa jupe en état d'un geste machinal et secoue la tête pour remettre sa chevelure en place.

Merci Messire... Un trou... Non inutile de trop en faire tout de même !

Venez, petite demoiselle, ne restez pas là, un autre match va débuter ! Et vous voyez, ça peut être dangereux !

Elle grimace un peu... petite demoiselle... petite !!! nan mais ! Non il ne faut pas se fâcher, elle ravale sa fierté et sourit un peu.

Je vais vous ramener à vos parents. Vous savez où ils sont ? ... Au fait, je suis Theudrik, seigneur de Saint-Savin, dans le Poitou. Et vous, comment vous appelez-vous ?

Cette fois-ci elle sourit franchement.
Je suis Albine de LaFléchère Marigny, je ne sais où sont mes parents, je viens voir mes cousins...elle marque un bref arrêt pour mieux observer Theudrik et Marie, ma nourrice... Vous la connaissez ?
Elle balaye du regard les gradins. Tenez, il y a de la place ici, m'accompagnez vous ?Mais habituée à se faire obéir, elle presse sa main dans la sienne et l'entraine avec elle, délicatement, mais fermement.
Je ne vous avez jamais vu auparavant, vous voyagez ? Quand au danger, n'ayez crainte... j'ai une arme secrète... Elle lui fait un clin d'yeux en s'installant.

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Theudrik

Je suis Albine de LaFléchère Marigny, je ne sais où sont mes parents, je viens voir mes cousins...

PAF ! Dire qu'il l'aurait presque prise pour un bébé, mauvais point pour lui ! Marigny ? De la famille du Comte Haverocq de Marigny, dict Elra ? Il allait poser la question quand :

et Marie, ma nourrice... Vous la connaissez ?

Re-PAF ! Marie ? Mariechen ? ... On dit que la vérité sort de la bouche des enfants, mais on ne peut imaginer à quel point on ne peut les tromper ! Le temps de chercher une réponse adéquate qu'elle ajouta :

Tenez, il y a de la place ici, m'accompagnez vous ?

Re-Re-PAF ! Vu qu'elle n'avait pas laché sa main et qu'elle le trainait plus qu'il ne l'accompagnait, on ne pouvait pas dire que la "petite" manquait de caractère et lui laissait le choix ! Theudrik se laissa faire en souriant intérieurement.

Euh ... oui !

Je ne vous avez jamais vu auparavant, vous voyagez ? Quand au danger, n'ayez crainte... j'ai une arme secrète

Eh bien, les voilà déjà installés, prêts à regarder le match et Theudrik n'avait presque pas pu en placer une ! Du caractère et du bagout, cette enfant !

Oui, je voyage, comme beaucoup de monde ici, pour assister et participer à diverses compétitions de ce festival. Mais je n'ai pas eu beaucoup de chance jusqu'ici ... enfin ... pour ce qui est du sport ! Eliminé au premier tour du lancer de haches, éliminé au premier tour du tournoi de soule, ....

Il songea en frissonnant qu'avec sa déveine habituelle, il pourrait bien être éliminé aussi au premier tour de la cour qu'il avait commencé à faire à la belle Marie. Ah non, il ne fallait pas qu'il pensât ainsi, ça lui porterait la poisse, pour sûr !

Vous m'avez parlé d'une arme secrète ? Intéressant ça ! Je peux savoir laquelle ?

Baronne Messages : 9118 Date d'inscription : 28/04/2008

Albine.

Albine se plaisait en la compagnie de Theudrik, homme courageux il est vrai de ne l'avoir pas encore fuit.

Avait-il bafouiller une euh... oui ! Mais oui c'est certain.

Oui, je voyage, comme beaucoup de monde ici, pour assister et participer à diverses compétitions de ce festival. Mais je n'ai pas eu beaucoup de chance jusqu'ici ... enfin ... pour ce qui est du sport ! Eliminé au premier tour du lancer de haches, éliminé au premier tour du tournoi de soule, ....

et en plus il a de la suite dans les idées !

Vous m'avez parlé d'une arme secrète ? Intéressant ça ! Je peux savoir laquelle ?

Elle rit de bon cœur. Elle ne sera plus secrète dans ce cas ! Elle fait mine de réfléchir quelques secondes... Vu que vous m'êtes sympathique et que vous semblez être ami avec Marie... je vais vous le dire !... Vous me direz si vous êtes daccord, mais d'après Marie, mes parents et quelques autres, ma pire arme est la parole, de quoi assommer quiconque se trouve en face de moi ! Je n'ai toujours pas bien compris s'il s'agit d'une véritable arme, mais j'avoue volontiers avoir vu certaines personnes disparaître bien vite...

Elle commence à se dandiner sur son siège. N'y tenant plus, elle se penche et se fait confidenteveuillez m'excuser, mais je m'en vais vous abandonner quelques instants pour une urgence de tout premier ordre...

Elle se lève rapidement et part dans une course assez ridicule en direction des latrines.

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