1.3 [30 juin - Soule] 2nd tour Bourbonnais - Auvergne vs Périgord Angoumois

Jipdoly

Alors comment dire....
Ça poutrait dans tout les sens (plus ou moins loyalement d'ailleurs) avec des cibles plus ou moins variées : un diacre, un ambassadeur, du vide...(comment ça du vide?)
En gros Jipdoly n'y tenait plus: elle embrassa son chat de mari qui s'époumonait à montrer son indignation et donc elle décida de réutiliser sa voix également. L'héritière des assombris, la gueule, les loups quoi!^^
Donc d'une voix plus que puissante (et oui, l'a toujours autant de gueule la petite, l'est pas portugaise pour rien^^) l'hymne du BA:

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Ohé supporters, artisans, nobles et paysans, c’est la soule
Qui dans nos gradins fait crier toute la foule

Ce soir nos adversaires essuieront les larmes de défaite
Pendant que nous autres toute la nuit ferons la fête
Autour des glorieux joueurs de soule bourbonnais
Les tonneaux de vin et de bière seront mis en percée

Montez de la mine, descendez des collines supporters
Sortez vos fanions, vos maillots qui vous rendent si fiers
Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans leur filet


C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
Demain dans le cœur de nos supporters plus nombreux
Sera chanté, compagnons, le chant des partisans Bourbonnais victorieux !

Ami, entends-tu les cris de nos supporters
Ami, entends-tu les cris sourds des paysans de nos terres
Oh oh oh oh oh oh oh oh

Les loups l'accompagnaient (du moins il essayaient) en poussant des hurlements destinés croyaient elles à faire peur aux "presques" charmants et diplomatiquement corrects du PA (ironie quand tu nous tient^^)
Aussi, quand elle eût finie, elle se tourna vers son mari et se blottit contre lui, son fils Alex dans ses bras. Il était tellement mignon et pis il ressemblait tellement à son papa. Et bon, déjà au niveau soule, c'était la même passion, on voyait les yeux du petit briller comme s'il avait un cadeau de Noël devant les yeux (on est en juillet o_O nan?).

Levio

Levio était concentré.. on ne peut plus concentré !! .. Bien à l'écart sur l'aile droite, il avait une bonne vue du déroulement du jeu, et par échanges de regard et mouvements de mains, décrivant des numéros avec les doigts, il communiquait à distance avec le banc de touche et quelques joueurs tacticiens pour définir leur technique d'avancée dans le camp ennemi.

Alors que la soule volait d'un camp à l'autre, pour finalement atterrir bien dans les mains des BA titubant en arrière, une série de passe faisait remonter la soule à grande vitesse.. Mais les bleus étaient fort bien préparés, et stoppèrent l'avancée nette en plombant de coups meurtriers Jazon, juste à coté de lui.. Mais l'élan n'était pas perdu !!

Tout se déroulât ensuite très vite.. trop vite !
Levio recula un peu, regardant la soule voler dans les airs.. il reculait doucement.. voulait attraper la soule.. et senti qu'il marchait sur quelqu'un derrière lui. Il se retourne.. ou du moins essaye.. VLAAANNNNN !

Pas encore eu le temps de voir, à peine un grand maillot bleu - mauvais signe ! Qu'il fut assommer sans rien comprendre.. Douleur.. Gout de sang dans la bouche.. Mâchoire en feu... Vision trouble pour un instant. Pire qu'en pleine Boulasse. Il secoua la tête, mais la suite ne lui fut pas favorable du tout.

Deuxième avalanche de coups.. Vonafred et Brunhilde lui faisait la peau, et il n'avait rien vu venir.. Levio vacillait, et réussi enfin à échapper aux deux furies en se déplaçant sur le coté..

Pas encore remis, Levio entendait près de lui crier.. Frappe !!!! frappe le !!! Vas-yyyyy !!!!! Viens m'aider !!!

Levio tente de se redresser... Voit à coté de lui Lolodrogba qui se prend une rouste par Arthur et qui lui demandait renfort -

Levio fit un pas vers l'avant, leva le poing.. mais Lolodrogba n'eut qu'un rictus en voyant l'homme blessé s'approcher. Un pas en arrièRe, et levio manqua son coup, s'affalant dans la pelouse...

L'esprit ailleurs... Levio entendait les supporteurs chanter et tenta, la face dans la boue, de reprendre le refrain..

Ichiiiii chakiiinnnn chaiit che qu’il fffeuuuut, che qu’il faiiit, quand il paccchhhheee
Amiiiiiiii, chi tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place ...........

Bon ba allez-y alors.. pensa-t-il.. moi je vais avoir du mal à tenir le prochain tour...............

Jmw

Reculé... Avancé, il en avait marre... "Pfff... J'ai soif moi, marché ça m'asséche le gosier... Tiens, Vonafred au tapis... Oh! Qu'est ce qu'elle fait là c'te balle ?.. Bouarf..., C'est vrai, faut renvoyer dans le camp ennemi vers un coéquipier... Bon, quand y faut, y faut.." Il attrapa la soule, et l'envoya aussi fort que possible droit devant lui.

Super Tir chef!!!!!!

Tout sourire, il regarda la soule volé. Et perdit son sourire avec la suite des évènements.

Bon.. Bon... On remets ça quand vous voulez les gars, mais préparez-vous à attrapez...

Il reprit sa position, et regarda discrètement les tonneaux... Et grommela "au moins ils chantent moins en face..."

Jazon

Ah ! Pour de la soule, c'est de la soule ! s'exclama Jazon qui voyait ses coéquipiers faire une série de passe.
Il entendit un hurlement salvateur de Rick : Allez les B.A. Titubent, c’est ça on continue ! Montrez leur l’accueil auvergnat et montrez leur aussi que la soule ça s’avance !

Et il reprit à son tour, encourageant ses coéquipiers :
Allez le BA ! On y croit !

Il était dans la trajectoire et bientôt il recevrait la soule, force à lui de courir au plus vite en avant, voire de la passer à son coéquipier de droite.
Le regard fixé sur l'objet de tant de convoitise qui dans une courbe gracieuse passa de Carmen à Leg, Jazon entonnant en choeur une fois de plus le chant avec les supporters dans les tribunes ne vit pas arriver sur lui quatre périgourdins.

Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans .... OUTCH !

Il vit le regard de Leg, la soule qui se détachait des mains de la joueuse, tout cela au ralenti, comme si le temps s'arrêtait.
Un choc immense !
Les jambes, puis les pieds enserrés par des étaux, un bras écrasant son visage, déséquilibré, le numéro neuf du BA tomba à la renverse écrasé comme un malpropre par il ne savait trop quoi.
Il n'eut le temps de ne rien voir venir.
Puis ce fut le trou noir. Cela dura t-il quelques secondes ? minutes ? heures ? jours ? Mois ? Héééééééé !!! Arrête un peu là ! Tu délires Jazon !

Bref ! Dans un état de demi-conscience, il perçut des bribes de phrases, de chant, de cris :
OOOh Messire Jazon, excusez moi...à leur saper le moral en chantant et en cognant...
*Qu'est ce que cela pouvait bien dire ?*
INFIRMIIEERRRRR.... Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre et poutre à ta place
*Infirmier ? Pour qui l'infirmier ?*
Olaaaaaaaaaaa sentinelle !!!!!!!!!!! Debout !!!!!!!!!
*C'est moi ça ! Debout ?! Ben je suis debout !*

Alors qu'il essayait de bouger pour montrer qu'il était bel et bien sur ses pieds à attendre la soule, une douleur au niveau du thorax le traversa et il n'entendit plus rien. Le calme plat... Le néant... Un silence d'outre-tombe....

*On me noooooooiiiiiieeeeeee!!!!* "s'écria " Jazon intérieurement.
Il ouvrit les yeux sur un doux visage et tenta un sourire mais il retint un cri de douleur et le sourire se transforma en rictus.
Jazon ? Réponds moi ! Ca va ? Comment tu te sens ? Comme si une horde de sangliers t'es passée dessus sans doute ? C'est à peu près ça oui ! Sauvages !! Jazon ? Ca va ?

Eeeuuuuhhhhh..........
Jazon porta la main à ses côtes puis à son visage.
Un mélange de sueur, de terre et de sang se retrouva sur ses doigts.

La tête bourdonnait, le visage lui brulait, il avait du mal à respirer mais à part ça, ben ca allait...
Ca devrait aller Gypsie.... On est où ?

Monross

T5 :arrow:
BA : 0 - 5 5 + + + + X + +
PA : 0 0 8 8 4 8 8 11 11 4 +



Les joueurs du PA recommencent et les coups pleuvent sur leurs adversaires : le capitaine, Levio .11. part à l'infirmerie sous les regards satisfaits de Vonafred .8. et Brunhilde .9. ! Legowen rejoint son capitaine et Sglurp .9. suite à la défense acharnée de Luaine .3., Ricco .4., Kahhlan.6. et Lolodrogba .7. ! Le BA répond faiblement : Sakurahime.3. et Patrocle34 .4. achève Cmyrille .5. ! Déjà 3 KO chez le BA pour un seul du côté du PA !
Pendant ces combats, Carmen_esmée .7. tape dans la soule mais celle-ci retournera au point de départ, suite à la vigilance de Méline_deschain .11.

Levio

Durant tout le match, un certain brouillard avait régné.. Brouillard humide sur le terrain, rendant difficile la vision des joueurs et la vue d'ensemble du match.. les poutrages avaient entrainé des ratés.. les attaques s'étaient heurtées à des mouvements hésitants.. Défense offensive, Attaque sur le recul - Le brouillard aussi dans la tête des tacticiens..

Désormais le brouillard se dissipait. L'arbitre ayant conservé un style de jeu très minimaliste et confirmant chaque décision d'une longue pause, mouvements lents, réflexion progressive, aucune décision à la hâte, c'est tout le jeu des deux équipes qui s'était inscrit dans une dynamique lente, incertaine -

Mais les derniers mouvements de joueurs avaient apporté plus de clarté, plus de dynamisme.. Soudain, la soule semblait inévitablement se diriger vers le but opposé, vers le but ennemi, vers le but tant convoité..

GGGGGGnnnnnnnn !

Levio articulait mal..

MMHHMMMgggnnnnan !

En fait, il n'articulait pas du tout. Allongé dans l'herbe, il jeta un oeil à Rick, tendit une main vers Patrocle, allongea son bras vers Sglurp.. Il lut dans leurs visages, qu'ils avaient bien compris eux-aussi, que les prochaines minutes allaient être assez décisives. Il était temps, à vrai dire.

Levio tenta de se relever lentement, douloureux, le gout du sang dans la bouche..

Mais il sentit soudain comme un troupeau de taureaux de l'Aubrac le piétiner.. L'action ne pouvait être le fait d'un seul homme. Dans l'espace d'un centième de seconde, sa tête se releva sous le poids qui lui labourait le dos, et il vit au loin, sur les gradins, le groupe de supporteurs où Petitrusse, Albine, Malvi...

Puis ce fut le noir complet.

Mouarffff

Dans l'obscurité, dans l'absence de corps, un sentiment lui vint à l'esprit.. Un seul, et un très court instant -

La confiance.

La confiance en son équipe, que le Périgord ne résisterait plus longtemps

Rick

Rick venait de donner ses dernières consignes pour le tour lorsqu’il entendit certains de ses coéquipiers s’indigner du poutrage de Jazon. Legowen et Levio furent les premiers à dire leurs mécontentements tandis que dans les gradins, les hurlements des supporters se faisaient entendre. Les Périgourdins se faisaient huer par une petite foule d’auvergnats survoltés. L’hymne ducal entamait par la chorale reprenait de plus belle par les joueurs et par les supporters. Tout le monde voulait montrer à leurs adversaires d’un jour que malgré un joueur de moins, ils sauraient être encore là, tous solidaires. Et soudain dans les gradins, une rectrice presque retraitée qui s’aperçoit du drame et un cri

Olaaaaaaaaaaa sentinelle !!!!!!!!!!! Debout !!!!!!!!!

Pas de réactions de Jazon et pour cause, pas moins de quatre adversaires pour le stopper net. Le pauvre doit être dans le cirage le plus complet. Et là, chose assez inattendue lors d’un match de soule, la duchesse se précipite toutes jupes relevées vers son époux blessé. L’arbitre ne semble pas l’empêcher d’aller jusqu’au blessé, et pour cause, il semble à moitié endormi dans son tonneau de bière. A-t-il remarqué que la supportrice ne portait pas la tenue officielle de l’équipe et qu’elle risquait sa vie ? Rick était sur le point de crier à Gypsie de faire attention. Il faut dire que les Périgourdins énervés par les chants pourraient en profiter pour poutrer une supportrice. Pour eux cela n’aurait été qu’un dommage collatéral, mais pas sûr que pour le diplomate auvergnat couché sur la civière ce serait la même chose dans ce cas. Les infirmiers arrivent enfin alors que Jazon vit de se faire « soigner » par son épouse. Et si certains auraient utilisé du bisou qui répare tout comme disaient les enfants de l’entraîneur, elle, elle avait choisi l’eau. Bien entendu, avec pas moins de trois diacres dans l’équipe, c’est sûr qu’elle devait être bénite et qu’après tout, c’était une bonne idée pour réveiller un blessé et le faire revenir parmi les vivants.

Après l’évacuation de Jazon, le match put reprendre et les Périgourdins qui devaient avoir le goût du sang dans la bouche avaient choisi de ne pas s’arrêter là. Et après avoir blessé le diplomate, ils se mirent à blesser les deux tacticiens de l’équipe et horreur, ils s’en prirent aussi à Legowen. La jeune mariée, pour sa première sélection dans l’équipe ducale allait rentrer à la maison dans un bel état. Il espérait que son géant de mari à qui il avait donné le droit d’épouser la moulinoise, n’allait pas trop lui en vouloir. Dans un sens, heureusement que le mariage avait eu lieu sinon la pauvre aurait été dans un bel état pour le plus beau jour de sa vie. Godzilla dans une robe de mariée aurait sans doute fait fuir les invités. Mais cela n’avait pas été le cas et ouf d’ailleurs. Le jeune homme n’avait pu s’empêcher de sourire en évoquant cela. Bon, on en était à quatre blessés dont trois auvergnats. Il ne fallait pourtant pas relâcher la pression exercée sur les Périgourdins. Cela semblait commencer à porter ses fruits. Il fallait de nouveau des encouragements.

Allez les B.A. Titubent, les portes de la demi-finale sont proches ! Il faut réussir à passer ! Je veux un jeu d’équipe ! Montrez leur que nous sommes une équipe unie et solidaire ! Ne vous laissez pas démoralisés par nos amis blessés !

Et l’entraîneur se mit à reprendre une partie de l’hymne !

Ohé joueurs prenez la soule et poutrez les
Ohé les marqueurs courez vite, portez la dans leur filet


C’est nous supporters qui chantons cet air des gradins pour nos frères
La joie dans nos cœurs et la fierté de notre duché, de notre terre
Ici, y’a des duchés où les villageois ont mis en nous plein d’espoir
Ici, nous, vois-tu, nous on marque, et nous on poutre, nous on est là pour la victoire

Puis un dernier conseil

Sakura ! Patrocle ! Leur numéro 5 a encore pêché, apprenez lui les préceptes de St Benoît !

Jazon

Bien mal en point, Jazon fut transporté sur le bord du terrain.
Gypsie l'installa comme elle put, le tenant contre elle, la tête du blessé reposant sur ses jambes.
Elle commença à le nettoyer lui donnant également à boire.

Ah ! Bienvenu parmi nous Jazon ! Nous sommes au festival de la couronne Jazon, sur le terrain de soule. Enfin... aux abords... Ils t'ont sauté dessus à quatre mon pauvre...
Ces quelques paroles tentaient de s'insinuer dans l'esprit embrumé du joueur.
Le visage tourné vers le terrain, il vit des joueurs aller et venir et, sans percevoir qui était qui, il assista impuissant et quelque peu dépassé à des poutrages en règle.

Soudain il se sentit glissé sur le côté et sans pouvoir réagir, tétanisé par la douleur qui lui traversait les côtes, il se retrouva affalé, le nez dans l'herbe entendant hurler :
Aaaaalllllllleeeeeeeeeeeeezzzzzzzzzz le Bbbbbbbbéééééééééaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!

Gypsie prise par le jeu s'était redressée sur les genoux, encourageant à tue-tête l'équipe du BA en oubliant dans son élan de vengeresse son éclopé d'époux.
RRRRRAAAAAHHHHHHHHHH Gypsie !

Dans un ultime effort, Jazon s'appuya sur une main et dégagea son visage jetant un regard sur le terrain.
Il tenta de crier : AAAAAAlllleeeeezzzzzzzz le bbbaaaaaaaa
Mais son souffle lui manqua, la douleur étant très vive au niveau du thorax.
Il n'avait pas besoin d'être médicastre pour deviner qu'il devait avoir quelques côtes cassées.

Jazon pensait déjà à la suite. Pourrait il rejouer à la soule ? Les demi-finales étaient au bout de ce match.
Et pour la finale des joutes ? Tant qu'il pourrait se tenir en selle, il participerait, foi d'auvergnat !

Aide moi Gypsie !
Une rage nouvelle l'étreignit. Il en avait vu d'autres.
Ce n'était pas un poutrage en règle qui l'arrêterait.
Ramenant ses jambes sous lui, grimaçant sous la douleur, il se redressa et s'assit s'appuyant contre un montant de la tribune.
Il ne pouvait pas crier mais il leva le bras en l'air, poing fermé, pour soutenir son équipe sur le même rythme que le chant repris par les supporters.

Albine.

Ah oui ! Jazon, c'est le pauvre homme qui en a pris quatre d'un coup sur lui ? ... Pfiou ! Quelle dérouillée ! J'espère qu'il n'aura pas de séquelles.

Albine blémit et regarde Gypsie s'affairer autour de Jazon ça devrait aller ouf !

Eh bien ! J'espère que j'aurai raccroché le maillot de soule quand tu seras grande ! Je n'aimerai pas t'avoir comme adversaire sur le terrain ! Ça non !

Les poings toujours serrés elle menace l'équipe adverse tout en répondant.

Je ne te toucherai pas mais eux ! grrrrrrrrrrrr

Le match se poursuit et elle pousse un cri immonde et suraigüe en voyant Levio sortir du terrain à son tour. Ses yeux lancent des éclairs et sa bouche... quelques noms d'oiseaux

Allez le BA ! On prend la soule et on marque montrez à ces briseurs de dents que même à 2 sur le terrain c'est nous les plus forts !

Nous vous survivrons
même la gueule plein d'gnons
nous vous survivrons
même tout marron
nous vous survivrons !
nous vous survivrons NOUS VOUS SURVIVRONS!!!

Vous leur survivrez
foutez leur la patée
vous leur survivrez
ce sera une dérouillée
vous leur survivrez vous leur survivrez VOUS LEUR SURVIVREZ !!!

Allez le BA !!!!!

Monross

T6 :arrow:

BA : + + 7 7 + + + 0 0 8 0
PA : - + 4 4 X 4 + 5 5 + +



But du BA au 6e tour qui met fin à un match remarquable (et long aussi) avec un nombre satisfaisant de KO (mais pas encore assez) !
Félictitations aux deux équipes !

Mariechen74

Avancer, reculer, avancer, reculer, toujours prudemment, en défense... Pendant qu'à l'arrière, Marie commençait à s'ennuyer un peu de cette inaction relative - et cela semblait être aussi le cas d'ArthurDayne, quelques mètres plus loin - la bataille faisait rage dans les lignes avant. Les périgordins semblaient ne connaître que la force des poings, et Marie faisait la grimace à chaque fois qu'un coup s'abattait sur ses coéquipiers. Aïe ! Un nez ! Ouille ! Des épaules ! Argl ! Des côtes ! Elle avait beau avoir confiance dans la stratégie élaborée par son équipe, il n'en restait pas moins que cette hécatombe était éprouvante. Jazon, Patrocle, Levio, Legowen, 4 joueurs des BA-Titubent sur les bancs de l'infirmerie !

Il était temps d'en finir, et enfin, son tour était venu ! Se saisissant de la soule arrivée pour une fois à sa portée, elle transmit à Clothilde, qui elle-même fut plus prompte que les adversaires et parvint à transmettre à Carmen, leur jeune nouvelle joueuse. La porte était enfin libre, et Marie hurla en même temps que ses coéquipiers et que tous les supporters du BA lorsque Carmen aplatit la soule dans l'en-but adverse.

Bbbbbbbbbbuuuuuuuuuuuuuuuuuutttttttttttt !!!!!!!!!

Cela résonnait partout dans les gradins, et elle sourit ravie en voyant que Theudrik était loin d'être le dernier à supporter le BA ! Jetant sa chopine vide en l'air, Marie se hâta de rejoindre son équipe - ou ce qu'il en restait - rassemblée au milieu du terrain, pour crier de joie à la victoire. Entre deux félicitations, elle glissa à ArthurDayne :

C'est un peu long, hein, quand on est en défense ! Tu devrais essayer les chansons, c'est un très bon passe-temps, crois-moi ! Et en plus, ça mine le moral de l'adversaire, regarde ! On ne les entend plus, pas plus que leurs supporters !

Se retournant alors vers les tribunes pour saluer ses supporters préférés, elle aperçut sur le terrain Theudrik qui s'approchait d'elle, aussi rapidement que ses blessures le lui permettaient. Ravie, un grand sourire s'afficha immédiatement sur son visage, et elle accepta la chopine tendue avec grand plaisir.

Ah messire Theudrik, merci ! Merci pour cette chopine, fort bienvenue, et merci de nous avoir supportés avec autant de ferveur !

Repensant aux paroles des dernières chansons du beau lieutenant poitevin, Marie s'empourpra légèrement. Plus que le BA, c'était elle qu'il avait soutenue, à vrai dire !

Dîtes-moi ... Votre entraîneur m'a laissé entendre que vous auriez quartier libre avant la demi-finale et j'ai pensé que ... euh ... Vous serait-il agréable que je vous accompagne et vous prête mon bras pour assister à d'autres concours du festival ?

Nouvel empourprement de joues, un peu plus prononcé cette fois-ci. A croire qu'il le faisait exprès ! Elle pouvait déceler dans ses yeux une étincelle d'inquiétude cependant, au milieu de cette sorte de fièvre qu'elle éprouvait également à chaque fois qu'elle lui adressait la parole. Mais comment pouvait-il imaginer un seul instant qu'elle refuse ?!

Oh ! Un quartier libre, vraiment ! Quelle heureuse idée ! Je... Bien sûr, je serais ravie d'aller assister à vos côtés aux autres concours du festival ! Je souhaitais justement trouver un peu de temps pour le faire, figurez-vous !
Mais... je ne peux pas décemment partir à votre bras dans cette tenue sale : accordez-moi quelques minutes je vous prie. Je file aux vestiaires pour tenter, je l'espère, de retrouver un aspect un peu plus présentable, et vous rejoins au plus vite.
Et pendant ce temps, si ce n'est point abuser de votre bonté... Vous m'obligeriez vraiment si vous pouviez prendre quelques nouvelles de nos blessés, car je suis inquiète pour eux. Et puis... si ce n'est pas trop, oserais-je vous demander de garder un œil sur Albine ? Telle que je la connais, elle va courir partout pour fêter la victoire !!

Honteuse d'en demander autant à cet homme finalement presqu'inconnu, Marie lui adressa son plus beau sourire, tout en lui replaçant dans la main la chopine vide. Craignant une réponse ou une remarque suite à ce comportement, elle se pencha vers son oreille pour lui souffler un Merci ! puis s'esquiva bien vite vers les vestiaires.

Rick

Et alors que dans les gradins, les supporters s'en donnaient à coeur joie, une chose inouïe se passa sur le terrain. Mariechen sous la bonne influence de son supporter personnel, récupéra la soule et alors que ses coéquipiers essuyaient les plâtres des périgourdins qui avaient décidé de jouer les adversaires plutôt que la soule, elle fit une passe à Clothilde. Cette dernière totalement démarquée remarqua la présence tout aussi démarquée de Carmen. Celle-ci, toute nouvelle joueuse n'avait pas semblé intéresser les adversaires qui l'avaient laissé pour compte. La jeune montpensiéroise intercepta la passe et la soule entre ses mains commença à courir.

Vas-y Carmen ! Courrrrrrrssssssss !

Et la jeune fille sous les acclamations du public, fila droit jusqu'à l'embut et applatit la soule.

Youpiiiiiiii ! Bravoooooooooo !

Le jeune homme sauta sur place, le bras levé en l'air, en signe de victoires. Les femmes de l'équipe avaient montré qu'on pouvait compter sur elles. Rick, en tant qu'entraîneur et surtout en tant que cousin, se rua vers la nouvelle héroïne du jour et la prit dans ses bras.

Bravo Carmen ! J'ai bien fait de te faire entrer dans l'équipe ! Tu as la soule dans le sang comme tous les De la Serna ! Ta mère serait fière de toi !

Rick sourit à sa nièce ! Elle avait fait sa part de marché, il devait donc en faire autant ! Il se racla la gorge avant de rajouter, tout en l'éloignant des autres coéquipiers

Carmen, on devrait pouvoir envisager de revoir un peu la punition à lever !

Carmen_esmee.

Carmen était enfin concentrée sur le jeu, et que sur le jeu cette fois, elle fredonnait l'hymne des B.A. Titubent et se balançait d'une jambe sur l'autre pour ne pas refroidir. Rick lui avait demandé de rejoindre son équipe de soule... la jeune fille n'avait pas du tout était emballé par l'idée au début, ne connaissant absolument pas les règles de ce sport barbare !
Rick avait réussi a convaincre la jeune fille en lui disant que sa mère, Eldarwenn, y avait joué une grande partie de sa vie à Bayeux et que si elle acceptait, la jeune arrogante gagnerait en liberté au sein de la famille.

Carmen ne quittait pas la soule des yeux, d'abord dans les bras de Mariechen, puis dans ceux de Clothilde, les femmes se la jouaient "perso", c'est donc à une autre femme que Clothilde fut confiance, Carmen reçu la soule dans les mains, elle se stoppa un court instant, fixa le but... son but ! Et courra comme si Rick était derrière elle en train de lui demander de rentrer au château de Cournon !

Mais cette fois il lui criait tout autre chose !

Vas-y Carmen ! Courrrrrrrssssssss !

*T'en fais pas pour ça, je cours vite depuis que tu as une sois disant autorité sur ma personne*, pensa t-elle tout au courant aussi vite que possible, serrant fort la soule contre elle.

Elle se laissa tomber dans l'embut, se vautrant sur la soule, de peur qu'un joueur ne la plaque au dernier moment au sol. Elle resta un instant ainsi, allonger la tête dans l'herbe, elle entendit les acclamations, les bravos les B.A. Titubent ! Elle se levait tout juste quand Rick la souleva de terre, heureux de la victoire de l'équipe.

Bravo Carmen ! J'ai bien fait de te faire entrer dans l'équipe ! Tu as la soule dans le sang comme tous les De la Serna ! Ta mère serait fière de toi !

Émue, Carmen versa quelques larmes sur les épaules de son cousin, elle était fière d'avoir réussi, et encore une fois d'avoir quelque chose en commun avec sa maman. Les deux cousins s'éloignèrent un peu après que Carmen est effectué sa tournée de Bisous qu'elle avait promis dans les vestiaires, remerciant l'équipe au complet de l'avoir accueilli si gentiment.

Carmen, on devrait pouvoir envisager de revoir un peu la punition à lever !

C'est une bonne idée ça, elle lui souriait, Il n'était peut-être pas si méchant après tout...